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samedi 23 décembre 2023

L'intoxication alimentaire massive au repas de Noël d'Airbus est dans l'attente des résultats de l'investigation

Cet article, ci-après, fait un peu la synthèse de ce qu’on sait, et en fait, on ne sait pas grand-chose, même s’il se termine par une note d’humour toute britannique. Les chiffres des personnes malades oscillent entre des centaines, 700 et plus de 700, c’est dire l’étendue de l’intoxication ...

«Personne n'y a échappé» : intoxication au repas de Noël d'Airbus, 700 invités malades», source L’Indépendant du 23 décembre 2023.

En trinquant ce 14 décembre à l'occasion du traditionnel repas de Noël d'entreprise, les 2600 employés d'Airbus Atlantic réunis à l'usine de Montoir-de-Bretagne (Loire-Atlantique) ne croyaient pas si bien dire.

Pas d'huîtres
En effet, le festin a viré au cauchemar avec de nombreux convives victimes d'une intoxication alimentaire. Les 700 (!) malades présentant «des signes cliniques de vomissements ou diarrhées dont la grande majorité dans les journées du 15 et 16 décembre», selon l'Agence Régionale de Santé (ARS) des Pays de la Loire, citéé par Midi Libre. «Personne n’y a échappé», témoigne une invitée dans les colonnes de Ouest France.

L'ARS qui a d’ailleurs ouvert une enquête. L'objectif : déterminer ce qui a provoqué cette infection.

À première vue, les huîtres ne seraient pas en cause, puisqu'il n'y en avait pas au buffet. Les fromages ont été pointés du doigt sur les réseaux sociaux, selon Le Figaro. L'hypothèse d'un virus de gastro-entérite est avancée. L'ARS a effectué les prélèvements. Les résultats des analyses auront le dernier mot.

Cerise sur le gâteau, rien ne vaut un tweet de la perfide Albion, humour ...

La lumière bleue antimicrobienne peut-elle contribuer au développement de résistances ?

Un criblage de 4 000 mutants monogéniques de E. coli a révélé 64 gènes protecteurs de la lumière bleue pouvant être impliqués dans la tolérance ou la résistance au traitement par la lumière. En savoir plus dans cette étude parue dans Microbiology Spectrum, une revue de l’ASM, «Can antimicrobial blue light contribute to resistance development? Genome-wide analysis revealed aBL (antimicrobial blue light)-protective genes in Escherichia coli».

Choses lues sur la sécurité des aliments, selon le Seismo Info de décembre 2023

Seismo Info, le célèbre couteau suisse de la sécurité des aliments de l'OSAV vous propose le numéro de décembre 2023
Certains des sujets ont été traités par le blog, voici donc une sélection des nombreux éléments diffusés par Seismo.

L'objectif de Seismo Info la détection précoce pour la sécurité des aliments.
Afin de garantir la sécurité des aliments à long terme et de prévenir les fraudes, l’OSAV identifie les dangers émergents pour la santé des consommateurs suisses. Détecter ces dangers suffisamment tôt permet de prendre les bonnes mesures au bon moment.

Microbiologie
Prévalence élevée de Clostridium perfringens virulent, multirésistant et formant des biofilms : Au total, 280 échantillons de viande, de contenu intestinal, d’eau et d’écouvillons passés sur les mains ont été analysés pour détecter la contamination par Clostridium perfringens. L’occurrence globale de C. perfringens atteignait 22,5%. Presque tous les isolats (95,24%) étaient multirésistants et 68,25% d’entre-eux formaient des biofilms. Foods, 7 pages. (20.11.2023).

Formation de biofilms et survie à la dessiccation de Listeria monocytogenes : Cette étude visait à caractériser la croissance et la diversité dans un cocktail de souches de L. monocytogenes pendant la formation d’un biofilm sur du chlorure de polyvinyle (PVC) et de l’acier inoxydable, en l’absence et en présence de différents microbiotes de l’environnement. Les résultats montrent qu’après un nettoyage et une désinfection, L. monocytogenes est capable de former des biofilms mono-espèce et multi-espèces sur le PVC avec une grande diversité de souches. IntJFoodMicr, 10 pages. (30.11.2023).

Listeria monocytogenes dans des aliments d’origine végétale prêts-à-consommer : Des échantillons de sandwichs végétariens et végétaliens, de mélanges de légumes à feuilles fraîchement coupés et de salades multiingrédients ont été collectés sur le marché belge afin d’analyser la prévalence de L. monocytogenes (par ex. pour 25 g de nourriture). L. monocytogenes n’a pas été détectée dans les échantillons de sandwiches (0 sur 51 lots), tandis qu’elle a été mise en évidence dans 1 lot de légumes à feuilles fraîchement coupés sur 51 et dans 6 lots de salades multi-ingrédients sur 48. IntJFoodMicr 1 page. (25.11.2023).

