dimanche 19 décembre 2021

La moitié des Australiens lavent leur poulet cru, selon un sondage, ce qui augmente le risque d'intoxication alimentaire

«Un sondage révèle que la moitié des Australiens lavent leur poulet cru, ce qui augmente le risque d'intoxication alimentaire», source Food Safety News.

Selon un sondage, près de la moitié des Australiens interrogés lavent leur poulet cru avant de le cuire.

Un sondage auprès des consommateurs menée par le Food Safety Information Council et l’Australian Chicken Meat Federation a révélé que 49% des personnes ont déclaré avoir lavé leur poulet cru entier. Cependant, ce chiffre est en baisse par rapport aux 60% lorsque la question a été posée il y a dix ans.

Le lavage de la volaille crue peut propager des bactéries sur les mains, les surfaces et d'autres aliments qui peuvent ne pas être cuits. Il est également inutile car la cuisson de la volaille à 75°C, telle que mesurée avec un thermomètre alimentaire au centre d'un filet ou de la partie la plus épaisse de la cuisse tuera toutes les bactéries.

Le sondage a été menée à l'échelle nationale par Omnipoll auprès de 1 219 personnes âgées de 18 ans et plus en octobre avant les vacances et l'été australien.

Cathy Moir, présidente du Food Safety Information Council, a déclaré que laver toute volaille crue est risqué.

«Nous sommes ravis que le taux de lavage de poulet cru entier soit passé de 60% à 49% depuis que nous avons posé cette question pour la dernière fois en 2011. Les cuisiniers qui lavent les morceaux de poulet crus avec la peau sont également passés de 52% à 43% et le lavage des morceaux sans peau de 41% à 40%», a-t-elle déclaré.

«Le sondage a révélé que le poulet est un plat populaire avec 78% des personnes interrogées cuisinant du poulet entier, 83% cuisant des morceaux de poulet avec la peau et 88% cuisant des morceaux sans peau. Mais le message est que laver toute volaille crue, qu'il s'agisse de poulet, de canard, d'oie ou de dinde de Noël, est à la fois dangereux et inutile.»

Temps d’été chaud
D'autres conseils de sécurité des aliments pour les vacances et l'été comprennent le lavage des mains à l'eau et au savon avant de préparer et de cuisiner des aliments, et après avoir manipulé des œufs en coquille, des produits de la mer, de la viande et de la volaille crues, des hamburgers et des saucisses.

Les jambons à teneur réduite en sel deviennent populaires mais ne dureront pas aussi longtemps que les jambons conventionnels, alors vérifiez les instructions de stockage et les dates sur les produits. Réfrigérez les restes dès que possible.

Les outils, ustensiles et planches à découper doivent être soigneusement nettoyés et séchés avant de commencer à préparer les aliments et nettoyés à l'eau chaude savonneuse après utilisation. Utilisez des planches à découper séparées telles qu’une planche d’une couleur pour la viande et la volaille crues et une autre pour les légumes.

Planifiez à l'avance et n'achetez pas plus de nourriture que vous n'en avez besoin afin que le réfrigérateur et le congélateur ne soient pas surchargés. Essayez d'éviter les plats à base d'œufs crus ou peu cuits, tels que la mayonnaise ou l'aïoli, le lait de poule ou les desserts comme le tiramisu, qui peuvent présenter un risque plus élevé d'intoxication alimentaire.

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Campylobacter, le lait cru et la DGAL

Ce plan exploratoire est un nouveau plan pour la campagne 2022 des PSPC (plan de surveillance – plan de contrôle) et à pour objectif de collecter des données sur la contamination par Campylobacter sur une nouvelle matrice, le lait cru de vache à la production, afin d'en évaluer la prévalence. 400 échantillons d'une unité (n=1) seront prélevés à la production, sur le lait de tank. Neuf des 13 régions métropolitaines sont concernées par ces prélèvements. Les résultats sont communiqués par les laboratoires agréés au Laboratoire National de Référence (LNR) à chaque fin de semestre.  

