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jeudi 9 décembre 2021

A propos de la restauration du futur, selon un rapport d'un cabinet d'audit

Selon la société Deloitte (audit, conslting, etc.): «Le restaurant du futur doit évoluer pour servir les consommateurs d’une nouvelle manière», source communiqué de Deloitte.

Près de la moitié des consommateurs ne retourneront probablement pas dans un restaurant qui a eu un incident de sécurité des aliments.

La demande des consommateurs place la commodité, les expériences numériques et la sécurité sanitaire comme des éléments permanents au menu d’un restaurant.

Points clés à retenir

Près des deux tiers (64%) des consommateurs ne prévoient pas de reprendre leurs habitudes avant la pandémie d’un repas au restaurant au cours des six prochains mois.

La restauration hors établissement est devenue un élément permanent de l'expérience du restaurant: 61% des consommateurs commandent des plats à emporter ou en livraison au moins une fois par semaine, contre 29% il y a un an et 18% avant la pandémie.

La demande d'expériences numériques fluides continue d'être au sommet du menu. Plus de la moitié (57%) des consommateurs qui commandent des plats à emporter ou en livraison préfèrent utiliser une application numérique; près des deux tiers (67%) des convives sur place préfèrent commander leur nourriture par voie numérique.

Un tiers des consommateurs déclarent que des protocoles de propreté et de sécurité sanitaire améliorés sont importants pour retourner plus tôt et plus fréquemment manger sur place.

Pourquoi cela compte ?

L'industrie de la restauration est sur des montagnes russes depuis près de deux ans, alors que les changements alimentés par la COVID-19 continuent de se dérouler à un rythme rapide. Le nouveau rapport de Deloitte, The Restaurant of the Future: A Vision Evolves (Le restaurant du futur: une vision qui évolue), examine comment la demande des consommateurs en matière de commodité, d'expériences numériques et de sécurité influence en permanence les modèles commerciaux des restaurants. Le rapport est basé sur un sondage auprès de 1 000 Américains déployés en septembre 2021 qui avaient commandé dans un restaurant au cours des trois derniers mois.

Les consommateurs savourent les options pratiques de restauration

Alors que les restaurants étaient autrefois synonymes de salle à manger traditionnelle, une préférence croissante pour la commodité des repas hors établissement stimule la demande des consommateurs pour une qualité et une variété «de type restaurant». En fait, 64% des consommateurs ne prévoient pas de revenir à leurs habitudes d'avant la pandémie, à savoir manger au restaurant dans les six prochains mois.

L'incidence des commandes de plats à emporter et de livraison augmente alors même que les salles à manger ont rouvert avec 61% des consommateurs commandant des plats à emporter ou des livraisons dans les restaurants au moins une fois par semaine, contre 29% il y a un an et 18% avant la pandémie.

La qualité est un ingrédient important dans toutes les commandes, car trois clients sur cinq s'attendent à la même qualité et fraîcheur en livraison et à emporter qu'en salle à manger.

Les consommateurs commandent le plus souvent dans les restaurants à service rapide (RSR) à 62,6%, suivis des restaurants rapides casuals (52%) et des établissements de restauration casual (40,5%). Les dépenses dans les RSR ont également augmenté de plus de 100% d'une année sur l'autre.

Qu'ils mangent sur place ou à l'extérieur, près des trois quarts des répondants (68%) ne souhaitent pas attendre plus de 30 minutes pour leur nourriture (inchangé par rapport à 2020), démontrant la préférence continue pour la rapidité du service.

En outre, une écrasante majorité de 79% des consommateurs déclarent qu'ils sont susceptibles de commander dans des cuisines fantômes, une tendance qui est 20% plus élevée qu'il y a un an et 32% plus élevée qu'il y a deux ans.

Parmi les nombreuses options de commande au restaurant, le service au volant est la méthode la plus préférée, 37% des répondants la classant comme premier choix.

