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mardi 15 février 2022

Des œufs et de la viande parmi les produits saisis par les autorités au Portugal

«Des œufs et de la viande parmi les produits saisis par les autorités au Portugal», source Food Safety News et complété par mes soins -aa.  

Les autorités portugaises ont confisqué 426 000 œufs et d’environ 10 tonnes de viande dans différentes opérations concernant des questions de sécurité des aliments.

L'Autorité de sécurité alimentaire et économique (ASAE) a saisi plus de 426 000 œufs d'une valeur estimée à environ 33 600 euros lors d'une action d'inspection visant les centres de classement et d'emballage des œufs, dans la municipalité de Leiria. L'opération, fin janvier, faisait suite à une inspection par une unité locale.

Une autre opération a eu lieu le 14 février et qui a concerné 224 kg de produits carnés.

Les autorités sont intervenues en alléguant que les œufs étaient mis sur le marché sans la marque d'identification appropriée et en l'absence d'informations obligatoires sur le conditionnement, telles que la date d'expédition et la quantité et en l'absence de registres quotidiens sur la méthode d'élevage.

La législation européenne signifie que les consommateurs doivent être informés du pays d'origine du produit, des conditions d'élevage des poules et de la date de péremption, qui ne dépasse pas 28 jours après la ponte de l'œuf, grâce à un code imprimé sur les emballages et les œufs.
L'ASAE a également participé à deux inspections d'entrepôts frigorifiques dans le district de Braga et à Mondim de Basto le mois dernier.

Sur le site de Mondim de Basto, environ huit tonnes de produits d'origine animale ont été saisies et l'entreprise a été suspendue faute de numéro de contrôle vétérinaire et de licence. Divers matériaux utilisés pour étiqueter les produits ont également été retirés par les autorités. La valeur globale estimée des articles bloqués était de 58 000 euros.

Dans l'entrepôt frigorifique de Braga, 1,8 kg de denrées alimentaires d'origine animale ont été saisies en raison de problèmes de traçabilité et certaines avaient des dates de péremption expirées.

Les responsables ont également découvert que l'opérateur modifiait l'état des produits frais et surgelés sans la licence appropriée.

Opérations de la GNR
Pendant ce temps, les autorités ont saisi plus de 110 kilogrammes de mollusques bivalves pour non-respect des règles dans la municipalité de Setúbal.

La Garde nationale républicaine (GNR) a déclaré que la capture et la vente de bivalves, sans documents d'origine et soumis à une purification ou à un contrôle d'hygiène, peuvent mettre en danger la santé publique en cas de contamination éventuelle.

Les autorités ont trouvé huit kilos de mollusques bivalves qui étaient vendus au bord de la route début février et ont identifié un homme de 45 ans passible d'une amende maximale de 3 000 euros.

Très régulièrement, les autorités portugaises saissent des mollusques bivalves non autorisés.

Ils ont également découvert 112 kg de mollusques bivalves à vendre en vrac dans un établissement commercial de vente au détail. Un homme de 63 ans, propriétaire du point de vente, pourrait encourir des amendes pouvant aller jusqu'à 24 000 euros.

Enfin, près de 6 600 litres d'eau-de-vie ont été confisqués dans une distillerie non agréée de la commune de Lousada.

L'enquête, appelée Opération Cuba, durait depuis environ six mois et avait abouti à l'exécution d'un mandat de perquisition dans la distillerie et l'entrepôt non autorisés qui fonctionnaient sans contrôle douanier.

Cela signifiait que les opérateurs échappaient à leurs obligations en matière de déclaration et de paiement des impôts et taxes. La valeur du brandy saisi était de 57 500 euros. Un homme de 51 ans a été renvoyé devant le tribunal local.

Aux lecteurs du blog
Comme le montre cette notice de la BNF, le blog Albert Amgar a été indexé sur le site de la revue PROCESS Alimentaire. 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue sont aujourd’hui inacessibles. Disons le franchement, la revue ne veut pas payer 500 euros pour remettre le site à flots, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles.

lundi 7 février 2022

Herbes et épices: Résultats du plan de contrôles de la Commission européenne. Bienvenue chez les bisounours !

La Commission découvre ce que l’on savait depuis longtemps. Pour preuve, cet article du blog du 20 mai 2020, Allemagne: Le BVL appelle l'industrie à intensifier les contrôles sur les épices. Pour la France, on lira également cet article du 31 août 2021, Qualité des épices, une amélioration en trompe l’œil.
En voici, ci-dessous, une preuve de plus ...

«Herbes et épices (plan de contrôle de l’UE, 2019-2021)», source Commission européenne.

