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samedi 26 novembre 2022

Les contrôles des restaurants existent dans le Val d'Oise, un restaurant et un commerce fermés à Franconville et Argenteuil

C’est encore une opération dans le Val d’Oise, décidément ce département nous donne régulièrement des nouvlles de la sécurité des aliments dans ce pays. «Contrôles sanitaires : un restaurant et un commerce fermés à Franconville et Argenteuil», source article de Thomas Hoffmann de l’actu du 25 novembre 2022.

Vendredi 25 novembre 2022, la préfecture a annoncé la fermeture administrative d'un restaurant de Franconville et d'un traiteur d'Argenteuil à la suite de contrôles sanitaires.

Des denrées en décomposition traînant sur des étagères, des restes de viande de kebab abandonnés dans un sac ou encore un couteau à enduire utilisé pour la cuisine.

Les constatations effectuées lors d’un contrôle sanitaire par les agents de la Direction départementale de la protection des populations du Val-d’Oise (Ddpp95) ont entraîné la fermeture du restaurant Istanbul, situé avenue des Marais à Franconville, a annoncé vendredi 25 novembre 2022 la préfecture du Val-d’Oise.

Les opérations de contrôles sanitaires se multiplient
Depuis plusieurs mois, les services de l’État multiplient les opérations de contrôle, «afin d’assurer la sécurité des consommateurs dans le Val-d’Oise». Propreté des lieux, conservation des aliments, date de péremption, traçabilité des produits… les inspecteurs de la Ddpp ne laissent rien passer.

Pour le restaurant Istanbul, ces derniers ont pointé du doigt des locaux et équipements sales et vétustes, des denrées conservées dans des conditions inadéquates ou dont les dates limites de consommation sont dépassées, des cafards présents dans les locaux, des pratiques de traçabilités des denrées non respectées denrées alimentaire.

«Un grand danger d’intoxication alimentaire»
Leur conclusion est sans appel, les agents ont souligné «un grand danger d’intoxication alimentaire» entraînant la fermeture immédiate de l’établissement jusqu’à ce qu’il se mette aux normes d’hygiène en vigueur.

Par ailleurs, la préfecture a également annoncé la fermeture administrative de l’enseigne Chez Mariama, présente au marché Héloïse d’Argenteuil.

Un premier contrôle en juin
Ayant déjà été contrôlé en juin dernier par les inspecteurs de la Ddpp, ces derniers ont constaté que le commerce ne s’était pas mis en conformité comme cela lui avait été signifié.

Les agents ont ainsi relevé plusieurs infractions : denrées conservées dans des conditions inadéquates, non formation du personnel aux bonnes pratiques d’hygiène, système de nettoyage-désinfection des mains non hygiénique, pratiques de traçabilités des denrées non respectées.

© Préfecture du Val d’Oise, denrée en décomposition.
On lira les deux tweets de la Préfecture du Val d’Oise ici et ici.

Complément
Le blog remercie sincèrement le Préfet du Val d'Oise car, grâce à lui, plusieurs articles ont été écrits,

jeudi 24 novembre 2022

Israël : Les barres chocolatées Strauss font leur retour dans les rayons

«Les barres chocolatées Strauss font leur retour dans les rayons», source The Times of Israël. On est donc ainsi passé de l’élevage de pigeons et des salmonelles à une ‘vraie’ entreprise alimentaire cloisonée en zones à risque, jugez plutôt ...

Elles avaient été retirées de la vente en avril ; le géant alimentaire dit avoir lourdement investi dans l'usine de Nof Hagalil, fermée en mai après une alerte à la salmonelle

Le groupe Strauss, l’un d’un plus importants fabricants de produits alimentaires en Israël, a fait savoir mardi que la production avait repris dans une chocolaterie qui était restée fermée pendant des mois suite à des cas de contamination à la salmonelle.

Un grand nombre de produits chocolatés d’Elite ont fait leur retour sur les rayons des magasins après en avoir été absents pendant plusieurs mois suite à un rappel massif de la production qui avait eu lieu au mois d’avril, a fait savoir l’entreprise.

Étaient concernées des barres et les gaufres en chocolat ainsi que des pâtes à tartiner, selon le Strauss Group.

Strauss a indiqué dans son communiqué que l’usine située à Nof Hagalil, dans le nord du pays, avait repris ses activités «après des investissements significatifs qui ont été réalisés pour garantir la qualité et la sûreté des produits».

