samedi 16 mai 2020

Etats-Unis : Dur d'être un employé de la transformation alimentaire avec de nombreux cas de COVID-19 au travail


« Etats-Unis : Dur d'être un employé de la transformation alimentaire avec de nombreux cas de COVID-19 au travail », source Doug Powell du barfblog 

Des personnes se trouvant dans des lieux de travail et de leiux regroupés courent un risque accru de transmission et d'acquisition d'infections respiratoires.

Des cas de COVID-19 parmi des employés américains dans 115 usines de transformation de viande et de volaille ont été signalés par 19 États.

Parmi environ 130 000 travailleurs de ces établissements, 4 913 cas et 20 décès se sont produits. Les facteurs susceptibles d'affecter le risque d'infection comprennent les difficultés de distanciation physique et l'hygiène au travail et les conditions de vie et de transport surpeuplées.

L'amélioration de la distanciation physique, de l'hygiène des mains, du nettoyage et de la désinfection et des règles en matière de congés pour raisons médicales, et la fourniture de matériel éducatif dans les langues parlées par les travailleurs pourraient aider à réduire le COVID-19 dans ces environnements et à préserver la fonction de cette industrie aux infrastructures essentielles.

Référence
COVID-19 among workers in meat and poultry processing facilities - 19 States, April 2020, 08 May 2020. Morbidity and Mortality Weekly Report pp. 557-561.

Dans le même contexte, Bill Marler, l’avocat bien connu, a écrit sur son blog, Marlerblog, Le manque de sécurité des travailleurs dans les entreprises alimentaires entraînera un manque de sécurité des aliments. »

Selon les données recueillies par le FERN (Food & Environment Reporting Network) au 13 mai 2020 à 12 h, au moins 206 usines de conditionnement de viande et de transformation des aliments et 9 élevages ont confirmé des cas de COVID-19, et au moins deux usines de conditionnement de viande et cinq usines de transformation des aliments sont actuellement fermées.

Au moins 15 525 travailleurs (14 136 employés de la transformation des viandes, 1 017 employés de la transformation des aliments et 372 employés agricoles) ont été testés positifs pour le COVID-19 et au moins 60 employés (55 employés de la transformation des viandes et 5 employés de la transformation des aliments) sont décédés.

Mise à jour au 15 mai 2020 à 12 h
au moins 209 usines de conditionnement de viande et de transformation des aliments et 11 élevages ont confirmé des cas de COVID-19, et au moins une usine de conditionnement de viande et quatre usines de transformation des aliments sont actuellement fermées.
Au moins 15 744 employés (14 271 employés de la transformation des viandes, 1 058 employés de la transformation des aliments et 415 employés agricoles) se sont révélés positifs pour le COVID-19 et au moins 65 employés (59 employés de la transformation des viandes et 6 employés de la transformation des aliments) sont décédés.

Mise à jour du 17 mai  202034 cas positifs dans un abattoir près d’Orléans.
L'Agence régionale de santé (ARS) Centre-Val de Loire a annoncé samedi l'existence de 34 cas confirmés de COVID-19 au sein d'un abattoir de Fleury-lès-Aubrais (Loiret), près d'Orléans.
Tous les salariés seront dépistés. Les quelque 400 salariés d'un abattoir de Fleury-lès-Aubrais (Loiret), où un « cluster » de 34 cas confirmés de COVID-19 a été mis au jour samedi sans cas grave, subiront un dépistage d'ici à mardi, a annoncé l'Agence régionale de santé (ARS). 
Au 19 mai 2020, ils étaient 54 salariés de chez Tradival.

Mise à jour du 19 mai  2020Covid-19 : Après Arrivé, des cas groupés identifiés chez Kermené et Tradival, selon la revue PROCESS Alimentaire.
Plus d’une centaine de salariés atteints du Covid-19 ont été identifiés suite à la détection de cas groupés de Covid-19 dans trois entreprises du secteur de la viande (Arrivé, Kermené, et Tradival). Le point sur la situation.
Mise à jour du 28 juin 2020. On lira le communiqué du 24 juin 2020 de l’Académie nationale de médecine et de l’Académie vétérinaire de France : Les abattoirs : une cible majeure pour la prévention de la Covid-19.

