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jeudi 30 mars 2023

Lavage des mains : le savon et le gel hydroalcoolique, selon l'Anses

Article très pédagogique qui intéressera nombre de lecteurs du blog. 

Une seule réserve, il n'est pas fait état du rôle désinfectant du gel gel hydroalcoolique vis-à-vis de norovirus, principal virus responsable de la gastro.

Si l'on en croit le CDC des Etats-Unis à propos de norovirus, 
Un désinfectant pour les mains ne fonctionne pas bien contre norovirus. Le lavage des mains est toujours préférable. Lavez-vous les mains à l'eau et au savon pendant au moins 20 secondes. Vous pouvez utiliser un désinfectants pour les mains en plus du lavage des mains, mais le désinfectant pour les mains ne remplace pas le lavage des mains à l'eau et au savon. voir «Handwashing: Clean Hands Save Lives.»

mardi 29 juin 2021

Science et Covid-19, encore des approximations

Désormais, à peu près tout le monde sait que la COVID-19 est causée par un virus, un coronavirus, le SARS-CoV-2.

Le recours à des désinfectants ou gels hydro-alcooliques pour les mains sont tout aussi bien connus du grand public, et pourtant en lisant ce type de mention pour un «gel hydro-alcoolique anti-virus» autorisé et vendu en pharmacie, on reste perplexe …

Il est indiqué, ça ne s’invente pas, «efficace sur des bactéries de type coronavirus» ...

Cela vaut le coup de se rémémorer cette chanson de Charles Trénet de 1961, Dans les pharmacies, qui n'a pas pris une ride ...
Mise à jour du 30 juin 2021. On lira ce dossier bienvenu de l'Anses consacré aux gels hydroalccoliques, s'assurer de leur efficacité face au coronavirus.

mardi 1 septembre 2020

Gel hydroalcoolique et yeux des enfants, attention danger !

Un article du Parisien.fr attirait déjà notre attention le 27 juillet 2020, à propos des « Distributeurs de gel hydroalcoolique : attention danger pour les yeux des enfants ».
La société française d’ophtalmologie alerte sur notre site et dans notre journal sur les dangers des distributeurs de gel hydroalcoolique qui occasionnent de plus en plus de brûlures oculaires chez les enfants.

Le 31 août 2030, enfin, l’Anses attire notre attention sur les « Solutions hydro-alcooliques : attention aux projections accidentelles dans les yeux des jeunes enfants ».
Plusieurs cas de jeunes enfants ayant reçu une projection accidentelle de solution hydro-alcoolique dans les yeux suite à l’utilisation de distributeurs mis à disposition dans les magasins ou autres lieux recevant du public ont été signalés par des ophtalmologues et les Centres antipoison. Les cas les plus graves ont nécessité une hospitalisation voire une chirurgie au niveau de l’œil. Voici des conseils pour éviter ces accidents et en limiter la gravité s’ils surviennent.
Les distributeurs de gel ou de solution hydro-alcoolique mis à disposition dans les magasins ou autres lieux recevant du public sont souvent à hauteur d’yeux des jeunes enfants. Facilement actionnables, par exemple à l’aide d’une pédale ou de façon automatique, ils peuvent être perçus comme un jeu. Plus d’une cinquantaine de cas de projections ayant entrainé des troubles oculaires ont été signalés aux Centres antipoison. Les symptômes observés sont le plus souvent : une rougeur de l’œil, une douleur oculaire, une inflammation de l’œil ou de la paupière, une brûlure de la paupière ou encore une sensibilité accrue à la lumière. Des cas plus graves se caractérisaient par une atteinte de la cornée nécessitant une hospitalisation.
Un recensement des incidents survenus dans des établissements recevant du public a été mené au niveau national. Entre le 11 mai et le 24 août 2020, 63 cas ayant présenté des symptômes oculaires, âgés en moyenne de 4 ans, ont été enregistrés par les Centres antipoison. Ces projections accidentelles de gel hydro-alcoolique sont survenues pour les trois-quarts d’entre eux dans un magasin ou un centre commercial ou encore dans un restaurant, une piscine, un jardin public, une salle de spectacle, pour les cas restants. Les enfants ont été pris en charge aux urgences pour 20% d’entre eux. Enfin 2 cas d’atteinte de la cornée, réversible après traitement symptomatique, ont été enregistrés. Au cours de la même période, plus d’une dizaine d’enfants ont dû être pris en charge dans différents services d’ophtalmologie français pour des lésions oculaires sévères avec difficulté de cicatrisation. Au moins 2 d’entre eux ont nécessité une chirurgie sous anesthésie générale.
Pour utiliser en toute sécurité les solutions hydro-alcooliques mises à disposition dans les magasins et autres établissements recevant du public et prévenir les risques de lésions oculaires pouvant être graves, l’Anses, avec l’appui des Centres antipoison et de la Société Française d’Ophtalmologie, recommande aux personnes accompagnées de jeunes enfants :
  • De ne pas laisser les jeunes enfants utiliser ou jouer avec les distributeurs de solutions/ gels hydro-alcooliques : il y a un risque que la solution ou le gel hydro-alcoolique soit projeté directement dans l’œil de l’enfant
  • A l’accompagnateur, de prendre lui-même la solution ou le gel hydro-alcoolique dans la paume de sa main et l’appliquer sur les mains de l’enfant
  • En cas de projection dans l’œil, de rincer immédiatement l’œil pendant une quinzaine de minutes sous un filet d’eau (robinet du lavabo, bouteille d’eau minérale, gourde d’eau…) : le retard au rinçage est très préjudiciable et en cause dans les lésions sévères
  • Après le rinçage, si l’enfant présente une douleur vive, consulter un ophtalmologue ou appeler un Centre antipoison qui guidera la prise en charge. La solution hydro-alcoolique pouvant avoir un « effet anesthésiant », la douleur peut s’estomper au bout de quelques heures alors même qu’il y a des lésions oculaires importantes.
Il vous faut savoir que la situation est plus grave en Belgique où il y a déjà eu 300 appels entre mars et juin pour des incidents avec du gel hydroalcoolique impliquant des enfantsselon cet article du 31 juillet 2020.

