Un collectif appelé J.A.D.O.T (vous l’avez?) se vante d’avoir saccagé une retenue d’eau. C’est quel niveau sur l’échelle du crétinisme..? https://t.co/E1Cv8ePNPM
— François Momboisse (@fmomboisse) March 23, 2023
«L'hygiène, avant la microbiologie, n'est hygiénique que dans ses intentions. C'est la science des apparences qui repose entre des mains d'aveugles : est sain ce qui est beau, bon, et ne sent pas mauvais.» Pierre Darmon, L'homme et les microbes, Fayard, 1999.
jeudi 23 mars 2023
Des crétins soi disant écologistes saccagent une retenue d'eau en Charente
Irlande : Les plaintes des consommateurs auprès de la FSAI augmentent de près de 20% en 2022
Au total, 7 363 requêtes et plaintes ont été traitées par la ligne de conseil (Advice Line) de la Food Safety Authority of Ireland (FSAI) en 2022. Annonçant les détails des plaintes et des requêtes l'année dernière, la FSAI a dit qu'il y avait eu 4 058 plaintes de consommateurs, avec 31% des plaintes relatives à des aliments impropres et 28% à de mauvaises règles d'hygiène. Dans l'ensemble, les plaintes de 2022 ont connu une augmentation de 18,9% par rapport aux chiffres de 2021, poursuivant une tendance générale à la hausse au cours de la dernière décennie.
La contamination par des corps étrangers des aliments a été fréquemment signalée en 2022. Les objets couramment signalés dans les aliments comprenaient : des morceaux de verre, du bois, du plastique, du papier, du métal, des cheveux, des petites pierres, des comprimés de médicaments et les insectes. Les exemples incluent : un escargot vivant dans un paquet d'épinards, des asticots vivants dans du poulet frit, un morceau d'un gant jetable dans un biscuit Rocky Road, un pansement sale et peut-être sanglant dans un curry, un faux ongle dans des chips au fromage à l'ail, un morceau de verre dans des grains de café et des copeaux de métal dans les ailes de poulet. Les plaintes concernant des aliments impropres citent les viandes non cuites complètement, des moisissures trouvées sur les produits alimentaires, des aliments en vente après leur DLC et des aliments servis froids au lieu d’être chauds.
Le deuxième sujet le plus fréquemment rapporté concernait les mauvaises règles d'hygiène. Les problèmes d'hygiène signalés comprenaient : les livraisons de poisson laissées dehors au soleil, des mouches excessives et des locaux commerciaux alimentaires sales dans l'ensemble, des excréments de rongeurs repérés, des toilettes sans savon et le personnel qui ne se lave pas les mains et d'autres mauvaises habitudes d'hygiène du personnel.
Outre les aliments impropres et les mauvaises règles d'hygiène, les autres plaintes des consommateurs allaient des signalements d'intoxication alimentaire présumée à l'absence d'affichage des informations sur les allergènes. La répartition des plaintes est la suivante :
- Règles d'hygiène : 1 124
- Intoxication alimentaire suspectée : 1 122
- Étiquetage : 150
- Informations sur les allergènes : 127
- Entreprise alimentaire non enregistrée : 63
- Autres : 214
Toutes les plaintes reçues par la FSAI en 2022 ont fait l'objet d'un suivi et d'une enquête par les inspecteurs des aliments dans tout le pays. Les entreprises alimentaires doivent consulter le site Internet de la FSAI pour obtenir les conseils les plus récents sur des questions telles que la façon de déterminer la durée de conservation d'un produit, comment la déclarer sur un étiquetage, comment développer et mettre en œuvre un système de management de la sécurité des aliments et comment se conformer aux critères microbiologiques pour s'assurer que les aliments sont de qualité acceptable. Ceux qui envisagent de démarrer une entreprise alimentaire peuvent également trouver des ressources et des formations sur le site Internet de la FSAI.
La ligne de conseil de la FSAI propose également des conseils et des informations et en 2022, il y a eu 3 305 demandes de renseignements sur la sécurité des aliments de la part de personnes travaillant dans le secteur de la restauration commerciale, des fabricants, des détaillants, distributeurs, des chercheurs, des consultants et des consommateurs. Les sujets les plus populaires comprenaient : les meilleures pratiques dans les entreprises alimentaires et la législation sur la sécurité des aliments , la législation sur les compléments alimentaires, les demandes de publications de la FSAI, les importations/exportations et plusieurs autres sujets. [Cette ligne de conseils n’existe pas en France -aa]
La Dr Pamela Byrne, directrice générale de la FSAI, a déclaré que le signalement des problèmes de sécurité des aliments joue un rôle essentiel en complément du travail de l'inspection en sécurité des aliments.
