vendredi 13 octobre 2023

Glyphosate : La France s'abstient par manque de courage ! Et elle est où la science dans tout ça, Monsieur le ministre de l'Agriculture ?

Ainsi on pourra dire dans les salons que c'est la faute à l'Europe ... 

Complément
On lira sur le blog d’André ce point de vue, «Glyphystérie : la mafia a un nouvel ennemi public n°1». 

La police finlandaise enquête sur de faux passeports hygiène d'employés du secteur alimentaire

«La police finlandaise enquête sur de faux documents d'employés du secteur alimentaire», source article de Food Safety News paru le 13 octobre 2023.

La police finlandaise enquête sur la vente présumée de faux passeports hygiène à des personnes récemment arrivées dans le pays.

La police d'Helsinki a renvoyé l'affaire pour poursuites. Les opérations étaient dirigées par une société fictive et non enregistrée appelée Marbon Oy.

Le passeport hygiène finlandais a été développé pour promouvoir la sécurité des aliments. Il comprend une attestation papier et une carte. Ceux qui travaillent dans l’industrie alimentaire doivent savoir comment manipuler les denrées alimentaires de manière sûre et hygiénique. Les employés doivent avoir un passeport hygiène s'ils travaillent dans des locaux alimentaires et manipulent des aliments périssables non emballés, tels que du lait, de la viande et des légumes.

La police a reçu des informations sur des activités présumées de contrefaçon de la part de l'Autorité alimentaire finlandaise (Ruokavirasto) en 2019.

Les produits impliqués étaient vendus à des personnes récemment arrivées en Finlande, comme demandeurs d'asile. Ces travailleurs peuvent avoir une expérience dans le secteur alimentaire, mais il est peu probable qu'ils soient familiers avec la réglementation finlandaise. La police pense que le suspect avait des centaines de clients.

Résultats de l'enquête

Début 2019, le suspect a lancé un appel d'offres pour produire les passeports hygiène auprès d'une imprimerie en Chine. Cette société a transmis la demande à une imprimerie finlandaise, que l'Autorité alimentaire finlandaise utilise comme fournisseur de passeports hygiène L'entreprise finlandaise soupçonnait que l'enquête n'était pas légitime et en a informé l'agence alimentaire.

Après que la police ait arrêté l'expéditeur de l'offre et fouillé son téléphone et son ordinateur, elle a découvert que des passeports hygiène et d'autres documents avaient déjà été commandés en 2018 auprès d'imprimeries en Pologne et en Hongrie.

Les passeports hygiène contrefaits sont notés comme «valables jusqu’à nouvel ordre», et la police pense qu’ils sont toujours utilisés. Les autorités n’ont pas encore été en mesure d’identifier tous les acheteurs des documents et ne savent pas combien sont en circulation.

Le suspect avait occupé plusieurs postes, notamment des postes d'enseignant dans une école et un collège pour personnes issues de l'immigration. Les acheteurs ont été convaincus de l'authenticité des documents et des formations ont été organisées. Des cartes ont été vendues même si les personnes n'avaient pas suivi la formation nécessaire ou réussi les examens correspondants.

Les passeports hygiène officiels sont obtenus en réussissant un test. Des examens sont organisés et les passeports sont délivrés par des entreprises agréées par l'Autorité alimentaire finlandaise.

Comme la police n'a pas saisi de fausses cartes, les autorités ont demandé aux opérateurs et aux superviseurs de l'industrie alimentaire de prêter attention à l'authenticité des passeports hygiène et de contacter l'Autorité alimentaire finlandaise s'ils en trouvent un qu'ils soupçonnent de ne pas être authentique. Les numéros de série utilisés sur les passeports hygiène et autres documents soupçonnés d'être faux peuvent être trouvés ici.

