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mercredi 10 juin 2020

EFSA: « La sécurité sanitaire des aliments, c'est l’affaire de tous, aujourd’hui comme demain » – Édition 2020 de la Journée internationale de la sécurité sanitaire des aliments


«Garantir la sécurité des aliments est la mission quotidienne de l’EFSA mais il incombe à chacun de nous de s’y intéresser, aujourd’hui et à l’avenir si nous voulons limiter l’impact du changement climatique et bâtir des systèmes alimentaires mondiaux durables au profit des consommateurs, des producteurs et de nos ressources naturelles.» – Bernhard Url, directeur exécutif de l’EFSA.

La sécurité des aliments représente une responsabilité commune. Le 7 juin 2020, l’EFSA célèbre la deuxième Journée internationale de la sécurité sanitaire des aliments, aux côtés de ses partenaires nationaux, européens et internationaux, notamment les parrains de l’événement au sein des Nations unies : le Codex Alimentarius, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) ainsi que l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Nous joignons nos efforts pour sensibiliser à cette problématique cruciale et inspirer des actions contribuant à prévenir, déceler et gérer les risques d’origine alimentaire, et participer ainsi à la sécurité de l’approvisionnement alimentaire, à la santé humaine, à la prospérité économique, à l’agriculture, à l’accès au marché, au tourisme et au développement durable.

La sécurité sanitaire des aliments est souvent considérée comme un fait acquis. Si deux Européen·nes sur cinq déclarent se préoccuper de la sécurité de ce qu’elles·ils mangent, seule une personne sur cinq en fait son critère principal pour sélectionner ses aliments. Sauf dans des cas extrêmes, comme lors d’une intoxication alimentaire par exemple, la sécurité des aliments passe souvent inaperçue. Des denrées alimentaires dangereuses contenant des bactéries, des virus, des parasites ou des substances chimiques nocives sont à l’origine de plus de 200 maladies, pouvant aller d’une simple diarrhée à un cancer.

Le directeur exécutif de l’EFSA, Bernhard Url, déclare : « Dans le cadre de la Journée mondiale de la sécurité sanitaire des aliments 2020, nous voulons mettre en avant trois piliers importants du système de sécurité des aliments au sein de l’Union européenne, à savoir « Une seule santé » des systèmes alimentaires durables et une responsabilité partagée au regard de la sécurité des aliments. ».

« Il s’agit là de fondements majeurs du système de sécurité des aliments au sein de l’Union européenne, dans le cadre duquel les organisations européennes et nationales, ainsi que nos nombreuses parties prenantes, contribuent à positionner les normes européennes de sécurité des aliments, de santé et de bien-être des animaux ainsi que de protection de l’environnement parmi les normes les plus strictes au monde ».

Faits en bref* :
Saviez-vous que l’hygiène alimentaire (68 %) et la santé animale (65 %) font partie des thèmes de sécurité des aliments les plus connus des citoyens de l’UE ?
trois des préoccupations les plus courantes en matière de sécurité des aliments chez les Européen·sont l’usage abusif de produits pharmaceutiques chez les animaux d’élevage (44 %), les résidus de pesticides dans les aliments (39 %) et les polluants de l’environnement (37 %).
Les Européens placent en premier lieu leur confiance dans les informations sur les risques alimentaires fournies par les scientifiques (82 %) et les organisations de consommateurs (79 %), suivies des agriculteurs (69 %), des autorités nationales (60 %), des institutions de l’UE (58 %) et enfin des ONG (56 %).

mardi 9 juin 2020

L'Australie voit décliner les infections à Campylobacter et à Salmonella pendant le confinement lié au COVID-10. Quid en France ?


Publication du bulletin de l'Australie sur la sécurité sanitaire des aliments à l'occasion de la Journée mondiale de la sécurité alimentaire des Nations Unies le 7 juin 2020.

Le Food Safety Information Council a publié un rapport sur le bilan de la sécurité alimentaire en Australie en reconnaissance de la deuxième Journée mondiale de la sécurité alimentaire des Nations Unies du 7 juin 2020 sous le thème «Sécurité sanitaire des aliments:c'est l'affaire de tous».

La présidente du Conseil, Cathy Moir, a déclaré que dans une année normale, il y a environ 4,1 millions de cas d'intoxication alimentaire en Australie chaque année qui entraînent 31 920 hospitalisations, 86 décès et en moyenne 1 million de visites chez le médecin.

La bonne nouvelle est que, depuis le confinement lié au COVID-19 en mars 2020, les taux signalés d’infections à Campylobacter et à Salmonella pour 100 000 habitants en Australie ont presque diminué de moitié par rapport aux deux années précédentes.

Il y a eu des baisses dans d'autres maladies infectieuses telles que la grippe et la rougeole au cours de cette période, ce qui montre à quel point un bon lavage des mains et une distanciation sociale peuvent être efficaces pour contrôler les maladies infectieuses.

En outre, l'intoxication alimentaire est plus souvent identifiée lorsque l'aliment est préparée en grande quantité et qu'il y a eu moins de divertissements et de sorties avec de plus grands groupes de personnes pendant le confinement.

Mais nous ne devons pas devenir complaisants - notre étude sur le lavage des mains de 2019 a révélé que 29% des Australiens ont déclaré qu'ils ne se lavaient pas toujours les mains après être allé aux toilettes et plus d'un tiers admettent qu'ils ne se lavent pas toujours les mains avant de toucher des aliments. Maintenant, nous avons un meilleur lavage des mains grâce au COVID-19, nous exhortons les personnes à continuer de se laver les mains souvent même après la fin de la pandémie.