L'importance des protocoles de sécurité sanitaire au menu

Les restaurants ont toujours mis l'accent sur la sécurité sanitaire; cependant, les effets à long terme de la pandémie continuent d'avoir un impact sur les sentiments des consommateurs concernant la fréquentation des restaurants et la nourriture qu'ils commandent. Selon l'étude, les consommateurs doivent visiblement voir les procédures mises en œuvre pour protéger la préparation et le transport de leurs aliments afin d'inspirer confiance dans l'expérience culinaire.

Un tiers (33%) de tous les consommateurs déclarent que des protocoles de propreté et de sécurité sanitaire améliorés sont importants pour revenir plus tôt aux repas sur place et manger plus souvent au restaurant. Cela est particulièrement vrai pour les baby-boomers (32,3%), la génération X (23%) et les millennials (25,2%), tandis que la sécurité sanitaire est moins une priorité pour la génération Z (il ne s’agit pas d’Eric Zemmour -aa) (4,9%).

Plus de la moitié (55%) des répondants sont prêts à payer entre 10% et 50% de plus pour connaître la sécurité sanitaire et la propreté qui entourent la préparation et le transport de leurs aliments.

Près de la moitié (45%) des consommateurs sont peu susceptibles de retourner dans un restaurant qui a eu un incident lié de sécurité des aliments.


Aux lecteurs du blog
Grâce à la revue PROCESS Alimentaire, vous n'avez plus accès aux 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le lien suivanthttp://amgar.blog.processalimentaire.com/. Triste histoire de sous ...

mardi 3 août 2021

La sécurité des aliments en France en juillet 2021, vue par le prisme du blog

En juillet 2021, 1 061 produits rappelés selon le dispositif RappleConso, complétés de quelques ‘oublis’., dont près de 60 rappels pour des pathogènes.

En juillet 2021, la DGCCRF nous a informé du rappel de 2 411 produits rappelés (références et lots).

En juillet 2021, le réseau d’alerte rapide la Commission européenne, RASFF, a comptabilisé 58 notifications liées à la présence d’oxyde d’éthylène dans des produits alimentaires. Avec ce chiffre, nous voilà revenu d'un coup au niveau de janvier 2021 … et ce n'est pas près de se terminer ...

Tous ces chiffres donnent le vertige et l’on ne peut pas s'empêcher d’évoquer cet énorme gaspillage alimentaire ...

Le 2 août 2021, déjà plus de 100 rappels (107) en un seul jour !

Voici un extrait de la foire aux questions de l’AFSCA de Belgique à propos des rappels de produits avec une teneur trop élevée en oxyde d'éthylène. Je montre cet extrait parce que nul part en France, il y a une information pédagogique sur ce sujet, et pourtant, ce n’est pas compliqué, jugez plutôt ...

Des mesures sont-elles prises pour éviter que des produits non conformes soient mis sur le marché ?

Tant la Belgique que l’Europe et les autres Etats Membres ont pris des mesures pour que seuls les produits qui répondent aux normes européennes soient mises sur le marché.

Tout d'abord, la Commission européenne a décidé que les graines de sésame importées d'Inde depuis le 26 octobre 2020 doivent être accompagnées d'un certificat officiel et d’un rapport d’analyse qui garantissent leur conformité aux normes européennes. En plus de cette certification obligatoire, tous les États membres de l'Union européenne ont augmenté la fréquence des contrôles aux postes de contrôles frontaliers.

Deuxièmement, nous avons recommandé aux entreprises qui travaillent fréquemment avec des produits provenant de pays où l'utilisation de l'oxyde d'éthylène est autorisée, d'effectuer des analyses sur cette substance. Les entreprises sont les premières responsables de la mise sur le marché de produits sûrs et il est dans leur intérêt de procéder à ces analyses.

Effectivement, les industriels alimentaires sont confrontés à un gros souci analytique, désormais, c'est un contrôle à 100% des ingrédients qui doit être fait, avant qu'ils ne puissent être utilisés dans la production.

Last but not the least, selon Alim’confiance,  dispositif sensé vous permettre «de consulter les résultats des contrôles officiels réalisés en matière de sécurité sanitaire des aliments», les inspections des restaurants en juillet 2021 sont au niveau le plus bas de l’année 2021, voir ci-dessous.

A suivre ...

