Affichage des articles dont le libellé est hygiène alimentaire. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est hygiène alimentaire. Afficher tous les articles

lundi 13 mars 2023

Val d'Oise : Deux nouvelles fermetures administrative d’établissements alimentaires pour manque d'hygiène

Deux nouvelles fermetures d’établissements proposant des denrées alimentaires décidées par le Préfet du Val-d'Oise :

1. Le restaurant « Le Plein Air », rue des Quinconces, à Arnouville.
Ont été relevés lors du contrôle :
- détention de denrées alimentaires dont les dates limites de consommation sont dépassées
- locaux et équipements sales
- locaux non équipés d’un dispositif permettant un nettoyage hygiénique des mains
- la traçabilité des denrées non assurée.

2. La boulangerie «Gourmandise et Création», 114 avenue de Verdun, à Argenteuil.
Ont été relevés lors du contrôle :
- présence d’un animal domestique, de déjections animales diverses et de nuisibles (souris) dans les locaux
- locaux et équipements sales
- denrées conservées dans des conditions inadéquates
- la traçabilité des denrées non assurée
Du fait de ces manquements, les établissements présentent un danger grave et imminent pour la santé en raison de la probabilité importante de contamination ou de développement de micro-organismes et d’intoxication alimentaire.
Les mesures de fermetures seront levées dès que les établissements seront aux normes en vigueur.

La semaine dernière, la préfecture du Val-d’Oise avait déjà prononcé la fermeture administrative de deux boucheries à Cergy et à Saint-Ouen-l’Aumône, et de la cuisine de l’Ehpad Les Tamaris, à Saint-Leu-la-Forêt, à la suite de contrôles sanitaires.

Commentaire
Pourquoi autanr de fermetures dans le Val d'Oise ?

mercredi 8 mars 2023

Le Val d'Oise en pointe dans la fermeture de plusieurs établissements ne respectant pas l'hygiène des aliments

Plusieurs actions développées par le préfet du Val d'Oise ...

Un mois après la fermeture d’une boucherie à Cergy-Saint-Christophe (Val-d’Oise), un commerce de Saint-Ouen-l’Aumône a connu une sanction identique. Source actu.fr.

«Une fermeture administrative de la boucherie de l’enseigne HMarket, située 13, rue d’épluches à Saint-Ouen-l’Aumône, a été décidée par le préfet du Val-d’Oise», ont indiqué les services de l’État, mercredi 8 mars 2023.

Contrôle sanitaire
Celle-ci fait suite à un contrôle sanitaire mené par les agents de de la Direction départementale de la protection des populations (Ddpp 95).

Plusieurs infractions ont été relevées par les inspecteurs : autocontrôles défavorables non remontés aux autorités compétentes, denrées conservées dans des conditions inadéquates, non respect des bonnes pratiques d’hygiène, non formation du personnel aux bonnes pratiques d’hygiène, locaux et équipements sales, traçabilité des denrées non assurée.

Du fait de ces manquements, l’établissement présente un danger grave et imminent pour la santé en raison de la probabilité importante de contamination ou de développement de micro-organismes et d’intoxication alimentaire.
La préfecture du Val-d'Oise 
Une internaute rapporte sur twitter, «Ça m'étonne même pas vu l'odeur qui se dégage de cette boucherie.»
Complément
Une autre fermeture le 9 mars 2023, cette fois-ci, celle de la Boucherie de la Place, 7, rue de l’Abondance à Cergy, lire l'article sur actu.fr ... 
Complément bis
J'avoue avoir du mal à suivre et voilà désormais une fermeture de la cusine d'un EHPAD, qui sera le prochain ?
La préfecture du Val-d'Oise a procédé à la fermeture administrative des cuisines de l'Ehpad Les Tamaris, à Saint-Leu-la-Forêt, à la suite d'un contrôle sanitaire. Source actu.fr.

lundi 27 février 2023

Un nouveau restaurant fermé dans le Val-d'Oise, suite à un contrôle sanitaire

Un nouveau restaurant fermé dans le Val-d'Oise,
source actu.fr du 27 février 2023.
Lundi 27 février 2023, la préfecture du Val-d'Oise a annoncé la fermeture du restaurant Chicken Street de Garges-lès-Gonesse à la suite d'un contrôle sanitaire.