Des lacunes en matière de sécurité des aliments dans l’agriculture en milieu contrôlé aux États-Unis : Un article a mis en évidence les lacunes et les besoins qui doivent être comblés en matière de sécurité des aliments dans le secteur de l’agriculture en milieu contrôlé. Des recherches doivent être menées en particulier dans les domaines de l’eau, des semences et des substrats sans sol, ainsi que de la conception hygiénique, du nettoyage et de la désinfection. FoodSafetyMag, 3 pages. (23.11.2023). Publication originale : JFoodProt.

Influence des nouvelles sources d’alimentation sur la sécurité des aliments : L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a publié un résumé des conclusions d’une récente rencontre sur les aspects techniques et la réflexion prospective concernant les nouvelles sources d’alimentation et les nouveaux systèmes de production. La rencontre avait pour objectif d’évaluer les questions de sécurité des aliments liées aux produits alimentaires d’origine végétale, aux nouvelles applications de la fermentation de précision et à l’impression 3D alimentaire, ainsi que d’illustrer, par le biais d’un exercice de prospective, ce à quoi pourrait ressembler les nouveaux aliments et les nouveaux systèmes de production dans le futur. FoodSafetyMag, 5 pages. (05.12.2023). Publication originale : FAO.

Priorités de l’industrie des produits frais concernant la sécurité des aliments : Actuellement, il n’existe pas de vision globale claire des priorités définies par les membres de la communauté industrielle concernant la sécurité des aliments dans la chaîne d’approvisionnement des produits frais. Dans le cadre d’une étude, 281 participants ont classé 24 priorités en matière de sécurité des produits frais. La santé et l’hygiène, la formation, l’hygiène après la récolte, la traçabilité et l’assainissement des récoltes ont été classées parmi les cinq premières priorités en matière de sécurité des aliments. JFoodProt, 15 pages. (28.10.2023).

Bacillus cereus sensu lato isolé dans des baies crues et des produits à base de baies : On estime que Bacillus cereus est responsable de 1,4 à 12% de toutes les intoxications alimentaires dans le monde. Une étude récente s’est penchée sur le potentiel toxigène de 181 isolats de B. cereus récupérés sur différents types de baies et de produits à base de baies (fraises, framboises, mûres et myrtilles) en évaluant la présence de gènes d’entérotoxines (hblA, hblC, hblD, nheA, nheB, nheC et cytK) et d’un gène de céréulide synthétase (ces), une toxine émétique. Vingt-trois profils toxigéniques ont été trouvés. Foods, 11 pages. (03.11.2023).

Streptococcus suis dans la viande de porc : Les autorités sanitaires thaïlandaises recommandent vivement de ne pas consommer de porc cru ou pas assez cuit. Le département de contrôle des maladies a signalé qu’entre janvier et novembre 2023, 500 cas d’infection à Streptococcus suis se sont déclarés dans plusieurs provinces et 24 décès ont été constatés. Les patients ont déclaré avoir mangé du porc cru ou pas assez cuit, des repas contenant du sang de porc et avoir travaillé avec des animaux potentiellement infectés. ProMed, 3 pages. (05.11.2023). Publication originale : FSN.

Interaction entre les agents pathogènes et les produits prêts-à-consommer : Une étude récente publiée dans la revue Food Microbiology rassemble la preuve des interactions entre les bactéries entériques pathogènes et les fruits et légumes prêts-à-consommer. MedNewsToday, 5 pages. (06.11.2023). Publication originale : Food Microbiol.

Présence de Salmonella dans les insectes d’élevage : Les insectes constituent une source d’alimentation durable et riche en protéines. Il convient d’étudier et de réaliser un monitoring de la présence et de l’impact des pathogènes dans cette nouvelle chaîne d’approvisionnement, comme cela se fait pour les autres animaux de rente. Les sérovars de Salmonella Wandsworth et Stanley n’ont été isolés que dans un seul échantillon de grillons prêts-àconsommer. Une deuxième étude a permis de détecter des unités taxonomiques opérationnelles (OTU) liées à S. enterica dans des farines de grillons et de vers de farine. Aucune étude utilisant des mises en culture n’a mis en évidence de Salmonella dans les vers de farine. IntJFoodMicr, 10 pages. (09.11.2023). Voir aussi FSN.

Propagation de Salmonella Infantis multirésistante le long de la chaîne agroalimentaire : Récemment, une augmentation des cas de Salmonella Infantis multirésistantes porteuses des gènes blaCTX-M impliqués dans la résistance aux céphalosporines de troisième génération a été constatée dans l’UE. En Italie centrale, une étude a signalé la présence de souches de S. Infantis hébergeant des plasmides de type pESI, porteurs des gènes blaCTX-M1, à différents points d’échantillonnage le long de la chaîne agroalimentaire. Les résultats d’analyse ont confirmé la présence de plasmides de type pESI dans 97% des 35 échantillons prélevés. Au total, 118 gènes de virulence ont été identifiés dans les isolats hébergeant le plasmide de type pESI. IntJFoodMicr, 10 pages. (17.11.2023).

