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lundi 8 août 2022

Les restrictions de la publicité sur la malbouffe préviennent des cas d'obésité et des économies de santé

«Les restrictions de la publicité sur la malbouffe préviennent près de 100 000 cas d'obésité et devraient permettre au NHS d'économiser 200 millions de livres sterling», source London Scool of Hygiene and Tropical Medicine (LSHTM).

Les restrictions concernant la publicité sur la malbouffe sur les réseaux de Transport for London (TfL) ont permis d'éviter près de 100 000 cas d'obésité et devraient permettre au NHS (agence de Santé) d'économiser plus de 233,2 millions d’euros (plus de 200 millions de livres sterling), selon une nouvelle étude publiée dans International Journal of Behavioral Nutrition and Physical Activity.

L'étude, menée par l'Université de Sheffield et la London School of Hygiene & Tropical Medicine (LSHTM), a révélé que la politique publicitaire de TfL restreignant la publicité sur les aliments riches en calories provenant du sucre et des graisses ou riches en sel, a conduit les consommateurs à réduire des produits moins sains.

L'équipe a estimé que la politique, qui est en place depuis 2019, a directement entraîné 94 867 cas d'obésité de moins que prévu (baisse de 4,8%), 2 857 cas de diabète de moins et 1 915 cas de maladies cardiovasculaires de moins.

En plus des avantages pour la santé des individus, l'analyse a révélé que la politique de publicité actuelle permettrait au NHS d'économiser 218 millions de livres sterling sur la durée de vie de la population actuelle.

L'étude a été menée par l'Université de Sheffield en collaboration avec des chercheurs de LSHTM, qui avaient précédemment découvert que la politique vis-à-vis de la publicité avait contribué à une diminution de 1 000 calories provenant d'achats malsains lors des achats hebdomadaires des consommateurs.

En voyant ce que les consommateurs achètent dans leurs magasins d'alimentation hebdomadaires via des enquêtes et en comparant les tendances à Londres avec un groupe témoin situé en dehors de Londres où il n'y avait aucune restriction sur la publicité en place, les chercheurs ont pu évaluer l'effet de la politique. sur la santé des personnes et les services de santé.

Steve Cummins, professeur de la santé des populations au LSHTM et auteur de l'étude, a dit : «Ce travail montre les impacts potentiels sur la santé et les économies de coûts de la« restriction de la publicité sur la malbouffe» du maire de Londres sur la base de notre évaluation plus tôt cette année, publiée dans PLoS Medicine, qui a constaté que la politique réduisait les achats moyens riche en énergie des ménages de 1 000 calories par semaine.

«Avec plus de 80 autorités locales à travers le Royaume-Uni qui envisagent désormais la mise en œuvre de politiques similaires, cette étude fournit une preuve supplémentaire de l'efficacité des restrictions publicitaires pour aider à soutenir les décideurs. À la lumière du retard actuel du gouvernement dans la mise en œuvre des politiques de prévention de l'obésité décrites dans la récente loi sur la santé et les soins de 2022, il s'agit d'une politique que les autorités locales peuvent mettre en œuvre maintenant sans avoir besoin d'une réglementation nationale dans le but de lutter contre l'obésité à l'échelle nationale.

La Dr Chloe Thomas, auteur de l'étude de la School of Health and Related Research (ScHARR) de l'Université de Sheffield, a dit : «Nous savons tous à quel point la publicité peut être persuasive et puissante pour influencer ce que nous achetons, en particulier les aliments que nous mangeons. Notre étude a montré à quel point les restrictions publicitaires peuvent être un outil important pour aider les personnes à mener une vie plus saine sans leur coûter plus d'argent.»

«Nous espérons que la démonstration des avantages significatifs de la politique dans la prévention de l'obésité et des maladies exacerbées par l'obésité conduira à son déploiement à l'échelle nationale, ce qui pourrait sauver des vies et de l'argent pour le NHS.»

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a fermé le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

jeudi 21 juillet 2022

Barry Callebaut met en garde contre l'impact financier de l'arrêt dû à Salmonella. Le coût lié à Salmonella dans différentes entreprises alimentaires semble considérable.

Ce qui va rriver d’ici quelque temps semble inquiétant, Noël à la bougie semble se profiler en raison des restrictions sur le gaz, et pour le chocolat, voici que «Barry Callebaut met en garde contre l'impact financier de l'arrêt dû à Salmonella», source Food Safety News.

Barry Callebaut se prépare à un impact financier important après avoir arrêté la production en raison d'une contamination à Salmonella dans une usine en Belgique.

Bien que le plein effet de l'incident soit encore en cours d'évaluation, il devrait être «notable» dans les chiffres financiers du quatrième trimestre 2021/22. Les résultats annuels seront publiés en novembre.

La désinfection de la ligne de chocolat solide concernée a commencé le 5 juillet et le 14 juillet pour la ligne liquide en concertation avec l'Agence fédérale belge pour la sécurité de la chaîne alimentaire (AFSCA).

