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vendredi 29 décembre 2023

Val d'Oise : Fermeture administrative d'un restaurant à Argenteuil en raison du risque d'intoxication alimentaire

Je pensais écrire le dernier article de l’année 2023, et peut-être du blog, qui sait ? avec les premiers rappels d’huîtres, mais voici que la 'légende' a encore frappé, alors comme l’on dit, hommage au préfet du Val d'Oise, qui continue jusqu’à la fin de l’année son travail afin de protéger la santé et la sécurité des aliments des consommateurs, quel exemple rare ...

Si vous aviez l’intention de réveillonner dans le restaurant ci-dessous, à mon avis, changez vite vos plans !

- denrées dont les dates de consommation sont dépassées
- locaux sales
- denrées conservées dans des conditions inadéquates
- bonnes pratiques d’hygiène non respectées
- locaux non équipés de dispositifs permettant le nettoyage hygiénique des mains
- traçabilité non assurée

Du fait de ces manquements l’établissement présente un danger grave pour la santé publique en raison du risque de contamination ou de développement de micro-organismes et d’intoxication alimentaire.

La mesure de fermeture sera levée dès que l’établissement sera aux normes en vigueur.

Commentaire des internautes
- 2023 c’est l’année du préfet du Val d’Oise les gars. Ses meilleurs stats c’est cette année.
- Il a encore frappé! Il est en croisade le Préfet du 95
- Ses ennemis n'auront pas de répit tant qu'il n'aura pas achevé son œuvre. Les restaurants, kébab, pizzerias sont prévenus... Bientôt il frappera les KFC, McDO, et ceux qui se croient à l'abri ! Félicitations pour ce travail.
- Merci au préfet du Val d’Oise.
- Pizza Dust ouai
- Merci beaucoup
- Y’en a encore des restaurants à Argenteuil ? Mdr vraiment je ne comprends pas la crasserisation des gens.
- Un travail remarquable de la part des services de la Préfecture du Val d’Oise sur le contrôle sanitaire des restaurants. Avec ces fermetures administratives, ils nous évitent sans doute le pire.
- Merci bcp, même à l’époque de spid rabit c’était louche.
- Dinde périmée depuis 3 mois il mérite d’être lynché sur le boulevard.

Premiers rappels d'huîtres en France pour cause de présence de norovirus. Un bad remake de 2022-2023 !

Dernier article de l'année 2023 sans doute, et peut-être du blog, qui sait ?

Tout arrive pour qui sait attendre, deux jours après l’arrêté préfectoral du 27 décembre 2023 relatif à l’«Interdiction temporaire de la pêche, de la récolte et de la commercialisation en vue de la consommation de l’ensemble des coquillages du Bassin d’Arcachon et du banc d’Arguin», et 1 jour après le Luxembourg, voici que RappelConso informe le 29 décembre 2023 du rappel d’huîtres du bassin d’Arcachon et du banc d’Arguin, en raison de la détection de norovirus ...
On apprend que le rappel a été imposé par arrêté préfectoral. D'autres rappels devraient suivre ...

Petit rappel pour les lecteurs assidus, il y en a, le Luxembourg est un récidiviste ; en effet, le blog vous avait proposé le18 janvier 2023, Un rappel d'huîtres au Luxembourg plus rapide qu'en France ? C'est possible !

Du côté des distributeurs
- Auchan semble être le premier distributeur à diffuser le 28 décembre 2023 un avis de rappel d’huîtres en provenance du bassin d’Arcachon, suite à sa fermeture pour contamination par des norovirus de l’ensemble du Bassin d’Arcachon.
- Carrefour rapporte le 29 décembre deux avis de rappel, 1 et 2, datés du 28 décembre d’huîtres d’Arcachon du Cap Ferret de la société Reveleau, en raison de la présence de norovirus.

Une situation déjà bien connue
Petit coup d’œil dans le rétro, si vous le voulez bien …

Dans l'article «Le premier rappel de l’année, des huîtres et norovirus inside !», j’écrivais le 1er janvier 2023, «Il n’y a aucune raison que ce qui s’est passé en décembre 2019 et janvier 2020 ne se reproduise pas en décembre 2022 et janvier 2023 ...»

