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dimanche 21 août 2022

Pour «incompétence bureaucratique», le gouvernement de l’Ontario condamné à verser 3,5 millions de dollars canadiens à une usine de transformation de viande

L’Administration peut fermer une usine très rapidement, mais pour prouver gain de cause, cela prend un certain temps, voire un temps certain, en voici un emblématique exemple au Canada.

«Une province doit verser 3,5 millions de dollars canadiens au propriétaire d'une usine fermée depuis longtemps», source Meatingplace.

Le gouvernement provincial de l'Ontario, Canada, a été condamné par un tribunal à verser 3,5 millions de dollars canadiens (2,68 millions d’euros) à une entreprise de transformation de viande fermée depuis longtemps.

Le règlement, selon un reportage de CBC, met fin à une controverse qui a duré près de deux décennies.

Viande contaminée
En août 2003, le ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation et des Affaires rurales de l'Ontario a perquisitionné chez Aylmer Meat Packers d'Aylmer, Ontario, et a fermé l'usine pendant 19 mois. Au cours des trois mois précédents, le ministère avait mené une surveillance secrète de l'usine après qu'un informateur leur ait dit qu'Aylmer transformait des vaches malades et handicapées et des vaches mortes avant abattage.

Aylmer se spécialisait dans la transformation de vaches à la fin de leur production laitière et de vaches qui ne pouvaient ni se tenir debout, ni marcher, mais qui étaient par ailleurs en bonne santé.

De nombreuses accusations ont été portées contre le propriétaire Butch Clare et ses fils. Clare et Aylmer ont plaidé coupables d'avoir vendu de la viande non inspectée et de la viande avec des messages d'inspection non autorisés, et d’autres accusations ont été abandonnées.

«Incompétence bureaucratique»
 Le paiement actuel de 3,5 millions de dollars canadiens découle des actions du ministère après le raid.

Bien que le juge Peter Lauwers, qui a rédigé la décision d'un panel de trois juges de la Cour d'appel de l'Ontario, ait déclaré que le raid était «initialement approprié», il a conclu que ce qui s'était passé pendant les 19 mois de fermeture était «une litanie d'incompétence bureaucratique».

La décision s'est concentrée sur la façon dont «la fermeture injustifiée» par le ministère a empêché Clare de vendre l'usine et de gagner de l'argent grâce à la vente. Après qu'Aymler ait perdu sa licence, Clare a tenté de vendre l'usine, mais n'a pas pu le faire.

«Sans la fermeture par le ministère, M. Clare aurait pu vendre», a écrit Lauwers. «La fermeture abusive de l'usine par le ministère incluait la présence d’agents de sécurité, un congélateur verrouillé et une usine délabrée en désordre. Ce ne sont clairement pas des caractéristiques qui attireraient un acheteur.»

M. Lauwers a également noté que la fermeture de l'usine a entraîné la détérioration de plus de 48 000 livres (2,2 tonnes) de viande bovine congelée lorsque le ministère n'a pas réparé un congélateur cassé.

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a fermé le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

vendredi 19 août 2022

Salmonella pèse lourd dans les comptes du groupe Strauss en raison des rappels de chocolats et de la fermeture du site

«Strauss ressent l'impact de Salmonella lié au rappel de chocolat et à la fermeture du site», source article de Joe Whitworth paru le 19 août 2022 dans Food Safety News.

Les bénéfices du groupe Strauss ont été fortement ébranlés par un rappel de chocolat en raison de la présence de Salmonella et de la fermeture connexe d'une usine de production en Israël.

La société a enregistré une croissance dans certains domaines, mais celle-ci a été compensée par une baisse des ventes de la division confiserie et de l'activité du houmous Sabra, qui ont toutes deux fonctionné à une échelle partielle au cours du semestre. L'entreprise a également signalé une baisse de son bénéfice d'exploitation.

Le rappel de confiseries en avril et les ajustements à l'usine Sabra de Virginie, associés à la hausse des coûts des matières premières, de l'expédition et de l'énergie, ont entraîné une baisse de 59,1% du bénéfice d'exploitation à 62,6 millions de dollars (56,34 millions d’euros) au cours du semestre.

Les chiffres proviennent des résultats financiers du groupe Strauss pour le premier semestre et le deuxième trimestre 2022.

L'entreprise se prépare à reprendre progressivement les activités du site de production de confiseries de Nof Hagalil, en Israël. Elle a procédé à des nettoyages et investi dans des infrastructures pour garantir l'amélioration des normes de qualité et de sécurité des aliments.