Barry Callebaut doit reprendre la production sur le site de Weize à partir du mois prochain. Les premières lignes nettoyées devraient redémarrer début août, avec une montée en charge progressive à pleine capacité au cours des semaines suivantes.

Chronologie des incidents
Le PDG Peter Boone a déclaré qu'il s'agissait d'un incident «exceptionnel», tout en rapportant les chiffres des ventes sur 9 mois pour 2021-22.

«Je tiens à remercier toutes les équipes impliquées pour la rapidité et la diligence avec lesquelles elles conduisent le nettoyage et le redémarrage progressif de l'usine de Wieze. Nous travaillons en étroite collaboration avec nos clients et comprenons parfaitement que cet incident perturbe leur planification.»

Un lot de lécithine contaminée a été déchargé à l'usine de Wieze le 25 juin. Barry Callebaut a confirmé la présence de Salmonella Tennessee dans la ligne lécithine de l'usine et dans des échantillons de matière première. Ce lot provenait d'un fabricant de lécithine en Hongrie et a été transporté par un tiers. La lécithine impliquée n'a été utilisée que sur ce site.

Le 27 juin, Barry Callebaut a détecté un prélèvement positif pour Salmonella sur un lot de production fabriqué à Wieze et la lécithine a été identifiée comme source de contamination le 29 juin, avec arrêt de la production.

La lécithine étant utilisée dans toutes les chaînes de production de chocolat, l'entreprise a bloqué tous les produits chocolatés fabriqués du 25 au 29 juin, à l'exception de la production de cacao qui n'est pas liée au circuit de la lécithine.

Le 1er juillet, Barry Callebaut a confirmé que, sur la base de son enquête interne, aucun produit concerné n'était entré dans la chaîne d'approvisionnement du commerce de détail.

Autres incidents
Ferrero, qui a récemment redémarré les opérations d'une usine en Belgique qui fabrique des produits Kinder, fait également face à un impact financier important après une épidémie à Salmonella Typhimurium monophasique qui a rendu malades près de 450 personnes.

Nicolas Neykov, le patron de Ferrero France, a déclaré au journal Le Parisien en mai que l'incident coûtera à l'entreprise «des dizaines de millions d'euros».

En Israël, Strauss Group a estimé l'impact d'un rappel en avril dû à Salmonella à environ 33 millions de dollars sur les résultats financiers du premier trimestre. Les estimations préliminaires de mai ont montré qu'en raison du rappel et de la fermeture de l'usine de confiserie de Nof Hagalil, l'impact sur le bénéfice net pour 2022 devrait se situer entre 49,7 et 67,2 millions de dollars.

Début mai, une inspection interne de routine a identifié Salmonella dans du poulet cuit préparé dans l'installation de volaille de Cranswick à Hull, Angleterre. Les clients ont été invités à retirer tout produit contenant du poulet prêt à consommer produit pendant la période concernée. Dans ses résultats préliminaires en mai, la société a déclaré que le coût de l'incident ne pouvait pas encore être estimé, mais qu'il était prévu que l'impact ne serait pas significatif pour le groupe.

Salmonella dans du pâte d’arachide Jif devrait coûter environ 125 millions de dollars à J.M. Smucker et avoir un impact sur les résultats financiers de l'année.

Une enquête sur les infections à Salmonella liées au beurre d’arachide est en cours, le nombre de patients s'élevant à 16 avec deux hospitalisations.

Ces coûts sont liés à l'impact estimé des temps d'arrêt de fabrication, des retours clients et des stocks invendables, ainsi qu'à d'autres frais de rappel.

Complément
On nous a dit que la contamination par Salmonella n'avait pas attent le public. Oui mais voilà que la Belgique notifie au RASFF de l'UE le 20 juillet 2022 la présence la même souche de Salmonella que chez Barry Callebaut, Salmonella Tennessee dans du chocolat d'Italie. Etonnant, non ?

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a fermé le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

mercredi 20 juillet 2022

Le triste constat économique du bio

Mise à jour du 26 juillet 2022. On lira sur le blog Alerte Environnement, Agriculture : l’insoluble équation du bio. 

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a fermé le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

jeudi 30 juin 2022

L’agriculture biologique doit-elle soutenue ?

Après un article, La crise économique dans le bio, c'est pour de vrai !, voici selon cet article du Figaro, «L’agriculture bio devrait être mieux soutenue. La Cour des comptes plaide pour accroître les aides. Pourtant, les débouchés sont en berne.»

Mise à jour du 26 juillet 2022. On lira sur le blog Alerte Environnement, Agriculture : l’insoluble équation du bio. 

Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire s’est comportée et continue de se comporter en censeur et refuse tout assouplissement pour la modique somme de 500 euros. N’ayant pas les moyens d’aller devant la justice, je leur fait ici de la publicité gratuite. Derrière cette revue, il y a une direction dégueulasse et un rédacteur en chef complice ! 

mercredi 8 juin 2022

Le bio for ever or for never ?

Mise à jour du 26 juillet 2022. On lira sur le blog Alerte Environnement, Agriculture : l’insoluble équation du bio. 

Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire s’est comportée et continue de se comporter en censeur et refuse tout assouplissement pour la modique somme de 500 euros. N’ayant pas les moyens d’aller devant la justice, je leur fait ici de la publicité gratuite. Derrière cette revue, il y a des aimables censeurs, les journalistes complices de la direction !

mercredi 18 mai 2022

Angleterre: Des enfants victimes d’intoxication alimentaire après que des réfrigérateurs aient été éteints par les familles pour économiser de l'argent

«Des enfants «victimes d’intoxication alimentaire par des aliments après que des réfrigérateurs aient été éteints», source BBC News.
Merci à Joe Whitworth de m’avoir signalé cette information.

Des enfants souffrent d'intoxication alimentaire parce que des parents éteignent les réfrigérateurs pour économiser de l'argent, a affirmé une banque alimentaire de Cornwall.

La Truro Food Bank a dit qu'on lui avait dit que d'autres appareils n'étaient pas non plus utilisés pour économiser l'électricité alors que la crise du coût de la vie s'aggrave.

Le personnel a dit qu'il savait que certains enfants allaient à l'école avec des vêtements non lavés car les gens utilisaient moins les machines à laver.

Le gouvernement a déclaré que 22 milliards de livres sterling étaient mis à disposition pour un soutien à l'échelle nationale.

Le directeur de la Truro Food Bank, Simon Fann, a dit: «[Nous avons eu] des rapports d'enfants ayant des maux d'estomac ou, dans le pire des cas, une intoxication alimentaire parce que certains parents éteignent leurs réfrigérateurs et congélateurs pendant la nuit.»

M. Fann a également dit que la demande avait augmenté, les contributions diminuant.

Il a dit: «Le niveau de besoin que nous connaissons augmente maintenant et dépasse les dons que nous recevons en ce moment.»

«Cela pourrait indiquer que les personnes qui ont pu donner se débattent maintenant. Elles ne sont pas sûres de leur propre sécurité des aliments et ne peuvent donc peut-être pas donner de nourriture comme elles le faisaient auparavant.»

Une nouvelle étude de l'association caritative Action for Children a révélé que plus de la moitié des familles soutenues par son fonds de crise étaient sur Universal Credit.

L'Energy Saving Trust a déclaré qu'il ne recommandait pas d'éteindre les réfrigérateurs ou les congélateurs «pour quelque temps que ce soit», car ils sont «conçus pour rester allumés en permanence et il est important, pour des raisons de sécurité des aliments, de conserver vos aliments à la température appropriée.»

La responsable des connaissances de Trust, Joanna O'Loan, a également dit que les températures des appareils pourraient être ajustées «alors vérifiez que vous ne faites pas fonctionner le vôtre plus bas que nécessaire, car il consomme plus d'énergie, plus il est froid - la Food Standards Agency recommande que le réfrigérateur soit réglé à 5°C.

Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire s’est comportée et continue de se comporter en censeur et refuse tout assouplissement pour la modique somme de 500 euros. N’ayant pas les moyens d’aller devant la justice, je leur fait ici de la publicité gratuite. Derrière cette revue, il y a des aimables censeurs !

jeudi 5 mai 2022

La crise économique dans le bio, c'est pour de vrai !

Mise à jour du 12 mai 2022. On lira sur le blog d’André Heitz, «Bjørn Lomborg dans le Wall Street Journal: «La crise en Ukraine révèle la folie de l'agriculture biologique».

«La crise de l'énergie causée par la guerre en Ukraine a détrompé de nombreux politiciens de l'idée que le monde pourrait faire une transition rapide vers une énergie verte alimentée par le solaire, le vent et les vœux pieux. Alors que les prix des denrées alimentaires montent en flèche et que le conflit menace de provoquer une crise alimentaire mondiale, nous devons faire face à une autre réalité impopulaire: l'agriculture biologique est inefficace, gourmande en terres et très coûteuse, et elle laisserait des milliards de personnes affamées si elle était adoptée dans le monde entier.»

Mise à jour du 22 mai 2022. On lira dans European Scientist, Bio, 30 vérités qui dérangent ! 

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mercredi 20 avril 2022

Effet bio, où est-tu ?

«La mauvaise passe des magasins bio», source Les Echos du 20 avril 2022, article réservé aux abonnés.

Secouées par l'arrêt brutal de la croissance du marché, les spécialistes de l'alimentation biologique passent un mauvais moment. Mais les Biocoop, Naturalia, Bio c'Bon et autres font le gros dos et croient en des jours meilleurs. Les Français recherchent encore une alimentation plus saine. Paradoxalement, l'inflation pourrait relâcher l'étreinte des supers et hypermarchés.

