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mardi 18 avril 2023

Espagne : Des E. coli multirésistants répandus dans des échantillons de viande des supermarchés

«Espagne : Des E. coli multirésistants répandus dans des échantillons de viande des supermarchés», source article de Chris Dall paru le 17 avril 2023 dans CIDRAP News.

Une analyse de la viande vendue dans des supermarchés en Espagne a révélé des Escherichia coli multirésistants aux antibiotiques (MDR pour multidrug-resistant) et des Klebsiella pneumoniae dans 40% des échantillons, ont rapporté des chercheurs espagnols lors de l’European Congress of Clinical Microbiology and Infectious Disease (ECCMID).

Sur 100 produits de viande vendus au détail échantillonnés au hasard (25 de dinde, de poulet, de bœuf et de porc) vendus dans les supermarchés d'Ovieda, une équipe dirigée par des chercheurs de l'Université de Saint-Jacques-de-Compostelle-Lugo a effectué une analyse moléculaire de 82 E. coli de 40 des échantillons de viande et des isolats de 12 K pneumoniae de 10 échantillons de viande. Parmi les isolats de E. coli, 46 (56%) étaient des producteurs de bêta-lactamase à spectre étendu (BLSE), tandis que 10 des 12 échantillons de K. pneumoniae étaient producteurs de BLSE. La récupération de E. coli producteurs de BLSE était plus élevée chez la dinde (68%) et le poulet (56%) que dans les produits de viande bovine (16%) et de viande de porc (12%).

Cinquante-six (68,3%) isolats de E. coli ont été déterminés comme étant multirésistants par des tests de sensibilité aux antibiotiques. La prévalence la plus élevée de résistance concernait l'ampicilline, l'aztréonam, l'acide nalidixique, la ceftazidime et la céfuroxime.

L'analyse a également révélé que 27% des produits de viande contenaient des E. coli extra-intestinaux potentiellement pathogènes (dont des souches qui sont responsables d’infections humaines), 6% contenaient des E. coli uropathogènes et 1 % contenaient des E. coli porteurs du gène MCR-1, qui confère la résistance à l'antibiotique de dernier recours, la colistine.

Besoin de protection «de la ferme à la fourchette»
Les auteurs de l'étude disent que les résultats mettent en évidence la nécessité d'interventions «de la ferme à la fourchette» pour protéger les consommateurs, y compris une surveillance accrue des bactéries à haut risque chez les animaux de ferme et la viande et le développement de vaccins pour réduire la présence d'agents pathogènes MDR spécifiques dans les aliments d’origine animale«Les conseils aux consommateurs comprennent de ne pas rompre la chaîne du froid du supermarché à la maison, de bien cuire la viande, de la conserver correctement au réfrigérateur et de désinfecter les couteaux, les planches à découper et les autres ustensiles de cuisine utilisés pour préparer la viande crue de manière appropriée afin d'éviter la contamination croisée», a dit la co-auteure de l'étude, Azucena Mora Gutierrez, dans un communiqué de presse de l'ECCMID.

Complément
Les souches pathogènes extra-intestinales de Escherichia coli (ExPEC) sont impliquées dans l'infection de sites en dehors de l'intestin, normalement stériles, tels que le tractus urinaire, le sang ou les méninges. 
Selon cet article,

Les souches pathogènes extra-intestinales sont regroupées sous la dénomination commune ExPEC (extraintestinal pathogenic E. coli). Les ExPEC sont incapables de produire des infections intestinales, mais peuvent coloniser le tractus intestinal. Ainsi, ce sont des pathogènes opportunistes retrouvés dans les selles des sujets sains avec une fréquence variable selon les individus et les populations humaines étudiées. Les ExPEC peuvent constituer à l’état commensal les souches prédominantes de la flore intestinale chez des hôtes sains (jusqu’à près de 20%). L’acquisition digestive de souches ExPEC par l’hôte ne suffit donc pas à produire une infection, celles-ci doivent également avoir accès à un site extra-intestinal. La physiopathologie de l’infection par les ExPEC débute par la colonisation d’une muqueuse et par l’échappement aux systèmes de défenses de l’hôte, et se poursuit par la multiplication dans ce site, voire la dissémination vers d’autres sites, ce qui produit différents dommages chez cet hôte. 

mardi 4 avril 2023

Affichages en magasin : Légumes de France dénonce des «tromperies»

Dans Brèves de blog de son excellent blog-notes, Olvier Masbou nous propose Affichages en magasin : Légumes de France dénonce des «tromperies».