Mise à jour du 5 septembre 2020. L'Anses tweete le 4 septembre 2020: Que faire en cas de projection de gel hydro-alcoolique dans l’œil d'un enfant.

Mise à jour du 10 novembre 2020. On lira l'article Attention aux projections de solution hydro-alcooliquedans les yeux des jeunes enfants ! paru dans Vigil'Anses de novembre 2020.
Lire le communiqué de l’Académie nationale de médecine : Masquez-vous, masquez-vous, masquez-vous

lundi 18 mai 2020

COVID-19 et gel désinfectant pour les mains, attention aux produits non-conformes !

Le blog est heureux d’avoir des nouvelles de la DGCCRF au niveau des avis de rappels. Cela faisait 21 jours que l’on était sans nouvelles, pas de nouvelle, bonne nouvelle, dit-on mais là, pas vraiment !

La DGCCRF informe donc le 18 mai 2020 du « rappel des gels mains nettoyant « Hand Sanitizer » de marque SYMEX. Flacons de 30, 60 et 100 ml (différents coloris et parfums)
Lot : tous les lots. »
Risque : Teneur en éthanol insuffisante pour assurer une véritable action anti-virale et anti-bactérienne. 
Commentaire : Merci de ne plus utiliser ce produit et de le rapporter au lieu d’achat.

Ce dernier point est intéressant car dans un rappel du 24 avril, il était rapporté :
Il est demandé aux personnes détenant le produit identifié de ne pas le consommer et de le rapporter en magasin
dès que les conditions sanitaires le permettront.

Tout change avec le déconfinement ...

Pour avoir des nouvelles de la DGCCRF, il a fallu un événement 'important'. En effet, le site Capital rapporté le 17 mai 2020 la raison de ce rappel: « France Télévisions piégé par un gel hydroalcoolique défectueux ».
La Répression des fraudes a été saisie alors que les gels en question ne contenaient que 27% d'éthanol contre 60% requis pour qu'il soit efficace pour lutter contre les virus, explique le groupe audiovisuel.
Mauvaise nouvelle pour France Télévision. Le groupe a dû rappeler une partie des gels hydroalcooliques distribués à ses salariés après avoir découvert que le produit ne contenait pas la dose d’éthanol suffisante pour être efficace, et a saisi la Répression des fraudes. Commercialisé par un pharmacien parisien sous la marque Symex et produit par un laboratoire hors Union Européenne, le gel défectueux ne contient que 27% d'éthanol contre 60% requis pour que le caractère virucide soit garanti, précise le groupe.
« L'entreprise a prévenu l'ensemble de ses salariés, rappelé tous les flacons encore en circulation parmi ses collaborateurs et tient à alerter les usagers potentiels de la défectuosité de ce produit », selon un communiqué. Le groupe précise faire usage de quatre marques de gels depuis le début de l'épidémie. Lors du dernier Comité sur la Santé, la Sécurité et les Conditions de Travail (CSSCT) du réseau régional du 3 avril, les organisations syndicales avaient questionné la direction sur la conformité de ces produits, d'origine étrangère, suite à l'exemple d'une municipalité du Var qui avait fourni des gels non virucides à ses personnels soignants libéraux.