Mise à jour du 12 août 2021. Les résultats des inspections font apparaître désormais le chiffre de 816 inspections en juillet 2021, c'est mieux que le résultat présenté ci-dessus, mais c'est toujours moins que juin 2021 avec 1 065 inspections.

Avis aux lecteurs du blog

L’ancien site Internet du blog qui était hébergé par la revue PROCESS Alimentaire est de nouveau opérationnel avec ce lien https://amgar.blog.processalimentaire.com/

mercredi 9 juin 2021

Efficacité de la formation des salariés de la restauration pendant la pandémie de Covid-19

Contrairement à ce que certains auaient pu penser, il a été possible d'avoir une «Efficacité de la formation des salariés de la restauration pendant la pandémie de Covid-19», source Doug Powell du barfblog.

Le titre de l’étude parue dans Food Science & Nutrition est le suivant «Une étude quasi expérimentale sur l'effet de la formation en santé et sécurité des aliments chez des manipulateurs d'aliments de restaurant pendant la pandémie de COVID-19».

La restauration est devenue une industrie dynamique et en constante croissance. Ainsi, la sécurité des aliments doit être une priorité pour ces établissements, surtout pendant la pandémie de COVID-19. Le but de cette étude était de déterminer l'effet de la formation sur les connaissances, l'attitude et les pratiques auto-déclarées (CAP pour connaissances, attitudes et pratiques) en matière de santé et de sécurité des aliments de manipulateurs d'aliments dans des restaurants pendant la pandémie de COVID-19.

Cette étude quasi-expérimentale a été menée chez 159 restaurateurs à Téhéran, Iran. La formation a été développée sur la base des dernières directives mondiales. Les CAP des sujets ont été mesurés avant et après la formation. Le test exact de Fisher, le test t pour échantillons appariés et l'analyse de variance sur mesures répétées ont été utilisés pour l'analyse statistique. L'analyse des données a été effectuée à l'aide du logiciel IBM_SPSS. Les scores totaux de connaissances des participants étaient faibles (17,6%), modérés (35,2 %) et bons (47,2 %) avant la formation, qui sont passés à 5% (faibles), 23,9 % (modérés) et 71,1 % (bons) après formation. Les scores totaux d'attitude avant la formation étaient respectivement, de 0,6, 77,4, 18,2 et 3,8%, qui ont été changés en 0% (fortement négatif), 49,1% (négatif), 33,3 % (positif) et 17,6 % (fortement positif). De plus, les scores de pratiques autodéclarés des participants avant la formation étaient de respectivement, de 1,3, 56 et 42,7, qui ont été modifiés à 0% (faible), 26,4% (acceptable) et 73,6% (souhaitable) après l'intervention. Les résultats du test t apparié ont montré une augmentation statistiquement significative de tous les scores. L'interaction de la formation avec l'âge et l'éducation était statistiquement significative pour augmenter les scores de connaissance et d'attitude des participants par l'analyse de variance sur mesures répétées.

L'amélioration des CAP des manipulateurs d'aliments par une formation à la santé et à la sécurité des aliments peut améliorer le statut des restaurants et minimiser l'épidémie de maladies pandémiques, y compris la COVID-19, qui est une étape efficace pour la santé communautaire. Ainsi, il est urgent que les décideurs politiques conçoivent un système en ligne de formation continue en matière de sécurité sanitaire des aliments pour les manipulateurs d'aliments.

Arbitrage en cas de contestation d'une note à l'inspection en sécurité des aliments, et c'est à New York que ça se passe !

«Faire face à l’arbitrage lié à l'inspection des restaurants», source Doug Powell du barfblog.

Voic un article paru dans The American Review of Public Administration et qui a pour titre, Suivre la lettre de la loi? Les effets de l'arbitrage administratif pour résoudre les différends dans l'initiative de notation ou des scores des restaurants de New York.

Résumé

L'arbitrage administratif peut servir de forum quasi-judiciaire pour résoudre les différends résultant des réglementations gouvernementales. La Ville de New York a récemment exigé des restaurants qu'ils affichent des notes comportant une lettre reflétant leur conformité à la réglementation en matière de sécurité des aliments et a intégré un système d'arbitrage administratif facilement accessible dans sa conception des règles. Cette étude examine la mise en œuvre de cette caractéristique de la politique en utilisant une approche de régression par discontinuité pour explorer les effets de la politique de notation sur les processus d’arbitrage et les résultats réglementaires.