Chimie
Acrylamide et composés furanoïques dans les substituts de viande : Une étude a révélé que la teneur en acrylamide et en composés furanoïques après une cuisson à la poêle était plus importante dans les substituts de viande d’origine végétale que dans la viande conventionnelle. Si l’on considère la dose tolérable calculée par le groupe scientifique de l’EFSA sur les contaminants de la chaîne alimentaire, ces quantités ne présentent pas de risque pour la santé. Néanmoins, comme la consommation de nouveaux aliments d’origine végétale augmente, les recherches sur la formation de contaminants alimentaires dans les nouveaux aliments transformés doivent être poursuivies. FoodChem, 7 pages. (23.11.2023).

Exposition alimentaire à l’acrylamide dans les cantines espagnoles : Une étude a révélé que les pommes de terre transformées constituent la principale source d’acrylamide et que, selon la garniture choisie, le risque d’exposition peut être multiplié par plus de quatre. Le calcul de la marge des valeurs d’exposition pour les effets néoplasiques a indiqué que le risque pour la santé est important, et qu’il est plus élevé chez les femmes que chez les hommes, même si l’on ne considère que le repas principal de la journée. Foods, 15 pages. (25.11.2023).

Absorption d’arsenic et accumulation dans les haricots et la laitue : Une étude s’est penchée sur l’absorption d’arsenic et son accumulation dans les haricots et la laitue. Les plantes ont ainsi été arrosée avec de l’eau contaminée par de l’arsenic à différentes concentrations. L’étude a aussi évalué le risque que présente, pour la santé humaine, la consommation de ces légumes contenant de l’arsenic. Les résultats ont montré que la concentration d’arsenic varie selon les parties de la plante, avec des concentrations plus élevées dans la laitue que dans les haricots. Environ Sci Pollut Res Int., 12 pages. (02.11.2023).

Bioaccessibilité des PFAS dans le poisson pendant la cuisson : Une étude s’est penchée sur trois types de poissons ayant différentes teneurs en matières grasses. La bioaccessibilité des PFAS pendant le traitement de cuisson (vapeur et friture) a été évaluée en utilisant une simulation gastro-intestinale in vitro. Les résultats ont révélé que la bioaccessibilité d’un PFAS individuel variait considérablement en fonction de sa structure moléculaire, allant de 26,0 à 108,1%. La cuisson peut réduire la bioaccessibilité des PFAS, et la cuisson à la vapeur est plus efficace que la friture. JAgrFoodChem, 10 pages. (20.11.2023).

Nutrition
Consommation d’aliments ultra-transformés et multimorbidité : Une étude de cohorte prospective a été réalisé dans sept pays européens auprès de 266 666 participants (dont 60% de femmes) ne présentant pas de cancer, de maladie cardiovasculaire et de diabète de type 2 au moment du recrutement. Après un suivi d’une durée médiane de 11,2 ans, les résultats montrent qu’une consommation plus élevée d’aliments ultra-transformés (∼260 g/jour sans boissons alcoolisées) est associée à un risque accru de multimorbidité comme le cancer et les maladies cardiométaboliques. Les boissons sucrées et édulcorées artificiellement, les produits d’origine animale, les sauces, les pâtes à tartiner et les condiments ont été associés à un risque accru de multimorbidité, ce qui n’est pas le cas pour d’autres produits : cela suggère qu’il faudrait réaliser des analyses plus nuancées par sousgroupes pour les aliments ultra-transformés. Lancet Reg. Health - Eur., 20 pages. (01.12.2023).

Les marqueurs d’ultra-transformation sont plus fréquents dans les produits de viande végétale : Une étude a analysé les produits de viande végétale et les produits de viande conventionnelle prélevés sur un marché allemand et il en ressort que les marqueurs d’ultra-transformation étaient plus fréquents dans les premiers que dans les seconds. L’étude a aussi mis en évidence des différences dans la composition des nutriments, les produits de viande végétale ayant une teneur plus faible en énergie, en graisses totales, en graisses saturées et en protéines, mais une teneur plus élevée en glucides, en sucres, en fibres et en sel. Les chercheurs estiment que remplacer les produits de viande conventionnelle par des produits de viande végétale pourrait avoir des effets négatifs sur la santé en raison de la prévalence plus élevée des marqueurs ultra-transformés. PHN, 25 pages. (06.11.2023).

Ingrédients adaptogènes dans les aliments et les boissons : Ces derniers temps, les consommateurs montrent plus d’intérêt pour les ingrédients adaptogènes végétaux. Un groupe pharmaceutique passe en revue la littérature sur le sujet afin de mieux comprendre les nombreux ingrédients, leurs mécanismes d’action, leur étiquetage et leurs utilisations potentielles. La prudence est de mise pour la consommation de ces ingrédients, car certains peuvent interagir avec les hormones, comme l’ashwagandha, qui a été interdit au Danemark en 2023. FSN, 2 pages. (23.11.2023). Publication originale : SLV. Informations complémentaires : VitafoodsInsight.

140 élèves malades au lycée agricole de Tulle Naves, gastro ou intoxication alimentaire ?

«140 élèves malades : le lycée agricole de Tulle Naves confronté à une sévère épidémie de gastro-entérite», source France BleuLimousin du 22 décembre 2023.