«Nous sommes heureux et enthousiastes à l’idée de faire notre retour dans les rayons», a commenté le directeur-général de Strauss, Eyal Dror. «Au cours des derniers mois, nous avons redéfini nos procédures de travail et nous avons fait en sorte de garantir des niveaux particulièrement élevés de qualité et de sécurité sanitaire, sur la base des recherches que nous avons menées dans plusieurs des plus grandes chocolateries du monde».

Strauss avait d’abord annoncé le rappel de plusieurs produits populaires à base de chocolat qui étaient produits par sa filiale Elite à la fin du mois d’avril, citant une alerte à la salmonelle.

Un rappel qui avait été d’une portée immense – cela avait été le plus grand rappel de produits alimentaires de toute l’Histoire du pays. Six personnes avaient été hospitalisées pour de possibles cas de salmonellose après avoir consommé des produits Strauss à ce moment-là.

La compagnie avait rapidement élargi son rappel initial, retirant de la vente tous les produits fabriqués au sein de l’usine de Nof Hagalil, notamment les chewing-gums et les bonbons au caramel. L’usine avait ensuite été fermée après la découverte, par le ministère de la Santé, de «défaillances fondamentales» dans ses opérations.

Un rapport émis au mois de mai par le ministère avait révélé une série de négligences et de manquements qui, selon lui, avaient pu entraîner la propagation de ces contaminations à la salmonelle dans l’usine.

Le rapport avait mis en cause Strauss pour des travaux de construction entrepris dans l’usine qui n’avaient pas prix en compte leurs effets sur la production ; pour avoir toléré la présence de pigeons, dans l’usine, qui avaient pu tenir un rôle dans ces contaminations ; pour ne pas s’être doté d’un nouveau directeur, au sein de l’usine, chargé de la sécurité alimentaire et pour des conditions de décongélation inappropriées des produits laitiers utilisés dans la production de chocolat.

Suite à un audit ultérieur qui avait été mené par le ministère de la Santé, au mois d’août, le Strauss Group avait reçu l’autorisation de reprendre graduellement ses activités.

Parmi les améliorations faites à l’usine de Nof Hagalil, la remise à niveau du système d’échantillonnage des produits finis et des matières premières.

D’autres zones de l’usine ont été désignées comme «sensibles» et des tenues vestimentaires et procédures appropriées ont été mises en place. D’importantes améliorations sanitaires ont également été apportées, concernant notamment l’étanchéité des toits, le remplacement des équipements, le remplacement des sols et le colmatage des fissures.

Le ministère avait fait savoir, à l’époque, qu’il continuerait à mener des inspections jusqu’à la reprise de la totalité des opérations de l’usine.

Strauss est présent dans une vingtaine de pays à travers le monde et propose une gamme de produits comprenant des pâtes à tartiner, du café, des produits laitiers et des solutions de purification et de filtration de l’eau (en Israël, en Chine et au Royaume-Uni) par le biais de différentes marques, filiales et partenariats locaux. L’entreprise emploie environ 15 000 personnes sur près de 30 sites de production dans le monde.

NB : La photo est issue du site Internet de Strauss.

On pourra aussi lire l'article du journal israëlien, Haaretz

Mise à jour du 10 décembre 2022
Selon un article de Joe Whitworth paru dans Food Safety News du 10 décembre 2022, «Strauss estime un impact plus important de l'incident à Salmonella, en partie à cause des poursuites des consommateurs».
C’est vrai ça, de quoi se mêle les consommateurs, mais en tout cas, c’est bienfait pour Strauss qui avait confondu les locaux de fabrication avec des oiseaux et une chocolaterie ...

Mise à jour du 17 mai 2023
On lira l'article de Joe Whitworth dans Food Safety News«Strauss continues recovery from the Salmonella incident».

samedi 19 novembre 2022

C'est l'histoire d'un restaurant fermé à Cholet après de «graves manquements à l’hygiène»

Apparemment en septembre 2020, selon O.-F., tout allait bien ...

Un nouveau restaurant vient d’ouvrir ses portes, en périphérie, sur le site de l’ancien Décathlon, derrière l’Autre Usine. Il s’agit de Grill’In, une chaîne récemment créée et qui se développe fortement. L’enseigne, qui dispose de quatre restaurants, propose une large gamme de plats : grillades, woks, fruits de mer, plats traditionnels japonais, desserts en tout genre… A Cholet, Grill’Inn présente une grande capacité d’accueil, plus de 400 places assises sur une superficie de 1 200 m². La déco y est soignée.