En 2023, au 29 décembre, il y a eu 41 notifications au RASFF de l’UE pour des coquillages de France dont 34 notifications concernant la présence de norovirus dans des huîtres. La dernière notification date du 13 décembre 2023.

Du côté des rappels d’huîtres et norovirus, (source RappelConso) 9 rappels en décembre 2022, suivies de 21 rappels d’huîtres en janvier 2023 …

Bref, l’histoire semble se répéter, mais pourquoi voulez-vous que ça change ?

Complément 1
Dans un premier temps, il y avait eu la Loire Atlantique et des zones du Morbihan et maintenant ci-dessous, c'est le Calvados,

Le tweet du préfet du Morbihan est intéressant car il peut y avoir des cas de toxi-infections alimentaires collectives dont les symptômes sont ceux de la gastro-entérite aigües, mais je pense qu'il a aussi des symptômes de la gastro qui sont des cas de de toxi-infections alimentaires collectives ... 

Complément 2
Ironie du sort, l’Anses ressort une communication du 10 janvier 2023 (voir tweet du 29 décembre 2023), «Comment éviter les intoxications alimentaires liées aux norovirus ?».
En France, les norovirus sont la principale cause de gastro-entérites aiguës, toutes classes d’âge confondues. On fait le point sur l’origine de ces virus et comment ils se transmettent.

Complément 3

jeudi 28 décembre 2023

Rappel d’huîtres d’Arcachon au Luxembourg ... et désormais en France. Norovirus inside ?

Comme noté précédemment dans un article du blog, «Gironde : Interdiction provisoire de pêche, de récolte et de commercialisation destinées à la consommation humaine des coquillages. Norovirus inside !», voici que vient d’être publié le premier avis de rappel d’huîtres d’Arcachon au Luxembourg.

Il s’agit du rappel d’Huîtres fines n°3 du Bassin d'Arcachon en raison de la présence possible de norovirus, le 28 décembre 2023.
- Unité : 24 pièces
- Code barre 3000046135305
- DLC / DDM : Toutes les DLC
-Lot : Tous les lots

Il est noté :

Les toxi-infections alimentaires causées par les Norovirus se traduisent par des troubles gastro-intestinaux souvent accompagnés des symptômes de gastro-entérite aiguë (apparition brutale de vomissements, nausées et/ou diarrhées parfois associés à des crampes abdominales, fièvre modérée, frisson, courbature et maux de tête).
Ces symptômes apparaissent après 10 à 50 heures après consommation.
Les femmes enceintes doivent être particulièrement attentives à ces symptômes, ainsi que les personnes immunodéprimées, les enfants en bas âge et les personnes âgées.

Pour l’instant, en France, pas de rappel via RappelConso, mais cela peut évoluer, et pas de message non plus de nos autorités sanitaires, ministères de l’Agriculture et de la Santé. Le communiqué du préfet de Gironde du 27 novembre 2023, «Interdiction temporaire de la pêche, de la récolte et de la commercialisation en vue de la consommation de l’ensemble des coquillages du Bassin d’Arcachon et du banc d’Arguin», doit sans doute suffire ...

Par ailleurs, il devrait y avoir, mais ce n’est pas certain, une notification au RASFF de l’UE ...

Complément
1. Récit à propos des «Huîtres du bassin d'Arcachon : des intoxications collectives à Bordeaux, «toute la famille a la gastro», source France bleu du 28 décembre 2023.
«Ça va passer, dit une jeune maman. On en mangera plus d'huîtres. En l'occurrence, je ne suis pas certaine que tout a été mis en place pour assurer la sécurité sanitaire des consommateurs. Donc moi, je suis un petit peu en colère aussi.»

2. Auchan semble être le premier distributeur à diffuser le 28 décembre 2023 un avis de rappel d’huîtres en provenance du bassin d’Arcachon, suite à sa fermeture pour contamination par des norovirus de l’ensemble du Bassin d’Arcachon.
La totalité des huîtres en provenance du bassin d’Arcachon vendues du 27/12/2023 au 28/12/2023 en rayon poissonnerie sont concernées.
Les huîtres concernées sont listées dans l'avis de rappel.
Les produits concernés ont été retirés de la vente mais ont pu être commercialisés avant. Si vous avez acheté un des produits décrits ci-dessus, nous vous demandons de ne pas les consommer et de les rapporter dans votre magasin habituel où ils vous seront remboursés. 