L'autorisation de redémarrage est toujours en attente du ministère israélien de la Santé. L'agence a suspendu l'agrément de l'usine pendant trois mois après une inspection en avril. Les enquêteurs tentaient de préciser si 21 patients d'âges divers étaient liés à la contamination.

Sur 300 prélèvements, environ 30 étaient positifs. Salmonella a été détecté sur une ligne de production et dans du chocolat liquide utilisé pour fabriquer des produits finis.

Des articles de marque Elite tels que des gâteaux, des gaufrettes, des collations, des gâteaux de riz, du chewing-gum et des bonbons au caramel ont été rappelés dans des pays comme les États-Unis, Canada, Australie, Brésil, France, Allemagne, Italie, Pays-Bas, Espagne et Royaume-Uni. .

Un comité d'évaluation de la contamination
Giora Bardea, PDG du groupe Strauss, a dit : «Les six premiers mois de 2022 reflètent la résilience inhérente du groupe en tant qu'entreprise mondiale diversifiée et sa capacité à faire face avec succès à un environnement macroéconomique difficile ainsi qu'à des défis internes. Au cours des derniers mois, nous avons simultanément abordé deux incidents complexes, le rappel de confiseries en Israël et les ajustements à l'usine de Sabra aux États-Unis, qui ont tous deux affecté négativement les résultats du groupe au cours du semestre en cours», a-t-elle dit.

«Nous terminons un trimestre de forte croissance des revenus mais une baisse de nos résultats, principalement en raison des effets des prix élevés des matières premières et de l'énergie ainsi que des événements dans la division confiserie et Sabra.»

Plus tôt ce mois-ci, Strauss a décidé de créer un comité indépendant qui examinera l'incident à Salmonella, discutera des plans d'action et fera des recommandations au conseil d'administration de la société.

Strauss Israël a enregistré une baisse de 30,8% de ses ventes dans le segment plaisir, qui ont totalisé 125 millions de dollars (112,5 millions d’euros) au cours de la période de six mois, à la suite du rappel des confiseries.

La part de marché au premier semestre 2022 est passée de 12,2% à 10,7% en raison du rappel.

Le rappel du deuxième trimestre a eu un impact de 53,1 millions de dollars (47,79 millions d’euros) sur les ventes et un impact de 23,3 millions de dollars (20,97 millions d’euros) sur le bénéfice net. Les chiffres du premier semestre montrent une perte des ventes de 64,8 millions de dollars (58,32 millions d’euros) en raison du rappel et un impact de 59 millions de dollars (53,1 millions d’euros) sur le bénéfice net.

Commentaire
Bien entendu, je ne plains absolument pas ce groupe qui n’a eu que le résultat de ces atermoiements en hygiène et sécurité des aliments, pensez donc des pigeons dans l’usine, et comme par hasard, désormais, des investissements sont là, alors qu’avant, ce n’était pas possible, vraiment très curieux mais, c’est hélas une constance de ces groupes, voyez plus près de nous avec Nestlé et les pizzas Buitoni et Ferrero avec les produits de la marque Kinder ...

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lundi 15 août 2022

Retour à la normale en Irlande après la parenthèse COVID-19, le nombre d'entreprises sanctionnées augmente très sensiblement

En août 2021, je rapportais un Pic de fermetures de restaurants en Irlande au mois de juillet. Les affaires reprennent-elles ?

A période régulière, le blog vous parle de la sécurité des aliments en Irlande avec ces communiqués de presse mensuels sur ces entreprises de restauration commerciale qui se font épinglées ou fermées pour des raisons variées d’hygiène …

Bien entendu, ce type de communiqué régulier n’existe pas en France, non pas qu’il n’y ait pas de restaurants fermés tous les mois, car «on» estime en très haut lieu que cela doit sans doute relever de la rubrique faits divers et non pas de l’information et de la communication vis-à-vis des consommateurs et de la transparence des actions menées en hygiène et sécurité des aliments. Comprenne qui pourra ?

En Irlande, la Food Standards Agency of Ireland (FSAI) publie donc très régulièrement, les noms des entreprises et de leurs propriétaires; en France, on reste très pudique sur cette question qualifiée de ‘confidentielle’, ainsi que ce qu’on reproche à ces entreprise de façon assez détaillée, on mesure ainsi les progrès qui restent à faire dans notre pays, où en moyenne des contrôles ou inspection en restauration commerciale ont lieu tous les 15 ans ! Voir France, les indicateurs de la sécurité des aliments dont on ne parle pas.

