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jeudi 23 mars 2023

Irlande : Les plaintes des consommateurs auprès de la FSAI augmentent de près de 20% en 2022

«Irlande : Les plaintes sur la ligne de la FSAI augmentent de près de 20% en 2022», source communiqué de la Food Safety Authority of Ireland (FSAI) du 20 mars 2023.

Au total, 7 363 requêtes et plaintes ont été traitées par la ligne de conseil (Advice Line) de la Food Safety Authority of Ireland (FSAI) en 2022. Annonçant les détails des plaintes et des requêtes l'année dernière, la FSAI a dit qu'il y avait eu 4 058 plaintes de consommateurs, avec 31% des plaintes relatives à des aliments impropres et 28% à de mauvaises règles d'hygiène. Dans l'ensemble, les plaintes de 2022 ont connu une augmentation de 18,9% par rapport aux chiffres de 2021, poursuivant une tendance générale à la hausse au cours de la dernière décennie.

La contamination par des corps étrangers des aliments a été fréquemment signalée en 2022. Les objets couramment signalés dans les aliments comprenaient : des morceaux de verre, du bois, du plastique, du papier, du métal, des cheveux, des petites pierres, des comprimés de médicaments et les insectes. Les exemples incluent : un escargot vivant dans un paquet d'épinards, des asticots vivants dans du poulet frit, un morceau d'un gant jetable dans un biscuit Rocky Road, un pansement sale et peut-être sanglant dans un curry, un faux ongle dans des chips au fromage à l'ail, un morceau de verre dans des grains de café et des copeaux de métal dans les ailes de poulet. Les plaintes concernant des aliments impropres citent les viandes non cuites complètement, des moisissures trouvées sur les produits alimentaires, des aliments en vente après leur DLC et des aliments servis froids au lieu d’être chauds.

Le deuxième sujet le plus fréquemment rapporté concernait les mauvaises règles d'hygiène. Les problèmes d'hygiène signalés comprenaient : les livraisons de poisson laissées dehors au soleil, des mouches excessives et des locaux commerciaux alimentaires sales dans l'ensemble, des excréments de rongeurs repérés, des toilettes sans savon et le personnel qui ne se lave pas les mains et d'autres mauvaises habitudes d'hygiène du personnel.

Outre les aliments impropres et les mauvaises règles d'hygiène, les autres plaintes des consommateurs allaient des signalements d'intoxication alimentaire présumée à l'absence d'affichage des informations sur les allergènes. La répartition des plaintes est la suivante :

- Nourriture impropre : 1 258
- Règles d'hygiène : 1 124
- Intoxication alimentaire suspectée : 1 122
- Étiquetage : 150
- Informations sur les allergènes : 127
- Entreprise alimentaire non enregistrée : 63
- Autres : 214

Toutes les plaintes reçues par la FSAI en 2022 ont fait l'objet d'un suivi et d'une enquête par les inspecteurs des aliments dans tout le pays. Les entreprises alimentaires doivent consulter le site Internet de la FSAI pour obtenir les conseils les plus récents sur des questions telles que la façon de déterminer la durée de conservation d'un produit, comment la déclarer sur un étiquetage, comment développer et mettre en œuvre un système de management de la sécurité des aliments et comment se conformer aux critères microbiologiques pour s'assurer que les aliments sont de qualité acceptable. Ceux qui envisagent de démarrer une entreprise alimentaire peuvent également trouver des ressources et des formations sur le site Internet de la FSAI.

La ligne de conseil de la FSAI propose également des conseils et des informations et en 2022, il y a eu 3 305 demandes de renseignements sur la sécurité des aliments de la part de personnes travaillant dans le secteur de la restauration commerciale, des fabricants, des détaillants, distributeurs, des chercheurs, des consultants et des consommateurs. Les sujets les plus populaires comprenaient : les meilleures pratiques dans les entreprises alimentaires et la législation sur la sécurité des aliments , la législation sur les compléments alimentaires, les demandes de publications de la FSAI, les importations/exportations et plusieurs autres sujets. [Cette ligne de conseils n’existe pas en France -aa]

La Dr Pamela Byrne, directrice générale de la FSAI, a déclaré que le signalement des problèmes de sécurité des aliments joue un rôle essentiel en complément du travail de l'inspection en sécurité des aliments.

«Nous félicitons les membres du public, ainsi que l'industrie alimentaire pour avoir signalé les problèmes de sécurité des aliments. Les entreprises alimentaires ont l'obligation légale de fournir des aliments sains et les personnes qui font des remarques et nous contactent sont d'un grand intérêt pour les agents de la santé environnementale, les inspecteurs vétérinaires et agricoles, les agents d'inspection des pêches maritimes et les laboratoires. Alors qu'ils effectuent des inspections de routine dans tout le pays et analysent des échantillons d'aliments, les plaintes aident à cibler un problème et garantissent que les menaces possibles pour la santé publique sont traitées rapidement. L'augmentation des plaintes est une indication positive de la prise de conscience accrue des personnes de leur droit d'attendre des règles élevées d'hygiène et de sécurité des aliments en ce qui concerne les aliments. En 2022, la FSAI a mené une campagne de communication digitale intitulée See Something, Say Something (voir la vidéo ci-dessous) qui visait à sensibiliser les consommateurs à notre service de réclamation en ligne. Nous encourageons toute personne confrontée à des règles d'hygiène ou de sécurité des aliments déficientes dans une entreprise alimentaire à signaler le problème à la FSAI, afin qu'elle puisse faire l'objet d'une enquête par l'inspection compétente de la sécurité des alimentaire», a déclaré la Dr Byrne.

 
Commentaire
Il a également été récemment signalé que le point de contact consommateurs de l'Agence fédérale belge pour la sécurité de la chaîne alimentaire (AFSCA) avait reçu 5 000 plaintes et 6 600 questions en 2022.

Un pic de demandes d'informations a été observé lors de la crainte de la contamination par Salmonella à la chocolaterie belge Ferrero. Plus de 2 000 questions sont arrivées juste avant les vacances de Pâques, suite au rappel de différents produits Kinder.