Il s’agit des résultats de la première enquête européenne sur l'authenticité des herbes et des épices. Une vidéo accomagne ces résultats des contrôles.

La Commission européenne a publié les résultats du premier plan de contrôle coordonné de l'authenticité des herbes et des épices lancé par la direction générale de la santé et de la sécurité alimentaire et mis en œuvre par 21 États membres de l'UE, la Suisse et la Norvège.

Ce rapport s’intitule «Results of an EU wide coordinated control plan to establish the prevalence of fraudulent practices in the marketing of herbs and spices».

C'était la première fois que les autorités nationales chargées des contrôles alimentaires et la Commission européenne mettaient en commun leur expérience et leurs ressources pour se concentrer sur le secteur des herbes et des épices. L'objectif était de protéger les consommateurs contre les produits trompeurs et potentiellement dangereux.

Près de 10 000 analyses ont été effectuées par le JRC sur 1 885 échantillons, en utilisant une gamme de techniques analytiques de pointe pour évaluer l'authenticité de six herbes et épices différentes.

Le pourcentage d'échantillons jugés à risque de fraude était de 17% pour le poivre, 14% pour le cumin, 11% pour le curcuma, 11% pour le safran et 6% pour le paprika/piment. L'origan a été identifié comme le plus vulnérable avec 48% des échantillons à risque de fraude, avec des feuilles d'olivier dans la plupart des cas.

L'authenticité et la pureté des herbes et des épices ont été évaluées par rapport aux normes ISO pertinentes. Dans le cas où un échantillon ne respectait pas ces dispositions relatives aux matières étrangères et aux cendres totales, il était considéré comme suspect de fraude.

Sur la base de ces résultats, la Commission a déjà appelé les opérateurs à un plan d'action immédiat pour remédier à la situation qui est préjudiciable aux intérêts et à la santé des consommateurs, mais aussi au secteur des herbes et épices lui-même et à ses opérateurs.

La Commission a également invité les autorités nationales à renforcer les contrôles officiels dans le secteur, dans le but de prévenir les pratiques frauduleuses et de sanctionner les auteurs de fraudes.

Suit une liste de questions et de réponses en fin de document.

Bonne initiative, lOSAV de Suisse a coordonné cette campagne de contrôle au niveau suisse en collaboration avec les autorités d’exécution cantonales. Le rapport sur le contrôle national de certaines herbes et épices expose les objectifs et résultats obtenus dans le cadre de cette campagne nationale.

L'Union européenne a placé les herbes et les épices sur la liste des denrées alimentaires pour lesquelles le risque de fraude est particulièrement élevé. C'est pourquoi une campagne de contrôle de ces produits a été menée afin de vérifier dans quelle mesure les consommateurs sont protégés contre les produits trompeurs et potentiellement dangereux.

Sans doute aurons-nous un jour les résulatats des contrôles des prélèvements de France ?

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mercredi 5 janvier 2022

Des sachets de cannabis estampillés «Haribeuh» saisis à Sorgues

© Gendarmerie du Vaucluse

Des sachets de cannabis estampillés «Haribeuh» saisis à Sorgues, source France bleu du 5 janvier 2021.

Une saisie insolite à Sorgues (Vaucluse) pour les gendarmes. Ils ont découvert des dizaines e sachets de cannabis estampillés «Haribeuh».

Des petits sachets en plastique estampillés «Haribeuh» et remplis de cannabis avec cette formule publicitaire empruntée à la célèbre marque de bonbons: «Haribeuh, c'est beau la vie, y a de la weed et du teuchi"... Le peloton de surveillance et d'intervention de la Gendarmerie d'Avignon a mené plusieurs opérations anti-drogue dans la cité des Griffons à Sorgues.

Et les gendarmes sont tombés sur ces dizaines de sachets de cannabis et s'en amusent sur leur page Facebook: «Haribeuh ce n'est pas bon à notre avis, ni pour les grands ni pour les petits». De la cocaïne et des centaines d'euros en liquide ont aussi été saisis lors de cette opération

Selon France tv info, Les trafiquants se montrent de plus en plus créatifs dans leur «stratégie marketing». En décembre 2020 par exemple, les policiers du Morbihan avaient saisi des sachets de drogue «Dragon ball Z». À Nantes, en février dernier, la drogue se trouvait dans des emballages «Kinder surprise». Et en octobre, ce sont des sachets à l'effigie d’Éric Dupond-Moretti, le ministre de la Justice, qui ont été saisis en Isère.