Pas encore de nouvelle de RappelConso ...

Gironde : Interdiction provisoire de pêche, de récolte et de commercialisation destinées à la consommation humaine des coquillages. Norovirus inside !

«Interdiction temporaire de la pêche, de la récolte et de la commercialisation en vue de la consommation de l’ensemble des coquillages du Bassin d’Arcachon et du banc d’Arguin»,
source communiqué de la préfecture de la Gironde du 27 décembre 2023.

Plusieurs cas de toxi-infections alimentaires collectives ont été portés à la connaissance des services en charge de la sécurité sanitaire. Des enquêtes de traçabilité sont en cours mais plusieurs signalements indiquent que les huîtres issues du Bassin d’Arcachon sont en cause.

Par ailleurs, des analyses menées sur des huîtres en élevage sur le Bassin d’Arcachon confirment la présence de norovirus. Les symptômes sont ceux de la gastro-entérite aiguë et aucun cas grave n’est à déplorer à ce jour.

À compter de ce jour, les lots de coquillages récoltés ou pêchés sur ces zones doivent êtreretirés de la vente. Il est demandé aux personnes qui détiendraient des coquillages provenant de ces zones de ne pas les consommer et de les rapporter au point de vente.

On lira aussi le communiqué de presse 27 décembre 2023 du Comité régional de la conchyculture Arcachon Aquitaine, «Une fois de plus, le cœur lourd, les ostréiculteurs du bassin d’Arcachon font face à une fermeture.»

Commentaire
Il n’y a pas eu en décembre de rappels de coquillages mis en ligne par l’application RappelConso.
Il est fait état de «Plusieurs cas de toxi-infections alimentaires collectives ont été portés à la connaissance des services en charge de la sécurité sanitaire.» Ils seront vraisemblablement classés dans la rubrique commode des gastro-entérites aiguës par l’agence de santé publique.

Complément
Récit à propos des «Huîtres du bassin d'Arcachon : des intoxications collectives à Bordeaux, «toute la famille a la gastro», source France bleu du 28 décembre 2023.
«Ça va passer, dit une jeune maman. On en mangera plus d'huîtres. En l'occurrence, je ne suis pas certaine que tout a été mis en place pour assurer la sécurité sanitaire des consommateurs. Donc moi, je suis un petit peu en colère aussi.»

samedi 23 décembre 2023

L'intoxication alimentaire massive au repas de Noël d'Airbus est dans l'attente des résultats de l'investigation

Cet article, ci-après, fait un peu la synthèse de ce qu’on sait, et en fait, on ne sait pas grand-chose, même s’il se termine par une note d’humour toute britannique. Les chiffres des personnes malades oscillent entre des centaines, 700 et plus de 700, c’est dire l’étendue de l’intoxication ...

«Personne n'y a échappé» : intoxication au repas de Noël d'Airbus, 700 invités malades», source L’Indépendant du 23 décembre 2023.

En trinquant ce 14 décembre à l'occasion du traditionnel repas de Noël d'entreprise, les 2600 employés d'Airbus Atlantic réunis à l'usine de Montoir-de-Bretagne (Loire-Atlantique) ne croyaient pas si bien dire.

Pas d'huîtres
En effet, le festin a viré au cauchemar avec de nombreux convives victimes d'une intoxication alimentaire. Les 700 (!) malades présentant «des signes cliniques de vomissements ou diarrhées dont la grande majorité dans les journées du 15 et 16 décembre», selon l'Agence Régionale de Santé (ARS) des Pays de la Loire, citéé par Midi Libre. «Personne n’y a échappé», témoigne une invitée dans les colonnes de Ouest France.

L'ARS qui a d’ailleurs ouvert une enquête. L'objectif : déterminer ce qui a provoqué cette infection.

À première vue, les huîtres ne seraient pas en cause, puisqu'il n'y en avait pas au buffet. Les fromages ont été pointés du doigt sur les réseaux sociaux, selon Le Figaro. L'hypothèse d'un virus de gastro-entérite est avancée. L'ARS a effectué les prélèvements. Les résultats des analyses auront le dernier mot.

Cerise sur le gâteau, rien ne vaut un tweet de la perfide Albion, humour ...

jeudi 21 décembre 2023

Un thermomètre pour la chaîne du froid ! Pour la cuisson, ne faut-il pas un thermomètre alimentaire ?