Les autorités belges ont également enregistré 240 plaintes en 2022 concernant la vente de produits alimentaires en ligne. Source article de Joe Whitworth de Food Safety News.

J’indiquais qu’en France, SignalConso serait probablement ce qui se rapproche le plus des points de contact de l’AFSCA. En 2022, par exemple, il y a eu 1 454 contacts pour une suspicion d’intoxication alimentaire, et il y aurait eu 295 contacts en 2023 (chiffres au 15 mars).

mardi 14 mars 2023

Symposium sur Listeria monocytogenes dans les aliments : avancées scientifiques récentes et questions en suspens !

Depuis le début (1er avril 2021) de RappelConso, il y a eu en France un peu moins de 900 rappels de produits alimentaires ou alertes liés à la présence de Listeria monocytogenes.

Comme l’Anses s’intéresse, me semble-t-il, de moins en moins à la sécurité des aliments, et qu'en termes de santé, le cap des 400 cas de listériose a été franchi en France, selon le dernier rapport 2021 de l’EFSA et de l’ECDC sur les zoonoses, je ne saurais que trop conseiller aux industriels alimentaires français ce symposium sur Listeria monocytogenes dans les aliments à Dublin, Irlande, afin de vous informer au plus près  «des avancées scientifiques récentes et des questions en suspens !»

NB : En lisant le programme, je n'ai pas vu, sauf erreur de ma part, de présentation par des scientifiques français.

vendredi 3 mars 2023

Irlande : L'épidémie à Salmonella est terminée mais l’origine n’a pas été trouvée

«Irlande : L'épidémie à Salmonella est terminée mais l’origine n’a pas été trouvée», source article de Joe Whitworth paru le 3 mars 2023 dans Food Safety News.

Les responsables de la santé n'ont pas été en mesure de trouver la source d'une épidémie à Salmonella qui a touché près de 30 personnes en Irlande et en Angleterre.

L'épidémie, qui a vu 11 personnes hospitalisées, a été déclarée terminée par les autorités.

L'apparition des symptômes a varié entre le 30 novembre 2022 et le 13 janvier 2023, culminant le 7 décembre. Les patients vivaient dans plusieurs régions d'Irlande. Quatorze patients étaient des hommes et 13 étaient des femmes. La plupart étaient des adultes, âgés de 25 à 91 ans, et deux avaient moins de 18 ans. L'âge médian des cas était de 57 ans.

Le Health Protection Surveillance Centre (HPSC) a lancé une enquête sur l'épidémie fin décembre après que sept isolats de Salmonella Typhimurium aient été observés pour former un cluster par séquençage du génome entier (WGS).

Ils étaient liés à deux précédents isolats de Salmonella Typhimurium séquencés en octobre 2020 et décembre 2021 et certains ont été identifiés dans d'autres pays européens depuis 2020. Cependant, la source n'a pas été retrouvée pour ces infections passées.

Treize autres isolats ont été ajoutés au groupe après une analyse plus approfondie en janvier 2023. Le séquençage du génome entier par l'Health Security Agency du Royaume-Uni (UKHSA) a identifié sept patients supplémentaires qui vivaient en Irlande du Nord et en Angleterre.

Au total, 27 patients, identifiés entre décembre 2022 et janvier 2023, qui vivaient ou visitaient l'île d'Irlande faisaient partie de l'épidémie.

Aucun lien avec des rappels de poulets ou des troupeaux de poulets de chair
Une équipe de contrôle des épidémies, présidée par le HPSC, a été mise en place en janvier 2023. Elle comprenait également des représentants des ministères de la santé publique, du HSE Environmental Health Service, de la Food Safety Authority of Ireland (FSAI), de la HSC Public Health Agency of Northern Ireland et la Food Standards Agency en Irlande du Nord.

Le groupe s'est réuni quatre fois en janvier et février. Des formulaires de surveillance renforcée et des questionnaires ont été utilisés pour déterminer les antécédents alimentaires et environnementaux de tous les cas, mais aucune exposition commune n'a été identifiée. Les listes de fournisseurs du secteur alimentaire ont également été examinées, mais aucun point commun n'a été trouvé.

En janvier et février 2023, il y a eu des rappels de poulets à cause de la présence de Salmonella. Western Brand a rappelé divers produits de poulet cru avec la présence possible de Salmonella Typhimurium.

Le ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation et de la Marine a également enquêté sur les découvertes de Salmonella Typhimurium dans plusieurs troupeaux de poulets de chair.

Cependant, il n'existe aucune preuve microbiologique d'un lien entre l'épidémie de salmonellose et le rappel de produits ou les troupeaux de volailles positifs.

Fin 2022, la FSAI a contrôlé la qualité microbiologique des préparations de viandes de volaille enrobées réfrigérées et surgelées et des produits à base de viande destinés à être consommés cuits, en recherchant Salmonella.

Les données du HPSC montrent qu'il y a eu 59 cas de salmonellose entre le début de 2023 et la fin février, contre 29 au cours de la même période en 2022.

mardi 31 janvier 2023

Les autorités irlandaises recherchent la source d'une épidémie à Salmonella

«Les autorités irlandaises recherchent la source d'une épidémie à Salmonella», source article de Joe Whitworth paru le 31 janvier 2023 dans Food Safety News.

Des responsables de la santé de la République d'Irlande enquêtent sur une épidémie à Salmonella qui a rendu malades plus de 20 personnes.

Le nombre de cas confirmés en laboratoire associés à l'épidémie est de 26 et les personnes sont tombées malades entre le 30 novembre et le 25 décembre 2022.

Les patients sont âgés de 10 à 91 ans; 14 sont des hommes et 12 sont des femmes, selon le Health Service Executive (HSE).

L'éclosion à Salmonella Typhimurium a été identifiée par le séquençage de routine du génome entier.

L'équipe de lutte contre les épidémies comprend le HSE Health Protection Surveillance Centre (HPSC), les départements régionaux de la santé publique, les agents de la santé environnementale du HSE, le National Salmonella, Shigella, and Listeria Reference Laboratory, la Food Safety Authority of Ireland (FSAI), le Department of Agriculture Fisheries and the Marine (DAFM) et des collègues d'Irlande du Nord.