Oui mais voilà, À Cholet, un restaurant fermé après de «graves manquements à l’hygiène», source O.-F. du 18 novembre 2022.

Jeudi 17 novembre, le restaurant Grill’In, à Cholet, a été fermé administrativement après un contrôle des autorités sanitaires. En attendant que des travaux soient effectués, les portes de ce restaurant avec «buffets à volonté » restent closes. Il s’agit de la seconde fermeture de ce genre depuis le début d’année dans le département de Maineet-Loire.

«Fermé pour traveaux (sic).» Au sud-est de Cholet, le long du périphérique, le restaurant Grill’In a fermé ses portes jeudi 17 novembre et, contrairement à ce qu’indique l’écriteau affiché en vitrine, ce n’est pas uniquement en raison de travaux. Un arrêté préfectoral de fermeture d’urgence a été remis à la direction de ce restaurant avec «buffets à volonté», ouvert en septembre 2020.

Lors d’un contrôle sanitaire organisé mardi 15 novembre, de graves manquements à l’hygiène ​ont été constatés rapporte Camille Dronne, cheffe du service Sécurité sanitaire des aliments (SSA) à la Direction départementale de la protection des populations (DDPP). Ce contrôle a eu lieu après un signalement de malade, même si le lien n’est jamais établi de manière formelle, précise cette dernière.

Des carences dans la désinfection et lavage des locaux et des équipements ont été observées. Un autre aspect concerne les températures de conservation : la température du buffet était inférieure aux références réglementaires, la conservation des denrées froides posait aussi problème, mais à moindre niveau, souligne Camille Dronne. Le restaurant ne pourra rouvrir ses portes qu’après une nouvelle inspection qui devrait advenir la semaine prochaine. (...)

Depuis le début d’année, il s’agit de la deuxième fermeture de ce type dans le département.

NB : Photo © Maxime Pionneau.

Complément
Pas d'information sur Alim'confiance, pas d'inspection depuis son ouverture, mais inspection en novembre qui a conduit à sa fermeture.

samedi 17 septembre 2022

Feu vert de l'AFSCA de Belgique pour la réouverture de l'usine de Ferrero

Un communiqué du 16 septembre de Ferrero rapporte «Licence de production confirmée pour Ferrero Arlon».

Vendredi 16 septembre, l'AFSCA a confirmé la licence de production de l'usine Ferrero Arlon.

Le Groupe Ferrero est heureux de recevoir de l'AFSCA l'autorisation définitive de production pour l’usine d'Arlon. Cette autorisation définitive fait suite à l'autorisation conditionnelle accordée le 17 juin. Depuis lors, le Groupe a travaillé sous la supervision de l'AFSCA en utilisant des protocoles de qualité et de tests améliorés. Ces nouveaux protocoles de qualité comprennent un plan d'échantillonnage accru et positionnent le système de contrôle de la qualité au-delà des exigences légales actuelles.

Cette période a été riche en enseignements et le Groupe les a immédiatement mis en pratique. Le groupe Ferrero est reconnaissant de l'étroite collaboration avec l'AFSCA. L'octroi de la licence de production signifie que tout est en place pour que l’usine d’Arlon puisse produire en toute confiance. Le groupe Ferrero continuera à faire tout ce qui est en son pouvoir pour éviter que cela ne se reproduise.

Le Groupe tient à remercier l’AFSCA pour son assistance tout au long du processus, qui aboutit à la confirmation de la licence de production de Ferrero Arlon.

«Feu vert complet pour l'usine Ferrero à Arlon, l'Afsca satisfaite des mesures prises», selon l’avenir.

L’usine arlonaise du groupe Ferrero a reçu toutes les autorisations de l’Afsca pour reprendre définitivement sa production.

«Feu vert inconditionnel pour l'usine Ferrero d'Arlon», selon l’Écho de Belgique.

Voilà qui signifie la fin d’un fameux feuilleton qui a secoué le groupe Ferrero ces derniers mois: l’Afsca a rendu, ce vendredi, sa licence de production à l’usine arlonaise, annonce nos confrères de l’Écho. Tous les feux sont donc entièrement au vert pour une reprise complète de l’activité sur ce site.

