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mercredi 13 décembre 2023

La Food Standards Agency évalue les risques liés à l’importation d’huîtres

«La Food Standards Agency (FSA) évalue les risques liés à l’importation d’huîtres», source article de Food Safety News paru le 13 décembre 2023.

Des experts ont évalué les principaux risques liés à l’importation d’huîtres au Royaume-Uni et les mesures visant à réduire d’éventuels problèmes.

La Food Standards Agency (FSA) a été chargée par l’UK Office for Sanitary and Phytosanitary Trade Assurance d’évaluer les risques potentiels liés à l’importation d’huîtres au Royaume-Uni. Cela est destiné à fournir des informations aux auditeurs et aux gestionnaires des risques impliqués dans les demandes d’accès au marché.

L'identification des dangers a été effectuée via une revue de la littérature. Deux catégories ont été identifiées : les risques chimiques et microbiologiques. Elles comprenaient des métaux lourds, des biotoxines naturelles, des agents pathogènes viraux et bactériens et des produits chimiques organiques persistants. Les allergènes et les dangers physiques ont été exclus.

Plus tôt cette année, des spécialistes de la FSA ont évalué le risque pour la santé publique des huîtres crues afin de contribuer au développement d'options de gestion des risques lors d'épidémies à norovirus.

Un produit à haut risque
Le Royaume-Uni importe 350 tonnes d’huîtres par an et celles-ci sont couramment transformées. Les principaux exportateurs vers le Royaume-Uni sont la Corée du Sud, la France et la Nouvelle-Zélande. Les enquêtes de consommation indiquent que la population en général consomme rarement des huîtres.

Les scientifiques ont découvert que les huîtres constituent un produit à haut risque à l'importation, en particulier pour certains groupes, étant donné leur alimentation par filtration, qui permet la bioaccumulation de dangers et la probabilité de consommation crue. Pourtant, des mesures sont disponibles pour réduire les risques dans de nombreux cas. Cependant, la réduction des risques dépend du danger.

Lors de la sélection et de la gestion des zones de culture, les mesures appliquées dès le début de la chaîne d'approvisionnement peuvent réduire le risque au cours des dernières phases. D'autres options sont la dépuration et le circuit court des huîtres provenant des eaux de classe B.

L'examen a révélé que des facteurs tels que les changements de population vulnérable, l'émergence de dangers, le changement climatique, la mondialisation du marché des produits de la mer et l'évolution des comportements humains auront un impact sur les risques.

Les principaux dangers dans la chaîne d'approvisionnement étaient Vibrio parahaemolyticus, les biotoxines marines (telles que les toxines amnésiques, paralytiques et lipophiles), le virus de l'hépatite , norovirus et Salmonella, les métaux lourds comme le cadmium, le mercure et le plomb et les maladies causées par d'autres espèces de Vibrio.

La gravité des risques microbiologiques associés aux huîtres a été considérée comme faible pour la population générale. Cependant, elle pourrait être plus élevée pour certains dangers, et les personnes sensibles sont susceptibles de souffrir d'une maladie plus grave pour un certain nombre de dangers potentiels.

Certains virus transmis par voie fécale-orale peuvent persister pendant des mois et sont plus résistants que les bactéries aux mesures de contrôle standards telles que la réfrigération, la congélation, le séchage, la chaleur ou les rayons UV. Comme les coquillages sont souvent consommés crus, la contamination par des stades infectieux de parasites représente un problème de santé publique, selon l'étude.

Impact des contrôles sur le danger
Les mesures de contrôle (ou de maîtrise) aux différentes étapes de la chaîne d’approvisionnement varient selon le type de danger. Un exemple est celui des biotoxines marines, qui ne peuvent être éliminées par purification ou par contrôle après récolte, sauf en retirant du marché les produits contaminés. Le rapport résume les réglementations sur le contrôle des huîtres dans l'UE, aux États-Unis, au Canada, en Chine et en Australie.

Les interventions pendant la récolte sont la suspension de l'activité, le transfert d'animaux vivants vers des sites plus propres ou la modification des exigences de transformation ultérieure. Les étapes du traitement comprennent la purification par réimmersion dans de l’eau propre. Pendant la phase de consommation, l'étiquetage et la traçabilité, l'éducation des travailleurs sur les ruptures de la chaîne du froid et la contamination par le personnel présentant des symptômes gastro-intestinaux, ainsi que les conseils pour éviter les produits crus par les groupes vulnérables peuvent contribuer à réduire le risque.

Des lignes directrices internationales sur la gestion des risques sont disponibles et sont basées sur la réduction des risques via la surveillance et comprennent des étapes au cours de la phase de culture et d'agriculture, de récolte, de transformation, de transport et de vente au détail.

Lorsque des demandes d'accès au marché sont présentées, les mesures prises dans le pays d'origine doivent être étudiées pour évaluer la sécurité sanitaire des produits. Si les enquêtes initiales n’apportent pas de clarté ou n’indiquent pas une préoccupation, il est recommandé d’envisager un audit du pays ou une évaluation complète des risques à l’importation, en fonction du profil de risque.