La source de l'infection reste sous enquête. Les responsables n’ont pas dit si l'épidémie était liée à un rappel de produits de poulet cru le 24 janvier.

Western Brand a rappelé des lots de poulet cru en raison de la détection de Salmonella Typhimurium. Ils ont été vendus chez des distributeurs tels qu'Aldi, Dunnes Stores, Tesco et Lidl, ainsi qu'en Irlande du Nord et aux Pays-Bas.

Les produits sont vendus réfrigérés et ont dépassé leur date limite de consommation, cependant, ils conviennent à la congélation. Les consommateurs ont été avisés de ne pas manger les lots concernés s'ils les ont dans leurs congélateurs.

Fin 2022, la FSAI a lancé une enquête sur la qualité microbiologique des préparations de viandes de volaille enrobées réfrigérées et surgelées et des produits à base de viande de volaille destinés à être consommés cuits et testés pour Salmonella.

Le DAFM a révélé huit cas récents de troupeaux de volailles testés positifs pour Salmonella Typhimurium.

L‘article paru dans Food Safety News se poursuit avec le bilan des fermetures d’entreprises alimentaires en 2022. Le blog en avait parlé dans «Irlande : 77 fermetures ont été signifiées à des entreprises alimentaires en 2022, soit +31% par rapport à 2021».

mercredi 11 janvier 2023

Irlande : 77 fermetures ont été signifiées à des entreprises alimentaires en 2022, soit +31% par rapport à 2021

Je ne crois qu’il y ait plus rapide que la Food Safety Authority of Ireland (FSAI) pour donner le nombre de fermeture d’entreprises alimentaires en 2022, principalement des resyarants ou des points de vente à emporter. Cela mérite réflexion eu égard à la situation chez nous, mais on n'est pas prêt à afficher des résultats aussi rapide, malgré le fait que l'on soit la start-up nation, il est vrai aussi que l'on n'a pas d'agence de sécurité des aliments comme la FSAI ... 

J’avais déjà siganlé cela dans un article de novembre 2022, L'Irlande, le pays où sont publiés tous les mois les chiffres des fermetures des restaurants, étonnant, non ?

«Retour à la normale avrec «77 fermetures ont été signifiées à des entreprises alimentaires en 2022», source Food Safety Authority of Ireland du 10 janvier 2023.

L'Autorité de sécurité alimentaire d'Irlande (FSAI) a déclaré le 10 janvier 2023 que 77 ordonnances d'exécution (fermetures -aa) ont été signifiées à des entreprises alimentaires pour des infractions à la législation sur la sécurité des aliments en 2022, soit une augmentation de 31% par rapport aux 59 qui ont été signifiées en 2021.

L'augmentation des ordonnances d'exécution suit presque une année complète d'exploitation normale des entreprises alimentaires après la levée des restrictions restantes liées à la COVID-19, au début de 2022. La FSAI continue d'exhorter toutes les entreprises alimentaires à se conformer à la législation sur la sécurité alimentaire, à former de manière appropriée le personnel pour produire, servir et vendre des aliments sûrs à manger et s'assurer que les locaux sont suffisamment protégés contre les nuisibles.

Entre le 1er janvier et le 31 décembre 2022, 65 ordonnances de fermeture et 12 ordonnances d'interdiction ont été émises par des agents de santé environnementale du Health Service Executive (HSE), des agents de protection des pêches maritimes de la Sea-Fisheries Protection Authority (SFPA) et des agents de la FSAI sur les entreprises alimentaires à travers le pays.

Un certain nombre de problèmes récurrents de sécurité des aliments relevés dans les entreprises alimentaires ont donné lieu à l'émission d'ordonnances d'exécution, notamment le mauvais entreposage des aliments avec un risque de contamination possible, un manque de procédures de lutte contre les nuisibles, de surveillance et de protection contre les nuisibles, un manque de contrôle adéquat de la température dans le stockage, la préparation et la distribution des aliments et une formation inadéquate du personnel en matière de sécurité des aliments, d'hygiène personnelle et de tenue des enregistrements.

Commentaire
Que ce soit pour les inspections en sécurité des aliments ou ce qui a été appelé l'incident lié à la viande de cheval, l'Irlande me paraît être un modèle en matière de sécurité des aliments, en tout cas dans le domaine de la communication et de la transparence ...

L’agence irlandaise de santé est alarmée par les produits comestibles à base de cannabis

«L’agence irlandaise de santé est alarmée par les produits comestibles à base de cannabis», source Food Safety News.

Les autorités irlandaises ont émis un avertissement concernant les produits comestibles à base de cannabis après un certain nombre d'hospitalisations au cours du mois dernier.

Le bureau national de l'inclusion sociale du Health Service Executive (HSE) a dit qu'il y avait eu une émergence de cannabinoïdes synthétiques dans des jellies (bonbons gélifiés), connues sous le nom de gommes aux États-Unis, et les bonbons vendus comme produits à base de cannabis et de tétrahydrocannabinol (THC).

Quelques hospitalisations sont survenues suite à la consommation de gelées Jolly Rancher en décembre 2022 dans la région de Tipperary. Une analyse de Forensic Science Ireland a révélé que ces produits comestibles contenaient des substances connues sous le nom de cannabinoïdes synthétiques.

Les cannabinoïdes synthétiques sont des produits chimiques artificiels qui imitent les effets du THC, le principal composé psychoactif du cannabis, mais ils produisent des effets indésirables plus intenses, selon les responsables de la santé.

Le HSE a déclaré qu'il y avait un niveau de risque élevé associé aux produits comestibles au THC actuellement vendus illégalement en Irlande, car parfois ils ne contiennent pas de THC mais contiennent un cannabinoïde synthétique.