Ce restaurant semble faire partie d'une chaîne de type fast-food.

À la suite d’un contrôle sanitaire réalisés par les agents de la Direction départementale de la protection des populations (Ddpp 95), l’enseigne «Chicken Street», située 15, avenue de Stalingrad a été obligée de baisser le rideau.

Plusieurs infractions sanitaires
Au cours de leur enquête, les inspecteurs ont relevé plusieurs infractions : locaux et équipements sales, denrées conservées dans des conditions inadéquates, non formation du personnel aux bonnes pratiques d’hygiène, non respect des bonnes pratiques d’hygiène, dispositions relatives à la décongélation des produits alimentaires non maîtrisés, denrées alimentaires non protégées, denrées alimentaires manipulées en présence d’insecte volant.

vendredi 24 février 2023

Val d'Oise : La chasse aux récalcitrants de l'hygiène et de la sécurité des aliments est ouverte !

La photo illustre la page d’accueil de cette boulangerie industrielle à Saint-Ouen-L’Aumône.

«Bientôt de retour», nous dit aimablement cette boulangerie industrielle, mais seulement après s’être conformée aux règles d’hygiène et de sécurité des aliments en vigueur ...

C’est une nouvelle action du préfet du Val d’Oise, à saluer, une de plus, qui a fait fermer cette entreprise pour les raisons suivantes :
- Locaux & équipements sales
- Présence de moisissures sur plusieurs surfaces
- Denrées conservées dans des conditions inadéquates
- Non respect des pratiques d’hygiène
- Risque d’intoxication

Une seule de ces raisons aurait justifié, à mon sens, une fermeture, les images parlent d’elles-mêmes !

Il s'agit du 12e article du blog sur l'action du préfet du Val d'Oise. 

Complément
Selon actu.fr, il y avait aussi «la non formation du personnel aux bonnes pratiques d’hygiène et des locaux non équipés de dispositifs permettant un nettoyage hygiénique des mains ainsi que la présence de matériaux inaptes au contact alimentaire.»
Cela commence à faire beaucoup …

mardi 14 février 2023

Le préfet Val d'Oise en pointe contre le manque d'hygiène et de sécurité des aliments

dimanche 12 février 2023

Le Val d'Oise, département pilote, pour l’hygiène alimentaire et la sécurité des aliments

Le Val d’Oise fait figure, me semble-t-il, de département pilote en France matière de lutte pour l’hygiène alimentaire et la sécurité des aliments vis-à-vis des enseignes de la restauration commerciale ainsi que des commerces de bouche. Le blog suit presque régulièrement l’action du préfet de ce département et vous pouvez les articles publiés ici.

Voici la dernière action qui date du 10 février 2023 …

Une boulangerie d'Argenteuil fermée après un contrôle d'hygiène, source la gazette du Val d’Oise.
Un contrôle sanitaire réalisé par la préfecture du Val-d'Oise dans une boulangerie d'Argenteuil a entraîné la fermeture administrative du commerce. 

samedi 4 février 2023

Manque d’hygiène alimentaire dans le Val d’Oise, c'est un festival de fermetures

Il n’y aura bientôt plus besoin de la police sanitaire unique avec ce qui se passe dans le Val d’Oise, c’est un festival de fermetures et, en plus, on a du mal à suivre ce rythme ...

Le blog vous en avait déjà parlé le 1er février, ici, voici que lors de «Contrôles sanitaires : deux restaurants fermés dans le Val-d'Oise», selon La gazette du Val d’Oise.