«Nous félicitons les membres du public, ainsi que l'industrie alimentaire pour avoir signalé les problèmes de sécurité des aliments. Les entreprises alimentaires ont l'obligation légale de fournir des aliments sains et les personnes qui font des remarques et nous contactent sont d'un grand intérêt pour les agents de la santé environnementale, les inspecteurs vétérinaires et agricoles, les agents d'inspection des pêches maritimes et les laboratoires. Alors qu'ils effectuent des inspections de routine dans tout le pays et analysent des échantillons d'aliments, les plaintes aident à cibler un problème et garantissent que les menaces possibles pour la santé publique sont traitées rapidement. L'augmentation des plaintes est une indication positive de la prise de conscience accrue des personnes de leur droit d'attendre des règles élevées d'hygiène et de sécurité des aliments en ce qui concerne les aliments. En 2022, la FSAI a mené une campagne de communication digitale intitulée See Something, Say Something (voir la vidéo ci-dessous) qui visait à sensibiliser les consommateurs à notre service de réclamation en ligne. Nous encourageons toute personne confrontée à des règles d'hygiène ou de sécurité des aliments déficientes dans une entreprise alimentaire à signaler le problème à la FSAI, afin qu'elle puisse faire l'objet d'une enquête par l'inspection compétente de la sécurité des alimentaire», a déclaré la Dr Byrne.
Un pic de demandes d'informations a été observé lors de la crainte de la contamination par Salmonella à la chocolaterie belge Ferrero. Plus de 2 000 questions sont arrivées juste avant les vacances de Pâques, suite au rappel de différents produits Kinder.
Les autorités belges ont également enregistré 240 plaintes en 2022 concernant la vente de produits alimentaires en ligne. Source article de Joe Whitworth de Food Safety News.
mercredi 22 mars 2023
RappelConso, l'application des rappels en retard
17 mars : publication d’un rappel en Belgique et au Luxembourg de petit camembert bio au lait cru 150g de marque Gillot en raison de la présence possible de E. coli (STEC).
20 mars : notification 2023.1882 au RASFF de l’UE le 20 mars 2023 par la Belgique pour la présence de STEC dans du fromage de France. Cette notification indique que le produit a été distribué en Belgique et au Luxembourg, mais pas en France. Elle n’indique pas non plus que produit est à base de lait cru et bio.
21 mars : RappelConso informe du rappel de petit camembert bio au lait cru 150g de marque Marie Harel, suite à la suspicion de présence de E. coli, soit avec quatre jours de retard, même quand il s'agit d'un produit d'origine France. Etonnant ce rappel car, selon la notification au RASFF, le produit n’a pas été distribué en France.
Selon Carrefour, «Suite à la présence de Escherichia coli producteurs de shigatoxines (STEC), le groupe Gillot rappelle du Coulommiers au lait cru 350g».
Jusqu’où iront les écolos radicaux?
Fruit d’une enquête fouillée, le livre d’Anthony Cortes et de Sébastien Leurquin met en évidence la fracture qui existe désormais entre la nouvelle constellation écologiste et les pouvoirs publics.
L’affrontement qui vient de l’éco-résistance à l’éco-terrorisme?, d’Anthony Cortes, Sébastien Leurquin, éditions du Rocher, 252 pages, 18,90 euros.
Le scénario est écrit d’avance. Et à chaque fois, la pièce de théâtre se déroule comme prévu. Les images font le tour des réseaux sociaux, avant d’être reprises sur les chaînes d’information traditionnelles. Le bon sens s’indigne («Une honte!») ou se tait, par crainte de passer au mieux pour le réactionnaire de service, au pire pour le pourfendeur de la cause climatique.
La suite est réservée aux abonnés.
