mardi 19 mai 2020

Une étude révèle que l'obésité et la pauvreté a augmenté le risque de COVID-19 au Royaume-Uni


« Une étude révèle que l'obésité et la pauvreté a augmenté le risque de COVID-19 au Royaume-Uni », source CIDRAP News.

Le 18 mai 2020, dans le Lancet Infectious Diseases, des chercheurs britanniques ont identifié plusieurs facteurs de risque associés à un test COVID-19 positif, notamment le fait d'être un homme, d'être obèse, de vivre dans la pauvreté et d'avoir une maladie rénale chronique.

L'étude d'observations, basée au Royaume-Uni, a inclus 3 802 personnes testées pour le SRAS-CoV-2, le virus qui cause le COVID-19, avec 587 cas positifs identifiés grâce aux dossiers électroniques de santé du 28 janvier au 4 avril.

Les hommes de 40 à 64 ans étaient plus susceptibles de présenter un test positif pour le COVID-19 (18,5%, 243 sur 1 316 personnes) que 13,3% (291 sur 2 190) des femmes. Parmi 499 enfants âgés de 0 à 17 ans testés, seuls 4,6% avaient des résultats positifs.

Sur 207 personnes atteintes d'insuffisance rénale chronique, 32,9% (68) se sont révélées positives, contre 14,4% (519/3 595) sans insuffisance rénale.

Alors que 20,9% des personnes obèses se sont révélées positives (142/680), contre 13,2% (171/1 296) des personnes de poids santé.

Les personnes vivant en milieu urbain par rapport aux zones rurales et celles vivant dans la pauvreté étaient également plus susceptibles d’être testées positifs pour le nouveau coronavirus.

Dans un commentaire d'accompagnement, Rachel E. Jordan et Peymane Adab, toutes deux de l'Université de Birmingham ont écrit: « … la pandémie de COVID-19 exacerbe les inégalités socio-économiques existantes, et cela doit être exploré et réduit dans les mois et années futures. Alors que le Royaume-Uni se prépare à assouplir les mesures de confinement, il est essentiel de savoir qui est le plus à risque d'infection. »

« Cette étude met en évidence les sous-groupes les plus sensibles parmi ceux qui présentent des symptômes pertinents, bien que nous ne puissions pas savoir pourquoi ils sont plus sensibles. »

COVID-19 et les masques où il parait que nous n'avons jamais été en rupture ...



La phrase de la semaine prononcée par le chef de l’État, Emmanuel Macron à propos des masques : 

« Nous n’avons jamais été en rupture, c’est vrai, il y a eu des manques, des tensions ... »

Le masque est un moyen de protection complémentaire qui ne remplace pas les gestes barrières
Soit, mais le port du masque est un geste barrière de plus !

Une autre affiche nous explique les 'nouveaux' gestes barrières:
En complément de ces gestes, porter un masque quand la distance d’un mètre ne peut pas être respectée.
On n'est plus à une contradiction près !

Pas d’accord, porter un masque, pas seulement quand la distance d'un mètre ne peut pas être respectée, quand on sort faire ses courses depuis son domicile à son retour chez soi !


Le masque « fait maison »
Dans le cadre de l'épidémie de Covid-19, des initiatives apparaissent et proposent des masques constitués d’une ou plusieurs bandes de tissu généralement en coton. À titre d’exemple, il peut s’agir de masques « fait maison » ou mentionnés dans les tutoriels de masque « do it yourself » des réseaux sociaux. Dans le cadre du déconfinement, la population est invitée à privilégier aux masques «fait maison» les masques « grand public », à filtration garantie.
Pas de garantie sur le niveau d’efficacité

Le port d’un masque « fait maison » peut avoir une efficacité à condition de suivre les recommandations ci-dessous. Il ne sera toutefois pas possible d’apporter une garantie sur le niveau d’efficacité de ces masques. Pour ces raisons, ces masques faits artisanalement ne peuvent pas être utilisés dans un cadre de travail que ce soit par les professionnels de santé ou hors santé. Ils ne pourront en aucun cas remplacer les équipements de protection individuelle (EPI) ou le masque à usage médical lorsque leur port est rendu nécessaire par le poste de travail.
Le 'ci-dessous'  signifie allez sur le site de l'Afnor ...