Cet article a été publié le 10 janvier 2023 et a été quelque peu modifié pour tenir compte de l'actualité. Il n'a rien perdu de son actualité.

Est-ce que nos autorités sanitaires ont un problème avec le thermomètre ? Quand il s’agit de la chaîne du froid, il faut un thermomètre, mais quand il s’agit de la cuisson, celui-ci n’existe pas, en voici un nouvel exemple ...

Les articles du ministère de l’Agriculture en matière de sécurité sanitaire des aliments sont rares, bien trop rares, c'est dommage, et donc il faut savoir profiter de ce premier article de 2023 sur «Sécurité sanitaire des aliments : tout sur la chaîne du froid». Cet article vient d'être republié le 19 décembre 2023 -aa.

La réglementation sanitaire qui fixe les températures optimales de conservation de denrées s’appuie sur des bases scientifiques traditionnelles. Elle prend en compte l’évolution des habitudes de consommation, les progrès techniques agroalimentaires et leurs risques inhérents, son objectif étant de garantir la sécurité du consommateur.
La chaîne du froid : à vos thermomètres !
Le froid positif permet de conserver une denrée sans atteindre son point de congélation, ce qui risquerait d’en dégrader certaines qualités organoleptiques, comme sa texture.
Le froid négatif vise, au contraire, à conserver les denrées à l’état congelé et à une température suffisamment basse pour bloquer tout réaction biologique. Les denrées peuvent ainsi être conservées pendant plusieurs semaines voire des mois.

Intéressant le sous-titre de ce paragraphe «La chaîne du froid : à vos thermomètres», car, s’agissant de la cuisson des aliments, nos autorités sanitaires indiquent des températures de cuisson, sans évoquer «à vos thermomètres», étonnant, non ?

Autre intérêt de ce paragraphe, des exemples illustrent les différences de températures de conservation,

Les denrées conservées en froid positif doivent l’être à des températures d’autant plus basses qu’elles sont fragiles : les mollusques vivants (huîtres, moules) peuvent être stockés à des températures dépassant les 10°C tandis que la viande hachée doit l’être à moins de 2°C.  

Toujours ce souci de la température et donc du thermomètre ...

Autre sujet important à destination du consommateur, «La chaîne du froid : recommandations pour la maison» qui se décline en quatre volets :
- Lisez les étiquettes
- Rangez votre frigo
- Lavez votre frigo
- Dégivrez votre congélateur

Enfin, parmi les références citées, on trouve le guide des bonnes pratiques d’hygiène à destination des consommateurs, version mai 2013.

Ce guide a mal vieilli, à mon sens, jugez plutôt, car il va aussi s’agir de thermomètre, mais pour la cuisson,

Pour les enfants de moins de 15 ans, veiller à bien cuire à cœur les steaks hachés, à une température supérieure à +63°C (cela correspond visuellement à une viande non rosée à cœur).

Pour en savoir plus, il vous est renvoyé à un lien qui n’existe plus.
En revanche, ce qui existe, ce sont des recommandations de Santé publique France, «La prévention du syndrome hémolytique et urémique chez l’enfant âgé de moins de 15 ans en France».

Dans ce document, il est indiqué «les viandes, et surtout la viande hachée de bœuf, doivent être bien cuites à cœur.»
L’Anses indique qu’il faut «bien cuire à cœur (70°C) les viandes hachées et les produits à base de viande hachée.»

Encore une histoire de thermomètre ...

Dans un récent rappel de bifteck haché de bœuf pour cause de STEC du 20 décmbre 2023, RappelConso indique dans la fiche de rappel :

... les autorités sanitaires rappellent que par précaution pour les populations plus sensibles comme les enfants, les personnes âgées ou immunodéprimées, les femmes enceintes, il est recommandé de cuire à cœur (70°C) les viandes hachées et les produits à base de viande hachée.

Un jour, peut-être, nos autorités se mettront à recomnander l'usage d'un thermomètre alimentaire.
En attendant, faites vous offrir pour Noël (mais ça nos autorités ne peuvent le dire) un themomètre alimentaire pour bien faire cuire vos viandes et réussir vos repas de fêtes !