Les responsables ont déclaré que les produits comestibles contrefaits sur le marché sont fabriqués dans des laboratoires clandestins et que la puissance et le contenu ne peuvent être garantis. Un certain nombre de produits saisis récemment et analysés par Forensic Science Ireland se sont avérés contenir uniquement des cannabinoïdes synthétiques et non du THC, comme indiqué sur l'emballage.

Le problème attire davantage l'attention
L'émergence de cannabinoïdes synthétiques dans les produits vendus comme cannabis ou comestibles au THC suscite une inquiétude croissante en Irlande et ailleurs en Europe, et un certain nombre d'avertissements ont été émis pour sensibiliser le grand public, notamment par l'Agence de santé publique d'Irlande du Nord. .

Les signes d'exposition aux cannabinoïdes synthétiques comprennent des étourdissements, de la confusion, une transpiration anormale, des difficultés respiratoires ou un manque de respiration, des douleurs thoraciques ou un rythme cardiaque rapide, des nausées et des vomissements, de l'agitation, de l'agressivité, un comportement psychotique, des hallucinations, des délires, des convulsions ou des convulsions.

Le Chartered Institute of Environmental Health (CIEH) a déjà exprimé sa préoccupation concernant la vente incontrôlée de biens sur les plateformes de médias sociaux. La Scottish Food Crime and Incidents Unit (SFCIU) a déclaré qu'il existait un lien entre la production, le marketing en ligne et la vente de produits comestibles à base de cannabis et les groupes criminels organisés.

Des produits comestibles au cannabis saisis par la police
La Food Safety Authority of Ireland (FSAI) et les forces de police en Angleterre ont également émis des avertissements antérieurs concernant les bonbons à la gelée contenant du cannabis.

Pendant ce temps, dans le cadre de l'opération Heelfield de la police du West Yorkshire en décembre, des agents de Halifax ont arrêté et fouillé un véhicule et trouvé des produits comestibles à base de cannabis. Les bonbons étaient emballés dans des sacs «Quality Heat» au lieu de «Quality Street» et «Ammo Minis» au lieu de sacs «Aero Minis».

Un homme a été signalé pour possession de stupéfiants. La police a dit au public d'être vigilant s'il voit de tels articles car ils peuvent contenir des quantités dangereuses de THC et les personnes ne réalisent parfois pas le danger de consommer ces articles.

NB : Photos de Forensic Science Ireland.

mardi 10 janvier 2023

Une décennie plus tard : comment le scandale de la viande de cheval a changé la façon dont le monde pense à la sécurité des aliments

Photo de Darren Staples/Reuters

Le scandale à la viande de cheval n’est pas encore terminée comme le montre l’article du blog sur un «Nouveau scandale de la viande de cheval». Aussi ce qui suit me semble particulièrement intéressant, ainsi Kevin O'Sullivan de The Irish Times a écrit un très intéressant article, «Une décennie plus tard : comment le scandale de la viande de cheval a changé la façon dont le monde pense à la sécurité des aliments».

L'Irlande a été accusée, puis félicitée, d'avoir dénoncé une fraude alimentaire endémique.

Ce mois-ci, il y a 10 ans, un scandale alimentaire a éclaté en Europe qui semblait initialement provenir d'Irlande. Cela a entraîné le retrait de millions de produits des rayons des supermarchés.

La découverte choquante de viande de cheval dans ce qui était étiqueté comme de la viande bovine par la Food Safety Authority of Ireland (FSAI) a rapidement mis au jour une fraude internationale à une échelle qui a remis en question les chaînes d'approvisionnement à travers le continent.

Des entreprises alimentaires se sont pointées du doigt les unes les autres plutôt que leur mauvaise gestion et leurs lacunes en matière de contrôle de la qualité. Une fois de plus, une réglementation laxiste au sein de l'UE sur les aliments, et en particulier la viande, a été exposée.

L'industrie alimentaire et les grands transformateurs de viande se sont radicalement modifiés car la confiance dans leurs produits s'est évaporée du jour au lendemain. La traçabilité améliorée devait être portée à un nouveau niveau ; cela faisait partie intégrante de leur survie.

Cela a entraîné une refonte majeure des systèmes d’analyses alimentaires - notamment en Irlande, qui a introduit les tests ADN les plus sophistiqués dans le but de sauver sa réputation d'aliments de qualité supérieure.

Cependant, un écart de prix flagrant entre la viande de cheval impropre à la consommation humaine et la viande bovine de première qualité - une marge qui s'est accrue depuis - signifie que les réseaux criminels chercheront inévitablement à trouver le maillon le plus faible des chaînes d'approvisionnement. Malgré des tests intensifiés soutenus par des réglementations rigoureuses et un partage de renseignements sans précédent, il existe des preuves pour confirmer la persistance de cette menace, qui, une fois réalisée, compromet gravement la provenance des aliments.

Émergence d'un scandale
En novembre 2012, la FSAI a testé une gamme de steaks hachés surgelés bon marché et de plats cuisinés de supermarchés pour détecter la présence d'ADN d'autres espèces non déclarées. Elle a trouvé de l'ADN de cheval dans plus d'un tiers des échantillons de steak haché et de porc dans 85% d'entre eux.

La majorité des plats cuisinés à base de viande bovine contenaient également de l'ADN de porc, mais pas de cheval. Un échantillon de Tesco s'est avéré être composé à 29% de viande de cheval au lieu de viande bovine. Jusque-là, les supermarchés et les services réglementaires n'avaient pas testé la viande de cheval dans les produits à base de viande bovine, car personne ne s'attendait à ce qu'elle soit là.

Parce que les découvertes étaient si graves et susceptibles de causer d'énormes dommages aux intérêts commerciaux, la FSAI a passé deux mois à retester avant d'annoncer ses conclusions le 15 janvier 2013, après qu'une réunion du Cabinet a examiné ce qui avait été découvert. Personne ne savait combien de temps la contamination avait duré.

La FSAI a identifié trois usines comme source de produits de viande bovine qui avaient été contaminés ou frelatés: Silvercrest Foods en Irlande, Dalepak dans le Yorkshire et Liffey Meats en Irlande. Silvercrest et Dalepak sont toutes deux des filiales d'ABP Food Group, l'un des plus grands transformateurs de viande bovine en Europe.