Le préfet du Val-d'Oise a prononcé la fermeture de deux établissements de restauration rapide à Bezons, dans le Val-d'Oise, ce vendredi 3 février 2023.

Suite à des contrôles sanitaires réalisés par les services de l’État, deux sociétés basées à Bezons et spécialisées dans la restauration, sont donc fermées pour une durée d’un mois.

Les deux établissements concernés sont «La cuisine de Baba» et «Le Mandala».

Manquement à l’hygiène et à la sécurité, installations électriques non conformes, absence de formation en matière d’hygiène, entreposage des denrées dans des conditions favorisant la contamination, non traçabilité des denrées sont les éléments qui ont poussé le préfet à prononcer les fermetures administratives.

Pour rappel, cette semaine, un restaurant de Saint-Brice-sous-Forêt a été fermé suite à un contrôle sanitaire tout comme une boucherie à Cergy, pour les mêmes raisons.

Complément
On lira aussi ces restaurants qui ferment mais pas pour des raison d’hygiène …
Les fermetures de restaurants se multiplient à Forbach. Le phénomène semble s’accélérer ces dernières semaines, avec deux nouveaux cas au centre-ville, un autre au Technopôle. Les établissements invoquent surtout la hausse du prix de l’énergie, une situation intenable. Explications.

mercredi 1 février 2023

Quand des préfets font la chasse aux restaurants insalubres ...

«Loir-et-Cher : le préfet intraitable avec les restaurateurs qui ne respectent pas les règles d’hygiène», source La Nouvelle République du 1er février 2022. Article réservé aux abonnés.

Les sanctions récemment prononcées à l’encontre de deux restaurants blésois illustrent la volonté de la préfecture d’appliquer une tolérance zéro.

Deux restaurants blésois fermés coup sur coup jusqu’à nouvel ordre «pour non-respect des règles d’hygiène susceptible de présenter un risque pour la santé des consommateurs.»

François Pesneau, préfet de Loir-et-Cher, ne s’est pas contenté d’avoir la main lourde. En marge d'une rencontre qui s'était tenue en début de semaine avec les médias, François Pesneau avait ajouté avoir ordonné la fermeture de sept restaurants en 2022 mais qu'il avait décidé de rendre publique ces sanctions dans le but de protéger les consommateurs et d'adresser un signal aux professionnels qui doivent savoir qu'ils sont susceptibles d'être contrôlés à tout moment.

Il n’a cependant pas été aussi loin que son homologue du Val-d’Oise, voir le tweet ci-dessous, il est vrai que le préfet du Val d’Oise est une sorte de champion de la lutte contre la restauration insalubre ...

Il existe aussi le préfet de Seine-Saint--Denis qui semble hors concours, jugez pultôt, 

Commentaire
Il en faudrait beaucoup plus que ces trois préfets ... 
Ce qui se passe en Seine-Saint-Denis semble donner raison au journal Le Parisien qui indiquait mi-décembre 2022, tous les trois jours en moyenne, un restaurant ou commerce de bouche est frappé d’une fermeture administrative.

Mise à jour du 2 février 2023
Deux actions les 1er et 2 février dans le Val d'Oise. Ah, si les autres départements en faisaient autant ...

mercredi 25 janvier 2023

La Food Standards Agency examine les attitudes des consommateurs face à l'achat de nourriture en ligne

Voici que «La FSA examine les attitudes des consommateurs face à l'achat de nourriture en ligne», source article de Joe Whitworth paru le 25 janvier 2023 dans Food Safety News.

Selon une étude, des facteurs tels que le vendeur et le type de produit influencent la confiance des consommateurs dans l'hygiène et la sécurité des aliments vendus en ligne.

La Food Standards Agency (FSA) a commandé une étude pour comprendre les attitudes des consommateurs envers l'achat de nourriture en ligne, y compris les risques perçus.