«Depuis quelques semaines, on voit fleurir de plus en plus fréquemment des ‘erreurs’ d’affichage dans les rayons des fruits et légumes » écrit Légumes de France (LDF) dans Direct Légumes n°389 du 31 mars. Les producteurs ont repéré dans des magasins Leclerc « un rayon de tomates surmonté d’un magnifique panneau origine France alors que les barquettes sont toutes marocaines » ; idem chez Carrefour avec des tomates qui «doivent choisir si elles viennent de France ou du Maroc», ou des poireaux annoncés français mais hollandais. «Ces ‘erreurs’ de normalisation banalisent les importations aux yeux des consommateurs qui ne savent plus à quelles tomates ou poireaux se vouer » poursuit LDF. La Fédération demande à l’Etat de «mettre les moyens pour contrôler et si besoin distribuer des amendes». «La double-nationalité́, c’est pratique pour voyager mais ça ne marche par pour les fruits et légumes !» conclut LDF.

Ci-dessous le texte complet de Légumes de France.

mardi 24 janvier 2023

Les distributeurs britanniques enregistrent de bons résultats dans les analyses de Campylobacter chez le poulet

«Les distributeurs britanniques enregistrent de bons résultats dans les analyses de Campylobacter chez le poulet», source article de Joe Whitworth paru le 24 janvier 2023 dans Food Safety News.

Les supermarchés du Royaume-Uni ont annoncé leurs résultats concernant Campylobacter chez le poulet pour le troisième trimestre de 2022.

Le niveau maximum de la Food Standards Agency (FSA) ne dépasse pas 7% des oiseaux avec plus de 1 000 unités formant colonie de Campylobacter par gramme (UFC/g).

Les données des distributeurs couvrent la période de juillet à septembre 2022 sur des résultats élevés de Campylobacter dans des poulets réfrigérés, achetés en magasin et produits au Royaume-Uni.

Tesco a cessé de publier des données car il a changé la façon dont il surveille Campylobacter dans le poulet, de sorte que les résultats ne sont pas comparables avec ceux d'autres distributeurs. Dans l'ensemble du deuxième trimestre, 3% des 298 échantillons étaient supérieurs à 1 000 ufc/g.

Les résultats de Waitrose ont augmenté tandis que Lidl, Morrisons, Asda et Sainsbury's ont enregistré des niveaux de contamination inférieurs par rapport au trimestre précédent. Les chiffres pour Aldi et Co-op sont restés les mêmes.

Campylobacter est la cause la plus fréquente d'intoxication alimentaire bactérienne au Royaume-Uni et la dose nécessaire pour rendre les gens malades peut être aussi faible que quelques centaines de cellules.

Marks and Spencer n'a pas fourni à Food Safety News de résultats pour le troisième trimestre. Le distributeur avait 1% dans la catégorie maximale en avril, 4% en mai et 3% en juin sur 376 poulets prélevés.

Waitrose et Partners avaient 2% des analyses positives pour Campylobacter à des niveaux supérieurs à 1 000 ufc/g, contre aucun au trimestre précédent.

Aucun changement ou déclin
Les résultats d'Aldi sont restés les mêmes qu'au dernier trimestre avec 3,3% de poulets prélevés dans la catégorie supérieure à 1 000 ufc/g.

Les résultats de Co-op pour le quatrième trimestre consécutif ont montré qu'aucun poulet n'était contaminé à des niveaux supérieurs à 1 000 ufc/g.

Lidl a enregistré 2% d'oiseaux dans la catégorie la plus élevée, contre 8% au trimestre précédent.

Morrisons avait 0,9% de poulets au niveau le plus contaminé sur 109 oiseaux testés, contre près de 1,6% sur 101 échantillons au deuxième trimestre de 2022.

Asda a rapporté que 0,6% ont été testés positifs pour le niveau de contamination le plus élevé au cours du dernier trimestre, contre 2,4% au cours des trois mois précédents.

Les résultats de Sainsbury's pour Campylobacter au troisième trimestre de 2022 ont montré que 2% des poulets avaient des niveaux supérieurs à 1 000 ufc/g, contre 3% au cours du dernier trimestre.

mercredi 8 juin 2022

Le bio for ever or for never ?

Mise à jour du 26 juillet 2022. On lira sur le blog Alerte Environnement, Agriculture : l’insoluble équation du bio. 

Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire s’est comportée et continue de se comporter en censeur et refuse tout assouplissement pour la modique somme de 500 euros. N’ayant pas les moyens d’aller devant la justice, je leur fait ici de la publicité gratuite. Derrière cette revue, il y a des aimables censeurs, les journalistes complices de la direction !

mardi 29 mars 2022

Royaume-Uni: Plusieurs supermarchés améliorent leurs résultats liés à Campylobacter chez le poulet

«Plusieurs supermarchés améliorent leurs résultats liés à Campylobacter chez le poulet», source article de Joe Whitworth paru le 29 mars 2022 dans Food Safety News.

Le supermarché Marks and Spencer a fait état des meilleurs résultats pour la présence de Campylobacter dans le poulet dans les derniers chiffres trimestriels du Royaume-Uni.

Les données couvrent d'octobre à décembre 2021 pour neuf distributeurs sur des taux élevés de Campylobacter dans des poulets réfrigérés, achetés en magasin et produits au Royaume-Uni.

Les résultats de Morrisons, Lidl, Waitrose et Sainsbury's ont augmenté tandis que Marks and Spencer, Tesco, Co-op, Aldi et Asda ont enregistré des taux de contamination inférieurs par rapport au trimestre précédent.

Le niveau maximum de la Food Standards Agency (FSA) est de 7% des oiseaux avec plus de 1 000 unités formant colonie de Campylobacter par gramme (UFC/g).

Performances améliorées pour Marks and Spencer
Pour Marks and Spencer, 5% des poulets avaient plus de 1 000 UFC/g en octobre, 8% en novembre et 5% en décembre sur un échantillon de 376 poulets.

Au total, 13% des poulets se trouvaient dans la catégorie maximale en juillet, 9% en août et 5% en septembre sur 376 oiseaux échantillonnés. Les résultats du distributeur étaient également supérieurs à la limite de la FSA en mai et juin 2021.

Morrisons avait 4% de poulets au taux de contamination le plus élevé sur 123 oiseaux testés, contre 1,8 sur 112 échantillons au troisième trimestre 2021. Pour toute l'année, sur 467 analyses, 1,5% présentaient les taux de contamination les plus élevés.

Lidl a enregistré 6% d'oiseaux dans la catégorie la plus élevée, contre 0,5% au trimestre précédent.

Pour Tesco, 2% des 275 échantillons étaient supérieurs à 1 000 UFC/g au quatrième trimestre 2021, contre 4% au 3e trimestre.

Aldi a révélé que 3,3% des poulets échantillonnés appartenaient à la catégorie supérieure à 1 000 UFC/g, contre 6,9% au cours du dernier trimestre.

Co-op est parmi les meilleurs
Asda a informé que 2% avaient été testés positifs pour le taux de contamination le plus élevé au cours du dernier trimestre, contre 2,1% au cours des trois mois précédents. Le total depuis le début de l'année est de 1,7% supérieur à 1 000 UFC/g.

Campylobacter est la cause la plus fréquente d'intoxication alimentaire bactérienne au Royaume-Uni et la dose nécessaire pour rendre les gens malades peut être aussi faible que quelques centaines de cellules.

Les résultats de Co-op pour le dernier trimestre de 2021 montrent qu'aucun des poulets échantillonnés n'était contaminé à des taux supérieurs à 1 000 UFC/g. Il s'agit d'une baisse par rapport à 0,9% au dernier trimestre.

Sainsbury's avait 3% des 95 poulets échantillonnés au-dessus de 1 000 UFC/g, contre 1% au troisième trimestre 2021.

Waitrose and Partners avait 1% de poulets testés positifs pour Campylobacter à des taux supérieurs à 1 000 UFC/g, contre zéro au cours du dernier trimestre.

«La clé de nos bons résultats continue d'être l'incroyable travail acharné de nos agriculteurs et fournisseurs, combiné à notre propre collecte et analyse rigoureuses des données, en enquêtant sur le poulet à la fois à l'usine et dans les rayons des supermarchés», a déclaré un porte-parole de Waitrose and Partners.

Commentaire. La question que l'on doit se poser est pourquoi cela n'est pas réalisé en France. Cela ne coûte aucun argent public.

Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. Le départ du blog de la revue a été strictement motivé par un manque de réactivité dans la maintenance du blog, la visibilité de celui-ci devenant quasi nulle. J’accuse la direction de la revue de fuir ses responsabilités et le but de ce message est de leur dire toute ma colère. Elle ne veut pas céder, moi non plus, et je lui offre ainsi une publicité gratuite.

dimanche 19 décembre 2021

Il était une fois une araignée et un supermarché

Un supermarché allemand obligé de fermer pendant 1h30 à cause d’une araignée», source soir mag de Belgique.

Grosse frayeur dans un magsoir mag de Belgique.asin à Ludwigsbourg en Allemagne.
Une araignée a semé la panique dans un supermarché de la banlieue nord de Stuttgart, rapporte l’agence de presse DPA. Alors qu’un employé déballait une caisse de bananes dans les rayons du magasin, la petite bête a bondi hors de la boîte et s’est échappée.

Par peur d’avoir affaire à une araignée dangereuse, les responsables du magasin ont préféré appeler la police, un expert en araignée ainsi qu’un exterminateur et un employé d’un service de sauvetage d’animaux pour rattraper l’arachnide.

Durant une heure et demie, le supermarché a fermé ses portes, le temps que les équipes trouvent l’araignée. Finalement, elle a été découverte dans un coin du magasin et la petite bête s’est avérée être totalement inoffensive, car c’était une araignée crabe. Plus de peur que de mal !

Commentaire
Si, en France, chaque fois qu’un hyper ou un supermaché avec des traces de nuisibles devait fermer, il y aurait sans aucun doute de nombreuses fermetures temporaires de ces magasins. A noter qu'il existe un top 5 des nuisibles dans les supermarchés et les commerces alimentaires.

Aux lecteurs du blog
Grâce à la revue PROCESS Alimentaire, vous n'avez plus accès aux 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le lien suivanthttp://amgar.blog.processalimentaire.com/. Triste histoire de sous ...

mardi 20 octobre 2020

Etats-Unis : Une chaîne de supermarchés élargit le rappel de pâte à pizza impliquant une contamination par des lames de rasoir

«Etats-Unis :
Une chaîne de supermarchés élargit le rappel de pâte à pizza impliquant une contamination par des lames de rasoir», source Food Safety News.

Les supermarchés Hannaford ont élargi un rappel de pâte à pizza pour inclure tous les produits Portland Pie tout en doublant les avertissements aux consommateurs concernant « la contamination malveillante » impliquant des objets métalliques.

« Hannaford a retiré tous les produits Portland Pie de toutes les étagères des magasins et a suspendu le réapprovisionnement des produits indéfiniment » selon l'avis de rappel élargi du 11 octobre publié sur le site Internet de la chaîne de supermarchés.

Au 19 octobre, la Food and Drug Administration n’avait pas affiché l’avis de rappel de la société. Le rappel a été largement publié par les médias d'information. La politique permanente de la FDA est d'afficher les avis de rappel des entreprises après qu'ils sont publiés ailleurs.

Aucune blessure n’a été signalée au moment de la publication par Hannaford du rappel élargi.
On craint que les consommateurs aient toujours les produits rappelés chez eux. Un homme a été arrêté dans cette affaire, mais des produits ont peut-être été contaminés avant que les autorités aient connaissance de la contamination. Certains articles ont indiqué que la contamination comprenait l'insertion de lames de rasoir et d'autres objets métalliques dans les produits.

« Les clients qui ont acheté de la pâte à pizza Portland Pie et du fromage Portland Pie vendus en épicerie dans n'importe quel magasin de Hannaford entre le 1er août et le 11 octobre ne doivent pas consommer les produits et peuvent les retourner au magasin pour un remboursement complet », selon l'avis de rappel.

« Les clients sont instamment priés de vérifier également les lieux de stockage, y compris les congélateurs, pour les produits qui ont pu être achetés et congelés pendant cette période. »

Selon le Press Herald de South Portland, Hannaford n'a pas signalé la découverte des lames de rasoir dans les 24 heures, comme l'exige la loi. Les représentants de la chaîne ont déclaré au journal que des difficultés techniques étaient à blâmer.

Apparemment, une plainte d'un client concernant des lames de rasoir a conduit à l'enquête, qui est gérée par les autorités locales. Les enquêteurs ont déterminé que les produits de la marque Portland Pie étaient fournis par «It’ll be Pizza», basé à Scarborough, Maine.

Certains disent que le problème est lié après la production. Bill Marler, un avocat en sécurité des aliments de Seattle, a déclaré au Press Herald que les autorités avaient raison de se concentrer sur la contamination au niveau de la vente au détail.