Mise à jour du 2 juillet 2020. Selon O.-F. du 2 juillet 2020,
Laval. 28 cas de Covid-19 détectés à l’abattoir Holvia Porc, l’entreprise fermée
Après que deux salariés de l’abattoir Holvia Porc à Laval (Mayenne) ont été contaminés par le Covid-19, l’entreprise a lancé un dépistage massif. Au total, 60 personnes ont été testées et 28 cas positifs ont été détectés. L’activité est stoppée jusqu’au vendredi 3 juillet 2020.
 

L'Espagne fait le lien entre un décès et un complément alimentaire fabriqué aux États-Unis


« L'Espagne fait le lien entre un décès et un complément alimentaire fabriqué aux États-Unis », source article de Joe Whitworth paru le 16 mai 2020 dans Food Safety News et adapté par mes soins. -aa

Les autorités espagnoles ont émis un avertissement concernant un complément alimentaire en provenance des États-Unis après qu'il a été lié à un décès en Espagne.

L'Agence espagnole pour la sécurité alimentaire et la nutrition (AESAN) a signalé le retrait d'Hydroxycut Hardcore Next Gen pour d'éventuels effets indésirables graves. Le complément est une marque MuscleTech, qui appartient à Iovate Health Sciences International.

Iovate a déclaré qu'il pensait que le produit ne présentait pas de risque pour les consommateurs car il n'y avait eu aucun rapport d'événements indésirables liés à la toxicité hépatique ou à la mort avec près d'un demi-million d'unités vendues.

Les autorités espagnoles ont signalé que la commercialisation dans le pays n'est pas autorisée. Cependant, la société a déclaré avoir confirmé auprès d'un distributeur local que le produit avait été notifié et enregistré en Espagne.

Décès à Madrid
L'AESAN a été informée par le Système coordonné pour l'échange rapide d'informations (SCIRI) d'une alerte des autorités sanitaires de Madrid. Les responsables du centre de pharmacovigilance de Madrid soupçonnent une insuffisance hépatique aiguë entraînant la mort d'un patient qui avait pris le complément alimentaire, commercialisé comme un produit amaigrissant.

Selon les informations disponibles, le produit a été acheté sur un site Internet basé au Canada, bien qu'il ait été vérifié que ce produit est commercialisé sur de nombreux sites Internet pour la vente de compléments alimentaires et de produits pour les athlètes, ainsi que sur des plateformes de vente en ligne et dans certains commerces dédiés à la vente de compléments alimentaires.

Kelly Albert, chef de l'exploitation d'Iovate, a déclaré que les autorités espagnoles n'avaient donné aucun détail sur l'incident.

« Immédiatement après avoir appris l'incident, Iovate a contacté les autorités espagnoles pour tenter d'obtenir des détails et attend toujours une réponse après près d'une semaine. Nous n'avons reçu aucune information selon laquelle l'un de nos produits a causé ou contribué à la condition malheureuse du patient », a-t-elle déclaré à Food Safety News.

« Notre distributeur en Espagne nous a informés que lors de leurs discussions avec les autorités espagnoles, un responsable de la réglementation les avait informés verbalement que le patient en question consommait d'autres compléments alimentaires qui auraient pu contribuer à la malheureuse fatalité; nous sommes toujours en train de vérifier ces informations. »

Conclusions prématurées
Albert a déclaré que sur la base des informations à ce jour et de l'investigation en cours de la société, il pense que le produit ne présente pas de risques pour la sécurité des consommateurs.

« Si les autorités espagnoles nous avaient contacté au préalable, elles auraient su que nous avons vendu près d'un demi-million de bouteilles de cette formule exacte, sans aucun cas signalé de toxicité hépatique ou de décès, à l'exception de cet événement non confirmé. »

« Iovate est totalement attaché à la sécurité sanitaire de ses produits et ne vendrait sciemment aucun produit dangereux. Iovate surveille quotidiennement les rapports d'événements indésirables afin d'identifier et d'analyser toute tendance des événements indésirables avec l'aide d'une société de pharmacovigilance tierce. »

Albert a dit qu'étant donné le manque d'informations complètes sur la situation et l'influence potentielle d'autres produits ingérables utilisés simultanément par le consommateur, il est raisonnable de supposer que le rapport peut avoir tiré des conclusions erronées trop tôt.