Pour information, il ne s’agissait pas du Var mais de Nice dans les Alpes-Maritimes ; voir en fin d’article
Faute de réponses suffisantes du producteur, le groupe a procédé à des analyses de ses gels auprès d'un laboratoire français agréé, qui a découvert la fraude. Le groupe a alors saisi la DGCCRF (Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes) « pour l'en alerter et solliciter une seconde analyse ainsi qu'un avis. Elle en a immédiatement informé son distributeur qui exprime son étonnement et ses regrets et s'engage à remplacer tous les flacons défectueux », précise le communiqué. La direction de France Télévisions dit « se réserver le droit d'envisager toutes suites à donner à cette délivrance de produits non conformes ».

Il faut une action en justice pour que cela cesse !

Il y a aussi cette information du 1er avril 2020, « La ville de Nice distribue par erreur des gels hydroalcooliques inefficaces ».

Mais aussi, la préfecture de Haute-Loire a rappelé, ce mardi 14 avril, un lot de gel « solution hydroalcoolic » de la marque Vecteur Energy, basé à Saint-Maurice-de-Lignon.

A noter, ce qui est rarissime que il est indiqué sur le site Internet le rappel du produit en question.

Dans l’information sur le rappel, il était noté :

Il est demandé à tout consommateur ayant acheté ce produit de cesser immédiatement de l’utiliser et de le rapporter au lieu d’achat,dès que les conditions sanitaires le permettront. 

La question qui reste sans réponse est celle-ci, sachant que ce site est un site de distribution bio, ce gel peut-il être considéré comme bio ?

Mise à jour du 19 mai 2020
Comme souvent, il y a une suite à cet article. On lira donc cet article de France info mis à jour au 19 mai 2020Coronavirus : étiquettes nébuleuses, produits non conformes… Plongée dans la jungle des gels et solutions hydroalcooliques.
En l'absence d'eau et de savon, le gel hydroalcoolique est recommandé pour limiter les risques de contagion en période d'épidémie. Mais derrière cette appellation, on trouve tout et n'importe quoi.
Il y aussi cette information de France 3 régions, un peu plus ancienne, du 29 avril 2020, Nice : une pharmacienne condamnée pour des ventes de masques et de gel non conforme.

Mise à jour du 4 juin 2020
La DGCCRF informe du rappel de du gel hydro alcoolique de marque FICOMED HIJYENIK.
Risque : Produit non conforme et dangereux en raison d'une teneur en éthanol insuffisante pour assurer une véritable action anti-virale et anti-bactérienne.
Commentaire : Il est demandé à tout consommateur ayant acheté ce produit de cesser immédiatement de l'utiliser et de le rapporter au lieu d'achat.

vendredi 8 mai 2020

COVID-19: Où trouver un masque et comment le mettre par l'exemple !

Pas de texte, les images parlent d'elles-mêmes en Français ou en espagnol, à vous de voir ..., c'est un peu masculin mais c'est démonstratif !



mercredi 15 avril 2020

COVID-19 et les désinfectants pour les mains : Ouf ça marche, selon une étude


Ouf, enfin, on l’utilise depuis un certain temps mais voilà que selon une étude récente, « Les désinfectants pour les mains tuent le virus COVID-19 », source article de Mary Van Beusekom paru le 14 avril 2020 dans CIDRAP News.

Dans une étude publiée le 14 avril 2020 dans Emerging Infectious Diseases, des chercheurs suisses et allemands ont découvert que les désinfectants pour les mains à base d'alcool recommandés par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) sont efficaces pour tuer le nouveau coronavirus.

Les désinfectants disponibles dans le commerce tuent le coronavirus
Dans l'étude sur les désinfectants pour les mains, les chercheurs ont évalué l'efficacité de différentes concentrations de deux formulations de désinfectants pour les mains recommandées par l'OMS et de deux formulations modifiées sur le virus COVID-19.