Val d'Oise : Fermeture administrative d'un fast-food à Pontoise pour manque d'hygiène

- locaux sales
- denrées conservées dans des conditions inadéquates
- traçabilité des denrées non assurée

Du fait de ces manquements et en raison du risque de contamination ou de développement de micro-organismes et d’intoxication alimentaire, l’établissement a fait l’objet d’une fermeture.

La mesure de fermeture sera levée dès que l’établissement sera aux normes en vigueur.  


Commentaires d'internautes
- Sérieux continuez à faire le tour du val d’Oise pour fermer tous ses malades qui veulent nous tués avec leur saletés pour économiser kelk euros.
- Faut être fou pour manger à marcouville mdrr
- Le meilleur préfet est celui du Val-d’Oise. J’ai rigolé quand j’ai vu les photos.
- Le petit insecte entre le sandwich hummmm bonne appétit bien - sûr  

Commentaire
Le préfet du Val d'Oise poursuit son travail et il faut le remercier ! Mais ils sont où les autres préfets, ont-ils des états d'âme à ne pas fermer les lieux insalubres ?  Etonnant, non ?

Le point sur le glyphosate. Merci Madame Géraldine Woessner du Point

Complément

jeudi 12 octobre 2023

Seconde notification au RASFF de l’UE de la présence de Vibrio parahaemolyticus dans des huîtres de France

Faut-il une troisième notification au RASFF de l'UE pour que l'on est une réponde audible de nos autorités sanitaires ?

Ne dit-on pas jamais deux sans trois ?

Le blog vous avait déjà signalé la présence de Vibrio parahaemolyticus dans des huîtres de France, suite à une notification au RASFF de l’UE le 4 octobre 2023 par la Suisse.

Le blog signale donc une seconde fois la présence de Vibrio parahaemolyticus dans des huîtres de France, suite à une notification au RASFF de l’UE le 12 octobre 2023 par la Suisse.

Doit-on s’en inquiéter ?

Mise à jour du 14 octobre 2023

On apprend par le RASFF de l'UE, la notification par l'Italie le 14 octobre de la présence de norovirus dans des huîtres de France ...

Suspicion or not suspicion d’intoxication alimentaire : Une trentaine de personnes malades après avoir mangé à la cantine d'un collège de Metz

«Une trentaine de personnes malades après avoir mangé à la cantine d'un collège de Metz», source France bleu du 12 octobre 2023.

Une vingtaine d'élèves et sept adultes du collège Philippe de Vigneulles de Metz ont été pris de vomissements. Une enquête est ouverte pour suspicion de toxi-infection alimentaire. Les repas servis lundi et mardi à la cantine sont scrutés de près.

Que s'est-il passé au collège Philippe de Vigneulles de Metz, en début de semaine ? Mercredi, la principale a signalé une intoxication collective. 22 élèves et 7 adultes se sont mis à vomir, alors qu'ils avaient mangé dans la cantine de l'établissement en début de semaine.

Le conseil départemental de la Moselle, qui gère les collèges, évoque une «suspicion de toxi-infection alimentaire collective», et explique que des investigations sont en cours. L'enquête a été confiée à la direction départementale de la protection des populations (DDPP). Le département précise : «À ce jour, aucun lien de cause à effet n’est établi entre cette suspicion d’intoxication alimentaire et les épisodes passés d’émanation d’odeurs nauséabondes». Ce même collège a été fermé six mois fin 2022, à cause d'une puanteur persistante.

Les parents seront informés des conclusions des investigations par le rectorat.

Commentaire

La plupart du temps pour ne pas dire tout le temps, on n'entend plus parler des fameuses suspicions d'intoxication alimentaire ...

Seine-Saint-Denis : Résultats des contrôles sanitaires décevants. Seules 5 fermetures administratives envisagées en septembre 2023

Comme l'on dit, le passé est le passé, mais depuis quelques mois, les fermetures administratives pour un manque d'hygiène marque le pas ... 

