Affichage des articles dont le libellé est brebis. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est brebis. Afficher tous les articles

mardi 5 décembre 2023

Huit rappels de fromages de brebis en quatre mois pour cause de présence de Listeria monocytogenes : Elles sont où les mesures adaptées dans l’entreprise ?

Parmi les objectifs d’une alerte alimentaire, les autorités sanitaires nous disent :

- éviter que la situation ne se reproduise (par exemple en mettant en place des mesures adaptées au sein de l’entreprise concernée).

Dans ces conditions, il seraient intéressant et utile de connaître les mesures adaptées qui ont été mises en place en raison de la résence de Listeria monocytogenes. En effet, nous voici avec pas moins de huit rappels de fromages depuis quatre mois :

- 05/12/2023 : Fromage fermier pur brebis au lait cru de marque Kukulu
- 17/11/2023 : Fromage brebis poivron piment (Kukulu, Ezpela, Tomme d'Espelette, Kalaka, Saloirs d'Espelette, Antonin)
- 14/11/2023 : Fromage brebis poivron piment (Kukulu, Ezpela, Tomme d'Espelette, Kalaka)
- 10/11/2023 : Fromage brebis poivron piment (Kukulu, Ezpela, Tomme d'Espelette, Kalaka)
- 20/10/2023 : Fromage brebis poivron piment (Kukulu, Ezpela)
- 12/10/2023 : Fromage brebis poivron piment (Kukulu, Les Saloirs d'Espelette, Antonin, Tomme d'Espelette, Kalaka)
- 04/10/2023 : Etxean pur brebis fermier Antonin de marque Kukulu
- 18/08/2023 : Kukulu fermier 3 à 6 mois (Kukulu Espelette)

Pour information, voici les objectifs d’une alerte :
- faire cesser l’exposition du consommateur au produit (c’est le retrait du produit des rayons des magasins concernés) ;
- informer le consommateur qui a déjà acheté le produit afin qu’il ne le consomme pas ou, s’il l’a déjà consommé, qu’il puisse en parler à son médecin en cas de symptômes (c’est ler appel du produit) ;
- éviter que la situation ne se reproduise (par exemple en mettant en place des mesures adaptées au sein de l’entreprise concernée).

vendredi 7 juillet 2023

Fromages de chèvre et/ou de brebis et une suspicion de présence de Listeria : des rappels qui n’en finissent plus, façon puzzle

Contrairement au communiqué de la préfecture de Haute-Corse et accessoirement de l’entreprise, qui informait de rappels dès le 16 juin 2023,  RappelConso signalait que des fromages ont aussi été rappelés le 14 juin 2023.

Ce que ne dit pas le communiqué de la préfecture, ni celui de l’entreprise, c’est qu’il y a eu dans un passé très récent d’autres rappels de fromages :

- Le 2 juin 2023, rappels de pâte molle de chèvre 250gpâte molle de chèvre 350g et tomme Marmanu 700g pour suspicion de Listeria monocytogenes.

- Le 19 mai 2023, rappels de pâte molle de brebis 350g et de pâte molle de brebis 350g pour contamination par Listeria monocytogenes.

Un nouveau rappel de fromage de brebis Le Ghisoni a eu lieu le 21 juin 2023. et publication d'une notification d'alerte au RASFF de l'UE par l'Allemagne le 22 juin pour la présence de Listeria monocytogenes dans des fromages de brebis de France.

On apprend dans cette notification que le produit n’a été distribué qu’en Allemagne  et France. Puis, on apprend qu’il a été aussi distribué en Italie, Pays-Bas, Suisse. La notification ne rapporte toujours pas que le produit a été aussi distribué en Belgique.

En effet, l’AFSCA de Belgique informe le 30 juin du rappel de fromages de chèvre de la marque Ottavi en raison de la présence possible de Listeria monocytogenes.

Rappelons aussi que le 23 jjuin 2023, des fromages de brebis ont été importés mais non distribués aux États-Unis …

Enfin le 3 juillet, 20e rappel de fromages avec ce rappel de fromages de chèvre/brebis de la fromagerie Ottavi en libre service et à la coupe, pour cause de suspicion de Listeria.

On croyait donc en avoir fini, mais voici que des fromages sont signalés une nouvelle fois aux Etats-Unis. Estancia Holdings, de Cumming, Géorgie, rappelle le 5 juillet (source FDA) un lot de tomme Corse de brbis de marque Ottavi en raison d'une contamination potentielle par Listeria monocytogenes.