L'OMS recommande deux formules: (1) 80% d'éthanol, 1,45% de glycérol et 0,125% de peroxyde d'hydrogène; et (2) 75% de 2-propanol, 1,45% de glycérol et 0,125% de peroxyde d'hydrogène.

Cependant, ces formulations n'ont pas répondu aux exigences d'efficacité selon la norme européenne EN 1500, qui mesure la quantité de bactéries vivantes qui restent sur le bout des doigts contaminés après avoir utilisé un désinfectant pour les mains.

En réponse, Suchomel et ses collègues, qui n'étaient pas impliqués dans l'étude, ont modifié les formulations en ajoutant plus d'éthanol ou d'isopropanol et en utilisant moins de glycérol après avoir constaté que le glycérol réduisait leur efficacité.

Les versions modifiées utilisées dans cette étude consistaient en (1) 80% d'éthanol, 0,725% de glycérol et 0,125% de peroxyde d'hydrogène; et (2) 75% de 2-propanol, 0,725% de glycérol et 0,125% de peroxyde d'hydrogène. Les chercheurs suisses et allemands ont également testé des dilutions d'alcools éthanol et 2-propanol, les ingrédients actifs des désinfectants pour les mains sur le marché.

Ils ont testé l'activité virale après 30 secondes d'exposition au désinfectant pour les mains en utilisant une suspension de 1 partie de virus, 1 partie de matière organique et 8 parties de solution désinfectante à différentes concentrations.

Ils ont constaté que toutes les formulations de désinfectant et les dilutions de 40% ou plus tuaient le coronavirus et réduisaient le virus à des niveaux de fond en 30 secondes. Les deux formulations de l'OMS avaient un facteur de réduction du virus > 3,8, tandis que les versions modifiées avaient un facteur de réduction ≥ 5,9.

L'éthanol et le 2-propanol ont tous deux réduit le virus à un niveau basal en 30 secondes, avec des facteurs de réduction de 4,8 à ≥ 5,9, et une concentration ≥ 30% de l'un ou l'autre ingrédient a été efficace pour tuer le SRAS-CoV-2, le virus qui cause COVID- 19.

Les résultats révèlent que le nouveau coronavirus a un profil d'inactivation similaire à ceux des coronavirus apparentés qui causent le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS), le coronavirus bovin (BCoV) et le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS).

Les auteurs ont noté que même si 30 secondes est le temps recommandé pour frotter les désinfectants pour les mains dans la peau et était le temps utilisé dans cette étude, la plupart des gens ne les utilisent pas pendant aussi longtemps. Les résultats de l'étude, cependant, soutiennent l'utilisation des formulations des désinfectants de l'OMS dans les établissements de santé pendant les épidémies virales, ont-ils dit.

« Nos résultats sont cruciaux pour minimiser la transmission virale et maximiser l'inactivation du virus dans l'épidémie actuelle de SRAS-CoV-2 », ont-ils écrit.

vendredi 3 avril 2020

COVID-19 : attention aux intoxications liées aux nettoyants et désinfectants, solutions hydro-alcooliques et aux autres situations à risque

L’Anses informe le 3 avril 2020 sur le « COVID-19 : attention aux intoxications liées à la désinfection et aux autres situations à risque ».
Entre le 1er et le 24 mars 2020, 337 appels liés à des cas d’exposition (avec ou sans symptômes) ou des demandes d’information ont été identifiés comme pouvant être associés au contexte COVID-19. Voir le document COVID-19 et TOXICOVIGILANCE - Suivi des événements associés au COVID-19 enregistrés par les Centres antipoison (CAP) du 01/03/2020 au 24/03/2020.
245 cas d’exposition (73%), dont 144 avec symptômes et 101 cas sans symptôme et 92 demandes d’information (27%).
Plusieurs origines de situations à risque ont été identifiées par les Centres antipoison : les nettoyants / désinfectants, les solutions hydro-alcooliques, les huiles essentielles et les anti-inflammatoires.
  • Les nettoyants / désinfectants : 30% des cas d’exposition et 16% des demandes d’information
  • Les solutions hydro-alcooliques : 28% des cas d’exposition et 8% des demandes d’information
  • Les huiles essentielles : 13,5% des cas d’exposition
  • Les anti-inflammatoires : 38% des demandes d’information et 3% des cas d’exposition 
Pour prévenir les intoxications et les accidents, l’Anses et les Centres antipoison émettent des recommandations.