Nos récentes recherches auprès des consommateurs ont mis en évidence certains domaines dans lesquels nous devons nous améliorer. Par exemple, chez les Australiens:
  • un tiers de tous les ménages ont au moins une personne vulnérable à risque de maladie grave en cas d'intoxication alimentaire, par exemple les femmes enceintes, les personnes âgées et les personnes à immunité réduite;
  • 70% des gens ne connaissent pas la température de cuisson sûre pour des aliments tels que la volaille et les plats aux œufs, qui peuvent être contaminés par Salmonella et Campylobacter; et
  • un adulte sur quatre prend un risque pour la sécurité des aliments en consommant des plats d'œufs crus ou insuffisamment cuits, d'autant plus que 12% d'entre eux en consomment au moins une fois par mois.
NB : En France aussi, l'Anses parle des salmonelles mais seulement pour nous dire que la situation continue d'augmenter lentement mais sûrement ; en revanche, pas de données sur l'effet du confinement sur la sécurité des aliments, vous avez dit surveillance ou réseau de surveillance ...

lundi 8 juin 2020

Deuxième édition de la Journée internationale de la sécurité sanitaire des aliments, où l'Anses ne parle qu'anglais !



Mais pour l'Anses, le slogan devient, Food Safety, every'one business ...

L'Anses ne parle-t'elle que l'anglais ?
Heureusement que le Français est une des langues de l'OMS ... c'est de tout de même mieux, merci à la com de l'Anses de procéder rapidement au changement !

dimanche 7 juin 2020

La sécurité sanitaire des aliments, c’est l’affaire de tous, slogan de la deuxième édition de la Journée internationale de la sécurité sanitaire des aliments


« Journée internationale de la sécurité sanitaire des aliments 2020 », source OMS.

La sécurité sanitaire des aliments, c’est l’affaire de tous
La deuxième édition de la Journée internationale de la sécurité sanitaire des aliments (JISSA) sera célébrée le 7 juin 2020 afin d’attirer l’attention et d’inspirer l’action en matière de prévention, de détection et de gestion des risques d’origine alimentaire, contribuant ainsi à la sécurité sanitaire des aliments, à la santé humaine, à la prospérité économique, à l’agriculture, à l’accès aux marchés, au tourisme et développement durable.

À la suite du succès de la première célébration de 2019, la JISSA de cette année réitère une fois de plus son appel à renforcer l’engagement visant à accroître la sécurité sanitaire des aliments, comme annoncé par la Conférence d’Addis-Abeba et le Forum de Genève en 2019, avec pour thème commun «L’avenir de la sécurité sanitaire des aliments». L’OMS, en collaboration avec l’Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), a le plaisir de soutenir les efforts déployés par les États Membres pour célébrer la Journée internationale de la sécurité sanitaire des aliments.

Ayant pour slogan «La sécurité sanitaire des aliments, c’est l’affaire de tous», cette campagne orientée vers l’action visera à sensibiliser à la sécurité sanitaire des aliments à l’échelle mondiale, tout en appelant les pays et les décideurs politiques, le secteur privé, la société civile, les organisations des Nations Unies et le public à agir.

La sécurité sanitaire des aliments est une responsabilité collective que partagent les gouvernements, les producteurs et les consommateurs. Chacun a un rôle à jouer, de bout en bout du circuit de la ferme à la table, afin de garantir que les aliments que nous consommons sont sains et ne nuisent pas à notre santé. Avec la Journée internationale de la sécurité sanitaire des aliments, l’OMS poursuit ses efforts visant à conférer une place importante à la sécurité sanitaire des aliments dans les politiques publiques, ainsi qu’à réduire la charge des maladies d’origine alimentaire à l’échelle mondiale.

Parmi toutes les très nombreuses infographies proposées, j'ai souhaité reprendre celle qui est constante dans ses conseils, la règle des cinq clés pour des aliments sûrs, sans oublier cette vidéo complémentaire en Français !

Lorsque vous achetez des aliments prêts à consommer sur les marchés, assurez-vous que les vendeurs mettent en pratique les cinq clés de l'OMS pour des aliments sûrs qui sont:
Saviez-vous qu’on estime que 600 millions de personnes dans le monde - près d’une personne sur 10 - tombent malades après avoir consommé des aliments contaminés, et que 420 000 en meurent chaque année ?

Les enfants de moins de 5 ans supportent 40% de la charge de morbidité imputable aux maladies d’origine alimentaire.

Mais quelle idée de faire cette deuxième édition de la Journée internationale de la sécurité sanitaire des aliments un dimanche, excuse toute trouvée pour nos ministères de la santé de l'agriculture et de l'alimentation, voire de l'Anses et de la DGCCRF, pour ne pas en parler, mais lundi, il sera trop tard !

samedi 6 juin 2020

Irlande: Lavez-vous les mains mais jamais le poulet cru !


Ne jamais laver de poulet cru

« L'agence irlandaise de sécuirté des aliments réitère son message de ne pas laver un poulet cru », source Food Safety News, adapté par mes soins.

La Food Safety Authority of Ireland (FSAI) a utilisé la toile de fond de la Journée mondiale de la sécurité alimentaire pour rappeler aux consommateurs de ne jamais laver un poulet cru.

La FSAI et safefood, un groupe qui promeut la sensibilisation et la connaissance de la sécurité des aliments et de la nutrition en Irlande, ont dit que le lavage du poulet cru peut propager des bactéries responsables d'intoxication alimentaire jusqu'à une longueur d'un bras au-delà de l'évier, ce qui pourrait vous rendre malade, ainsi que d'autres personnes.