Le 22 juin 2023, Estancia Holdings a été informée par le fournisseur français qu'une tomme qu'il a reçue pourrait être contaminée par Listeria monocytogenes (voir photo).

Un cas du lot affecté a été importé la semaine du 9 juin et il a été vendu la même semaine à un distributeur à Portland, Oregon.

Encore un rappel façon puzzle ...

samedi 20 mai 2023

Délai tardif dans un rappel de fromages pasteurisés de brebis contaminés par Listeria monocytogenes

Le 16 mai 2023, il y a eu une notification au RASFF de l’UE par la France concernant la présence de Listeria monocytogenes (> 15 000 UFC/g) dans des fromages de brebis au lait pasteurisé.

Mais ce n’est que le 19 mai 2023 que sont publiés deux avis de rappels de ces fromages chez RappelConso :
- Grisoni Brebis

Cela étant, Carrefour informe le 19 mai 2023 de ces deux rappels, mais ajoute aussi le rappel de la Fleur de Lava …

Autre question, pourquoi trois jours de délai suite à la notification avant d’en informer les consommateurs ?

Autre point utile, Carrefour informe clairement qu’il s’agit de fromages pasteurisés de brebis à pâte molle, ce que RappelConso ne dit pas.

mardi 8 février 2022

Investigation d'une épidémie à Salmonella liée à du pecorino primo sale en Italie

«Italie: épidémie à Salmonella attribuée à du fromage au lait cru», source Food Safety News.

Un fromage au lait cru de brebis était à l'origine d'une épidémie à Salmonella en Italie qui a touché plus de 80 personnes en 2020, selon une étude.

En avril et mai 2020, une épidémie à Salmonella Enteritidis s'est produite dans la région des Marches au centre de l'Italie, impliquant 85 personnes.

Une enquête épidémiologique a identifié le fromage pecorino primo sale au lait cru de brebis produit par deux laiteries locales comme la source la plus probable, puisque tous les cas ont déclaré avoir consommé ce produit.

La première laiterie faisait partie d'une installation de production animale comprenant également une ferme ovine et fournissant du lait à la deuxième laiterie. Le premier vendait son fromage directement au consommateur, tandis que le second distribuait ses produits à la filière locale.

Mauvaises conditions dans l’élevage et la manipulation du lait
L'analyse des échantillons a détecté Salmonella Enteritidis dans des excréments d'animaux, les échantillons environnementaux, les tanks de lait cru et le lait prélevé sur les animaux.

Cependant, la source originale de Salmonella restait inconnue, selon l'étude publiée dans la revue Microorganisms, A Strong Evidence Outbreak of Salmonella Enteritidis in Central Italy Linked to the Consumption of Contaminated Raw Sheep Milk Cheese. L’article est dispobible en intégralité.

En Italie, Salmonella Enteritidis fait constamment partie des cinq principaux sérovars isolés chez l'homme et était le septième type le plus courant parmi tous les isolats animaux et alimentaires en 2018, avec une augmentation par rapport à l'année précédente.

Il existe peu d'informations sur la présence de Salmonella chez les ovins et sur le rôle du lait cru de brebis en tant que source de salmonellose, ont dit les chercheurs.

L’étude a fourni des preuves d'infection intestinale et de la mamelle due à Salmonella Enteritidis chez les brebis excrétées dans le lait.

Des échantillons ont été prélevés lors de visites en avril et en mai. Après la désinfection de l’élevage, d'autres analyses ont été effectuées en juin et les séances d'échantillonnage se sont poursuivies jusqu'en novembre.

Une inspection à l’élevage a révélé que les règles d'hygiène générales n'étaient pas satisfaisantes et que le lait a été conservé pendant plus d'une heure dans des seaux de traite à une température de 37°C avant d'être transféré dans le tank de refroidissement.

Prélèvements positifs
Les 10 échantillons de fromage pecorino primo sale collectés au domicile des cas et 18 des 25 échantillons de la première laiterie étaient positifs pour Salmonella Enteritidis.

L'un des 48 pools fécaux et le lait en vrac, échantillonnés en avril, étaient positifs. En mai, trois des sept échantillons fécaux prélevés sur le sol et deux des quatre écouvillons de bottes étaient positifs. Jusqu'en juillet, tous les échantillons de lait en vrac collectés avant et après la désinfection environnementale étaient positifs.