Vendredi 15 décembre 2023, le blog fera paraître le Top 10 de l’année 2023 de la sécurité des aliments en France. Il s’gait d’une mise en perspective de quelques faits saillants, mais aussi avec des absents …

jeudi 16 novembre 2023

A l'approche du black friday, l'AFSCA de Belgique met en garde contre les compléments alimentaires dangereux qui sont en vente en ligne

On ne compte plus les les mises en garde de l’Anses à propos des compléments alimentaires, en voici une sélection,

L’AFSCA de Belgique aussi met en garde en rapportant, «A l'approche du Black Friday, l'AFSCA met en garde contre les compléments alimentaires dangereux qui sont en vente en ligne»

Après analyse, 1 complément alimentaire sur 2 envoyé par la poste, s'avère non conforme. Grâce à ces 7 conseils de l'AFSCA, vous vous assurez d'effectuer un achat en toute sécurité !

Les jours sont de plus en plus froids et sombres et nombreux sont ceux qui pensent que leur système immunitaire a besoin d'un coup de pouce. A l'approche du Black Friday - le jour où les acheteurs en ligne peuvent faire de bonnes affaires - l'AFSCA met en garde et rappelle que les compléments alimentaires qui peuvent être achetés en ligne ne sont pas tous sûrs. Dès le moment où vous naviguez sur le web en tant que consommateur, il est important d'être sur vos gardes.

En Belgique, l'Agence fédérale pour la Sécurité de la Chaîne Alimentaire (AFSCA) veille à ce que les vendeurs en ligne de denrées et de compléments alimentaires respectent les règles du jeu.

- D’une part, une cellule spécialisée écume le web et examine les différents sites et boutiques en ligne qui proposent des denrées alimentaires et des compléments alimentaires aux consommateurs belges. En 2022, la cellule-commerce a contrôlé 262 boutiques en ligne, dont 86 dans le secteur des compléments alimentaires.

- D’autre part, l'AFSCA, en collaboration avec la Douane, effectue des contrôles sur l'importation de colis postaux, et notamment de compléments alimentaires achetés sur internet. En 2022, 14.945 petits envois ont été contrôlés, dont 2.195 (14%) étaient non conformes. 58 analyses ont été faites sur des compléments alimentaires et 32 d’entre elles ont donné un résultat non conforme. Les substances médicamenteuses les plus fréquemment trouvées sont le sildénafil et la sibutramine. Pourtant, la loi est claire à ce sujet : aucune substance médicamenteuse ne peut faire partie de la composition d’un complément alimentaire.

Que pouvez-vous faire en tant que consommateur ?

Les contrôleurs de l'AFSCA mettent tout en oeuvre pour assurer la sécurité du marché en ligne, mais il est évidemment impossible de fouiller internet de fond en comble. C’est pourquoi, en tant que consommateur, il est également important de ne pas faire une confiance aveugle à tous les vendeurs en ligne. Les conseils ci-dessous vous aideront à reconnaître une entreprise fiable.

Conseil n°1. Vérifiez si les produits sont connus en Belgique

Conseil n°2. Méfiez-vous des remèdes miracles
Conseil n°3. Faites confiance à l’avis de votre médecin ou pharmacien
Conseil n°4 : Vous devez également pouvoir trouver des informations sur les produits sur le site web.
Conseil n°5 : Lisez attentivement les avis
Conseil n°6 : Recherchez des informations sur l’entreprise
Conseil n°7 : Méfiez-vous si un vendeur ne veut communiquer que par des canaux privés

ImportantUne notification au RASFF de l’UE par la France le 16 novembre 2023 rapporte des effets secondaires importants chez quatre personnes en France liés au sibultramine en gélules. Les symptômes sont palpitations, brûlures d’estomac, nausées/

jeudi 14 septembre 2023

La FAO et l'OMS publient un rapport complet sur les dangers liés aux fruits et aux légumes frais

«La FAO et l'OMS publient un rapport complet sur les dangers liés aux fruits et aux légumes frais», source article de Joe Whitworth paru le 14 septembre 2023 dans Food Safety News.

La FAO et l'OMS ont publié le rapport complet d'une analyse visant à réduire le risque de dangers microbiologiques dans les fruits et légumes frais.

Le document de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) couvre les légumes verts à feuilles et les herbes, les baies et les fruits tropicaux, les melons et les fruits de vergers, ainsi que les légumes à graines et les légumes-racines

Les réunions conjointes d'experts FAO/OMS sur l'évaluation des risques microbiens (JEMRA) ont publié un résumé des conclusions l'année dernière, mais le rapport final est désormais disponible dans le cadre de la série d'évaluation des risques microbiologiques (MRA pour Microbiological Risk Assessment).

En 2019, la Commission du Codex Alimentarius a approuvé l'élaboration de lignes directrices pour le contrôle de E. coli producteurs de shigatoxines (STEC) dans les légumes verts à feuilles et les graines germées.

