- Une étude évalue la surveillance de Salmonella en Belgique
- L'UE évalue les règles d'irradiation des aliments alors que son utilisation est en déclin
- Parution du rapport annuel sur la fraude alimentaire 2020 au sein de l'UE
- Etats-Unis: Des plaintes de plus en plus nombreuses contre des allégations sur l’étiquetage des aliments
- L'Allemagne révèle des informations sur la surveillance élargie de Campylobacter
- Août, un mois d’été sans souci ? 565 rappels de produits alimentaires !
- Pays-Bas: Mise en évidence de nombreuses non-conformités dans des produits alimentaires lors d'une épidémie de listériose. L'agence de sécurité des aliments NVWA sur la sellette
- Du poulet dans la cuisine? Lavez-vous les mains!
- Des chercheurs séquencent le génome d'une souche de Salmonella Enteritidis résistante aux antibiotiques qui peut rendre les volailles malades
- Le bien-être animal, les porcelets et les jouets, bienvenue en France, bienvenue en absurdisthan !
«L'hygiène, avant la microbiologie, n'est hygiénique que dans ses intentions. C'est la science des apparences qui repose entre des mains d'aveugles : est sain ce qui est beau, bon, et ne sent pas mauvais.» Pierre Darmon, L'homme et les microbes, Fayard, 1999.
vendredi 1 octobre 2021
Articles les plus lus par les lecteurs du blog en septembre 2021
Paramètres physico-chimiques affectant l'adhésion de norovirus aux aliments prêts à consommer
Résumé
Importance
jeudi 30 septembre 2021
L'incident oxyde d’éthylène vu de Suisse
Il n'y a pas que des graines de sésame, loin s'en faut, la liste des produits concernés s'allonge ... |
Fort heureusement le tableau dressé en Suisse n’est pas celui de la France, chez nous on est est informé de la litanie des rappels ‘uniquement’ par la DGCCRF, mais pas totalement ...
Des résidus ont été détectées dans du sésame, du curcuma, du gingembre, de l’amarante, du psyllium, de l’okra, des échalotes séchées, du riz et du thé. Plus récemment encore dans de la poudre de moringa, de la farine de graines de caroube et de la gomme Xanthane. Face à pareille ampleur, La FRC demande que les autorités publient la liste des denrées et des numéros de lot concernés par les retraits. Le consommateur a le droit d’être traité comme un acteur à part entière du système alimentaire.
L’oxyde d’éthylène est une substance cancérogène et génotoxique interdite d’usage pour les denrées alimentaires. Alors que l’Europe a rappelé et retiré de la vente des milliers de produits contaminés depuis septembre 2020, la Suisse n’a compté qu’une quinzaine de rappels. Notre pays est-il un îlot de sécurité? Ou le consommateur y est-il moins bien informé?
Quelques éléments complémentaires sont fournies par la FRC d’où, ci-après, quelques questions-répondes ...
Qu’est-ce que l’oxyde d’éthylène?
Quel est le problème?
Pourquoi ne pas l’interdire totalement?
Dans quels produits a-t-il été détecté?
Pourquoi n’a-t-il pas été repéré plus tôt?
Comment fonctionnent les contrôles?
Les autorités espagnoles rapportent de nouvelles saisies de mollusques
Source Guardia Civil |
Les autorités espagnoles ont confisqué 16 tonnes de mollusques en raison de la pêche illégale présumée de coquillages.
La Guardia Civil a signalé que la plupart des mollusques venaient du Portugal. Quatre personnes ont été arrêtées tandis que cinq autres suspects ainsi que cinq entreprises ont été mis en examen pour délits contre la santé publique et falsification de documents.
Des agents du service de protection de la nature (SEPRONA) de la Garde civile de Huelva ont démantelé le groupe impliqué dans la récolte présumée illégale de mollusques. Des inspections ont été effectuées dans différents centres d'expédition et de purification et dans des installations aquacoles. Les résultats comprenaient la fermeture d'une installation et la découverte d'un système de traitement non conforme.
L'opération Cardiidae examine la récolte illégale de coquillages de mollusques bivalves vivants d'autres pays et la commercialisation auprès des consommateurs dans différentes parties de l'Espagne et de l'Europe.
