mercredi 26 juillet 2023

Des contrôles sanitaires routiniers dans le Val de Marne

Sur ce blog, il n'y en a pas que pour le département du Val d'Oise, en matière de contrôles sanitaires, et bien voici ce qui se passe dans le Val de Marne.

Comme vous le constarez, contraste saisissant avec ce qui se passe dans le Val d'Oise : pas de transparence des actions menées, pas de données sur le nombre de contrôles, même les photos sont peu ou pas démonstratives, communication tristounette, la routine as usual quoi !

Pour faire évoluer cela le préfet du Val de Marne devrait demander conseil à son collègue du Val d’Oise ...

A propos du label Haute Valeur Environnementale

Lu dans les nouvelles fraîches du 25 juillet 2023 de l’excellent blog-notes d’Olivier Masbou, un article intitulé «Encore une charge contre le Label HVE

Décidément, le Label HVE est pris pour cible par certains promoteurs du Bio. Après la tribune publiée dans l’Obs le 12 juillet (voir le blog-notes du 19 juillet, La voilence des mots), c’est au tour de Claude Gruffat, député européen EELV (et ancien président de Biocoop de 2004 à 2019) de taper sur le Label. Dans une interview à Euractiv du 21 juillet, il explique que la crise du bio a « commencé en 2018, avec la mise en place du label HVE. Ce concurrent du bio (.) a profondément troublé les consommateurs et brouillé le message ». Et ajoute-t-il «HVE n’a pas de cahier des charges», «même si cela  s’améliore avec le niveau 3» précise-t-il.

Alors, rappelons que :

1) la Haute Valeur Environnementale, créée en 2012 et non en 2028, est le 3e niveau (le plus élevé) de la certification environnementale des exploitations agricoles, les niveaux 1 et 2 ne sont pas HVE ;

2) HVE est une « mention valorisante au même titre que ‘produit de montagne’ ou encore ‘produit à la ferme’ indique le ministère de l’Agriculture. Ces deux dernières mentions doivent elles aussi être condamnées au titre de la défense du Bio ?

3) il n’y a pas de ‘cahier des charges’ HVE, c’est exact, le label est encadré par un référentiel soumis à une réglementation nationale ;

4) à la différence du Bio, c’est la totalité d’une exploitation qui doit être HVE, et non pas telle ou telle parcelle, ou tel ou tel atelier ;

5) de nombreux agriculteurs ont à la fois un label HVE et Bio. Ce sont des traitres ? 12 balles dans la peau ?

Petit apparté avec le remaniement du gouvernement, Marc Fesneau reste à l’Agriculture. On aura évité la nomination d’un sixième ministre de l’Agriculture en 6 ans. C’est déjà ça !

L’insécurité alimentaire continue d’augmenter au Royaune-Uni

«Une enquête phare de la Food Standards Agency montre que l'insécurité alimentaire continue d'augmenter », source Food Standards Agency du 26 juillet 2023.

Une nouvelle étude gouvernementale montre qu'une personne sur quatre en Angleterre, au Pays de Galles et en Irlande du Nord souffre d'insécurité alimentaire, le niveau le plus élevé depuis le début du suivi en 2020.

La dernière vague du sondage Food and You 2 de la Food Standards Agency (FSA), menée entre octobre 2022 et janvier 2023, a révélé que les niveaux d'insécurité alimentaire ont atteint 25%, une augmentation par rapport aux 16% lorsque la première vague de l'étude a été menée entre juillet et octobre 2020.

En termes simples, l'insécurité alimentaire signifie avoir un accès limité ou incertain à une alimentation adéquate.

Pour la première fois, l'enquête demandait aux personnes de préciser quels changements apportaient-ils à leurs habitudes alimentaires pour des raisons financières.

Les résultats montrent que 80% des répondants ont déclaré avoir modifié leurs habitudes alimentaires pour des raisons financières au cours des 12 derniers mois.

Les changements les plus courants concernaient quoi et où les répondants mangeaient, 46% mangeant moins au restaurant ; les habitudes d'achat, pour 42% des personnes qui achètent davantage des articles en promotion et la préparation des aliments, 29% des personnes préparant plus souvent des aliments qui pourraient être conservés comme restes.

Cette étude révèle également que les prix alimentaires restent la principale préoccupation liée à l'alimentation pour les personnes (65%), le gaspillage alimentaire (62%), la qualité des aliments (62%) et la quantité d'emballages alimentaires (56%) présentant également parmi les préoccupations les plus courantes.