Pour les nettoyants et désinfectants
Plusieurs situations particulières à risque ont été identifiées : inhalation de vapeur toxique, intoxication accidentelle de jeunes enfants suite aux transferts des produits ménagers (dans une bouteille, dans un verre d’eau…), nettoyage des aliments à l’eau de Javel.

Pour les éviter :
  • Respecter rigoureusement les conditions d’usage des produits nettoyants ou désinfectants (sols, surfaces du domicile ou du lieu de travail).
  • Ne pas mélanger des produits nettoyant ou désinfectant entre eux, notamment eau de Javel et détartrant.
  • Pour les produits déconditionnés, mentionner très clairement la nature du contenu (nom du produit au feutre, étiquette de couleur…) et tenir ces produits hors de portée des enfants.
  • Tenir tous les produits ménagers hors de portée des enfants,
  • Ne pas utiliser les produits nettoyants et désinfectants de sols et de surfaces pour des besoins d’hygiène corporelle.
  • Ne pas nettoyer les aliments à l’eau de Javel ou tout autre produit nettoyant ou désinfectant non destiné à entrer au contact de denrées alimentaires.
Pour les solutions hydro-alcooliques
Les situations particulières à risque concernent l’exposition accidentelle d’enfants ayant à portée de mains les solutions hydro-alcooliques ou les produits utilisés pour la préparation de solution hydro-alcooliques à faire soi-même.
Pour les éviter :
  • Tenir les solutions hydro-alcooliques hors de portée des enfants.
  • Pour les produits déconditionnés, mentionner très clairement la nature du contenu (nom du produit au feutre, étiquette de couleur…) et tenir ces produits hors de portée des enfants.
  • Pour les solutions à fabriquer soi-même (« Do It Yourself »), respecter rigoureusement les consignes officielles de fabrication (site de l’OMS) et tenir les produits issus de cette fabrication hors de portée des enfants.
Les huiles essentielles
Plusieurs circonstances particulières à risque ont été identifiées : auto-médication par utilisation d’huiles essentielles par voie orale pour « renforcer les défenses naturelles » et « lutter contre le coronavirus », pulvérisation d’huiles essentielles pour « assainir un espace clos » par une personne à risque (personne asthmatique), ou encore utilisation inappropriée pour désinfecter un masque chirurgical, par exemple. 
L’Anses rappelle que les huiles essentielles ne constituent pas un moyen de lutte contre le coronavirus. Il est important de respecter les conditions d’utilisations de ces huiles (voie d’administration, dose, zone d’application…). Les personnes souffrant d’affections respiratoires (notamment les personnes asthmatiques) et les femmes enceintes ou allaitantes ne doivent pas utiliser les huiles essentielles. Avant tout usage, et en cas de question sur l’usage des huiles essentielles, demander conseil à un pharmacien.

Les médicaments anti-inflammatoires
Un fort besoin d’information a été constaté autour de l’utilisation des médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens, corticoïdes, bronchodilatateurs et anti-inflammatoires associés, suite aux informations du ministère de la santé mentionnant que les anti-inflammatoires pourraient aggraver les signes d’infection liés à l’épidémie COVID-19.
Les bons comportements :
  • Ne pas arrêter un traitement anti-inflammatoire prescrit pour une affection chronique et prendre conseil auprès de son médecin traitant. L’arrêt brutal du traitement anti-inflammatoire peut entraîner une recrudescence des symptômes de l’affection chronique.
  • En dehors de tout traitement chronique, ne pas prendre d’anti-inflammatoires non stéroïdiens et privilégier la prise de paracétamol en cas de fièvre, comme recommandé par le ministère de la santé.
En cas d’intoxication, il ne faut pas refuser ou reporter une consultation nécessaire aux urgences ou dans un cabinet médical par peur d’être infecté par le coronavirus. Il est nécessaire de suivre précisément les indications du Centre antipoison.

Mise à jour du 10 avril 2020. On lira aussi de l’Académie nationale de médecine, le communiqué du 7 avril 2020, « Hygiène à la maison : un rempart contre le Covid-19 pour se protéger du SARS-CoV-2 » et les communiqués du 8 avril 2020, « Covid-19, accidents domestiques des adultes âgés » et « Covid-19, confinement et accidents de la vie domestique chez l’enfant »

jeudi 19 mars 2020

Les responsables de la FDA répètent leur message de rester calme à propos de la sécurité des aliments pendant l'épidémie liée au coronavirus


« Les responsables de la FDA répètent leur message de rester calme à propos de la sécurité des aliments pendant l'épidémie », source article de Coral Beach du 18 mars 2020 paru dans Food Safety News.