Nouvel arrêté préfectoral en Loire-Atlantique : Les huîtres pêchées avant le 4 décembre interdites à la vente. Norovirus inside !

Suite du précédent article sur Intoxication alimentaire d’une quarantaine de personnes en lien avec la consommation d‘huîtres de Loire-Atlantique. Vous verrez qu’il n’y a pas eu une mais trois foyers de cas d’intoxication alimentaires collectives ...

«Loire-Atlantique. Les huîtres pêchées avant le 4 décembre interdites à la vente», source O.-F. du 20 décembre 2023.

Le préfet de Loire-Atlantique a pris un nouvel arrêt, ce mercredi 20 décembre, concernant la zone de production conchylicole n°44.15, soit la zone de pêche au nord de Bourgneuf-en-Retz, sur les communes de La Bernerie-en-Retz et des Moutiers-en-Retz. Il avance au 4 décembre la période d’obligation de retrait et de rappel des coquillages pêchés dans cette zone.

Le 15 décembre, le préfet avait déjà pris un arrêté interdisant «la pêche, le ramassage, le transport, le stockage et la commercialisation des coquillages, à titre professionnel ou de loisir, en provenance d’une partie du littoral sud du département». Il demandait aux professionnels de retirer les coquillages mis sur le marché à compter du 6 décembre. Le nouvel arrêté avance donc de deux jours la date d’obligation de retrait. «Cette mesure intervient à la suite d’une nouvelle toxi-infection collective à Norovirus confirmée ce mercredi 20 décembre», indique la préfecture.

L’interdiction de pêche, ramassage, transport, stockage et commercialisation des coquillages, en provenance de cette zone, restent interdits pendant une période minimale de 28 jours.

La préfecture de la Loire-Atlantique, via sa Direction départementale de la protection des personnes (DDPP), annonce ce mercredi 20 décembre 2023 que trois nouvelles personnes ont été victimes d’une toxi-infection alimentaire collective (Tiac) à norovirus, après avoir consommé des huîtres en provenance de la zone 44.15 (Nord de la baie de Bourgneuf), située dans les communes de La Bernerie-en-Retz et des Moutiers-en-Retz.
L’un des trois malades, un enfant, a dû être hospitalisé.

En provenance d’un autre producteur
Ces huîtres ont été collectées «chez un producteur différent de celui dont les huîtres avaient occasionné la première toxi-infection», précisent les services de la préfecture. Mais un producteur dont les huîtres se trouvaient bien sur la zone 44.15.

Une information importante puisque jusqu’alors, un seul lot d’huîtres appartenant à un ostréiculteur de Vendée était incriminée dans les deux toxi-infections recensées depuis le 9 décembre 2023, l’une concernant une quarantaine de sapeurs-pompiers de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, l’autre une famille de 7 personnes, en Vendée.

Un nouvel arrêté préfectoral
La préfecture, qui a communiqué mardi 19 décembre 2023 sur cette crise, a donc édité un nouvel arrêté pour étendre aux 4 et 5 décembre 2023 (au lieu du 6 décembre précédemment) les mesures de retrait et rappel, ainsi que l’interdiction d’utiliser les eaux pompées dans la zone incriminée.

Rappelons que le premier arrêté a été pris par la préfecture de la Loire-Atlantique le 15 décembre 2023.

Les pertes sont difficiles à évaluer mais les ostréiculteurs estiment qu’ils seront empêchés de commercialiser entre 50 et 100 tonnes de coquillages pendant les fêtes.

Au total, 56 exploitations sont impactées par cette mesure, qui fait suite à l’enquête de traçabilité menée par la DDPP du département de Vendée.

dimanche 17 décembre 2023

Loire-Atlantique : Intoxication alimentaire d’une quarantaine de personnes en lien avec la consommation d‘huîtres. Norovirus inside !

«Après l'intoxication alimentaire de pompiers, l'interdiction de vente d'huîtres en Loire-Atlantique», source France 3 du 16 décembre 2023.

Le préfet de Loire-Atlantique a interdit ce vendredi la vente d'huîtres en provenance du nord de la baie de Bourgneuf. En cause, une intoxication alimentaire touchant une quarantaine de personnes dont 20 pompiers lors d'un repas festif (à Sainte-Gilles-Croix-de-Vie, en Vendée, pour célébrer la Sainte-Barbe -aa) samedi 9 décembre.