Selon Emily Miles, directrice général,e de la FSA

«Les dernières données ont montré des niveaux croissants d'insécurité alimentaire et un niveau élevé de préoccupation concernant la hausse des prix des denrées alimentaires. Les consommateurs continuent de modifier leurs habitudes de restauration et d'épicerie à la lumière de ces préoccupations.»

«Les expériences que les personnes nous rapportent sont préoccupantes et montrent la lutte croissante que de nombreuses personnes font face au coût de la vie.»

«Nous partagerons ces dernières informations avec les gouvernements que nous servons au Pays de Galles, en Irlande du Nord et à Westminster, afin qu'ils puissent les utiliser pour éclairer leur élaboration des politiques. La collecte de preuves sur les expériences des personnes en matière d'alimentation fait partie du rôle de la FSA de protéger la santé publique et les intérêts des consommateurs en matière d'alimentation.»

Les autres principales conclusions du rapport comprennent :

- En Angleterre, au Pays de Galles et en Irlande du Nord, 75% des personnes interrogées ont été classées en sécurité des alimentaire (61% élevée, 14% marginale) et 25% des personnes interrogées ont été classées en situation d'insécurité alimentaire (12% faible, 12% très faible).
- 78 % des répondants qui avaient au moins une certaine connaissance de la FSA ont dit qu'ils faisaient confiance à la FSA pour s'assurer que «les aliments soient sûrs et c’est ce qu'ils disent ».
- 93% des répondants ont indiqué qu'ils étaient convaincus que les aliments qu'ils achètent sont sans danger pour la consommation.

- 76% des répondants ont dit avoir confiance dans la chaîne d'approvisionnement alimentaire.

- 64 % des répondants ont indiqué qu'ils vérifient toujours les dates de péremption avant de cuisiner ou de préparer des aliments.

Cette enquête est une statistique officielle et mesure les connaissances, les attitudes et les comportements autodéclarés liés à la sécurité alimentaire et à d'autres problèmes alimentaires.

Le home food fact checker de la FSA offre des conseils aux consommateurs sur la façon d'aider les aliments à aller plus loin et à rester en sécurité sanitaire.

Le rapport complet de la vague 6 est disponible dans la section de recherche de notre site internet.

L'UE lève lève les restrictions «Fukushima» sur les importations de produits alimentaires. D’autres pays soulèvent des problèmes de rejet d'eau

«L'UE lève les contrôles liés à Fukushima. D’autres pays soulèvent des problèmes de rejet d'eau», source article de Joe Whitworth paru le 26 juillet 2023 dans Food Safety News.

La Commissioneuropéenne va lever les restrictions à l'importation de denrées alimentaires en provenance du Japon suite à l'accident de la centrale nucléaire de Fukushima en 2011.

Mme Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, a déclaré que l'Union européenne avait accepté de supprimer les mesures restrictives à l'importation restantes liées à l'incident.

«Nous avons pris cette décision sur la base de la science, sur la base de preuves et sur la base de l'évaluation de l'Agence internationale de l'énergie atomique», a-t-elle déclaré.

Le gouvernement japonais s'est félicité de cette annonce, ajoutant qu'il avait demandé à plusieurs reprises à l'UE et à ses États membres de lever les mesures.

L'UE supprime les restrictions

Après l'accident, l'UE a imposé des analyses de radioactivité avant l'exportation des produits alimentaires. Depuis que les restrictions ont été adoptées en 2011, elles ont été réexaminées par la Commission européenne tous les deux ans et ont été assouplies à mesure que les risques diminuaient. Le dernier examen, en septembre 2021, a limité les restrictions en matière d'essais avant exportation aux champignons sauvages, à certaines espèces de poissons et à des plantes sauvages comestibles.

Aucun non-respect des niveaux maximaux de radionucléides fixés dans la réglementation n'a été observé à l'importation dans l'UE depuis juin 2011, ce qui montre que le système de contrôle et les vérifications effectués par les autorités japonaises sont efficaces, a déclaré la Commission européenne. Les niveaux de radionucléides dans les denrées alimentaires et les aliments pour animaux en provenance du Japon continueront d'être surveillés pour garantir la sécurité sanitaire des consommateurs.

Stella Kyriakides, commissaire européenne à la santé et à la sécurité alimentaire, a déclaré qu'à la suite du travail des autorités japonaises et de la collaboration avec des experts de l'UE, les restrictions peuvent être assouplies.

«Les résultats des contrôles favorables de ces dernières années démontrent le fort engagement et la coopération de nos partenaires japonais, et je suis très reconnaissante à tous ceux qui ont rendu cela possible», a-t-elle déclaré.

Les restrictions à l'importation ont été supprimées en Angleterre, en Écosse et au Pays de Galles en juin 2022 à la suite d'une évaluation de la Food Standards Agency (FSA) et de la Food Standards Scotland (FSS).