Sur le site de l’éditeur du livre, éditions du Rocher, on peut lire ce qui suit,
D'un côté, la nouvelle constellation écologiste. Portée par des groupes comme Extinction Rebellion, Dernière Rénovation, les Soulèvements de la Terre ou encore Deep Green Resistance, elle multiplie les opérations coup de poing pour dénoncer l'urgence climatique. Quitte à basculer dans la radicalité : jets de peinture, blocages routiers, mais aussi sabotages, destructions et actions clandestines...De l'autre, la machine étatique, tout aussi déterminée : surveillance, répression, condamnations et criminalisation... N'hésitant plus à durcir sa doctrine, à parler d'éco-terrorisme et à s'engager dans un jeu trouble avec la mise sous cloche d'associations historiques garantes de l'intérêt général, le détricotage du droit de l'environnement, ou l'accélération de grands projets controversés.Chez les activistes, on envisage la violence. En face, on redoute l'attentat. Comment tout cela va-t-il finir ?
Anthony Cortes et Sébastien Leurquin ont enquêté pendant plus d'un an, mené 80 entretiens avec des militants, des parlementaires, des femmes et des hommes d'État, des sources ministérielles et différents services de renseignement. Ils ont effectué une dizaine de reportages dans les lieux où cette tension se cristallise.
Dans L’affrontement qui vient, ils ont notamment rencontré une militante de Deep Green Résistance qui annonce clairement la couleur : «La peur ça change pas mal de choses dans le rapport de force, puis ça te permet d’attirer des gens déterminés. Nous, on veut prendre petit à petit la place des mignons écolos pour amener l’idée d’actions violente comme l’axe central, voire le seul.»
"il nous reste 735 jours, et donc on a décidé d'occuper celui-ci à peindre une préfecture en orange. On lâche rien". https://t.co/DTwcHd1p0M
— Emmanuelle Ducros (@emma_ducros) March 22, 2023
Il était une fois des huîtres, des cas de gastro et norovirus inside, plutôt ici que là …
«Des huîtres liées à 170 cas de maladie en Finlande ; des personnes malades dans d'autres pays», source article de Joe Whitworth paru le 22 mars 2023 dans Food Safety News.
Des coquillages contaminés continuent de provoquer des maladies dans plusieurs pays européens et à Hong Kong.
Au moins 170 personnes sont tombées malades à Helsinki, Finlande, après avoir mangé des huîtres dans divers restaurants en février et mars. Des cas ont également été signalés dans d'autres villes finlandaises.
Norovirus a été retrouvé dans neuf lots d'huîtres différents, dont deux des Pays-Bas, six de France et un d'Irlande. Les importateurs ont retiré les lots concernés du marché.
Les autorités ont analysé la nourriture des restaurants et prélevé des échantillons de patients, et retrouvant norovirus. Certains de ces malades ont déclaré avoir mangé des huîtres.
Un rapport sur l'épidémie est en cours de préparation pour l'Autorité alimentaire finlandaise (Ruokavirasto) et l'Institut finlandais pour la santé et le bien-être (THL).
Norovirus est la cause la plus fréquemment identifiée des épidémies d'origine alimentaire en Finlande. Entre 2017 et 2021, les huîtres ont provoqué 11 épidémies à norovirus au cours desquelles plus de 110 personnes sont tombées malades.
La Finlande a publié quatre alertes du système d'alerte rapide pour les denrées alimentaires et les aliments pour animaux (RASFF) concernant des intoxications alimentaires liées à norovirus dans les huîtres depuis fin février.
Des notifications d’alertes au RASFF ont également été émises par l'Espagne et l'Italie concernant norovirus dans des huîtres en provenance de France.
Les zones de récolte ont été fermées et des foyers signalés en France, bien que le nombre de personnes malades ne soit pas clair (c’est de l’humour -aa).
Vingt personnes ont été malades en Belgique en février à cause de la présence de norovirus dans des huîtres de France. Une autre épidémie était liée aux huîtres des Pays-Bas, mais les autorités n'ont pas précisé combien de personnes ont été malades.
Deux foyers au Danemark de fin 2022 à début 2023 ont été causés par des huîtres. Le premier avec 19 personnes malades concernait des huîtres de France mais originaires d'Irlande. Le second avec 73 cas était lié à des huîtres de Norvège.
Les autorités de Hong Kong ont signalé plusieurs épidémies liées aux huîtres crues, dont une provenant de produits irlandais qui ont causé au moins 16 maladies plus tôt cette année.
Le Centre de surveillance de la protection de la santé a déclaré qu'il y avait eu une augmentation du nombre de cas de norovirus et d'épidémies signalés en Irlande au cours des dernières semaines, le secteur des EHPAD étant plus particulièrement touché. Les cas à norovirus ont également considérablement augmenté en Angleterre, selon les données de l’agence de santé, UK HSA (Health Security Agency).
