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mardi 12 juillet 2022

Des distributeurs britanniques révèlent les résultats du début de 2022 de la présence de Campylobacter dans des poulets

Ces résultats proposés ci-après sont quelque chose de totalement impensable en France, absence de transparence oblige, «Des distributeurs britanniques révèlent les résultats du début de 2022 de la présence de Campylobacter dans des poulets», source article de Joe Whitworth paru le 12 juillet 2022 dans Food Safety News.

Des supermarchés du Royaume-Uni ont annoncé leurs résultats concernant Campylobacter chez le poulet pour le premier trimestre 2022.

Les données couvrent la période de janvier à mars 2022 pour neuf distributeurs sur des niveaux élevés de Campylobacter dans des poulets réfrigérés, achetés en magasin et produits au Royaume-Uni.

Le niveau maximum de la Food Standards Agency (FSA) est de 7% des oiseaux avec plus de 1 000 unités formant colonie par gramme (UFC/g) de Campylobacter.

Les résultats de Tesco, Sainsbury's, Aldi et Morrisons ont augmenté tandis que Lidl et Asda ont enregistré des niveaux de contamination inférieurs par rapport au trimestre précédent. Les données pour Waitrose et Co-op sont restés les mêmes.

Pour Marks and Spencer, 4% étaient dans la catégorie maximale en janvier, 3% en février mais 10% en mars sur 376 poulets prélevés.

En octobre 2021, 5% des poulets étaient au-dessus de 1 000 UFC/g, 8% en novembre 2021 et 5% en décembre 2021 pour la même quantité de volailles analysées.

Plus de résultats positifs
Pour Tesco, 3% des 302 échantillons étaient supérieurs à 1 000 UFC/g au premier trimestre 2022, contre 2% au quatrième trimestre 2021.

Les résultats de Campylobacter pour Sainsbury's au cours du premier trimestre 2022 ont montré que 5% des poulets avaient des niveaux d'environ 1 000 UFC/g, contre 3% au cours du dernier trimestre.

Aldi a révélé que 4,2% des poulets prélevés appartenaient à la catégorie supérieure à 1 000 UFC/g, contre 3,3% au trimestre précédent.

Morrisons avait près de 6% de poulets au niveau le plus contaminé sur 101 oiseaux analysés.

Résultats meilleurs ou stables
Lidl a enregistré 2% d'oiseaux dans la catégorie la plus élevée, contre 6% au trimestre précédent.

Asda a informé que 1% ont été analysés positifs pour le niveau de contamination le plus élevé au cours du dernier trimestre, contre 2% au cours des trois mois précédents.

Waitrose and Partners avait 1% des poulets analysés positifs pour Campylobacter à des niveaux supérieurs à 1 000 UFC/g pour le deuxième trimestre consécutif.

Les résultats de Co-op pour le deuxième trimestre consécutif ont montré qu'aucun poulet n'était contaminé à des niveaux supérieurs à 1 000 UFC/g.

Mise à jour du 15 juillet 2022. On lira aussi Surveillance de Campylobacter en France, 2000-2020 dans le bullein épidémiologique santé animale et alimentation de l'Anses.

S’il n’y a pas de surveillance organisée en dehors des filières d’élevage et des matrices alimentaires qui en découlent (volailles -aa), certaines études attestent de la présence de Campylobacter chez d’autres espèces et d’autres milieux.

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a censuré le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

samedi 11 juin 2022

Le rappel du jour non signalé par RappelConso !

On peut dire que tout le monde a rappelé un saucisson sec aux noisette, tout le monde sauf RappelConso, jugez plutôt …

Carrefour, Auchan, Géant Casino le 10 juin, mais aussi le Luxembourg, le 11 juin, tous ont procédé au rappel, tous sauf le site de nos autorités sanitaires, Rappel conso, étonnant, non ?

Voici ce qu’il en est ...