Avec plus de personnes qui cuisinent maintenant à la maison que jamais auparavant, safefood rappelle aux personnes de ne jamais laver le poulet cru lors de sa préparation.

Campylobacter est une bactérie présente dans le poulet cru. C'est la cause la plus fréquente d'intoxication alimentaire bactérienne en Irlande. En 2018, il y a eu plus de 3 000 cas notifiés en République d'Irlande, soit une augmentation de plus de 8% par rapport à 2017.

La deuxième Journée mondiale de la sécurité sanitaire des aliments, le 7 juin, est dirigée par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).

Une étude récente a révélé que les conseils d'experts ne sont pas pleinement adoptés par le public, tandis que les recommandations des autorités sur la surveillance de la cuisson du poulet et les pratiques des consommateurs ne garantissent pas la réduction des agents pathogènes à des niveaux sûrs.

Le ministre de la santé, Simon Harris, a dit qu'il était essentiel d'avoir l'hygiène à l'esprit lors de la préparation des aliments à la maison.

«Nous sommes beaucoup plus nombreux à cuisiner à la maison et certains d'entre nous le font peut-être pour la première fois. C'est donc le bon moment pour maintenir de bons comportements en matière d'hygiène personnelle comme le lavage des mains, pour de nombreuses raisons essentielles de sécurité - et bien sûr, la sécurité des aliments est importante.»

Ray Dolan, directeur général de safefood, a dit que les personnes préparant du poulet ne devraient jamais le laver.

«Bien que vous puissiez penser que vous le nettoyez, vous propagez en fait des bactéries nocives jusqu'à 80 centimètres de votre évier. C'est une cuisson minutieuse du poulet qui détruit en toute sécurité toutes les bactéries responsables d'intoxication alimentaire qui s'y trouvent», a-t-il dit

«Lavez-vous les mains avant et après avoir manipulé du poulet cru et lavez tous les ustensiles ou surfaces de travail qui entrent en contact avec lui pour éviter la contamination croisée dans votre cuisine. Les personnes les plus à risque de tomber malades à cause d'une intoxication alimentaire sont les très jeunes, les personnes âgées, les personnes ayant un problème de santé et les femmes enceintes.»

Rôle de l'industrie
Michael Creed, ministre de l'agriculture, de l'alimentation et de la marine, a dit qu'il était important de ne pas perdre de vue le travail accompli pour maintenir le haut niveau de sécurité des aliments, de traçabilité et d'authenticité des produits irlandais.

«Compte tenu du thème de la campagne de cette année, il est juste de reconnaître en particulier le travail du Poultry Stakeholder Group, sous la présidence du professeur Patrick Wall, qui continue de développer et d'affiner une approche globale de la ferme à la fourchette en matière de sécurité sanitaire des aliments dans ce domaine. en étroite collaboration avec mon département.»

Pamela Byrne, directrice générale de la FSAI, a dit que les entreprises alimentaires doivent être en état d'alerte élevé pour arrêter la propagation des bactéries lors de la préparation du poulet.

«La maîtrise des bactéries, telles que Campylobacter, doit être géré tout au long de la chaîne alimentaire, de la ferme à l'assiette. Les traiteurs et les distributeurs qui utilisent du poulet cru dans leurs plats doivent supposer qu'il contient des bactéries dangereuses. Aucune étape du traitement du poulet ne peut garantir l'élimination des bactéries, sauf la cuisson à des températures correctes», a-t-elle dit.
«Nous rappelons aux traiteurs et aux distributeurs leur obligation légale de suivre à tout moment les meilleures pratiques d'hygiène pour éviter la contamination croisée entre la volaille crue et les aliments prêts à consommer. Conservez toujours le poulet cru correctement et, en fin de compte, la dernière ligne de défense consiste à vous assurer que le poulet soit bien cuit. »

NB : Peut-être qu'un thermomètre peut aider ...

mercredi 3 juin 2020

7 juin 2020: Journée mondiale de la sécurité sanitaire des aliments


Le 7 juin 2019, le ministère de l'agriculture et de l'alimentation avait célébré la Première Journée mondiale de la sécurité sanitaire des aliments

Qu'en sera-t-il en 2020 ? Nous le verrons bien …

L'an passé, j'avais signalé l'initiative de l'OSAV de Suisse, ici, aujourd'hui, je voudrais signaler avec un peu d'avance celle du ministère de la protection des consommateurs du Luxembourg

Le 7 juin sera célébré la deuxième édition du « World Food Safety Day » proclamé par l’Assemblée générale des Nations Unies en décembre 2018.

Cet événement annuel qui a connu son inauguration en 2019 est destiné à attirer l’attention sur le sujet de la sécurité alimentaire et souligner que toutes les personnes impliquées dans les systèmes alimentaires ont un rôle à jouer pour prévenir, détecter et gérer les dangers liés aux denrées alimentaires.

Des responsabilités partagées entre producteurs, consommateurs et gouvernements pour garantir la sécurité des denrées alimentaires que nous consommons.
Au niveau européen, les différents maillons de la chaîne alimentaire ont été responsabilisés depuis le début des années 2000 et ont contribué ainsi à la création au sein de l’Union européenne d’un des standards de sécurité alimentaire les plus élevés à travers le monde. Ainsi, l’EFSA - l’Autorité européenne de sécurité alimentaire (EFSA – European Food Safety Authority) en charge d’élaborer des avis et rapports scientifiques se fonde explicitement sur le concept d’une santé pour tous, basée sur la santé humaine ainsi que celle des animaux et des plantes.