Les résultats proviennent de 12 groupes de discussion en ligne comprenant 69 personnes en Angleterre, au Pays de Galles et en Irlande du Nord en février 2022. Cela couvre la commande de nourriture via des entreprises établies, qui ont une présence physique, comme les sites Internet de supermarchés et les applications de service de livraison, pour obtenir de la nourriture via les réseaux sociaux. des plateformes médiatiques comme Facebook Marketplace et des applications de partage de nourriture comme Olio et Too Good To Go.

Trois groupes ont émergé, ceux qui achètent rarement ou jamais de la nourriture en ligne, ceux qui le font mais uniquement sur les sites Internet des supermarchés et ceux qui achètent fréquemment de la nourriture en ligne, y compris via les réseaux sociaux. Les attitudes à l'égard de l'achat d'aliments en ligne étaient liées aux comportements d'achat actuels.

Les participants qui n'achetaient pas fréquemment de la nourriture en ligne avaient tendance à citer des raisons pratiques pour expliquer ce comportement et n'avaient pas de préoccupations spécifiques concernant la sécurité sanitaire ou l'hygiène. Certains répondants craignaient que les chauffeurs-livreurs des agrégateurs ne soient pas soumis aux exigences en matière de sécurité sanitaire et d'hygiène alimentaires et qu'ils ne soient pas sûrs de la régularité avec laquelle les aliments seraient transportés à la bonne température.

Facteurs influant sur la sécurité sanitaire
La commodité était la principale raison pour laquelle les gens disaient acheter de la nourriture en ligne. De nombreux participants ont déclaré le faire plus fréquemment qu'avant la pandémie de COVID-19.

Les besoins alimentaires et les hypersensibilités ont été pris en compte, les répondants expliquant que les listes d'ingrédients et les informations nutritionnelles étaient importantes.

Les facteurs qui ont influencé la mesure dans laquelle les participants faisaient confiance et avaient confiance en la sécurité des aliments achetés en ligne étaient la familiarité, le besoin des vendeurs de protéger leur réputation, les hypothèses sur la réglementation, l'approbation, le type d'aliment et les expériences négatives antérieures.

La confiance dans la nourriture en ligne était influencée par la familiarité avec les établissements, les vendeurs et les plateformes. Certains participants se sont demandé si les règles d'hygiène alimentaire étaient appliquées, surveillées ou même requises pour les plateformes d'achat de nourriture en ligne. Ils s'inquiétaient également de la façon dont les aliments étaient entreposés, conditionnés et livrés.

Il y avait des références fréquentes au fait de ne pas se sentir à l'aise d'acheter de la nourriture «d'étrangers». De nombreux participants ont été surpris que la nourriture puisse être vendue via des plateformes des réseaux sociaux, telles que Facebook Marketplace, même lorsqu'ils étaient habitués à acheter de la nourriture en ligne.

Les participants s'inquiétaient de la propreté et de l'hygiène des vendeurs individuels lors de la préparation des aliments dans leur propre cuisine, des ingrédients utilisés et d'un manque de responsabilité.

Les personnes ont mentionné différents aliments qu'ils ne se sentiraient pas à l'aise d'acheter en ligne, car ils les considéraient comme présentant un risque plus élevé, comme la viande, le poisson, les œufs, les produits laitiers et le riz.

Responsabilité et réglementation
Les expériences négatives antérieures ont influencé la confiance des participants dans la qualité et la sécurité des aliments achetés en ligne.

Il y avait peu de compréhension ou de connaissance détaillée des réglementations en place pour garantir la sécurité des aliments achetés en ligne. Les participants ont vu les rôles des plateformes en ligne, des agrégateurs, des vendeurs individuels et des autorités locales.

Les agrégateurs tels que Just Eat, Uber Eats et Deliveroo étaient considérés comme étant chargés de s'assurer que les aliments commandés via leurs plateformes étaient transportés et livrés en toute sécurité sanitaire. Les personnes pensaient que dans le cas d'un achat via Facebook Marketplace, la responsabilité du risque incombait aux consommateurs, plutôt qu'à la plate-forme, car elle n'était pas principalement axée sur la vente de nourriture.