Le type de Salmonella Enteritidis à l'origine de l'épidémie n'avait pas été observé auparavant dans la base de données humaine italienne, Enter-Net, ou dans la base de données alimentaire et vétérinaire, Enter-Vet. Une analyse de la base de données du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) indique qu'il n'a été détecté que dans un autre cas en 2018.

«Des normes d'hygiène satisfaisantes et l'adoption de mesures de prévention et de bonnes techniques de transformation dans les élevages et les laiteries sont fondamentales pour prévenir la contamination du lait de brebis par Salmonella, en particulier si du lait cru est destiné à la consommation humaine ou est utilisé dans une production ultérieure qui ne comprend pas une étape de pasteurisation», ont dit les chercheurs.

Premièrement, de bonnes pratiques d'hygiène pendant la traite sont requises, avec une attention particulière au nettoyage des mains du personnel et des pis des animaux, au nettoyage et à la désinfection corrects du matériel de traite et du matériel de stockage du lait cru, ainsi qu'au lavage scrupuleux et à la désinfection efficace des locaux et outils utilisés pour le traitement.

Dans le même temps, il est extrêmement important de refroidir immédiatement le lait cru, de séparer strictement le lait chaud du lait réfrigéré et de maintenir en toute sécurité sanitaire la chaîne du froid du lait cru jusqu'à ce que le lait soit libéré de la chaîne du froid pour être transformé.

Dans toute épidémie similaire, nous recommandons d'échantillonner le lait d'un seul animal dès que possible afin d'identifier les animaux positifs et de mettre en place les mesures préventives appropriées.

Aux lecteurs du blog
Comme le montre cette notice de la BNF, le blog Albert Amgar a été indexé sur le site de la revue PROCESS Alimentaire. 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue sont aujourd’hui inacessibles. Disons le franchement, la revue ne veut pas payer 500 euros pour remettre le site à flots, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles.

dimanche 24 mai 2020

Le fromage de brebis des Pyrénées, victime indirecte du coronavirus


« Le fromage de brebis des Pyrénées, victime indirecte du coronavirus », source agri-mutuel avec l’AFP du 23 mai 2020.

Conséquence inattendue de la crise sanitaire du coronavirus: la qualité de l'herbe sur les sommets des Pyrénées est compromise et avec elle la qualité et la quantité des célèbres fromages de brebis produits durant l'estive.

Avec l’approche de l’été, la transhumance des troupeaux de brebis doit commencer ces prochains jours dans le Béarn, mais les bergers redoutent une saison «très compliquée» après les restrictions du printemps. Le confinement les a contraints, comme tout le monde, à rester chez eux. Pas question, donc, de partir en montagne pour entretenir les cabanes qui les accueillent pendant l’estive.

Ce sont les 13 gendarmes du peloton de haute montagne, basé à Oloron-Sainte-Marie, qui s’en sont chargés. « On a proposé notre aide au début du confinement à l’Institut patrimonial du Haut Béarn qui nous a donné une liste d’une cinquantaines de cabanes à aller inspecter », explique le chef Renaud Saison. Il peut y avoir eu des coulées d’avalanches dans l’hiver ou bien des tuiles manquantes ou cassées sur les toits, détaille le gendarme.

Mais les bergers sont avant tout préoccupés par la qualité de l’herbe, compromise en montagne par l’interdiction de tout écobuage durant le confinement, selon l’association des éleveurs transhumants des vallées béarnaises.

Le 20 mars, la préfecture des Pyrénées-Atlantiques décidait de suspendre la pratique « jusqu’à la fin du confinement », afin que « les services départementaux d’incendie et de secours ainsi que la gendarmerie se concentrent exclusivement à la protection de la population ».

L’écobuage, cette pratique ancestrale qui consiste à mettre le feu à des parcelles délimitées afin d’en brûler la végétation dite «sèche», permet le fleurissement d’une herbe tendre et feuillue, idéale pour le pâturage.

fromages d'estive
Jeanine Loustau, bergère installée à Arette et Ledeuix, qui monte en estive à Accous, en vallée d’Aspe, «ne comprend pas du tout» la décision de la préfecture et estime au contraire que le confinement aurait été « un moment idéal, puisque la montagne était vide de tout marcheur pendant deux mois ! » Sans écobuage, « l’herbe de l’an passé fait un tapis au sol et la végétation qui parvient à percer la couche, c’est du ligneux, des tiges qui se sont renforcées qui n’ont pas la même valeur fourragère ou laitière que l’herbe tendre », précise Julien Lassalle, président de l’association des éleveurs transhumants.