« Les lames de rasoir ne tombent pas seulement du ciel. S'il s'agissait d'un boulon ou d'une vis, d'un poil de brosse, ils auraient pu se détacher pendant le processus de fabrication », a déclaré Marler au journal. « Mais des lames de rasoir? Quiconque dans le secteur de l’alimentation y aurait pensé le soupçonnerait assez rapidement. »

dimanche 12 juillet 2020

COVID-19 : Tout le monde peut faire une vidéo, une édition dans un supermarché


« Tout le monde peut faire une vidéo, une édition dans un supermarché », source Doug Powell du barfblog.

Je ne sais pas ce qui se passe dans certains supermarchés.

Il y a une semaine, la police de l'Australie méridionale ou South Australia (SA) a annoncé qu'elle enquêtait sur la découverte d'aiguilles et de punaises dans divers produits alimentaires, notamment des fraises, dans un supermarché de banlieue d'Adélaïde.

Les incidents ont été signalés par trois clients différents achetant des produits d'épicerie au supermarché Woolworths du complexe commercial The Grove à Golden Grove, dans le nord-est d'Adélaïde.

La police a dit que des aiguilles métalliques avaient été découvertes dans une barquette de fraises et dans un avocat, et que des punaises avaient été trouvées dans une miche de pain.

Les découvertes ont eu lieu entre le samedi 27 juin et le mercredi 1er juillet, a annoncé la police.

La police de SA a dit que les contaminations semblaient être des «actes délibérés» et font l'objet d'une investigations par des détectives de la Northern District Crime Investigation Branch, assistés de Woolworths.

Un porte-parole de Woolworths a dit que la société fournirait à la police de SA des images de vidéosurveillance du magasin pour faciliter l'enquête.

À peu près au même moment, un employé d’un supermarché de Toronto a été surpris en train de nettoyer des paniers d'achat avec un crachat au milieu d'une pandémie mondiale de la santé.

Les employés essentiels des supermarchés australiens sont tenus de désinfecter régulièrement leurs mains et toutes les surfaces très sensibles.

Le Canada a des règles similaires, mais les employés sont également tenus de porter des gants, ce que les employés des supermarchés australiens n’ont pas à faire en vertu des pratiques d’hygiène COVID-19 du gouvernement fédéral pour les supermarchés.

Les images montrent un employé, qui travaille dans un magasin FreshCo de Toronto, Canada, crachant dans un chiffon blanc qu'il utilise pour essuyer les paniers en plastique vert, avant de les empiler pour que les clients puissent les utiliser.

Le clip, qui a été filmé le 5 juillet, par une cliente qui a dit qu'elle était «choquée et dégoûtée» par l'acte est depuis devenu viral, beaucoup critiquant l'homme.


mardi 10 mars 2020

Coronavirus et consommation : La peur de manquer !


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Voici un extrait de l'article paru le 6 mars de Jean-Paul Pelras dans l'Agri « La peur de manquer ! ».
Un insecte, une maladie, un champignon que ni le soufre, ni la bouillie bordelaise, ni l’épouvantail ne pourront éliminer… Et les récoltes seront perdues. Occurrence qui n’est pourtant pas à exclure et qui nous rendrait immédiatement dépendants de contrées dimensionnées pour usurper, sans délai, nos marchés traditionnels. C’est là que le grain de sable se glisse dans le scénario mitonné aux légumes vapeur et au jus de kiwi par les gentils « coquelicots » du moment et autres environnementalistes qui ne jurent que par le niveau des océans. Car, et le syndrome du coronavirus pourrait suggérer la portée du problème, ce qui sera demain plus important que n’importe quelle gesticulation soit disant vertueuse c’est « la peur de manquer ».
Cette peur que l’on mesure à l’aune des files d’attentes quand les rayons se vident au supermarché. Peu importe alors le modèle de production. Ce qui compte à ce moment-là c’est de pouvoir, osons le verbe qui pour certains est devenu un gros mot : « manger » !

NB : N'hésitez pas à le lire en intégralité. 

mercredi 12 février 2020

La plupart des chaînes de supermarchés américaines n'informent pas les consommateurs des avis de rappels de produits alimentaires. Quid en France ?