Les analyses de laboratoire sur norovirus sont 77% plus élevés que la moyenne des 5 dernières saisons pour la même période avant la pandémie de coronavirus. La hausse concerne toutes les tranches d'âge mais surtout les 65 ans et plus et les moins de 5 ans.
La période d'incubation d'une maladie causée par norovirus est de 12 à 48 heures. Les symptômes comprennent l'apparition soudaine de crampes, de douleurs abdominales et de nausées, suivies de vomissements. La plupart des gens ont aussi la diarrhée. Ils durent généralement de 12 à 72 heures.
Le lavage des mains à l'eau et au savon est l'une des clés de la lutte contre le virus. Le personnel affecté de l'industrie alimentaire doit rester à l'écart du travail pendant au moins deux jours après la disparition des symptômes pour éviter de propager l'infection. Norovirus peut être transmis directement d'une personne à une autre et par des surfaces, des aliments et des boissons contaminées.
Bien entendu, aucune information de la part de Santé publique France sur des épisodes de gastro ou d’intoxication alimentaire en France liée à la consommation d’huîtres. Cela viendra plus tard, très tardivement ...
On notera enfin qu’il y a eu 11 notifications au RASFF de l'UE pour la présence de norovirus (9) dans des huîtres et de biotoxines marines dans des tellines de France au mois de mars 2023, eh oui, soit un total de 19 notifications depuis le début de l’année 2023.
- Notification 2023.1775 par la Finlande le 15 mars 2023 de la présence de norovirus des huîtres de France.
- Notification 2023.1732 par l’Italie le 13 mars 2023 de la présence de norovirus des huîtres de France.
- Notification 2023.1718 par la France le 13 mars 2023 de biotoxines marines dans des tellines de France.
- Notification 2023.1705 par l’Espagne le 13 mars 2023 de la présence de norovirus du génogroupe I et II des huîtres de France.
- Notification 2023.1718 par la France le 13 mars de la présence de biotoxines marines dans des tellines de France
Notification 2023.1698 par la Finlande le 10 mars 2023 de la présence de norovirus des huîtres de France.
- Notification 2023.1695 par l’Espagne le 10 mars 2023 de la présence de norovirus du génogroupe II des huîtres de France.
- Notification 2023.1596 par l’Italie le 7 mars de la présence de norovirus dans des huîtres de France.
- Notification 2023.1559 par la Suède le 6 mars de la présence de noroirus dans des huîtres de France.
La souffrance du monde agricole aujourd'hui en France
« Sur les réseaux sociaux, on m’a dit : ça va être ta fête. On s’est introduit sur mes parcelles, on a pris mon matériel en photo. Je n’ose plus emmener mes enfants dans les champs avec moi »
— Denis Beauchamp 🧢 (@GrainHedger) March 21, 2023
https://t.co/q3ArYdO1kc
Mais, malheureusement, même le journal La France Agricole contribue à diffuser des informations partiales sur ce qui va se passer dans les Deux-Sèvres ce week-end à propos des réserves d'eau appelées improprement bassines ... Lire l’article Anti-bassines : manif ou pas manif ? d’Olivier Masbou sur son blog-notes.
Diffuser la propagande de ces ennemis de l agriculture: bravo @FranceAgricole ! Sérieusement c est à gerber. Les mêmes qui saccagent les cultures des collègues, qui vident les wagons de céréales, ou qui détruisent les moyens d irrigation.
— Schwartz (@Patoon68) March 20, 2023
Le Val d'Oise, département en pointe dans la sécurité des aliments
Il faut contrôler TOUS les restaurants du 95 svp ! C’est plus possible cette insalubrité !!!
— Parisien BoBo (@samolo33176732) March 21, 2023
Il s'agit du 18e article du blog sur le Val d'Oise !
mardi 21 mars 2023
Le ‘mystère' sur les origines du SARS-CoV-2 se dissipe peu à peu
Après, Le rapport de l'OMS sur les origines du COVID met en évidence des indices sur un saut animal-humain et Une nouvelle mise à jour sur les origines de la ,COVID-19 souligne l'importance d'une enquête fondée sur des preuves scientifiques, voici que «L'OMS détaille les discussions sur les séquences du SRAS-CoV-2 du marché de Wuhan récemment révélées», source article de Lisa Schnirring paru le 20 mars 2023 dans CIDRAP News.
