Alors que
l’épidémie
ralentit
en France, des
chercheurs utilisent des études de séroprévalence pour évaluer
dans quelle mesure les populations ont été exposées au virus et
contribuer à éclairer la planification d'une
éventuelle
seconde vague d'activité pandémique. Article adapté d'après CIDRAP News.
En
France, une étude de chercheurs de l'Institut Pasteur publiée le
13 mai 2020
dans Science a estimé que 4,4% de la population du pays était infectée par le
virus COVID-19, a rapporté Reuters.
Les
estimations étaient plus élevées, entre 9% et 10%, pour les zones
durement touchées, dont l'Est
de la France et la
région parisienne.
Les
résultats suggèrent que sans vaccin, l'immunité collective ne
suffira pas à éviter une deuxième vague alors que les étapes de
confinement
se relâchent.
Les
scientifiques de Pasteur ont également estimé que le confinement
de 55 jours avait considérablement réduit le nombre de reproduction
de
base (R0) lié à
l'épidémie de 2,0 à 0,67 (77%).
Voir
à ce sujet qu’est-ce
que le nombre R ?
Les
chercheurs ont constaté
que 3,6% des personnes infectées sont hospitalisées et 0,7%
décèdent,
allant de 0,001% chez les moins
de 20
ans à 10,1% chez les plus
de
80 ans. À tous les âges, les hommes sont plus susceptibles d'être
hospitalisés et
d'entrer
en soins intensifs et de décéder
que les femmes.
Le
nombre total de décès dus au virus en France s’est élevé à 27
074 au 13 mai 2020, le cinquième plus élevé au monde, et le nombre
total de cas s’élevait officiellement à 177 700, le septième
total mondial.
Pour
plus données voir l’article Quelques données étranges sur la pandémie de COVID-19 en France et ailleurs.
Comment fonctionne l'immunité collective:
The National Institute of Allergy and Infectious Disease (NIAID) |
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