« Iovate prend ces questions au sérieux et nous continuerons à investiguer de manière approfondie cette question, y compris en nous engageant de manière proactive avec les autorités compétentes, jusqu'à ce que nous comprenions pleinement les faits. Nous sommes impatients de collaborer pleinement avec les autorités espagnoles pour déterminer la véritable cause de la malheureuse mort du patient », selon le communiqué.

Problèmes précédents
Hydroxycut Hardcore Next Gen est fabriqué aux États-Unis à partir d'ingrédients internationaux.

Les fabricants et les distributeurs de produits étiquetés comme compléments alimentaires sont responsables de l'évaluation de la sécurité sanitaire et de l'étiquetage de leurs produits avant leur commercialisation pour s'assurer qu'ils respectent les réglementations, mais ils n'ont pas besoin de l'approbation de la Food and Drug Administration des États-Unis (FDA) avant de les introduire sur le marché.

Un porte-parole de la FDA a déclaré à Food Safety News que l'agence n'était pas en mesure de dire si elle enquêtait sur un produit ou une entreprise.

« La FDA conseille aux consommateurs de parler à leur médecin, pharmacien ou autre professionnel de la santé avant de décider d'acheter ou d'utiliser un complément alimentaire. De plus, si les affirmations semblent trop belles pour être vraies, elles le sont probablement. Et enfin, si un consommateur pense qu'un complément alimentaire a pu provoquer une réaction ou une maladie, il doit immédiatement cesser d'utiliser le produit, contacter son fournisseur de soins de santé et déposer une plainte auprès de la FDA », a-t-il déclaré.

Cependant, le porte-parole a confirmé qu'il y avait eu des rappels connexes de classe II, le deuxième niveau de danger pour la santé. Au total, 23 rapports de toxicité hépatique associés à Hydroxycut ont été identifiés entre 2002 et 2009 avant sa reformulation.

« La FDA avait surveillé les rappels effectués par des entreprises impliquant des produits Hydroxycut et MuscleTech vers 2009 et 2014 respectivement. Le produit Hydroxycut était associé avec un certain nombre de maladies graves liées au foie et d'autres problèmes de santé tandis que le punch aux fruits MuscleTech amino build a été rappelé en raison d'une contamination croisée potentielle avec des protéines d’œufs. »

L'AESAN a notifié l'alerte à l'Agence espagnole des médicaments et des produits de santé (AEMPS), au Centre de coordination des alertes et des urgences sanitaires et à la Commission européenne via le système d'alerte rapide pour les denrées alimentaires et les aliments pour animaux (RASFF).

Une alerte notifiée au RASFF, référence 2020.1924 du 7 mai 2010, indique que le produit a également été distribué en Andorre, Brésil, France, Pays-Bas, Portugal et Slovaquie.
Pas d’information en France ...

Selon ce site, « Il est possible de classifier l’Hydroxycut Hardcore comme un complément brûleur de graisse extrême. »

Il y a un mois lAnses mettait en garde contre la consommation de compléments alimentaires pouvant perturber la réponse immunitaire.

NB : Tous les liens Internet sont de mon fait. -aa.

vendredi 15 mai 2020

COVID-19: La Chine utilise à nouveau la taxation pour intimider une nation


« La Chine utilise à nouveau la taxation pour intimider une nation », source article de Jim Romahn du 15 mai 2020 sur son blog Agri 007.
La Chine a suspendu les importations de viande bovine de quatre conditionneurs australiens de viande et menace d'imposer une taxte tarifaire pour l'orge en provenance d'Australie. 
Ces mesures sont la réponse de la Chine à l'Australie disant qu'elle prévoit de demander à l'Organisation mondiale de la santé (OMS) d'examiner les origines du COVID-19 en Chine. 
Les États-Unis et le Royaume-Uni ont présenté des demandes similaires.