Les données quantitatives comprenaient 222 527 dossiers d'inspection de la sécurité des aliments (2007-2014), des données qualitatives comprenaient des entretiens, des observations et un examen des documents. Les restaurants étaient plus susceptibles de voir les infractions réduites et les notes améliorées lors de l'arbitrage lorsque les notes ou scores étaient en jeu.

De plus, les résultats de l'arbitrage étaient hautement sensibles aux différences de la note près du seuil de la note. Les représentants professionnels ont aidé les restaurants à négocier l'interprétation des règles dans des procédures quasi-judiciaires, assouplissant la rigidité de la réglementation. L'expertise des représentants était cohérente avec le fait d'avoir un «effet de répétition», ce qui peut fausser l'utilisation de tel forum pour garantir la justice et l'équité.

Cette étude met en lumière les ramifications de l'inclusion de systèmes alternatifs de règlement des différends dans la mise en œuvre des politiques réglementaires.

samedi 20 mars 2021

L'épidémie à Yersinia en Suède semble liée à l'importation de laitue iceberg

Il s'agit de la suite d'un article précédent et l'on apprend que l'«Épidémie à Yersinia était liée à l'importation de laitue iceberg», source article de Joe Whitworth paru le 20 mars 2021 dans Food Safety News.

Une épidémie à Yersinia en Suède a pris fin; de la laitue iceberg a été identifiée comme source présumée de l'infection.

De janvier à début février de cette année, deux fois plus de personnes ont contracté une infection à Yersinia qu'au cours de la même période au cours d'une année normale.

Sur 53 casà Yersinia enterocolitica, 33 vivaient à Stockholm, Västra Götaland et Halland. Les isolats de 24 de ces cas ont été typés par séquençage du génome entier et 16 patients épidémiques avec des isolats groupés de séquence type 18 ont pu être identifiés.

Sur ces 16, onze étaient des femmes et cinq étaient des hommes âgés de 7 à 34 ans. Tous sont tombés malades entre le 4 et le 18 janvier.

Gestion des ressources

Rikard Dryselius, microbiologiste à Folkhälsomyndigheten (Agence de santé publique de Suède), a déclaré que la collecte et le typage des isolats de Yersinia ne sont pas effectués systématiquement dans le pays.

«Au lieu de cela, les comtés individuels peuvent demander de l'aide pour typer Yersinia lorsqu'ils en voient un besoin. Alternativement, nous pouvons demander aux laboratoires d'envoyer des isolats si nous constatons une augmentation des cas à l'échelle nationale qui devraient faire l'objet d'une enquête», a-t-il dit.

«En raison de la situation tendue des unités de contrôle des infections et des laboratoires cliniques pendant la pandémie, nous avons choisi de demander des entretiens/réponses au questionnaire et la collecte d'isolats uniquement dans les comtés où l'augmentation était la plus élevée. Il est donc très probable qu'il y ait eu plus de 16 cas ans l'épidémie, mais le manque d'isolats supplémentaires à séquencer signifie que nous ne pouvons pas le confirmer.

Folkhälsomyndigheten, des unités de contrôle des infections dans les régions de Stockholm, Västra Götaland et Halland et Livsmedelsverket (Agence suédoise de l'alimentation) ont enquêté sur l'incident.

Les responsables de la santé ont interrogé des personnes malades et compilé des réponses au questionnaire sur quoi et où ils mangeaient avant le début de la maladie.

Une étude de cas où les réponses au questionnaire des cas d'épidémie ont été comparées aux réponses de personnes infectées par Yersinia qui n'appartenaient pas à l'épidémie a été réalisée.

Lien entre un restaurant et la laitue iceberg

Les enquêteurs ont découvert que les cas liés à l'épidémie avaient, dans une plus grande mesure, visité une certaine chaîne de restaurants. Des entretiens de suivi sur ce qu'ils avaient mangé ont conduit à suspecter la laitue iceberg d'être la source de l'infection.