Certaines personnes ont mentionné avoir vérifié les notes du système d'évaluation de l'hygiène alimentaire (FHRS pour Food Hygiene Rating Scheme) dans les points de vente lors de la commande via des applications d'agrégation pour avoir confiance dans la sécurité des aliments.

Les participants ont convenu que la FSA devrait être impliquée dans la réglementation des aliments vendus en ligne. Cependant, ils n'avaient généralement pas d'opinion bien arrêtée sur ce à quoi cela devrait ressembler dans la pratique.

Sujet sur le radar de la FSAI
Pendant ce temps, la Food Safety Authority of Ireland (FSAI) a récemment organisé un événement pour discuter des ventes en ligne de produits alimentaires, du point de vue des consommateurs, des régulateurs et de l'industrie.

Plus de 240 personnes se sont inscrites à l'événement virtuel avec des conférenciers irlandais et internationaux ainsi que des représentants de Deliveroo, Manna Drone Delivery et Dropchef. La session a souligné l'importance de garantir la confiance des consommateurs dans le respect des pratiques d'hygiène alimentaire et de la législation sur la sécurité des aliments.

Pamela Byrne, directrice générale de la FSAI, a dit que la sécurité des aliments doit rester au centre des préoccupations, quelles que soient les avancées technologiques ou les méthodes de livraison.

«Il doit y avoir une confiance inébranlable dans le fait que toutes les personnes impliquées dans l'approvisionnement, la production, la commercialisation et la livraison respecteront en permanence les règles les plus élevées de sécurité sanitaire et d'hygiène alimentaires. Bien que ce soit sans aucun doute une période passionnante pour l'innovation avec d'énormes opportunités d'utiliser la technologie pour développer des entreprises alimentaires et proposer de nouveaux modèles de production, de préparation et de livraison, ces opportunités posent également des défis opérationnels, réglementaires et de sécurité des aliments», a-t-elle dit.

«À la FSAI, nous continuons d'explorer les moyens de faire évoluer notre approche réglementaire, d'améliorer la transparence pour les consommateurs afin de les aider à faire des choix éclairés, et de travailler avec les entreprises dans le but commun de garantir des aliments sûrs et dignes de confiance.»

jeudi 19 janvier 2023

La nouvelle police sanitaire déjà en place ?

«Lille: deux snacks fermés administrativement pour des défauts d'hygiène et de sécurité», source BFMTV du 9 janvier 2023.

Un troisième établissement a été mis en demeure la semaine dernière pour des manquements aux réglementations en termes d'hygiène.

La ville de Lille a ordonné la semaine dernière la fermeture de deux établissements de type snack pour des manquements aux réglementations d'hygiène et de sécurité, indique la mairie ce lundi dans un communiqué.

Dans deux snacks de la rue des Postes, «de graves manquements au titre de la sécurité incendie» représentant une «dangerosité pour les personnes en cas de sinistre» ont été relevés lors de contrôles effectués mercredi 4 janvier, dans le cadre d'un nouveau dispositif mis en place par la ville.

Au cours de ce contrôle, de «sévères manquements» aux règles d'hygiène alimentaire ont également été constatés, entraînant la «destruction immédiate de 40 kg de viande avariée».

Un nouveau dispositif de contrôle
Un troisième établissement a quant à lui été mis en demeure en raison de «défauts importants des règles de conservation alimentaire», qu'il doit corriger en urgence «sous peine de fermeture".

Les contrôles de ces établissements ont été faits dans le cadre de la mise en place d'un nouveau dispositif d'inspection des normes d'hygiène et de sécurité. Il s'agit d'un «dispositif interservices novateur», selon la mairie, qui réunit la police municipale, le service communal d'hygiène et de santé, la Commission de sécurité de la ville (qui comprend elle-même des effectifs de la police nationale, des pompiers et le service d'urbanisme réglementaire).