En effet, «un restaurant peut être contrôlé qu’une fois tous les quinze ans. Il se peut donc que vous passiez plusieurs mois, voire années sans subir de contrôle de la DDPP.»

Cela est confirmé par le mémoire d’un élève inspecteur, «Globalement, les grandes villes sont considérées comme beaucoup plus strictes, car en province la fréquence d’inspection est beaucoup plus faible (une fois tous les 10-15 ans).»

Ne nous égarons pas et revenons vers la restauration commerciale en Irlande …

En 2021, il y a eu 51 ordres d’exécution (dont les objets sont, fermeture, interdiction d’exercer ou demande d’actions corrections d’urgence) pour des entreprises alimentaires, principalement des restaurants et boutiques de plats à emporter versus 40 en 2020. On peut donc dire que l’effet COVID-19 sur les règles d’hygiène, s’il a un jour existé, s’est estompé.

Mais que dire de 2022 car nous ne sommes qu’à mi-parcours de l’année,
Janvier, 6 ordres d’exécution,
Février, 8 ordres de fermeture,
Mars, 8 ordres d’exécution,
Avril, 2 ordres de fermeture,
Mai, 8 ordres d’exécution,
Juin, 5 ordres de fermeture,
Juillet, 12 ordres d’exécution.

Les raisons des ordres de fermetures en juillet 2022 comprennent, des rats vivants se promenant dans les locaux, des fèces de rats retrouvés à proximité des locaux de stockage alimentaire, preuves de nuisibles ayant grignoté des denrées alimentaires, des règles d’hygiène très faibles dans la zone de préparation des aliments posant un risque de contamination des aliments, des manipulateurs d’aliments formés de façon inadéquate, et un manque de connaissances sur la maîtrise des températures, la maîtrise des nuisibles et le nettoyage. Un risque élevé pour les aliments cuits sans maîtrise de la température, avec du poulet retrouvé entreposé à 23°C et un manque de surveillance en sécurité des aliments conduisant à des aliments produits et vendus impropres.

Au total, il y a déjà eu 51 ordres d’exécution à fin juillet, c’est dire que l’on aura à la fin de l’année 2022, un bilan comparable à ceux des années avant la COVID-19, retour à la normale quelque sorte ...

Complément
Autre signe que les affaires reprennent, dans la ville d'Oldham près de Manchester, 10 boutiques de plats à emporter ont été fermées en quelques semaines ... Quand les contrôles et inspections reviennent en force, ça fait mal et c'est tant mieux !

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jeudi 11 août 2022

Opération Alimentation Vacances à Monpellier : Une pizzeria fermée

«Montpellier : le service d’hygiène de la Ville épingle une pizzeria pour des aliments avariés», source Midi Libre du 3 août 2022.

Une soixantaine de policiers a investi les quartiers Plan-Cabanes et Gambetta ce mercredi 3 août de 15 h 30 à 17 heures.

Dans le cadre d’une opération coordonnée, une soixantaine de policiers nationaux et municipaux a investi les quartiers Plan-Cabanes et Gambetta, ce mercredi 3 août, de 15 h 30 à 17 h, afin de lutter contre la délinquance de voie publique.

Tout le secteur a été bouclé, avec présence de la brigade canine, de la compagnie départementale d’intervention ainsi que du service Hygiène de la Ville, qui était lui aussi mobilisé.

Nourriture avariée
À juste titre d’ailleurs puisque le bilan fait état de quatre commerces en infraction mineure mais surtout d’une pizzeria, Miam-pizza, rue Daru, qui a été frappée d’une interdiction immédiate de vendre de l’alimentation. Fait assez rare pour le souligner.

L’établissement ne pourra rouvrir ses portes qu’après avoir effectué des travaux. En effet, de nombreux aliments avariés (sandwichs, quiches, merguez…) ont été découverts sur place. Nourriture qui a aussitôt été détruite.

Ce restaurant n’a pas, à ma connaissance, été inspecté dans le cadre d’Alim’confiance.

Merci à Bruno Longhi de m’avoir signalé cette information.

Commentaire
Les fermetures ne devraient pas être aussi rares, car c'est souvent le seul moyen d'avoir une correction très rapide ...

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mardi 2 août 2022

455 personnes malades dans l'épidémie à Salmonella liée aux chocolats Kinder de chez Ferrero

«Mise à jour au 15 juillet de l’épidémie à Salmonella Typhimurium monophasique liée à des produits de chocolat, source ECDC.

