vendredi 26 février 2021

Le BfR recommande la dose de référence aiguë comme base d'évaluation des denrées alimentaires contenant du chanvre

«Le BfR recommande la dose de référence aiguë comme base d'évaluation des denrées alimentaires contenant du chanvre», avis du BfR n°006/2021 du 17 février 2021.

L'Acute reference dose (ArfD) ou dose aiguë de référence est la quantité maximum de substance qui peut être ingérée par le consommateur pendant une courte période, sans risque d’effet dangereux pour sa santé. Jusqu’à cette concentration, il n’y a pas de risque en cas de consommation en une fois ou sur une période courte. Le franchissement de ce seuil ne conduit pas nécessairement à l’apparition d’effets dangereux sur la santé. Le seuil est donc défini selon une approche protectrice de la santé. Source ministère de l'agriculture.

Résumé

Le tétrahydrocannabinol (THC ou Δ9-THC) est un cannabinoïde psychoactif que l'on trouve dans les aliments contenant du chanvre. Au-delà d'un certain apport, la substance peut avoir des conséquences indésirables sur la santé, telles que des sautes d'humeur et de la fatigue. Afin d'éviter l'apparition de tels effets, l'Institut fédéral pour la protection de la santé des consommateurs et la médecine vétérinaire (BgVV) a recommandé des valeurs indicatives pour les niveaux maximaux de THC dans divers groupes d'aliments en 2000. La valeur indicative pour les boissons était de 0,005 mg/kg, pour les huiles 5 mg/kg et pour tous les autres aliments à 0,150 mg/kg. En 2018, le BfR est arrivé à la conclusion que ces valeurs ne correspondent plus aux connaissances scientifiques actuelles.

Au lieu de cela, le BfR recommande que l'évaluation toxicologique des aliments contenant du chanvre soit effectuée sur la base de la dose de référence aiguë (ARfD) de 1 microgramme de Δ9-THC/kg de poids corporel calculée par l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) en 2015. L'ARfD spécifie la quantité maximale estimée d'une substance qui peut être consommée avec un aliment au cours d'une journée - soit au cours d'un repas, soit pendant plusieurs repas - sans risque détectable pour la santé. Du point de vue du BfR, si l'ARfD peut éventuellement être dépassée, elle doit être vérifiée au cas par cas pour chaque produit évalué. Les niveaux de THC mesurés et les quantités de consommation estimées sont utilisés pour cette évaluation. Des informations sur ces derniers peuvent être trouvées dans la «Base de données exhaustive de l'EFSA sur la consommation alimentaire européenne».

2019, Annus horribilis pour les toxi-infections alimentaires collectives en France

Les TIAC ont augmenté de +10% en 2019 par rapport à 2018

L'EFSA est assez contente du nouveau rapport 2019 sur les zoonoses, jugez plutôt, avec ce titre, «Cas de Campylobacter et Salmonella stables dans l'UE», on se contente de ce qu'on a, mais il n'y a pas de quoi pavoiser ...

Le nombre de cas signalés de maladies causées par les bactéries Campylobacter et Salmonella chez l’homme en Europe semblent se stabiliser au cours des cinq dernières années, selon le dernier rapport sur les zoonoses publié par l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) et le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC).

Je reviendrais plus en détail dans un autre ou plusieurs autres articles sur le rapport 2019 sur les zoonoses au sein de l'UE, mais je voudrais faire ci-après un focus sur les toxi-infections alimentaire scollectives et chaque fois que cela sera possible avec le cas de la France.

Le rapport se penche également sur la cause des foyers épidémiques de maladies d'origine alimentaire (ce qui s'appelle toxi-infections alimentaires collectives en France -aa) dans l'UE, c’est-à-dire les flambées au cours desquelles au moins deux personnes contractent la même maladie après avoir consommé le même aliment contaminé.

Salmonella reste l’agent le plus fréquemment détecté et est à l’origine de 926 foyers ; le nombre de foyers dus à S. Enteritidis a en revanche diminué. Les sources les plus courantes de foyers épidémiques de salmonellose étaient les œufs et les produits à base d’œufs. Les norovirus présents dans le poisson et les produits de la pêche sont à l'origine du plus grand nombre de foyers épidémiques (145) présentant des «preuves solides» impliquant une source de nourriture.

Au total, 5175 foyers épidémiques de maladies d'origine alimentaire ont été signalées en 2019, soit une diminution de 12,3% par rapport à 2018.

Mais comme le dit le rapport, 

Étant donné que la surveillance et la notification des toxi-infections alimentaires collectives parmi les États membres sont mal harmonisées, l'interprétation des données mises en commun au niveau de l'UE nécessite de la prudence, car la situation au niveau d'un seul État membre peut différer considérablement.

Si l'on ajoute à cela une sous-estimation du nombre de toxi-infections alimentaires collectives

Les toxi-infections alimentaires collectives associées à la consommation de crustacés, coquillages, mollusques et produits dérivés ont fortement augmenté dans l'UE (de 80 foyers soit 101,3% de plus qu'en 2018) même si cette augmentation était entièrement imputable à la France qui a signalé 129 foyers (81,1% des total des foyers dans l'UE). Norovirus présent dans les «poissons et produits de la pêche» était le couple agent/aliment à l'origine du plus grand nombre d'épidémies avec une forte preuve dans l'UE.