ABP a blâmé ses fournisseurs continentaux, la FSAI disant qu'ils se trouvaient aux Pays-Bas et en Espagne. Elle a déclaré plus tard que la viande de cheval était entrée dans sa chaîne par l'intermédiaire de fournisseurs en Pologne.

Les autorités polonaises ont nié que des entreprises polonaises aient fourni de la viande bovine contenant de la viande de cheval tandis qu'ABP a insisté sur le fait qu'elle n'avait jamais fourni sciemment de viande bovine contenant de l'ADN équin à l'un de ses clients. Cela a été confirmé dans les conclusions du rapport du ministère de l'Agriculture sur la question.

Pendant ce temps, d'énormes blocs de viande congelée dans un entrepôt frigorifique d'Irlande du Nord, propriété de Freeza Foods, qui avait été mis en quarantaine par des responsables suspects de son étiquetage et de l'état de son emballage, contenaient 80% de viande de cheval.

Freeza Foods a déclaré que la viande avait été livrée à son magasin par le courtier en viande McAdam Foods, mais qu'il l’avait rejetés et n'avait continué à les stocker qu'à titre de mesure de «bonne volonté» pour McAdam. McAdam a déclaré que la viande leur avait été vendue par un négociant en viande de Hull, FlexiFoods, qui importait de Pologne et d'ailleurs. Cela touchait au cœur du réseau d'approvisionnement illicite.

Le lanceur d’alerte
Le professeur Alan Reilly, alors directeur général de la FSAI, a réagi avec une totale incrédulité lorsque les premiers tests sont revenus. Lorsqu'ils ont obtenu la vérification le 11 janvier, il y avait près de 30% de viande de cheval. Ils étaient stupéfaits. Ils pensaient qu'ils avaient fait une erreur. «Je pensais, Vous ne pouvez pas avoir de viande de cheval dans des hamburgers», se souvient Reilly.

Il était parfaitement conscient que les enjeux n'auraient pas pu être plus élevés pour le secteur de la viande bovine irlandaise et pour le marché alimentaire européen au sens large, où les produits irlandais étaient exportés en quantités énormes. Il a fait remarquer en février 2013: «Si je me trompais dans les tests de viande de cheval, je vendrais désormais The Big Issue». (The Big Issue est un journal de rue -aa).

Ils ont répété les tests avec de nouveaux échantillons pour s'assurer qu'il ne s'agissait pas d'un problème de sécurité des aliments. Ils ont testé des médicaments vétérinaires – notamment la «bute», le médicament antidouleur vétérinaire, la phénylbutazone – et n'en ont pas trouvé à des doses suffisamment élevées pour qu'il soit dangereux pour l'homme.

Ils ont dû informer les entreprises de fabrication de produits alimentaires concernées, qui ont ensuite informé les supermarchés qu'elles fournissaient ce qui avait été trouvé. De grandes quantités de leurs produits contaminés ont immédiatement été retirés des rayons. Il est vite apparu que ce n'était pas seulement un problème irlandais - cela s'étendait à travers l'Angleterre, la Grèce, la France et au-delà.

Certains médias irlandais ont attaqué la FSAI pour avoir rendu public le scandale, «mais ce que nous avons découvert était une fraude internationale massive», note Reilly.

L'alerte
Avec l'accent initial mis sur l'Irlande et en particulier sur la FSAI pour avoir dénoncé la fraude, ce fut une période difficile pour l'agence. «L'Irlande était dans le collimateur et nous ne savions pas ce qui se passait. Quelqu'un en Irlande a ajouté cela à la chaîne alimentaire, et nous n'avons pas pu fournir les réponses.»

Une grande entreprise a envoyé un expert britannique qui a commencé à dénigrer leurs analyses, mais la FSAI a déployé un outil de numérisation d'ADN le plus efficace disponible, connu sous le nom de «tests ciblés». Pendant ce temps, la fraude a dominé l'actualité mondiale pendant des jours ; CNN en a fait la une pendant des semaines.

Les tensions avec la UK Food Standards Agency ont perturbé des relations normalement bonnes car elle a affirmé que l'Irlande avait reçu une dénonciation et qu'elle n'en avait pas été informée – une ligne poussée par le ministre de l'environnement, Owen Paterson assiégé au centre du scandale et à sa fin.

À la réflexion, Reilly dit que c'était «un des premiers exemples de fausses nouvelles» - une recherche d'excuses alors que «les Britanniques ne l'ont pas trouvée». Par la suite, il en est venu à croire que la viande de cheval dans la chaîne alimentaire européenne aurait pu passer pour de la viande bovine pendant près de trois ans.

Reilly a alerté le système d'alerte rapide européen ou RASFF, seulement pour s’entendre dire «ce n'était pas un problème de sécurité des aliments». Cela ne les a peut-être pas préoccupés, mais cela a mis en évidence une énorme lacune dans ce système, estime-t-il. Reilly a donc personnellement alerté les responsables des autorités nationales de sécurité des aliments, leur disant de sortir et de tester les produits. «Et ils en ont trouvé bien plus que nous.»

Plus tard en 2013, la Commission européenne a organisé un programme de surveillance coordonné de la viande chevaline dans les produits de viande bovine sur le marché de l'UE : 4,66% des échantillons ont été testés positifs à des niveaux supérieurs à 1% de viande chevaline (certains échantillons contenaient 100% de viande chevaline étiquetée comme étant de la viande bovine).

Reilly dit que dans leur échantillonnage initial, ils ne cherchaient pas de viande de cheval. «Nous vérifiions simplement à quel point les produits de viande que les consommateurs devaient acheter en toute confiance étaient étiquetés honnêtement.»

Tout en déployant une nouvelle technologie développée par la société irlandaise IndentiGEN, il s'agissait essentiellement d'un outil de recherche, ajoute-t-il. Puis, lorsqu'il s'est agi de vérifier la quantité d'ADN équin, l'entreprise de traçabilité alimentaire a pu développer rapidement un nouveau système alors que la pression montait pour identifier les sources.