Les enquêteurs pensent que la majorité des mollusques ont été capturés dans des zones restreintes ou interdites au Portugal et ont été envoyés en Espagne avec des documents falsifiés où ils ont été vendus après avoir subi une purification nulle ou incorrecte, ce qui signifie qu'ils pourraient présenter un risque pour la santé publique.
Les autres agences impliquées dans l'opération comprenaient Europol, la Garde nationale républicaine portugaise (GNR), l'Agence espagnole pour la sécurité alimentaire et la nutrition (AESAN), l'Autorité de sécurité économique et alimentaire du Portugal (ASAE) et les services locaux de la pêche et de la santé publique.
Autres enquêtes
Plus tôt en septembre, neuf tonnes de coques ont été confisquées à Olhão. Il a été constaté que plusieurs individus les attrapaient en dehors des périodes légalement établies et sans les permis appropriés.
Lors d'un autre incident, plus d'une tonne de palourdes japonaises ont été saisies dans la ville de Matosinhos. Les chèques ont révélé qu'ils provenaient de la région de Lisbonne et étaient transférés en Espagne.
SEPRONA en Espagne est le point de contact du réseau européen de fraude alimentaire et ce n'est pas la première fois que les bivalves sont sur le radar, avec une action au niveau de l'UE en 2020 pour examiner leur commerce illégal.
Une épidémie d'origine alimentaire en 2018 en Espagne a déclenché une enquête sur le commerce des mollusques bivalves. L'épidémie a été causée par des palourdes contaminées soupçonnées d'avoir été récoltées dans des zones non autorisées. Les enquêtes ont révélé qu'il s'agissait d'un problème répandu impliquant des opérateurs utilisant des modèles similaires dans d'autres pays de l'UE.
Depuis la mi-2018, 39 notifications de non-conformité concernant des bivalves ont été signalées dans un système de l'UE, principalement par l'Espagne et le Portugal. L'action a permis la saisie et le retrait de près de 40 tonnes de palourdes. Onze entreprises ont été inspectées et 43 personnes ont été arrêtées.
Les mollusques bivalves vivants ont été récoltés soit dans des zones fermées par les autorités pour des raisons d'hygiène, soit dans des endroits interdits. Cela a été fait par des pêcheurs non enregistrés. Les mollusques ont été stockés et transportés dans de mauvaises conditions sanitaires avec un manque de traçabilité. Des documents de transport ou d'immatriculation ont été contrefaits ou falsifiés. Des coquillages récoltés illégalement étaient mélangés à d'autres mollusques bivalves propres à la consommation humaine dans des centres de purification et d'expédition.
Royaume-Uni: Avertissement renouvelé sur la présence de Salmonella pour les propriétaires de reptiles; des centaines de personnes malades ces dernières années
Près de 850 personnes sont tombées malades avec des infections à Salmonella ces dernières années dans le cadre d'une épidémie liée à des rongeurs comme aliment.
L'épidémie a fait l'objet d'une première enquête en 2015 et la plupart des personnes malades vivaient dans des ménages avec un ou plusieurs reptiles de compagnie.
Les derniers avertissements concernant des souris sont distribués par Monkfield Nutrition Limited dans les quatre pays du Royaume-Uni. Elles sont généralement utilisées pour les reptiles, en particulier les serpents et les lézards.
Les rongeurs servant d’aliments ont été importés de Lituanie et sont vendus chez un certain nombre de détaillants. Ils sont considérés comme des sous-produits animaux et non comme des aliments pour animaux de compagnie et ne sont donc pas tenus d'être exempts de Salmonella ou d'autres pathogènes humains.
Sur la base d'une évaluation de 2016 du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC), l'épidémie à Salmonella Enteritidis était en cours depuis 2011 mais a été détectée en 2015. De janvier 2012 à novembre 2016, il y a eu 275 cas humains au Royaume-Uni et 40% avaient moins de 10 ans.
Prévenir la propagation de Salmonella
«Les enquêtes épidémiologiques et le séquençage du génome entier ont de nouveau confirmé le lien entre une épidémie à Salmonella chez des personnes malades et des rongeurs utilisés pour nourrir les reptiles et certains autres animaux distribués au Royaume-Uni par cet importateur spécifique», a-t-elle dit.