La toute nouvelle stratégie de la Commission européenne « de la ferme à la table » proposée dans le cadre du Green Deal met également en exergue l’importance des multiples liens et responsabilités entre parties prenantes des systèmes alimentaires pour notamment garantir une alimentation saine, équitable et respectueuse de l’environnement.

Au niveau national, le contrôle de la sécurité alimentaire est coordonné par le Commissariat du gouvernement à la qualité, à la fraude et à la sécurité alimentaire. Le portail de la Sécurité alimentaire informe et sensibilise aussi bien les producteurs que les consommateurs aux actualités en relation avec la sécurité sanitaire des aliments.

D’autre part, les consommateurs et les professionnels ont également la possibilité de s’abonner à une newsletter relative aux rappels de produits et aux avertissements sur la présence non déclarée d’allergènes de façon à leur permettre de disposer en temps réel de toutes les informations pertinentes.

Les résultats de l’Eurobaromètre de 2019 analysant les préoccupations des Européens face à l’alimentation ont montré que 2 sur 5 citoyens européens ont changé leur mode de consommation au moins une fois dans leur vie suite à des informations concernant la sécurité alimentaire. Ces conclusions soutiennent donc l’importance de maintenir une sensibilisation régulière des consommateurs.

Un quiz grand public pour l’édition 2020
Pour profiter de l’occasion de cette journée internationale et transmettre les messages-clé de la sécurité alimentaire tout en s’alignant au contexte de la pandémie actuelle, le Commissariat du gouvernement à la qualité, à la fraude et à la sécurité alimentaire ensemble avec le Ministère de la Protection des consommateurs ont décidé de proposer une solution inédite constituée par la mise en ligne d’un quiz grand public ludique et instructif.

Pour célébrer ce World Food Safety Day 2020, le jeu est disponible sur www.secheriessen.lu ainsi qu’à travers le compte Facebook du Ministère de la Protection des consommateurs du 3 au 14 juin. Il donne aux participants la possibilité de tester leurs connaissances en la matière tout en se familiarisant avec les bons réflexes leur permettant d’assurer eux-mêmes la sécurité alimentaire en relation avec leur alimentation. Ainsi, le participant est guidé à travers différents blocs de questions qui portent sur des sujets actuels et transversaux tout en lui expliquant le bien-fondé des réponses.

NB: Bien entendu, je ne suis pas d'accord avec le 'Green Deal' de la Commission européenne, qui a oublié en cours de route les agriculteurs, mais ça les lecteurs du blog le savaient déjà …

Ils ont de la chance, les consommateurs du Luxembourg de pouvoir recevoir une newsletter relative aux rappels de produits et aux avertissements sur la présence non déclarée d’allergènes …, cela n'existe pas sur les sites officiels en France, sauf en allant sur le site privé Oulah! afin de s'abonner à une lettre d'informations sur les rappels en France ...

Mise à jour du 8 juin 2020. On lira les articles de Gil Rivière-Wekstein, Le Green Deal européen, c’est plus de bio et moins de production agricole et Un Green Deal marqué par la décroissance.

mardi 5 mai 2020

5 mai 2020, Journée mondiale du lavage des mains


Voici quelques lignes qui se trouvent sur la page d’accueil du minsitère italien de la santé en ce 5 mai 2020,
Depuis 2005, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) fait la promotion de la Journée mondiale du lavage des mains le 5 mai de chaque année pour rappeler l'importance de ce geste simple mais essentiel dans la prévention des infections transmissibles, en particulier dans environnements hospitaliers et de soins.
Pour la journée du 5 mai 2020, le message de l'OMS est SAVE LIVES: Clean Your Hands.

Surtout dans le secteur des soins, mais aussi dans la communauté, se laver les mains correctement empêche la transmission des micro-organismes responsables de nombreuses maladies infectieuses, des plus fréquentes comme la grippe et le rhume aux plus graves comme les infections liées aux soins (ICA). 
En particulier, pendant la pandémie d'urgence du SRAS-Cov-2 toujours en cours en Italie, il est essentiel de se laver les mains correctement, à la maison, dans les lieux de soins, dans la communauté, afin d'éviter la contagion avec le nouveau coronavirus SARS-Cov-2, réduit sa transmission et limite le risque de co-infection avec d'autres micro-organismes.
NB ; Je n’ai trouvé rien de tel sur la page d’accueil du ministère de la santé de France ...

mardi 11 juin 2019

La Chine, la France, l'Inde et les États-Unis sont plus semblables que différents en matière de sécurité sanitaire des aliments


Voilà qui ne va pas faire plaisir au tout nouveau directeur général de l'alimentation, dont on pourra écouter les propos soporifiques ici, car voici qu'un article paru dans Food Safety News rapporte, oh scandale, que « La Chine, la France, l'Inde et les États-Unis sont plus semblables que différents en matière de sécurité alimentaire ». Le texte ci-après est une adaptation du texte de l'article paru dans Food safety News.

Décidément cette première journée mondiale de la sécurité sanitaire des aliments n'aura pas été une grande réussite pour notre pays, le ministère de l'agriculture a recyclé des 'vieux' articles, dont l'un, Sécurité sanitaire des aliments : des contrôles assurés à tous les niveaux par l’État, est assez ubuesque, quand on sait que le schéma proposé n'aura plus court demain ...

Bref, dès lors comment redresser la barre en France après des années de gâchis humains liés aux pertes d'effectifs tant au ministère de l'agriculture qu'à la DGCCRF ?

Il faut aussi restaurer la confiance par une communication appropriée et une transparence à tous les niveaux de la chaîne alimentaire ... mais là, c'est très loin d'être gagné quand on écoute les discours langue de bois des responsables du ministère de l'agriculture ...