Le nombre total de foyer de cas signalés par chaque État membre en 2019 variait considérablement, avec un petit nombre d'États membres signalant la plupart des foyers de cas. Au total, les toxi-infections alimentaires collectives signalés par cinq pays (Belgique, France, Pays-Bas, Pologne et Espagne) représentaient plus des trois quarts du total des foyers de cas (4 042 foyers; 78,1% de tous les foyers) et plus des deux tiers du total des cas observés dans le UE en 2019 (32 883 cas; 66,5% de tous les cas).


En 2019, 1 785 (versus 1 630 en 2018) toxi-infections alimentaires collectives (TIAC) ont été déclarées en France, affectant 15 677 personnes (versus 14 742 en 2018).

Le taux de notification des TIAC (% variation 2019/2018) est de 10% pour la France versus 24% en 2018/2017.

L'impact sur la santé des TIAC en 2019 a été remarquable puisque 60 décès liés à des éclosions ont été signalés, 20 cas mortels de plus qu'en 2018 (50% de plus qu'en 2018). La France et le Royaume-Uni ont déclaré chacun 15 décès parmi les cas de TIAC, ce qui représente une augmentation importante par rapport aux cinq années précédentes (respectivement, 3,8 et 4,2 décès moyens par an, en France et au Royaume-Uni). En France, 10 décès ont été rapportés lors d’épidémies survenues dans des institutions (maison de retraite médicalisée ou prison ou internat). Ces données appellent à l'attention sur le risque accru des populations vulnérables face aux dangers d'origine alimentaire.

Vue d'ensemble des agents responsables des toxi-infections alimentaires collectives en 2019

Pour une proportion élevée de foyers (40,1%), l’agent causal était «inconnu» ou «non spécifié». Les Pays-Bas (693 foyers), la Belgique (554 foyers), la France (288 foyers) et l'Espagne (229 foyers) ont le plus contribué à cette notification (1 764 foyers au total; 85,1% des foyers avec un agent causal «inconnu» ou «non spécifié»).

C'est même la proption la plus élevée de foyers. Les bactéries auraient causé la plupart des éclosions (N = 1364; 26,4%), suivies des toxines bactériennes (N = 997; 19,3%), des virus (N = 554; 10,7%) et d'autres agents responsables (N = 155; 3,0%) et les parasites (N = 31; 0,6%). Dans le détail après l'agent causal inconnu ou non spécifié, il y a Salmonella, 17,9% des causes de TIAC, les toxines bactériennes, 13,3%, norovirus, 8,8%, Campylobacter, 6,2%, Histamine, 1,9%, Staphylococcus aureus et Clostridium perfringens, 1,4% chacun ; les STEC sont à 0,8%, mais il s'agit de la troisième cause de TIAC d'origine bactérienne.

En ce qui concerne Salmonella Enteritidis qui est le sérovar prédominant, les éclosions ont considérablement diminué en 2019, avec moins de la moitié des épidémies signalées qu'en 2018 (596 éclosions de moins : réduction de 57,6%). Onze États membres (Autriche, Bulgarie, Danemark, Estonie, France, Allemagne, Italie, Lettonie, Pologne, Espagne, Suède) ont communiqué moins de foyers de cas à S. Enteritidis qu'en 2018. Cela étant, la réduction du nombre de foyers de S. Enteritidis en 2019 est très probablement causée par la non-déclaration des données des TIAC à Salmonella par la Slovaquie,

A noter pour Campylobacter, trois États membres (Allemagne, France et Autriche) ont fait des signalements de TIAC à Campylobacter (N = 250; 78,4% de tous les foyers de Campylobacter) dans l'UE. Les éclosions étaient principalement des événements de petite taille de moins de 10 cas (N = 298; 93,4%). Cependant, une seule éclosion plus importante, comprenant jusqu'à 91 cas, a été signalée par le Danemark, la France, l'Allemagne, l'Espagne, la Suède et le Royaume-Uni. Aucun de ceux-ci n'était associé à C. coli.

Le nombre de décès dus aux TIAC causés par Listeria monocytogenes a doublé par rapport à 2018 (10 décès de plus qu'en 2018; augmentation de 47,6%). L. monocytogenes mérite une attention en raison de la charge la plus élevéeen termes de décès (N = 31; 51.7% de toutes les TIAC associées à des décès).

Les cas mortels ont également augmenté parmi les éclosions causées par B. cereus (N = 7; 6 cas de plus qu'en 2018) principalement en raison d'une seule éclosion en France, avec cinq événements mortels signalés sur 17 cas.

Au sujet de Vibrio, il a été identifié dans quatre petites TIAC rapportées par la France et l'Italie. L'agent a été identifié comme étant V. parahaemolyticus dans les quatre éclosions françaises, alors qu'aucune information était disponible sur les autres éclosions.