Selon Reuters,
Dans une interview à Fox Business Network diffusée jeudi, Trump a déclaré qu'il était très déçu de l'incapacité de la Chine à contenir la maladie et que la pandémie avait jeté un voile sur son accord commercial de janvier avec Pékin, qu'il a précédemment salué comme une réalisation majeure.
« Il y a beaucoup de choses que nous pourrions faire. Nous pourrions faire des choses. Nous pourrions couper toute la relation », a-t-il répondu.

Mise à jour du 19 mai 2020. La France Agricole du 19 mai 2020 rapporte La Chine va surtaxer l’orge australienne.
La Chine a annoncé son intention de prélever 80,5 % de droits de douane punitifs sur l’orge en provenance d’Australie, peu après avoir suspendu une partie des importations de bœuf de ce pays, ce qui risque de raviver encore les tensions avec Canberra. 
Après une enquête sur les importations de céréales en provenance d’Australie, Pékin a jugé que les subventions et le dumping pratiqués par Canberra «ont considérablement endommagé l’industrie nationale», a indiqué le ministère chinois du Commerce ce 18 mai 2020.
 

Allemagne et COVID-19: la sécurité sanitaire perçue augmente, selon un sondage du BfR


« Infection à coronavirus: la sécurité sanitaire perçue augmente », source BfR 16/2020 du 15 mai 2020.

De plus en plus de personnes croient pouvoir se protéger eux-mêmes d'une infection

La pandémie de coronavirus a façonné la vie quotidienne en Allemagne pendant des mois. Entre-temps, cependant, la population semble avoir retrouvé plus de sérénité. Ceci est indiqué par les résultats du huitième «BfR-Corona-Monitor», un sondage régulier de l'Institut fédéral allemand pour l'évaluation des risques (BfR).

Alors que lors du premier sondage en mars, seulement 28% des personnes interrogées pensaient pouvoir se protéger eux-mêmes contre une infection par le nouveau coronavirus, ce nombre est désormais passé à 41%. «

 Il y a d'autres signes qui montrent que les personnes sont moins inquiètes », explique le Dr Andreas Hensel, président du BfR.

« Par exemple, la proportion de personnes qui craignent un impact important de la maladie à coronavirus sur leur santé est passée de 37 à 26% au cours de la même période. »

Afin de se protéger eux-mêmes contre l'infection, plus de la moitié des personnes interrogées déclarent éviter le public. 40% déclarent porter des vêtements de protection tels que des gants ou des masques. Dans le même temps, cependant, l'acceptation de l'obligation de porter un masque a chuté de neuf points de pourcentage à 73% par rapport à la semaine précédente.

Apparemment, le sentiment accru de sécurité est également lié à un désir croissant de plus d'activités de loisirs. Alors que dans la premier sondage, 97% des personnes interrogées étaient en faveur de la fermeture des institutions culturelles telles que les cinémas ou les théâtres, sept semaines plus tard, 77% seulement jugent toujours cette mesure appropriée.

En ce qui concerne les restrictions sur les activités de voyage et les contrôles à la frontière allemande, les attitudes changent également: bien que ces mesures soient toujours acceptées par la majorité, une tendance à la baisse est apparue au cours des dernières semaines.

Le BfR met régulièrement à jour ses FAQs sur le thème du coronavirus, à la lumière de la situation en évolution dynamique.

À propos du BfR-Corona-Monitor
Le BfR-Corona-Monitor est un sondage représentatif récurrent (plusiuers vagues de sondage) de la perception par la population allemande des risques du nouveau coronavirus.
Depuis le 24 mars 2020, environ 500 personnes sélectionnées au hasard ont été interrogées par téléphone chaque mardi sur leur perception du risque d'infection et les mesures de protection qu'elles ont prises, entre autres. Un résumé des données est régulièrement publié sur la page d'accueil de l'Institut fédéral allemand pour l'évaluation des risques. Plus d'informations sur la méthode et l'échantillon peuvent être trouvées dans les publications sur le BfR-Corona-Monitor.

Chronique du port du masque obligatoire au temps du déconfinement


Le blog milite pour le port obligatoire du masque lorsque l'on sort de chez soi ... qu'on se le dise ...