«Une cliente découvre des asticots dans son tacos, une restauratrice de l’Hérault condamnée à de la prison ferme», source France 3 Occitanie du 12 janvier 2023.

La gérante d’un établissement de restauration rapide de Marseillan dans l’Hérault a écopé de neuf mois de prison ferme et 3 300 euros d’amende pour avoir eu recours à un salarié non déclaré et avoir commis plusieurs infractions à l’hygiène. Une cliente avait trouvé des asticots dans son plat.

La décision a été rendue, en délibéré, lundi 9 janvier 2023 par le tribunal correctionnel de Béziers. Une restauratrice de Marseillan a écopé de prison ferme et d'une amende pour avoir eu recours à un salarié non déclaré et avoir commis plusieurs infractions à l’hygiène.

Le 21 mai 2022, des gendarmes de la brigade nautique de Marseillan contrôlent un établissement de restauration rapide de la commune. Le restaurant avait auparavant été signalé par une cliente qui affirmait avoir trouvé des asticots dans son plat de tacos, relate Raphaël Balland, le procureur de Béziers.

Le signalement d'une cliente
Au moment de l’inspection du site, les militaires avaient, notamment, découvert de nombreux aliments présentant des dates de péremption dépassées ou non indiquées, mais aussi, entre autres choses, des fruits de mer impropres à la consommation, des pains à burger avec des traces de moisissures et de la viande en état de décongélation. Autre infraction relevée lors du contrôle : l’un des deux salariés présents n’avait pas de contrat de travail et n’était pas déclaré.

La restauratrice avait reconnu les faits, lors de sa garde à vue entamée le 22 juin. Elle ne s'est pas présentée à son procès qui s'est tenu le 12 décembre. Défavorablement connue de la justice, elle cumulait déjà sept condamnations entre 2006 et 2022, notamment pour fraude à des prestations sociales, travail dissimulé, vol et conduite en état alcoolique.

vendredi 13 janvier 2023

Les contrôles en hygiène dans les établissements du secteur alimentaire au Luxembourg

Le blog est toujours prêt à aider nos autorités sanitaires, surtout que depuis le 1er janvier, nous avons une nouvelle police sanitaire unique et nous allons donc voir le changement …

Dans cet unique objectif, voici comment cela se passe chez nos voisins du Luxembourg.

En général ces inspections ou contrôles sont réalisés par l’Administration luxembourgeoise vétérinaire et alimentaire (ALVA) nouvellement créée, à savoir sont des inspecteurs en hygiène et des inspecteurs vétérinaire.

Voici donc une présentation des contrôles en hygiène dans les établissements du secteur alimentaire, par Josiane DAHM, Responsable du domaine HACCP et hygiène alimentaire à l’Administration luxembourgeoise vétérinaire et alimentaire.

Le blog a sélectionné quelques extraits dans un document de 30 pages, comportant de nombreuses photos démonstratives.

Objectifs des contrôles d’hygiène
- Respect des exigences légales (européennes luxembourgeoises)
- Protection de la santé des consommateurs
    * Vérification du respect des et bonnes pratiques d’hygiène pour prévenir des intoxications alimentaires ou d’autres effets néfastes pour la santé
    * Détecter les «moutons noirs»
- Amélioration de l’état d’hygiène dans les établissements alimentaires
- Evaluation des origines de TIAC (oxi-infections alimentaire collectives)

Fréquences des contrôles
- Contrôles de routine
    * Selon le plan de contrôle pluriannuel (fréquences définies sur base d’une analyse de risque: p.ex. contrôles annuels, tous les 2, 3 ou 4 ans)
    * Annuel dans le cadre de l’agrément vétérinaire
- Contrôles suite à des problèmes (TIAC, incident, etc.)
- Contrôles suite à une réclamation

Comment ?
- contrôles toujours par 1 inspecteur INOPINÉS (sauf audit) (sauf en cas de problèmes, lors d’accompagnages ou formations)
- en tenue adaptée: blouse blanche, casquette ou charlotte
- bien équipé : p.ex. thermomètres, testeur d’huile, appareil photo, désinfectant
- matériel de prélèvements : sachets, gobelets, bouteilles, glacière, etc.
- documentation : GBPH, checklists.