Mais on s'en fout de ce genre de préconisations et des spécifications de l'Afnor, voir à ce sujet l'article du blog, COVID-19: Alorscomme ça, vous n'avez pas réalisé votre masque conformément à lanorme Afnor !

Pour mémoire, les usagers, le public, souhaitent avoir des masques fait maison et c'est très bien pour aller et venir et faire leurs courses ...

Des chercheurs de l'Université de Guelph développent une méthode pour un test COVID-19 rapide à 1 $


« Des chercheurs de l'Université de Guelph développent une méthode pour un test COVID-19 rapide à 1 $ », source communiqué de l’Universite de Guelph du 15 mai 2020.

Des chercheurs de l'Université de Guelph ont mis au point une méthode permettant potentiellement de fournir un test COVID-19 rapide pour 1 $ en analysant simultanément un grand nombre d'échantillons.

Le professeur Paul Hebert, directeur du Centre for Biodiversity Genomics (CBG) à l'Université de Guelph et ses collègues appliquent des approches créées pour la surveillance des espèces basées sur l'ADN à la détection du SRAS-CoV-2, le virus qui cause le COVID-19 .

Ce projet de recherche a récemment été présenté dans le Globe and Mail.

La capacité de traiter quotidiennement des milliers d'échantillons est essentielle pour surveiller la propagation du virus et prendre des décisions éclairées sur l'application et l'assouplissement du confinement, a dit Hebert.

« Étant donné qu'il n'y a pas de vaccin contre le COVID-19, il est urgent de procéder à un dépistage rapide et peu coûteux dans le monde », a dit Hebert, titulaire de la Canada Research Chair en Molecular Biodiversity.

« Pour l'instant, des programmes de tests intensifs sont le seul moyen de supprimer COVID-19. Notre test rend cela économiquement réalisable car les coûts sont minimisés en utilisant des réactifs en vrac et en automatisant les étapes clés du flux de travail grâce à la robotique, au séquençage à haut débit et au support informatique spécialisé. »

Les tests COVID-19 actuels coûtent entre 40 et 100 $ et sont toujours en quantité limitée.

À l'aide d'écouvillons nasaux ou d'échantillons de salive, la méthode du CBG peut cribler des milliers d'échantillons en huit à 16 heures pour 1 $ par échantillon.

« Cette approche est idéale pour les programmes de test à grande échelle », a dit Hebert. « La capacité d'exécuter plusieurs milliers de tests chaque semaine est cruciale pour les efforts de notre gouvernement pour rapprocher la vie de la normalité. Par exemple, la réouverture en toute sécurité des écoles et des lieux de travail nécessitera plus de 100 000 tests par semaine. Ce volume de tests pourrait être effectué dans une ou deux installations de production, comme le CBG, permettant un contrôle de qualité supérieur par rapport à la réalisation du même nombre de tests dans de nombreuses installations. »

Hebert a été le premier scientifique à proposer que la diversité des séquences dans des régions génétiques courtes et standardisées puisse identifier les espèces.

Le CBG est le leader mondial de la technologie issue de cette découverte, connue sous le nom de code-barres ADN, et son installation centrale traite désormais plus de 1,5 millions d'échantillons par an pour soutenir la recherche sur la biodiversité dans le monde.

La science derrière le nouveau test COVID-19 implique d'examiner la variation de séquence dans un seul gène dans le SRAS-CoV-2, a dit Hebert.

« Nous marquons génétiquement 10 000 échantillons afin qu'ils puissent être regroupés pour analyse en une seule cycle de séquençage. Nous utilisons ensuite ces balises pour connecter les séquences à leur échantillon source afin de vérifier la présence ou l'absence de COVID-19. Cette dernière tâche est facilitée par des plateformes informatiques spécialisées qui absorbent et analysent les données », a dit Hebert.

L'élaboration des nouveaux protocoles requis pour appliquer la technologie de codes à barres ADN aux tests COVID-19 a été financée par la Canada Foundation for Innovation, le Canada Research Chairs program, l’Ontario Ministry of Research and Innovation et par des donnateurs Ann et Christopher Evans.