Comme indiqué précédemment, voici une liste non exhaustive des enseignes Décathlon, Boulanger, Kiabi, Franck Provost, C&A, La Halle, PicWicToys (anciennement Toys’r Us), Intersport, Darty, etc. demandant le port du masque obligatoire à l'intérieur du magasin ...

Cela étant, pour les commerces alimentaires, chacun rivalise de conseil ou de suggestion, mais il n'y a rien, comme de bien entendu, d'obligatoire ... hélas ...

Affiche à l'entrée d'un Monoprix à Paris
Affiche à l'entrée d'un magasin Picard à Paris
Pourtant, comme le rapporte cette image glanée ici ou là, c'est simple le port du masque,

Bassin d’Arcachon et coquillages : pas de déconfinement pour les huîtres du banc d’Arguin et les palourdes du bassin d’Arcachon pour cause de présence de toxines lipophiles


Selon 20 minutes,
La tuile. Alors que le confinement vient d’être levé, que la vente d’huîtres est de nouveau autorisée dans les cabanes, les résultats des analyses effectuées cette semaine par le réseau de surveillance de l’Ifremer (Institut français de recherche et d'exploitation de la mer) ont révélé la contamination des huîtres en provenance du banc d’Arguin et des passes, ainsi que la contamination des palourdes en provenance du Bassin d’Arcachon.
En cause ? Les toxines lipophiles, des micro-algues toxiques qui provoquent des symptômes d’ordre digestif chez l’Homme.

En conséquence, après concertation avec les représentants des organisations professionnelles des pêches et de la conchyliculture, la préfète de la Gironde a décidé ce vendredi 15 mai 2020 :
d’interdire les activités de pêche et de commercialisation destinées à la consommation humaine, de tous les coquillages en provenance du banc d’Arguin et des passes du bassin d’Arcachon,
d’interdire les activités de pêche et de commercialisation destinées à la consommation humaine, de tous les coquillages à l’exception des huîtres en provenance de l’intérieur du bassin d’Arcachon.
Cette mesure sera levée complètement ou partiellement dès lors que les analyses établiront la bonne qualité sanitaire des différents types de coquillages.

Sur ce sujet, on lira Surveillance des phycotoxines dans les coquillages du Bulletin épidémiologique, santé animale et alimentation n°89 de 2019/Numéro spécial surveillance sanitaire des aliments.

A suivre …

Mise à jour du 17 mai 2020Les coquillages du bassin d’Arcachon, mais aussi du pertuis d’Antioche (détroit entre îles de Ré et d’Oléron) ont régulièrement connu ces dernières années, souvent vers le milieu du printemps, des périodes d’interdiction de consommation allant de quelques jours à parfois plusieurs semaines. La contamination est due à des toxines liées à une micro-algue ingérée par les coquillages: un phénomène naturel, en partie saisonnier, associé notamment à un réchauffement rapide de l’eau. 

Au fil des ans, des ostréiculteurs ont pu constituer des «stocks protégés» d’huîtres, permettant à une partie d’entre eux de maintenir une petite activité pendant les semaines d’interdiction.

Mise à jour du 22 mai 2020. On lira l'avis de rappel d'huîtres du bassin d'Arcachon sur le site Internet des avis de rappel de Carrefour daté du ... 22 mai 2020. Il aura donc fallu un délai de 7 jours entre la publication de l'arrêté préfectoral et l'avis de rappel, de mieux en mieux ...

Tout arrive, le NIH des Etats-Unis va commencer un essai clinique avec l’hydroxychloroquine et l'azithromycine pour traiter le COVID-19


Tout arrive, un communiqué du NIH des Etats-Unis du 14 mai 2020 annonce que « Le NIH commence un essai clinique avec l’hydroxychloroquine et l'azithromycine pour traiter le COVID-19 ».

Etude sur des adultes atteints de COVID-19 avec des symptômes allant de de légers à modérés aux États-Unis.

Un essai clinique a commencé à évaluer si le médicament contre le paludisme, l’hydroxychloroquine, administré avec l'antibiotique azithromycine, peut prévenir l'hospitalisation et le décès en ralation avec la maladie du coronavirus 2019 (COVID-19).