140 élèves du lycée agricole de Tulle Naves ont été pris de vomissements et de diarrhées depuis mardi, au point que l'établissement termine la semaine avec la moitié des élèves absents. Des analyses sont en cours mais la piste d'une importante épidémie de gastro-entérite est privilégiée.

Qu'est-ce qui a pu rendre autant d'élèves malades ? C'est la question que se posent de nombreux parents après une hécatombe dans les rangs du lycée agricole de Tulle Naves cette semaine. 140 élèves ont été renvoyés chez eux mardi, suite à des vomissements et diarrhées. Des symptômes évocateurs de la gastro-entérite, même si certaines familles s'interrogent aussi sur une possible intoxication alimentaire. Pour couper court aux rumeurs, des analyses sont en cours, mais c'est bien la piste d'une épidémie de gastro-entérite qui est privilégiée.

Un élève hospitalisé
Si la plupart des élèves touchés sont simplement rentrés se reposer, deux d'entre eux sont tout de même passés aux urgences et l'un a été hospitalisé en raison de la violence des symptômes. Tous vont toutefois se remettre rapidement assure l'Agence Régionale de Santé qui a lancé une enquête épidémiologique dans l'établissement. Bénédicte Galéa, la directrice adjointe de la délégation départementale de l'ARS en Corrèze rappelle qu'on est en période épidémique et que la propagation du virus est rapide dans des lieux où il a beaucoup de promiscuité.

Une analyse partagée par Dominique Culerier, la directrice du lycée agricole de Tulle Naves. Elle précise que «60% des 350 élèves de l'établissement sont internes et ils dorment dans des chambres de six.» Pour en avoir le cœur net, les analyses lancées prennent tout de même en compte toutes les hypothèses, y compris celle d'une éventuelle intoxication alimentaire. Des prélèvements ont été réalisés sur les plats témoin des repas servis mardi et mercredi. En attendant les résultats, qui doivent tomber en milieu de semaine prochaine, le ménage a été renforcé dans tout l'établissement et à l'internat.

Des précautions supplémentaires dans l'établissement
Une fête de Noël a aussi été annulée jeudi soir, pour limiter les risques de propagation de la maladie. Par ailleurs, les familles des 350 élèves ont reçu un questionnaire pour faire le point sur l'ampleur de l'épidémie, qui n'a par contre touché que très peu de personnels. Ce sont essentiellement des surveillants qui sont tombés malades. Les vacances tombent en tout cas à pic, car elles vont permettre de faire un vide sanitaire. S'il s'agit bien du virus de la gastro-entérite, il aura disparu avant la reprise des cours.

Commentaire
Intoxication alimentaire ou gastro, l’avenir le dira mais des prélèvements de selles semblent indispensables pour conclure. Ont-elles été réalisées ?
Pour ce qui est des gastro-entérites aiguës, selon Santé publique France, point au 19décembre 2023,
- Le taux d’incidence de diarrhée aiguë rapporté par le réseau Sentinelles est en hausse depuis plusieurs semaines mais se situe à un niveau d’activité faible par rapport à ceux observés habituellement en cette période
- La proportion de consultations pour GEA pour SOS Médecins est en hausse depuis plusieurs semaines mais reste proche des minimums historiques
- La proportion de passages aux urgences pour GEA est en hausse depuis plusieurs semaines et se situe entre les minimums et maximums historiques

vendredi 22 décembre 2023

La 'légende' du Val d'Oise a encore frappé. Fermeture d'une enseigne de gros à Argenteuil en raison du risque d'intoxication alimentaire

- locaux et équipements sales
- denrées conservées dans des conditions inadéquates
- bonnes pratiques d’hygiène non respectées

Du fait de ces manquements l’établissement présente un danger grave pour la santé publique en raison du risque de contamination ou de développement de micro-organismes et d’intoxication alimentaire.

La mesure de fermeture sera levée dès que l’établissement sera aux normes en vigueur.