En juin, Ferrero avait reçu une autorisation conditionnelle de l’Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire. L’Afsca devait, durant cette période probatoire, vérifier l’application concrète de toutes les procédures internes mises en place, des matières premières et des produits finis. Elle a donc été convaincue par les mesures mises place.

Interrogée par l’Écho, la porte-parole Laurence Évrard se réjouit: «Depuis le 17 juin, nous avons travaillé sous la supervision de l’Afsca en utilisant des protocoles de qualité et des tests améliorés, qui comprennent un échantillonnage accru et positionnent notre système de surveillance de la qualité au-delà des exigences légales.
Cette période a été riche en enseignements.»

L’usine va «être suivie de plus près»
L’Afsca précise toutefois qu’au cours de l’année à venir l’usine va «être suivie de plus près», avec des contrôles à l’improviste plus fréquents que la norme ne l’exige pour les chocolatiers.

Début avril, à l’approche des fêtes de Pâques, le groupe avait procédé au rappel de tous les produits fabriqués sur ce site majeur, après le signalement de dizaines de cas de salmonellose possiblement liés à la consommation de ses produits chocolatés dans plusieurs pays d’Europe.

L'usine d'Arlon du géant italien mondialement connu pour ses marques Nutella et Kinder avait reçu à la mi-juin une autorisation de redémarrage de sa production sous certaines conditions, alors qu'elle était fermée depuis le 8 avril après l'éclatement du scandale.

L'Agence belge pour la sécurité de la chaîne alimentaire (Afsca) avait souhaité pouvoir mener des analyses régulières des ingrédients utilisés et des produits finis avant leur mise sur le marché.

«L'octroi de la licence de production signifie que tout est en place pour que l'usine d'Arlon puisse produire en toute confiance», précise le groupe Ferrero dans un communiqué.

Près de 400 cas confirmés
Dans un décompte remontant au 15 juillet, le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies a recensé 399 cas confirmés et deux probables de Salmonella Typhimurium monophasique dans les pays de l'UE et en Grande-Bretagne. Il n'y a eu aucun décès signalé.

Malheureusement, les chiffres des médias sont en-deçà de la réalité, puisqu’un article du blog du 2 août relatait 455 personnes malades dans l'épidémie à Salmonella liée aux chocolats Kinder de chez Ferrero.

Commentaire
Décidément c’est l’heure des communiqués chez les grands groupes comme Ferrero et Nestlé.

D’un côté, le groupe Ferrero qui semble être satisfait de la réouverture de son usine de produits de chocolat, mais pas une pensée dans ce communiqué aux 455 cas de salmonellose. Business as usual ...

De l’autre côté, chez nous, le groupe Nestlé, s’il a bien trouvé l’origine de la contamination, tergiverse et laisse planer le doute sur la réouverture de son usine et des emplois seraient menacés, selon FO.
Selon ce syndicat, «La direction a fait savoir aux organisations syndicales qu'une fermeture de l'usine devrait être envisagée si ce projet de départs n'aboutissait pas», sous forme de départs volontaires vers un autre site, pour une reconversion ou à la retraite.

Complément
On lira l’article de Joe Whitworth dans Food Safety News, «Ferrero passes probation at Salmonella-hit factory» (Ferrero réussit sa probation dans une usine touchée par Salmonella).

vendredi 16 septembre 2022

Lyon : Des chaussures retrouvées dans le four d'un restaurant

On sait qu’en France les inspections des restaurants ne sont pas très fréquentes, tous les 10 à 15 ans en moyenne, selon les sources.

Voici un bon exemple de restaurant dégueu, comme l’on dit, «Déjections de rongeurs, détritus et chaussures dans le four : le menu peu ragoutant d'un restaurant», source article de Julien Caillou du 12 septembre 2022 dans France Live.

La Direction départementale de la protection des populations (DDPP) du Rhône a procédé à la fermeture temporaire de deux restaurants dans le quartier de la Guillotière à Lyon, mercredi 7 septembre 2022. Dans l'un d'eux, le four servait à stocker des chaussures.

Si vous lisez cet article à l'heure du repas, mieux vaut avoir l'estomac bien accroché. La description des conditions d'hygiène dans deux restaurants de Lyon pourrait bien vous couper l'appétit. En détailler les menus est peu ragoutant. L'adjectif qui conviendrait le mieux en pareilles circonstances est bien celui de dégoutant.