The National Institute of Allergy and Infectious Diseases (NIAID) qui fait partie du National Institutes of Health, a fiancé l’essai, qui est mené par le NIAID-funded AIDS Clinical Trials Group (ACTG). Teva Pharmaceuticals a fait le don des médicaments pour l'étude.

L'essai de phase 2b recrutera environ 2 000 adultes sur les sites ACTG participants à travers les États-Unis. Les participants à l'étude doivent avoir confirmé une infection par le SRAS-CoV-2, le virus qui cause le COVID-19, et avoir de la fièvre, de la toux et/ou un essoufflement. Les chercheurs prévoient que bon nombre des personnes inscrites auront 60 ans ou plus ou auront une comorbidité associée au développement de complications graves liées au COVID-19, telles que une maladie cardiovasculaire ou le diabète. Les participants seront assignés au hasard pour recevoir un traitement à court terme avec de l'hydroxychloroquine et de l'azithromycine ou des placebos correspondants. Les personnes vivant avec le VIH et les femmes enceintes et allaitantes sont également éligibles pour participer à l'étude. Le premier participant s'est inscrit le 14 mai à San Diego, en Californie.

« Nous avons un besoin urgent d'un traitement sûr et efficace pour COVID-19. La réutilisation des médicaments existants est une option intéressante, car ces médicaments ont subi des tests approfondis, leur permettant de passer rapidement aux essais cliniques et d'accélérer leur approbation potentielle pour le traitement au COVID-19 », a déclaré le directeur du NIAID, Anthony S. Fauci. « Bien qu'il existe des preuves anecdotiques que l'hydroxychloroquine et l'azithromycine peuvent être bénéfiques pour les personnes atteintes de COVID-19, nous avons besoin de données solides provenant d'un vaste essai clinique randomisé et contrôlé pour déterminer si ce traitement expérimental est sûr et peut améliorer les résultats cliniques. »

Au 13 mai, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) avait signalé 4,17 millions de cas et 287 399 décès dus au COVID-19 dans le monde. Aux États-Unis, 1,36 millions de cas confirmés au COVID-19 et 82 246 décès ont été signalés au 13 mai, selon le Centers for Disease Control and Prevention (CDC).

À l'heure actuelle, aucune thérapeutique spécifique n'a été approuvée par la Food and Drug Administration des États-Unis pour traiter les personnes atteintes de COVID-19. L'hydroxychloroquine est approuvée par la FDA pour prévenir et traiter le paludisme, ainsi que pour traiter les maladies auto-immunes, la polyarthrite rhumatoïde et le lupus. Certains articles préliminaires ont suggéré que l'hydroxychloroquine, seule ou en combinaison avec l'antibiotique azithromycine approuvé par la FDA, pourrait bénéficier aux personnes atteintes de COVID-19.

De nombreux essais cliniques sont prévus ou en cours, y compris une étude récemment lancée, soutenue par le National Heart, Lung and Blood Institute des NIH, évaluant l'innocuité et l'efficacité de l'hydroxychloroquine pour le traitement des adultes hospitalisés avec le COVID-19.

Le 28 mars, la FDA a délivré une Emergency Use Authorization (EUA) pour permettre à l'hydroxychloroquine et à la chloroquine de qualité médicale d'être distribuées à partir du Strategic National Stockpile et prescrites par des médecins aux adolescents et aux adultes hospitalisés avec le COVID-19, selon le cas, lorsqu'un essai clinique n'est pas disponible ou réalisable.

Les participants à l'étude ACTG, appelée A5395, recevront des médicaments oraux à prendre à la maison. Ceux assignés au hasard au groupe de traitement expérimental prendront 400 milligrammes (mg) d'hydroxychloroquine deux fois le premier jour et 200 mg deux fois par jour pendant six jours supplémentaires. Ils prendront également 500 mg d'azithromycine le premier jour et 250 mg par jour pendant quatre jours supplémentaires. Le groupe témoin recevra un nombre équivalent de pilules placebo. Ni les participants, ni l'équipe d'étude ne sauront qui a reçu un traitement expérimental ou un placebo avant la fin de l'essai.