Le bio serait une ‘alimentation plus saine’, ce qui peut vouloir dire que le non bio serait une alimentation moins saine, hum, hum, cela n'est pas très crédible du tout ...

Le bio n'est plus la panacée du marché du bien manger. Les spécialistes sont pris à revers par le revirement des consommateurs. Ils adaptent leur stratégie quand les généralistes de l'alimentation, les supers et hypermarchés, réduisent la voilure. 

Le non bio serait-il donc devenu la panacée du marché du bien manger, je n’ose y croire,  nous avions donc raison depuis le début ...

Mise à jour du 12 mai 2022. On lira sur le blog d’André Heitz, «Bjørn Lomborg dans le Wall Street Journal: «La crise en Ukraine révèle la folie de l'agriculture biologique».

«La crise de l'énergie causée par la guerre en Ukraine a détrompé de nombreux politiciens de l'idée que le monde pourrait faire une transition rapide vers une énergie verte alimentée par le solaire, le vent et les vœux pieux. Alors que les prix des denrées alimentaires montent en flèche et que le conflit menace de provoquer une crise alimentaire mondiale, nous devons faire face à une autre réalité impopulaire: l'agriculture biologique est inefficace, gourmande en terres et très coûteuse, et elle laisserait des milliards de personnes affamées si elle était adoptée dans le monde entier.»

 Mise à jour du 22 mai 2022. On lira dans European Scientist, Bio, 30 vérités qui dérangent !

Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. Le départ du blog de la revue a été strictement motivé par un manque de réactivité dans la maintenance du blog, la visibilité de celui-ci devenant quasi nulle. J’accuse la direction de la revue de fuir ses responsabilités et le but de ce message est de leur dire toute ma colère. Elle ne veut pas céder, moi non plus, et je lui offre ainsi une publicité gratuite.

vendredi 18 février 2022

Choses lues sur le bio

Mise à jour du 12 mai 2022. On lira sur le blog d’André Heitz, «Bjørn Lomborg dans le Wall Street Journal: «La crise en Ukraine révèle la folie de l'agriculture biologique».

«La crise de l'énergie causée par la guerre en Ukraine a détrompé de nombreux politiciens de l'idée que le monde pourrait faire une transition rapide vers une énergie verte alimentée par le solaire, le vent et les vœux pieux. Alors que les prix des denrées alimentaires montent en flèche et que le conflit menace de provoquer une crise alimentaire mondiale, nous devons faire face à une autre réalité impopulaire: l'agriculture biologique est inefficace, gourmande en terres et très coûteuse, et elle laisserait des milliards de personnes affamées si elle était adoptée dans le monde entier.»
Aux lecteurs du blog
Comme le montre cette notice de la BNF, le blog Albert Amgar a été indexé sur le site de la revue PROCESS Alimentaire. 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue sont aujourd’hui inacessibles. Disons le franchement, la revue ne veut pas payer 500 euros pour remettre le site à flots, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. 

jeudi 10 février 2022

La fausse viande est-elle l'avenir de l'homme ou des banques ?

Publicité vue ce matin dans le journal Le Figaro. 

Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Cette publicité est mensongère car il ne peut y avoir de viande sans viande, n'est-ce M. le candidat du Parti communiste à l'élection présidentielle, le candidat du steak-frites qui redonne espoir en France.

Le blog n'a rien contre ce 'jeune' entrepreneur, mais la banque se trompe énormément, la fausse viande n'a pas d'avenir !

L'avenir, ce sont les éleveurs français, qu'on se le dise ...

Mise à jour du 26 avril 2023
La viande, les œufs et le lait offrent des sources essentielles de nutriments particulièrement nécessaires qu’il est difficile d’obtenir dans le cadre d’une alimentation végétale, selon un nouveau rapport publié mardi par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), Contribution of terrestrial animal source food to healthy diets for improved nutrition and health outcomes (Contribution des aliments issus de l’élevage d’animaux terrestres à des régimes alimentaires sains, pour une meilleure nutrition et de meilleurs résultats de santé).

lundi 7 février 2022

Les avatars de la vente en vrac, deuxième épisode

Dans un premier épisode, un article du blog rapportait, «Culture de la vente en vrac, non merci !» et j’avoue que je ne pensais pas si bien dire ...

L’Anses nous avait expliqué en novembre 2021, à propos de la vente en vrac,

Lors de l’achat des produits préemballés ou non,vle consommateur doit respecter certaines règles pour éviter les intoxications au moment de la préparation, de la cuisson ou de la conservation des aliments.
La vente en vrac renforce la nécessité que le consommateur prenne une part accrue en tant qu’acteur de la sécurité sanitaire. Pour être pratiqué en toute sécurité, ce mode de consommation nécessite une phase d’acculturation.