Selon nos confrères du Progrès, la Direction départementale de la protection des populations (DDPP) du Rhône a procédé, mercredi 7 septembre, à la fermeture temporaire de deux établissements situés dans le quartier de la Guillotière (VIIe arrondissement). 

Des palaces peu prestigieux
Voilà ce qu'ont constaté les agents dans le cadre d'une opération anti-fraude menée dans deux «Chicken Palace» qui n'avaient de «palace» que le nom : les murs, sols ainsi que les plafonds sont décrits comme «sales, graisseux et poussiéreux».

Il ne s'agit que d'une mise en bouche. La suite est... pire. Dans les cuisines et les réserves, les contrôleurs ont noté la présence de cartons, vêtements, des produits d’entretien usagers ainsi qu'un seau rempli d’eau sale. A ce moment-là, ils n'étaient pas encore au bout de leur (mauvaise) surprise, leurs découvertes sont allées crescendo dans le rebutant.

Des chaussures à cuire
Les agents ont trouvé de nombreux détritus jonchant le sol ainsi que des déjections de rongeurs. Il faut dire que dans ces amas d'ordures les rats avaient sans doute davantage leur place que les clients.

Le clou du triste spectacle sera au moment de l'ouverture du four de l'un des deux «fast-food». Des chaussures, non pas en cuir, mais prêtes à cuire y ont été retrouvées. Il semblerait que l'appareil s'était en fait transformé en lieu de stockage.

Les gérants des deux «Chicken Palace» devront verser environ 2 000 euros d’amende. Ils ont également l'obligation de nettoyer et de désencombrer leurs locaux. Selon le quotidien régional, l’un d’eux aurait déjà commencé le ménage. Il risque d'en avoir pour un peu de temps.

Commentaire
2 000 euros, c’est vraiment une plaisanterie voire même un scandale ! Par ailleurs, les gérants devraient être interdits à vie d’exercer dans un commerce alimentaire !

NB : Merci à Bruno Longhi de m’avoir signalé cette information.

vendredi 2 septembre 2022

C’est l’histoire d’un restaurant qui a été fermé, puis rouvert et de nouveau fermé, après cinq cas d’intoxication alimentaire

«Val-d'Oise: Un restaurant fermé sur décision préfectorale après cinq cas d’intoxication alimentaire», source Bfmtv du 31 août 2022.

Le préfet du Val-d'Oise a annoncé la fermeture de l'établissement, situé dans un centre commercial de Garges-Lès-Gonesse, ce mercredi.

Un restaurant fermé après cinq intoxications alimentaires. La fermeture du «Roi des Gambas 2», un établissement implanté à Garges-Lès-Gonesse, a été ordonnée après le passage de la Direction départementale de la protection des populations (DDPP), a annoncé le préfet du Val-d’Oise, ce mercredi.

Cinq personnes intoxiquées
Le contrôle est survenu après l’intoxication alimentaire de cinq personnes. Elles avaient toutes mangé dans l’établissement situé au sein du centre commercial «Le pont de Pierre».

L’opération menée par les services préfectoraux a permis de relever la présence de déjections de rongeurs sur le sol, poursuit le préfet du Val-d’Oise. L’huile de friture noire a également alerté le service.

Un établissement déjà fermé après un premier contrôle
Ce n'est pas la première fois que ce restaurant est épinglé. Le 24 juin dernier, la préfecture du Val-d'Oise annonçait la fermeture de l'établissement après un premier contrôle de la DDPP. «La mesure sera levée dès que l'établissement sera de nouveau aux normes», annonçait alors le préfet du Val-d'Oise.

Commentaire
Tout semble normal pour ce restaurant fermé une première fois, puis rouvert, et enfin de nouveau fermé, ça va continuer longtemps ce jeu du chat et de la souris ! Qui donc est responsable ?
Par ailleurs, sur le site Alim’confiance, on ne trouve pas trace de l’inspection du 24 juin 2022 …

Sur Tipadvisor, un avis d’août d’un client parmi d'autres,

Le Roi de l'insalubrité. Plus jamais ça. Rien a ajouter. Tout est sale. Du sol au plafond, en passant par les cuisines. Ne perdez ni votre argent, ni votre temps. Ni votre intestin.
Je cite à nouveau ce commentaire d’un internaute à propos d’une autre restaurant récemment fermé,

Les contrôleurs n'ont plus les moyens en personnel de faire des contrôles. Ils n'agissent que sur signalement. On les entend discuter entre eux les commerces de bouche, ils font ce qu'ils veulent. S'ils ont un contrôle, la fermeture provisoire et/ou l'amende sont largement compensées par ce qu'ils ont engrangés en ne respectant aucune règle. Plus de surveillance de quoi que ce soit dans ce pays, on agit que sur problème.