Toujours soucieux d’aider la DGAL dans ses missions, le blog rapporte ce qu’en dit le rapport 2020 de l’EFSA sur les zoonoses, dans lequel j’ai extrait les données suivantes :

En 2020, Campylobacter était la quatrième cause la plus fréquente de foyers d’intoxications d'origine alimentaire signalés par 17 États membres au niveau de l'UE. Au total, 317 foyers d’intoxications d'origine alimentaire causées par Campylobacter ont été signalées à l'EFSA, dont 1 319 cas de maladie, 112 hospitalisations et aucun décès. Onze foyers d’intoxications alimentaires ont été signalées avec des preuves solides et 306 avec des preuves faibles. Comme les années précédentes, les vecteurs alimentaires les plus courants pour les épidémies d'origine alimentaire de campylobactériose étaient la ‘viande de poulet de chair’ et le ‘lait cru’.

Au cours de la période 2016-2019, pour les aliments prêts à consommer, le pourcentage d'unités prélevées positives pour Campylobacter était faible, inférieur à 1% pour toutes les catégories. Sur l'ensemble de la période, le pourcentage le plus élevé d'unités positives pour Campylobacter concernait le ‘lait cru’: huit positifs sur 801 (1%) unités de prélèvements testés.

Un autre source citant le rapport 2018 de l’EFSA sur les zoonoses indique que Campylobacter peut se retrouver dans le lait cru (0,6% des échantillons).

A noter que parmi les TIACs déclarées aux ARS et/ou aux DD(CS)PP en France en 2019, il y a eu 55 foyers de TIACs à Campylobacter et 241 malades; Campylobacter a été suspecté dans 6 TIACs et 38 malades..

Nous verrons donc ce que cela va donner, mais on a déjà une idée vers quoi on devrait tendre. En attendant, il nous faudra patienter un temps certain ...

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Il était une fois une araignée et un supermarché

Un supermarché allemand obligé de fermer pendant 1h30 à cause d’une araignée», source soir mag de Belgique.

Grosse frayeur dans un magsoir mag de Belgique.asin à Ludwigsbourg en Allemagne.
Une araignée a semé la panique dans un supermarché de la banlieue nord de Stuttgart, rapporte l’agence de presse DPA. Alors qu’un employé déballait une caisse de bananes dans les rayons du magasin, la petite bête a bondi hors de la boîte et s’est échappée.

Par peur d’avoir affaire à une araignée dangereuse, les responsables du magasin ont préféré appeler la police, un expert en araignée ainsi qu’un exterminateur et un employé d’un service de sauvetage d’animaux pour rattraper l’arachnide.

Durant une heure et demie, le supermarché a fermé ses portes, le temps que les équipes trouvent l’araignée. Finalement, elle a été découverte dans un coin du magasin et la petite bête s’est avérée être totalement inoffensive, car c’était une araignée crabe. Plus de peur que de mal !

Commentaire
Si, en France, chaque fois qu’un hyper ou un supermaché avec des traces de nuisibles devait fermer, il y aurait sans aucun doute de nombreuses fermetures temporaires de ces magasins. A noter qu'il existe un top 5 des nuisibles dans les supermarchés et les commerces alimentaires.

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samedi 18 décembre 2021

Des chercheurs danois découvrent une nouvelle cachette pour la résistance aux antibiotiques

Des chercheurs danois découvrent une nouvelle cachette pour la résistance aux antibiotiques, source Université de Copenhague.

Les gènes des bactéries qui rendent les bactéries résistantes aux antibiotiques peuvent persister plus longtemps qu'on ne le croyait auparavant. Cela a été récemment montré dans une nouvelle étude de l'Université de Copenhague qui rapporte une cachette jusque-là inconnue pour ces gènes. Cette découverte représente une nouvelle pièce importante du puzzle pour comprendre le fonctionnement de la résistance bactérienne aux antibiotiques.

La résistance aux antibiotiques est une course entre nous, les humains, qui s'efforcent de trouver de nouveaux antibiotiques capables de traiter les maladies infectieuses et les bactéries, qui deviennent de plus en plus résistantes.

Pour l'instant, les bactéries ont une longueur d'avance, c'est pourquoi il est important pour nous d'en savoir plus sur la résistance aux antibiotiques. Un groupe de recherche danois a découvert une nouvelle pièce du puzzle qui nous aide à mieux comprendre ‘l'ennemi’.