Selon le questionnaire envoyé aux cas liés à l'épidémie, sept sur 12 ont mentionné avoir visité la chaîne de restaurants avant de tomber malade, tandis que sept des 72 cas de yersiniose qui ont répondu au même questionnaire en 2019 ont indiqué qu'ils l'avaient fait.

La suspicion d'un lot contaminé de laitue iceberg distribuée dans une chaîne de restaurants a été renforcée par le calendrier de l'épidémie, qui suggérait qu'un produit avec une large diffusion géographique et une durée de conservation limitée en était la cause sous-jacente.

La Suède n'a pas de production significative de laitue iceberg à cette période de l'année et des tentatives sont en cours pour retrouver le pays d'origine.

Pendant ce temps, des enquêtes sont en cours pour trouver la source d'une épidémie de Salmonella Enteritidis dans le pays. Cela n'est pas lié à l'épidémie à Salmonella en Norvège liée à de la viande en provenance d'Allemagne.

La première personne est tombée malade fin décembre 2020. Il y a 25 patients confirmés dans 14 régions du sud et du centre de la Suède.

Près des trois quarts des patients sont des enfants de moins de 10 ans et quatre ont plus de 70 ans.

vendredi 5 mars 2021

Modèles pour rendre efficaces les inspections des restaurants

Un article paru dans Decision Support Systems entend apporter des réponses sous forme de modèles quant à l'efficacité des inspections dans les restaurants, en tirant parti des plates-formes d'évaluation en ligne pour soutenir les politiques publiques et prédire les non-conformités de santé dans les restaurants en fonction des critiques en ligne.

Faits saillants

  • Nous proposons une approche pour prédire les non-conformité de la santé dans les restaurants sur la base des informations extraites des plateformes d'évaluation en ligne.
  • Notre étude fournit des indications pour une forte efficacité de l'information des avis en ligne.
  • Le biais d'une confirmation des attentes a une influence sur les performances de la classification.
  • L'approche proposée peut aider à planifier efficacement les inspections sanitaires et à réduire le risque de maladie d'origine alimentaire.
  • Nos résultats ont des implications importantes pour les autorités réglementaires, les visiteurs des restaurants et les restaurateurs.

Résumé

Les inspections sanitaires des restaurants visent à identifier les non-conformités de santé et doivent réduire le risque que les visiteurs des restaurants souffrent de maladies d'origine alimentaire. Néanmoins, les ressources des autorités de régulation sont limitées, de sorte qu'un mécanisme efficace soutenant la programmation des inspections sanitaires est nécessaire.

Nous nous appuyons sur la théorie de l'efficacité de l'information et examinons si les informations extraites des plates-formes d'évaluation en ligne sont utiles pour prédire les non-conformités de santé des restaurants.

De plus, nous examinons comment le biais de la confirmation des attentes influe sur les performances de la classification. En analysant un large échantillon d'inspections sanitaires, les avis en ligne correspondants et les données des visiteurs des restaurants, nous proposons et évaluons différents modèles prédictifs. Nous constatons que les classificateurs prenant spécifiquement en compte les informations des plates-formes d'examen en ligne surpassent les différentes approches de base. Nous montrons ainsi que les avis en ligne englobent des informations privées indiquant une forte efficacité de l'information. En outre, nous observons que le biais de la confirmation des attentes a une influence sur les performances de classement dans le cas des restaurants avec un faible nombre d'étoiles et un historique d'inspection médiocre. Un classificateur d'ensemble peut aider à réduire cette influence. Ainsi, les plateformes d'avis en ligne contiennent des informations pertinentes pour prédire les futures non-conformiés de santé. Nos résultats sont très pertinents pour les autorités réglementaires, les visiteurs des restaurants et les restaurateurs.

mardi 16 février 2021

Les contrôles dans les restaurants à Paris existent, mais pas en hygiène et sécurité des aliments

Les contrôles dans les restaurants à Paris existent, je les ai rencontrés ...