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a fermé le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

jeudi 1 septembre 2022

A propos de la fermeture d’un restaurant à Lyon

Bruno Longhi m’a signalé qu’à Lyon, il y avait «des manquements graves aux règles d’hygiène» pour le restaurant Amélie Crêpes», selon Lyon Mag.com du 25 août 2022.

La Direction départementale de la protection des populations a ordonné en début de semaine la fermeture administre du restaurant Amélie Crêpes dans le 2e arrondissement pour «manquements graves aux règles d’hygiènes».

Cela fait suite au signalement d’un client qui a entraîné le contrôle du restaurant par un agent assermenté. En cause, un défaut de nettoyage et d’entretien des locaux de préparation et de stockage ainsi que sur divers équipements.

«La poursuite de l’activité de fabrication et de stockage de denrées alimentaires dans les conditions constatées présente une menace pour la santé des consommateurs, en raison de la probabilité importante des contaminations (microbiologique, chimique, physique) et des risques d’intoxication qui en résultent», peut-on lire dans l’arrêté préfectoral.

Le restaurant Amélie Crêpes devra garder ses portes closes jusqu’à une nouvelle vérification d’un agent de la Direction départementale de la protection des populations.

Parmi les commentaires des internautes suite à la publication de cet article, j’ai retenu cet avis assez pertinent, la sécurité des aliments, c'est comme la sécurité tout court, on ne fait plus que des coups,

Les contrôleurs n'ont plus les moyens en personnel de faire des contrôles. Ils n'agissent que sur signalement. On les entend discuter entre eux les commerces de bouche, ils font ce qu'ils veulent. S'ils ont un contrôle, la fermeture provisoire et/ou l'amende sont largement compensées par ce qu'ils ont engrangés en ne respectant aucune règle. Plus de surveillance de quoi que ce soit dans ce pays, on agit que sur problème. 

Cela étant, si l’on suit les avis sur cette crêperie qui était notée 2,5 sur 5 sur TripadvisorVoici un avis suite à une visite d’un client en août 2022 qui a noté la présence de souris.

Nous sommes venus manger une crêpe entre amies et après quelques minutes une souris est passer entre nos jambes.
Nous avons changé de table pour nous éloigner et avons signalé le nuisible à une serveuse qui n'a pas semblé très préoccupée, et n'a rien fait pour régler le problème.
S'il y a des souris dans la salle il y en a forcément en cuisine donc restaurant à éviter.

Ce qui semble étonnant, c’est que la non-maîtrise des nuisibles ne figurait pas dans le rapport d’inspection ...

Aux lecteurs du blog
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mercredi 31 août 2022

Le groupe israélien Strauss obtient l'autorisation de rouvrir une usine de chocolat après sa fermeture. Salmonella inside !

Après un précédent article de Joe Whitworth de Food Safety News, «Salmonella pèse lourd dans les comptes du groupe Strauss en raison des rappels de chocolats et de la fermeture du site», voici du même auteur que l’on apprend que «Strauss obtient l'autorisation de rouvrir une usine de chocolat après la fermeture à cause de Salmonella».

Le groupe Strauss a reçu l'autorisation de redémarrer une usine en Israël qui a été fermée depuis des mois en raison de découvertes liées à la présence de Salmonella.

Le groupe Strauss a reçu l'autorisation de redémarrer une usine en Israël qui a été fermée depuis des mois en raison de découvertes liées à la présence de Salmonella.

Le site de fabrication de confiseries de Nof Hagalil reprendra progressivement sa production après un nettoyage en profondeur de l'usine et des investissements dans les infrastructures.

Les inspecteurs alimentaires du ministère israélien de la Santé ont autorisé la reprise des opérations après un audit. Les responsables de l'Agence poursuivront les inspections de l'usine dans le cadre du retour à la pleine production. Le groupe Strauss a déclaré que cette montée en puissance pourrait prendre plusieurs mois.