Et toute la machine bureaucratique, normative et sanitaire allait se mettre en branle, jugez plutôt, une note d’appui scientifique et technique relative à un projet de décret prévoyant une liste d’exceptions à l’obligation de vente en vrac prévue à l’art. L. 120-1 du Code de la consommation pour des raisons de santé publique de 71 pages a été rédigée, mais pour faire quoi ?

Cerise sur le gâteau, mais migraines en perspectives, «L’Anses encourage fortement la rédaction par les professionnels de la distribution d’un Guide de bonnes pratiques d’hygiène spécifique à cette activité.»

Mais patatras, ce bel échaffaudage bureaucratique va sans doute s’écrouler, car, selon Le Figaro.fr du 5 février 2022, «Après un développement éclair, les boutiques de vente en vrac luttent pour leur survie».

Depuis plusieurs années, les boutiques spécialisées dans la vente de produits en vrac ont poussé comme des champignons… La France en compte aujourd'hui 920, alors qu'elle n'en possédait qu'une quinzaine en 2015, selon les chiffres de Réseau Vrac, association des professionnels du vrac. Mais elles subissent fortement les nouvelles habitudes de consommation prises par les Français depuis le début de la crise sanitaire. D'après une étude réalisée sur la période de mai à novembre 2021, Réseau Vrac dévoile que 81% des commerces spécialisés (Étude réalisée auprès de 400 épiceries en vrac en décembre 2021) dans la vente en vrac ont observé une baisse de chiffre d’affaires de 20% par rapport à la même période en 2020, liée à une baisse de la fréquentation de l'ordre de 30%. 

La suite est à lire sans modération …

Apparemment, les consommateurts, n’ont pas eu, comme le dit l’Anses, de «phase d’acculturation», qui est un terme américain, signifiant «Processus par lequel une personne ou un groupe assimile une culture étrangère à la sienne» ou «Adaptation d'un individu ou d'un groupe à la culture environnante.», et c’est tant mieux !

Reste l'épineuse question du devenir de la note d'appui scientifique et technique de l'Anses ...

Mise à jour du 9 février 2021. J'apprends que l'Anses persiste et signe dans la vente en vrac. Dans ce tweet, il est indiqué, «Alors que la vente en vrac explose, l'Anses rappelle les précautions à prendre lors qu'on y a recourt.» Bienvenue dans le monde réel !

Mise à jour du 25 mars 2022. On lira sans obligation l’avis du Conseil National de l’Alimentation, Sobriété en emballagesalimentaires – Développement du vrac et autres pistes d’action

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mercredi 29 décembre 2021

Retour sur un rappel de fromages de chèvre pour cause de présence de Listeria: 50 000 euros de pertes et 2 tonnes fromages détruits

Meilleurs voeux à tous les lecteurs et merci à vous d’agir pour le rétablissement de l'accès aux anciens articles du blog ...

«Deux-Sèvres : l'épisode de listeria a marqué la fromagerie La Revalière du Tallud», source La Nouvelle République du 29 décembre 2021.

La fromagerie La Revalière, installée depuis quarante ans dans le lieu-dit du même nom, au Tallud, a subi à l'automne 2021 un rappel de produits. En cause : une infection du lait cru, et donc des fromages, à la listeria.

Au début de l’automne, la fromagerie La Revalière du Tallud a fait l’actualité. Mais certainement pas pour une raison qui laissera un bon souvenir à ses dirigeants. Le mercredi 3 novembre 2021, le site gouvernemental Rappel Conso annonçait un rappel des produits confectionnés au sein de la fromagerie de Gâtine.  Alice Belegou, salariée et future repreneuse de l’entreprise de ses beaux-parents, revient sur cet épisode fâcheux.

6 à 30% des animaux d'élevage hébergent cette bactérie
«Nous avons appris le 25 octobre par la direction des services vétérinaires que nos produits étaient touchés par la listeria, rappelle-t-elle. Ils nous ont confié que la fromagerie du Thouet était touchée avec du lait du même producteur que nous. Nous avons tout de suite arrêté la collecte.»

Le service sécurité sanitaire des aliments de la DDETSPP (Direction départementale de l’emploi, du travail, des solidarités et de la protection des populations) s’est chargé de la «recherche de listeria monocytogenes dans le lait cru, la matière première, et sur les surfaces de la fromagerie afin de maîtriser la contamination des produits finis, les fromages.

Des analyses désormais quotidiennes
Résultat : tous les fromages sont positifs à une bactérie «très largement répandue dans l’environnement et résistante», continue la DDETSPP. «Les ensilages mal faits (acidification insuffisante) peuvent en contenir en grandes quantités et sont à l’origine de la contamination des ruminants. 6 à 30% des bovins, ovins, porcins, caprins et poulets hébergent naturellement cette bactérie dans leur tube digestif.»