La société Henri Raffin procède le 10 juin au rappel de la vente du saucisson sec aux noisettes 200g de marque Le Galibier.
Il s’agit des produits portant les caractéris ques suivantes :
- Produit : saucisson sec aux noisettes Le Galibier
- Designation article : saucisson sec aux noisettes
- Numéros de lot produit fini et DLUO correspondantes
21034044 12/06/2022
21052040 14/06/2022
21094060 18/06/2022
21094059 18/06/2022
- Marque : Le Galibier
- Gencod : 3375220021218
- Poids d’une UVC : 200g
- Rayon concerné : Charcuterie coupe
- Date de commercialisation : du 22/04/2022 à aujourd’hui
Numéro d’estampille sanitaire : FR 73.215.001 CE
Type de conditionnement : sous sachet 
Cause : présence possible, dans les saucissons secs, de morceaux de verre. Risque de blessure / effets indésirables suite à l’ingestion des produits.

Mise à jour du 13 juin 2022. Deux rappels pour le même saucisson chez RappelConso, il fallait au moins ça, 1 et 2.

Mise à jour du 18 juin 2022. Autre oubli de RappelConso cigarettes nappées de chocolat pour cause d'allergène arachides non déclaré, source Auchan.

Mise à jour du 26 juin 2022. Oubli de rappel par RappelConso de sablés fourrés noisettes pour cause de présence d'allergène arachide non signalée sur l'étiquetage, source Auchan du 24 juin 2022.

Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire s’est comportée et continue de se comporter en censeur et refuse tout assouplissement pour la modique somme de 500 euros. N’ayant pas les moyens d’aller devant la justice, je leur fait ici de la publicité gratuite. Derrière cette revue, il y a des aimables censeurs, les journalistes complices de la direction !

jeudi 26 mai 2022

Sujet de réflexion aux Etats-Unis, vos courses sont-elles sûres ?

Dans ce qui est rapporté dans cet article, toute situation décrite, toute ressemblance avec des situations existantes ou ayant existé ne saurait être que fortuite ...

«Nouveau rapport. Matière à réflexion, vos courses sont-elles sûres ?», source U.S. PIRG.
128 000 Américains hospitalisés par an pour des maladies infectieuses d'origine alimentaire, distributeurs, gouvernement doivent mieux avertir les consommateurs des rappels.

Lorsque la Food and Drug Administration (FDA) a rappelé 225 variétés de laitue, d'épinards et de salades en sachet en décembre 2021 en raison d'une contamination potentiellement mortelle, il a fallu une semaine à la FDA pour publier un avis public sur son site Internet. Bien que de nombreux magasins informent rapidement les clients des rappels d'une manière ou d'une autre, ils ne sont pas tenus de le faire et leurs pratiques ne sont ni uniformes, ni toujours opportunes. Pendant ce temps, les Centers for Disease Control and Prevention estiment qu'un Américain sur six tombe malade chaque année à cause de maladies d'origine alimentaire. Parmi ceux-ci, 128 000 se retrouvent à l'hôpital et 3 000 décèdent.

«Nous devons faire un meilleur travail sur la partie facile, avertir les consommateurs de ce qui pourrait les rendre malades», a dit Teresa Murray, de l’association de consommateurs US PIRG Education Fund. «Il est horrifiant que manger du chocolat, des fruits ou de la salade contaminés puisse vous rendre mortellement malade, mais c'est encore pire quand vous réalisez que certaines intoxications alimentaires pourraient facilement être évitées grâce à une meilleure sensibilisation du public.»

Dans un nouveau rapport, Food for thought: Are your groceries safe? (Sujet de réflexion: Vos courses sont-elles sûres ?), L’US PIRG Education Fund a interrogé 50 des plus grandes chaînes de magasins et les petites superettes du pays sur leurs pratiques de notification et a discuté avec des experts de ce qui doit changer pour améliorer à la fois la communication et la sécurité sanitaire publique.

Parmi nos découvertes :
- Seulement la moitié des distributeurs nous ont dit qu'ils informaient les clients par téléphone, SMS ou e-mail dans un délai d'un jour ouvrable.
- Un tiers des distributeurs obligent les clients à consulter le site Internet du magasin ou les comptes sur les réseaux sociaux pour les avis de rappel.
- La loi fédérale exige des notifications plus robustes, dont des affichettes en magasin, en vertu d'une loi vieille de 11 ans, mais dont les directives ne sont ni finalisées, ni appliquées.

Une meilleure utilisation de la technologie, une tactique soutenue par l'association de l'industrie alimentaire, pourrait aider de manière significative.