Les conchyliculteurs ont accusé le coup une semaine avant Noël. La vente d'huîtres en provenance du nord de la baie de Bourgneuf a été interdite par le préfet de Loire-Atlantique ce vendredi. La Vendée, où se trouvent de nombreux producteurs, n'est pas concernée.

En cause, une intoxication alimentaire collective touchant une quarantaine de personnes. Elle a eu lieu samedi 9 décembre lors d'un repas organisé pour la Sainte-Barbe par les sapeurs-pompiers de Saint-Gilles-Croix-de-Vie (Vendée).

Intoxication alimentaire de pompiers
Des pompiers, leurs familles et des anciens pompiers ont consommé des huîtres venues de Loire-Atlantique. Les jours suivants, une quarantaine de personnes «dont 20 pompiers, ont mal au ventre», explique Matthieu Mairesse, le contrôleur général du Service départemental d’incendie et de secours (Sdis) de la Vendée.
Une personne a ressenti des douleurs si intenses, qu'elle a dû passer des examens à l'hôpital.

Les autorités sanitaires ont été prévenues et une enquête a été ouverte par l’Agence régionale de la santé (ARS) de Vendée. La contamination des huîtres a ensuite été détectée et s'en est suivi l'arrêté préfectoral.

Dans cet article de France 3, il manque la cause de cette intoxication alimentaire d’une quarantaine de personne, mais TF1 nous dit, «Un norovirus a été identifié sur les malades et les huîtres incriminées.»

Il a été demandé aux commerçants concernés de procéder au retrait des coquillages mis sur le marché à compter du 6 décembre, est-il précisé dans un communiqué de la préfecture. La pêche des coquillages a également été interdite sur une zone qui couvre notamment La Bernerie-en-Retz et Les Moutiers-en-Retz.

Les ostréiculteurs concernés par cet arrêté ont manifesté samedi matin leur mécontentement en déversant des huîtres devant les mairies de Pornic et des Moutiers, a indiqué le Courrier du Pays de Retz. «On va se remettre à trier en urgence. Il va nous falloir descendre en mer tout ce qui est dans les bassins, les huîtres, mais aussi tous les autres coquillages ne sont pas commercialisables», a déploré un professionnel concerné auprès du journal.

La zone concernée par l'arrêté préfectoral © Préfecture de Loire-Atlantique.

Commentaire
Depuis le début de l’année 2023 (données arrêtées au 17 décembre 2023), Il y avait eu 21 rappels d’huîtres, selon RappelConso, et 32 notifications au RASFF de l’UE en raison de la présence de norovirus dans des huîtres de France, pour cause de présence de norovirus …

Le blog avait signalé il y a quelques jours un problème de contamination dans des huîtres de France via une notification au RASFF de l’UE par le Danemark, le13 décembre 2023.

Mise à jour du 18 décembre 2023
A ma connaissance, il n'y a pas eu d'avis de rappel sur l'application RappelConso, ni de communiqué du ministère de la Santé.

mercredi 13 décembre 2023

Actualités de la présence de norovirus dans des huîtres de France

Cela tombe mal, car voici que le Danemark a notifié au RASFF de l’UE le 13 décembre 2023 la présence de norovirus dans des huîtres de France. 

La notification rapporte qu’il y a eu 32 personnes concernées par les symptômes suivants : diarrhée, fièvre, nausées, douleurs abdominales, vomissements.
Le produit n'est plus (vraisemblablement) sur le marché

Dans un précédent article, Joe Whitworth de Food Safety News avait rapporté que la Suède a notifié au RASFF de l'UE le 15 novembre 2023, 14 cas à norovirus liés à des huîtres de France.

La Norvège a notifié au RASFF de l’UE le 10 novembre 2023 la présence de norovirus dans des huîtres de France ; 6 personnes ont des symptômes de diarrhée et de vomissements.

Sur ce sujet, le blog vous a proposé les articles suivants :

Vendredi 15 décembre 2023, le blog fera paraître le Top 10 de l’année 2023 de la sécurité des aliments en France. Il s’gait d’une mise en perspective de quelques faits saillants, mais aussi avec des absents …

La Food Standards Agency évalue les risques liés à l’importation d’huîtres

«La Food Standards Agency (FSA) évalue les risques liés à l’importation d’huîtres», source article de Food Safety News paru le 13 décembre 2023.