La fromagerie effectue désormais des analyses quotidiennes. «Notre équilibre est très fragile», lance Alice Belegou. Nous n’avons pas d’autres choix que de nous protéger si nous voulons continuer à travailler au lait cru. Nous savons que les microbiotes sont une mine d’or qui donnent typicité et originalité au goût.»

Avec ces péripéties, La Revalière a «perdu très gros, les conséquences ont été terribles«. D’abord avec l’inquiétude des clients, qui a déclenché «une vague d’appels«. Les pertes atteignent 50 000 euros et deux tonnes de fromages ont été détruites. «Quand c’est arrivé, nous avons écarté le lait, ajoute-t-elle. Après les analyses, on a vu qu’il n’y avait pas de traces de listeria dans la fromagerie.»

D’un côté, cette structure qui a le lait cru au cœur s'est retrouvée à l’arrêt. De l’autre, une activité d’élevage qui continue, notamment avec un lait envoyé vers les laiteries, où il est chauffé. «Nous ne voulons incriminer personne, nous avons simplement un contrat moral avec les éleveurs qui doivent fournir du lait de qualité et propre», souligne Alice Belegou. L’exploitant n’a pas donné suite à nos sollicitations.

Du côté de la DDETSPP, on précise qu’en cas d’infection avérée d’un troupeau, l’éleveur est «non réglementé» : c’est à la fromagerie de mettre en place «des autocontrôles microbiologiques du lait cru et un cahier des charges pour le fournisseur». Arrêter le lait cru n’est pas une option pour La Revalière. «C’est notre raison d’être, il faut s’accrocher», conclut Alice Belegou.

Complément.
282 rappels de produits alimentaires ayant pour cause la présence de Listeria monocytogenes depuis le 1er avril, selon RappelConso. Je vous laisse imaginer les pertes économiques et les tonnes de produits détruits ...

Merci à Joe Whitworth de Food Safety News de m'avoir signalé cet article.

Aux lecteurs du blog
Grâce à la revue PROCESS Alimentaire, vous n'avez plus accès aux 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le lien suivant, http://amgar.blog.processalimentaire.com/. Triste histoire de sous ... merci de leur faire part de cette anomalie !

samedi 11 décembre 2021

Manger cinq fruits et légumes par jour ou augmenter le déficit commercial de la France

Manger cinq fruits et légumes par jour, nous dit-on au Programme National Nutrition Santé (PNNS), est bon pour notre santé ...

D'accord avec ce slogan, mais attention, manger cinq fruits et légumes par jour met en péril notre déficit extérieur selon une note du commissariat au plan ... 

Aux lecteurs du blog
Grâce à la revue PROCESS Alimentaire, vous n'avez plus accès aux 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le lien suivanthttp://amgar.blog.processalimentaire.com/. Triste histoire de sous ...

mardi 20 juillet 2021

La culture est le moteur de beaucoup de choses, mais quel impact a-t-elle sur la sécurité des aliments ?

N’étant pas présent à la réunion annuelle de l’IAFP, je m’en remets aux comptes-rendus de Food Safety News, avec tous mes remerciements. -aa.

«La culture est le moteur de beaucoup de choses, mais quel impact a-t-elle sur la sécurité des aliments ?», source article de Coral Beach paru le 19 juillet 2021 dans Food Safety News.

Un sujet a coulé comme un courant sous-jacent cet après-midi même s'il n'était pas à l'ordre du jour de la session d'un groupe de panélistes à la réunin annuelle 2021 de l'International Association for Food Protection.

L'économie a continué à revenir alors que le panel discutait de la «Diversity in Food Culture from Sushi to Steak Tartare: An Interdisciplinary Approach to Understanding Roots of Food Safety Behaviors» ou Diversité dans la culture alimentaire, du sushi au steak tartare : une approche interdisciplinaire pour comprendre les racines des comportements de sécurité des aliments. Phyllis B. Posy de PosyGlobal à Jérusalem a animé la discussion. Les participants étaient : Caroline Smith DeWaal, Global Alliance for Improved Nutrition, Washington D.C., Amarat (Amy) Simonne, University of Florida, Gainesville, Bobby Krishna, Dubai Municipality, Dubaï, Emirats ,Arabes Unis, Adewale Olusegun Obadina, Federal University of Agriculture, Abeokuta, Nigeria et Joe Mac Regenstein, Cornell University, Ithaca, New York.

Les quatre principaux sujets abordés au cours de la session de 90 minutes couvraient l'alimentation de rue, la chaîne du froid, la fermentation et les réglementations au sein des cultures. Mais en fin de compte, l'argent était la ligne de fond derrière une grande partie de la discussion.

L'économie des cultures alimentaires à travers le monde varie considérablement, mais un dénominateur commun est le coût final pour le consommateur. Plus il y a d'exigences et de réglementations, plus cela coûte de l'argent pour être un vendeur de rue, par exemple.