«Nous avons en moyenne une demi-douzaine de rappels d'aliments par semaine au cours des cinq dernières années (C’est presque le triple en France -aa). C'est évidemment beaucoup trop», a dit Murray. «Ce pays doit améliorer son processus de production alimentaire pour réduire le besoin de rappels en premier lieu. Mais c'est la partie difficile. Donc, pour l'instant, nous devrions au moins nous assurer que les acheteurs en magasin obtiennent les informations opportunes dont ils ont besoin pour rester en bonne santé. 

Notre rapport comprend également des conseils aux consommateurs sur les mesures qu'ils peuvent prendre pour faire face aux rappels d'aliments.

Commentaire
Les rappels ont essentiellement pour but de faire cesser un problème de sécurité des aliments. Ils sont malheureusement rarement préventifs.

Aux lecteurs du blog
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mercredi 5 janvier 2022

2021, des rappels de produits alimentaires d'une étendue sans précédent en France

Autorités sanitaires
La collecte des données en matière de sécurité des aliments en France est parcellaire.

Si l’on regarde du côté des toxi-infections alimentaires collectives (TIAC), on nous dit que les foyers de TIAC ont baissé de 43% en 2021 par rapport à 2020 (1 783), mais tout de même il s’agit de 1010 foyers de TIAC !
Depuis 2019 seulement, Santé publique de France ajoute à la fin de sa conclution, le commentaire suivant,

Toutefois, les TIAC ne sont que la partie la plus visible d’un problème plus vaste. Le fardeau des infections d’origine alimentaire reste important avec entre 1,28 à 2,23 millions de personnes affectées chaque année, dont la majorité des cas surviennent de façon sporadique sans lien apparent entre eux. La déclaration et l’investigation des TIAC est un dispositif opérationnel et efficace qui complète utilement les autres dispositifs de surveillance des infections d’origine alimentaires, afin d’améliorer la sécurité sanitaire des aliments.  

A noter aussi que les ARS sont le plus souvent muettes en termes de communication dans l’investigation des TIAC. Si l’on veut les supprimer, comme je l’entends ici et là, cela ne changera pas grand-chose ...

Au niveau des rappels de produits alimentaires c’est un peu la même chose, avant le dispositif RappelConso, mis en œuvre au 1er avril 2021, il fallait jongler entre les différents communiqués de rappels des distributeurs, le site Oulah, aujourd’hui disparu était une aide très précieuse, nos autorités sanitaires, étant aux abonnés absents. Même le ministère de la santé ne relayait pratiquement plus les rappels de produits alimentaires. Notons aussi une curiosité bien française, le ministère de la santé est absent du dispositif RappelConso, alors que le ministère de l’environnement est présent …

Avant le dispositif RappelConso, c’est-à-dire les trois premiers mois de l’année 2021, la situation était la suivante:
rappels de janvier 2021, 16 + 146 (avec la présence d'oxyde d'éthylène), soit 162 produits alimentaires rappelés.
rappels de février 2021, 21 + 53 (présence d'oxyde d'éthylène supérieure à LMR), soit 74 produits rappelés.
rappels de mars 2021, 115 + 103 (présence d'oxyde d'éthylène supérieure à LMR), soit 218 produits rappelés.
- D’avril à décembre 2021, il y a eu 4 171 produits alimentaires rappelés, selon RappelConso.

L’année 2021 nous propose donc le chiffre inégalé de 4 625 produits rappelés, champion du monde toutes catégories !

286 rappels liés à la présence de Listeria monocytogenes d’avril à décembre 2021. 

L’inquiétude vient de là et non pas de l’oxyde d’éthylène qui a eu droit à un traitement spécial et qui a fait que 15 328 produits (références et lots) ont été rappelés selon la DGCCRF au 17 décembre 2021. Comme vous le voyez les données varient selon ce que l’on prend en considération. C’est dommage de ne pas avoir le tonnage des produits rappelés comme aux Etats-Unis, je crois qu’on aurait eu une montagne de produits alimentaires rappelés.

RappelConso est loin d’être exhaustif, le principal défaut est le retard apporté à la publication d’un avis de rappel.
A noter, une autre curiosité, les objets et métériaux entrant en contact avec les aliments sont dans la rubrique Autres, puis dans une sous-rubrique ‘divers’, alors qu’il serait plus logique de mettre ces produits dans la rubrique ‘Alimentation’.