« On se sent oubliés » 

Ce «tapis», en cas d’humidité, dégage même une odeur repoussante pour les brebis, qui renoncent à pâturer. Habituellement pratiqué entre mars et avril, l’écobuage n’est désormais plus d’actualité. « Entre temps, le gros bétail c’est-à-dire les vaches et les chevaux ont été montés, donc la cohabitation avec des écobuages est impossible », explique Julien Lassalle. D’autant que depuis 2012, la pratique est interdite entre avril et octobre « afin de contrôler des écobuages non réglementés qui pourraient partir en feu », souligne la préfecture.

Les 380 bêtes de Jeanine Loustau monteront donc à Accous dès le début du mois de juin, mais l’éleveuse ne se fait pas d’illusion : « Il n’y aura pas d’herbe, donc pas de lait et pas de fromage. On a parlé de l’agriculture pendant deux mois, pour qu’on nourrisse les gens, mais à côté de ça on se sent oubliés », souffle l’éleveuse.

Elle dit avoir «sérieusement envisagé» de renoncer à l’estive, sans s’y résoudre. « Les brebis en ont besoin et l’exploitation aussi parce qu’on ne peut pas faire les foins si les bêtes sont là. C’est indispensable sur des petites surfaces comme les nôtres ». Pour elle, le fromage d’estive, produit savoureux qui fait souvent la notoriété d’une ferme, représente 30% de sa production annuelle.

La crise sanitaire a également rendu impossible un aspect important de la transhumance: la fête qui l’accompagne. Là aussi, les rassemblements aux départs des transhumances ont été interdits. « C’est un moment important pour nous parce qu’il y a beaucoup de participation et ça nous permet de créer du lien avec les gens du pays, les touristes, les consommateurs. Ce sont des moments privilégiés où on se fait du bien », regrette Julien Lassalle.

Confirmation avec cet article, « Les estives 2020 impactées par le COVID19 », source Petite république.com.

Avec les nouvelles conditions sanitaires imposées face au coronavirus le cadre de l’organisation des estives 2020 est modifié. La montée aux estives va démarrer le lundi de Pentecôte. Les troupeaux partiront accompagnés de leurs éleveurs selon un planning sur une semaine mis en place par la municipalité. Cette année pas de réunions d’éleveurs, Yves le berger ne fera pas le tour des bergeries pour effectuer le marquage et la vaccination. Le marquage se fera sur le lieu de l’estive. Il n’y aura pas de regroupement avant le départ à Aspet avec le traditionnel casse-croûte offert par la mairie. La vision de l’osmose dans le lien ancestral entre les bêtes et les hommes gravissant les pentes de Cagire demeure pour cette année un souvenir.

Les contraintes sanitaires impactent également la venue de stagiaires comme les autres années. L’employé communal seul se rendra sur les lieux pour aider les bergers. Les éleveurs pourront visiter leurs troupeaux le dimanche selon un protocole précis, répartis en petits groupes. Ils devront apporter leur propre matériel pour l’entretien du bétail.
Toutes ces contraintes n’ont pas impacté le nombre d’éleveurs pratiquant l’estive et le nombre des brebis reste aussi équivalent.

NB : Dans les Pyrénées, on parle d’estive et non d’alpage.

lundi 9 mars 2020

Passé les bornes, il n'y a plus de limites ou quand le mur du çon est atteint avec cette proposition de mettre les brebis sous calmant pour qu'elles gèrent leur stress lors des attaques de loup


Extrait de l'article de France tv info.fr du 6 mars 2020,
Des calmants pour les brebis proposés aux éleveurs pour répondre au problème des attaques de loups dans les parcs nationaux : la proposition a été formulée très officiellement, dans une réunion de travail en présence du préfet référent sur la politique du loup. Elle vient du parc national du Mercantour. Les responsables ont proposé de tester une phéromone sur les troupeaux pour faire baisser le stress lié à la présence ou aux attaques de loup. Et c'est peu dire que les éleveurs n’ont pas apprécié.
Mise à jour du 11 mars 2020. Selon La France Agricole
Dans une lettre publiée le 11 mars 2020, le préfet coordonnateur du plan national loup renonce à l’expérimentation de phéromone apaisante ovine.
« Cette expérimentation ne sera pas mise en place, ni financée dans le cadre du plan national loup et activités d’élevage », affirme Jean-Paul Celet, préfet de la Région Auvergne-Rhône-Alpes et coordonnateur du plan national loup, dans une lettre publiée le 11 mars 2020.
La proposition était détonante mais la renonciation est une confirmation que ce préfet de région a atteint le mur du çon et est donc devenu inatteignable pour de simples personnes comme nous ...

samedi 3 août 2019

Santé publique, rappels et cas de maladies infectieuses d’origine alimentaire, comment fait-on pour être informé ?