 Au 15 juillet 2022, 401 cas confirmés (n=399) et probables (n=2) à S. Typhimurium monophasique ont été identifiés dans l'UE/EEE et au Royaume-Uni. Il s'agit d'une augmentation de neuf cas depuis la dernière mise à jour du 3 juin 2022. Le dernier cas signalé provient du Royaume-Uni avec une date de prélèvement du 16 juin 2022. De plus, des cas ont été identifiés au Canada (n = 4), Suisse (n =49) et aux États-Unis (n=1), portant le nombre total de cas à 455 dans le monde.

Cette épidémie se caractérise par une forte proportion de cas hospitalisés (environ 40%), la plupart d'entre eux étant des enfants de moins de 10 ans, et certains cas présentant des symptômes cliniques graves comme une diarrhée sanglante.

Les cas affectés ont été identifiés grâce à des techniques avancées de typage moléculaire. Comme cette méthode de test n'est pas systématiquement pratiquée dans tous les pays, certains cas peuvent ne pas avoir été détectés.

Sur la base d'investigations épidémiologiques et microbiologiques, des produits de chocolat spécifiques provenant d'une chocolaterie belge ont été identifiés comme des vecteurs probables de l'infection.

L'usine a été fermée le 8 avril 2022 (semaine 14) et des rappels de produits ont été lancés dans le monde entier. Les rappels visaient à prévenir la consommation de produits potentiellement contaminés par Salmonella. Grâce à ces mesures, le nombre de cas a rapidement diminué.

Des investigations supplémentaires sont nécessaires pour identifier la cause profonde de la contamination et pour s'assurer que des produits contaminés ne soient pas mis sur le marché.

Nombre de cas confirmés et probables à S. Typhimurium monophasique dans l'UE/EEE, au Royaume-Uni, au Canada, en Suisse et aux États-Unis, au 15 juillet 2022.

A noter que la France a 121 cas, soit trois cas de plus que dans le dernier point de Santé publique France le 2 juin 2022. Le Royaume-Uni compte le plus de patients avec 128 suivi de la France avec 121. La Belgique a enregistré 66 personnes malades, 49 ont été malades en Suisse, 34 en Allemagne, 18 en Irlande et 14 en Autriche.

Selon un article de Food Safety News, l'usine devrait redémarrer.
Les opérations de l'usine Ferrero d'Arlon ont été suspendues en avril, ce qui a entraîné le rappel des produits qui y étaient fabriqués. Du chocolat potentiellement impliqué a été distribué dans au moins 113 pays.

En mai, Ferrero a demandé à être autorisé à produire à nouveau et en juin, l'AFSCA a donné son approbation conditionnelle au redémarrage de l'usine en Belgique.

Cet agrément dure trois mois. Les matières premières et chaque lot de denrées seront analysés et ne seront libérés que si les résultats sont conformes.

Environ 1 000 employés de Ferrero et spécialistes indépendants ont travaillé au redémarrage. Plus de 1 800 tests qualité ont été effectués et 10 000 pièces démontées et nettoyées. Les investissements comprenaient le remplacement de plusieurs pièces d'équipement et l'installation de 300 mètres d’une nouvelle tyauterie.

Deux souches épidémiques ont été identifiées dans 10 des 81 échantillons positifs à Salmonella prélevés dans l'usine d'Arlon entre décembre 2021 et janvier 2022. Les prélèvements des produits et de l'environnement de transformation ont été augmentés mais des lots de chocolat ont été mis sur le marché après des tests négatifs pour Salmonella.

Une enquête sur l'incident par le parquet de Luxembourg est en cours.

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jeudi 30 juin 2022

Le groupe Barry Callebaut impacté par une contamination à Salmonella dans son usine de Wieze

Quand Salmomella arrête une usine ...
Selon le quotidien belge, La Libre, «Salmonelle à l'usine Barry Callebaut de Wieze : «L'impact est gigantesque».

Le groupe fournit du cacao et des préparations à base de chocolat à de nombreuses entreprises, allant de géants comme Mondelez (Côte d'Or) à des artisans et chefs. 

Selon Google, les marques de Mondelez sont les suivantes: Toblerone, Cadbury, Belin, LU, Prince, Oreo, Milka, Côte d'or, Malabar, Suchard, Hollywood, Kréma, Mikado ...