Des experts ont évalué les principaux risques liés à l’importation d’huîtres au Royaume-Uni et les mesures visant à réduire d’éventuels problèmes.

La Food Standards Agency (FSA) a été chargée par l’UK Office for Sanitary and Phytosanitary Trade Assurance d’évaluer les risques potentiels liés à l’importation d’huîtres au Royaume-Uni. Cela est destiné à fournir des informations aux auditeurs et aux gestionnaires des risques impliqués dans les demandes d’accès au marché.

L'identification des dangers a été effectuée via une revue de la littérature. Deux catégories ont été identifiées : les risques chimiques et microbiologiques. Elles comprenaient des métaux lourds, des biotoxines naturelles, des agents pathogènes viraux et bactériens et des produits chimiques organiques persistants. Les allergènes et les dangers physiques ont été exclus.

Plus tôt cette année, des spécialistes de la FSA ont évalué le risque pour la santé publique des huîtres crues afin de contribuer au développement d'options de gestion des risques lors d'épidémies à norovirus.

Un produit à haut risque
Le Royaume-Uni importe 350 tonnes d’huîtres par an et celles-ci sont couramment transformées. Les principaux exportateurs vers le Royaume-Uni sont la Corée du Sud, la France et la Nouvelle-Zélande. Les enquêtes de consommation indiquent que la population en général consomme rarement des huîtres.

Les scientifiques ont découvert que les huîtres constituent un produit à haut risque à l'importation, en particulier pour certains groupes, étant donné leur alimentation par filtration, qui permet la bioaccumulation de dangers et la probabilité de consommation crue. Pourtant, des mesures sont disponibles pour réduire les risques dans de nombreux cas. Cependant, la réduction des risques dépend du danger.

Lors de la sélection et de la gestion des zones de culture, les mesures appliquées dès le début de la chaîne d'approvisionnement peuvent réduire le risque au cours des dernières phases. D'autres options sont la dépuration et le circuit court des huîtres provenant des eaux de classe B.

L'examen a révélé que des facteurs tels que les changements de population vulnérable, l'émergence de dangers, le changement climatique, la mondialisation du marché des produits de la mer et l'évolution des comportements humains auront un impact sur les risques.

Les principaux dangers dans la chaîne d'approvisionnement étaient Vibrio parahaemolyticus, les biotoxines marines (telles que les toxines amnésiques, paralytiques et lipophiles), le virus de l'hépatite , norovirus et Salmonella, les métaux lourds comme le cadmium, le mercure et le plomb et les maladies causées par d'autres espèces de Vibrio.

La gravité des risques microbiologiques associés aux huîtres a été considérée comme faible pour la population générale. Cependant, elle pourrait être plus élevée pour certains dangers, et les personnes sensibles sont susceptibles de souffrir d'une maladie plus grave pour un certain nombre de dangers potentiels.

Certains virus transmis par voie fécale-orale peuvent persister pendant des mois et sont plus résistants que les bactéries aux mesures de contrôle standards telles que la réfrigération, la congélation, le séchage, la chaleur ou les rayons UV. Comme les coquillages sont souvent consommés crus, la contamination par des stades infectieux de parasites représente un problème de santé publique, selon l'étude.

Impact des contrôles sur le danger
Les mesures de contrôle (ou de maîtrise) aux différentes étapes de la chaîne d’approvisionnement varient selon le type de danger. Un exemple est celui des biotoxines marines, qui ne peuvent être éliminées par purification ou par contrôle après récolte, sauf en retirant du marché les produits contaminés. Le rapport résume les réglementations sur le contrôle des huîtres dans l'UE, aux États-Unis, au Canada, en Chine et en Australie.

Les interventions pendant la récolte sont la suspension de l'activité, le transfert d'animaux vivants vers des sites plus propres ou la modification des exigences de transformation ultérieure. Les étapes du traitement comprennent la purification par réimmersion dans de l’eau propre. Pendant la phase de consommation, l'étiquetage et la traçabilité, l'éducation des travailleurs sur les ruptures de la chaîne du froid et la contamination par le personnel présentant des symptômes gastro-intestinaux, ainsi que les conseils pour éviter les produits crus par les groupes vulnérables peuvent contribuer à réduire le risque.