Les participants enregistreront leurs symptômes, l'adhésion au traitement et les événements majeurs tels que les hospitalisations dans un journal pendant 20 jours. Le personnel de l'étude fera un suivi par téléphone avec les participants pendant cette période. Lorsque cela est possible, les participants se rendront au site de recherche clinique pour une visite en personne à J20. Des suivis supplémentaires seront effectués par téléphone trois et six mois après le début du traitement.

L'objectif principal de l'étude est de déterminer si l'hydroxychloroquine et l'azithromycine peuvent prévenir les hospitalisations et les décès dus au COVID-19. De plus, les chercheurs évalueront l'innocuité et la tolérabilité du traitement expérimental pour les personnes infectées par le SRAS-CoV-2. Bien que l'hydroxychloroquine et l'azithromycine soient toutes deux considérées comme sûres chez la plupart des gens, elles peuvent provoquer des effets secondaires allant des maux de tête et des nausées, rarement, des problèmes de rythme cardiaque qui peuvent mettre la vie en danger. En raison du risque de problèmes cardiaques lorsque l'hydroxychloroquine est utilisée seule ou associée à de l'azithromycine, la FDA met en garde que l'utilisation de l'hydroxychloroquine pour le COVID-19 doit être limitée aux essais cliniques ou au traitement de certains patients hospitalisés sous EUA afin que les cliniciens puissent surveiller les patients afin de détecter des effets indésirables.
« Cette étude fournira des données clés pour aider à répondre à la pandémie de COVID-19 », a déclaré la présidente de l'ACTG, Judith Currier de l'Université de Californie à Los Angeles. « Nous sommes ravis de pouvoir tirer parti de l'infrastructure existante d'ACTG pour les essais cliniques de traitement du VIH afin de mettre rapidement en œuvre cette importante étude. »

On lira aussi, Hydroxychloroquine chez des patients atteints principalement de COVID-19 avec des symptômes légers à modérés: essai contrôlé randomisé en ouvert, source BMJ

Référence
Hydroxychloroquine in patients with mainly mild to moderate coronavirus disease 2019: open label, randomised controlled trial
BMJ 2020; 369 doi: https://doi.org/10.1136/bmj.m1849 (Published 14 May 2020)

Le Pr Raoult a tweeté ce qui suit ...
Mise à jour du 16 mai 2020. Deux études dont une étude française révèlent une absence de bénéfices de l'hydroxychloroquine sur les patients atteints de  COVID-19, source CIDRAP News.

COVID-19: L'immunité collective en France serait de 4,4% et entre 9% et 10% dans l'Est et la région parisienne, selon des chercheurs de l'Institut Pasteur


Alors que l’épidémie ralentit en France, des chercheurs utilisent des études de séroprévalence pour évaluer dans quelle mesure les populations ont été exposées au virus et contribuer à éclairer la planification d'une éventuelle seconde vague d'activité pandémique. Article adapté d'après CIDRAP News.

En France, une étude de chercheurs de l'Institut Pasteur publiée le 13 mai 2020 dans Science a estimé que 4,4% de la population du pays était infectée par le virus COVID-19, a rapporté Reuters

Les estimations étaient plus élevées, entre 9% et 10%, pour les zones durement touchées, dont l'Est de la France et la région parisienne.

Les résultats suggèrent que sans vaccin, l'immunité collective ne suffira pas à éviter une deuxième vague alors que les étapes de confinement se relâchent.

Les scientifiques de Pasteur ont également estimé que le confinement de 55 jours avait considérablement réduit le nombre de reproduction de base (R0) lié à l'épidémie de 2,0 à 0,67 (77%).


Les chercheurs ont constaté que 3,6% des personnes infectées sont hospitalisées et 0,7% décèdent, allant de 0,001% chez les moins de 20 ans à 10,1% chez les plus de 80 ans. À tous les âges, les hommes sont plus susceptibles d'être hospitalisés et d'entrer en soins intensifs et de décéder que les femmes.

Le nombre total de décès dus au virus en France s’est élevé à 27 074 au 13 mai 2020, le cinquième plus élevé au monde, et le nombre total de cas s’élevait officiellement à 177 700, le septième total mondial.


Comment fonctionne l'immunité collective:
The National Institute of Allergy and Infectious Disease (NIAID)