«Tout comme pour la manipulation d'aliments humains crus, il existe un risque inhérent de Salmonella lors de la manipulation d'aliments pour animaux de compagnie crus ou congelés et décongelés tels que des souris, des rats ou des poussins, car la congélation ne tue pas Salmonella. De plus, la plupart des reptiles sont porteurs de Salmonella dans leurs intestins pendant des mois, voire des années après avoir été exposés à des aliments contaminés, ce qui peut se propager à leurs propriétaires et aux autres membres de la famille.»
«Lavez-vous toujours soigneusement les mains à l'eau et au savon immédiatement après avoir manipulé des aliments surgelés et nourri votre reptile, après avoir manipulé votre reptile, nettoyé son vivarium ou tout autre équipement tel que les bacs de trempage. Les enfants doivent être surveillés pour s'assurer qu'ils se lavent les mains correctement.»
La PHE, le ministère de l'Environnement, de l'Alimentation et des Affaires rurales, l'Agence de la santé animale et végétale et la FSA ont également mis à jour des lignes directrices sur la réduction des risques d'infection à Salmonella par les reptiles.
Participation de la FSA
La FSA travaille avec les agences de santé publique et de santé animale, les autorités locales et l'entreprise. Monkfield Nutrition a contacté ses clients pour les informer du problème.
Les distributeurs doivent légalement fournir aux clients qui achètent des rongeurs comme aliments de chez Monkfield Nutrition une brochure d'information sur les risques d'infection à Salmonella et des conseils sur la manière de toujours se laver les mains comme bonne hygiène pour manipuler les aliments pour animaux à la maison.
Tina Potter, responsable des incidents à la FSA, a déclaré que le dépliant vise à garantir que les maîtres d'animaux comprennent les risques potentiels d'infection et ont accès aux informations pour les réduire.
«Nous conseillons aux maîtres d'animaux de compagnie de suivre une bonne hygiène lors de la manipulation des rongeurs et des reptiles de compagnie afin d'éviter le risque de contracter Salmonella. Nous continuerons de surveiller attentivement cette situation et d'agir de manière proportionnée pour assurer à la fois la santé publique et la santé animale», a-t-elle dit.
Complément. Oubreak News Today rapporte qu'une épidémie à Salmonella en Norvège a été liée entre 2019 et 2021 à des reptiles.
Alternative au glyphosate, l'INRAE va désormais breveter l'huile de coude
Alors que nos amis britanniques vont se lancer dans l'édition génomique, voici que l’INRAE, l’ancien INRAE, avec un E comme environnement, qu'on se le dise, nous indique, selon ce tweet de Gil Rivière-Wekstein, que l’avenir serait à l’huile coude appelée aussi désherbage mécanique ...
Bingo ! on dépense de l’argent public dans un institut de recherche, l’@INRAE_France , qui propose comme alternative au #glyphosate... le désherbage mécanique et thermique. Bravo l’innovation !!! https://t.co/L97LWQLp7R
— GRW (@AEGRW) September 29, 2021
Mise à jour du 1er octobre 2021. On lira l'article d'André Heitz, L'INRAE et le glyphosate : un communiqué de presse scandaleux.
Mise à jour du 15 octobre 2021. Le blog Alerte Environnement publie un article utile, Glyphosate : l’Inrae a découvert l’eau chaude et l’annonce fièrement.
Mise à jour du 16 octobre 2021. On lira le communiqué du collectif Science-Technologies-Actions du 16 octobre 2021: la politisation de l'INRAE.
mercredi 29 septembre 2021
La situation de l'agriculture en France se résume-t'elle dans cette parcelle de hariots verts bio ?
Tout est dit et merci à Mme Emmanuelle Ducros pour l'information !
Une histoire qui résume nos paradoxes. Il y a des plantes toxiques dans un coin de la parcelle, la conserverie ne veut pas acheter les haricots. Les plantes toxiques sont là précisément faute d'herbicide (pas bio).
via @FBOrleans https://t.co/cJnAYXpJx2— Emmanuelle Ducros (@emma_ducros) September 29, 2021