Les Américains ne devraient pas s'inquiéter de la sécurité sanitaire de leurs aliments pendant l'épidémie de coronavirus. Ils devraient regarder la section FAQs du site internet de la FDA pour obtenir des informations à jour, selon les responsables de l'agence qui ont pris la parole le 18 mars.

Rappelons que l’EFSA, l’OMS le BfR et l’Anses ont indiqué qu’il n’y avait pas de risque de transmission du virus par les aliments.

Offrant plus de généralités que de détails, trois administrateurs de haut niveau se sont entretenus avec des « parties prenantes » lors d'une session d'une demi-heure cet après-midi « pour discuter des questions de sécurité des aliments et d'approvisionnement alimentaire liées au coronavirus 2019 (COVID-19) ». Le modérateur a souligné que la conférence téléphonique n'était pas un point de presse et qu'aucune des questions de l'auditoire ne provenait d'organismes de presse.

Parmi les autres sujets abordés, mentionnons le report de certaines inspections en sécurité sanitaire des aliments et la collaboration avec d'autres départements sur les pénuries de désinfectants pour les mains et d'autres fournitures.

Deux des orateurs ont spécifiquement déclaré qu'il n'y avait aucune preuve à ce jour que le virus soit d'origine alimentaire ou transmis par les emballages alimentaires.

Cependant, le Centers for Disease Control and Prevention a précédemment rapporté que le COVID-19 peut vivre sur du carton pendant des heures et sur des surfaces dures telles que l'acier inoxydable et le plastique jusqu'à trois jours.

« Ce n'est pas un virus gastro-intestinal d'origine alimentaire », a déclaré Frank Yiannas, commissaire adjoint au Bureau de la politique et de la réponse alimentaires.

Le commissaire adjoint a souligné que la transmission de personne à personne est la principale voie de transmission du virus. Il a également déclaré que les personnes peuvent contracter le coronavirus en touchant des surfaces fréquemment touchées puis en touchant leur visage.

Le top administrateur de la sécurité des aliments de la FDA, Yiannas, a également déclaré à plusieurs reprises qu'il n'y avait pas de pénurie d’aliments aux États-Unis et que le système d'approvisionnement de la ferme à la fourchette fonctionnait 24 heures sur 24 pour alimenter les magasins. Yiannas a déclaré qu'il faisait partie de l'équipe de la Maison Blanche qui surveille les problèmes de chaîne d'approvisionnement.

Yiannas n'a pas dit que tout était complètement sous contrôle dans l'industrie alimentaire ou au gouvernement.

« Il y a plus que nous pouvons faire et plus nous le ferons ensemble », a déclaré Yiannas.

Susan Mayne, directrice du Center for Food Safety and Applied Nutrition (CFSAN)
Répétant plusieurs des points mentionnés par Yiannas, la directrice du CFSAN, Mayne, a souligné qu'il n'y a aucune preuve que le coronavirus soit d'origine alimentaire, contrairement au norovirus et à d'autres maladies gastro-intestinales d'origine alimentaire. Elle a également répété que le contact de personne à personne est le mode de transmission le plus probable et le plus fréquent pour le COVID-19, qui est en suspension dans l'air.

Cependant, Mayne a également souligné que le virus peut survivre sur des surfaces dures pendant de longues périodes. Par conséquent, elle a déclaré qu'il est essentiel que les opérateurs de la restauration commerciale s'assurent que leurs employés nettoient et désinfectent correctement et fréquemment les surfaces et d’autres choses et qu'ils aient également un lavage correct des mains et l'utilisation de gants.

Une pénurie de désinfectant pour les mains fait que Mayne et une partie de l'équipe du CFSAN travaillent avec le personnel de la FDA pour résoudre ce problème, a déclaré la directrice.

Ils travaillent également sur une pénurie de thermomètres. Mayne a abordé le problème du thermomètre en réponse à une question d'un participant. Le participant a déclaré que certaines localités exigent des restaurants qu’ils vérifient la température de leurs employés au début de leur quart de travail. Mais les responsables de la santé publique ne savent pas comment obtenir plus de thermomètres.