Les éclosions causées par des toxines bacteriennes ont été principalement rapportées par la France qui a communiqué 876 foyers (87,9% de tous les foyers causés par des toxines bactériennes). En France, les toxines bactériennes ont été la première cause de TIAC.

Pour norovirus, deux épidémies très importantes, rapportées par la Grèce et la France, impliquaient chacune plus de 500 personnes malades. En 2019, les foyers de cas à norovirus ont augmenté de 13,1% (53 foyers de plus qu'en 2018), cinq pays contribuant le plus à cette hausse, la France (224 foyers de plus qu'en 2018). La quasi-totalité des foyers à norovirus sont liés à des «crustacés, coquillages, mollusques et produits dérivés» rapportés par la France (124 foyers, 756 cas).

La France et l'Espagne sont les États membres qui contribuent plus régulièrement à la notification d'éclosions impliquant des biotoxines marines. En 2019, la France a signalé 19 foyers de cas dus à la ciguatoxine.

Parmi les véhicules alimentaires, le groupe «poissons et produits de la pêche», a été l’aliment le plus fréquemment impliqué dans des éclosions avec des preuves solides dans l’UE, en raison de l’augmentation observée en France en 2019 et cela a été le seul facteur de la hausse globale des foyers de cas.

NB : Pour l'instant, Santé publique de France n'a pas encore publié les données 2019 des toxi-infections alimentaires collectives ...

Mise à jour du 27 février 2021. On lira aussi l'article de Joe Whitworth dans Food Safety News,  Foodborne outbreak illnesses, deaths increase in Europe.

Mise à jour du 3 mars 2021. On lira l'article de Joe Whitworth dans Food Safety News, New report shows Listeria up, other diseases down in Europe in 2019.

Plusieurs pays d'Europe dont la France concernés par une épidémie à Salmonella liée à des produits de volaille crus et surgelés

L'EFSA et l'ECDC ont mis à jour une évaluation rapide de l'épidémie de 193 cas à Salmonella Enteritidis dans l'Union européenne et au Royaume-Uni. La source alimentaires était des produits de volaille surgelés.

L'EFSA a raison de dire dans un tweet,

Des mesures de maîtrise ont été mises en œuvre. Cependant, il peut encore y avoir un risque d'infection en raison de la consommation de produits contaminés achetés avant les retraits, s'ils ne sont pas correctement cuits. N'oubliez pas de bien cuire vos produits de volaille!

Encore faut-il que cela soit bien écrit sur les emballages des produits …

Voici le résumé de cette évaluation conjointe EFSA et ECDC du 25 février 2020 sur l'épidémie de cas d'infections à Salmonella Enteritidis de séquence type (ST)11 liée à des produits de volaille dans l'UE/EEE et au Royaume-Uni.

Entre mai 2018 et décembre 2020, 193 cas humains à Salmonella Enteritidis de séquence type séquence (ST)11 ont été signalés au Danemark (2), Finlande (4), France (33), Allemagne (6), Irlande (12), Pays-Bas ( 3), Pologne (5), Suède (6) et Royaume-Uni (UK) (122).

Un cas sur cinq a été hospitalisé. Un décès a été signalé. Cinquante pour cent des cas étaient des enfants ≤ 18 ans. Le cas le plus récent a été signalé par le Royaume-Uni en décembre 2020.

Des études épidémiologiques au Royaume-Uni ont identifié un risque accru d'infection à S. Enteritidis associé à la consommation de produits de poulet panés surgelés. Cinq lots de produits de volaille non prêts à consommer (des produits panés) ont été testés positifs pour S. Enteritidis correspondant à la souche épidémique. Trois d'entre eux ont été fabriqués par la société de transformation polonaise B où S. Enteritidis n'a pas été détecté. Les cinq lots positifs ont été attribués à différents fournisseurs de viande, abattoirs et/ou élevages en Pologne. Certaines de ces élevages ont eu des résultats positifs pour S. Enteritidis en 2020 (pas de séquençage du génome entier).

Les rares informations de typage disponibles pour la production primaire n'ont pas permis d'identifier un lien microbiologique entre les élevages polonais positifs et les produits contaminés. Des mesures de contrôle ont été mises en œuvre pour les produits concernés (par exemple, retraits, rappels).

L'analyse du séquençage du génome entier des isolats humains et alimentaires de S. Enteritidis a confirmé un cluster avec 0-3 différences alléliques par le biais d'un clustering de liaison unique. Ceci, en combinaison avec des données épidémiologiques et de traçabilité, suggère une ou plusieurs sources communes dans la chaîne alimentaire. Il subsiste un risque d'infection lié à la consommation de produits avicoles concernés achetés avant les retraits, si ces produits ne sont pas correctement cuits.

Des sources de contamination inconnues et l'identification d'autres sérotypes de Salmonella et de souches de S. Enteritidis indiquent que ces produits à base de volaille présentent un risque récurrent d'infections à Salmonella dans l'UE/EEE et au Royaume-Uni.

On découvre aussi que «Le risque d'infection est réduit au niveau du consommateur si les instructions de l'étiquetage concernant la cuisson (traitement thermique) et les dates de péremption sont correctement suivies.»