Pour soutenir cela, le JEMRA a organisé une série de sessions sur la prévention et le contrôle des risques microbiologiques dans les fruits et légumes frais. Une réunion en septembre 2021 a porté sur les fruits et légumes prêts à consommer et peu transformés, y compris les légumes verts à feuilles. Un événement ultérieur a porté sur les graines germées depuis la production de graines destinées à la germination jusqu'au point de vente.

Évaluer les moyens de réduire les risques

Des scientifiques ont évalué les interventions spécifiques aux produits utilisées lors de la production de fruits et légumes, depuis la production primaire jusqu'à la récolte, en passant par le transport, le point de vente et l'utilisation par le consommateur. Ces produits sont principalement consommés crus et ont une durée de conservation limitée.

Les experts ont constaté que les mesures préventives telles que les bonnes pratiques agricoles (BPA) et les bonnes pratiques d'hygiène (BPH) pendant la production primaire restent les moyens les plus efficaces pour réduire le risque d'agents pathogènes dans les fruits et légumes.

Les activités après récolte nécessitent des BPH, de bonnes pratiques de fabrication (BPF) et un système foné sur l'analyse desdangers et des points critiques pour leur maîtrise (HACCP) pour prévenir la contamination microbienne, réduire la contamination croisée ou éviter la croissance d'agents pathogènes.

Des systèmes de production très diversifiés sont utilisés pour cultiver une gamme de légumes verts à feuilles dans des régions géographiques aux environnements, à la biodiversité et au climat variables. En outre, les récoltes de ces systèmes sont livrées aux consommateurs via différents canaux de marché.

Les eaux d’irrigation de qualité microbiologique médiocre ou variable ont été qualifiées de «facteur de risque majeur» lors de la production de fruits et légumes. La qualité de l’eau de traitement était également d’une importance cruciale.

Plusieurs méthodes, telles que les UV, le plasma, la lumière pulsée et les ultrasons, ont été étudiées pour la désinfection des eaux de traitement. Cependant, il existe peu de preuves de son utilisation dans l’industrie.

«Le manque d'adoption des interventions par l'industrie indique la nécessité de recherches futures pour aborder plus attentivement le caractère pratique des nouvelles technologies et examiner leurs performances dans des conditions qui simulent étroitement la production sur le terrain, le conditionnement à l’exploitation agricole et la transformation commerciale, ou par expérimentation. dans les installations de transformation commerciale», ont dit les experts.

Légumes, fruits et baies

L'irradiation est le traitement après récolte le plus efficace contre les agents pathogènes des légumes, mais son coût et la réaction négative des consommateurs continuent d'entraver les applications commerciales. L'eau électrolysée associée à d'autres traitements peut réduire les bactéries pathogènes et les bactériophages présentent également un potentiel, mais tous deux présentent des inconvénients, ont dit les scientifiques.

Les baies peuvent être produites en plein champ et en agriculture avec un environnement contrôlé, qui comprend l'agriculture en intérieur et l'agriculture verticale, tandis que les fruits tropicaux poussent principalement sur des arbres ou des buissons. Les étapes telles que le lavage ne sont pas courantes sur les baies en raison du risque de dommages et de croissance de moisissures.

Les traitements assistés par l'eau, comme les UV et la lumière pulsée, présentaient un potentiel dans certaines situations pour les baies et les fruits tropicaux. Les méthodes à base de gaz telles que les lingettes à libération contrôlée ont également eu des effets variables.

Habituellement, les fruits à pépins, tels que les pommes et les poires, sont soumis à une atmosphère contrôlée et à un stockage au froid pour conserver les fruits plus longtemps.

La principale stratégie de sécurité sanitaire des melons et des fruits des vergers implique une manipulation hygiénique et un contrôle de l'hygiène, y compris la surveillance de l'environnement pendant le tri et le conditionnement. Il est également essentiel d’avoir un environnement et un équipement de conditionnement exempts de contamination.

«Bien que de nombreux travaux aient été réalisés sur ces produits, ils ont principalement été associés à un nombre limité d'agents pathogènes bactériens d'origine alimentaire, ce qui laisse des lacunes dans les connaissances liées aux protozoaires ou aux cibles virales», ont dit les scientifiques.

vendredi 24 mars 2023

Des données sont manquantes dans l'évaluation des dangers liés à la viande cellulaire, selon la Food Standards Agency

«Des données sont manquantes dans l'évaluation des dangers liés à la viande cellulaire, selon la 
Food Standards Agency», source article de Joe Whitworth paru le 24 mars 2023dans Food Safety News.

Une évaluation des dangers des produits carnés fabriqué à partir de viande cellulaire a révélé des lacunes considérables dans les connaissances.

Il existe plusieurs domaines où les données font défaut ou où des informations sont nécessaires pour gérer le risque ou le danger que les produits peuvent présenter. Davantage de travail est nécessaire de la part de l'industrie de la viande en culture et par les services réglementaires pour aider à comprendre les dangers de chaque produit, a révélé l'évaluation publiée par la Food Standards Agency (FSA) le 15 mars 2023.