En ce 3 août 2019, la situation concernant les avis de rappel qui se bousculent au portillon est toujours aussi chaotique comme vous le verrez, mais que dire, oui que dire de l'absence totale d'information sur au moins deux éclosions de cas de maladies infectieuses d'origine alimentaire, comme vous le verrez plus loin ... mais comme le rapporte Santé publique de France dans l'un de ses messages, Et surtout la Santé !, et oui, c'est ce que l'on peut vous souhaitez de mieux, faute de transparence à tous les niveaux ...

Voici pour information, ci-après, les sept derniers avis de rappels qui ont eu lieu seulement entre le 1er et le 3 août 2019. Pour les informations concernant les avis de rappels des sept mois de l'année 2019 voir ce lien.

Rappels
1er août 2019 : rappel par la société Le Petit Basque de riz au lait de chèvre de marque Le Petit Basque, « suite à un risque allergène Gluten », source Carrefour.

1er août 2019 : rappel par la société Hardy Affineur des fromages de chèvre fermier au lait cru Selles sur Cher pour cause de « mise en évidence de la présence de Listeria monocytogenes », source Carrefour. A noter que la date du communiqué de l’entreprise sur l'affichette est le 22 juillet 2019 pour une mise en ligne par les distributeurs le 1er août, un peu curieux ? Un précédent rappel de produits alimentaires par Hardy Affineur avait eu lieu le 1er mars 2019.

1er août 2019 : rappel de sachets de feuilles de laurier, « Lorbeerblätter / Feuilles de laurier » de marque MAX / Monolith, en raison de la présence d’hydrocarbures aromatiques polycycliques, source DGCCRF.

1er août 2019 : rappel par la société Casino de jambon supérieur fumé au bois de hêtre découenné dégraissé 4 tranches 160g de marque Casino, « Suite à une erreur d’étiquetage de la DLC ».

2 août 2019 : rappel par la Société L’Atelier du Valois du produit, « Plateau panaché de marque Les Brasérades, suite à la mise en évidence de la présence de salmonelles. » Source Auchan et Casino.
Casino indique dans son communiqué que les « saucisses sont à consommer cuites à cœur. »

2 août 2019 : rappel par la Société des Caves de Roquefort AOP 200g de la marque Société, « suite à la mise en évidence de la présence de salmonelles dans le lot 3178B », source Auchan, Intermarché et Casino.

Il n’est question que d’un seul lot car sur le site Internet de la Société des Caves de Roquefort apparait un communiqué de l’entreprise qui indique le rappel de trois lots, Lot  3178B DDM 15/09/19, Lot 3170B DDM 16/12/19 et Lot 8171A DDM 13/09/19, alors qu’il n’est question que d’un lot pour les trois distributeurs précités. On apprend aussi que les produits étaient commercialisé entre le 9 juillet et le 2 août 2019. Concernant le produit, il est question de Roquefort portions 25g, tranche 200g.

Par ailleurs, l’entreprise « présente ses excuses aux consommateurs et se tient à leur disposition pour répondre à leurs questions au numéro vert suivant 0800 120 120. »

A noter une mise en garde publique de l’OSAV de Suisse du 2 août 2019, salmonelles décelées dans le Fromage français au lait cru roquefort AOP de la marque « Société ».

Un communiqué de rappel de l’AFSCA de Belgique du 2 août 2019, rappel de Société des Caves du fromage Roquefort Société « tranche », 100g, 200g et de « demi pain », en raison d’une « présence possible de Salmonella. »

Communiqué diffusé par les autorités du Luxembourg le 2 août 2019 : présence de salmonelles dans du roquefort de la marque Société. Les autorités de sécurité alimentaire luxembourgeoises viennent d’être informées par la société Cora que le produit Roquefort Société contaminé par des salmonelles a été distribué au Luxembourg dans les magasins Cora, mais une distribution plus large ne peut être exclue …

Un communiqué du 2 août 2019 a été aussi mis en ligne en Allemagne.