Royaume-Uni : Un rapport révèle le coût ‘important’ de la fraude alimentaire

«Royaume-Uni : Un rapport révèle le coût ‘important’ de la fraude alimentaire», source article paru le 12 octobre 2023 dans Food Safety News.

Le coût de la fraude alimentaire au Royaume-Uni est important et prend de nombreuses formes, selon un rapport.

L'analyse a révélé que le coût de la fraude alimentaire pour les consommateurs, les entreprises et le gouvernement se situe entre 410 millions de livres sterling (475 millions d’euros) et 1,96 milliard de livres sterling par an (2,27 milliards d’euros).

En incluant les coûts de prévention, le fardeau de la criminalité alimentaire sur les entreprises s'élève à 268 millions de livres sterling (310,30 millions d’euros) par an, soit plus important que le fardeau pesant sur le gouvernement de 84 millions de livres (97,25 millions d’euros) et sur les particuliers, de 58 millions de livres (67,15 millions d’euros).

Hors coûts de prévention, la moyenne est estimée à 87 000 de livres (100 000 euros) pour les cas mineurs et à 4,3 millions de livres (4,98 millions d’euros) pour les cas importants. Chaque cas est estimé entre 16 000 de livres (18 520 euros) et 151 000 de livres (175 980 euros) pour les cas mineurs et entre 423 000 de livres (489 750 euros) et 7,2 millions de livres sterling (8,34 millions d’euros) pour les cas plus importants, en fonction de l'aliment et du type de crime.

Modéliser la criminalité alimentaire

Les incidents impliquant de la viande ou des boissons alcoolisées ont tendance à coûter plus cher. Certaines des affaires les plus coûteuses concernaient le détournement de déchets de viande et de poisson impropres à la consommation. Cela est dû au volume de nourriture impliqué.

La Food Standards Agency (FSA) a traité 610 rapports de renseignement sur la criminalité alimentaire en 2021, mais le nombre total de cas pourrait atteindre 3 050 au Royaume-Uni chaque année.

Trois approches ont été utilisées pour le modèle du coût de la criminalité alimentaire : un examen des rapports pertinents du domaine public, 24 entretiens avec des personnes de différentes organisations et les données d'une enquête auprès de 700 petites entreprises. L’année de référence était 2021.

Le coût opérationnel de la National Food Crime Unit (NFCU) était de 5,8 millions de livres sterling (6,72 millions d’euros) en 2021.

L’étude n’a trouvé aucun exemple de fraude alimentaire dans le secteur des grandes entreprises. Les résultats suggèrent qu'une grande partie du secteur a renforcé sa résilience face à la fraude en investissant dans des contrôles de qualité et de conformité réglementaire, y compris des tests permettant d'identifier les cas de non-conformité.

Cependant, le secteur des petites entreprises est vulnérable à la fraude alimentaire malgré de faibles taux d’incidence.

«Les entreprises alimentaires constituent la première et la plus importante ligne de défense, et nous voulons les soutenir. C'est l'une des raisons pour lesquelles nous avons lancé un groupe de travail pour déterminer si certains domaines de notre réponse collective à la criminalité alimentaire peuvent être améliorés. Ensemble, nous facilitons le partage de renseignements et d’informations en aidant les acteurs du système alimentaire à partager leurs préoccupations avec nous librement et en toute confidentialité», a déclaré Emily Miles, fondatrice de la FSA.

Numéro de téléphone pour les lanceurs d’alerte et autres efforts

La FSA a également lancé une ligne d’alerte téléphonique permettant aux personnes de signaler des soupçons de fraude alimentaire.

Un autre accent est mis sur le rôle des systèmes d’assurance qualité par tierce partie dans le partage d’informations avec les services réglementaires. L'agence a déjà travaillé avec des programmes approuvés par la FSA comme Red Tractor, mais cela est en train d'être étendue à d'autres systèmes d'assurance qui ont accepté d'envoyer des données pour aider à prévenir la fraude alimentaire. Dans un premier temps, les détails des entreprises retirées de leurs programmes seront partagés.