Six images sont proposées sur Facebook

Commentaires des internautes
- Des fermetures définitives seraient plus adaptés à ce genre de personne, histoire de mettre tout le monde au pas
- Vu que c'est un grossiste ce serait bien de contrôler aussi ses clients, histoire de pas consommer de la nourriture avariée ou autre.
- Mangez chez vous
- Il y en a trop dans le 95
- Honteux, dégeulasse d’avoir un établissement comme ça
- Il aurait mérité une fermeture définitive
- Dinguerie
- Happy meal à Argenteuil préparez vous ça sera bientôt à votre tour de déguster
- Oh la la la décidément à Argenteuil, il va plus rien rester- Pressing de tous les instants
- Prison ferme
- Le 'plus' c'est pour les blates
- Mais ! Astaghfillulah c’est un pays du tiers monde ou la France ? Je ne comprends pas ??
- non mais la dinguerie ! c'est pas possible ! si ça continue comme ça, on va trouver un scotch à mouches bientôt dans le 95 !
- ah ouais celui là il est vraiment guetto pourquoi en plus de la fermeture, on condamne pas ce genre de manquement, c'est grave.
- Merci pour ce travail ! Punaise on peut plus manger nul part c'est quoi ça
- Pitié ils doivent plus jamais ouvrir c’est immonde
- Je me régale à chaque publication Ne lâchez pas
- À Argenteuil il y en a pas mal à contrôler... Je suis parti manger au kebab en face de l'hôpital, c'était douteux. Mal de ventre le jour suivant.
- Faut relativiser : si les insectes volants sont vendus comme des produits bio, ya pas tromperie et c'est tout frais.
- Avant le weekend, c'est Noël avant l'heure pour notre préfet préféré. Un arrêté. Une fermeture. Efficace. Au prochain. Y'a des guiboles qui doivent trembler.
- ah ouais celui là il est vraiment guetto pourquoi en plus de la fermeture, on condamne pas ce genre de manquement, c'est grave.- Vive le name and shame.
- Bravo pour votre travail
- Oh mon dieu, mais comment on peut encore permettre à ses gens d'exercer à nouveau, il devrait y avoir des listes noires, honnêtement je ne crois pas du tout que le jour où ils vont réouvrir ils vont être irréprochable, en tout cas bravo à toute l'équipe et passez de bonnes fêtes.
- Fermeture définitive interdiction d'ouvrir un commerce suppression du numéro siret c'est inadmissible. Bravo et continuez à diffuser sur Facebook pour que la population le sache. 

Une investigation révèle qu'un manipulateur d'aliments infecté est à l'origine d'une épidémie à E. coli dans une école

Analyser les aliments comme d’hab est utile, voire très utile, mais parfois, l’origine d’une intoxication alimentaire n’est pas là où l’on pense, car voici qu’«Une investigation révèle qu'un manipulateur d'aliments infecté est à l'origine d'une épidémie à E. coli dans une école», source article de Coral Beach paru le 22 décembre 2023 dans Food Safety News.

Un manipulateur d'aliments infecté a été identifié comme la source la plus probable d'une épidémie à E. coli dans un lycée de l'Illinois qui a vu 16 élèves tombés malades et deux hospitalisés.

Une rupture du protocole de lavage des mains était la cause la plus probable de ces maladies, selon un rapport de 152 pages du McHenry County Department of Health (MCDH). Un manipulateur d'aliments infecté a été identifié par des analyses en laboratoire à partir d'échantillons de selles.

L’épidémie à la Huntley High School (HHS) s’est produite en septembre de cette année. Le département de la santé du comté a publié son rapport final cette semaine. Le directeur du district scolaire a communiqué le rapport du département de la santé.

«Il s’agit d’une situation malheureuse qui a entraîné des conséquences involontaires. Le bien-être de nos étudiants et de notre personnel est notre priorité absolue. Nous continuerons à collaborer avec le MCDH pour faire tout notre possible pour garantir la santé et la sécurité des aliments, y compris en renforçant les pratiques sûres de manipulation des aliments et de nettoyage-désinfection de nos cafétérias et en ajoutant des niveaux de surveillance supplémentaires en tant que mesures proactives dans toutes les cafétérias scolaires de Huntley», indique le communiqué du district.

Au total, 1 526 élèves ou membres du personnel de l'école secondaire Huntley ont été interrogés, soit par le personnel chargé des maladies transmissibles, soit via des questionnaires d'enquête sur les épidémies. Seize cas ont été identifiés. Quinze patients sur 16 ont mangé à la cafétéria le même jour.

Le département de santé du comté a clairement conclu qu'un manipulateur d'aliments du lycée était responsable de l'épidémie.

«Le mode de transmission le plus probable des STEC (E. coli producteurs de shigatoxines) dans la cafétéria de la HHS était par l’intermédiaire d’un manipulateur d’aliments infecté. Au moment de l'investigation, un manipulateur d'aliments du HHS qui travaillait à la fois à la station de sandwichs froids, fournissant des garnitures, laitue et fromage dans les sandwichs, et à la station cookies, a été confirmé par (tests en laboratoire) qu'il excrétait des STEC par intermittence, Stx2», selon le rapport du département de la Santé, qui ajoute que l’épidémie était probablement plus importante que celle documentée.

«… Étant donné que la plupart des infections sont spontanément résolutives, la plupart des individus ne recherchent pas de soins de santé et ne sont pas testés. Puisqu'il a été documenté que des STEC peuvent être excrétées pendant une période allant jusqu'à 62 jours, il est probable que la personne qui manipulait les aliments était auparavant légèrement malade et n'a pas associé cette maladie à cette enquête sur l'épidémie. Étant donné que l’excrétion du pathogène diminue avec le temps, il n’est pas surprenant qu’une culture ne puisse pas être réalisée.»

L'enquête du comté a révélé que sur les 15 patients atteints par l’épidémie qui ont mangé à la cafétéria, tous ont mangé un sandwich du poste de sandwichs froids et tous les cas pour lesquels des informations étaient disponibles sur la laitue ont mangé de la laitue dans leur sandwich.