Au cours du week-end, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a détaillé les conversations avec des chercheurs chinois, son groupe consultatif et des chercheurs internationaux qui ont trouvé des séquences de SRAS-CoV-2 jusqu'alors inconnues à l'épicentre de l'épidémie sur le marché des animaux sur la base de données GISAID.
Le nouveau développement intervient dans le contexte d'un examen minutieux de la Chine, des impacts mondiaux potentiels de son commerce d'espèces sauvages et de la possibilité que le virus provienne d'un laboratoire de la même ville où l'épidémie a commencé.
Les séquences d'échantillons prélevés sur le marché de gros de produits de la mer de Huanan à Wuhan, Chine, au début de l'épidémie sont récemment apparues sur GISAID et ont été téléchargées par des chercheurs de plusieurs pays avant que l'accès ne soit restreint, a di l'OMS dans un communiqué.
Des responsables chinois ont dit à l'OMS que les séquences génomiques faisaient partie d'une préimpression de 2022 qui a été soumise pour publication à Nature.
Plus tard le 12 mars, l'OMS a organisé un appel entre le CDC de Chine et certains des chercheurs internationaux qui ont accédé aux données pour discuter de l'importance des résultats. Le 14 mars, l'OMS a réuni l'ensemble du groupe SAGO et a invité des chercheurs chinois à fournir une analyse mise à jour de leurs données originales. L'OMS a également invité les chercheurs internationaux à préciser leur analyse des séquences postées temporairement.
L'étude pré-imprimée indique que les chiens viverrins n'ont pas été testés, mais les nouvelles données - montrant des niveaux élevés d'ADN mitochondrial de chien viverrin, ce qui suggère que les chiens viverrins et d'autres animaux pourraient avoir été sur le marché avant qu'il ne soit nettoyé dans le cadre de la riposte à l'épidémie. Des preuves photographiques antérieures ont montré que des chiens viverrins et d'autres animaux étaient vendus dans les étals spécifiques par le passé.
«Bien que cela ne fournisse pas de preuves concluantes quant à l'hôte intermédiaire ou aux origines du virus, les données fournissent des preuves supplémentaires de la présence d'animaux sensibles sur le marché qui pourraient avoir été une source d'infections humaines», a dit l'OMS.
L'OMS a exhorté les scientifiques chinois et les chercheurs internationaux à partager toutes les données liées à l'origine du SRAS-CoV-2. Le groupe a également réitéré son appel à la Chine pour qu'elle enquête sur la provenance des animaux et des produits d'origine animale sur le marché avant sa fermeture. Il a également exhorté la Chine à partager toutes les données de séquençage sur GISAID et à partager son manuscrit en cours d'examen dès que possible.
NB : La photo représente un chien viverrin.
Un article scientifique a décrit les séquences du SRAS-CoV-2 retrouvé au marché de Huanan de Wuhan. Le président Biden signe un projet de loi sur la déclassification d'informations du renseignement glanées auprès des agences américaines sans nuire à la sécurité nationale. Source CIDRAP News.
On lira aussi l’article de l’Institut Pasteur du 22 mars 2023, «Origine du SARS-CoV-2 : les recherches se poursuivent».
Printemps des rappels : Nouveau rappel de gourdes compotes bio, entre surprise et rebondissement !
Gourdes compotes bio sans sucres ajoutés 4x90g de marque U bioIl s’agit de gourdes pomme fraise bio sans sucres ajoutés 4x90g, gourdes pomme abricot sans sucres ajoutés 4x90g, gourdes pomme sans sucres ajoutés 4x90g et gourdes Pomme sans sucres ajoutés 12x90g. Voir photos ci-dessous.
Il s’agit très précisément du même rappel que le 3 mars 2023 (le lien n'existe plus) avec des gourdes pomme fraise bio sans sucres ajoutés 4x90g, gourdes pomme abricot sans sucres ajoutés 4x90g, gourdes pomme sans sucres ajoutés 4x90g, gourdes pomme sans sucres ajoutés 12x90g de la marque U Bio.