« Avec l'effort mondial de cribler des dizaines de millions d'échantillons pour COVID-19 chaque semaine, il est certain que des protocoles évolutifs et peu coûteux sont essentiels, et notre méthode répond à ce besoin », a dit Hebert.

lundi 18 mai 2020

France: Bienvenue dans le monde payant des labels anti-COVID-19


J’ai préféré commencer par une bonne nouvelle et partons au Portugal où selon le guide du routard,
Turismo de Portugal vient de créer le label «Clean & Safe» pour distinguer les établissements et entreprises (complexes touristiques, hébergements, entreprises d’animation touristique, agences de voyages…) qui garantissent le respect des exigences d'hygiène et de nettoyage afin de prévenir et d’éviter le Covid-19 ainsi que d'autres infections. Cette attestation, valable un an, est gratuite et optionnelle. 
Turismo de Portugal entend, via ce label, diffuser les bonnes pratiques auprès des professionnels, et rassurer les touristes. Le label Clean & Safe peut être obtenu en ligne depuis le 24 avril par les entreprises et des audits seront effectués par Turismo de Portugal, en coordination avec les entités compétentes, afin de valider ce label.

Vous avez entendu, ce label est gratuit !

Les mauvaises nouvelles nous viennent de France où est paru, dans les pages Econonie du quotidien Le Figaro.fr du 18 mai 2020, un article intitulé, « La guerre des labels «anti-Covid-19» est lancée ».
Les commerces et les entreprises souhaitent montrer à leurs clients qu’elles ont fait un travail de qualité sur le plan de la sécurité sanitaire.

Mauvaises nouvelles, en effet, car tout ce qui est proposé en France est payant … bienvenue donc dans le monde payant des labels anti-COVID-19 !

Les équipes municipales continuent notamment d'accompagner le déconfinement. Elles vont même aider les acteurs du secteur privé. Un exemple dans la ville de Colombes (Hauts-de-Seine), qui a fait appel à un cabinet d'audit pour labelliser les conditions d'accueil du public dans ses propres locaux. Et elle finance aussi une partie de ces vérifications pour le commerce qui le souhaite.

LCI précise que « La ville de Colombes a décidé de financer l'expertise d'une société d'audit pour vérifier la conformité des mesures sanitaires dans les crèches, écoles. La maire propose aussi de payer la moitié de la certification aux commerçants volontaires. »

Dans le domaine de l’hôtellerie, « Coronavirus : Accor et Bureau Veritas lancent un label autour de mesures sanitaires ».
Le nouveau label doit contribuer à la reprise efficace et en toute sécurité du secteur de l’hôtellerie et de la restauration. Il aura pour vertu de définir les standards sanitaires applicables à tous les hôtels du Groupe Accor ainsi qu’aux autres chaînes et hôtels indépendants. Ce travail, mené avec des médecins et épidémiologistes, est élaboré en concertation avec les propriétaires Accor et les groupements représentant l’hôtellerie : UMIH, GNC, GNI.
Les travaux seront partagés dès la semaine prochaine au sein de l’Alliance France Tourisme ainsi qu’aux ministères concernés (Ministère du Tourisme, Ministère de la Santé et Ministère du Travail) afin qu’ils soient étroitement associés et valident les standards préconisés. Des propositions concrètes seront soumises en France puis en Europe aux différents gouvernements, ministères en charge et commissions pour le dé-confinement.

En effet, selon L’écho touristique, Gants, masques, distanciation : Accor prépare un standard sanitaire certifié pour tous les hôtels ...
Dans le même domaine, « Covid-19 : Viparis et Bureau Veritas créent un label pour assurer la sécurité sanitaire des sites »
Le label « SAVE V » est selon Viparis indispensable pour une reprise de l'événementiel et du voyage d'affaires.
Le coronavirus, comme tous les événements d'ampleur dans le tourisme, va imposer de nouvelles règles et obligation. Afin de ne pas attendre que l'Etat se penche sur la question, Viparis et Bureau Veritas ont créé un label qui s'impose comme étant « à la reprise d’activité et aux enjeux de sécurité sanitaire qui se poseront. »

L’Afnor, bien connue désormais pour son usine à gaz de fabrication des masques et de leur entretien, nous dit « Reprise d’activité et covid-19 : un label pour rassurer vos interlocuteurs ».
Difficile dilemme que de reprendre le chemin du travail tout en appliquant les mesures de prévention sanitaire contre le covid-19. Pour aider les entreprises à inspirer confiance et engager une reprise d’activité 100% sûre, AFNOR Certification propose un label : « Mesures sanitaires Covid-19, vérifié par AFNOR Certification ».