Les coupables
L'escroquerie consistait à importer de la viande de cheval bon marché du Canada, de la Belgique et de la Roumanie et à la vendre sous forme de viande bovine avec un profit considérable.

Malgré une longue enquête du ministère de l'Agriculture, qui a mis en cause plusieurs entreprises irlandaises, aucune n'a été poursuivie. «Aucune entreprise alimentaire en Irlande n'ajoutait intentionnellement de la viande de cheval à ses produits», souligne Reilly. Certaines entreprises, cependant, achetaient la viande la moins chère possible pour les hamburgers et étiquetaient mal les produits sans certification, ni test d'authenticité, ce qui est désormais la norme.

«Le bras long de la loi a fini par rattraper les responsables de l'ajout frauduleux de viande de cheval aux produits de viande bovine», ajoute-t-il.

Des peines privatives de liberté ont été prononcées contre des cadres supérieurs de FlexiFoods et Dino & Sons au Royaume-Uni en 2017, et de l'entreprise française de transformation de viande Spanghero en 2019. Le commerçant néerlandais Johannes Fasen a également été condamné à deux ans de prison pour avoir mal étiqueté 500 tonnes de viande vendue. à la société française Comigel. Il a été désigné comme la figure clé du réseau de transport illégal de viande.

L'ancien ministre français de la consommation, Benoît Hamon, tient une fiche d'information sur l'emballage de la viande après avoir annoncé que le fournisseur Spanghero avait vendu de la viande de cheval étiquetée comme de la viande bovine. Photo de Jacky Naegelen/Reuters.

Une enquête menée par les autorités espagnoles a montré que l'organisation blanchissait de l'argent et falsifiait des documents d'identité d'animaux pour réaliser des gains rentables estimés à environ 20 millions d'euros par an en vendant de la viande de cheval hachée provenant d'animaux morts ou malades comme étant de la viande bovine.

En 2015, un tribunal néerlandais a découvert que deux grossistes en viande appartenant à Willy Selten avaient acheté et transformé plus de 330 tonnes de viande de cheval en 2011 et 2012, la revendant à des clients, dont certains en Irlande, qui pensaient acheter de la viande bovine pure. Il a été condamné à 2 ans et demi de prison.

Le système a changé
L'actuelle directrice générale de la FSAI, Dr Pamela Byrne, détaille un système d'inspection des aliments radicalement modifié, renforcé par un cadre réglementaire plus strict et une coopération internationale visant à lutter contre la fraude alimentaire et le manque d'authenticité des produits - tout cela à cause du scandale de la viande de cheval.

Cela est évident à l'échelle mondiale, mais particulièrement au niveau de l'UE, dit-elle. La Commission européenne a renforcé le cadre juridique avec de meilleurs contrôles tout au long de la chaîne alimentaire. Le partage d'informations et de renseignements par l'intermédiaire des agences nationales de sécurité sanitaire des aliments est rapide. Plus important encore, cela a accru la sensibilisation aux risques de fraude lorsque des inspecteurs de divers organismes publics, y compris les autorités locales qui inspectent les locaux.

Elle souligne le succès de «l'opération Opson», une opération conjointe d'Europol et d'Interpol, une opération ciblant les aliments et boissons contrefaits et de qualité inférieure.

En 2019, cette opération a saisi pour plus de 100 millions d'euros d'aliments et de boissons potentiellement dangereux. Il y a eu plus de 670 arrestations et des enquêtes sont en cours dans de nombreux pays. La police, les douanes, les autorités nationales de réglementation alimentaire et les partenaires du secteur privé de 78 pays ont pris part à l'opération qui a duré cinq mois.

En Irlande, la Dr Byrne affirme que la législation sur les lanceurs d'alerte a amélioré le flux d'informations, ce qui «permet d'identifier des non-conformités substantielles».

Grâce à son travail avec IndentiGEN, les tests ADN ciblés ont été remplacés par le «séquençage de nouvelle génération» qui détecte avec succès la falsification d'ingrédients végétaux et est susceptible d'être déployé pour tester la viande bovine et la volaille dans toute l'UE. «Il est désormais possible de scanner l'intégralité du contenu ADN d'un aliment sans aucune connaissance ou suspicion préalable de ce qui peut ou non être présent dans cet aliment.»

Cette capacité a été approuvée par le centre commun de recherche (joint research centre) de l'UE, qui est désormais doté d'un centre de connaissances sur la fraude alimentaire et la qualité, chargé de fournir des connaissances scientifiques actualisées (en particulier sur les tests), de coordonner les activités de surveillance du marché et de mettre en place des systèmes d'alerte précoce.

Sur le terrain, la Direction de l'Agriculture, de l'Alimentation et de la Marine (DAFM) assure une présence permanente dans les abattoirs agréés. Des visites régulières sont effectuées dans d'autres usines de transformation des viandes approuvées par le Ministère. La fréquence de ces inspections, qui se concentrent principalement sur les exigences de sécurité des aliments, est déterminée par une évaluation des risques, comme l'exige la législation de l'UE, ajoute-t-elle.

La responsabilité du respect des réglementations européennes en matière de sécurité des aliments, comprenant des exigences de traçabilité, incombe en premier lieu aux exploitants du secteur alimentaire. Le Ministère dispose d'un système de contrôles officiels ciblés robuste et rigoureux, fondé sur les évaluations des risques. Les niveaux officiels de contrôle et d'inspection sont à leur tour surveillés de manière indépendante par l'Office alimentaire et vétérinaire de l'UE et par la FSAI dans le cadre d'un contrat de service, ajoute-t-elle.

En ce qui concerne la viande de cheval, elle dispose de procédures détaillées pour l'abattage des chevaux dans les abattoirs sous sa surveillance et les a communiquées ainsi que les contrôles requis tant à son personnel qu'aux exploitants. Il a également assuré la liaison avec les agences de délivrance de passeports équins en Irlande et a élaboré des protocoles permettant aux exploitants d'abattoirs de vérifier les détails des passeports auprès de ces agences pour s'assurer qu'ils sont valides et que seuls les chevaux éligibles à l'abattage sont abattus. «Lorsque des passeports falsifiés accompagnant des chevaux à l'abattoir sont détectés, ces animaux sont abattus et retirés de la chaîne alimentaire.»