Cela mériterait d'être surveillé au niveau des pricipaux fabricants et distributeurs, car c'est loin d'être clair, voir ici.

Après une mise à jour le 24 décembre 2020, la France a rapporté 33 cas : neuf cas en 2018, 11 en 2019 et 13 en 2020. Il y a eu 1 décès en France une femme de 86 ans.

Il est aussi rapporté que la réponse au COVID-19 pendant 2020 peut avoir affecté la détermination des cas dans les pays et donc le nombre de cas identifiés pour cette évaluation est probablement une sous-estimation du nombre réel d'infections. Le cas le plus récent a été signalé au Royaume-Uni avec la date d'échantillonnage du 17 décembre 2020, ce qui suggère que l'épidémie est toujours en cours au Royaume-Uni.

Selon un article de Joe Whitworth paru dans Food Safety News du 26 février 2021,

Depuis janvier 2020, les autorités britanniques ont enregistré 480 patients atteints de salmonellose infectés par deux souches de Salmonella Enteritidis liées à des produits de poulet surgelés, crus et panés.

En juin 2020, Public Health England, Public Health Wales et Public Health Scotland ont rapporté un cluster de 65 cas à Salmonella Enteritidis, avec des dates d'échantillonnage allant de septembre 2018 à mai 2020. Les patients étaient répartis au niveau national; 54% étaient des hommes et la tranche d'âge allait de quelques mois à 87 ans.

En 2018, huit cas d'infections ont été signalées au Royaume-Uni et neuf en France. En 2019, le nombre est passé à 45, impliquant six pays. Le nombre de patients a atteint un sommet en 2020, avec 131 cas signalés par huit pays, selon l'évaluation de l'EFSA et de l'ECDC.

Parmi 74 patients interrogés dans six pays, 64 ont déclaré avoir consommé du poulet sous une forme ou une autre, notamment dans les restaurants, à la maison et à l'école pendant la semaine précédant la maladie. Le poulet était consommé fraîchement préparé, sous forme de produits panés, sous forme de hamburgers, brochettes, salades et sandwichs. Les types spécifiques mentionnés incluent des nuggest, des goujons, des Kiev, des pilons, des cuisses, des ailes, des filets de poitrine, des poppers et des brochettes.

Résultats des analyses de produits

Lors d'enquêtes menées en Allemagne, France et Royaume-Uni, des isolats de Salmonella Enteritidis correspondant à la souche épidémique ont été détectés. Ils ont été identifiés dans les produits avicoles échantillonnés en 2018 et 2020. Ces produits n'étaient pas prêts à consommer et étaient destinés à être cuits avant consommation.

Cinq lots de produits de volaille non prêts à consommer ont été testés positifs pour Salmonella Enteritidis correspondant à la souche épidémique. Trois d'entre eux ont été fabriqués par une entreprise de transformation polonaise où Salmonella Enteritidis n'a pas été détectée dans les produits ou dans l'environnement. Les cinq lots positifs ont été tracés à différents fournisseurs de viande, abattoirs et élevages en Pologne. Certaines de ces élevages avaient des résultats positifs pour Salmonella Enteritidis en 2020.

Dans le cadre d'enquêtes menées au Royaume-Uni, différentes souches de Salmonella Enteritidis à l'origine d'autres foyers ont été isolées dans des produits de volaille remontant à l'entreprise de transformation polonaise. D'autres sérotypes de Salmonella tels que Infantis, Newport et Livingstone, ainsi que Campylobacter, ont également été isolés chez des poulets de cette entreprise. L'entreprise a introduit un traitement thermique complet des produits de volaille.

Étant donné que les produits impliqués sont congelés et ont une longue durée de conservation ainsi qu'un manque d'identification de l'origine de la contamination, il existe un risque que de nouvelles infections apparaissent avec la souche épidémique, ont déclaré l'EFSA et l'ECDC.

Mise à jour du 15 mars 2021. Selon la Food Standards Agency, Mise à jour du 12 mars: La FSA réitère ses conseils sur la cuisson des produits de poulet crus panés et surgelés en lien avec des cas de salmonellose.

Il y a un monde entre les promesses de vaccination et les réalités du terrain

Dans Le Figaro du 24 février, il y a été publié un entretien avec Jean-Pierre Le Goff: «Cette pandémie produit des effets d’enfermement mental et de saturation».

Dans son nouvel essai, La Société malade (Stock), l’intellectuel montre avec clairvoyance, «Le décalage entre les déclarations intempestives, les annonces des responsables politiques et les réalités de terrain sont manifestes.»

Contrairement à ce que laissaient entendre les discours désinvoltes du gouvernement en décembre dernier, la vitesse de la campagne de vaccination constitue un élément décisif. Plus vite la vaccination s’effectuera, plus nombreuses seront les vies sauvées du virus et de l’effondrement de l’économie. 

Source Tribune parue dans Le Figaro Vox du 24 février de 24 intellectuels signataires, Covid-19: «En démocratie, on ne peut lutter contre une épidémie à n’importe quel prix».