Il me semble, mais je ne suis pas un spécialiste, que la locution, « une reprise d’activité 100% sûre » est un brin exagérée, car personne ne songe à  une reprise d’activité à 99,99% »

« Grâce au nouveau label : « Mesures sanitaires Covid-19, vérifié par AFNOR Certification », il ne faut plus douter ...
AFNOR Certification vous propose une vérification sur site, adossée à l’ISO 45001 (la norme volontaire sur le management de la santé sécurité au travail) et aux fiches de la Direction générale du Travail, Le tout, déclinable par secteur d’activité. Pour le secteur du BTP, qui a dû suspendre de nombreux chantiers, la prestation sera menée en partenariat avec Apave. Concrètement, un évaluateur vient constater, in situ, que le référentiel de bonnes pratiques construit pour l’occasion est bien appliqué : distances minimales, procédures de nettoyage et de désinfection, etc.
Après acceptation du devis,
Si l’exercice est concluant, le label sera octroyé, reconnaissant ainsi le caractère sûr de l’environnement de travail. Un gage de confiance pour les collaborateurs qui y évoluent, les clients, visiteurs et partenaires qui s’y rendent, et les institutions représentatives du personnel (IRP). Le tout, avec l’impartialité et la robustesse du processus propre à la certification.

La société SGS n’est pas en reste et vous n'oublierez pas de noter que le terme ‘COVID-19’ a été soigneusement omis,
SGS SAFE RESTART a été conçue pour vous permettre un redémarrage rapide, en vous assurant que toutes les dispositions nécessaires ont été mises en place et en vous partageant les bonnes pratiques liées à la spécificité de vos métiers.
Elle est axée sur 3 éléments fondamentaux pour faire barrière à la propagation du Covid-19 :

- une organisation du travail adaptée

- des équipements de protection conformes

- une désinfection efficace et maîtrisée 
Notre offre peut conduire également à une labellisation pour vous permettre de communiquer sur vos engagements et la robustesse de vos protocoles de fonctionnement, et rassurer dans la durée vos collaborateurs, clients et partenaires.

Mise à jour du 19 mai 2020. Un ami du blog m'informe sur un (encore) nouveau label qui se dit COVID-free, sensé être utilisé dans le milieu du tourisme: 1er label indépendant pour un tourisme sécurisé. C'est sans doute free, mais payant ...

Mise à jour du 29 juin 2020. On lira dans la revue 60 millions de consommateursÀ quoi servent les labels anti-Covid des hôtels et restos ?

COVID-19 et gel désinfectant pour les mains, attention aux produits non-conformes !

Le blog est heureux d’avoir des nouvelles de la DGCCRF au niveau des avis de rappels. Cela faisait 21 jours que l’on était sans nouvelles, pas de nouvelle, bonne nouvelle, dit-on mais là, pas vraiment !

La DGCCRF informe donc le 18 mai 2020 du « rappel des gels mains nettoyant « Hand Sanitizer » de marque SYMEX. Flacons de 30, 60 et 100 ml (différents coloris et parfums)
Lot : tous les lots. »
Risque : Teneur en éthanol insuffisante pour assurer une véritable action anti-virale et anti-bactérienne. 
Commentaire : Merci de ne plus utiliser ce produit et de le rapporter au lieu d’achat.

Ce dernier point est intéressant car dans un rappel du 24 avril, il était rapporté :
Il est demandé aux personnes détenant le produit identifié de ne pas le consommer et de le rapporter en magasin
dès que les conditions sanitaires le permettront.

Tout change avec le déconfinement ...