Une menace persistante
La viande de cheval impropre à la consommation humaine, étiquetée à tort comme de la viande bovine de qualité, a la réputation notoire d'être trafiquée par des réseaux criminels.

En 2020, des animaux vivants et plus de 17 tonnes de viande chevaline ont été saisis dans des abattoirs en Belgique, Irlande, Italie, Pays-Bas et Espagne. Les inspecteurs ont découvert que 20% des passeports étrangers utilisés pour les chevaux présentaient des signes de contrefaçon.

L'année dernière, une enquête d'Europol sur un réseau criminel impliquant la vente illégale de viande de cheval en Espagne, Belgique, Allemagne et Italie avait abouti à l'arrestation de 41 personnes. Bien que l'ampleur de cette activité illégale soit faible par rapport à 2013, elle indique qu'il n'y a pas lieu de se complaire.

La FSAI et le DAFM ont soutenu les enquêtes récentes de l'UE et d’Europol concernant la fraude à la viande de cheval.

Les leçons
En juillet 2013, le ministre de l'Agriculture de l'époque, Simon Coveney, a déclaré à TheJournal.ie que «la plupart des problèmes résultaient d'une mauvaise gestion, et non d'une gestion illégale» dans le contexte irlandais - l'Irlande avait agi rapidement et amélioré ses protocoles.

«En 48 heures, ce scandale est devenu un scandale européen et en fait, comme il s'est avéré, grâce à ce processus, désormais qu'il est terminé d'une certaine manière, tout le scandale de la viande de cheval a renforcé la réputation de l'industrie alimentaire irlandaise parce que nous sommes ceux qui en fait avons exposé le problème en premier lieu», a-t-il dit.

Quant à la FSAI, Reilly dit, «nous l'avons traversé et avons finalement obtenu la reconnaissance pour avoir découvert le scandale», une source de grande fierté pour son équipe d'intervention.

Le monde pense différemment de la sécurité des aliments à la suite de la crise. Il y avait tellement d'emphase sur «la salmonelle et les microbes», c'est-à-dire l’hygiène, dit-il. Les gens ne devraient pas perdre de vue cela même si les grandes fraudes alimentaires remontent au 19ème siècle. Parallèlement, cela a accru la notoriété de l'industrie. La règle est désormais de ne rien acheter en toute confiance et de le tester : «Les entreprises n'achètent plus le moins cher du bon marché.»

NB : Merci à Joe Whitworth d’avoir signalé cet article.

vendredi 23 décembre 2022

Rappel en Irlande de fromages français car l'ingrédient lait n'est pas mentionné en langue anglaise

Cette fois-ci ce n’est pas la faute aux Anglais mais plutôt aux Irlandais, jugez plutôt …

Voici une notification au RASFF de l’UE par l’Irlande le 21 décembre 2022 en raison du terme lait non mentionné en anglais sur des lots de Camembert et de Brie Le Rustique de France. Le produit a été aussi distribué en Irlande du Nord.

Cette notification au RASFF intervient, comment souvent, plusieurs jours après une information de rappel par la Food Safety Authorithy of Ireland (FSAI) le 16 décembre 2022 : Lait non déclaré en anglais dans certains lots de Le Rustique Camembert et Le Rustique le Bon Brie.

Message :
Les ingrédients des lots ci-dessous de Le Rustique Camembert et Le Rustique le Bon Brie Extra Crémeux ne sont pas étiquetés en anglais. Les lots en cause contiennent du lait. Cela peut rendre les lots dangereux pour les consommateurs allergiques ou intolérants au lait.
Une curiosité cependant trouvée dans une information récente de la DGCCRF sur Vin étiquetage : savoir lire les étiquettes.

Pour les sulfites, un allergène, la France a admis l’utilisation de la mention anglaise «contains sulphites», facilement compréhensible par le consommateur français.

lundi 19 décembre 2022

Une cause pas banale de rappel en Irlande, sécurité des aliments oblige !

«Rappel de filets de jambon 100% irlandais en raison d'instructions de cuisson incorrectes», source Food Safety Authorithy of Ireland du 14 décembre 2022.

Produit
Filet de jambon 100% irlandais fumé et filet de jambon 100% irlandais non fumé ; taille du paquet : 3 kg ; numéro d'homologation : IE 528 EC.

Message
Callan Bacon Ltd. procède au rappel de filets de jambon 100% irlandais fumé et de filets de jambon 100% irlandais non fumé avec des codes-barres spécifiques en raison d'instructions d'ébullition incorrectes détaillées sur l'étiquetage. Les filets de jambon mis en cause étaient vendus dans les magasins Lidl.
Des avis de rappel seront affichés au point de vente.

Les instructions correctes pour faire bouillir sont :
Mettre le filet dans une grande casserole d'eau et porter à ébullition. Réduire le feu et laisser mijoter 30 minutes par 500 g, plus 30 minutes supplémentaires. Retirer le filet de l'eau et laisser reposer 10 minutes avant de le découper. Assurez-vous que les aliments sont bien chauds et bien cuits avant de servir.
Commentaire
Si je compte bien cela fait pour trois kilos de viande, 3 heures plus 30 minutes supplémentaires, soit un total de 3h30 de cuisson.
L’usage d’un thermomètre alimentaire aurait été le bienvenu.

Le blog propose que désormais, pour les populations sensibles, dont les enfants, toutes les viandes hachées et les produits à base de viande hachée puissent porter la mention cuire à cœur (70°C) et non pas une température de 65°C, comme le préconise par erreur une note de service pour la restauration collective.

Enfin, n'hésitez pas à offrir un cadeau utile, un themomètre alimentaire !

Ci-dessous, l'avis de rappel de Lidl Irlande,

jeudi 15 décembre 2022

Irlande : Un sondage révèle une bonne connaissance de Salmonella

«Irlande : Un sondage révèle une bonne connaissance de Salmonella», source Food Safety News.

