mercredi 20 avril 2022

Effet bio, où est-tu ?

«La mauvaise passe des magasins bio», source Les Echos du 20 avril 2022, article réservé aux abonnés.

Secouées par l'arrêt brutal de la croissance du marché, les spécialistes de l'alimentation biologique passent un mauvais moment. Mais les Biocoop, Naturalia, Bio c'Bon et autres font le gros dos et croient en des jours meilleurs. Les Français recherchent encore une alimentation plus saine. Paradoxalement, l'inflation pourrait relâcher l'étreinte des supers et hypermarchés.

Le bio serait une ‘alimentation plus saine’, ce qui peut vouloir dire que le non bio serait une alimentation moins saine, hum, hum, cela n'est pas très crédible du tout ...

Le bio n'est plus la panacée du marché du bien manger. Les spécialistes sont pris à revers par le revirement des consommateurs. Ils adaptent leur stratégie quand les généralistes de l'alimentation, les supers et hypermarchés, réduisent la voilure. 

Le non bio serait-il donc devenu la panacée du marché du bien manger, je n’ose y croire,  nous avions donc raison depuis le début ...

Mise à jour du 12 mai 2022. On lira sur le blog d’André Heitz, «Bjørn Lomborg dans le Wall Street Journal: «La crise en Ukraine révèle la folie de l'agriculture biologique».

«La crise de l'énergie causée par la guerre en Ukraine a détrompé de nombreux politiciens de l'idée que le monde pourrait faire une transition rapide vers une énergie verte alimentée par le solaire, le vent et les vœux pieux. Alors que les prix des denrées alimentaires montent en flèche et que le conflit menace de provoquer une crise alimentaire mondiale, nous devons faire face à une autre réalité impopulaire: l'agriculture biologique est inefficace, gourmande en terres et très coûteuse, et elle laisserait des milliards de personnes affamées si elle était adoptée dans le monde entier.»

 Mise à jour du 22 mai 2022. On lira dans European Scientist, Bio, 30 vérités qui dérangent !

Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. Le départ du blog de la revue a été strictement motivé par un manque de réactivité dans la maintenance du blog, la visibilité de celui-ci devenant quasi nulle. J’accuse la direction de la revue de fuir ses responsabilités et le but de ce message est de leur dire toute ma colère. Elle ne veut pas céder, moi non plus, et je lui offre ainsi une publicité gratuite.

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