La FSA a également affiné le format des alertes pour aider les entreprises à vérifier leurs chaînes d'approvisionnement sans compromettre les enquêtes criminelles.

Un autre rapport a souligné les moyens de compléter le travail existant de prévention de la fraude alimentaire et de renforcer la défense contre les fraudeurs. Les chercheurs ont mené une revue de la littérature et 16 entretiens avec des professionnels travaillant sur la fraude ou la criminalité alimentaire.

Ils ont constaté que la détection réactive domine au niveau des entreprises alimentaires, principalement là où les ressources financières, les connaissances et le temps sont limités, plutôt que les stratégies préventives.

Une surveillance de routine accrue, plus de transparence, des sanctions plus strictes en cas de fraude, des conseils et une éducation ont également été mentionnés.

«En raison de la nature complexe des facteurs contribuant à la fraude alimentaire, il n’existe pas de solution miracle, ni de gardien unique capable d’éliminer la fraude ou de mettre en œuvre des stratégies efficaces de prévention de la fraude alimentaire.»

2 040 tonnes de pesticides illégaux saisis et 21 suspects arrêtés lors d’une opération mondiale

«2 040 tonnes de pesticides illégaux saisis et 21 suspects arrêtés lors d’une opération mondiale», source Europol du 11 octobre 2023.
La huitième édition d'un effort conjoint annuel entre les secteurs public et privé marque la plus grande saisie de pesticides contrefaits ou illégaux à ce jour.

L’opération Silver Axe VIII, l’opération annuelle d’Europol ciblant les pesticides contrefaits ou illégaux, s’est déroulée entre le 23 janvier et le 28 avril 2023 et a impliqué les autorités répressives de 32 pays (tous les États membres de l’UE et cinq pays tiers). L’Office de l’Union européenne pour la propriété intellectuelle (EUIPO), l’Office européen de lutte antifraude (OLAF), la direction générale de la santé et de la sécurité alimentaire de la Commission européenne (DG SANTE), CropLife Europe et CropLife International ont soutenu l’opération. Au total, les forces de l'ordre ont saisi 2 040 tonnes de pesticides contrefaits ou illégaux, arrêté 21 suspects et démantelé plusieurs installations de production utilisées pour contrefaire des pesticides.

Au cours de l'opération, les autorités répressives ont identifié des tendances criminelles dans les produits phytopharmaceutiques émergeant sur le marché noir de l'UE. Ces tendances incluent la vente de contrefaçons, de produits interdits et d’importations non réglementées – tant en ligne que hors ligne. Les autorités participantes ont effectué des inspections aux frontières terrestres et maritimes, sur les marchés intérieurs, auprès des prestataires de services de colis et sur les marchés en ligne. Les cas d'abus dans le commerce de pesticides illégaux vont du trafic de produits contrefaits ou mal étiquetés à l'importation irrégulière de substances interdites. Même si l’Asie et l’Asie du Sud restent les principales régions d’origine des pesticides illégaux, une grande partie de la production et de la finition a lieu dans l’UE.

Des effets dévastateurs sur les écosystèmes

L’industrie des pesticides est hautement réglementée et les pesticides comptent parmi les produits les plus réglementés au monde. Les substances non réglementées peuvent être extrêmement dangereuses pour l'environnement et la santé humaine. L’utilisation de produits moins chers, illégaux et de qualité inférieure a conduit à la dévastation des champs et d’autres écosystèmes, comme les populations d’abeilles. En outre, les pesticides contrefaits et illégaux ont un impact négatif sur l’économie de l’UE et sur la réputation des parties prenantes légitimes tout au long de la chaîne agroalimentaire. La collaboration entre les autorités publiques et les acteurs du secteur privé continuera de s’appuyer sur les succès communs obtenus à ce jour.