L'approbation a été suspendue en avril après qu'un rappel de produits de marque Elite et un lien avec une épidémie ont déclenché un audit qui a révélé un certain nombre de problèmes à l'usine, notamment la présence de Salmonella sur une chaîne de production et dans le chocolat liquide utilisé pour fabriquer des produits finis. Les produits Elite ont été rappelés aux États-Unis, Canada, Australie, Brésil, Europe et Royaume-Uni.

Les données récentes des résultats financiers du groupe Strauss pour le premier semestre et le deuxième trimestre 2022 montrent que l'incident a eu un impact majeur sur les bénéfices.

Une série d'améliorations
Les programmes de prélèvements de l'environnement, des produits finis et des matières premières ont été améliorés afin que chaque lot soit désormais inspecté avant de quitter l'usine.

Les améliorations de l'infrastructure comprennent la réparation du toit, le nettoyage des lignes de production, le remplacement d’un équipement et de nouveaux revêtements de sol. L'équipe qualité a été élargie avec des ajustements aux processus de contrôle et d'assurance qualité.

Les premiers produits fabriqués sont les wafer et la marque Baflot. Ces articles seront de retour dans les rayons d'ici quelques semaines. Les autres marques d'Elite devraient revenir sur le marché au fil du temps.

La production externalisée dans des installations en Israël et dans d'autres pays a été renforcée pour permettre l'approvisionnement plus précoce de certains produits. Les marques de chocolat Dark Parra et Splendid sont actuellement fabriquées dans des usines en France et en Belgique spécialisées dans le chocolat.

En août, Strauss a créé un comité indépendant qui examinera l'incident lié à Salmonella, discutera des plans d'action et fera des recommandations au conseil d'administration de l'entreprise.

Eyal Dror, PDG de Strauss Israël, a dit : «Nous avons rénové les deux usines Elite à Nof Hagalil et reprenons la production après avoir renforcé et augmenté les processus de management et de maîtrise et d'assurance qualité pour garantir que tous les produits sont sans danger pour la consommation.

«Je tiens à remercier les centaines de personnes qui ont participé aux travaux de rétablissement du fonctionnement des usines. Dans les prochaines semaines, nous nous concentrerons sur le fonctionnement progressif des lignes de production sous contrôle strict, et une fois que nous aurons constitué suffisamment de stocks, nous commencerons à commercialiser les produits.»

Commentaire
Que n’ont-ils pas fait toutes ces améliorations auparavant ! C’est trop simple de dire que désormais tout va bien. Il y a des comptes à rendre ...

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a fermé le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

samedi 27 août 2022

Retour sur une intoxication alimentaire pour des personnes ayant fréquenté un restaurant de Saint-Quentin

Un article de Nice Matin du 12 août 2022 nous informe des «cinq étapes pour tenter d'obtenir réparation dans le cadre d’une intoxication alimentaire». Article réservé aux abonnés mais tout semble être dans le verbe ‘tenter’ …

Dans un autre cas de figure, le blog nous avait narré le 6 août 2022 les aventures d’un restaurant marocain, L'Arganier d’or à Saint-Quentin, dans Intoxication alimentaire pour 23 personnes ayant fréquenté un restaurant de Saint-Quentin ; 23 personnes selon une source, 21 personnes selon d’autres, autour d’une vingtaine vraisemblablement.

France 3 Hauts de France n’a pas lâché le morceau comme l’on dit et publie un article le 26 août 2022 sobrement intitulé, «Un restaurant de Saint-Quentin ferme définitivement ses portes après une intoxication collective».

En effet, «L’hypothèse de l’intoxication alimentaire était alors la plus probable après que des tests de monoxyde de carbone se soient révélés négatifs. Une hypothèse confirmée par l’Agence régionale de santé (ARS) et la Direction départementale de la protection des populations (DDPP).» Donc, il s’agit bien d’une toxi-infection alimentaire collective (TIAC).

Contactée par France 3, la Préfecture de l’Aisne indique : «Suite à l'intervention d'inspecteurs de la DDPP, le jour même de la TIAC dans ce restaurant, 8 prélèvements pour analyses microbiologiques ont été réalisés sur les différentes denrées servies au repas du midi qui était composé notamment d'une entrée à base d'une salade de pommes de terre et d'un couscous»

Selon la préfecture de l’Aisne, «Sur 5 prélèvements, il a été retrouvé la présence de Bacillus cereus et sur un prélèvement Escherichia coli, en quantité plus ou moins importante, la salade de pommes de terre étant la denrée la plus contaminée.»