Aux lecteurs du blog
Grâce à la revue PROCESS Alimentaire, vous n'avez plus accès aux 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le lien suivant, http://amgar.blog.processalimentaire.com/. Triste histoire de sous ... merci de leur faire part de cette anomalie ! 

jeudi 9 décembre 2021

Quand le RASFF nous informe, qu’attendent nos autorités françaises ?

Le RASFF de l’UE nous informe et voici trois notifications repérées cette semaine dont on aimerait bien des informations de nos autorités sanitaires ...

Notification 2021.6704 par la Belgique pour un cas de botulisme suspecté lié à de la soupe de poissons de France.

Notification 2021.6715 par la France d’une intoxication alimentaire suspectée d'être causée par Salmonella enterica ser. Typhimurium dans les saucissons secs de France.
Notification 2021.6771 par l’Irlande d’un mauvais état hygiénique de la viande hachée réfrigérée d'Irlande. Il existe une forte suspicion de fraude alimentaire liée à une entreprise irlandaise approvisionnant une entreprise en France. C’est actuellement sous enquête.

Le blog vous fournira de plus amples informations dès que possible ...


Aux lecteurs du blog
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vendredi 26 novembre 2021

Shocking ! Des autocollants avec le score 'très statisfaisant' en hygène alimentaire vendus sur Ebay en Angleterre

Capture d'écran montrant l'une des annonces désormais supprimées sur Ebay Photo Northern Echo.

Ce qui rassurant, c’est que ce tye de nouvelle ne peut pas exister en France car il n’existe pas d'autocollant de la note en hygiène des aliments ou bien on peut aussi penser que ce n'est pas la peine de frauder, vu le petit nombre d'inspection par mois ...

«Des entreprises du Nord-Est se sont disputées après la vente de stickers en hygiène des aliments avec une notes de cinq étoiles sur Ebay», source The Northern Echo.

Un nombre inquiétant d'entreprises pourrait induire le public en erreur et afficher de fausses évaluations en hygiène des aliments lorsqu'elles se tournent vers Ebay pour des stickers contrefaits, a découvert The Northern Echo.

Une enquête sur la vente injustifiée d'autocollants sur l’hygiène alimentaire cinq étoiles a révélé de nombreuses annonces sur le site d'enchères en ligne allant de 2,49 £ à 8,49 £, des dizaines ayant été achetées ces derniers jours.

Des entreprises du Nord-Est ont depuis qualifié toute personne affichant une fausse note en hygiène des aliments de «gênante» et de «fraude», tandis que la Food Standards Agency a mis en garde contre le risque d'action pour toute personne qui entend tromper le public.

L'enquête a trouvé des listes qui semblaient montrer que des autocollants de la marque Food Standards Agency étaient produits sur du «vinyle de haute qualité», avec la mention «membre de longue date» vendant 58 exemplaires dans une seule publicité, ce qui pourrait rapporter jusqu'à 500 £.

Pendant ce temps, une liste similaire est également apparue sur le site d'enchères en ligne avec des images semblant suggérer que l'acheteur pourrait recevoir une version reproduite de l'autocollant officiel dans une gamme de tailles différentes à un coût similaire.

Hier soir, John Stirk, qui possède plusieurs entreprises dans la région, a critiqué ceux qui achetaient les autocollants sur Ebay pour usage abusif, car il a déclaré que cela mettait en évidence une faille dans le système.

M. Stirk possède Stirks Italian Steakhouse au Belmont à Durham, Stirks au Broadway à Sunderland, The Butchers' Deli à Durham City et Stirks Butchers à Grangetown, qui ont tous une note ou un score en hygiène des aliments de cinq étoiles.

Il a déclaré à The Northern Echo: «Je sais combien de travail il faut pour obtenir une note de cinq, les personnes peuvent venir voir nos papiers ou manger par terre s'ils le souhaitent, mais une note de cinq est un exploit et un accomplissement, ça ne doit pas être pris à la légère.

«La vente de stickers est absolument choquante, il y a clairement une faille dans le système si des gens peuvent faire ça. Si vous êtes une entreprise qui affiche une note de cinq étoiles à votre vitre, alors que vous êtes autre chose, alors (vous) mentez au public, c'est embarrassant.»

M. Stirk a ajouté qu'il pensait que les autocollants en hygiène alimentaire devraient porter un hologramme ou un numéro unique qui peut être vérifié en ligne afin de dissuader les entreprises qui présentent un faux score.

Une autre propriétaire d'entreprise, qui dirige un pub dans le North Yorkshire mais a demandé à rester anonyme, a déclaré qu'il ne pensait pas qu'il était juste que les entreprises puissent obtenir des reproductions ou des autocollants d'hygiène provenant de sources illicites.