Et cerise sur le gâtea, voici une vidéo, un peu cruel pour nous Français, mais alors que dire de l'UE et de sa présidente ...

Mise à jour du 3 mars 2021. On écoutera sans modération cette vidéo ci-dessous,

— François Momboisse (@fmomboisse) March 2, 2021 

Pour des agriculteurs bio, cultiver sans pesticides signifie utiliser des substances non chimiques qui tuent des insectes et des champignons

Selon l'Anses,

Le terme «pesticides» est souvent associé dans les esprits aux produits utilisés en agriculture pour lutter contre les mauvaises herbes ou protéger les cultures des insectes et des moisissures. Pourtant ce terme regroupe en réalité différents types de produits utilisés pour des usages très variés dans un cadre professionnel - entretien des routes, des aéroports et des voies de chemin de fer, des parcs et des jardins publics, des cimetières ; opérations de dératisation ou de désinsectisation - ou dans notre environnement quotidien - lutte contre les insectes à la maison, désherbage des allées, protection des plantes du jardin, lutte contre les parasites de nos animaux de compagnie comme les puces ou les tiques…. 

Pour le ministère de l'agriculture, Le terme «pesticides» couvre par définition deux catégories de produits : les biocides ou désinfectants et les produits phytopharmaceutiques (santé des plantes). Le terme «pesticides» est souvent entendu comme «produits phytopharmaceutiques» ou «phytos».

Pourtant, il y a des eurodéputés soit disant écolos qui utilisent en bio des substances non-chimiques pour tuer des insectes et des champignons, selon le tweet de Gil-Rivière Wekstein du blog agriculture et environnement. Vraiment étonnnant comme propos ...

jeudi 25 février 2021

Une étude révèle des changements dans le microbiome intestinal liés à un comportement semblable à celui de la maladie d''Alzheimer

«Une étude révèle des changements dans le microbiome intestinal liés à un comportement semblable à celui d'Alzheimer», source EurekAlert! via Oregon Health & Science University.

La recherche menée par l'Oregon Health & Science University (OSHU) chez la souris élargit la compréhension du rôle critique des microbes dans le corps.

Une nouvelle étude chez la souris publiée dans la revue Scientific Reports renforce le consensus scientifique croissant concernant le rôle du microbiome intestinal dans les troubles neurodégénératifs dont la maladie d'Alzheimer.

L'étude, menée par des chercheurs de l'Oregon Health & Science University, a trouvé une corrélation entre la composition du microbiome intestinal et les performances comportementales et cognitives de souris porteuses de gènes associés à la maladie d'Alzheimer. Les souris portaient le gène de la protéine précurseur de l'amyloïde humaine avec des mutations dominantes de la maladie d'Alzheimer générées par des scientifiques japonais.

L'étude suggère en outre une relation entre les microbes du tube digestif et l'expression de gènes qui déclenchent des symptômes de type Alzheimer chez la souris.

"Vous connaissez l'expression «Vous êtes ce que vous mangez?», A déclaré l'auteur principal Jacob Raber, professeur de neurosciences comportementales à l'École de médecine de l'OHSU. «Cela peut en faire partie. Alors que toutes les souris ont été nourries avec le même régime alimentaire, le microbiome intestinal est affecté d'une manière dépendante du génotype et cela pourrait à son tour affecter votre cerveau.»

Les résultats sont les premiers à démontrer un lien direct entre le microbiome intestinal et les changements cognitifs et comportementaux chez un modèle animal de la maladie d'Alzheimer, et ils sont cohérents avec une étude observationnelle récemment publiée chez des personnes nouvellement diagnostiquées avec la maladie d'Alzheimer. En fait, un essai clinique américain pour le traitement de la maladie d'Alzheimer légère à modérée est actuellement en cours, impliquant un composé qui cible les microbes de l'intestin.

La recherche publiée aujourd'hui innove.

En plus des changements cognitifs et comportementaux qui ont été mesurés, l'étude est la première à démontrer une relation entre les changements dans le microbiome intestinal et les changements épigénétiques dans le tissu neural de l'hippocampe, une zone du cerveau touchée par la maladie d'Alzheimer. Ce type de recherche n'est pas possible chez l'homme.

Le microbiome est un assemblage complexe de micro-organismes tels que des bactéries qui jouent un rôle essentiel dans un large éventail de fonctions du corps. Dans ce cas, les chercheurs voulaient voir si le microbiome intestinal affectait les mesures cognitives et comportementales chez des souris spécialement élevées à l'âge de 6 mois. Ils ont donc comparé des souris de type sauvage à celles génétiquement modifiées pour porter le gène de la protéine précurseur de l'amyloïde humaine avec des mutations dominantes de la maladie d'Alzheimer.

Ils ont trouvé que les changements dans le microbiome intestinal - mesurés dans les granules fécaux - correspondaient à la régulation épigénétique des gènes de l'apolipoprotéine E et de Tomm40, tous deux associés à la maladie d'Alzheimer. Ils ont trouvé une corrélation claire, mais ils ne peuvent toujours pas dire si l'un cause l'autre.