Pour avoir des nouvelles de la DGCCRF, il a fallu un événement 'important'. En effet, le site Capital rapporté le 17 mai 2020 la raison de ce rappel: « France Télévisions piégé par un gel hydroalcoolique défectueux ».
La Répression des fraudes a été saisie alors que les gels en question ne contenaient que 27% d'éthanol contre 60% requis pour qu'il soit efficace pour lutter contre les virus, explique le groupe audiovisuel.
Mauvaise nouvelle pour France Télévision. Le groupe a dû rappeler une partie des gels hydroalcooliques distribués à ses salariés après avoir découvert que le produit ne contenait pas la dose d’éthanol suffisante pour être efficace, et a saisi la Répression des fraudes. Commercialisé par un pharmacien parisien sous la marque Symex et produit par un laboratoire hors Union Européenne, le gel défectueux ne contient que 27% d'éthanol contre 60% requis pour que le caractère virucide soit garanti, précise le groupe.
« L'entreprise a prévenu l'ensemble de ses salariés, rappelé tous les flacons encore en circulation parmi ses collaborateurs et tient à alerter les usagers potentiels de la défectuosité de ce produit », selon un communiqué. Le groupe précise faire usage de quatre marques de gels depuis le début de l'épidémie. Lors du dernier Comité sur la Santé, la Sécurité et les Conditions de Travail (CSSCT) du réseau régional du 3 avril, les organisations syndicales avaient questionné la direction sur la conformité de ces produits, d'origine étrangère, suite à l'exemple d'une municipalité du Var qui avait fourni des gels non virucides à ses personnels soignants libéraux.

Pour information, il ne s’agissait pas du Var mais de Nice dans les Alpes-Maritimes ; voir en fin d’article
Faute de réponses suffisantes du producteur, le groupe a procédé à des analyses de ses gels auprès d'un laboratoire français agréé, qui a découvert la fraude. Le groupe a alors saisi la DGCCRF (Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes) « pour l'en alerter et solliciter une seconde analyse ainsi qu'un avis. Elle en a immédiatement informé son distributeur qui exprime son étonnement et ses regrets et s'engage à remplacer tous les flacons défectueux », précise le communiqué. La direction de France Télévisions dit « se réserver le droit d'envisager toutes suites à donner à cette délivrance de produits non conformes ».

Il faut une action en justice pour que cela cesse !

Il y a aussi cette information du 1er avril 2020, « La ville de Nice distribue par erreur des gels hydroalcooliques inefficaces ».

Mais aussi, la préfecture de Haute-Loire a rappelé, ce mardi 14 avril, un lot de gel « solution hydroalcoolic » de la marque Vecteur Energy, basé à Saint-Maurice-de-Lignon.

A noter, ce qui est rarissime que il est indiqué sur le site Internet le rappel du produit en question.

Dans l’information sur le rappel, il était noté :

Il est demandé à tout consommateur ayant acheté ce produit de cesser immédiatement de l’utiliser et de le rapporter au lieu d’achat,dès que les conditions sanitaires le permettront. 

La question qui reste sans réponse est celle-ci, sachant que ce site est un site de distribution bio, ce gel peut-il être considéré comme bio ?

Mise à jour du 19 mai 2020
Comme souvent, il y a une suite à cet article. On lira donc cet article de France info mis à jour au 19 mai 2020Coronavirus : étiquettes nébuleuses, produits non conformes… Plongée dans la jungle des gels et solutions hydroalcooliques.
En l'absence d'eau et de savon, le gel hydroalcoolique est recommandé pour limiter les risques de contagion en période d'épidémie. Mais derrière cette appellation, on trouve tout et n'importe quoi.
Il y aussi cette information de France 3 régions, un peu plus ancienne, du 29 avril 2020, Nice : une pharmacienne condamnée pour des ventes de masques et de gel non conforme.

Mise à jour du 4 juin 2020
La DGCCRF informe du rappel de du gel hydro alcoolique de marque FICOMED HIJYENIK.
Risque : Produit non conforme et dangereux en raison d'une teneur en éthanol insuffisante pour assurer une véritable action anti-virale et anti-bactérienne.
Commentaire : Il est demandé à tout consommateur ayant acheté ce produit de cesser immédiatement de l'utiliser et de le rapporter au lieu d'achat.

Les récifs de moules augmentent le risque d'exposition et de consommation de microplastiques


« Les récifs de moules augmentent le risque d'exposition et de consommation de microplastiques », source Université de Plymouth avec EurekAlert!

De nouvelles recherches suggèrent que les espèces de fruits de mer commercialement importantes sont plus à risque de contamination par des microplastiques en fonction de la façon dont elles s'agglutinent dans le milieu marin.

Dans la première étude de ce type, des scientifiques de l'Université de Plymouth ont utilisé une série d'expériences pour évaluer si les récifs formés par la moule bleue (Mytilus edulis) affectaient leur exposition et leur consommation de minuscules particules microplastiques.

Ils ont constaté que lorsque les moules étaient regroupées en formant des récifs, comme dans la nature, la structure du récif ralentissait l'eau de mer qui les traversait, augmentait les turbulences et entraînait une augmentation du triple de la quantité de plastique ingéré.