La première Journée mondiale de la sécurité sanitaire des aliments, célébrée le 7 juin, a été l’occasion de consulter l’opinion publique dans le monde entier. Et le sondage, comme le disent les sponsors, Mérieux Nutrisciences et bioMérieuxattire l’attention sur le fait que la sécurité des aliments est cruciale dans toutes les régions géographiques et concerne tout le monde.

À 96%, les habitants de la Chine sont les plus confiants quant à la sécurité des aliments qu’ils consomment. La confiance en la sécurité des aliments était également élevée en Inde (93%) et aux États-Unis (90%). En France, cependant, les consommateurs sont plus méfiants et 52% ont déclaré se sentir bien moins informés pour avoir confiance en la sécurité des aliments.

Mérieux Nutrisciences et bioMérieux, deux entreprises de classe mondiale, ont mené un sondage de la consommation internationale pour comprendre les perceptions et les comportements en matière de sécurité des aliments dans quatre pays: les États-Unis, la Chine, la France et l'Inde.

« Même si la sécurité alimentaire semble être une préoccupation croissante pour ces quatre pays, les résultats mettent en évidence des perceptions et des attentes différentes d'un pays à l'autre », selon un communiqué des deux entreprises.

À ce titre, l’un des grands enseignements de ce sondage international est qu’en France, les consommateurs ont nettement moins confiance dans les aliments qu’ils consomment qu’en Chine, aux États-Unis ou en Inde et ne se sentent pas suffisamment informés sur la sécurité alimentaire.

Pourtant les normes sanitaires en vigueur en France figurent parmi les plus exigeantes. Or, en France, seulement 65 % des consommateurs affirment avoir confiance dans les aliments qu’ils consomment. Alors qu’en Chine les consommateurs ont confiance à 96 % dans les aliments qu’ils consomment, en Inde à 93 % et aux États-Unis à 90 %. Dans l’Hexagone, ce manque de confiance s’accompagne d’un sentiment d’être mal informé exprimé par environ la moitié des personnes interrogées.

L'enquête a révélé que les dates limite de consommation étaient les plus importantes en Inde, où 66% des personnes interrogées ont déclaré les utiliser, et aux États-Unis, où 61% les utilisaient. Seuls 33% des Français considèrent les dates de péremption comme une garantie. En France, la traçabilité a atteint 71% des réponses, la composition du produit 63% et l'étiquetage de qualité 41%.

Les marques des produits ne sont pas considérées comme une garantie essentielle de la sécurité des aliments en France avec seulement 11% qui se fient à elles. Elles sont mieux classées en Chine et en Inde, avec respectivement 42% et 43% des personnes interrogées, qui utilisent les marques comme indicateurs de sécurité sanitaire.

« Cette enquête, que nous avons co-financée, révèle que même si la définition de la sécurité alimentaire peut varier d’un pays à l’autrela préoccupation principale commune aux quatre pays étudiés est la présence de bactéries dans les aliments. Cela illustre l’importance de la qualité microbiologique des aliments et des boissons pour les consommateurs de ces pays », précise Nicolas Cartier, Directeur Exécutif, Unité Microbiologie Industrielle de bioMérieux. 

« En tant que leader du contrôle microbiologique alimentaire, nous sommes engagés au service de la protection de la santé des consommateurs. Cette enquête révèle également que pour les Français la sécurité des aliments ne s’entend pas uniquement à court terme. Ils attachent beaucoup d’importance à l’impact des aliments sur leur santé, et ce à long terme. »

S'agissant des produits chimiques, la fraude alimentaire, les pathogènes et les allergènes, enquête internationale a révélé que les Américains étaient moins inquiets (64%) que les Français (78%), les Indiens (81%) et les Chinois (89%).

« Quand on regarde l'avenir, la garantie qu'un produit ne présente pas de risque bactériologique ou d'intoxication reste essentielle. Il deviendra également important de veiller à ce que le produit soit exempt de conservateur, non cancérogène, bio et d'une empreinte carbone acceptable », a déclaré Philippe Sans, président-directeur général de Mérieux NutriSciences.

Les résultats de l'enquête impliquent des changements comportementaux majeurs dans de nombreux pays, selon les deux entreprises. Concernant les emballages, 92% des Français, 72% des Chinois, 87% des Indiens et 83% des Américains sont prêts à accepter l’évolution des emballages moins individuels, moins de plastique et des emballages plus recyclables. Cependant, une minorité de 45% des répondants en France et 49% en Amérique accepterait de payer plus pour des aliments plus sains et plus sûrs. En Inde, 72% seraient prêts à payer plus et 73% en Chine.

lundi 10 juin 2019

Les agences écossaise et anglaise insistent pour que l'accent soit mis sur la sécurité des aliments tout au long de l'année


« Les agences écossaise et anglaise insistent pour que l'accent soit mis sur la sécurité des aliments tout au long de l'année », source Food Safety News.

La Food Standards Scotland (FSS) a rappelé aux consommateurs de bien faire cuire à cœur le poulet et de respecter les règles d'hygiène lors de la manipulation de la volaille crue afin d'éviter toute intoxication alimentaire à la maison et lors des pique-niques. L'agence a fait cette déclaration avant la saison des barbecues d'été et pour marquer la première Journée mondiale de la sécurité sanitaire des aliments le 7 juin.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) entendent faire de la journée internationale un événement annuel.

Le poulet cru peut être contaminé par Campylobacter, qui est responsable d'environ 54 000 cas de maladie chaque année en Écosse. Sur les 6 000 cas signalés chaque année, environ 14% nécessitent des soins hospitaliers.