Lundi, Barry Callebaut découvrait la présence de salmonelle dans un lot de production de son usine de Wieze. Présentée comme “la plus grande usine de fabrication de chocolat du monde” par le groupe basé à Zurich, c’est aussi la plus grande usine parmi sa soixantaine de sites de production dans le monde. Sur les 2,2 millions de tonnes produites annuellement par le groupe, 500 000 le sont en Belgique, à Wieze et à Halle. Sans que le groupe précise la part de Wieze et celle de Halle. Depuis, tous les produits fabriqués à Wieze après le 25 juin ont été bloqués et toute la production (les 23 lignes) arrêtée.

1. Que s’est-il passé ?
«On fait des tests à toutes les étapes de la production, depuis les matières premières jusqu'aux produits finaux. Lors d'une des étapes, on a détecté la présence de la bactérie de salmonelle dans un lot et on a identifié la lécithine comme source de contamination», explique Korneel Warlop, le porte-parole, qui ne se souvient pas avoir déjà connu un arrêt de l'usine. «Ce qui est surprenant car en général, si on trouve de la salmonelle, c'est plutôt dans la poudre de lait ou dans le cacao, mais presque jamais dans la lécithine. Et quand on a trouvé que c'était dans ce composant, ce qui a été confirmé mercredi, il était clair pour nous que l'impact serait gigantesque parce que toutes nos lignes de production sont connectées avec ce container de lécithine.»

La lécithine est un produit naturel qui dérive du soja qui a deux rôles : c'est un émulsifiant utilisé dans toute la production de chocolat et «cela rend aussi le chocolat liquide, ce qui est très important pour nous, car cela facilite le transport industriel du chocolat».

Dans la foulée, lundi, Barry Callebaut prévenait l’Afsca, l’Agence fédérale pour la protection de la chaîne alimentaire.

2. Qui est impacté ?
«Nous avons aussi prévenu nos 73 clients impactés en Belgique», poursuit Korneel Warlop. Barry Callebaut fournit du cacao et des préparations à base de chocolat à de nombreuses entreprises de la filière alimentaire, des géants du secteur tels que Hershey, Mondelez, Nestlé ou Unilever, aux professionnels de la pâtisserie. Il ne fournit pas directement le client final.

«Nous sommes en train de terminer de localiser où se trouvent tous les produits en cause chez les clients. Pour s’assurer qu’ils y sont aussi mis en quarantaine, bloqués, et pas déjà sur la route vers les distributeurs. En fonction de cela, on va pouvoir communiquer si oui ou non, il y a un risque pour la santé publique. On est presque prêt à communiquer le résultat final.»

Ce jeudi, De Tijd indiquait que Neuhaus, The Belgian Chocolate Group, Guylian et Mondelez (Côte d'Or), entre autres, arrêtaient tout ou partie de leur production par précaution, pour vérifier leurs stocks. S'il s'avère qu'ils ont effectivement reçu des produits contaminés, ils devront fermer leurs portes, le temps de désinfecter leurs lignes de production. Mondelez a déjà assuré jeudi, après avoir procédé à un audit complet des sites où le chocolat en question avait été livré, que ses produits présents en magasins étaient sans risque pour la santé des consommateurs. «Nous n'avons pas de chocolat de Barry Callebaut pour le moment, précisait pour sa part Philippe de Selliers, le PDG de Léonidas. Il n'y a donc rien de contaminé chez nous. Barry Callebaut n'est pas notre seul fournisseur.»

3. Pour combien de temps ?
Combien de temps la crise va durer, «on ne le sait pas encore. Cela dépend du résultat de nos examens. On sait que le problème vient de la lécithine mais on ne sait pas encore si cela vient du produit lui-même, de l'origine, du fournisseur, du transport, de la conservation ? On doit le déterminer», dit le porte-parole. Barry Callebaut poursuit donc l'analyse et tiendra l'Afsca informée. La production est suspendue jusqu'à nouvel ordre et les lignes seront évidemment nettoyées et désinfectées avant la reprise de celles-ci.

Y a-t-il du stock pour les clients, et pour combien de temps ? Cela dépend du type de clients. «Si c'est un client industriel qui travaille en make to order («faire sur commande»),il n'y a pas de stock. Et 60 % du volume de ce que nous faisons à Wieze est du make to order. Pour ces clients – ils ne sont pas nombreux mais ils font des grands volumes –, c'est dramatique : ils vont devoir aussi arrêter leur production. Pour ce qui est du chocolat solide, les blocs de 5 kg ou les pastilles, nous avons beaucoup de clients mais les volumes sont plus petits. Et là, il y a du stock.»