Des chercheurs de l'Université de Copenhague ont montré que l'hypothèse dominante selon laquelle les bactéries résistantes perdent leur capacité de résistance en l'absence d'antibiotiques est une vérité nécessitant des modifications importantes.

«Une stratégie répandue pour lutter contre la résistance aux antibiotiques a consisté à utiliser des antibiotiques pendant un certain temps, puis à faire une pause. La croyance est que les bactéries résistantes perdront leurs gènes de résistance ou seront vaincues pendant la pause, après quoi les antibiotiques fonctionneront à nouveau. Mais cette approche ne semble pas tenir le coup», déclare l'un des auteurs principaux de l'étude, la professeure Mette Burmølle du département de biologie.

La co-première auteure Henriette Lyng Røder précise: «Notre étude démontre que les gènes de résistance sont capables de se cacher dans les bactéries inactives, où ils forment une réserve cachée de résistance sur laquelle les bactéries peuvent s'appuyer. En d'autres termes, ils ne disparaissent pas simplement lorsque les antibiotiques ne sont pas là.»

Le biofilm offre aux gènes de résistance une carte forte
La plupart des bactéries vivent et interagissent dans ce que l'on appelle des biofilms, où les communautés microbiennes sont enfermées dans une matrice de mucus qu'elles forment, souvent à la surface d'un matériau. Les biofilms se trouvent partout, des pierres et des plantes à la plaque dentaire en passant par les implants. Les biofilms contiennent à la fois des bactéries actives et inactives. Le mucus et l'hibernation des bactéries inactives font des biofilms une forteresse capable de résister à de grandes quantités d'antibiotiques. Mais la nouvelle étude montre que les biofilms fournissent aux bactéries une autre carte forte.  

«Nous pouvons voir que les bactéries actives vivant le plus près du bord extérieur du biofilm perdent des gènes de résistance lorsque les antibiotiques ne sont pas présents. Cependant, plus profondément dans le biofilm, il y a une couche de bactéries inactives qui hibernent en toute sécurité. Celles-ci portent même des gènes de résistance. s'ils n'en ont pas besoin. C'est important car cela signifie que les biofilms peuvent essentiellement servir de réserve pour le stockage de nombreux types de gènes de résistance», explique Urvish Trivedi, co-premier auteur de l'étude.

Les gènes de résistance sont généralement propagés par de petites molécules d'ADN qui se transfèrent entre les bactéries qu'elles utilisent comme hôtes. Jusqu'à présent, on pensait que les bactéries ne conservaient les plasmides que le temps qu'elles pouvaient en bénéficier, par exemple par les gènes de résistance que les plasmides portaient, ou bien les perdaient. En effet, les plasmides ne sont pas gratuits. Ils volent l'énergie d'une bactérie et ralentissent sa croissance. Et puisque les bactéries actives sont en compétition constante les unes avec les autres, il était un mystère de savoir pourquoi de nombreuses bactéries transportent des plasmides sans leur faire beaucoup de bien, c'est ce que l'on appelle la sélection.

La nouvelle étude fournit l'une des réponses. En ce qui concerne les bactéries inactives, les conditions sont différentes.

«Contrairement aux bactéries actives du biofilm, les bactéries inactives du biofilm ne se développent pas. En tant que telles, elles ne sont pas en compétition. Cela leur permet de transporter des plasmides. De cette façon, une réserve de gènes de résistance est constituée dans le biofilm. Évidemment, c'est un énorme avantage pour les bactéries de pouvoir conserver la résistance jusqu'aux ‘mauvais moments’ – dans ce cas, lorsqu'une bactérie rencontre un antibiotique», explique Mette Burmølle.

On ne s'en débarrasse pas
Les chercheurs estiment que les stocks de résistance dans les biofilms sont principalement constitués de bactéries environnementales, présentes dans le sol, l'air et les eaux usées, entre autres. Cependant, il est bien établi que différentes espèces de bactéries peuvent se transmettre des résistances. Par exemple, la résistance des bactéries environnementales peut être transmise aux types de bactéries qui rendent les gens malades.