Catherine De Bolle, directrice exécutive d'Europol, a déclaré :

«L'opération Silver Axe, grâce à ses efforts incessants, a non seulement permis de saisir près de 7 000 tonnes de pesticides illégaux et contrefaits, mais souligne également le coût élevé des produits phytopharmaceutiques non autorisés. Ces produits chimiques clandestins sont certes peu coûteux, mais ils pèsent lourdement sur l’environnement, la santé publique, les moyens de subsistance agricoles et même le bien-être de nos colonies d’abeilles vitales. En supprimant ces menaces non réglementées du marché, nous contribuons à un avenir plus sûr et plus sain pour les citoyens de l’UE, illustrant ainsi le pouvoir de la collaboration pour protéger ce qui compte le plus.»

Un total de 6 961 tonnes de pesticides illégaux saisis depuis Silver Axe I

L’Opération Silver Axe a été initialement développée pour répondre de manière coordonnée au dangereux trafic de pesticides illégaux. À ce jour, les efforts des secteurs public et privé ont permis la saisie de 6 961 tonnes de pesticides illégaux lors des huit dernières opérations Silver Axe.

Europol a coordonné l'opération, facilité l'échange d'informations et fourni un soutien analytique opérationnel et stratégique. En outre, des spécialistes d'Europol dotés d'un bureau mobile et des experts légistes ont apporté leur soutien aux services répressifs nationaux.

NB : Photo d'EUROPOL.

30 millions d’euros de saisies au cours de l’opération OPSON Europe

«30 millions d’euros de saisies dans l’opération OPSON Europe», source Europol du 10 octobre 2023.
Un nombre record de 143 mandats d'arrêt ont été émis au cours des activités opérationnelles.

L’opération OPSON Europe coordonnée par Europol s’est déroulée entre décembre 2022 et avril 2023. L’opération de cette année est la 12e opération OPSON consécutive. Cette dernière opération s'est concentrée sur le marché européen, où les activités ont ciblé la fraude alimentaire dans les zones douanières, sur les marchés physiques et en ligne (plateformes de commerce électronique) et tout au long de la chaîne d'approvisionnement alimentaire. L'opération a impliqué les autorités répressives de 25 pays (18 États membres de l'UE, dont la France, et 7 pays européens) et a été soutenue par l'Office européen de lutte antifraude (OLAF), la direction générale de la santé et de la sécurité alimentaire de la Commission européenne (DG SANTE), la direction générale de l'agriculture et du développement rural de la Commission européenne (DG AGRI) et l'Office de l'Union européenne pour la propriété intellectuelle (EUIPO), ainsi que les autorités nationales de réglementation alimentaire et les partenaires du secteur privé.

Suite à la crise du COVID-19, Europol a souligné les risques de fraude liés au recyclage des aliments avariés ou périmés pour réduire les coûts de production. Cette éventuelle évolution a été prise en compte lors de la planification des activités opérationnelles dans le cadre de l’opération OPSON 2023. Les autorités nationales impliquées dans l'opération ont effectué des contrôles de la chaîne d'approvisionnement alimentaire, tout en détectant un certain nombre d'irrégularités. Au cours de l’opération OPSON de cette année, la tendance relativement nouvelle consistant à réétiqueter les aliments périmés a été détectée à une échelle sans précédent. Dans la majorité des cas, les organisations criminelles s’adressent aux entreprises d’élimination des déchets et achètent des aliments qui auraient dû être détruits. Ils effacent ensuite les dates de péremption des étiquettes et en impriment de nouvelles pour les remplacer. La qualité des aliments est médiocre, mais elle présente également des risques dangereux pour la santé, comme cela s'est produit dans une affaire impliquant du poisson en conserve.