Elle a déclaré: «Ce n'est pas une obligation légale d'afficher une vignette de notation dans votre établissement (en Angleterre, c’est facultatif, mais c’est obligatoire au Pays de Galles, en Ecosse et en irlande du Nord -aa), mais je ne pense pas qu'il soit juste que vous puissiez en acheter de fausses, cela pourrait être qualifié de fraude si c’est détecté par la santé environnementale. Il y a beaucoup de choses illégales à vendre sur Ebay, il devrait peut-être y avoir de lourdes amendes pour les autocollants incorrects exposés.»

Après que The Northern Echo ait contacté Ebay pour commentaires, les annonces en question ont été supprimées, il ne restait plus qu'une poignée de «nouveautés» et d'autocollants sans marque.

Jesse Williams, responsable du programme d'évaluation de l'hygiène alimentaire à la Food Standards Agency (FSA), a déclaré : «Les autocollants d'évaluation de l'hygiène alimentaire ne sont délivrés que par l'autorité locale à la suite d'une inspection.»

«La vente d'autocollants par quelqu'un d'autre directement aux entreprises alimentaires n'est pas autorisée et lorsque nous en prenons connaissance, nous prenons les mesures nécessaires pour l'arrêter. Nous avons contacté Ebay pour nous assurer que ces annonces soient supprimées.»

La FSA a averti que l'affichage d'une fausse note d'hygiène pourrait être une infraction et que des entreprises avaient déjà été poursuivies car elle a déclaré que les autorités locales pourraient également prendre des mesures supplémentaires.

En réponse, un porte-parole d'Ebay a déclaré: «Ebay a une politique stricte qui interdit la vente de documents émis par le gouvernement, y compris des autocollants d'hygiène alimentaire. Nous avons maintenant supprimé les annonces en question.»

«Ebay a mis en place des filtres avancés qui bloquent automatiquement les annonces qui ne sont pas conformes à notre politique.»

«Ces filtres bloquent des millions d'annonces chaque année, et l'équipe Ebay effectue également des vérifications supplémentaires sur le marché afin d’identifier des annonces qui ne sont pas conformes à notre politique.»

Pour afficher les évaluations en hygiène alimentaire d'une entreprise en particulier, allez sur le site Internet de la Food Standards Agency, ici.

Merci à Joe Whitworth de Food Safety News qui m’a fourni l’information.

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jeudi 25 novembre 2021

Quand la Commission européenne découvre l'étendue de la fraude sur les épices et les herbes

Fraude alimentaire: la Commission publie le 25 novembre 2021 les résultats de la première enquête à l'échelle de l'UE sur l'authenticité des herbes et des épices.

La Commission a publié les résultats du premier plan de contrôle coordonné sur l'authenticité des herbes et des épices lancé par la DG SANTE et exécuté par vingt et un États membres de l'UE, la Suisse et la Norvège.

Près de 10 000 analyses ont été effectuées par le centre commun de recherche ou JRC (Joint Research Centre) sur 1 885 prélèvements, en utilisant une gamme de techniques analytiques de pointe pour évaluer l'authenticité de six herbes et épices différentes. Le pourcentage de prélèvements jugés à risque d’adultération était de 17% pour le poivre, 14% pour le cumin, 11% pour le curcuma, 11% pour le safran et 6% pour le paprika/piment. L'origan a été identifié comme le plus vulnérable avec 48% des échantillons à risque de contamination, avec des feuilles d'olivier dans la plupart des cas. L'authenticité et la pureté des herbes et des épices ont été évaluées par rapport aux normes ISO pertinentes. Dans le cas où un prélèvement n'était pas conforme à ces dispositions pour les matières étrangères et les cendres totales, il était considéré comme suspect d'adultération. En outre, les résultats de tests supplémentaires ciblant certains biomarqueurs d'herbes et d'épices ont été utilisés comme preuves à l'appui. C'était la première fois que les autorités nationales chargées des contrôles alimentaires et la Commission mettaient en commun leur expérience et leurs ressources pour se concentrer sur le secteur des herbes et des épices dans le but de protéger les consommateurs contre les produits trompeurs et potentiellement dangereux.

Sur la base de ces résultats, la Commission a déjà appelé les opérateurs à un plan d'action immédiat pour remédier à la situation préjudiciable aux intérêts et à la santé des consommateurs, mais aussi au secteur des herbes et épices lui-même et ses opérateurs équitables. La Commission a également invité les autorités nationales à intensifier les contrôles officiels dans le secteur afin de continuer à décourager les pratiques frauduleuses et à sanctionner les auteurs de fraude.