Préoccupations concernant le rejet d'eau traitée

La Commission européenne a déclaré qu'il était important que le Japon continue de surveiller la production nationale de radioactivité. Cela comprend les poissons, les produits de la pêche et les algues à proximité du site de rejet de l'eau traitée. Ils doivent être contrôlés pour la présence de radionucléides, y compris le tritium.

Un examen de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a révélé que les projets du Japon de rejeter dans la mer l'eau traitée stockée à la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi sont «conformes» à ses normes de sécurité.

L'AIEA a déclaré que les rejets d'eau traitée auraient un impact radiologique «négligeable» sur les personnes et l'environnement.

L'eau stockée a été traitée par un système avancé de traitement des liquides pour éliminer presque toute la radioactivité, à l'exception du tritium. Avant de rejeter, le Japon diluera l'eau pour amener le tritium en dessous des normes réglementaires.

Cependant, Hong Kong a annoncé son intention d'interdire l'importation de produits aquatiques en provenance de 10 régions du Japon une fois que le pays commencera à rejeter les eaux usées de Fukushima, afin de garantir la sécurité des aliments et la santé publique.

Les produits comprennent tous les produits aquatiques vivants, congelés, réfrigérés, séchés ou autrement conservés, le sel de mer et les algues non transformées ou transformées.

Les responsables ont déclaré qu'il n'y avait aucune garantie que le système de purification puisse fonctionner de manière continue et efficace à long terme après le début du plan de rejet, et que le déménagement ne poserait pas de risques potentiels pour la sécurité des aliments. La Chine a pris des mesures similaires, selon des médias.

Dans une communication en juin adressée au Comité des mesures sanitaires et phytosanitaires de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), le Japon a appelé une douzaine de pays et régions qui avaient encore des mesures d'importation en place pour les supprimer et a fourni une mise à jour sur la situation des rejets d'eau.

La Corée du Sud détecte la grippe aviaire H5N1 chez des chats d’un refuge

«La Corée du Sud détecte la grippe aviaire H5N1 chez des chats d’un refuge», source article de Lisa Schnirring paru le 35 juillet 2023 dans CIDRAP News.

Le ministère sud-coréen de l'Agriculture a annoncé aujourd'hui que des tests ont confirmé la grippe aviaire H5N1 chez deux chats dans un refuge à Séoul, selon un communiqué traduit et publié par Avian Flu Diary (AFD), un blog d'information sur les maladies infectieuses.

Les chats ont été testés après avoir montré des symptômes d'infection respiratoire, et les résultats des tests ont confirmé aujourd'hui le H5N1.

Selon un article paru dans des médias sud-coréens, depuis juin, environ un ou deux décès de chats par jour ont été signalés dans le refuge.

Les découvertes ont déclenché des actions de réponse au refuge et renforcé la surveillance des personnes qui ont été en contact avec les chats, selon le communiqué du ministère sud-coréen de l'Agriculture, de l'Alimentation et des Affaires rurales (MAFRA). Jusqu'à présent, aucun symptôme n'a été identifié chez les contacts. Les responsables de la santé ont mis en place des mesures de quarantaine d'urgence au refuge de Séoul et ont étendu la surveillance des installations d'élevage d'animaux dans un rayon de 10 km autour du refuge, avec des inspections prévues pour les centres de protection des animaux à l'échelle nationale.

Une enquête épidémiologique est en cours. Jusqu'à présent, il n'y a aucun détail sur la façon dont les chats ont pu contracter le virus. De plus, il n'est pas clair si le virus H5N1 est le même que celui qui a été récemment détecté chez les chats polonais.

Les nouvelles détections chez les chats, faisant suite à une épidémie inhabituelle chez les chats polonais dans une vaste zone géographique, suscitent des inquiétudes quant au risque que les animaux transmettent le virus aux humains, ce qui est peu probable mais possible, a dit le Centers for Disease Control and Prevention (CDC) des États-Unis dans une récente évaluation des risques.

En outre, les infections chez les chats ajoutent aux inquiétudes concernant le nombre croissant de détections de H5N1 chez les espèces de mammifères, y compris dans les élevages d'animaux à fourrure en Finlande. Les scientifiques surveillent de près les indices génétiques pour savoir si le virus a changé pour infecter et se propager plus facilement parmi les mammifères.