Obadina a dit que lorsque les formateurs sortent et éduquent les vendeurs au Nigeria sur la sécurité des aliments, les vendeurs aiment tous cela, mais il y a toujours la question «qui va payer pour cela».

Krishna a convenu de l'impact économique des coûts de la sécurité des aliments. Il a dit qu'en Inde, tout changement, aussi important soit-il, est perçu comme rendant la nourriture plus chère pour les consommateurs. Pour aider les vendeurs à comprendre la sécurité des aliments, le gouvernement les rémunère après avoir terminé avec succès un cours de formation.

Ensuite, il y a les marchés de rue, un peu comme les marchés de producteurs aux États-Unis, a dit DeWaal. Dans d'autres pays, ils ont un rôle plus critique, a-t-elle dit, en fournissant une source de nourriture abordable pour la population locale. Ainsi, quel que soit le groupe auquel appartiennent les personnes (vendeurs, consommateurs ou gouvernement), une sécurité des aliments accrue est perçue comme une dépense, et pas nécessairement comme une solution.

En plus de l'économie, d'autres points de discussion communs comprenaient l'éducation et la collecte de données, la quasi-totalité des panélistes s'accordant à dire qu'il est urgent de multiplier les deux.

Les panélistes ont discuté des quatre domaines suivants. Tous les panélistes n'ont pas abordé les quatre points.

Thème 1: Dans quelle mesure la nourriture de rue est-elle sûre?

Pour une personne, les panélistes se sont mis d'accord sur quatre considérations clés entravant la sécurité des aliments des vendeurs de rue : pas de chaîne du froid, pas d'eau potable, pas de réglementation et pas d'infrastructure.

Le manque d'électricité pour la réfrigération ne peut être résolu tant qu'un certain niveau d'infrastructure n'est pas en place, et cela tarde à venir, ont-ils dit.

Simonne a dit que des améliorations doivent être apportées en Thaïlande, car la nourriture de rue fait partie du moteur économique qui anime le pays. L'électricité est la principale amélioration nécessaire dans la plupart des domaines en termes d'amélioration de la sécurité des aliments. Les zones qui ont maintenant accès à l'électricité font déjà des progrès, a-t-elle dit.

«La nourriture de rue est là pour rester», a-t-elle dit.

Krishna a dit que les progrès sont également lents dans son pays d'origine, l'Inde, mais que des choses sont en cours. Il a dit quand il était petit qu'il n'y avait pas de restaurants ou d'autres endroits pour acheter de la nourriture, donc il fallait aller chez les vendeurs de rue et les marchés. Il y a eu des progrès au cours des cinq dernières années, a-t-il dit, mais il reste encore beaucoup à faire.

Thème 2: Considérations relatives à la chaîne du froid

Comme pour le premier point de discussion, l'accès à l'électricité a été un point clé pour les intervenants lorsqu'ils ont discuté de l'absence de chaîne du froid dans de nombreux pays. Les raisons ne sont cependant pas toujours liées aux infrastructures. Certaines pratiques culturelles et religieuses sont en jeu, selon les présentateurs.

En Inde, a dit Obadina, certains de ces vendeurs qui manquent d'électricité dépendent de la glace. Cependant, au lieu de rendre les consommateurs plus à l'aise en raison de l'aspect réfrigération, la glace rend sceptique beaucoup de gens dans le pays. Il a dit que la perception est que si le poisson doit être conservé sur de la glace, cela signifie qu'il n'est pas frais. L'état d'esprit est le même pour pratiquement tous les aliments réfrigérés, s'il faut de la glace, c’est qu’il n'est pas frais.

Dans certaines communautés religieuses du monde entier, la réfrigération vient en deuxième position après les méthodes d'abattage traditionnelles, a dit Regenstein.vLa préparation casher et halal nécessite le prélèvement de sang, ce qui peut avoir un impact sur la sécurité des aliments. De plus, tout problème avec l'un des organes ou une blessure sur un animal empêche la consommation de l'animal entier.

Une autre clé de la préparation des aliments casher et halal consiste à bien cuire la viande, encore une fois pour éliminer le sang, a dit Regenstein, mais avec l'effet supplémentaire de tuer les agents pathogènes.

Simonne a dit qu'en Thaïlande, on pense que les méthodes traditionnelles de fermentation et de salage remplacent la réfrigération. Mais beaucoup apprennent ce qui n'est pas vrai au fur et à mesure que les efforts éducatifs progressent.

Une raison pour laquelle les vendeurs en Thaïlande et dans d'autres pays sont prêts à apprendre sur l'amélioration de la sécurité des aliments est le dollar tout-puissant des touristes, selon tous les panélistes.

Le sujet des accidents liés aux touristes

Le tourisme et la sécurité des aliments ne figuraient pas sur la liste des points de discussion de la session d'aujourd'hui, mais ils ont fait parler d'eux tout au long de la présentation de 90 minutes.