Les responsables du comté ont informé le département de la Santé de l'Illinois, la Food and Drug Administration et le Centers for Disease Control and Prevention lorsque l'épidémie a été déclarée. Les responsables de l’État et du gouvernement fédéral pensaient que l’épidémie dans les écoles pourrait faire partie d’une épidémie plus importante dans plusieurs États.

«L'épidémie à STEC au HHS était liée à une épidémie dans plusieurs États par WGS (séquençage du génome entier)», selon le rapport du comté.

«Cependant, cela n’implique pas que la source de l’épidémie dans plusieurs États, qui n’est pas identifiée à ce jour, soit la même que celle de l’épidémie au HHS. L’épidémie dans plusieurs États et l’épidémie au HHS partagent probablement une source commune, un étudiant ou un membre du personnel du HHS tombant malade de STEC après avoir été exposé à la source de l’épidémie dans plusieurs États dans un lieu externe. Une fois introduits dans le HHS, les STEC se transmettaient principalement via la cafétéria du HHS.

Le rapport du comté indique que la cuisine du lycée, en ce qui concerne les mesures de sécurité des aliments, est en relativement bon état. Même si certaines infractions, comme un lave-vaisselle défectueux, ont été constatées, ces problèmes ont été résolus.

«La cafétéria de la cuisine du HHS est bien organisée, avec des responsabilités désignées en matière de manipulation des aliments, et il existe une culture claire du lavage des mains parmi les manipulateurs d'aliments. Malheureusement, même une panne occasionnelle dans les procédures ou techniques de lavage des mains peut entraîner la transmission de maladies», indique le rapport du comté.

«Lors des observations des procédures de manipulation des aliments au HHS, deux manipulateurs d'aliments n'ont pas réussi à utiliser fermer correctement les robinets de l’évier. Cela confirme que même dans une cuisine dotée d'un personnel formé et où le lavage des mains est encouragé, une panne technique peut survenir, principalement lorsque le personnel est extrêmement occupé et distrait par plusieurs tâches.

«Dans cette épidémie, le scénario le plus probable est que la personne infectée manipulant des aliments n'a pas réussi à se laver les mains correctement, ou suffisamment soigneusement, ou assez fréquemment, ce qui a entraîné une contamination des surfaces (plateaux, ustensiles, emballages alimentaires, etc.) ou des aliments à la station des sandwichs froids et à la station cookies... Sans autre étape de cuisson après la contamination, l’agent pathogène est resté viable, entraînant une maladie après consommation. STEC peut être présent jusqu’à 16 mois sur des surfaces sans désinfection appropriée.»

NB : Il ne semble pas possible depuis la France de télécharger le rapport du McHenry County Department of Health.

Paris : Une vingtaine d’enfants victimes d'une intoxication alimentaire. Quatre ont été hospitalisés

«Paris : quand le repas de Noël à la cantine de l’école tourne à l’intoxication alimentaire», source Le Parisien du 21 décembre 2023.

Une vingtaine d’enfants de l’école élémentaire Cherbourg, dans le XVe arrondissement, a été victime d’une intoxication alimentaire à l’issue du déjeuner. Quatre ont été conduits à l’hôpital.

Le repas de Noël a tourné au vinaigre. À la cantine ce jeudi midi, les enfants de l’école élémentaire Cherbourg, située dans le XVe arrondissement, impatients de déguster le gâteau au chocolat de ce déjeuner de fin d’année, ont finalement hérité de maux de ventre, certains pris de vomissements.

L’intoxication alimentaire collective a touché une petite de vingtaine d’enfants. Environ 12 élèves sont rentrés chez eux tandis que 4 autres, mal en point, ont été transportés aux hôpitaux Trousseau (XIIe) et Robert-Debré (XIXe) en observation, selon nos informations.

Du cerf et de la purée de marrons au menu
Au menu de ce repas de Noël gâché, du cerf accompagné d’une sauce forestière et d’une purée de marrons. Du fromage aussi avant le gâteau au chocolat. «Un enfant aurait aperçu une bête sur un bout de fromage», nous rapporte-t-on. La cause de cette intoxication reste encore à déterminer.

«La traçabilité des produits est respectée, affirme Philippe Goujon, maire (LR) du XVe qui s’est rendu sur place en début d’après-midi. Les produits sont analysés avec des diététiciens, des spécialistes, il se peut qu’un lot soit défectueux.» Et d’ajouter : «On nourrit 12 000 enfants chaque jour dans le XVe avec des produits frais quotidiens. On tient à une cuisine comme à la maison.»

Une vingtaine de pompiers mobilisés
«Une vingtaine de pompiers est intervenue sur place. Un médecin s’est déplacé, a ausculté les enfants et a décidé que 4 d’entre eux devaient être hospitalisés», nous confirme la brigade des sapeurs-pompiers de Paris, qui précise que «l’origine de l’intoxication n’est pas encore connue».

«C’est la procédure, insiste Philippe Goujon. Les parents ont été prévenus, il n’y a pas de conséquences graves, ces hospitalisations sont réalisées par précaution. C’est la première fois, depuis que je suis maire du XVe, que je suis confronté à une intoxication alimentaire dans une école.»