Concernant les épidémies d'élevages d'animaux à fourrure en Finlande, l'Agence finlandaise de l'alimentation a élargi aujourd'hui la zone de transmission au-delà des provinces touchées pour inclure quatre autres provinces, selon un communiqué traduit et publié par l'AFD. La désignation des zones de transmission impose des règles destinées à freiner la transmission de la grippe aviaire, telles que l'obligation de garder les volailles et les oiseaux captifs à l'intérieur. Le pays a continué à signaler des détections de H5N1 chez des oiseaux sauvages, principalement des goélands et d'autres oiseaux de mer, au cours des mois d'été.

Les épidémies d'élevages d'animaux à fourrure concernent principalement des renards mais aussi des visons et des chiens viverrins, et le nombre d'installations touchées est de 12.

Mise à jour du 14 septembre 2023

Doit-on dire influenza aviaire ou grippe aviaire ? Source Anses.
Quand la maladie se manifeste chez les oiseaux, on parle d’influenza aviaire.
Quand un humain est touché par des virus influenza A d’origine aviaire, on parle alors de grippe aviaire.

Etats-Unis : L’affiliation à un parti politique a été liée à un excès de mortalité durant la pandémie de la COVID-19

Il n’y a qu’aux Etats-Unis qu’on pouvait trouver une telle étude ...

«L’affiliation à un parti politique a été liée à un excès de mortalité durant la pandémie de la COVID-19», source article de Stéphanie Soucheray paru le 24 juillet 2023 dans CIDRAP News.

Dans JAMA Network Open du 24 juillet, «Excess Death Rates for Republican and Democratic Registered Voters in Florida and Ohio During the COVID-19 Pandemic», des chercheurs ont publié plus de preuves que les tendances politiques personnelles peuvent avoir contribué à un excès de décès pendant la pandémie de la COVID-19. L’étude s'appuie sur des travaux antérieurs qui ont montré que les comtés «rouges» de droite (Républicains) avaient des taux de mortalité plus élevés pendant la pandémie que les comtés «bleus» de gauche (Démocrates).

L'étude a examiné les décès en Floride et en Ohio au cours des 22 premiers mois de la pandémie et a révélé que le taux de mortalité excessif global des électeurs Républicains était de 15% supérieur à celui des Démocrates. L'écart s'est encore creusé une fois que les vaccins contre la COVID-19 ont été introduits.

L'étude transversale a été menée à l'aide des données des registres de vote et des certificats de décès entre mars 2020 et décembre 2021. Les données sur les électeurs et la mortalité des comtés de 2017 à 2021 ont été comparées pour calculer les décès excédentaires, ou le nombre de décès qui ont dépassé les nombres attendus et typiques observés avant la pandémie.

Au total, les auteurs ont pris en compte les décès de 518 159 personnes entre le 1er janvier 2018 et le 31 décembre 2021. Tous étaient âgés de 25 ans et plus et l'âge médian au moment du décès était de 78 ans. Tous les décès inclus concernaient des personnes pour lesquelles l'affiliation à un parti politique pouvait être déterminée.

Selon les auteurs, l'affiliation à un parti politique dans l'Ohio était définie par le fait qu'un individu ait voté ou non aux élections primaires d'un parti au cours des 2 années civiles précédentes, et en Floride, l'affiliation à un parti politique était basée sur l'enregistrement du parti.

15% de décès supplémentaires en plus chez les Républicains

En général, il y a eu une augmentation de 20,5 points de pourcentage (intervalle de prédiction à 95 % [IP], 15,6 à 25,6 points de pourcentage) du nombre de décès hebdomadaires en Floride et en Ohio entre mars 2020 et décembre 2021. Les taux de décès excessifs étaient de 2,8 points de pourcentage (15%) plus élevés pour les électeurs républicains que pour les électeurs démocrates (95% IP, 1,6 à 3,7 points de pourcentage).

Le taux de mortalité excédentaire plus élevé observé parmi les électeurs républicains pouvait se poursuivre au cours des étapes ultérieures de la pandémie.

Après mai 2021, environ 1 mois après que les vaccins contre la COVID-19 soient devenus largement disponibles, l'écart entre les Républicains et les Démocrates s'est encore creusé, à 7,7 points de pourcentage (95% PI, 6,0 à 9,3 points de pourcentage) dans l'analyse ajustée, soit une différence de 43%, ont dit les auteurs. La différence a été observée en Floride, mais était plus prononcée dans l'Ohio.

En examinant les liens au niveau individuel entre les affiliations politiques et les décès excessifs, l'étude souligne que la fracture la plus importante ne s'est produite qu'après que les vaccins contre la COVID-19 soient devenus largement disponibles.

«Les résultats suggèrent que des différences bien documentées dans les attitudes de vaccination et l'adoption signalée entre les électeurs républicains et démocrates peuvent avoir été des facteurs dans la gravité et la trajectoire de la pandémie», ont écrit les auteurs.