Le but du rapport était d'identifier les dangers dans le processus de production de viande cultivée pour aider à éclairer le processus d'évaluation des risques de la FSA pour l'autorisation. Il était également important que les produits ne posent aucun problème microbiologique ou chimique. L’étude était basée sur une revue de la littérature scientifique en 2020.

Il y avait peu ou pas de données sur la composition analytique finale des produits, les données toxicologiques clés, les profils nutritionnels, la stabilité du produit, le risque d'allergie et tout effet indésirable enregistré lorsqu'il est consommé par des animaux ou des humains.

Situation plus large
En mars 2023, aucun produit issu de la viande cellulaire n'était autorisé à la vente sur le marché britannique, mais l'approbation du poulet issu de culture cellulaire a été accordée à Singapour fin 2020 et il est à l'étude aux États-Unis. On s'attend à ce que ces produits soient soumis à la réglementation sur les nouveaux aliments au Royaume-Uni. Cela signifie que chacun devra être approuvé avant la mise sur le marché et évalué par un panel d'experts pour les risques potentiels.

La viande cellulaires est également appelée aussi cultivée. D'autres termes incluent in vitro, artificiel, cultivé en laboratoire et fake. La production alimentaire de cellules implique la culture de cellules isolées d'animaux sans abattage.

L'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et l'Organisation mondiale de la santé (OMS) organisent un webinaire sur la sécurité des aliments et les aliments cellulaires le 5 avril. Les agences ont déjà publié plusieurs documents mais un rapport final sera publié pendant le webinaire.

Le rapport de la FSA a révélé qu'il existe plusieurs étapes de développement pour la production de viande cellulaire et à chacune, différents produits chimiques, produits biologiques, formulations de milieux, additifs et suppléments sont utilisés. Le risque de contamination de chaque intrant doit être évalué, car tous les composants indésirables qui restent dans le produit final doivent être à un niveau d'exposition acceptable ou être de qualité alimentaire et sans danger.

Exemples de problèmes possibles
Des problèmes peuvent survenir à cause de réactifs ou de l'air contaminés, d'équipements mal nettoyés ou mal entretenus et du fait que le cultivateur de cellules ne respecte pas les protocoles de nettoyage, les bonnes pratiques de laboratoire (BPL) ou les bonnes pratiques de fabrication (BPF).

Les antibiotiques et les fongicides, tels que la pénicilline, la streptomycine et la gentamicine, sont utilisés dans les cultures cellulaires pour prévenir l'infection. Certains protocoles d'isolement, de prolifération et de différenciation cellulaire utilisent également des produits chimiques toxiques pour l'homme.

Il n'est pas clair si les virus présenteront un risque important pour la santé lors de la consommation de produits carnés issus de cultures cellulaires, mais des sources de la littérature suggèrent que le risque sera inférieur ou égal à celui posé par la consommation de viande.

Il peut y avoir un risque de contamination croisée d'une lignée cellulaire dans une autre cellule en raison de l'utilisation de plusieurs lignées. La contamination croisée peut provenir de nombreuses sources, notamment un mauvais entretien de l'équipement, de mauvais régimes de nettoyage, un stockage incorrect des cellules, le travail avec plusieurs lignées cellulaires dans une zone, l'utilisation des mauvaises cellules et un étiquetage incorrect.

Un domaine est la possibilité d'utiliser des lignées cellulaires d'animaux qui ne sont pas courantes dans les régimes alimentaires locaux. La possibilité de manger des animaux exotiques pourrait attirer le consommateur, mais il peut y avoir des risques tels que le transfert de nouvelles maladies et virus et des réactions allergiques à de nouvelles protéines.

Un autre danger potentiel était l'impact nutritionnel des produits, car le profil nutritionnel pouvait être différent de ce qu'il remplace. La viande cultivée actuelle n'a pas les propriétés sensorielles et nutritionnelles de la viande traditionnelle. Ainsi, des additifs, tels que des arômes, des colorants, des vitamines et des minéraux peuvent être ajoutés à la culture, ce qui a un impact sur la nutrition finale du produit.

NB : La viande cellulaire est une viande produite en cultivant directement des cellules animales.

mercredi 20 janvier 2021

L'intoxication alimentaire reste la principale préoccupation des Japonais

«L'intoxication alimentaire reste la principale préoccupation des Japonais», source Food Safety News.

Selon une étude, l'intoxication alimentaire est le principal problème de sécurité des aliments des Japonais interrogés presque chaque année depuis 2008.

L'intoxication alimentaire a été classée comme le principal danger lié à la sécurité des aliments dans 10 des 11 dernières enquêtes de 2004 à 2018. Cependant, le nombre de cas a diminué au cours des 15 dernières années avec 1 330 cas d’infections en 2018, a rapporté l'étude publiée dans un revue gérée par l'Agence japonaise pour la science et la technologie.

Les chercheurs ont examiné les 15 ans depuis la création de la Commission de la sécurité aliments du Japon (FSCJ pour Food Safety Commission of Japan) en 2003.