Conseils sur la cuisson du poulet
Selon les chiffres de la FSS, 14% des habitants du pays mangeraient du poulet avec une chaire rose ou qui auraient un jus rouge, bien que cela les expose à un risque élevé d'intoxication alimentaire. Une campagne de la FSS utilise un méchant poulet rose (vidéo) qui n'est pas si super que ça pour faire connaître les dangers du poulet insuffisamment cuit.

Jacqui McElhiney, responsable de la science de la protection des aliments à la FSS, a déclaré que la Journée mondiale de la sécurité sanitaire des aliments sensibilisait aux risques d'intoxication alimentaire et aux moyens de les éviter.

« Nos dernières études montrent qu’il existe un réel besoin en Écosse pour tous ceux qui cuisinent pour eux-mêmes et pour les autres de s’assurer qu’ils respectent les bonnes pratiques de sécurité des aliments », a-t-elle déclaré.

« Campylobacter est la principale cause d’intoxication alimentaire en Écosse et il est très important de bien cuire le poulet pour ne pas avoir ce type d’intoxication alimentaire vraiment désagréable. Pour être tout à fait sûr, nous vous recommandons de toujours vérifier sa température de cuisson à 75°C en utilisant un thermomètre pour aliments, car c’est la température nécessaire pour tuer toutes les bactéries pouvant provoquer une intoxication alimentaire. »

« Campylobacter peut vous donner beaucoup plus que des maux d'estomac. Cela peut être très grave - en particulier pour les très jeunes, les personnes âgées et les personnes ayant des problèmes de santé existants. »

La plupart des personnes atteintes par Campylobacter se rétablissent et un traitement n'est généralement pas nécessaire en cas d'infection. La maladie peut durer environ une semaine et les symptômes incluent une diarrhée parfois sanglante, des douleurs abdominales, de la fièvre et parfois des nausées et des vomissements.

La FSS recommande aux personnes de ne pas laver le poulet cru, qui pourrait propager Campylobacter en l'éclaboussant sur les mains, les surfaces de travail, les aliments prêts à consommer et le matériel de cuisine, et d'utiliser des pinces, des ustensiles et des assiettes séparées pour le poulet cru et le poulet cuit et de se laver régulièrement les mains.

Alertes alimentaires de la FSA
La Food Standards Agency (FSA) a choisi de s’intéresser au système d’alerte alimentaire du Royaume-Uni en marge de la Journée mondiale de la sécurité sanitaire des aliments. L'agence a publié 72 rappels d'aliments et 103 alertes liées aux allergènes en 2018, soit près d'une tous les deux jours.
Pour information, il y a eu en France, en 2018, 332 avis de rappel, soit presqu'un par jour … et 159 avis de rappel en cinq mois en 2019, soit un par jour …, mais de tout cela, on ne parlera pas au cours de la journée mondiale de la sécurité sanitaire des aliments en France !
Le Dr Colin Sullivan, directeur des opérations à la FSA, a déclaré que les alertes alimentaires informaient le public sur les produits retirés de la vente afin qu'il puisse prendre des mesures pour rester en sécurité.

« Nous mettons tout en œuvre pour publier nos alertes dès que possible et avec des informations à la fois utiles et claires. Notre conseil aux personnes est toujours basé sur les meilleures données scientifiques et preuves disponibles. »

Steve Wearne, directeur scientifique de la FSA et vice-président de la Commission du Codex Alimentarius, se félicite de la journée internationale consacrée à la prévention, à la détection et à la gestion des risques d'origine alimentaire.

« La sécurité sanitaire des aliments est l’affaire de tous, que vous produisiez, transformiez, vendiez ou prépariez des aliments, vous avez donc un rôle à jouer pour assurer la sécurité des aliments. Nous sommes heureux de faire notre part pour faire en sorte que les consommateurs puissent faire confiance à leurs aliments, notamment en travaillant avec les autorités locales et les entreprises du secteur alimentaire lorsqu'un rappel est nécessaire. »

dimanche 9 juin 2019

Les Européeens et les risques alimentaires, selon un sondage


J'en avais déjà parlé ici ,mais voici un autre point de vue dans « La plupart des Européens réagissent aux informations sur,les risques alimentaires », source article de Joe Whitworth paru le 9 juin 2019 dans Food Safety News.

Selon une sondage, deux tiers des Européens ont changé leur comportement de consommation à la suite d'informations sur un risque alimentaire.

Un sondage Eurobaromètre de l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), publié lors de la première Journée mondiale de la sécurité sanitaire des aliments, a révélé que 66% des personnes avaient changé leurs habitudes alimentaires en se basant sur des informations qu'ils avaient entendues ou lues concernant un risque alimentaire.

Un tiers a apporté un changement permanent et les 33% restants ont changé de comportement pendant un certain temps. Environ la moitié des répondants ont opéré un changement permanent en Suède, aux Pays-Bas, au Luxembourg et en Finlande, mais cette proportion est plus faible au Portugal, en Hongrie, en Lituanie et en Pologne.

Trois personnes sur dix déclarent ne pas avoir changé de comportement de consommation en raison d'informations relatives à un risque alimentaire. Cela inclut 21% qui disent que l'information les inquiète mais n'a pas provoqué de changement de comportement et 9% qui n'étaient pas inquiets et n'ont apporté aucun changement.

Les changements de comportement de consommation sont plus fréquents chez les femmes, celles d'âge moyen et celles ayant un niveau d'instruction élevé.

Le sondage par Kantar a été réalisée dans 28 États membres du 9 au 26 avril. Quelque 27 655 personnes de différents groupes sociaux et démographiques ont été interrogées en face à face dans leur langue maternelle à la maison.