Mayne a déclaré que les entreprises devraient continuer à travailler avec les responsables locaux et nationaux de la santé publique. Elle a également encouragé tous les participants à voir la section FAQs du site Internet de la FDA. Les questions sur les lignes d'approvisionnement doivent être adressées à la Federal Emergency Management Agency (FEMA), a-t-elle déclaré.

Les entreprises devraient également suivre toutes les réglementations nationales et locales en matière de sécurité des aliments, que les autorités locales et nationales devraient appliquer.

Michael Rogers, Commissaire adjoint de la FDA pour les opérations alimentaire humaine et animale
Selon le commissaire adjoint Rogers, un aspect de la chaîne d'approvisionnement qui est surveillé de près est la façon dont les différentes restrictions en matière de déplacements juridictionnels affectent le mouvement des aliments.

Les autres maillons de la chaîne d'approvisionnement qui sont touchés par les changements liés à l'épidémie du virus comprennent les inspections en sécurité sanitaire des aliments.

Toutes les inspections nationales de routine qui ne sont pas essentielles à la mission seront reportées jusqu'à nouvel ordre. Ces inspections sont généralement effectuées tous les 3 à 5 ans, en fonction de plusieurs facteurs impliqués dans chaque entreprise alimentaire. La FDA reporte également la plupart des inspections des installations étrangères pour le moment, en partie à cause des restrictions de voyage.

Rogers a déclaré que les situations « essentielles à la mission » comprennent, mais sans s'y limiter, les rappels de classe 1, les éclosions de maladies d'origine alimentaire et un lien spécifique vers le coronavirus.

Une condition des inspections essentielles à la mission, a déclaré Rogers, est la sécurité du personnel d'inspection. Si leur sécurité ne peut être garantie, l'inspection ne sera pas effectuée. Il n'a pas précisé quelles mesures pourraient être prises en lieu et place des inspections dans de telles situations.

Rappels et affaires courantes
Les participants de l'industrie ont posé des questions opérationnelles au panel de la FDA, auxquelles Mayne du CFSAN a répondu pour la plupart.

Un producteur d'aliments a demandé s'il y aurait des retenues obligatoires de produit si un employé d'une entreprise alimentaire était positif pour le virus. Mayne a déclaré qu'aucun produit comme cela n'est en place. Elle a également déclaré qu'il n'y aurait pas de rappels obligatoires si un employé d’une entreprise alimentaire était positif.

Un fabricant de produits alimentaires a demandé si l'ensemble de l'industrie alimentaire pouvait s'attendre à poursuivre ses activités comme d'habitude sous la désignation gouvernementale de « secteur critique ».

Mayne a déclaré que l'industrie alimentaire est absolument considérée comme un secteur critique en vertu des lois sur la sécurité intérieure.

NB : Pour l’instant, il n’y a pas de FAQs en France au sujet de la sécurité sanitaire des aliments et le coronavirus.

samedi 14 mars 2020

Le lavage des mains, que d'études !


Le lavage des mains en mode délation ..., souriez, c'est de l'humour !
André Heitz alias seppi rapporte dans un article du 11 mars 2020, « Gel hydro-alcoolique : mais qu'est-ce qu'on vous a mis dans le citron, dans les écoles de journalisme ? »

Avec comme sous-titre, À propos de « Coronavirus : pourquoi il ne faut pas abuser du gel hydroalcoolique »

Vous lirez cet article très utile, et comme il a eu l’amabilité de me citer, je vais lister quelques ‘vieux’ articles relatifs au lavage des mains, qui datent déjà du 7 et 8 décembre 2010, et en particulier ces trois articles très documentés (hélas, certains liens ne sont plus actifs) :
Si des articles scientifiques ne vous conviennent pas, c’est une option, voici une vidéo extraite d’un film de Woody Allen, Whatever Works (Comme tu veux en Français), où il est question du lavage des mainsl’article sur le blog est paru le 25 juillet 2009 ...

Chaque fois que l’acteur principal, Boris, se lave les mains, et il le fait à plusieurs reprises dans le film, il procède de la façon suivante : après avoir mouillé ses mains et mis du savon, il se masse les mains pendant 15 à 20 secondes, soit en équivalent temps, chanter 2 à 3 fois :
« Happy Birthday to You, Happy Birthday to You,Happy Birthday Boris, Happy Birthday Boris »
A vous de voir ... mais ça marche !