RappelConso permet toutefois de dresser une liste des produits alimentaires rappelés par distributeurs, d’avril à décembre 2021:
Auchan: 391
Casino: 269
Cora: 264
Netto: 116
Picard: 53
Lidl: 49
Aldi: 40

Une mention très spéciale à Monoprix qui n’indique pas sur son site Internet les produits rappelés, mais qui de plus indique en permanence,
Informations Consommateurs : Rappel Marchandise
Aucun produit n’est rappelé actuellement.
Pour toute question, nous vous invitons à vous renseigner auprès du Service Clients au numéro Vert suivant : 0 800 05 8000 (appel gratuit depuis un poste fixe).
J’ai parlé plus haut des Etats-Unis, pays aussi qui prétend. Voici extrait d’un article de Dan Flynn dans Food Safety News, ce qui se dit sur les rappels aux Etats-Unis.

Pour le FSIS de l’USA et la FDA, le nombre réel de rappels est moins important que le volume d'aliments rappelés et mesuré en tonnes ou en unités. Le total des tonnes ou des unités en dit plus que le nombre d'événements de rappel.
Le nombre total d'événements de rappels relevant de l'autorité du FSIS a atteint 47, la dernière semaine de 2021 étant en attente. Cela se compare aux 32 rappels au cours de la première année pandémique de 2020.

En 2018 et 2019, les notifications des rappels du FSIS ont atteint respectivement 128 et 126.
Les entreprises réglementées par la FDA, qui comprennent des entreprises alimentaires et cosmétiques, ont signalé 427 rappels à la fin de 2021. Au cours de la première année pandémique, les entreprises réglementées par la FDA ont signalé 495 rappels.
Les nombres de rappels de la FDA sont à peu près équivalents à ceux des années prépandémiques.

Dans un précédent article, j’avais traité de la France vue au travers du prisme du RASFF de l’UE, je n’y reviens pas mais les constats sont similaires.

La France possède l’un des meilleurs système de sécurité sanitaire des aliments nous dit le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, pourqui pas ? mais j’invite à un peu plus de modestie et surtout plus de communication et de transparence dans les informations en hygiène et sécurité des aliments.

De quoi sera fait 2022, on ne change pas une équipe qui va dans le mur, peu d’évolution à attendre, sauf changement radical, élection présidentielle oblige, et un retour au bon vieux mais oh combien efficace des contrôles comme cela était le cas encore en 2012 où il y avait 86 239 contrôles en sécurité des aliments verus 58 200 en 2019, tout le reste est du baratin !

Mise à jour du 3 février 2022. On lira dans 60 millons de consommateurs, 
Oxyde d’éthylène dans les bûches: l’alerte arrive trop tard. Dix jours après Noël, 21 références de bûches glacées ont été rappelées en raison de la présence de ce pesticide dans l’un de leurs ingrédients.

Aux lecteurs du blog
Comme le montre cette notice de la BNF, le blog Albert Amgar a été indexé sur le site de la revue PROCESS Alimentaire. 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue sont aujourd’hui inacessibles. Disons le franchement, la revue ne veut pas payer 500 euros pour remettre le site à flots, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles.

jeudi 17 juin 2021

Les principaux distributeurs britanniques en dessous de la limite de Campylobacter dans les poulets. Les petits magasins ont des dénombrement plus élevés

Contexte réglementaire. Un critère d'hygiène des procédés applicable aux carcasses de poulets de chair sous la forme d'un dénombrement de Campylobacter spp, avec une limite de 1000 ufc/g est entré en application au 1er janvier 2018 dans les abattoirs de volaille.

«Les principaux distributeurs britanniques en dessous de la limite de Campylobacter dans les poulets; les petits magasins ont des dénombrement plus élevés», source article de Joe Whitworth paru le 17 juin 2021 dans Food Safety News.

Aucun des neuf principaux distributeurs du Royaume-Uni n'a signalé de résultats d’analyses de Campylobacter dans des poulets proches de la limite de la FSA au cours des trois premiers mois de cette année.

Le niveau maximum acceptable de la Food Standards Agency (FSA) est de 7 pour cent de poulets avec plus de 1 000 unités formant colonie par gramme (UFC/g) de Campylobacter.

Tesco est le supermarché qui a enregistré les pires résultats de poulets contaminés avec 4% des 300 échantillons supérieurs à 1 000 UFC/g au premier trimestre 2021, contre 6% au quatrième trimestre 2020.