La sécurité des aliments est un facteur important
Vytenis Andriukaitis, membre de la Commission chargé de la santé et de la sécurité alimentaire, a salué une journée qui souligne l’importance de la sécurité sanitaire des aliment et reconnaît le travail que les gens accomplissent pour garantir la sécurité des aliments qui se retrouvent dans les assiettes.

« Les résultats de cette étude montrent que les Européens sont très sensibilisés aux problèmes de sécurité alimentaire et se soucient de ce qu'ils mangent. Cela nous donne une motivation encore plus grande pour continuer notre travail en veillant au maintien de nos normes élevées et en nous efforçant également de parvenir à des modes de production et de consommation plus durables. »

Les facteurs les plus importants pour les Européens lorsqu’ils achètent des aliments sont l’origine des aliments (53%), le coût (51%), la sécurité des aliments (50%) et le goût (49%). Dans l'ensemble, 41% des personnes interrogées ont déclaré « s'intéresser personnellement au sujet de la sécurité sanitaire des aliments ».

Plus des trois quarts des répondants à Chypre (77%) affirment que la sécurité des aliments est l'un des facteurs les plus importants lors de l'achat d'aliments, à l'instar de plus des deux tiers à Malte (73%) et en Croatie (69%). Cependant, environ un tiers d'entre eux seulement en disent autant en Autriche (32%) et en Suède (34%).

Environ un cinquième seulement des Européens déclarent que la sécurité sanitaire est leur principale préoccupation lors du choix des aliments. La majorité (71%) déclarent que la sécurité des aliments fait partie des préoccupations (43%) ou tiennent pour acquis que les aliments vendus sont sans danger (23%). Une petite proportion (5%) déclare que la sécurité sanitaire ne les concerne pas, car ils pensent que leur corps est capable de gérer les risques liés à la sécurité des aliments.

Les répondants à Chypre sont les plus susceptibles de dire que la sécurité est leur principale préoccupation lors du choix des aliments, suivis de l'Irlande, de la Roumanie et de Malte. Les proportions les plus faibles se trouvent en Finlande et aux Pays-Bas. Il existe une hypothèse selon laquelle la sécurité des aliments peut être considérée comme allant de soi aux Pays-Bas, en Finlande et en Suède.

Bernhard Url, directeur exécutif de l'EFSA, a déclaré que près de 10 ans s'étaient écoulés depuis la dernier sondage européen sur le sujet.

« Il est rassurant de voir que les Européens ne sont pas trop préoccupés par les aliments dans leurs assiettes. Je pense que ce n’est pas une coïncidence, mais bien une avancée scientifique et technologique qui a permis d’améliorer les normes alimentaires et les pratiques d’hygiène », a-t-il dit.

Préoccupations des consommateurs
Les préoccupations les plus fréquemment rapportées concernent les antibiotiques, les hormones et les stéroïdes dans la viande; les pesticides, les polluants environnementaux et les additifs alimentaires.

Les répondants sont les plus susceptibles d'être préoccupés par les résidus d'antibiotiques, d'hormones ou de stéroïdes dans la viande (44%), suivis par les résidus de pesticides dans les aliments (39%), les polluants environnementaux présents dans le poisson, la viande ou les produits laitiers (37%) et les additifs comme les colorants et les agents de conservation. ou des arômes dans des aliments ou des boissons (36%).

Plus du quart sont préoccupés par l'hygiène alimentaire, les intoxications alimentaires causées par des bactéries et les maladies présentes chez les animaux. À Malte et au Royaume-Uni, l'hygiène alimentaire est le plus souvent citée parmi les préoccupations, mais elle est moins citée par les Polonais, alors que l'intoxication alimentaire par des bactéries est la réponse la plus courante au Portugal et en Irlande, mais la plus faible en Bulgarie, en Estonie et en Lituanie.

Les Européens semblent moins préoccupés qu'auparavant par des questions telles que les OGM et les microplastiques ont été mentionnés pour la première fois.

Confiance et connaissance du système de l'UE
Environ un cinquième des personnes interrogées s'accordent pour dire que « les avis scientifiques sur les risques alimentaires sont indépendants des intérêts commerciaux ou politiques ». Les Néerlandais sont les plus susceptibles d'accepter, suivis par ceux d'Irlande et de Belgique, mais l'accord est le plus faible en Slovaquie et en Bulgarie.

Les Européens sont plus susceptibles de faire confiance aux scientifiques (82%) et aux organisations de consommateurs pour l'information sur les risques liés à l'alimentation, suivis des agriculteurs, des autorités nationales, des institutions de l'UE, des ONG et la moitié déclarent faire confiance aux journalistes.

Cependant, la connaissance du fonctionnement du système européen de sécurité des aliments est limitée.

Un peu plus de deux personnes sur cinq déclarent « qu’il existe une réglementation visant à garantir la sécurité des aliments que vous consommez ». Trois personnes sur dix savent que « pour décider des risques liés à la consommation de nourriture, l’UE compte sur les scientifiques pour des avis d'experts » et une sur cinq sait que « l'UE dispose d'une institution distincte qui fournit des avis scientifiques sur la sécurité des aliments. »

Url a dit qu'il y avait des aspects positifs à retirer des résultats, mais qu'il fallait éviter toute complaisance.