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« Walmart, Aldi et d'autres chaînes de supermarchés échouent au test décisif du rappel ; Kroger, Target obtiennent des notes plus élevées », source article de Coral Beach paru le 12 février 2020 dans Food Safety News, adaptation par mes soins -aa.

Selon des chercheurs indépendants, 22 des 26 principales chaînes de magasins du pays échouent lorsqu'il s'agit d'avertir le public des rappels d'aliments. Parmi ceux qui figurent sur la liste des échecs figurent Walmart et Aldi.

Les consommateurs doivent lutter pour rester à jour sur les rappels d'aliments, le manque d'effort de la part des distributeurs s'avérant être une grande raison pour laquelle le public est dans l'ignorance, selon un rapport publié par des responsables du Fonds pour l'éducation du PIRG (Public Interest Research Group) américain. L'échec épique de l'industrie des supermarchés est particulièrement inacceptable en raison de toute la technologie et du traitement des données en place.

« Les supermarchés devraient être notre meilleur système de notification en matière de rappels, mais au lieu de cela, nous avons constaté que les acheteurs doivent se lancer dans une chasse au trésor presque impossible pour savoir s'ils ont acheté des aliments contaminés », selon un communiqué d'Adam Garber du US PIRG Education Fund.

« Les magasins utilisent déjà une technologie moderne pour suivre les clients, placer des produits et nous cibler avec des publicités. Il n'y a aucune raison pour qu'ils ne puissent pas non plus nous garder en bonne santé. »

L'organisation de recherche à but non lucratif et non partisane a évalué les supermarchés sur la base d'informations accessibles au public pour savoir s'ils informaient les clients des rappels, des notifications en magasin et des notifications directes aux clients. Les conclusions du rapport de 29 pages comprennent:
  • 22 magasins sur 26 n'ont pas informé adéquatement le public des efforts de notifications de rappel, comment s'inscrire aux notifications directes ou où trouver des affichages en magasin. Seuls Harris Teeter, Kroger, Smith’s et Target ont obtenu une note moyenne.
  • 58% des magasins ont signalé un programme pour informer directement les consommateurs des rappels par courriel ou par téléphone. Sur ces 15 magasins, huit seulement ont indiqué clairement comment les clients pouvaient participer, comment le système fonctionne ou quelles informations sont incluses dans les avertissements.
  • Pas un seul magasin n'a fourni d'informations en ligne pour savoir si des avis de rappel sont affichés aux comptoirs du service client, aux caisses ou aux rayons des magasins.

Les chercheurs disent qu'ils savent qu'il pourrait y avoir des programmes en place qui ne sont pas décrits dans le champs public, mais ils disent également que les distributeurs ne répondraient pas aux demandes d'informations sur les mesures de rappel en sécurité des aliments.

« ... la plupart ont refusé de répondre à l'enquête - et les quelques-uns qui ont accepté n'ont répondu qu'à quelques questions », selon le rapport PIRG. « Ce manque de transparence était surprenant étant donné les impacts potentiellement dangereux pour les clients des magasins qui se considèrent comme faisant partie intégrante de tant de villes américaines. »

Le rapport cite une épidémie à Salmonella liée à de la viande hachée bovine qui a rendu des personnes malades pendant des mois et a impliqué un rappel de 5 443,1 tonnes. Un scénario similaire, sinon identique, s'est répété à plusieurs reprises, selon les chercheurs du PIRG, même si les agences de santé publique émettent des avertissements qui sont publiés par les médias.

Les supermarchés sont dans une position unique - au dernier stade de la chaîne d'approvisionnement avant que le client ne prenne possession des aliments - et ont donc la possibilité d'avoir un impact puissant sur la santé publique.

« Ils ne sont peut-être pas responsables du rappel, mais ils peuvent faire la différence. Nous sommes impatients de voir une transparence accrue concernant les efforts de notification de rappel et les programmes améliorés », selon un communiqué de Dylan Robb du PIRG Education Fund.

Le Fonds américain pour l'éducation PIRG (Public Interest Research Group) est un groupe indépendant et non partisan qui travaille pour les consommateurs et l'intérêt public. Par la recherche, l'éducation du public et la sensibilisation, nous servons de contrepoids à l'influence de puissants intérêts qui menacent notre santé, notre sécurité sanitaire et notre bien-être.

Commentaires
Article très similaire à ce qui se passe en France, sauf qu'en France, les services réglementaires informent très peu des avis de rappels de produits alimentaires, heureusement Oulah! est là ...