«Les microbes peuvent avoir un impact sur les mesures comportementales et cognitives liées à la maladie d'Alzheimer via des changements épigénétiques dans l'hippocampe», a dit Raber. «Ou, alternativement, il se pourrait que les changements épigénétiques dans l'hippocampe affectent les changements dans le microbiome intestinal.»

La prochaine phase de recherche déterminera s'il est possible de réduire les symptômes de type Alzheimer chez les souris génétiquement prédisposées en modifiant leur alimentation.

«La partie intéressante de ceci est que vous pouvez manipuler le microbiome intestinal», a dit Raber. «Nous pouvons utiliser des probiotiques et voir quel est l'effet.»

Un essai clinique dans le monde réel du vaccin Pfizer contre le COVID-19 révèle une protection élevée à 2 doses et bonne à une dose

«Un essai clinique dans le monde réel du vaccin Pfizer contre le COVID-19 révèle une protection élevée à 2 doses et bonne à une dose», source article de Mary Van Beusekom dans CIDRAP News du 24 février 2021.

Une grande étude d'observation et du monde réel réalisée en Israël estime que le vaccin Pfizer/BioNTech COVID-19 est efficace à 46% pour prévenir l'infection 14 à 20 jours après la première dose et à 92%, 7 jours après la deuxième dose, confirmant les résultats d'une essai contrôlé randomisé antérieur, selon une étude publiée dans le New England Journal of Medicine (NEJM).

Cependant, une dose unique était efficace à 74% contre l'hospitalisation liée au COVID et à 72% efficace pour prévenir le décès.

Dirigée par des scientifiques du Clalit Research Institute de Tel Aviv, l'étude consistait à comparer des patients ayant reçu le vaccin BNT162b2 du 20 décembre 2020 au 1er février 2021 à des témoins appariés 1 à 1. Parmi les patients avec au moins 21 jours de suivi, 96% ont reçu une deuxième dose.

Parmi les 596 618 patients de 16 ans et plus vaccinés, la première dose était efficace à 46% contre l'infection au COVID-19, 14 à 20 jours plus tard et à 92% efficace 7 jours ou plus après la deuxième dose.

L'efficacité du vaccin contre les maladies symptomatiques était de 57% après la première dose et de 94% après la seconde, alors qu'elle était respectivement de 74% et 87% pour prévenir l'hospitalisation. L'efficacité était respectivement, de 62% et 92% pour prévenir les cas graves de maladie et de 72% pour prévenir le décès, 14 à 20 jours après la première dose.

Parmi les personnes vaccinées et non vaccinées, près de 1,2 million au total, 28% des deux groupes avaient 60 ans et plus, et environ 13% avaient 70 ans et plus.

Israël approche à mi-chemin de l'administration de la première dose de COVID-19 à tous ses citoyens et est un tiers du chemin vers l'administration de deuxièmes doses, selon le journal israélien Haaretz.

Populations diversifiées, adhérence imparfaite

Un essai contrôlé randomisé et contrôlé en pré-urgence publié en ligne dans le NEJM le 10 décembre 2020, a révélé une efficacité du vaccin contre le COVID-19 symptomatique de 95%. L'étude israélienne a été conçue pour enquêter sur l'efficacité dans le monde réel dans diverses populations présentant différentes conditions médicales sous-jacentes au milieu des défis du respect imparfait des calendriers de vaccination, du besoin d'entreposage frigorifique et de la logistique de déploiement complexe.

L'analyse des données indirectes a montré une efficacité du vaccin de 29% contre une infection asymptomatique 14 à 20 jours après la première dose, passant à 52% pendant les jours 21 à 27 et à 90% 7 jours ou plus après la deuxième dose.

Les auteurs ont noté que l'essai précédent estimait l'efficacité du vaccin à 52% contre une infection asymptomatique. La différence, ont-ils dit, peut s'expliquer par la propagation rapide du coronavirus en Israël au moment de leur étude, qui a affecté à la fois les vaccinés et les témoins dans les 12 premiers jours après la première dose. Pour contrer cet effet potentiel, les chercheurs ont estimé l'efficacité de 14 à 20 jours après la première dose, qu'ils ont déterminée à 57%.

Et alors que l'essai précédent estimait l'efficacité du vaccin contre le COVID-19 sévère à 89%, les auteurs ont souligné que ce chiffre était basé sur seulement 10 patients. En revanche, cette étude a rapporté 55 infections sévères dans le groupe vacciné et 174 dans le groupe témoin, pour une efficacité vaccinale estimée de 62%, 14 à 20 jours après la première dose, 80% pour J21 à J27 et 92% 7 jours ou plusieurs jours après la dose de rappel.

L'efficacité du vaccin est restée inchangée dans tous les groupes d'âge, mais pourrait être inférieure chez les personnes atteintes de plus d'une affection sous-jacente, ont déclaré les auteurs.

Au cours d'un suivi de 15 jours en moyenne, 10 561 cas d'infections au COVID-19 ont été signalées parmi les 596 618 patients vaccinés (1,8%). Parmi les patients infectés, 57% étaient symptomatiques, 3,7% ont dû être hospitalisés, 2,2% avaient une maladie grave et 0,4% sont décédés.