Des lignes directrices internationales sur la gestion des risques sont disponibles et sont basées sur la réduction des risques via la surveillance et comprennent des étapes au cours de la phase de culture et d'agriculture, de récolte, de transformation, de transport et de vente au détail.

Lorsque des demandes d'accès au marché sont présentées, les mesures prises dans le pays d'origine doivent être étudiées pour évaluer la sécurité sanitaire des produits. Si les enquêtes initiales n’apportent pas de clarté ou n’indiquent pas une préoccupation, il est recommandé d’envisager un audit du pays ou une évaluation complète des risques à l’importation, en fonction du profil de risque.

Vendredi 15 décembre 2023, le blog fera paraître le Top 10 de l’année 2023 de la sécurité des aliments en France. Il s’gait d’une mise en perspective de quelques faits saillants, mais aussi avec des absents …

mardi 12 décembre 2023

Suède : Des cas à E. coli liés à du persil importé

«Suède : Des cas à E. coli liés à du persil importé», source article de Food Safety News du 12 décembre 2023.

Du persil contaminé importé du sud de l'Europe a été associé à au moins 150 cas à E. coli en Suède.

Plus de 100 personnes ont été infectées par E. coli entérotoxinogène (ETEC) et E. coli entéropathogène (EPEC) après avoir consommé des aliments lors d'une conférence à Jönköping fin octobre. Une épidémie similaire a rendu 50 personnes malades à Stockholm.

À Stockholm, des personnes ont été infectées à peu près au même moment dans un restaurant qui servait du persil du même producteur. Cela a amené les responsables de la santé à croire que c'était probablement du persil italien qui était à l'origine des épidémies.

Au total, 104 participants à la conférence ont déclaré avoir souffert d'une maladie. Des échantillons ont été prélevés dans quatre cas. L'analyse a montré qu'ils étaient infectés par différentes combinaisons de E. coli pathogènes telles que ETEC, EPEC et E. coli entéroagrégatif (EAEC).

Les premiers tests alimentaires n'ont révélé aucune bactérie, parasite ou virus susceptible d'avoir provoqué l'épidémie, mais d'autres cultures en laboratoire ont confirmé ETEC et EPEC.

Relier les épidémies et la traçabilité du produit
L’Agence alimentaire suédoise (Livsmedelsverket) suit l’incident en utilisant les systèmes d’alerte de l’UE. Les autorités italiennes ont été informées afin qu'elles puissent contacter le producteur et enquêter sur ce qui s'est passé.

L'Agence de santé publique de Suède (Folkhälsomyndigheten) a séquencé des isolats ETEC provenant de deux cas à Jönköping et à Stockholm. Les résultats montrent qu'ils sont très similaires, ce qui indique que les foyers dans les deux municipalités ont une source commune.

«Nous ne savons pas comment le persil a été contaminé mais nous devons attendre l'enquête. Des foyers de cette ampleur sont relativement rares mais surviennent de temps à autre dans le pays. Il est important que nous parvenions à retracer la source de l'infection», a déclaré Monica Kollberg du bureau de protection de l'environnement et de la santé de Jönköping.

ETEC se transmet par des aliments ou de l'eau contaminés par des excréments d'animaux ou d'humains. L'infection peut provoquer une diarrhée aqueuse et des crampes abdominales. La maladie se développe un à trois jours après l'exposition et dure généralement trois à quatre jours. Les symptômes durent rarement plus de trois semaines.

EPEC se propage par des aliments ou de l'eau contaminés par des excréments d'animaux ou d'humains. Elle peut également se transmettre après avoir touché un animal, une personne ou un objet contaminé. Les symptômes comprennent une diarrhée aqueuse, une déshydratation, de la fièvre et des vomissements. Ils surviennent généralement quatre à 12 heures après l’exposition, ce qui peut prendre des jours.

En novembre, la Suède a signalé 14 cas à norovirus liés à des huîtres en provenance de France, et en octobre, un fromage de chèvre, également en provenance de France, a été à l'origine d'un foyer à Cryptosporidium avec sept cas d’infection.

Vendredi 15 décembre 2023, le blog fera paraître le Top 10 de l’année 2023 de la sécurité des aliments en France. Il s’gait d’une mise en perspective de quelques faits saillants, mais aussi avec des absents …