A quend une telle étude qui montrera que les distributeurs et les chaînes de supermarchés en général n'aiment pas les avis de rappel, cela fait tâche, et donc renâclent à informer le consommateur ... l'affichette d'un avis de rappel dans un magasin étant le plus souvent synonyme de chasse au dahu ...

Pratiquement aucune entreprise alimentaire ne diffuse d'avis de rappel sur son site Internet, quant aux distributeurs, la publication sur leurs sites Internet respectifs est à géométrie très variable y compris dans le temps en antidatant les communiqués pour être dans les clous ... 

Pour la France, j’avais qualifié cette chasse au trésor à une « chasse au dahu » dans cet article du 29 août 2013, « Aliments et rappels en France : les consommateurs ne sont pas vraiment informés ! ». On lira aussi la « Foire aux questions à propos des rappels d’aliments en France » du 23 mai 2016.

Depuis cette date, les choses ont-elles changées, non pas vraiment ! Ainsi par exemple, la DGCCRF avait arrêté en janvier 2020 de diffuser les avis de rappels de produits alimentaires, les avis de rappels ont recommencés à être publiés en février 2020 ...

Et dans un avenir procche, les choses vont-elles changées, heu …, peut-être, sauf l’on croit cet extrait d’un article de la revue PROCESS Alimentaire,
L’Ania (Association Nationale des Industries Alimentaires), la FCD (Fédération du Commerce et de la Distribution), GS1 France et une quarantaine d’acteurs à se réunir dans un groupe de travail pour proposer de nouveaux outils digitaux. Une étude d’ampleur va être menée et les résultats seront dévoilés en juin prochain.

Voilà un frémissement, mais on ne jugera que sur pièces ...

jeudi 30 janvier 2020

Certains supermarchés britanniques autorisent toujours les antibiotiques de routine dans les élevages


« Certains supermarchés britanniques autorisent toujours des antibiotiques de routine dans les élevages », source CIDRAP news.

Un rapport publié par Alliance to Save Our Antibiotics (ou Alliance pour sauver nos antibiotiques) basée au Royaume-Uni a révélé qu'une poignée de chaînes de supermarchés britanniques autorisent toujours leurs fournisseurs à utiliser régulièrement des antibiotiques dans la production d'animaux destinés à l'alimentation.

L'évaluation de l'Alliance des politiques d'antibiotiques accessibles au public des 10 principaux supermarchés britanniques a révélé que 3 chaînes de supermarchés - Aldi, Asda et Iceland - n'ont aucune restriction chez leurs fournisseurs de viande, de produits laitiers et d'œufs qui utilisent des antibiotiques de façon routinière, autres que les exigences légales minimales.

« Il est tout à fait inacceptable qu'Aldi, Asda et lceland mettent en danger la santé de leurs clients en n'interdisant pas l'utilisation systématique d'antibiotiques », a déclaré Suzi Shingler, responsable de la campagne de l'Alliance, dans un communiqué de presse du 29 janvier 2020. « Nous savons que les bactéries résistantes aux antibiotiques peuvent passer chez les personnes à partir d'aliments produits avec des niveaux élevés d'antibiotiques et peuvent finir par provoquer des infections qui sont beaucoup plus difficiles à traiter. C'est pourquoi [l'Organisation mondiale de la santé] et [les Nations Unies] appellent à une action urgente. »

L'évaluation a également révélé que Iceland était le seul supermarché sans politique publique et sans stratégie de réduction des antibiotiques en place, et le seul à ne pas collecter de données sur l'utilisation des antibiotiques de ses fournisseurs. Six des supermarchés ont publié des données sur l'utilisation des antibiotiques, mais aucun ne publie de bonnes données sur l'utilisation des antibiotiques par système agricole, indique le rapport.

« Si les supermarchés sont vraiment déterminés à réduire l'utilisation d'antibiotiques dans les élevages, ils devraient publier des données sur les antibiotiques vues par le système agricole, car cela aiderait tous les agriculteurs à tirer des leçons pour de meilleures pratiques », a déclaré Cóilín Nunan, conseiller scientifique de l'Alliance.

Seuls deux supermarchés, Waitrose et M&S, interdisent à leurs fournisseurs d'utiliser la colistine, un antibiotique de dernier recours. Les supermarchés couverts par l'évaluation sont Aldi, Asda, Co-op, Iceland, Lidl, M&S, Morrisons, Sainsbury's, Tesco et Waitrose.