Selon France bleu, «Paris : 24 restaurants clandestins détectés et sanctionnés» mais je ne crois pas qu'il s'agisse de la sécurité des aliments ou de l'hygiène ...

La préfecture de police de Paris annonce que 24 restaurants clandestins ont été détectés ces derniers jours à Paris. Les contrôles vont se durcir.

Au cours des journées du jeudi 28 janvier et du vendredi 29 janvier, 24 restaurants clandestins ont été détectés, annonce dans un communiqué la préfecture de police de Paris qui précise qu'une «action plus marquée a été mise en oeuvre» pour la détection des établissements accueillant discrètement, le midi ou le soir, des clients qui consomment sur place.

Des verbalisations ont été établies et chaque restaurant va écoper d'une fermeture administrative de 15 jours.

Depuis le 1er janvier, 34 commerces ont reçu cette même sanction dont 8 supermarchés, soit parce qu'ils étaient ouverts après 18 heures soit pour non respect du port du masque.

Vendredi 29 janvier, sept commerces du 11e arrondissement restés ouverts après le couvre-feu ont également fait l'objet d'un arrêté de fermeture.

Pour permettre «de renforcer la réactivité des sanctions en cas de non respect du couvre feu», le préfet de Police a décidé que «la constatation de manquements par les services de police» donnerait lieu «à la notification immédiate d’un arrêté de fermeture de l'établissement.»

Ci-dessous le tweet de la Préfecture de police de Paris du 11 février 2021,

lundi 15 février 2021

Sous certaines conditions, des restaurants enfin autorisés à rouvrir leurs portes à Lyon et dans la région pour les salariés du BTP

Ouf, enfin, certes c'est sous certaines conditions, mais voilà Des restaurants enfin autorisés à rouvrir leurs portes à Lyon et dans la région, selon Le Bonbon du 12 février 2021. Grâce la mobilisation de la fédération BTP Rhone, les restaurants enfin autorisés à rouvrir leurs portes à Lyon et dans la région pour les salariés du BTP ...

C'est une grande nouvelle pour pas mal de restaurateurs de Lyon et de la région ! Cette réouverture sous conditions ne concerne pas le grand public pour l'instant mais prouve que des solutions sont toujours envisageables.

À force de ne plus faire que de la vente à emporter ou de la livraison, les restaurateurs en auraient presque oublié le plaisir d'accueillir des clients à leur table. Cette sensation, ils vont être plusieurs à la retrouver puisque la préfecture de la région Auvergne Rhône-Alpes a décidé d'autoriser, sous certaines conditions, l'ouverture des restaurants aux salariés du BTP.

Pour obtenir cette autorisation d'ouvrir, les restaurateurs privés peuvent passer, sous leur propre responsabilité, une convention écrite avec une entreprise du BTP ou plusieurs entreprises du BTP, à la condition qu’elles interviennent sur un même chantier, pour limiter les contacts. L'objectif : permettre aux salariés du BTP de toute la région de manger, lors de leur pause déjeuner, dans un lieu chauffé, à l'abri de la météo plutôt capricieuse, voire très handicapante des dernières semaines. Une initiative qui va permettre aux restaurateurs de retrouver un peu de vie même si plusieurs ne s'attendent pas à gagner d'argent. 

Un rouverture sous conditions strictes

Les restaurants intéressés doivent avant tout remplir une convention à transmettre à la préfecture par mail à l'adresse suivante : pref-dircab-pref69@rhone.gouv.fr. Plusieurs conditions sont à remplir pour être éligibles : éviter strictement le brassage des groupes et des entreprises en les séparant (organiser plusieurs services, utiliser des salles différentes...), faire respecter les protocoles de la restauration collective ainsi que les gestes barrières et de distanciation (gel mis à disposition, distance entre les convives, port du masque pour tous les déplacements et le service et en dehors du repas, aération fréquente des locaux…).

Une rouverture qui ne concerne donc qu'une petite tranche de la population mais qui redonne du baume au coeur en cette période incertaine et pleine de suspense...

Pas question encore de faire la banboche, mais on avance ...