L'étude a exploré les changements dans la perception des dangers à l'aide des résultats de l'enquête annuelle de surveillance de la sécurité des aliments publiée par le FSCJ.

L'enquête interroge chaque année 470 personnes sur les dangers liés à la sécurité des aliments, tels que les additifs alimentaires, les résidus de pesticides, la résistance aux antimicrobiens, les contaminants tels que le cadmium, le méthylmercure et l'arsenic, les intoxications alimentaires dues aux micro-organismes et les substances chimiques provenant de matériaux en contact avec les aliments.

Événements ponctuels et préoccupations émergentes

Un score est attribué pour chaque danger, les répondants donnant 0 point pour «Je ne sais pas à propos de ce danger» et «Je ne suis pas du tout concerné», un pour «Je ne suis guère préoccupé», deux pour «Je ne suis pas certain», trois pour «Je suis quelque peu inquiet» et quatre points pour «Je suis très préoccupé».

Dans l'enquête de 2004, les contaminants, y compris le cadmium, le méthylmercure et l'arsenic et les résidus de pesticides, ont été classés premier et deuxième. Cependant, ils ont progressivement baissé depuis 2008 et se sont classés en dessous de la cinquième place depuis 2016. En 2011, la catégorie de danger classée première était celle des matières radioactives; cependant, ce danger n'a cessé de baisser et se classe en dessous de la cinquième depuis 2017. L'enquête de 2011 a été réalisée juste après l'accident nucléaire de Fukushima de cette année-là. En revanche, l'intoxication alimentaire due aux micro-organismes dangereux était quatrième en 2004 et à la première place depuis 2008 sauf en 2011. En 2017 et 2018, les allergènes sont apparus dans les cinq principaux problèmes alors que les mycotoxines y sont depuis trois ans.

Communication à propos des risques

Les chercheurs ont également examiné les différences de niveaux de préoccupation en fonction de l'expérience au travail et du sexe. Les inquiétudes liées aux additifs alimentaires et aux résidus de pesticides ajoutés intentionnellement dans les aliments et contrôlés ont progressivement diminué. Ces scores étaient considérablement plus faibles chez les hommes que chez les femmes. Les scores étaient également inférieurs pour les personnes ayant une expérience professionnelle dans le secteur alimentaire que celles sans expérience. Les préoccupations concernant les contaminants étaient plus faibles chez les hommes ayant une expérience professionnelle. Les scientifiques ont déclaré qu'un écart entre les spécialistes de l'alimentation et d'autres attributs dans la reconnaissance de base du risque rend difficile la communication efficace entre diverses personnes intéressées. «Pour améliorer la qualité de la communication sur les risques dans le domaine de la sécurité sanitaire des aliments, il sera nécessaire de fournir des connaissances et des informations scientifiques sur les mécanismes de management de la sécurité sanitaire des aliments pour les personnes sans expérience professionnelle dans le secteur alimentaire, en tenant compte de l'évolution des moyens d'information et de l'influence sur perception du risque», ont-ils ajouté.

jeudi 17 décembre 2020

Les avantages de Noël l'emportent-ils sur ses inconvénients? Des experts scientifiques enquêtent sur les risques sanitaires festifs

Il me semble qu'avec toutes les précautions et recommandations dont on nous abreuve, faut-il croire que «Les avantages de Noël l'emportent-ils sur ses inconvénients?». 

Des experts scientifiques enquêtent sur les risques sanitaires festifs, d'après EurkAlert!

Source Harms and the Xmas factor. BMJ 2020; 371 (Published 16 December 2020).

La saison de Noël est associée à des dangers évitables causés par les cartes, les décorations d'arbres et les cadeaux, ainsi que la suralimentation et la consommation excessive d'alcool, alors les avantages de Noël l'emportent-ils sur les méfaits?

Dans le numéro de Noël du BMJ, Robin Ferner et Jeffrey Aronson déterrent quelques récits édifiants dans les archives dans un article dont le titre est évocateur Harms and the Xmas factor.

Ils trouvent que les cartes de Noël peuvent être une source potentielle de danger. En effet, en 1876, un jeune homme a eu un empoisonnement à l'arsenic après avoir peint des cartes de fête avec du vert de Scheele (ou hydrogénoarsénite de cuivre) hautement toxique. Plus récemment, une femme a été amputée du bout de son doigt en postant des cartes de Noël à travers le rabat à ressort d'une boîte aux lettres.

Les blessures causées par des chutes sur la terrasse de la maison avec des lumières de Noël sont courantes, et un rappel de ne pas monter sur des échelles, elles peuvent basculer lorsque vous êtes ivre.

Les articles avalés par inadvertance peuvent également poser des problèmes, écrivent-ils. Les ampoules des lumières de Noël, les étoiles pointues en confettis et les décorations pointues en forme d'arbre de Noël ont toutes trouvé leur chemin dans la gorge des tout-petits et ont dû être enlevées.