Des conditions d’hygiène douteuses selon la préfecture
Selon la Préfecture de l’Aisne, «le restaurant était connu défavorablement de la DDPP puisqu'une mise en demeure avait été engagée au mois de juin dernier compte tenu des mauvaises pratiques d'hygiène (locaux et matériels sales notamment). Une formation aux bonnes pratiques d'hygiène avait été ordonnée également au gérant.»

Lors de la dernière inspection du restaurant le 5 août, «il a été constaté à nouveau l’absence de nettoyage». Depuis, l’établissement est sous le coup d’un arrêté préfectoral de fermeture.

Pour le gérant, une réalité toute autre
Pour le gérant de l’établissement Brahim Azhar, «il n’y a vraiment eu que deux personnes réellement malades. Les autres ont vomi, parce qu’elles ont vu les autres vomir. Même moi, j’ai eu la nausée. Aux urgences, ils n'ont pas fait d'examen», nous dit-il au téléphone. Le 5 août, les pompiers nous avaient effectivement indiqué qu’une seule personne, une femme âgée de 62 ans en état d’urgence absolue, avait réalisé un examen médical, confirmant une intoxication alimentaire la concernant. Brahim Azhar met également en avant le fait qu’une serveuse, n’ayant rien mangé au restaurant ce jour-là, était également malade.

Malgré les résultats de l’enquête de l’ARS, le gérant de l’Arganier d’Or est persuadé que la bactérie mise en cause dans cette TIAC provient de l’eau : «L'agglomération de Saint-Quentin a fait des travaux dans la rue, devant mon établissement, une semaine avant. Ils m'ont envoyé un technicien pour vérifier 15 jours après. Mais après 15 jours, la bactérie est partie, il aurait fallu envoyer le technicien directement», fustige-t-il.

Contactée, la mairie de Saint-Quentin confirme la réalisation de travaux dans la rue, mais réfute tout problème lié à l’eau : «Au niveau de nos études sur l’eau, nous avons eu les résultats des contrôles bactériologiques menés par l’ARS. Et les résultats sont conformes aux exigences réglementaires», indique le cabinet du maire, d’autant plus que les travaux effectués rue Raspail «ne concernaient aucunement l’eau, la Ville effectuait des sondages géotechniques du sous-sol.»

Un contrôle sanitaire en juin satisfaisant
Brahim Azhar conteste également les résultats de l’enquête de la DDPP, jurant que son restaurant répond aux normes d’hygiène : «Je ne travaille qu’avec des produits frais. J’ai eu un contrôle d’hygiène quelques mois avant l’histoire, et j’ai obtenu le document de satisfaction. Si ça n’allait déjà pas, ils auraient pu fermer le restaurant à ce moment-là.»

Le site internet Alim'confiance, permettant de consulter les résultats des contrôles officiels réalisés en matière de sécurité sanitaire des aliments, indique effectivement un niveau d’hygiène satisfaisant en date du 1er juin 2022.

Pour information, le niveau d’hygiène Satisfaisant,

Établissements présentant des non-conformités qui ne justifient pas l’adoption de mesures de police administrative mais auxquels l’autorité administrative adresse un courrier de rappel de la réglementation en vue d’une amélioration des pratiques. 

Je pense que le niveau d’hygiène de ce restaurant était plutôt À Améliorer,

Établissements dont l’exploitant a été mis en demeure de procéder à des mesures correctives dans un délai fixé par l’autorité administrative et qui conduit à un nouveau contrôle des services de l’État pour vérifier la mise en place de ces mesures correctives. 

Pour rouvrir, il suffisait au gérant de l’établissement de se soumettre aux exigences sanitaires de la DDPP. Mais, abattu par cette affaire, Brahim Azhar a choisi de déposer le bilan : «Avec les commentaires que j’ai eus et la mauvaise pub, j’ai trop honte. Les gens ne reviendront pas, ils ne retiendront que cette affaire d’intoxication.»

Commentaire
Bien triste et complexe affaire. Vérité d’une inspection le 1er juin 2022 par la DDPP ne vaut pas face à une inspection du 5 août 2022 par la même DDPP, assez étonnant, tout de même ...
Plutôt que de tenter de remonter la pente, le gérant a préférer jeter l’éponge, comme quoi qu’il s’agisse d’un restaurant ou d’un particulier, tenter quelque chose vis-à-vis de la chose publique est une pure perte de temps en France de nos jours, on ne nous écoute pas !

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