Sainsbury's a obtenu de bien meilleurs résultats dans la dernière série de données couvrant de janvier à mars, avec environ 2% de poulets prélevés au-dessus de 1 000 UFC/g, contre 7% au quatrième trimestre 2020.

Asda a signalé que 1,3% des analyses étaient positives pour le niveau de contamination le plus élevé au cours du dernier trimestre, contre 1,8% au cours des trois mois précédents.

Résultats des autres distributeurs

Campylobacter est la cause la plus fréquente d'intoxication alimentaire bactérienne au Royaume-Uni et la dose nécessaire pour rendre les consommateurs malades peut être aussi faible que quelques centaines de cellules.

Jusqu'au deuxième trimestre 2019, la FSA a publié des données de ces distributeurs sur Campylobacter dans des poulets réfrigérés produits au Royaume-Uni achetés en magasin.

Pour Marks and Spencer, 2% étaient dans la catégorie maximale en janvier, 3% en février et 4% en mars sur la base d'un échantillon de 292 poulets pris au hasard dans les rayons des magasins à travers le Royaume-Uni. C'est le seul distributeur à déclarer des données pour la catégorie 100 à 1 000 UFC/g. Au total, 15 pour cent des prélèvements se trouvaient dans cette tranche en février et 17 pour cent en mars.

Les résultats de Co-op montrent que 1,8 pour cent des poulets prélevés présentaient une contamination à des niveaux supérieurs à 1 000 UFC/g, contre 0,9 pour cent au trimestre précédent. Lidl a enregistré environ 1,5% des poulets dans la catégorie la plus élevée, contre 2,5% au quatrième trimestre 2020.

Aucun poulet vendu chez Morrisons n'a présenté le niveau de contamination le plus élevé parmi 112 poulets analysés. Les données étaient de 0,8 pour cent dans la dernière série de résultats. Les niveaux chez Waitrose et Aldi pour le trimestre sont restés à zéro pour cent dans la catégorie supérieure à 1 000 UFC/g.

Une situation pire pour les autres magasins

Pendant ce temps, une recherche publiée par la FSA a révélé que le pourcentage de poulets vendus chez les petits distributeurs contaminés à plus de 1 000 UFC/g est toujours plus élevé que les prélèvements des supermarchés.

L'enquête à l'échelle du Royaume-Uni a examiné les niveaux de Campylobacter dans les poulets entiers réfrigérés vendus au détail dans les magasins et les marchés à la ferme, les bouchers et les petites chaînes telles que Iceland, McColl's, Budgens, Nisa, Costcutter et One Stop.

Un total de 1 009 poulets crus réfrigérés ont été collectés d'août 2018 à juillet 2019. Campylobacter a été détecté dans 55,8 pour cent des échantillons de peau de poulet et 10,8 pour cent d'entre eux étaient supérieurs à 1 000 UFC/g de peau de poulet. Le résultat le plus élevé était de 200 000 UFC/g de peau.

Lors de l'enquête de l'année précédente, Campylobacter a été détecté dans 70 pour cent des 207 prélèvements et 15 pour cent étaient au-dessus du niveau le plus élevé.

Saisonnalité, sites de production et résistance aux antimicrobiens

En 2018 et 2019, le pourcentage de prélèvements contenant plus de 1 000 UFC/g était significativement plus élevé en mai, juin et juillet que de novembre à avril.

La comparaison des codes d'approbation des usines de production a montré des différences significatives dans les pourcentages de prélèvements de poulet avec plus de 1 000 UFC/g, allant de 0 à 28,1 pour cent. Cela pourrait refléter des différences dans les pratiques d'hygiène des abattoirs ou dans la proportion de troupeaux hautement contaminés qu'ils reçoivent, selon le rapport.

Il n'y avait pas de différence dans le pourcentage de prélèvements hautement contaminés entre les poulets ayant accès à un libre parcours tels que les poulest élevés en plein air et bio et ceux élevés sans accès à un libre parcours.

Campylobacter jejuni a été isolé de la plupart des échantillons positifs tandis que Campylobacter coli a été identifié dans près d'un quart. Une combinaison des deux types a été retrouvée dans 5 pour cent des prélèvements.

