Après le rapport des agents du service Protection de la qualité de l’alimentation, le Préfet a pris la décision de fermer administrativement les espaces de fabrication et de stockage de la boulangerie «Maison Hénon» située dans le 7e arrondissement. Il estime qu’entre la présence de nuisibles et le manque d’hygiène, le risque d’intoxication était réel.
Présence de déjections de rongeurs, de mites et de blattes, défaut de nettoyage des locaux de préparation et de stockage, défaut de nettoyage des équipements comme le pétrin ou les tours réfrigérées. Le rapport qui a poussé la direction départementale de protection des populations du Rhône à fermer la « Maison Henon » située au 219 avenue Jean Jaurès est sans appel.
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Selon les témoignages d'anciens employés, il a été attesté de la présence de rats ou encore de cafards sur des baguettes non cuites.
Le Préfet a donc pris la décision de fermer administrativement le lieu. L'arrêté préfectoral à ce sujet a pris effet le 23 mai. Il précise que «la poursuite de l’activité présente un risque de grave danger pour la population» et met la lumière sur des "menaces sur la santé des consommateurs en raison de la probabilité importante de contamination microbiologique, chimique et physique".
Selon Actu Lyon, «Cette boulangerie connue ferme : il y avait une «menace pour la santé» des clients».
Les agents ont également constaté la présence de «déjections de rongeurs, de mites et de blattes».
Des éléments qui ont suffi à la préfecture pour pointer «une menace pour la santé des consommateurs» en raison de la «probabilité importante de contaminations et d’intoxications».
«On avait des rats, de la farine imbibée d’urine de ces rongeurs, des cafards», confie un ancien salarié interrogé par Le Progrès. Des photos publiées par nos confrères montrent une souris qui traverse le laboratoire de la boulangerie, du pain troué par les rongeurs, un cafard sur une baguette en attente de cuisson…
Le gérant, qui n’a pas réagi publiquement à cette fermeture administrative, a deux mois pour contester.
L’année dernière, c’est l’inspection du travail qui pointait du doigt «Maison Henon» pour l’usage abusif de caméras de vidéosurveillance au sein de l’atelier, qui permettaient de filmer le personnel.
La directrice régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités avait alerté sur des plaintes de plusieurs salariées concernant des faits qualifiés par elles de «harcèlement moral». Le médecin du travail avait quant à lui alerté l’établissement à propos de « la dégradation de l’état de santé des salariés au sein de la boulangerie ».
Merci à Bruno Longhi de m’avoir signalé cette information.
Si vous voulez mon avis, le propriétaire ne sera aucunement inquiété … et pourtant cette fermeture était plus que nécessaire, cela durait depuis un certain temps ...
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