Commentaire. La Commission, une fois de plus, découvre ce que l’on savait depuis longtemps. Pour preuve, cet article du blog du 20 mai 2020, Allemagne: Le BVL appelle l'industrie à intensifier les contrôles sur les épicesPour la France, on lira également cet article du 31 août 2021, Qualité des épices, une amélioration en trompe l’œil.

Mise à jour du 1er décembre 2021. On lira l'article de Joe Whitworth dans Food safety NewsEU survey on herbs and spices finds fraud, dyes, extraneous material, allergen risks.

Aux lecteurs du blog
Grâce à la revue PROCESS Alimentaire, vous n'avez plus accès aux 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le lien suivanthttp://amgar.blog.processalimentaire.com/. Triste histoire de sous ... 

jeudi 30 septembre 2021

Les autorités espagnoles rapportent de nouvelles saisies de mollusques

Source Guardia Civil
«Les autorités espagnoles rapportent de nouvelles saisies de mollusques», source article Joe Whitworth paru le 30 septembre 2021 dans Food Safety News.

Les autorités espagnoles ont confisqué 16 tonnes de mollusques en raison de la pêche illégale présumée de coquillages.

La Guardia Civil a signalé que la plupart des mollusques venaient du Portugal. Quatre personnes ont été arrêtées tandis que cinq autres suspects ainsi que cinq entreprises ont été mis en examen pour délits contre la santé publique et falsification de documents.

Des agents du service de protection de la nature (SEPRONA) de la Garde civile de Huelva ont démantelé le groupe impliqué dans la récolte présumée illégale de mollusques. Des inspections ont été effectuées dans différents centres d'expédition et de purification et dans des installations aquacoles. Les résultats comprenaient la fermeture d'une installation et la découverte d'un système de traitement non conforme.

L'opération Cardiidae examine la récolte illégale de coquillages de mollusques bivalves vivants d'autres pays et la commercialisation auprès des consommateurs dans différentes parties de l'Espagne et de l'Europe.

Les enquêteurs pensent que la majorité des mollusques ont été capturés dans des zones restreintes ou interdites au Portugal et ont été envoyés en Espagne avec des documents falsifiés où ils ont été vendus après avoir subi une purification nulle ou incorrecte, ce qui signifie qu'ils pourraient présenter un risque pour la santé publique.

Les autres agences impliquées dans l'opération comprenaient Europol, la Garde nationale républicaine portugaise (GNR), l'Agence espagnole pour la sécurité alimentaire et la nutrition (AESAN), l'Autorité de sécurité économique et alimentaire du Portugal (ASAE) et les services locaux de la pêche et de la santé publique.

Autres enquêtes

Ces dernières semaines, la GNR du Portugal a rapporté la saisie de 104 kilos de coques à Gafanha da Nazaré, dans la commune d'Ílhavo en raison d'un manque de traçabilité.

Plus tôt en septembre, neuf tonnes de coques ont été confisquées à Olhão. Il a été constaté que plusieurs individus les attrapaient en dehors des périodes légalement établies et sans les permis appropriés.

Lors d'un autre incident, plus d'une tonne de palourdes japonaises ont été saisies dans la ville de Matosinhos. Les chèques ont révélé qu'ils provenaient de la région de Lisbonne et étaient transférés en Espagne.

SEPRONA en Espagne est le point de contact du réseau européen de fraude alimentaire et ce n'est pas la première fois que les bivalves sont sur le radar, avec une action au niveau de l'UE en 2020 pour examiner leur commerce illégal.

Une épidémie d'origine alimentaire en 2018 en Espagne a déclenché une enquête sur le commerce des mollusques bivalves. L'épidémie a été causée par des palourdes contaminées soupçonnées d'avoir été récoltées dans des zones non autorisées. Les enquêtes ont révélé qu'il s'agissait d'un problème répandu impliquant des opérateurs utilisant des modèles similaires dans d'autres pays de l'UE.

Depuis la mi-2018, 39 notifications de non-conformité concernant des bivalves ont été signalées dans un système de l'UE, principalement par l'Espagne et le Portugal. L'action a permis la saisie et le retrait de près de 40 tonnes de palourdes. Onze entreprises ont été inspectées et 43 personnes ont été arrêtées.

Les mollusques bivalves vivants ont été récoltés soit dans des zones fermées par les autorités pour des raisons d'hygiène, soit dans des endroits interdits. Cela a été fait par des pêcheurs non enregistrés. Les mollusques ont été stockés et transportés dans de mauvaises conditions sanitaires avec un manque de traçabilité. Des documents de transport ou d'immatriculation ont été contrefaits ou falsifiés. Des coquillages récoltés illégalement étaient mélangés à d'autres mollusques bivalves propres à la consommation humaine dans des centres de purification et d'expédition.