Saisies signalées à Europol :

- 8 000 tonnes de produits illicites saisies
- 6,5 millions de litres de boissons majoritairement alcoolisées
- 400 contrôles
- 143 mandats d'arrêt délivrés
- 168 mandats de perquisition exécutés
- 119 individus signalés aux autorités judiciaires
- 6 réseaux criminels démantelés

Principaux produits illicites saisis (par ordre de quantité) :

- Boissons alcoolisées
- Céréales, graines et produits dérivés
- Fruits/légumes/légumineuses
- Bonblons et produits sucrés
- Viande et produits carnés
- Produits de la mer
- Produits laitiers
- Compléments/additifs alimentaires

Trafic d’aliments avariés dans toute l’UE

L'échange d'informations via Europol a permis de détecter une entreprise recyclant des aliments avariés ou périmés en France, en Allemagne, en Italie, en Lituanie et en Espagne. L'organisation criminelle, dirigée par un citoyen lituanien, menait des opérations illégales dans ces quatre pays, notamment le réétiquetage illégal et le trafic d'aliments avariés et périmés. La première phase des activités opérationnelles en Italie et en Lituanie a conduit à 27 arrestations. L'enquête, menée par le bureau de police criminelle lituanien (Lietuvos kriminalės policijos biuras), a abouti à 24 arrestations, tandis qu'une affaire parallèle en Italie a conduit à l'arrestation de trois autres personnes. Le total des saisies suite aux activités opérationnelles s'élève à plus de 1,5 million de colis.

Viande et poisson pourris dans l'assiette

Deux enquêtes menées par la Guardia Civil en Espagne, l'une à Séville et l'autre à Saragosse, ont ciblé des fraudes liées aux produits carnés. Lors de la première enquête, deux individus ont été inculpés de délits contre la santé publique, de faux et d'escroquerie pour trafic de jambon sans traçabilité et avec date de péremption manipulée. L'opération a permis la saisie de 48 896 kg et de 3 000 morceaux de jambon et de saucisson. La deuxième enquête visait un réseau criminel trafiquant de viandes, poissons et fruits de mer périmés. Les suspects ont falsifié l'étiquetage et le trafic des aliments sans passer par le processus réglementaire obligatoire. Les résultats des activités opérationnelles comprennent 8 arrestations, 48 individus sous enquête et l'identification, la saisie et la destruction de plus de 25 tonnes de produits alimentaires.

Vin doux sucré

Une opération menée par la Guardia Civil à Albacete a permis de découvrir une fraude sucrière perpétrée par trois individus et impliquant deux entreprises. Les suspects exportaient des produits à base de sucre inverti, qu'ils présentaient comme des dérivés du raisin et du jus de raisin concentré. Cette manœuvre leur a permis de doubler et dans certains cas de tripler le prix de vente et les bénéfices qui en résultaient. Les principales destinations des exportations étaient des pays extérieurs à l’Union européenne, principalement l’Afrique du Sud. Les activités opérationnelles ont conduit à la saisie de deux citernes contenant 1,08 tonne de sucre inverti d'une valeur au détail de 1,3 million d'euros.

Appelations alimentaires protégées

L'utilisation abusive d’appelations d'aliments protégés était également au centre des activités opérationnelles. Au Royaume-Uni, les autorités ont effectué des contrôles sur les produits alimentaires à appellation protégée dans les établissements de restauration des établissements tels que des restaurants et des détaillants individuels. Les contrôles ont identifié des cas de non-conformité avec des produits tels que les fromages Feta, Parmigiano Reggiano et Grana Padano, ainsi que des viandes telles que le Prosciutto di Parma et des produits d'origine britannique tels que le bœuf gallois, les pâtés de Cornouailles et le cresson. Les contrôles ont permis d'identifier des erreurs d'étiquetage, l'indisponibilité temporaire d'un ingrédient spécifié dans les restaurants, mais aussi une méconnaissance de la réglementation régissant l'utilisation des dénominations alimentaires protégées.

NB : La photo est d'EUROPOL.