NB : Merci à Bruno Longhi de m'avoir signalé cette information.

lundi 18 janvier 2021

Guadeloupe et Covid-19 : Les restaurants sont ouverts, mais certains sont néanmoins fermés pour cause de manque d'hygiène

En Guadeloupe, contrairement à la métropole, les restaurants sont ouverts (voir le protocole sanitaire renforcé appliqué dans les restaurants en Guadeloupe du 6 janvier 2021), enfin, ça dépend surtout des restaurants et de l’hygiène des restaurants …

Grâce à un tweet de Bruno Longhi, je vous fait partager cette inspection des services officiels qui s’est terminée par la fermeture de deux restaurants en Guadeloupe.

La chaîne Guadeloupe 1ère nous informe que «Deux restaurants ont été contrôlés, aux Abymes et à Pointe-à-Pitre. Résultat : une multitude d'infractions aux règles de sécurité alimentaire des consommateurs a été relevée. L'un deux a immédiatement fait l'objet d'une fermeture administrative.»

Une fermeture administrative

Le restaurant «La table d'Edeline», situé à Chauvel aux Abymes, a fait l'objet d'une fermeture administrative, ce mercredi 13 janvier 2021, immédiatement après un contrôle sanitaire et réglementaire effectué par deux agents de la Direction de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt (DAAF) et un enquêteur de la sûreté départementale. Les règles d'hygiène et sanitaires n'y sont manifestement pas respectées.

Des manquements relevés dans un 2ème restaurant

Un deuxième établissement a également été contrôlé, ce jour-là, à Pointe-à-Pitre, cette fois.

Cette descente, sur place, a été programmée suite au signalement d'un cas d'intoxication alimentaire ; un client y a contracté la ciguatera, une maladie causée par la consommation de poissons contaminés par une toxine appelée «ciguatoxine».

De nombreux défauts ont été constatés, dans le restaurant et des denrées alimentaires impropres à la consommation ont été détruites.

Des suites judiciaires possibles

Dans les deux cas, les propriétaires n'ont pas été en mesure de produire leurs documents de gestion de leurs établissements.

Ce manquement leur a valu une convocation, par l'enquêteur de la sûreté départementale.

La police nationale a publié, sur sa page Facebook, les photos de ces contrôles sanitaires et réglementaires. Elles se passent de commentaires... de même que la vidéo ci-dessous :

J’ai au moins appris que les résultats en vidéo d’une inspection en France peuvent être désormais sur une page Facebook ...

vendredi 15 janvier 2021

Grande-Bretagne: Deliveroo et Uber Eats travaillent avec des points de vente avec des notes en hygiène de 2 et moins

«Deliveroo et Uber Eats ont des points de vente avec des notes en hygiène de 2 et moins», source article de Joe Whitworth paru le 15 janvier 2021 dans Food Safety Newscomplété par mes soins -aa.

Les entreprises de livraison d’aliments Deliveroo et Uber Eats permettent aux entreprises ayant la note de 2 en hygiène alimentaire d'être répertoriées sur leurs plateformes. Le Food Hygiene Rating Scheme (FHRS) en Angleterre, au Pays de Galles et en Irlande du Nord attribue aux entreprises une note de 0 à 5, 5 étant la meilleure. Une note de 2 signifie qu'une amélioration est nécessaire. Les nouveaux restaurants souhaitant rejoindre la plateforme Just Eat doivent être enregistrés et avoir une note FHRS de 3 ; en Ecosse, il avoir le Pass Pass» signifie respecter les exigences légales en hygiène des aliments) ou être en attente d'inspection. Une note de 3 signifie que les normes d'hygiène sont généralement satisfaisantes. Le Food Hygiene Information Scheme (FHIS) en Ecosse comporte des catégories de notation «Pass», «Exempt Premises» et «Improvement».

Approches de Deliveroo et d’Uber Eats Deliveroo permet aux nouveaux restaurants en attente d'inspection d'être répertoriés sur la plate-forme lorsqu'il peut vérifier que le point de vente est une entreprise légale. Il permet aux restaurants avec une note de 2 sur la plateforme. «Ils sont légalement autorisés à poursuivre leurs activités commerciales, mais nous avons pris des mesures pour les aider et les inciter à améliorer leurs règles d’hygiène. Nous permettons également aux clients de filtrer et de trier les restaurants en fonction de leur niveau d'hygiène, encourageant les restaurants moins bien notés à améliorer leurs règles d’hygiène», a déclaré un porte-parole à Food Safety News.