L’accident de Wieze rappelle le scandale sanitaire qui avait touché en avril certains produits de la marque Kinder, propriétaire du groupe Ferrero, à l’usine d’Arlon. L’usine devrait recommencer à produire début juillet.

A lire le communiqué de presse du 30 juin de Barry Callebaut, «Barry Callebaut a détecté un lot de production positif à la salmonelle à Wieze». Communiqué uniquement en anglais.

L’AFSCA de Belgique a publié ce jour le communiqué suivant, «Contamination à la salmonelle chez Barry Callebaut à Wieze».

L’AFSCA veille à ce que toutes les mesures nécessaires soient prises pour protéger le consommateur.

L'AFSCA a été informée de la présence de Salmonella sur le site de production de Barry Callebaut à Wieze. L'AFSCA a ouvert une enquête et se trouve également sur place. L'enquête se poursuit et n'a qu'un seul objectif : protéger le consommateur.

Mesures prises par Barry Callebaut
Chaque entreprise de la chaîne alimentaire est responsable de la sécurité de ses produits. Lorsqu'un incident potentiel se produit, l'entreprise doit prendre toutes les mesures possibles pour contrôler la contamination. Cela signifie, entre autres, que les produits potentiellement contaminés doivent être bloqués, non seulement chez Barry Callebaut mais aussi plus loin dans la chaîne alimentaire. En outre, l’AFSCA doit être informée, ce qui a été fait. Les clients de Barry Callebaut doivent également prendre les mesures nécessaires dans le cadre de leur autocontrôle. L'AFSCA veille à ce que ce processus se déroule correctement.

Barry Callebaut elle-même a décidé d'arrêter la production à Wieze, et il en va de même pour un certain nombre de clients. Il ne s'agit pas d'une décision administrative de l’AFSCA et cela vaut aussi pour un certain nombre de clients.

Enquête de l'AFSCA
L’AFSCA a débuté son enquête sur place. Il va sans dire qu'une entreprise alimentaire doit toujours travailler dans des conditions correctes, c'est-à-dire avec les garanties nécessaires en matière de sécurité alimentaire.

Entre-temps, Barry Callebaut a pris un certain nombre de mesures. L'enquête permettra de déterminer si des mesures supplémentaires doivent être prises sur le terrain et si des produits doivent être rappelés auprès des consommateurs.

A suivre ...

Mise à jour du 2 juillet 2002. Communiqué des autorités luxembourgeoises.

Suite au grand intérêt médiatique, les autorités luxembourgeoises tiennent à préciser que jusqu'à présent une distribution de produits chocolatés contaminés à la salmonelle vers le Luxembourg n'a pas été signalée ni par le système d'alerte rapide RASFF de la Commission européenne, ni par le système de notification obligatoire des rappels et retraits de denrées alimentaires luxembourgeois.
Selon l' Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (AFSCA) en Belgique, la société Barry Callebaut à Wieze a mis en place des mesures en étroite collaboration avec les autorités belges. L'agence belge surveille la bonne exécution de ces mesures avec l’objectif prioritaire de protéger le consommateur et d’éviter la mise sur le marché de produit contaminé.  
Au Luxembourg, des cas de salmonellose potentiellement en relation avec cette contamination n’ont pas été détectés jusqu’à présent.
Les autorités luxembourgeoises suivent de près l'évolution de la situation.


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Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire s’est comportée et continue de se comporter en censeur et refuse tout assouplissement pour la modique somme de 500 euros. N’ayant pas les moyens d’aller devant la justice, je leur fait ici de la publicité gratuite. Derrière cette revue, il y a une direction dégueulasse et un rédacteur en chef complice !

vendredi 17 juin 2022

Autorisation conditionnelle de trois mois pour l'usine Ferrero d'Arlon, selon l'AFSCA de Belgique

Un communiqué de Ferrero du 17 juin 2022 informe que
l'usine Ferrero d'Arlon autorisee a redemarrer la production.
L'autorité de sécurité alimentaire (AFSCA) a donné l'autorisation de redémarrer les lignes de production de l'usine Ferrero d'Arlon.

L'usine Ferrero d'Arlon a reçu l'autorisation conditionnelle de redémarrer ses lignes de production à partir d'aujourd'hui. Cette réouverture fait suite à un nettoyage approfondi et à des contrôles de sécurité alimentaire menés en étroite collaboration avec l'autorité belge de sécurité alimentaire (AFSCA). Dès aujourd'hui, l'usine entame le processus de réouverture qui aboutira au redémarrage des lignes de production dans quelques semaines.