Enfin, pour ceux qui sont avides de quizz (30 pages) pour des formations, l’ALVA vous en propose un avec les réponses …

Commentaire
Sans doute des idées à glaner, mais pour la fréquence des contrôles ou inspections en France, il faudra attendre un peu chez nous, car elles ont lieu, selon les avis, tous les 10 ou 15 ans.

dimanche 8 janvier 2023

Choses lues sur l'hygiène alimentaire à Paris en 2023 !

Je n'ai pas trouvé sur le site d'Alim'confiance de quand datait la dernière inspection sanitaire ...
Pour être précis, la Rotonde de Stalingrad est en fait  appelée Rotonde de la Villette, mais ça ne change rien au problème.

vendredi 16 décembre 2022

En Seine-Saint-Denis, tous les trois jours en moyenne, un restaurant ou commerce de bouche est frappé d’une fermeture administrative, selon Le Parisien

Je pensais naïvement que le Val d’Oise était le département le plus contrôlé en matière d’hygiène et de sécurité des aliments, car le Préfet y est très actif, en fait ce serait plutôt la Seine Saint-Denis, à moins que cela ne soit d'autres départements, tant la transparence sur ces contôles est opaque ...

On pourrait sans doute se poser la question du pourquoi et du comment on en est arrivé là en Seine Saint-Denis, mais chutttt !

«Cafards, souris, crasse... Dans les pas des agents qui contrôlent l’hygiène des restaurants», source Le Parisien du 16 décembre 2022.

En Seine-Saint-Denis, tous les trois jours en moyenne, un restaurant ou commerce de bouche est frappé d’une fermeture administrative. Nous avons suivi une équipe de la direction départementale de la protection des populations lors d’une inspection.

Il s’agissait suite de la plainte d'un client d’une inspection dans un restaurant à Épinay-sur-Seine (Seine-Saint-Denis), le 12 décembre.

«Dites-moi dans quel restaurant il n’y a pas de cafard ?» Acculé par les remontrances des agents de la direction départementale de la protection des populations (DDPP) de Seine-Saint-Denis, le gérant de ce restaurant indien situé à Épinay-sur-Seine encaisse la décision qui vient de lui être annoncée : la fermeture administrative de son établissement. Et peine à comprendre que la présence de blattes dans ses cuisines, parmi d’autres griefs liés à l’hygiène des lieux, représente un risque pour la clientèle.
La suite est réservée aux abonnés …

Autre exemple, «Dans les restos, la police de la sécurité alimentaire vit (littéralement) un cauchemar en cuisine», source Konbini avec AFP le 16/12/2022.
Dans les restaurants d’Île-de-France, les «inspecteurs» en voient des vertes et des pas mûres.
Le blog vous en avait parlé ici.

Fermeture adminstrative : C'est une mesure régie par l'article L3332-15 du Code de la santé publique. Elle peut concerner un restaurant, un bar, un café, une discothèque, un débit de boissons, pour une durée maximale de 6 mois.

NB : La photo est de LP/Alexandre Arlot.
Mise à jour du 17 décembre 2022.
Je rapporte deux commentaires suite à l'article du Parisien :
Ne doivent ils à la base recevoir une formation en matière d’hygiène ? Ils devraient être contrôlés en permanence ! Et oui !! Le nom de fermetures doit apparaître ! Les bons eux se frotteront les mains
- Il serait sûrement intéressant de publier régulièrement la liste des fermetures administratives pour manque d’hygiène . Cela éliminerait les mauvais restaurants et les bons se partageront plus de clients.

samedi 10 décembre 2022

C'est une histoire d'allergènes au restaurant ...