Les Irlandais ont généralement une bonne connaissance des principaux aspects de la prévention de l'infection à Salmonella, selon les résultats d'une étude récemment publiée.

Des chercheurs ont évalué les connaissances des consommateurs en matière de sécurité des aliments en examinant leurs pratiques et leurs attitudes concernant la manipulation de la viande crue, la contamination croisée lors de la manipulation de différents types de produits alimentaires, et la connaissance du risque Salmonella et des pratiques de manipulation des aliments associées.

Un sondage en ligne menée en République d'Irlande de juillet à novembre 2020 a reçu 1 916 réponses, dont 1 557 incluses dans l'étude publiée dans Journal of Consumer Protection and Food Safety, «Evaluation of irish consumers’ knowledge of salmonellosis and food-handling practices».

Les résultats ont indiqué que 80% de la population irlandaise étudiée avaient une bonne connaissance de la salmonellose et de la perception des risques liés aux pratiques de manipulation des aliments. La compréhension de la contamination croisée, les pratiques d'hygiène et des agents pathogènes associés à la volaille était également élevée. Cependant, la connaissance de la manipulation de la viande était faible à 45%.

L'âge, le sexe, le statut matrimonial, le revenu annuel et la nationalité étaient des facteurs influents concernant les connaissances des consommateurs en matière de sécurité des aliments, tandis que l'âge, le statut matrimonial et le sexe indiquaient des différences significatives dans la sensibilisation aux bonnes pratiques d'hygiène alimentaire.

Résultats à propos de la manipulation de la viande
Un pourcentage élevé de répondants n'ont pas lavé la viande avant cuisson ; les experts en sécurité des aliments recommandent de ne pas laver la viande ou la volaille en raison de problèmes de contamination croisée. La moitié a acheté de la viande à la fin de leur achats avant de rentrer chez eux.

Près de 4% ne connaissaient pas la température à cœur recommandée de 75°C pour un poulet correctement cuit et un tiers pensait que les agents pathogènes pouvaient éventuellement se développer à des températures de réfrigération de 0 à 5°C.

L'étude a révélé que 44% des consommateurs irlandais cuisinaient de la volaille jusqu'à ce qu'une température à cœur de 75°C soit atteinte, comme le recommande la Food Safety Authority of Ireland (FSAI).

La FSAI mène actuellement un sondage sur la qualité microbiologique des préparations de viande de volaille enrobées (panées) réfrigérées et surgelées et des produits destinés à être consommés cuits en raison de la présence éventuelle de Salmonella.

Environ un quart des participants ont utilisé un thermomètre pour vérifier la bonne température du poulet pendant la cuisson. Plus d'un tiers des ménages ont utilisé des horaires basés sur l'expérience. Un tiers utilise les couleurs de la surface ou les couleurs de l'intérieur ou encore fonde son jugement sur la bonne cuisson du poulet, qui ne sont pas des mesures efficaces.

Le niveau de sensibilisation aux facteurs de risque des pathogènes était faible puisque moins de la moitié des participants ont soulevé de tels problèmes liés à la manipulation de la viande.

«La population étudiée avait également une mauvaise connaissance de la survie des pathogènes alimentaires dans des conditions de réfrigération. Des efforts supplémentaires doivent être faits pour éduquer la population irlandaise sur l'importance d'utiliser des thermomètres pour assurer la sécurité des aliments et ne pas dépendre uniquement de méthodes arbitraires», ont dit les scientifiques.

Connaissance de Salmonella et des infections à l'étranger
70% des répondants possédaient un ensemble de planches à découper et de couteaux spécifiquement utilisés pour la préparation séparée d'aliments prêts à consommer et de viandes crues.

La plupart des personnes savaient que le poulet cru devait être conservé au bas du réfrigérateur dans un contenant hermétique. Cependant, seulement 45% ont reconnu que les aliments prêts à consommer devraient être sur l'étagère supérieure du réfrigérateur avec une protection.

La majorité des personnes ont indiqué une bonne connaissance de Salmonella. Plus de la moitié des salmonelloses reconnues ne sont pas uniquement associées à la volaille. Cependant, moins de 5% savaient que les symptômes pouvaient prendre 4 à 5 jours pour apparaître.

Environ 40% des participants ont dit avoir été victimes d'une éventuelle maladie d'origine alimentaire à l'étranger. Près de 70% préfèrent manger au restaurant à l'étranger. Un tel comportement augmente le risque et l'exposition à des maladies telles que la salmonellose, ont dit les chercheurs.

Dans la conclusion, les auteurs rapportent,

Les résultats de ce sondage indiquent que la population de l'étude avait une bonne connaissance de certains aspects de la prévention de la salmonellose. La population étudiée avait une connaissance variable des pratiques de manipulation des aliments, notamment des connaissances en matière de manipulation de la viande, des pratiques d'hygiène et une excellente connaissance de la bactérie Salmonella. Dans l'ensemble, la population étudiée était consciente que les aliments crus, en particulier la viande, le poisson et les légumes, devaient être séparés des aliments cuits et prêts à consommer à tout moment. Il a également été constaté que la majorité de la population étudiée utilisait des planches à découper à code couleur pour faciliter la préparation sûre et séparée des aliments. Cependant, bien que l'utilisation de thermomètres domestiques soit fortement recommandée pour mesurer correctement les températures de cuisson et éliminer les salmonelles des aliments cuisinés à la maison, la population étudiée a préféré utiliser ses propres méthodes traditionnelles pour confirmer la sécurité des aliments. Des recherches supplémentaires doivent être entreprises pour déterminer quels thermomètres conviendraient pour des lectures pratiques et précises lors de la cuisson dans un cadre domestique. Des programmes éducatifs pourraient éventuellement être diffusés sur les plateformes de médias sociaux pour encourager davantage l'utilisation de thermomètres domestiques afin que les consommateurs puissent déterminer avec précision la sécurité de leurs plats cuisinés à la maison.