A l’arrêt depuis début avril, après la détection de salmonelles dans l'usine d'Arlon, Ferrero a pris des mesures concrètes pour qu'une telle situation ne se reproduise pas.

Plus de 1 000 employés de Ferrero et des spécialistes indépendants ont travaillé en permanence dans l'usine. Plus de 1 800 tests de qualité ont été effectués, 10 000 pièces ont été démontées et nettoyées, et des investissements importants ont été réalisés. Cela inclut le remplacement d'équipement ainsi que l'installation de 300 mètres de nouveaux tuyaux. Nous avons également mis à jour les protocoles de sécurité des produits, les formations et l'échantillonnage dans l'usine.

Ce travail a été réalisé en toute transparence et en étroite collaboration avec l'AFSCA qui a confirmé que toutes les normes de sécurité alimentaire requises ont été respectées. Cet épisode nous permettra de revoir notre approche dans la gestion de ce type d'incident et, surtout, nous donnera l'occasion de renforcer notre coopération avec les autorités alimentaires.

Nous tenons à remercier notre personnel pour son engagement constant tout au long de ce processus.

«Nous sommes très heureux d'avoir reçu le feu vert de l'autorité belge de sécurité alimentaire. Nous tenons à remercier l'AFSCA pour ses conseils et son soutien inestimables», a déclaré Lapo Civiletti, Directeur Général du Groupe Ferrero. « Nous sommes vraiment désolés de ce qui s'est passé et nous tenons à nous excuser une fois de plus auprès de toutes les personnes touchées. Nous n'avons jamais connu une telle situation au cours de nos 75 ans d'histoire. Nous avons tiré les leçons de cet événement malheureux et nous mettrons tout en œuvre pour que cela ne se reproduise pas.»

Commentaire
Il devait y avoir bien des problèmes de contamination pour avoir changé et modifié tout ce qui a été énuméré par Ferrero. Ce ne sont pas 1 800 tests de qualité qui ont été réalisés mais 1 800 tests microbiologiques. Mettre tout en œuvre que cela ne reproduise pas est plus facile à dire qu’à faire, nous verrons cela sur la durée, car l’autorisation est conditionnelle pour une durée de trois mois ...

De son côté, l’AFSCA rapporte dans un communiqué du 17 juin 2022, «L’AFSCA a décidé de remettre une autorisation conditionnelle à Ferrero».

Fin mars - début avril, des consommateurs sont tombés malades après avoir consommé des produits au chocolat de la marque Kinder. Suite à des enquêtes épidémiologiques et l'analyse d'échantillons, un lien a été établi avec l'usine Ferrero d'Arlon.

L’AFSCA avait alors immédiatement entamé une enquête approfondie chez Ferrero à Arlon et décidait le 8 avril de retirer l’autorisation de cette usine et de procéder au rappel de l’entièreté des produits de la gamme Kinder issus de ce site de production.

Au mois de mai, Ferrero introduisait après de l’AFSCA une demande d’autorisation pour pouvoir produire à nouveau.

L’AFSCA a décidé de remettre à Ferrero une autorisation conditionnelle pour leur usine de production d’Arlon.

Cette autorisation conditionnelle sera accordée pour une période de 3 mois. Durant cette période, les matières premières, ainsi que chaque lot de denrées alimentaires produites seront analysés. Ce n’est que si ces analyses donnent un résultat conforme que les produits pourront être mis sur le marché.

Cette décision survient à l’issue de plusieurs semaines d’analyses approfondies durant lesquelles l’AFSCA a procédé à plusieurs contrôles sur place tant au niveau des procédures internes mises en place par Ferrero que de l’infrastructure de l’usine.

L’AFSCA est d’avis que, dans l’état actuel des choses, Ferrero offre les garanties nécessaires de conformité aux règles et exigences en matière de sécurité alimentaire.

Néanmoins, l’AFSCA a opté pour une autorisation conditionnelle car l’Agence estime qu’il est indispensable de pouvoir vérifier l’application concrète de toutes les procédures internes une fois que l’usine aura repris ses activités de production.

En cas de résultats d’inspections favorables à l’issue de cette période de 3 mois, une autorisation définitive pourra être délivrée.

Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire s’est comportée et continue de se comporter en censeur et refuse tout assouplissement pour la modique somme de 500 euros. N’ayant pas les moyens d’aller devant la justice, je leur fait ici de la publicité gratuite. Derrière cette revue, il y a une direction dégueulasse et un rédacteur en chef complice !

mercredi 1 juin 2022

Très gros soucis d'hygiène dans une boulangerie de Lyon = arrêt préfectoral de fermeture

«On avait des rats, de la farine imbibée d’urine de rongeur»: un atelier de boulangerie fermé par le Préfet, source Le Progrès du 30 mai 2022.

Après le rapport des agents du service Protection de la qualité de l’alimentation, le Préfet a pris la décision de fermer administrativement les espaces de fabrication et de stockage de la boulangerie «Maison Hénon» située dans le 7e arrondissement. Il estime qu’entre la présence de nuisibles et le manque d’hygiène, le risque d’intoxication était réel.

Présence de déjections de rongeurs, de mites et de blattes, défaut de nettoyage des locaux de préparation et de stockage, défaut de nettoyage des équipements comme le pétrin ou les tours réfrigérées. Le rapport qui a poussé la direction départementale de protection des populations du Rhône à fermer la « Maison Henon » située au 219 avenue Jean Jaurès est sans appel.

Affiché sur la façade du laboratoire, l’arrêté préfectoral portant fermeture administrative des espaces de fabrication et de stockage de la boulangerie-pâtisserie a pris effet le 23 mai, « considérant que la poursuite de l‘activité présente un risque de grave danger pour la santé des consommateurs».

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Selon les témoignages d'anciens employés, il a été attesté de la présence de rats ou encore de cafards sur des baguettes non cuites.

Le Préfet a donc pris la décision de fermer administrativement le lieu. L'arrêté préfectoral à ce sujet a pris effet le 23 mai. Il précise que «la poursuite de l’activité présente un risque de grave danger pour la population» et met la lumière sur des "menaces sur la santé des consommateurs en raison de la probabilité importante de contamination microbiologique, chimique et physique".

L'atelier ne pourra rouvrir qu'après une nouvelle inspection
Pour l'heure, la boulangerie continue de vendre du pain fabriqué dans un autre établissement voisin. Pour rouvrir son atelier, elle devra passer par une vérification des conditions d'hygiène par les services de l'Etat.

Selon Actu Lyon, «Cette boulangerie connue ferme : il y avait une «menace pour la santé» des clients».

Une «menace pour la santé des consommateurs»
L’arrêté note «un défaut de nettoyage» des locaux de préparation et de stockage de la boulangerie tout comme les équipements qui servent à la fabrication du pain.

Les agents ont également constaté la présence de «déjections de rongeurs, de mites et de blattes».

Des éléments qui ont suffi à la préfecture pour pointer «une menace pour la santé des consommateurs» en raison de la «probabilité importante de contaminations et d’intoxications».

«On avait des rats, de la farine imbibée d’urine de ces rongeurs, des cafards», confie un ancien salarié interrogé par Le Progrès. Des photos publiées par nos confrères montrent une souris qui traverse le laboratoire de la boulangerie, du pain troué par les rongeurs, un cafard sur une baguette en attente de cuisson…

Fermeture jusqu’à nouvel ordre
L’arrêté de fermeture ne donne pas de date butoir de réouverture mais exige que les conditions d’hygiène soient améliorées pour une reprise de l’activité. «La réouverture ne pourra avoir lieu qu’à la suite d’une vérification d’un agent de la Direction départementale de la protection des populations «qui aura constaté l’effectivité des mesures correctives précitées».

Le gérant, qui n’a pas réagi publiquement à cette fermeture administrative, a deux mois pour contester.

L’année dernière, c’est l’inspection du travail qui pointait du doigt «Maison Henon» pour l’usage abusif de caméras de vidéosurveillance au sein de l’atelier, qui permettaient de filmer le personnel.

La directrice régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités avait alerté sur des plaintes de plusieurs salariées concernant des faits qualifiés par elles de «harcèlement moral». Le médecin du travail avait quant à lui alerté l’établissement à propos de « la dégradation de l’état de santé des salariés au sein de la boulangerie ».

Merci à Bruno Longhi de m’avoir signalé cette information.

Commentaire
Pourquoi la justice n’est-elle pas saisie ? Pourquoi des amandes conséquentes ne sont-elles pas adressées au propriétaire pour prévenir un nouvel incident ?

Si vous voulez mon avis, le propriétaire ne sera aucunement inquiété … et pourtant cette fermeture était plus que nécessaire, cela durait depuis un certain temps ...

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