Quelle que soit la région discutée, des pensées similaires ont été présentées. Les pays, jusqu'au niveau des vendeurs ambulants, veulent augmenter le tourisme et les touristes ne veulent pas tomber malades lorsqu'ils sont en vacances.

Les dollars des vacances sont «un énorme moteur» pour la sécurité des aliments dans la vente ambulante, a dit Posy. Elle a dit que des changements sont apportés chaque jour pour améliorer la sécurité des aliments dans les lieux de voyage.

DeWaal a souligné que des recherches menées aux États-Unis, en Chine et au Danemark ont montré que des améliorations en matière de sécurité des aliments et de confiance des touristes ont été renforcées par les systèmes d'évaluation des restaurants. Dans les systèmes où les restaurants doivent afficher des notes d'inspection, les entreprises en profitent et les touristes sont plus confiants.

Et, avec l'introduction des critiques sur Google et autres, les touristes ont le pouvoir de savoir avant de réserver un voyage s'ils veulent risquer certaines zones et certains aliments, a dit Krishna.

Krishna a également dit que dans certaines régions, des développeurs avisés créent des expériences quelque peu authentiques pour les touristes en construisant des marchés de rue qui ont l'air traditionnels mais qui bénéficient des avantages de la technologie et des services publics modernes. Ils donnent un goût d'authenticité avec beaucoup moins de risques d'intoxication alimentaire.

Thème 3: Le rôle de la fermentation

Obadina a dit qu'une grande partie de la fermentation en Afrique est effectuée à très petite échelle par des personnes qui manquent de connaissances sur les meilleures pratiques. Par conséquent, des agents pathogènes peuvent être introduits. Mais le plus souvent, la menace vient des mycotoxines.

En Afrique, les aliments fermentés proviennent principalement de céréales et de légumes-racines, les mycotoxines étant particulièrement problématiques. Il a dit qu'une partie du problème vient de l'eau qui est utilisée et une partie du problème est parfois des feuilles qui sont utilisées dans le processus.

«Nous avons besoin de plus de surveillance des aliments», a dit Obadina, ajoutant que les produits chimiques et les mycotoxines sont un problème plus important que de nombreux agents pathogènes qui sont détruits lors de la transformation et de la cuisson. Au fil du temps, une accumulation de mycotoxines peut causer des problèmes à de nombreuses personnes.

Dans les aliments casher, le sel est souvent utilisé et offre une petite réduction des agents pathogènes, mais Regenstein a dit que ce n'était «pas loin» de la réduction de 4 ou 5 log souhaitée en termes de sécurité des aliments.

Simonne a dit qu'en Thaïlande, les produits de la mer et les légumes sont fréquemment fermentés et ont souvent une teneur élevée en sel. Pendant la fermentation, il peut y avoir des problèmes, c’est ce que les chercheurs recherchent, a-t-elle dit. «Nous avons juste besoin de plus de données.»

Thème 4: Réglementation et préservation de la culture

Avant l'adoption de nouvelles réglementations, tous les panélistes ont convenu que des données scientifiques étaient nécessaires. DeWaal a dit que l'OMS et la FAO travaillaient sur les problèmes liés à l'alimentation de rue depuis les années 1960. Des progrès ont été accomplis.

En 2006, l'OMS a publié un guide pour des marchés alimentaires-santé, guide pour le respect des conditions d'hygiène sur les marchés alimentaires, et les agences travaillent sur des programmes de formation des vendeurs.

«Il y a certainement beaucoup de ressources à l'OMS et à la FAO sur la formation des fournisseurs», a-t-elle dit.

Obadini a dit qu'en Afrique, l'éducation des vendeurs fait défaut principalement à cause d'un financement gouvernemental. Sans cet argent, il ne sert à rien d'imposer de nouvelles réglementations, car elles ne pourraient pas être mises en œuvre.

Krishna a dit que l'intérêt pour la nourriture augmente en Inde, mais pas nécessairement pour la sécurité des aliments. «Nous avons un long chemin à parcourir», a-t-il dit, «avec les vendeurs et l'eau.» Il a dit que le manque de structure pour trouver et suivre les maladies d'origine alimentaire est également un gros problème et que l'Inde a besoin de mesures préventives même si elle n'a pas de réglementation.

Conclusion

DeWaal a résumé la session par un bref commentaire sur les responsabilités de la FDA des États-Unis et du ministère de l'agriculture des États-Unis. Elle a dit que la FDA avait une tâche ardue et des problèmes de financement. L'USDA a mis en place de vastes programmes, mais pas le nombre d'aliments que la FDA réglemente. Le financement est également un problème pour les programmes de sécurité des aliments à l'USDA, a-t-elle dit.

Mais DeWaal a terminé ses remarques par un commentaire global.

«Ce qui est vraiment important, c'est de savoir comment améliorer les programmes nationaux à l'échelle mondiale», a-t-elle dit.