Avis aux lecteurs
Voici une liste des rappels du 29 septembre 2021: 13 produits
- oxyde d’éthylène: 5
Listeria monocytogenes4, Paris-Brest praliné x2, fromage fermier pur brebis, fromage de chèvre au lait cru et pâté Picard de type müché.
Salmonella2, crème épaisse crue, filet mignon au chèvre
- corps étrangers: 2, pains aux raisins, dont un rappel déjà comptabilisé le 28 septembre.
- défaut de scellage: 1, carottes râpées en sauce
NBJe ne sais pas ce qui est mieux, avoir des produits rappelés avec des pathogènes ou des produits rappelés avec de l'oxyde d'éthylène, j'hésite, en tout cas, ce qui semble certain, les pathogènes sont prêts à prendre la relève ...

jeudi 26 août 2021

Les agences de l'UE sont silencieuses sur des rapports à propos de la viande de cheval

«Les agences de l'UE sont silencieuses sur des rapports à propos de la viande de cheval», source article de Joe Whitworth paru le 26 août 2021 dans Food safety News.

Europol et la DG Santé sont restés silencieux sur les informations des médias croates selon lesquelles de la viande de cheval aurait été vendue comme du veau dans le pays.

Les médias locaux ont rapporté que les découvertes avaient été faites dans le cadre de l'opération Opson X, qui est coordonnée par Europol et Interpol. La DG Santé de la Commission européenne a soutenu les enquêtes nationales portant sur les ventes de viande de cheval.

D'autres articles citent Marija Vuckovic, ministre croate de l'agriculture, affirmant que la substitution de la viande par le cheval n'a pas été retrouvée en Croatie mais a été identifiée dans d'autres pays de l'UE.

En 2013, les autorités irlandaises ont découvert que de la viande de cheval était vendue comme de la viande bovine dans des hamburgers et la fraude s'est propagée à travers l'Europe, entraînant le rappel de millions de produits.

Enquêtes en cours sur les chevaux

Le dernier effort d'Opson a comporté une action ciblée sur les documents de passeport pour chevaux et la viande de cheval en Belgique, Croatie, Danemark, France, Irlande, Italie et Espagne. Des enquêtes ont révélé des activités criminelles et des affaires judiciaires ont été ouvertes dans plusieurs pays européens.

Dans l'opération Opson IX, un projet a été lancé pour aider les autorités nationales à lutter contre la vente illégale de viande de cheval. Celle-ci a été menée par la Belgique, l'Irlande et les Pays-Bas avec l'aide de la DG Santé. Le suivi pendant Opson X a conduit à l'ouverture de trois enquêtes.

«Il y a eu une opération ciblant les passeports pour chevaux dans l’Opson de cette année, c'est un phénomène que nous voyons toujours en cours, c'est une priorité depuis deux ans et il y a un groupe de travail sur ce thème spécifique pour l'action de l'année prochaine également. Nous fournirons des informations supplémentaires dès que possible, mais pour le moment, tout est en cours. Nous n'avons pas la vue d'ensemble de ce que les autorités croates ont fait», a déclaré un porte-parole d'Europol.

Une porte-parole de la DG Santé a déclaré qu'Europol était en charge et que la Commission européenne n'avait aucune information. L'Agence croate de l'alimentation (HAH) n'a pas encore répondu à une demande de commentaires.

Traçabilité de la viande de cheval

En Belgique, 230 passeports équestres ont été examinés par l'Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (AFSCA) dans le cadre d'Opson X ainsi que 21 opérations, dont cinq en abattoir. Les résultats comprenaient 35 faux passeports et des saisies à 11 reprises.

Les travaux d'Opson IX sur la viande de cheval ont impliqué la Belgique, le Danemark, la France, l'Italie, l'Irlande, l'Espagne et le Royaume-Uni.

Les activités se sont concentrées sur le contrôle des documents de plus de 157 000 chevaux de huit pays et d'environ 117 tonnes de viande de cheval. Des animaux vivants et plus de 17 tonnes de viande ont été saisis dans plusieurs abattoirs en Belgique, en Irlande, en Italie, en Espagne et aux Pays-Bas.

Des inspections d'abattoirs dans plusieurs pays ont montré qu'environ 20 pour cent des passeports étrangers utilisés pour ces chevaux présentaient des signes de contrefaçon. Les chevaux de compétition munis de faux papiers étaient également envoyés aux abattoirs.