Une résistance à la ciprofloxacine a été détectée dans 185 isolats de Campylobacter jejuni et 49 isolats de Campylobacter coli, tandis que 220 isolats de Campylobacter jejuni et 73 de Campylobacter coli étaient résistants à la tétracycline.

«Considérant que le pourcentage de poulets entiers frais provenant de magasins de détail non principaux au Royaume-Uni qui sont fortement contaminés par Campylobacter continue d'être supérieur à celui des échantillons provenant des principaux distributeurs, il est nécessaire de prendre des mesures, y compris la prise en compte d'interventions telles que l'amélioration de la biosécurité et des mesures en abattoir. pour parvenir à une meilleure maîtrise de Campylobacter pour cette section de l'industrie», selon le rapport.

En France, pour le ministère de l’agriculture, dans un document de 2012, Le campylobacter, la «bactérie du poulet», on apprend, 

Les producteurs ou distributeurs sont soumis à de nombreux contrôles - auto-contrôles, contrôles planifiés ou non planifiés - sur l’hygiène ou le respect de la chaîne du froid. Concernant les risques de contamination des volailles à cette bactérie, la prévention repose sur des mesures d’hygiène au sens large. Il faut s’assurer que, dans les abattoirs, la procédure d’éviscération soit faite proprement, sans déchirures ou éclaboussures risquant de disséminer ces bactéries sur la peau des poulets..

Cela étant, on ne sait pas par distributeur, l’état de la contamination des poulets réfrigérés au stade de la distribution, dommage ...Rappelons que selon Santé publique de France, Campylobacter est au 2e rang estimé du nombre total d’infections d’origine alimentaire et que le nombre de cas d’infections à Campylobacter d’origine alimentaire en France est estimé à 392 000.

samedi 22 mai 2021

Royaume-Uni: Investigation en cours sur une épidémie d'hépatite A liées à des dattes Medjoul

Ce qui est étonnant dans cette investigation décrite ci-après, c'est que les dattes Medjoul sont très consomémes pendant le Ramadan, et ce n'est qu'au Royaume-Uni, qu'il y aurait des cas d'hépatite A, vraiment étonnant …

«Investigation en cours sur une épidémie d'hépatite A liées à des dattes», source article de Joe Whitworth paru le 22 mai 2021 dans Food Safety News.

Plus de 30 cas d'infections liés au virus de l'hépatite A potentiellement liées à des dates de consommation sont à l'étude au Royaume-Uni.

Depuis le début de cette année, 31 personnes sont tombées malades dans différentes régions d'Angleterre et du Pays de Galles et un certain nombre d'entre elles ont déclaré avoir mangé des dattes. Les malades âgés de 6 à 93 ans et 25 ont été hospitalisés.

La Public Health England (PHE) et la Food Standards Agency (FSA) enquêtent sur les cas d'hépatite A.

Marks & Spencer a rappelé le 14 mai 2021, Stuffed Medjool Date Selection 350g (dattes Medjoul), avec une date limite de consommation au 13 juillet. À la mi-avril, Sainsbury’s a rappelé toutes les dates de 200g et 500g de Taste The Difference Medjool Dates dont le code fournisseur ou site était K0014 EW. Les produits étaient vendus depuis le 24 décembre 2020. Tous deux étaient fournis par la Jordanie. La liste des produits rappelés est ici.

Analyses positives des produits

Les enquêtes épidémiologiques et de la chaîne d'approvisionnement ont révélé un lien potentiel et ont montré que plusieurs personnes malades avaient mangé des dattes. Les analyses sur le produit d'un fournisseur ont retrouvées positives pour le virus de hépatite A.

Sainsbury’s a un certain nombre de fournisseurs de dattes et a suspendu l’approvisionnement de celui impliqué dans l’incident. Le producteur mentionné sur le produit rappelé est Progressive Agricultural Investment Co. La liste des produits rappelés est ici.

Il n’existe pas encore de lien confirmé entre les patients et les dattes de chez Marks & Spencer, mais le distributeur a publié un rappel parce qu’il avait reçu des dattes du même fournisseur que Sainsbury’s.

L'entreprise basée en Jordanie a également fourni une marque de dattes à un importateur et grossiste britannique. Cette entreprise a retiré et rappelé le produit sur la base des preuves épidémiologiques et des enquêtes sur la chaîne d'approvisionnement qui indiquaient que deux patients avaient consommé cette marque de dattes mais n'avaient pas déclaré avoir des dattes Sainsbury's et Marks & Spencer Medjool.