Efficacité contre le variant B117

Au cours de la période d'étude, la part des infections causées par le variant B117 identifiée pour la première fois au Royaume-Uni a approché 80%; par conséquent, l'étude estime l'efficacité moyenne contre plusieurs souches, ont déclaré les auteurs.

Et bien qu'ils n'aient pas été en mesure de déterminer l'efficacité contre le variant B117, ils ont dit que la stabilisation des cas au cours des phases ultérieures de la courbe d'incidence cumulée pour les vaccinés suggère que le vaccin Pfizer/BioNTech est également efficace contre ce variante conformément aux précédents rapports sur les niveaux préservés d'anticorps neutralisants.

«Cette étude estime une efficacité élevée du vaccin BNT162b2 pour prévenir le Covid-19 symptomatique dans un cadre non contrôlé, similaire à l'efficacité du vaccin rapportée dans l'essai randomisé», ont écrit les chercheurs.

«Notre étude suggère également que l'efficacité est élevée pour les résultats les plus graves: hospitalisation, maladie grave et décès. En outre, le bénéfice estimé augmente avec le temps.»

Commentaire. Voici donc une étude non contrôlée qui n'est pas mise en cause, intéressant, les choses évoluent ...

L'UE étend à nouveau les changements dans les règles de contrôle en raison du COVID-19

Apparemment, l'épisode des graines de sésame et de l'oxyde d'éthylène qui n'est pas encore terminé, n'a pas suffit, et voici que «L'UE étend à nouveau les changements dans les règles de contrôle en raison du COVID-19», source article de Joe Whitworth paru le 25 février 2021 dans Food Safety News.

Les règles temporaires couvrant les contrôles officiels en Europe en raison de la pandémie de coronavirus ont été prolongées pour la quatrième fois. Le règlement d'application couvre diverses activités visant à garantir la législation sur les denrées alimentaires et les aliments pour animaux, ainsi que les règles relatives à la santé et au bien-être des animaux et aux produits phytosanitaires et de protection.

Les contrôles sont initialement entrés en vigueur en mars 2020 et dureront désormais jusqu'en juillet 2021. Des contrôles officiels sont effectués par les autorités des pays de l'UE pour vérifier le respect de la législation par les entreprises.

Les États membres ont dit à la Commission qu'en raison de la crise liée au COVID-19, il y avait de «graves perturbations» dans le fonctionnement de leurs systèmes de contrôle. Il y a également des difficultés à effectuer des contrôles officiels et d'autres tâches sur les certificats et attestations en ce qui concerne les mouvements d'animaux et de marchandises à l'intérieur et à l'intérieur de l'UE et des problèmes d'organisation de réunions physiques avec les opérateurs et leur personnel.

Modifications provisoires

Les règles temporaires devaient initialement prendre fin en juin 2020, mais cela a été prolongé jusqu'en août, puis en octobre 2020 et à nouveau en février. La résiliation est maintenant prévue pour juillet de cette année.

Il a été précédemment révélé que 19 pays, dont la Belgique, le Danemark, l'Allemagne, la France, l'Italie, l'Irlande, les Pays-Bas, la Pologne et la Suède, avaient pris des mesures pour contenir les risques pour la santé humaine, animale et végétale et le bien-être animal. Ils comprennent des commandes officielles à distance et des documents numérisés ou électroniques acceptés pour certains produits.

Les questions portaient sur l'examen clinique des animaux, certains contrôles sur les produits d'origine animale, les produits végétaux et sur les denrées alimentaires et les aliments pour animaux d'origine non animale, et l'analyse d'échantillons dans les laboratoires officiels.

La dernière mise à jour réintroduit l'option permettant aux personnes autorisées par les autorités nationales d'effectuer des contrôles officiels et d'autres tâches similaires. Ils doivent suivre les instructions données par l'autorité, agir de manière impartiale et ne pas avoir de conflits d'intérêts.

L'Organisation européenne des consommateurs (BEUC) a précédemment déclaré que la flexibilité dont disposent les États membres pour effectuer des contrôles alimentaires a inclus la possibilité, sous certaines conditions, d'avoir du personnel travaillant pour une entreprise alimentaire pour effectuer les contrôles.

«Bien que des mesures exceptionnelles et temporaires puissent survenir en temps de crise, une communication et une information transparentes sont nécessaires sur les effets concrets de toute dérogation sur le terrain. En outre, il est essentiel de veiller à ce que toute disposition exceptionnelle ne dure pas plus longtemps que nécessaire et ne mette pas en danger la sécurité aliments et la santé des consommateurs », selon les responsables.»

Ce volet assez impayable ! -aa

Offres alimentaires en ligne et COVID-19

Entre-temps, la Commission européenne a mis à jour les résultats d'une opération sur les offres en ligne et la publicité des aliments liés au COVID-19.

Les autorités nationales ont observé que davantage de produits vendus via Internet sont annoncés comme étant capables de guérir ou de prévenir l'infection par le coronavirus. Cette allégation n'est pas étayée par des preuves scientifiques.