« Nous devons suivre le rythme des préoccupations et des comportements des Européens, comme le prévoyait la récente réforme de la Food Law. Le fait qu’il y ait une grande confiance dans les scientifiques est encourageant. Nous pouvons accroître encore la confiance des Européens dans leurs aliments si nous entendons mieux leurs préoccupations et améliorons les possibilités de dialogue, afin de mieux comprendre l’apport de la science au système de l’UE », a-t-il dit.
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Les résultats pour la France de ce sondage sont ici.

samedi 8 juin 2019

La Journée mondiale de la sécurité sanitaire des aliments vue du Luxembourg


Voici comment le Luxembourg a présenté la Journée mondiale de la sécurité sanitaire des aliments, loin de ce qui s'est chez nous, jugez plutôt, car y'a pas photo, et en plus, il y a de bonnes idée dans ce communiqué de Présentation du commissariat du gouvernement à la qualité, à la fraude et à la sécurité alimentaire.

Le 7 juin 2019, à l’occasion du premier World Food Safety Day, la ministre de la Protection des consommateurs, Paulette Lenert, a présenté les missions et priorités du nouveau Commissariat du gouvernement à la qualité, à la fraude et à la sécurité alimentaire. Ce Commissariat a été créé en 2018 avec comme objectif principal la mise en place d’une administration unique regroupant les différentes compétences du contrôle de la sécurité alimentaire ainsi que la lutte contre la fraude alimentaire.

World Food Safety Day
Le World Food Safety Day, proclamé par l’Assemblée générale des Nations Unies en décembre 2018, est célébré pour la première fois le 7 juin 2019. Placée sous le thème Food safety, everyone’s business, cette journée contribue à sensibiliser le public à la sécurité alimentaire en général et à souligner que toutes les personnes impliquées dans les systèmes alimentaires ont un rôle à jouer.

La ministre de la Protection des consommateurs, Paulette Lenert, a saisi l’occasion pour présenter le nouveau Commissariat du gouvernement à la qualité, à la fraude et à la sécurité alimentaire. Créé en juillet 2018 et placé sous la tutelle du ministère de la Protection des consommateurs en décembre dernier, ce Commissariat a comme objectif principal la mise en place d’une administration unique regroupant les différentes compétences du contrôle de la sécurité alimentaire ainsi que la lutte contre la fraude alimentaire. Monsieur Patrick Hau, ancien chef de division de la Sécurité alimentaire de la Direction de la Santé, a pris ses fonctions de Commissaire du gouvernement à la qualité, à la fraude et à la sécurité alimentaire le 1er mars 2019.

Les missions principales
Parmi les missions principales du Commissariat figurent l’organisation et la coordination de la surveillance et du contrôle des denrées alimentaires, actuellement régi par 21 systèmes de contrôle, ainsi que l’harmonisation des différentes procédures de contrôle, réalisées par plusieurs administrations. Le Commissariat a également comme charge d’élaborer et de gérer le plan de contrôle pluriannuel intégré, permettant une vue globale des détails concernant l’organisation et la gestion du contrôle de la chaîne alimentaire au niveau national. Membre du réseau européen des coordinateurs de crise, le Commissariat gère aussi le plan de crise pour les incidents alimentaires majeurs, compilation élémentaire pour réagir de manière rapide, efficace et concertée lors d’une crise alimentaire.

Les priorités du Commissariat
Pour les prochains 3 ans, le Commissariat s’est fixé trois priorités :

1. Organisation du niveau opérationnel
Au niveau opérationnel, le Commissariat doit mettre en place les outils nécessaires permettant d’aborder les différentes missions. Il s’agit principalement d’élaborer des procédures standardisées pour les retraits/rappels, l’enregistrement, les points de contrôle, le regroupement des résultats des contrôles officiels en trois niveaux d’hygiène et la publication y relative.

2. Prémisses pour la création de l’Administration unique
Il est prévu dans le programme gouvernemental qu’ « une nouvelle administration unique à créer regroupera les différentes compétences du contrôle de la sécurité alimentaire ainsi que de la lutte contre la fraude alimentaire ». Le Commissariat constitue la première étape dans la mise en place de cette nouvelle instance en ce qu’il doit préparer le terrain et identifier les étapes indispensables pour atteindre cet objectif.

3. Agencement du cadre juridique
Dans un premier temps, la mise en œuvre des différents éléments de la loi du 28 juillet 2018 instaurant un système de contrôle et de sanctions relatif aux denrées alimentaires nécessite l’élaboration et la modification d’un certain nombre de règlements grand-ducaux.
Une loi-cadre pour la nouvelle administration unique à mettre en place devra ensuite être rédigée et votée et sera accompagnée d’un nettoyage législatif visant à assurer la cohérence des textes.

La communication avec le public
L’information du public constitue tant une mission-clé comme une priorité pour le Commissariat. A chaque fois que des aliments susceptibles de mettre en danger les consommateurs sont identifiés, le Commissariat informe le public via son portail www.securite-alimentaire.lu. Un service d’abonnement aux publications d’alertes pour le grand public comme pour les entreprises a été créé récemment.

De manière générale, la communication revêt une fonction importante pour la garantie d’une sécurité et qualité élevée des denrées alimentaires au niveau de tous les maillons de la chaîne alimentaire. A côté des communications obligatoires, le volet informatif et proactif vis-à-vis des consommateurs mais aussi vis-à-vis des entreprises et d’autres parties prenantes doit être promu davantage. Afin de permettre au public de découvrir les différentes activités du Commissariat, un midi du consommateur européen sera organisé le 26 juin à la Maison de l’Europe. Les participants auront l’occasion de poser leurs questions concernant la sécurité, la fraude et le contrôle des aliments à l’équipe d’experts de la Division de la Sécurité alimentaire, gérée par le Commissariat et en charge des contrôles alimentaires au Luxembourg.

Pour en savoir plus