Mise à jour du 22 décembre 2023
Selon ce site, 7 sept enfants seraient hospitalisés.

Suspicion d'intoxication alimentaire lors du repas de Noël d'Airbus à Montoir-de-Bretagne : Entre 200 et 300 personnes concernées

«Une enquête ouverte après une suspicion d'intoxication alimentaire lors du repas de Noël d'Airbus à Montoir-de-Bretagne», source France Bleu Loire Océan du 21 décembre 2023.

Une enquête est ouverte par Santé publique France après une suspicion d'intoxication alimentaire collective lors du repas de Noël d'Airbus, à Montoir-de-Bretagne, le jeudi 14 décembre. Pour l'instant, on ignore les causes de l'intoxication, les résultats des analyses ne sont pas encore connues.

Nos confrères de Ouest France évoquent plusieurs centaines de malades. Des personnes prises de vomissements et de diarrhées.

Des salariés d'Airbus et de ses sous-traitants auraient été touchés. Comme il s'agissait du repas de Noël, il y avait plus de monde que d'habitude, ce jour-là au restaurant d'entreprise.

O.-F. évoque «Entre 200 et 300 convives ont été malades après avoir participé au repas de Noël du comité d’entreprise Airbus Atlantic de Montoir.» L’article de O.-F. est réservé aux abonnés ...

Mise à jour du 22 décembre 2023
700 salariés touchés : suspicion d’intoxication alimentaire chez Airbus, selon Ouest-France.
Près de 700 salariés d’Airbus Montoir ont été indisposés en fin de semaine dernière. Le point commun pourrait être le repas de Noël servi jeudi 14 décembre 2023 au restaurant de l’entreprise. Une enquête est actuellement menée par l’ARS

jeudi 21 décembre 2023

Aveyron : intoxication alimentaire après le repas de Noël dans un collège, 36 élèves pris de fièvre et de vomissements

«Le repas «spécial fin d'année» vire au cauchemar : 36 élèves pris de fièvre et de vomissements», source France 3 du 21 décembre 2023.

Le repas du midi du jeudi 21 décembre 2023 au collège Jean-Boudou à Naucelle (Aveyron), a tourné à la catastrophe pour 36 collégiens, auxquels les sapeurs-pompiers on dû porter assistance. En cause : une intoxication alimentaire.

Plus de vingt pompiers ont été mobilisés, jeudi 21 décembre 2023, en début d'après-midi, pour venir en aide à 36 adolescents du collège Jean-Boudou, à Naucelle, en Aveyron. Selon nos confrères de Centre presse Aveyron, les collégiens ont été pris de fièvres et de vomissements. Trois d'entre eux étaient dans un état particulièrement critique mais n'ont finalement pas dû être hospitalisés.

Un repas de Noël en cause
Sans confirmation de la part de l'établissement, le repas «spécial fin d'année» pourrait être la cause de cette intoxication. Un repas cuisiné sur place, qui avait été servi à 150 élèves de l'établissement. Vendredi 22 décembre, la cantine restera fermée.

La cantine restera fermée vendredi
La maire de Naucelle Karine Clément s'est rendue sur place et, au même titre que la directrice académique des services de l'Education nationale Claudine Lajus, a loué la «réactivité des services de secours», qui ont «très rapidement déployé de gros moyens», et «leur écoute» auprès des collégiens.

Près de 150 enfants ont déjeuné ce jour à la cantine de l'établissement, où les plats sont cuisinés sur place. Ce vendredi 22 décembre, veille de vacances scolaires, la cantine restera fermée afin que des analyses y soient menées. Source Centre Presse.

Commentaire
On ne parle pas de suspicion d'intoxication alimentaire,étonnant, non ? Et, l'ARS, elle est où ?

Rappel d'un fromage de France en Suisse. Jamais un sans deux ?

Qu’il y ait des produits alimentaires rappelés, cela fait partie du deal, quand on en respecte pas les règles après avoir mis un produit sur le marché.

Voici donc que nos amis suisses nous informent : «Mise en garde publique : des bactéries E. coli dans du fromage Le Duo des Gors», source OSAV du 21 décembre 2023.

L’entreprise Fromagerie Moléson SA a informé le Service de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (SAAV) de Fribourg et l’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) que des E. coli producteurs de shigatoxines (STEC) avaient été mises en évidence dans du fromage «Le Duo des Gors 180 g» du producteur Fromagerie des Gors.
- Produit, marque : Le Duo des Gors
- Conditionnement : 180 g
- Numéro du lot : 200223046242
- Date de durabilité minimale : 06.01.2024

En France, nos autorités expliquent «ce qu’il faut retenir dans les alertes alimentaires» :
Les objectifs d’une alerte :
- faire cesser l’exposition du consommateur au produit (c’est le retrait du produit des rayons des magasins concernés) ;
- informer le consommateur qui a déjà acheté le produit afin qu’il ne le consomme pas ou, s’il l’a déjà consommé, qu’il puisse en parler à son médecin en cas de symptômes (c’est le rappel du produit) ;
- éviter que la situation ne se reproduise (par exemple en mettant en place des mesures adaptées au sein de l’entreprise concernée).
Le blog a bien retenu la leçon, mais il s’étonne que ce fromage ait déjà fait l’objet dans un passé récent d’un rappel.
Rappel le 1er septembre 2023 du Duo de la fromagerie des Gors pour cause de présence de Escherichia coli producteurs de shigatoxines (STEC) O16 et O103.
Le produit avait commercialisé du 24/07/2023 au 09/08/2023.