Kate Folkard, directrice adjointe du National Infections Service à PHE, a déclaré: «Public Health England et la Food Standards Agency enquêtent sur 31 cas d'hépatite A, supposés être liés à la consommation de dattes. Le risque pour la santé publique reste faible et ceux qui ont récemment consommé des dattes n'ont pas besoin d'un vaccin contre l'hépatite. Notre conseil reste le même, toute personne présentant des symptômes d'hépatite A ou ayant été en contact étroit avec une personne atteinte d'hépatite A doit contacter son médecin généraliste.»

Conséquences juridiques

En avril, le cabinet d'avocats Leigh Day a déclaré qu'il envisageait une éventuelle action en justice après avoir été contacté par une femme hospitalisée pendant une semaine.

L'avocate en sécurité des aliments, Michelle Victor de Leigh Day, a déclaré que le cabinet avait été contacté par une femme de 64 ans qui avait présenté des symptômes pseudo-grippaux fin février, qu'elle avait initialement attribués aux effets secondaires du vaccin COVID-19.

«Après avoir recherché sur Google la maladie, elle a noté sa prévalence au Moyen-Orient et elle-même a fait l’association selon laquelle les dattes Medjoul pourraient être la source de la contamination. Après en avoir parlé à Public Health England, elle reste d'avis que son état a été causé par les Medjool Taste the Difference de Sainsbury», a-t-elle déclaré.

«Elle reste gravement malade et fait maintenant face à la possibilité de devoir subir une intervention chirurgicale pour l'ablation de sa vésicule biliaire, qui, selon elle, a été causée par cet incident. Nous pensons que beaucoup plus de personnes pourraient être touchées et exhortons tous ceux qui ont acheté les dattes à les retourner au magasin pour un remboursement complet après le rappel de Sainsbury.»

jeudi 15 avril 2021

Nouvelles données des distributeurs britanniques sur la présence de Campylobacter dans le poulet

Inutile de souligner que tout ce qui rapporté ci-après n'existe pas en France, aucun distributeur ne réalisant ce type de travail comparatif ...

«Les taux de Campylobacter de Sainsbury dans le poulet ont atteint le seuil de la FSA », source article de Joe Whitworth paru le 15 avril 2021 dans Food Safety News.

Sainsbury's a enregistré les pires résultats de Campylobacter dans le poulet pour les trois derniers mois de 2020, suivi de près par Tesco.

Les données proviennent des neuf principaux distributeurs du Royaume-Uni qui publient le dernier trimestre des résultats des essais.

Le seuil de la Food Standards Agency (FSA) est 7 pour cent des oiseaux avec plus de 1 000 unités formant colonie par gramme (UFC/g) de Campylobacter.

Sainsbury’s a signalé que 7% de ses poulets prélevés étaient supérieurs à 1 000 UFC/g au quatrième trimestre de 2020, contre 2% au 3e trimestre, un peu plus de 4% au 2e trimestre et environ 3% au 1 trimestre 2020.

Les données de Tesco d'octobre à décembre 2020 représentent 299 prélèvements.
Niveaux plus élevés pour Tesco; plus faible pour Asda

Les données de Tesco d'octobre à décembre 2020, comprenant 299 prélèvements, ont montré que 6% avaient le niveau le plus élevé de contamination par Campylobacter. Cela est passé de 2% en juillet à septembre et de 3% en avril à juin, mais en baisse de 9% en janvier à mars 2020.

Campylobacter est la cause la plus fréquente d'intoxication alimentaire bactérienne au Royaume-Uni et la dose nécessaire pour rendre les gens malades peut être aussi faible que quelques centaines de cellules.

La Food Standards Agency A avait l'habitude de publier des données de ces principaux détaillants alimentaires sur Campylobacter dans des poulets frais achetés au Royaume-Uni, mais s'est arrêtée après le deuxième trimestre de 2019.

Asda a rapporté que 1,8% des prélèvements avaient été testés positifs pour le niveau de contamination le plus élevé au cours du dernier trimestre. Les chiffres pour le premier trimestre de 2020 ont montré 9,2% au-dessus du niveau de contamination le plus élevé, alors qu'il était de 4,1% au 2e trimestre et de 7,7% au 3e trimestre. Au cours de l'année 2020, 5 pour cent des oiseaux avaient plus de 1 000 UFC/g.