La plate-forme Deliveroo continuera à travailler avec les restaurants existants qui reçoivent une note de 1, ce qui signifie qu'une amélioration majeure est nécessaire, dans certaines circonstances. La note d'hygiène alimentaire se trouve dans la section d'information du restaurant sur la plate-forme, de sorte que tous les sites avec une évaluation en attente seront affichés avec le statut «en attente d'inspection».


Deliveroo travaille également avec SureFoot Solutions, une société d'audit
sur la sécurité des aliments, qui propose des audits virtuels et sur site. Just Eat a joint NSF International mais Uber Eats n'a pas un tel partenariat. Uber Eats exige que tous les partenaires de restauration détiennent ou soient en train d'obtenir une note en hygiène alimentaire de 2 ou plus. «Cela inclut ceux qui doivent encore subir leur inspection, sous réserve de satisfaire à certaines exigences, y compris la preuve que l'entreprise est enregistrée auprès de leur autorité locale», a déclaré un porte-parole à Food Safety News. «Les restaurants qui ne respectent pas notre politique ne peuvent pas s'associer à Uber Eats. Les restaurants existants qui ne satisfont pas à cette exigence perdront l'accès à l'application Uber Eats jusqu'à ce que leur note en hygiène alimentaire réponde à nos exigences minimales.»

Position de Just Eat

Pour Just Eat, les restaurants non standard tels que la livraison uniquement ou une cuisine résidentielle doivent avoir subi une inspection avec une note minimale de 3 (généralement satisfaisant) avant d'être mis sur la plate-forme. «En raison de la pression exercée par le COVID-19 sur l'approvisionnement alimentaire, le secteur et les autorités locales, dans certains cas, nous autoriserons les restaurants non standard enregistrés en attente d'inspection à rejoindre la plate-forme s'ils ont subi une pré-inspection physique par NSF en notre nom», a dit un porte-parole de Just Eat.

Deliveroo et Uber Eats ont refusé de commenter lorsqu'on leur a demandé combien de restaurants ils avaient retiré de leurs plateformes en raison de problèmes d'hygiène alimentaire au cours des 12 à 24 derniers mois. En 2019, Just Eat a supprimé tous les sites avec une note de zéro (une amélioration urgente est nécessaire) de sa plate-forme, selon la société. Le porte-parole de Just Eat a dit: «La grande majorité de nos partenaires ont une noteen hygiène alimentaire de 3 ou plus et, à ce titre, nous n'avons dû supprimer qu'un petit nombre de restaurants en raison de l'absence de note au cours des 18 derniers mois. «Les autorités locales sont chargées d'effectuer des inspections régulières et de décider si un restaurant doit être autorisé à faire du commerce. Nous pensons qu'il est juste de prendre l'exemple des autorités locales et que l'indépendance de leur travail est essentielle pour garantir l'intégrité et la cohérence des normes d'hygiène alimentaire à l'échelle nationale.»

Le porte-parole a dit que plus de 80% des restaurants ayant reçu une formation NSF avaient amélioré leur note. «Nous pensons que plutôt que de supprimer des entreprises mal notées sans leur apporter de soutien, il est beaucoup plus responsable de leur apporter le soutien dont elles ont besoin pour améliorer leurs règles d’hygiène, tout en garantissant aux clients une visibilité complète de la note d'hygiène alimentaire d'un restaurant lors de la commande», dit-il.

«C'est pourquoi nous offrons à tous les points de vente notés 1 et 2 (respectivement une amélioration majeure est nécessaire et une amélioration est nécessaire) une assistance gratuite en matière d'audit et de réinspection de la part de notre partenaire d'audit NSF. Ceci est particulièrement important à un moment aussi difficile pour le secteur de la restauration, et nous pensons que cette approche améliorera en fin de compte les règles d’hygiène dans l'ensemble du secteur.»