Dans Environmental Research Letters (en accès libre) des chercheurs disent que l'étude suggère que l'agencement et la rugosité de surface (complexité) des structures de récifs naturels - telles que celles construites par les populations de moules - créent des conditions qui en font des puits naturels pour les plastiques et d'autres formes de pollution humaine.

Ils croient également que des espèces comme la moule bleue, qui sont importantes pour la consommation humaine mais sensibles à la pollution microplastique, peuvent être des indicateurs utiles du problème et de ses impacts biologiques potentiellement nocifs.

La recherche a été dirigée par Hyee Shynn Lim, récente diplômée en biologie marine et océanographie du Centre de recherche en biologie marine et en écologie de l'Université et à l'École des sciences biologiques et marines.

Le Dr Antony Knights, professeur en écologie marine et auteur principal de l'étude, a dit : « Des espèces telles que la moule bleue ont à la fois une valeur commerciale en tant que fruits de mer mais sont également importantes pour l'environnement. Elles forment des récifs naturels au sein de milieux marins et côtiers qui améliorent la biodiversité dans de telles dans la mesure où ils sont généralement protégés par des mesures de conservation. Si elles sont particulièrement sensibles à la pollution par des microplastiques, il existe de nombreux effets d'entraînement potentiels dont nous devons être conscients. »

« Souvent, nous cherchons à protéger les espèces qui forment des récifs en fonction de qui elles sont. Cependant, nous ne sommes au courant d'aucune recherche qui a montré que la structure physique du récif lui-même - que nous avons montré peut aider ces organismes filtreurs à être plus des mangeoires efficaces - pourraient également augmenter par inadvertance leur exposition à des polluants comme des microplastiques. Sans aucun moyen de résoudre ce problème, en raison de notre conscience croissante de la quantité de microplastiques dans le milieu marin, cette étude offre la première preuve que la formation d'un récif est un double tranchant pour les individus. »

Pour la recherche, les moules ont été placées en agrégations contrôlées dans un canal d'eau et exposées à différentes vitesses de vagues. Les quantités de microplastiques ajoutées à l'eau, habituellement utilisées pour caractériser les propriétés physiques du fluide lui-même (y compris la densité du plastique dans et autour de la structure du récif), ont permis à l'équipe d'évaluer également le risque d'ingestion de particules dans différents scénarios environnementaux.

L'étude est le dernier projet innovant de l'Université qui examine les causes et les impacts des microplastiques dans le milieu marin.

C'est un travail qui, plus tôt en 2020, a vu l'Université récompensée par le Queen's Anniversary Prize for Higher and Higher Education pour ses recherches pionnières sur la pollution par les microplastiques et son impact au Royaume-Uni et dans le monde.

dimanche 17 mai 2020

La vitamine D semble jouer un rôle dans le taux de mortalité lié au COVID-19


« La vitamine D semble jouer un rôle dans le taux de mortalité lié au COVID-19 », source Northwestern University of Illinois.

Les patients présentant une carence sévère sont deux fois plus susceptibles de présenter des complications graves, y compris la mort

Après avoir étudié les données mondiales de la nouvelle pandémie de coronavirus (COVID-19), des chercheurs ont découvert une forte corrélation entre les carences graves en vitamine D et les taux de mortalité.

Conduit par la Northwestern University, l'équipe de recherche a effectué une analyse statistique des données des hôpitaux et des cliniques à travers la Chine, la France, l'Allemagne, l'Italie, l'Iran, la Corée du Sud, l'Espagne, la Suisse, le Royaume-Uni et les États-Unis.

Les chercheurs ont noté que les patients des pays à taux de mortalité COVID-19 élevés, comme l'Italie, l'Espagne et le Royaume-Uni, avaient des niveaux de vitamine D inférieurs à ceux des patients des pays qui n'étaient pas aussi gravement touchés.

Cela ne signifie pas que tout le monde - en particulier ceux sans carence connue - doivent commencer à accumuler des compléments, préviennent les chercheurs.