Lidl a enregistré environ 2,5 pour cent des oiseaux dans la catégorie de contamination la plus élevée, soit une baisse de 4 pour cent au troisième trimestre, au-dessus des 6 pour cent au deuxième trimestre et de 5,5 pour cent au premier trimestre 2020.

Certains distributeurs ne rapportent aucun prélèvement dans la catégorie supérieure

Les résultats d’Aldi pour le quatrième trimestre étaient les mêmes que pour le deuxième trimestre alors qu’aucun poulet n’était dans la catégorie au-dessus des 1 000 UFC/g. Au troisième trimestre, 0,6 pour cent des oiseaux étaient dans cette tranche et le chiffre était de 2,8 pour cent au cours des trois premiers mois de l'année 2020.

Les résultats de Co-op pour le dernier trimestre montrent le même chiffre que la période précédente avec 0,9 pour cent des poulets prélevés ayant une contamination à des niveaux supérieurs à 1 000 UFC/g. Il s'agit d'une augmentation par rapport à zéro au 2 trimestre mais à une baisse de 1,8% par rapport au premier trimestre de 2020.

Un total de 0,8 pour cent des poulets Morrisons présentaient le niveau de contamination le plus élevé parmi 125 poulets analysés. Pour toute l'année, 1,3 pour cent des poulets étaient au-dessus de ce seuil.

Pour les poulets Marks and Spencer, 2 pour cent étaient dans la catégorie maximale en octobre, 3 pour cent en novembre et 2 pour cent en décembre. Au cours de l'année entière, 3 pour cent des poulets ont été contaminés à plus de 1 000 UFC/g.

Les niveaux de Waitrose pour le dernier trimestre sont retombés à zéro, comme au premier et au deuxième trimestre, avec 1 pour cent des prélèvements au-dessus du seuil de 1 000 UFC/g au troisième trimestre.

samedi 3 avril 2021

Royaume-Uni : Etudes sur les cas de salmonelloses associés aux produits de poulet partiellement cuits et surgelés

Cela n'a pas traîné, voici «Une pré-notification en ce qui concerne deux études sur des cas de maladie liés à Salmonella associées aux produits de poulet partiellement cuits et surgelés», source Food Standards Agency.

Ces deux projets exploreront les habitudes des consommateurs en ce qui concerne les produits de poulet partiellement cuits surgelés et la prévalence et les niveaux de Salmonella, E. coli et de résistance aux antimicrobiens détectés dans ces produits en vente au détail au Royaume-Uni.

Depuis 2020, il y a eu des rappels et des retraits de produits de poulet panés partiellement cuits (prêts à cuire) surgelés en raison de la contamination par Salmonella. Nous avons également constaté une augmentation des cas de salmonellose liés à la consommation de ces produits tout au long de l'année 2020.

Ces rappels/retraits ont mis en évidence un domaine sur lequel nous souhaitons nous concentrer dans le cadre de notre surveillance microbiologique actuelle. Nous menons un large éventail d'enquêtes sur les viandes telles que le poulet, le bœuf et le porc, et étendons leur surveillance pour inclure les préparations de viande et les aliments composites composés de plusieurs ingrédients, tels que des nuggets de poulet ou des goujons. Parallèlement, nous collecterons des données pour nous permettre de mieux comprendre le comportement des consommateurs lors de l'achat, du stockage, de la manipulation et de la cuisson de ces produits.

Objectifs et approche

Enquête microbiologique

Cette enquête établira la prévalence et les niveaux de Salmonella et de E. coli détectés dans les produits de volaille panés et surgelés, partiellement cuits et vendus au détail au Royaume-Uni. La conception de cette étude fournira une répartition géographiquement représentative des échantillons à travers le Royaume-Uni et l'échantillonnage capturera une représentation aussi large que possible des distribteurs des grandes chaînes de supermarchés aux propriétaires de petites entreprises.

Enquête auprès des consommateurs

Cette enquête recueillera environ 2 000 réponses à un questionnaire en ligne axé sur la manière dont les consommateurs transportent, manipulent, stockent et cuisinent ces produits de volaille surgelés à domicile.
La recherche a débuté en mars 2021 et devrait s'achever en décembre 2021.