Ne suit-on pas les procédures édictées en cas d’alerte alimentaire ? Ben, ça alors ...
Pour l’instant, pas d’information chez RappelConso ...

Un thermomètre pour la chaîne du froid ! Pour la cuisson, ne faut-il pas un thermomètre alimentaire ?

Cet article a été publié le 10 janvier 2023 et a été quelque peu modifié pour tenir compte de l'actualité. Il n'a rien perdu de son actualité.

Est-ce que nos autorités sanitaires ont un problème avec le thermomètre ? Quand il s’agit de la chaîne du froid, il faut un thermomètre, mais quand il s’agit de la cuisson, celui-ci n’existe pas, en voici un nouvel exemple ...

Les articles du ministère de l’Agriculture en matière de sécurité sanitaire des aliments sont rares, bien trop rares, c'est dommage, et donc il faut savoir profiter de ce premier article de 2023 sur «Sécurité sanitaire des aliments : tout sur la chaîne du froid». Cet article vient d'être republié le 19 décembre 2023 -aa.

La réglementation sanitaire qui fixe les températures optimales de conservation de denrées s’appuie sur des bases scientifiques traditionnelles. Elle prend en compte l’évolution des habitudes de consommation, les progrès techniques agroalimentaires et leurs risques inhérents, son objectif étant de garantir la sécurité du consommateur.
La chaîne du froid : à vos thermomètres !
Le froid positif permet de conserver une denrée sans atteindre son point de congélation, ce qui risquerait d’en dégrader certaines qualités organoleptiques, comme sa texture.
Le froid négatif vise, au contraire, à conserver les denrées à l’état congelé et à une température suffisamment basse pour bloquer tout réaction biologique. Les denrées peuvent ainsi être conservées pendant plusieurs semaines voire des mois.

Intéressant le sous-titre de ce paragraphe «La chaîne du froid : à vos thermomètres», car, s’agissant de la cuisson des aliments, nos autorités sanitaires indiquent des températures de cuisson, sans évoquer «à vos thermomètres», étonnant, non ?

Autre intérêt de ce paragraphe, des exemples illustrent les différences de températures de conservation,

Les denrées conservées en froid positif doivent l’être à des températures d’autant plus basses qu’elles sont fragiles : les mollusques vivants (huîtres, moules) peuvent être stockés à des températures dépassant les 10°C tandis que la viande hachée doit l’être à moins de 2°C.  

Toujours ce souci de la température et donc du thermomètre ...

Autre sujet important à destination du consommateur, «La chaîne du froid : recommandations pour la maison» qui se décline en quatre volets :
- Lisez les étiquettes
- Rangez votre frigo
- Lavez votre frigo
- Dégivrez votre congélateur

Enfin, parmi les références citées, on trouve le guide des bonnes pratiques d’hygiène à destination des consommateurs, version mai 2013.

Ce guide a mal vieilli, à mon sens, jugez plutôt, car il va aussi s’agir de thermomètre, mais pour la cuisson,

Pour les enfants de moins de 15 ans, veiller à bien cuire à cœur les steaks hachés, à une température supérieure à +63°C (cela correspond visuellement à une viande non rosée à cœur).

Pour en savoir plus, il vous est renvoyé à un lien qui n’existe plus.
En revanche, ce qui existe, ce sont des recommandations de Santé publique France, «La prévention du syndrome hémolytique et urémique chez l’enfant âgé de moins de 15 ans en France».

Dans ce document, il est indiqué «les viandes, et surtout la viande hachée de bœuf, doivent être bien cuites à cœur.»
L’Anses indique qu’il faut «bien cuire à cœur (70°C) les viandes hachées et les produits à base de viande hachée.»

Encore une histoire de thermomètre ...

Dans un récent rappel de bifteck haché de bœuf pour cause de STEC du 20 décmbre 2023, RappelConso indique dans la fiche de rappel :

... les autorités sanitaires rappellent que par précaution pour les populations plus sensibles comme les enfants, les personnes âgées ou immunodéprimées, les femmes enceintes, il est recommandé de cuire à cœur (70°C) les viandes hachées et les produits à base de viande hachée.

Un jour, peut-être, nos autorités se mettront à recomnander l'usage d'un thermomètre alimentaire.
En attendant, faites vous offrir pour Noël (mais ça nos autorités ne peuvent le dire) un themomètre alimentaire pour bien faire cuire vos viandes et réussir vos repas de fêtes !