Les cas nationaux et transfrontaliers notifiés n'ont guère changé depuis une mise à jour en décembre 2020, le nombre de notifications ayant récemment diminué. Au 12 février, il y avait 539 alertes nationales et 85 alertes transfrontières.

L'opération a débuté en avril de l'année dernière et la voie à suivre sera discutée avec les États membres dans les semaines à venir, et devrait se terminer au printemps de cette année.

Des mesures ont désormais été prises dans près de 500 cas, en coopération avec des plateformes de commerce électronique à près de 100 reprises. Le nombre d'enquêtes en cours est passé d'environ 300 à 150.

Les principaux résultats sont le retrait de l'offre ou la suppression ou la modification des allégations de santé, mais des injonctions et des amendes ont été prononcées.

L’Italie a été impliquée dans plus de 200 rapports, suivis de 61 rapports par l'Allemagne, puis les Pays-Bas, la France et la République tchèque. Les aliments diététiques, les compléments et les aliments enrichis constituent la principale catégorie de produits avec 585 alertes, alors que seule une poignée concerne les préparations à base de cacao, le café et le thé, les herbes et épices le miel et la gelée royale ou les graisses et huiles.

Suède : Douze cas de maladie à Salmonella Enteritidis

La Swedish Public Health Agency rapporte qu'une «Éclosion nationale à Salmonella Enteritidis a été identifiée.» source Outbreak news today.

Douze cas de maladie à Salmonella Enteritidis ont été liés par séquençage du génome entier (analyse du génome de la bactérie). Huit des douze patients sont des enfants de moins de dix ans et les cas résident dans dix régions différentes. Tous les cas sauf un sont tombés malades le 20 janvier ou plus tard (figure). Il y a autant de femmes / filles que d'hommes / garçons qui sont tombés malades.

Nombre de cas de maladie à Salmonella Enteritidis (n = 12), données du 23 février 2021


En Suède, moins d'un pour cent de tous les animaux et aliments destinés à l'alimentation sont infectés par
Salmonella, contrairement à la plupart des autres pays d'Europe, où il est courant que Salmonella contamine des poules et les œufs crus. 

Dans la plupart des pays européens (à l'exception de la Norvège, de la Finlande et de la Suède), Salmonella Enteritidis provenant d'œufs et de poulets est un problème particulièrement important.Les unités de contrôle des infections touchées et l'Agence suédoise de la santé publique enquêtent conjointement sur l'épidémie pour identifier la source de l'infection.

En 2019, 1 993 cas d'infection à Salmonella ont été signalés, ce qui correspond à une incidence de 19 cas pour 100 000 habitants. L'incidence des cas domestiques est restée stable dans le temps (7,4 cas pour 100 000 habitants en 2019), tandis que l'incidence des infections en dehors de la Suède continue de diminuer. Parmi les personnes infectées à l'étranger (n = 1 215), la plupart l'ont été en Thaïlande, Turquie, Espagne, Égypte et Grèce.

World Food Safety Day 2021 / Journée mondiale de la sécurité des aliments 2021, le 7 juin 2021

Souhaitons que cette année la France n'oubliera pas le «World Food Safety Day 2021 / Journée mondiale de la sécurité des aliments 2021, le 7 juin 2021», source Bureau régional Europe de l'OMS.

La sécurité des alimentas est une question de santé publique importante et un élément fondamental d'une bonne santé et d'un développement durable. Dans la Région européenne de l'OMS, on estime que chaque année, plus de 23 millions de personnes tombent malades après avoir consommé des aliments contaminés et plus de 4 600 personnes décèdent.

La Journée mondiale de la sécurité des aliments le 7 juin, attire l'attention et incite à l'action pour aider à prévenir, détecter et gérer les risques liés à la sécurité sanitaire des aliments afin de promouvoir la disponibilité d'aliments sains et sûrs pour tous. Le thème de cette année est «Une alimentation sûre maintenant pour un avenir en bonne santé», soulignant que la production et la consommation d’aliments sûrs ont des avantages immédiats et à long terme pour les personnes, la planète et l’économie.

Dans le cadre de la Journée mondiale de la sécurité alimentaire, l'OMS poursuit ses efforts pour intégrer la sécurité sanitaire des aliments dans l'agenda public et engage tous les acteurs de la chaîne alimentaire - de la production à la consommation - pour promouvoir la sensibilisation à la sécurité sanitaire des aliments et prendre des mesures concrètes pour réduire la charge des maladies d'origine alimentaire. «Des aliments sûrs maintenant pour un avenir sain» appelle les gouvernements, les entreprises, les consommateurs et autres acteurs impliqués dans les systèmes alimentaires à agir pour promouvoir la sécurité alimentaire et faire ce qu'il faut pour rendre les aliments sûrs.»

Pour plus d'informations sur la Journée mondiale de la sécurité des aliments 2021, veuillez visiter le site de la campagne ici.

Complément du 10 mars 2021. On lira la page Internet du Codex Alimentarius sur le site de la FAO.