Les arbres de Noël peuvent aussi apporter de la douleur et du plaisir. Les aiguilles de pin peuvent pénétrer dans les poumons, provoquant des difficultés respiratoires, et les branches peuvent vous piquer dans les yeux, provoquant une abrasion de la cornée. Les brûlures des bougies sont également courantes (du moins à Berne, Suisse, où il est de coutume d'allumer des bougies sur les arbres de Noël).

Les cadeaux de Noël présentent également des dangers imprévus, ajoutent-ils, par exemple, un hamster de compagnie a propagé le virus de la chorioméningite lymphocytaire, tandis que des tambours bongo haïtiens portaient des bacilles du charbon dans leur peau de chèvre.

Une alimentation excessive et une consommation non moins excessive d'alcool peuvent non seulement augmenter le tour de taille, mais également déclencher des épidémies de gastro-entérite et de salmonellose et provoquer des troubles cardiaques («syndrome du cœur en vacances*»).

Enfin, certaines personnes profitent des vacances de Noël pour profiter des activités de plein air, du moins dans les climats plus chauds. En Australie, Noël entraîne une augmentation des blessures catastrophiques causées par le jet ski.

Alors ça vaut le coup, demandez aux auteurs?

En 2002, des chercheurs ont analysé la rentabilité de Noël et ont conclu que «Noël n'est pas rentable».

Mais la rentabilité n'est pas tout, disent-ils. «La plupart de nos sources sont anecdotiques, et nous n'avons pas trouvé de preuves solides d'effets indésirables généralisés. Nous allons donc vous laisser décider si les avantages de Noël l'emportent sur ses méfaits.»

En conclusion, ils disent: «Assurez votre sécurité, restez calme, continuez et profitez d'un très joyeux Noël!»

*Le syndrome du cœur en vacances est une expression utilisée depuis 1978 pour décrire des patients, qui après une consommation excessive d'alcool, ont souffert de tachychardie supraventriculaire, principalement de fribrillation auriculaire.

lundi 23 novembre 2020

A propos des connaissances et comportements des consommateurs sur les risques liés à la farine de blé.

Dans un article de juillet 2020, le blog informait de la présence de Escherichia coli dans la farine, sources, risques et prévention, selon un avis du BfR, puis le 7 novembre 2020, avec cet autre article sur la Surveillance microbiologique de la farine de blé vendue au détail au Canada.

Voici ci-dessous le résumé d'un article récent paru dans Journal of Food Protection (2020) en ce qui concerne les connaissances et comportements des consommateurs sur les risques liés à la sécurité des aliments associés à la farine de blé.

Résumé

Les consommateurs ne considèrent pas la farine, un produit alimentaire à faible teneur en eau, comme un risque élevé de contamination microbienne. Au cours des dix dernières années, cependant, la farine a été identifiée comme une source de bactéries pathogènes, notamment Salmonella et E. coli.

Des enquêtes en ligne ont été menées pour étudier les pratiques de manipulation de la farine par des consommateurs et leurs connaissances sur les risques de sécurité des aliments liés à la farine.

L'enquête a également évalué l'impact des messages sur trois messages de sécurité des aliments dans la communication des informations et en convaincant les consommateurs d'adopter des pratiques sûres de manipulation de la farine.

Les consommateurs utilisant de la farine (n = 1 045) aux États-Unis ont déclaré utiliser de la farine pour faire des gâteaux, des biscuits et du pain. La plupart des consommateurs stockaient la farine dans des contenants fermés Moins de 1% gardaient un enregistrement des numéros d'identification des produits, comme les numéros de lot, et moins de 11% gardaient des informations sur la marque et la date de péremption.

De nombreux consommateurs (85%) n'étaient pas au courant des rappels de farine ou des éclosions, et peu (17%) pensaient qu'ils seraient touchés par des rappels ou des éclosions de farine. Si le rappel touchait la farine qu'ils ont achetée, près de la moitié des consommateurs (47%) achèteraient le même produit d'une marque différente pendant quelques mois avant de revenir à la marque rappelée. Parmi les consommateurs qui utilisent de la farine pour cuisiner, 66% ont déclaré avoir mangé de la pâte à biscuits ou de la pâte crue. Les «mangeurs» de pâte crue étaient plus difficiles à convaincre d'éviter de manger et de jouer avec de la farine crue que les «non-mangeurs».

Les messages sur la sécurité des aliments ont moins d'impact sur les «mangeurs» que sur les «non-mangeurs» de pâte crue. Par rapport aux messages sur la sécurité des aliments contenant uniquement des recommandations, les messages contenant des recommandations et une explication des avantages de la pratique ont été plus efficaces pour convaincre les consommateurs de changer leurs pratiques.

Ces résultats fournissent un aperçu de l'éducation efficace des consommateurs sur les pratiques sûres de manipulation de la farine et pourraient aider à l'élaboration précise de modèles d'évaluation des risques liés à la manipulation de la farine.


Complément du 24 novembre 2020. On lira l'article de Joe Whitworth paru dans Food Safety NewsStudy looks at data from first documented E. coli flour outbreak in Canada.