« Bien que je pense qu'il est important pour les personnes de savoir que la carence en vitamine D pourrait jouer un rôle dans la mortalité, nous n'avons pas besoin de pousser à la consommation de la vitamine D pour tout le monde », a dit Vadim Backman de Northwestern, qui a dirigé la recherche. « Cela nécessite une étude plus approfondie, et j'espère que notre travail stimulera l'intérêt dans ce domaine. Les données peuvent également éclairer le mécanisme de la mortalité, qui, si elle est prouvée, pourrait conduire à de nouvelles cibles thérapeutiques. »

L’étude est disponible sur medRxiv, un serveur de préimpression pour les sciences de la santé.

Backman et son équipe ont été inspirés pour examiner les taux de vitamine D après avoir remarqué des différences inexpliquées dans les taux de mortalité COVID-19 d'un pays à l'autre. Certaines personnes ont émis l'hypothèse que des différences dans la qualité des soins de santé, la répartition des âges dans la population, les taux de tests ou différentes souches du coronavirus pourraient être responsables. Mais Backman est resté sceptique.

« Aucun de ces facteurs ne semble jouer un rôle important », a dit Backman. « Le système de santé du nord de l'Italie est l'un des meilleurs au monde. Des différences de mortalité existent même si l'on regarde dans le même groupe d'âge. Et, bien que les restrictions sur les tests varient effectivement, les disparités de mortalité existent toujours même lorsque nous avons examiné les pays ou les populations pour lesquels des taux de tests similaires s'appliquent. »

« Au lieu de cela, nous avons constaté une corrélation significative avec une carence en vitamine D », a-t-il dit.

En analysant les données sur les patients disponibles dans le monde entier, Backman et son équipe ont découvert une forte corrélation entre les niveaux de vitamine D et la tempête de cytokines - une condition hyperinflammatoire causée par un système immunitaire hyperactif - ainsi qu'une corrélation entre la carence en vitamine D et la mortalité.

A noter que l’Anses avait attiré l’attention pendant le confinement, « Assurer un apport suffisant en vitamine D grâce à l’alimentation ».
La vitamine D joue un rôle essentiel dans la qualité du tissu osseux et musculaire ainsi que dans le renforcement de notre système immunitaire. Dans le contexte actuel de l’épidémie de Covid-19, les défenses immunitaires peuvent être particulièrement sollicitées. Poissons gras, fromage, jaune d’œuf… la consommation de ces aliments riches permet d’assurer à notre corps un apport en vitamine D. L’Anses rappelle l’importance de veiller à un apport suffisant en cette période de confinement mais aussi tout au long de l’année, notamment pour les personnes âgées, les personnes à peau mate voire foncée et les femmes ménopausées. En effet, une insuffisance prolongée pour ces populations entraine une santé osseuse fragile, augmentant alors les risques de fracture ainsi qu'une immunité affaiblie. L’Agence dresse la liste des aliments riches en vitamine D à déstocker de vos placards ou à ajouter dans votre panier lors des prochaines courses.

Mise à jour du 22 mai 2020. On lira le communiqué de l’Académie nationale de Médecine du 22 mai 2020, Vitamine D et Covid-19

COVID-19 et masques : Comment s'en débarrasser ?

Les rues de Paris se retrouvent jonchées de masques et de gants usagées.
Depuis le début du déconfinement, les Français s'habituent à porter un masque lorsqu'ils sortent dans la rue. Problème: tous n'ont pas le réflexe de le jeter ensuite à la poubelle, violant de fait les bons usages pour éviter de contaminer d'autres personnes. Les rues de Paris se retrouvent ainsi jonchées de masques et de gants usagées.
« C'est un scandale, il y a des poubelles tous les 20 mètres », s'insurge une passante. « C'est inadmissible! », abonde une autre.
« Nous devions leur distribuer des balais, ils ne méritent pas de masques ces gens », s'exaspèrent ainsi les éboueurs de Paris, sur Twitter.

La mairie de Paris appelle au civisme : « Il faut continuer à protéger les autres, et penser aux agents de propreté qui ont été là pendant tout le confinement », explique Paul Simondon, adjoint à la mairie de Paris en charge de la propreté et de la gestion des déchets.
Dans les rues de Lyon, on peut voir, jetés sur le sol, des masques chirurgicaux, mais aussi des masques en tissus ou de chantier et des gants. Une situation qui exaspère les éboueurs. 
On lira aussi cette info du ministère de l’écologie suite au tweet précité d’un éboueur … à propos du mode d’emploi pour jeter son masque … en seulement trois étapes ...