Un passeport falsifié ne représente pas automatiquement un risque pour le consommateur. Lorsqu'un risque est identifié, des animaux vivants et des carcasses de chevaux sont saisis, ce qui s'est produit dans quelques abattoirs européens. L'objectif principal de la falsification de passeport est d'introduire des chevaux exclus de la chaîne alimentaire dans le réseau d'approvisionnement.

Dans Opson X, l'AFSCA a prélevé des échantillons de chevaux éligibles à l'abattage pour rechercher des résidus de médicaments. Cela a révélé un manque de traçabilité. Plus de 50 pour cent des équidés n'avaient pas d'informations sur les traitements médicamenteux qu'ils avaient reçus avant l'abattage. Les analyses ont révélé des traces de molécules autorisées mais ne pouvant être données aux chevaux que sous certaines conditions. Cependant, l'agence a déclaré qu'aucune viande non conforme n'était entrée dans la chaîne alimentaire.

En 2020, 3 811 carcasses de chevaux ont été évaluées dans les abattoirs belges et 59 ont été exclues de la chaîne alimentaire.

lundi 9 août 2021

Viande de cheval et miels au menu de l’action de l’AFSCA de Belgique contre la fraude alimentaire

Dans un précédent article du 21 juillet 2021, le blog vous avait parlé de «Nom de code OPSON X: Des aliments et boissons illicites d'une valeur de 53 millions d'euros saisis dans le cadre d'une opération mondiale, soit prlus de 15 000 tonnes de produits illégaux».

Voici désormais que «230 passeports de chevaux passés au crible par l’AFSCA dans le cadre de l’opération européenne OPSON X», selon un communiqué du 9 août 2021.

Il est indiqué que «La Belgique se place à la tête de la lutte contre la vente de viande chevaline produite illégalement.»

La 10e édition de l’opération OPSON visait cette année le trafic de boissons alcoolisées, la contrefaçon de miels et les fraudes au niveau de la viande de cheval.

La Belgique, via l’AFSCA, a spécifiquement apporté son expertise dans la lutte contre les fraudes dans la filière des chevaux introduits illégalement dans la chaîne alimentaire : 21 opérations de contrôles ont été menées en Belgique, dont cinq dans des abattoirs.

Du miel a également fait l’objet de contrôles par l’AFSCA à l’occasion de cette opération européenne.

Entre les mois de décembre 2020 et juin 2021, les services de lutte contre la fraude alimentaire de 52 pays, EUROPOL et INTERPOL, ont unis leurs expertises dans le cadre de l’opération OPSON X, dont l’objectif est de lutter contre la mise sur le marché de denrées alimentaires et de boissons contrefaites et non conformes et, bien entendu, de démanteler les groupes criminels organisés qui en seraient à l’origine.

Comme chaque année, l’AFSCA a participé à cette action d’envergure, via son Unité Nationale d’Enquête (UNE), spécialisée dans la lutte contre la fraude. La Belgique faisait partie d'un projet spécifique lancé par Europol pour soutenir les autorités nationales dans la lutte contre la vente de viande chevaline produite illégalement.

Etant donné son expertise avancée dans le domaine, l’AFSCA a été chargée responsable du volet «viande chevaline» dans le cadre de cette action européenne. Ce projet était mené par la Belgique, les Pays-Bas et l’Irlande, et soutenu par la DG Santé de la Commission européenne.

Fraudes dans la filière de la viande chevaline : plusieurs associations criminelles démantelées en Europe

Les opérations de contrôle de l’ensemble des pays ont permis d’identifier plusieurs associations criminelles et des dossiers judiciaires ont été ouverts dans plusieurs pays européens. Les inspections des chevaux d'abattage dans plusieurs pays ont montré qu'environ 20 % des passeports étrangers utilisés pour ces chevaux présentaient des signes de falsification. Une falsification de passeport ne signifie pas obligatoirement un risque pour le consommateur; il peut s’agir plus simplement d’une non-conformité. Lorsqu’un danger est identifié, les animaux vivants et des carcasses de chevaux concernés sont saisis, ce qui a été le cas dans quelques abattoirs européens.

Résultats pour la Belgique

Les enquêtes menées sur divers miels vendus en Belgique ont donné les résultats suivants:
  • 100% de conformité au niveau de la traçabilité des miels contrôlés
  • 1 échantillon analysé a mis en évidence la présence de sucres ou de sirops ajoutés.
  • 1 échantillon analysé a mis une évidence la présence de pollen atypique pour la région de production.
Ces 2 produits ont été écartés de la vente.