A signaler, une surprise ou un petit tour de passe-passe, comme on voudra car le rappel du 3 mars a disparu des écrans de RappelConso. Dans l'article sur le cinquième rappel précité en début d'article, vous trouverez l'image du produit rappelé le 3 mars. Par ailleurs, la revue 60 millions de consommateurs signale bien ce rappel ici.
Canada : La COVID-19 a eu un impact sur la plupart des agents pathogènes, selon une étude
Les cas signalés à Salmonella, Shigella et E. coli au Canada ont chuté pendant la pandémie de la COVID-19, mais les infections à Listeria sont restées à peu près au même niveau, selon une étude.
Le nombre total de maladies au Canada a diminué en 2020 par rapport aux moyennes historiques et était au niveau le plus bas en 23 ans de surveillance de ces données à l'échelle nationale.
L'étude a décrit l'impact de la pandémie sur les cas et les cas groupés (clusters) de E. coli O157 et de E. coli non O15 producteurs de shigatoxines (STEC), de Shigella, de Salmonella et de Listeria monocytogenes, de mars à décembre 2020. Les données ont été comparées avec une période de référence pré-pandémique.
Les mesures de santé publique mises en œuvre pour réduire la transmission du coronavirus ont probablement joué un rôle dans le déclin des maladies infectieuses d'origine alimentaire observées dans d'autres pays, tout comme les changements dans les comportements de recherche de soins de santé, l'amélioration de l'hygiène des mains et la réorientation des ressources de laboratoire, de soins de santé et de santé publique pour soutenir la réponse à la pandémie, selon l'étude, «Impact of the COVID-19 Pandemic on the Reported Incidence of Select Bacterial Enteric Diseases in Canada, 2020», publiée dans Foodborne Pathogens and Disease. L’article est disponible en intégralité.
Par rapport au nombre moyen de 9 053 cas au cours des cinq années précédentes, il y a eu une réduction de 33% des infections enregistrées à l'échelle nationale en 2020 à 6 054.
E. coli O157, Shigella et Salmonella avaient tous plus de la moitié des cas signalés en 2020 associés à un cluster unique ou multijuridictionnel, par rapport aux STEC non-O157 et Listeria avaient environ 20% des cas liés à un cluster.
Il y a eu une baisse des cas signalés associés aux clusters nationaux en mars 2020 après la déclaration de la pandémie nationale et l'introduction de restrictions, à l'exception d'une importante épidémie à Salmonella Newport provenant d'oignons rouges à l'été 2020.
Parmi les agents pathogènes analysés, Listeria a été le plus susceptible de provoquer une maladie grave, ce qui pourrait expliquer pourquoi une forte baisse de la listériose n'a pas été observée.
«Comme le comportement de recherche de soins de santé est associé à la gravité de la maladie, l'absence de réduction de l'incidence signalée à Listeria en 2020 est peut-être due au fait que Listeria est susceptible de provoquer une maladie plus grave par rapport aux autres agents pathogènes évalués», ont dit les chercheurs.
Il est possible que les personnes atteintes d'infections légères ou modérées à Salmonella, Shigella et E. coli aient été moins susceptibles de demander des soins en 2020, et n'aient donc pas été prises en compte par la surveillance, ce qui a entraîné des diminutions plus notables des taux d'incidence. Les scientifiques ont déclaré que cela ne signifie pas nécessairement qu'il y a eu une baisse des taux d'incidence réels.
L'analyse n'a pas révélé que davantage de cas étaient contractés à la suite d'incidents isolés tels que de mauvaises pratiques de sécurité des aliments à la maison. Ceci malgré le fait que davantage de personnes ont été obligées de cuisiner à la maison en raison des restrictions liées à la pandémie.
Les restrictions sur les rassemblements ont réduit les contacts et l'exposition de personne à personne. Cela pourrait expliquer pourquoi Shigella a enregistré la plus forte baisse des taux d'incidence signalés dans l'étude.
Certaines tendances peuvent avoir été influencées par des facteurs non liés à la COVID-19. Par exemple, à la suite d'éclosions passées à E. coli O157 dues à la laitue romaine, des exigences d'importation ont été mises en œuvre pour ce produit provenant de certaines parties de la Californie entre octobre et décembre 2020, ce qui a probablement contribué à réduire les cas de E. coli O157 au cours de la même période.
Des études supplémentaires sont nécessaires pour comprendre comment les limitations des rassemblements sociaux, des confinements et d'autres mesures de santé publique ont eu un impact sur les maladies entériques, ont dit les scientifiques.