Les auteurs ont conclu en notant que la stratégie américaine officielle pour les vaccins contre la COVID-19 est passée à des doses de rappel mises à jour pour les personnes précédemment vaccinées, mais 50 millions d'adultes aux États-Unis n'ont pas encore terminé une série de vaccination primaire, et ces personnes restent exposées à un risque considérablement accru d'hospitalisation et de décès.

«Si les différences de vaccination contre la COVID-19 par affiliation à un parti politique persistent, en particulier en l'absence d'autres stratégies de réduction de la pandémie, le taux de mortalité excessif plus élevé observé chez les électeurs républicains pourrait se poursuivre au cours des étapes ultérieures de la pandémie», ont conclu les auteurs.

mardi 25 juillet 2023

La question de la cuisson du steak haché en France est-elle toujours d’actualité ?

Depuis quelques jours en France, il y a des rappels de steak haché ou de viande hachée, les 24 et 25 juilllet (1 et 2) 2023 en raison de la présence
Escherichia coli producteurs de shigatoxines.

Dans l’un des rappels, viande hachee pur bœuf 5%MG de marque Carrefour Le Marché, la fiche de rappel indique «Il convient de rappeler que la cuisson à cœur (disparition de la couleur rosée) des viandes hachées permet de prévenir les conséquences d’une telle contamination.»

Nous voilà donc revenu à la couleur comme mode de cuisson, ici la disparition de la couleur rosée …

Il faut rappeler sans cesse que les indicateurs de couleur et de texture ne sont pas fiables.

On lira pour s’en convaincre «Color not always indicator of safe ground beef» de la Kansas State University ainsi qu’un complément imagé au format pdf, «Couleur de la viande hachée fraîche : un guide du consommateur».

Le groupe Bigard, en France, dit la même chose dans ce document,

Mon steak haché a une drôle de couleur, puis-je le manger ?

Vous pouvez en effet remarquer une différence de couleur entre l'extérieur et l'intérieur d'un steak haché, liée à une diminution de la concentration en oxygène dans l'épaisseur du steak. Ceci est plus généralement constaté pour la viande conditionnée sous atmosphère protectrice. 

Il est scientifiquement connu qu'en l'absence d'oxygène, la viande passe d'une couleur rouge vif à une couleur plus sombre, voire ponctuellement brun-marron. Il s'agit uniquement d'un phénomène de pigmentation qui est naturel et qui ne présente aucun risque sur le plan sanitaire.

Si vous avez le moindre doute sur la fraîcheur du produit, ne prenez aucun risque et ne le consommez pas.

Dans «Que sont les Escherichia coli entérohémorragiques (EHEC) et comment s’en prémunir ?», l’Anses indique que pour les populations sensibles, il faut «cuire à cœur (70°C) les viandes hachées et les produits à base de viande hachée.»

Comment suivre cette presciption de l’Anses ? À mon sens, il faut un thermomètre alimentaire ...

La baguette contient 20 % de sel en moins qu’en 2015, selon le ministère de l’Agriculture

Réduction de plus de 20% des teneurs en sel dans le pain : grâce à un engagement collectif de la filière, selon le ministère de l’Agriculture.

Les professionnels se sont engagés dans une trajectoire de réduction progressive des seuils maximaux de sel dans l'ensemble des catégories de pain d’ici 2025, avec comme objectif intermédiaire en jui2022 de ne pas dépasser le seuil de 1,5 g de sel/100 g pour les pains courants et tradition (baguette par exemple).

Le rapport d’évaluation réalisé par l’Observatoire de l’alimentation (Oqali) sur les pains courants et tradition vient de montrer que 82,5% des pains analysés étaient conformes à cet engagement, quels que soient les régions et les circuits de distribution. La teneur moyenne en sel des pains analysés est de 1,34 g/100 g, ce qui correspond à une diminution de plus de 20% par rapport à la teneur moyenne de 1,7 g/100 g mesurée en 2015.

Les signataires de l’accord s’engagent à renforcer la sensibilisation de leurs adhérents afin d’atteindre les prochains objectifs intermédiaires de l’accord collectif pour octobre 2023 avec une teneur maximale de 1,4 g de sel/100 g pour les pains courants, 1,3 g de sel/100 g pour les pains complets ou céréales et 1,2 g de sel/100 g pour les pains de mie.

FAO : Quelle est la relation entre food security et food safety ?

Comment détecter chez vous la contamination par le datura dans les céréales ?

Comment détecter chez vous la contamination par le datura dans les céréales ?
Document de la Food Safety and Standards Authority of India.