Globalement, les enquêtes menées en Belgique au niveau de la filière équine ont abouti aux résultats suivants :
  • 21 opérations de contrôle ciblé, dont cinq dans des abattoirs
  • 230 passeports de chevaux passés au crible
  • 35 passeports falsifiés ont été mis au jour, dont 7 qui concernent de fausses identités
  • 11 saisies sanitaires ont été effectuées

Suite à ces contrôles, 6 dossiers d’enquête approfondie ont été ouverts par l’AFSCA et 11 saisies sanitaires effectuées. Un camion utilisé illégalement par un trafiquant d’équidé a été saisi.

Résidus de médicaments : défaut de traçabilité

Lors de cette opération, l’AFSCA a réalisé des prélèvements sur les équidés éligibles à l’abattage, en vue de recherche de résidus de médications. Cette opération a mis en évidence un défaut de traçabilité des médicaments dans les cas analysés.

Dans le cadre de cette enquête, plus de 50 % des équidés emmenés à l’abattoir n’étaient pas accompagnés des informations relatives aux traitements médicamenteux qu’ils avaient reçu avant abattage. Les analyses ont mis en évidence des traces de molécules autorisées mais ne peuvant être administrées aux chevaux que sous certaines conditions comme par exemple le diclofenac ou le Thiabendazol et ce, chez plus de 15% des équidés abattus. Aucune viande non conforme n'a intégré la chaîne alimentaire.

Ces résultats concernent des équidés de toutes nationalités.

Des contrôles systématiques également effectués en Belgique en dehors des actions spéciales

Au-delà de cette opération d’envergure, l’AFSCA réalise une surveillance quotidienne, notamment sur la viande équine. Comme chaque animal ongulé qui va entrer dans la chaine alimentaire, tous les chevaux doivent être soumis à une expertise avant et après l’abattage. En 2020, 3.811 carcasses d’équidés ont été expertisées au niveau des abattoirs belges. 59 carcasses (1,55%) ont été saisies et exclues de la chaîne alimentaire.

mercredi 28 juillet 2021

Denrées alimentaires frauduleuses aux allégations aphrodisiaques


Voici un communiqué du 27 juillet 2021 de «Mise en garde concernant des denrées alimentaires frauduleuses aux allégations aphrodisiaques».

La Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF), la Direction générale des Douanes et Droits indirects (DGDDI) et l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) alertent les consommateurs sur l’achat et la consommation de certains produits à finalité aphrodisiaque, présentés comme naturels mais contenant en réalité des substances actives médicamenteuses susceptibles d’engendrer la survenue d’effets indésirables graves.

De nombreux produits (ex : Black Horse Honey ; Jaguar Power…) présentés comme des denrées ou des compléments alimentaires à finalité aphrodisiaque (miels, confitures, gelées…) circulent illégalement en France, notamment via internet ou les réseaux sociaux. Ces produits sont présentés comme contenant des ingrédients d’origine naturelle (plantes). En réalité, des analyses menées par le service commun des laboratoires de la DGCCRF et de la DGDDI démontrent qu’ils contiennent des substances actives médicamenteuses non mentionnées sur les étiquetages telles que le sildénafil ou le tadalafil (principes actifs des médicaments utilisés contre la dysfonction érectile).

Ces substances, qui entrent dans la composition de spécialités pharmaceutiques soumises à prescription médicale, sont de puissants vasodilatateurs. Elles sont en particulier contre-indiquées chez les personnes souffrant de pathologies cardiaques, en raison des effets indésirables graves qu’elles peuvent générer.

A ce titre, plusieurs centres antipoison ont répertorié ces derniers mois de nombreux signalements d’effets indésirables graves consécutifs à la consommation de ces produits, ayant engendré des convulsions répétées, des hémorragies d’origine pulmonaire, des œdèmes cérébraux, ou des insuffisances rénales aiguës majeures ayant, pour certains, entrainé des hospitalisations.

Ces produits illégaux et dangereux font l’objet d’une surveillance attentive des autorités compétentes et, lorsqu’ils sont identifiés, sont systématiquement retirés du marché et rappelés auprès des consommateurs. Les autorités appellent les consommateurs à ne surtout pas consommer ces produits et à les détruire. Les personnes qui en ont consommé et qui ressentent des effets indésirables sont invités à consulter leur médecin ou à se rendre aux Urgences. Par ailleurs, les autorités rappellent que les personnes responsables de la commercialisation de ce type de produits s’exposent à des sanctions administratives et pénales.

NB: L'Anses qui est sensée s'intéresser aux denrées alimentaires et aux compléments alimentaires n'est pas citée dans le communiqué. Un oubli ?

Mise à jour du 9 août 2021. Mieux vaut tard que jamais, La France Agricole signale que Du «miel au viagra» vendu illégalement en France.

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