Pas de communiqué des autorités sanitaires en France, peut-être sont-elles en vacances ? 

En bien non ! Elles ont notifié au RASFF de l’UE une alerte sur la présence de Salmonella dans du Roquefort de France … 

Distribution dans 11 pays auxquels il faut ajouter la Suisse et le Luxembourg, pays déjà cités, mais qui ne figurent pas sur cette liste du RASFF, soit donc au final pour l'instant, 13 pays, ah la traçabilité !

On apprend aussi que la date du prélèvement de fromages est le 18 juillet 2019 pour une alerte notifiée le 2 août 2010, un peu long, non ?

3 août 2019 : rappel de pâte à tartiner bio noisette et cacao 220 g, pâte à tartiner bio lait et noisettes 220g et pâte à tartiner aux éclats de caramel 220g, produits commercialisés chez Nature et Découverte, fabriqués par la Maison Bremond, pour cause de présence de morceaux de verre.

Est-ce qu'on s'arrête là ? Pas tout fait !

Maladies infectieuses d'origine alimentaire : deux exemples distincts
Last but not the least, Santé publique de France vient de publier le 2 août 2019, sans doute avant de partir en vacances, « Les risques de l'été : quelques précautions à prendre » :
Noyade accidentelle, risques solaires, fortes chaleurs… l'été n'est pas sans risques. Santé publique France rappelle quelques précautions à prendre pour que l'été rime avec sérénité.
Pas un mot, mais pas un mot sur les risques alimentaires,  de mieux en mieux … et surtout la santé !

Dans ce contexte, rappelons que Summer Time is Salmonella Time en France, avec deux exemples distincts de cas de salmonellose ...

Pour mémoire, le 12 juillet 2019, on découvrait la présence de plusieurs foyers de toxi-infections alimentaires collectives à Salmonella liés à de la coppa d'Italie, mais fabriquée avec des matières premières de France et d'Allemagne.

Selon Food Safety News, au moins 83 personnes avaient été contaminées par Salmonella Typhimurium et que 13 d'entre elles avaient eu besoin d'un traitement hospitalier.

Mais toujours pas d’information de Santé Publique de France ...

On avait aussi appris le 19 juillet 2019 que « Suite à un autocontrôle sur des fromages mettant en évidence la présence de Salmonela Enteritidis et des cas humains de salmonellose potentiellement en relation épidémiologique, l’établissement GAEC Froidevaux Cornuet  procède au retrait/rappel de fromages de brebis … »

On apprend ainsi le 3 août 2019 toujours par Food Safety News,
Près de 50 personnes ont été malades en France dans le cadre d’une épidémie d’origine alimentaire liée à la consommation d’une marque de fromage de brebis au lait cru et non pasteurisé.  
Une porte-parole de Santé publique France a déclaré à Food Safety News que Salmonella Enteritidis était responsable de 49 cas de maladie et qu'une personne avait besoin d'être hospitalisée.  
Les malades sont des hommes et des femmes, principalement des adultes âgés de 22 à 94 ans, mais cinq enfants ont été infectés. Les patients vivent dans cinq régions différentes du pays.  
Les premiers patients ont été signalés début juin et la maladie a été rapportée le plus récemment début juillet. Deux cas d'intoxication alimentaire avec des isolats de Salmonella Enteritidis chez des patients ont été déclarés via une déclaration obligatoire par les autorités sanitaires régionales du Centre-Val-de-Loire.  
Les patients ont été interrogés sur la consommation d’aliments et des souches de Salmonella isolées de leurs selles ont été envoyées au Centre national de référence pour Salmonella de l'Institut Pasteur pour typage.  
Toutes ces personnes avaient consommé du fromage de brebis et des contrôles effectués ont révélé la présence de Salmonella Enteritidis.
Mais toujours pas d’information de Santé Publique de France ...

A suivre ... et merci à Food Safety News de nous donner des informations sur les cas de maladies infectieuses d'origine alimentaire en France ... Et surtout la Santé !

Complément du 5 août 2019. Déjà 14 produits alimentaires rappelés au su 1er au 5 août 2019, la série noire se poursuit invariablement ...

Rappel de Roquefort AOP 100g par les autorités sanitaires (AGES) d'Autriche le 5 août 2019.