Il est fait mention d'un article paru très recemment dans Epidemiology & InfectionThe use of multiple hypothesis-generating methods in an outbreak investigation of Escherichia coli O121 infections associated with wheat flour, Canada 2016–2017.

vendredi 13 novembre 2020

Comment classer les dangers d'origine alimentaire en termes de risque pour la santé publique, selon un document de la FAO

«Comment classer les dangers d'origine alimentaire en termes de risque pour la santé publique», source communiqué de la FAO du 7 octobre 2020.

Lorsque les allocations de ressources humaines ou financières sont limitées, les autorités nationales ont du mal à faire face efficacement à toutes les menaces à la sécurité sanitaire des aliments. Sans oublier, les menaces évoluent régulièrement. Mais connaître la probabilité et la gravité des effets néfastes que les dangers d'origine alimentaire actuels pourraient avoir sur la santé d'une population cible facilite une prise de décision et une planification objectives, fondées sur des données probantes et transparentes. Cela signifie qu'il faut une approche systématique.

Pour faciliter le processus, le guide de la FAO sur le classement des risques liés à la sécurité sanitaire des aliments au niveau national a été produit et mis en ligne.

«L'objectif de ce guide est de fournir des orientations aux décideurs sur la manière de commencer à classer les risques pour la santé publique posés par les dangers d'origine alimentaire et/ou les aliments dans leurs pays», indique la publication. Bien que l'accent soit mis sur les dangers microbiologiques et chimiques dans les aliments, l'approche expliquée dans le guide pourrait être utilisée pour tout type de danger.

Le classement des risques de cette manière fournit aux autorités nationales de sécurité alimentaire la base scientifique pour:

  • prendre des décisions réglementaires éclairées,
  • améliorer la surveillance des maladies,
  • déterminer comment les inspections alimentaires sont attribuées,
  • superviser l'inspection et l'application des efforts de sécurité des aliments,
  • informer le public des menaces à la sécurité des aliments, et,
  • continuer à améliorer la sécurité des aliments produits et consommés dans le pays.

Le document d'orientation guide les lecteurs à travers trois étapes itératives:

1. Définir le champ, qui comprend la définition de l'objectif, la sélection de ce qui sera classé et le sreening des aliments et/ou des dangers pour la pertinence globale et le potentiel de risque;

2. Développer l'approche, qui comprend la sélection de la méthode de classement des risques, la sélection des paramètres de classement des risques et la collecte et l'évaluation de la pertinence des données, et,

3. Effectuer l'analyse du classement des risques et rapporter les résultats.

Une série de tableaux, d'exemples, de questions et tableaux sont inclus pour rendre chaque étape plus claire tandis que deux études de cas hypothétiques illustrent comment cette approche de classement des risques peut être utilisée.

Outre les gestionnaires des risques, la publication intéressera les microbiologistes, les toxicologues, les chimistes, les scientifiques en santé environnementale, les épidémiologistes de la santé publique, les analystes des risques et d'autres décideurs.

Téléchargez la publication ici.

13 novembre 2015 : 130 personnes étaient assassinées au Bataclan, victimes du terrorisme islamique. Ne les oublions pas.

lundi 11 novembre 2019

Un Australien sur quatre fait face à un danger en mangeant des œufs crus ou insuffisamment cuits


Annonce : S’agissant de l’information à propos des rappels de produits alimentaires, pour le moment, il ne faut pas faire confiance à nos autorités sanitaires (Ministère de l’agriculture et DGCCRF). Ces deux entités ont fait et font toujours preuve d’une incroyable légèreté et d’un manque d’informations fiables vis-à-vis des consommateurs avec comme corollaire une absence de transparence en matière de sécurité des aliments.
« Un Australien sur quatre fait face à un danger en mangeant des œufs crus ou insuffisamment cuits », source Food Safety News.

Un adulte australien sur quatre prend un risque pour sa sécurité des aliments en mangeant des plats à base d'oeufs crus ou insuffisamment cuits, selon un organisme de bienfaisance pour la santé.

Le Food Safety Information Council a publié une étude d’Omnipoll, financée par Australian Pasteurized Eggs. L'étude a également révélé que jusqu'à 12% des adultes sont encore plus à risque, car ils mangent des plats à base d'œufs crus ou pas assez cuits au moins une fois par mois. Ce nombre a doublé au cours des trois dernières années.

Les plats à base d'œufs crus et pas assez cuits peuvent présenter un risque de Salmonella. 235 personnes sont tombées malades lors d'une épidémie à Salmonella Enteritidis entre mai 2018 et mai 2019 en Nouvelle-Galles du Sud (NGS), dans le Victoria, le Queensland, la Tasmanie et l'Australie méridionale. La souche épidémique a été détectée dans des élevages de poules pondeuses dans la NGS et dans un élevage à Victoria et a entraîné plusieurs rappels de produits.

La Semaine australienne de la sécurité alimentaire a lieu du 9 au 16 novembre et le thème est: « Les œufs sont excellents - manipulez-les en toute sécurité. » - « Excellent eggs – handle them safely ».