Voici une histoire qui aurait été impossible en France, une inspection concernant la composition d’un produit potentiellement dangereux en raison de la présence d’allergènes non déclarés. En général, chez nous, l’inspecteur s’attache à observer si la liste des allergènes est bien présente, soit sur le menu, soit sur un affichage pour le client consommateur, et cela ne va pas plus loin? Et pourtant, dans cette affaire, on va aussi s’apercevoir qu’à partir d’un problème, la présence d’allergènes, d’autres soucis vont survenir ...

«Le propriétaire d’un restaurant condamné pour avoir vendu un curry dangereux», source North Yorkshire County Council du 9 décembre 2022.

Le propriétaire d’un restaurant du North Yorkshire a été condamné à une amende pour avoir vendu un curry qui aurait pu provoquer une réaction potentiellement mortelle s'il avait été consommé par une personne allergique.

Le curry était décrit comme sans arachide alors qu'en fait, il était fabriqué à partir d'un mélange de fruits à coques contenant de l’arachide.

Raj Uddin Qureshi a comparu devant le tribunal de première instance de York le vendredi 9 décembre, à la suite d'un achat test dans son restaurant par l'un de nos agents des normes commerciales.

L'officier s'est rendu à l'improviste au restaurant Taj Mahal, Trinity Church Square de Richmond, le 6 janvier de cette année pour commander un curry de poulet tikka masala sans arachides «sans fruit à coque, sans arachide» à la suite d'une plainte d'un client. La nourriture a été analysée et la protéine d'arachide a été détectée. L'analyse a révélé que le plat aurait provoqué une réaction allergique chez une personne allergique aux arachides.

Trading Standards a découvert que le restaurant utilisait un mélange de noix contenant des cacahuètes. Une enquête ultérieure a révélé que Qureshi n'avait pas fourni de formation à son personnel concernant les allergènes et n'avait aucun système d'enregistrement des informations sur les allergènes pour les aliments vendus par l'entreprise.

Qureshi a plaidé coupable aux infractions de vente d'aliments ne contenant pas la substance demandée par l'acheteur et de mise sur le marché d'aliments dangereux et préjudiciables à la santé d'une personne allergique aux arachides. Il a également plaidé coupable sur la pratique déloyale consistant à utiliser un menu qui affirmait à tort que le restaurant était noté «5, très bon» en hygiène alimentaire alors qu'aucune note en hygiène n'avait été attribuée. À la suite de la visite de Trading Standards, le restaurant a fait l'objet d'une inspection d'hygiène alimentaire par les agents de santé environnementale du Richmondshire District Council et a reçu une note d'hygiène alimentaire de «1, amélioration majeure requise».

Qureshi a été condamné à une amende de 500 £ (581,10 euros) pour chacune des deux infractions à la sécurité des aliments liées à la vente du curry, à 500 £ pour chacune des deux infractions liées à la fausse note en hygiène alimentaire, et a été condamné à payer une suramende compensatoire de 50 £ (58,11 euros)et des frais de poursuite de £ 500 – un total de 2 550 £ (2 906 euros).

Un membre dirigeant de Trading Standards, Clerc Derek Bastiman, a déclaré: «Le préjudice potentiel qui aurait pu se produire si cet aliment avait été commandé et consommé par une personne allergique aux arachides est très réel. Il y a eu des décès dus à des allergènes alimentaires non déclarés. Il est essentiel que les entreprises alimentaires assument la responsabilité de se conformer à leurs responsabilités légales pour garantir que les consommateurs soient protégés et peuvent se fier aux descriptions et aux allégations qui leur sont données. J'appelle toutes les entreprises à revoir leurs pratiques concernant les allergènes alimentaires. Il n'est pas acceptable de mettre des vies en danger.»

NB : Merci à Joe Whitworth de m'avoir signalé cette information.