Le groupe a également appelé les distributeurs à rendre les œufs en coquille pasteurisés et les ovoproduits plus accessibles aux consommateurs. Ils sont actuellement vendus aux entreprises alimentaires, aux établissement de soins pour personnes âgées et aux hôpitaux.

Tendance à la hausse pour les œufs crus et insuffisamment cuits
Cathy Moir, présidente du conseil, a déclaré que les œufs sont un élément nutritif du régime alimentaire des personnes, mais que le public doit être sûr de leur sécurité sanitaire.

« L’infection à Salmonella est un type courant d’intoxication alimentaire en Australie et les œufs peuvent être contaminés par Salmonella à l’extérieur de la coquille lors de la ponte ou peu de temps après. Dans de rares cas, Salmonella peut pénétrer dans les œufs lorsqu'ils se forment dans le poulet. La cuisson est un moyen efficace de tuer tous les types de Salmonella. Cependant, beaucoup de gens aiment les œufs et les plats à base d'œufs pas assez cuits et crus, et cette tendance est en augmentation », a-t-elle déclaré.

« Des exemples de plats à base d'œufs pas assez cuits risqués populaires comprennent des desserts peu cuits tels que des mousses et le tiramisu, les sauces et vinaigrettes telles que la sauce hollandaise, la mayonnaise fraîche et l’aïoli, les boissons contenant des œufs crus tels que du lait de poule, des shakes santé additionnés d'œufs crus et aussi le steak tartare. »

Moir a déclaré que certaines personnes sont plus à risque d'intoxication alimentaire que d'autres.

« Les plats contenant des œufs crus comme ingrédient, qui ne seront pas cuits avant d’être consommés, ne devraient pas être servis aux personnes vulnérables. Ceux-ci incluent les bébés, les tout-petits et les jeunes enfants, les femmes enceintes, les personnes âgées et les personnes dont le système immunitaire est affaibli », a-t-elle déclaré.

« Soyez prudent lorsque vous cuisinez pour ces personnes vulnérables. Par exemple, faites cuire un œuf à la coque, au plat ou poché, jusqu'à ce que le jaune et le blanc soient devenus fermes ou, lors de la fabrication d'omelettes ou d'œufs brouillés, jusqu'à ce qu'ils soient bien denses. Lorsque vous souhaitez préparer des plats à base d'œufs qui ne sont pas complètement cuits, vous pouvez protéger les personnes vulnérables et les autres consommateurs en utilisant des œufs pasteurisés plutôt que des œufs crus. »

Le mois dernier, le Food Safety Information Council a publié une étude révélant que « 43% des Australiens prennent un risque d'intoxication alimentaire en ne se lavant pas toujours les mains après avoir manipulé des œufs crus ».

Lydia Buchtmann, directrice de la communication du conseil, a déclaré qu'un bon lavage des mains doit utiliser de l'eau courante, du savon et se sécher soigneusement les mains ; c’est un message fondamental de santé publique que les gens semblent oublier.

« Un cinquième des Australiens disent ne pas toujours se laver les mains après être allé aux toilettes et plus d’un tiers admettent qu’ils ne se lavent pas toujours avant de toucher des aliments. Ce comportement pourrait contribuer à environ 4,1 millions de cas d'intoxication alimentaire chaque année, sans parler de la propagation d'infections virales telles que le rhume, la grippe et le norovirus », a-t-elle déclaré.

Les hommes étaient moins susceptibles que les femmes de toujours se laver les mains avant de toucher des aliments et les jeunes étaient moins susceptibles que les groupes plus âgés de prendre cette mesure.

Le manque de connaissances en matière de lavage des mains chez les jeunes est une préoccupation, car ils deviennent souvent des professionnels de la manipulation des aliments, a déclaré Buchtmann.

Pour bien se laver les mains, il faut se mouiller les mains, les frotter avec du savon pendant au moins 20 secondes et bien les sécher sur une serviette propre pendant le même temps.

La sécurité des aliments à la maison
Dans le même temps, une campagne publicitaire sur la sécurité des aliments est en cours dans une ville d’Australie occidentale afin de réduire les cas d’intoxication alimentaire sur le territoire national.

La campagne Play it Food Safe invite les personnes à savourer des plats préparés dans leurs cuisines, mais sachez que la majorité des cas d'intoxication alimentaire se produisent à la maison. La campagne veut que les gens nettoient, séparent, cuisinent et refroidissent lorsqu'ils préparent, manipulent et stockent les aliments.

La ville de Busselton a été choisie car la région du Sud-Ouest avait l'un des taux les plus élevés d'intoxication alimentaire liée à Campylobacter en Australie occidentale en 2018.

L’Australie occidentale présente l’un des taux les plus élevés d’intoxication alimentaire parmi les pays de l’OCDE, les cas à Salmonella ayant presque doublé entre 2014 et 2017. Les principales causes de maladies d’origine alimentaire dans cet État sont Salmonella et Campylobacter.

La campagne rappelle aux personnes de prévenir les maladies d'origine alimentaire avant les mois d'été les plus chauds.