«Un nombre énorme de bactéries dotées de gènes résistants aux antibiotiques provenant d'humains et de bétail se retrouvent dans les eaux usées et peuvent se propager le long de cette voie dans l'environnement. L'une des préoccupations est que ces bactéries pourraient finir par transformer des bactéries environnementales en bactéries pathogènes, des bactéries qui causent des maladies. De cette façon, tout est connecté», explique Jonas Stenløkke Madsen, un autre auteur principal de l'étude.

Dans l'ensemble, les nouvelles découvertes nous informent que les bactéries résistantes survivent encore mieux que nous ne le pensions.

Madsen conclut: «Dans l'ensemble, cela signifie que s'il y a beaucoup de bactéries inactives dans l'environnement, dans le sol par exemple, alors les gènes résistants ne disparaissent pas progressivement en l'absence d'antibiotiques. Par conséquent, nous devrions envisager d'abandonner l'idée que nous pouvons nous débarrasser des gènes de résistance et supposer plutôt qu'ils sont toujours présents. Comprendre ces dynamiques peut mieux nous équiper pour lutter contre les bactéries résistantes aux antibiotiques.»

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Etats-Unis: Examen des refus d'importation fondés sur des pathogènes: tendances et analyse de 2002 à 2019. Focus sur la France et Listeria

«Examen des refus d'importation fondés sur des pathogènes: tendances et analyse de 2002 à 2019» par Jae-Wan Ahn et M. Taylor Rhodes, Economic Information Bulletin No. (EIB-232).

Résumé
Les aliments importés et le refus des envois contaminés aident à minimiser le risque de maladie d'origine alimentaire provenant de produits étrangers et sont essentiels pour assurer la sécurité sanitaires des consommateurs américains. Ce rapport utilise les données de refus d'importation de la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis de 2002 à 2019 afin d’explorer les refus d'importation basés sur la contamination par des pathogènes et des toxines. Le rapport examine les tendances au total, chaque année, par industrie et par pays.

Le blog a souhaité entreprendre un focus sur la France.

De 2002 à 2019, la France a représenté 4,3% des refus d'importation en raison de non-conformités liées à des des pathogènes. Listeria était l'infraction la plus courante pour les envois en provenance de France.

Nombre total d'infractions aux pathogènes/toxines par pays, 2002-2019
Ce qui m'attriste beaucoup, c'est de voir que la France se trouve en compagnie de pays dont on ne peut pas dire que la sécurité des aliments soient leur priorité ...

La plupart des expéditions en provenance de France ont été refusées en raison de la présence de Listeria car la France exporte de nombreux fromages et produits fromagers vers les États-Unis. Sur les 971 non-conformités de pathogènes retrouvées de France, Listeria représentait 863 non-conformités ou 88,9%. Une explication possible pour laquelle de nombreux produits fromagers en provenance de France ont été refusés est due à la surveillance étroite de Listeria par la FDA. Le plus grand nombre de produits fromagers fabriqués à partir de lait cru est venu de France (FDA, 2016). 75 non-conformités ont concerné Salmonella.

Espérons que depuis cette date les choses se sont améliorées ... mais en France, le blog rappelle qu'il y a eu depuis le 1er avril 2021 à ce jour, environ 264 rappels liés à la présence de Listeria monocytogenes dans des aliments, soit 8% des produits alimentaires rappelés.

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vendredi 17 décembre 2021

Des chercheurs de l'Iowa State University découvrent une nouvelle approche pour lutter contre Salmonella chez la volaille

«Des chercheurs de l'Iowa State University découvrent une nouvelle approche pour lutter contre 
Salmonella chez la volaille», source communiqué du College of Agriculture and Life Sciences de l’Iowa State University.

Des chercheurs du Département de science des aliments et de nutrition humaine de l'Iowa State University ont découvert une approche innovante pour lutter contre les bactéries et leur résistance aux antimicrobiens chez la volaille en exploitant les liens entre les systèmes neurochimique et immunitaire de l'intestin.

Les produits de volaille sont le principal véhicule d'exposition à la maladie d'origine alimentaire, Salmonella, aux États-Unis.

Plus d'un million de cas d’infections représentent environ 400 millions de dollars de coûts chaque année. Des efforts considérables ont été déployés pour minimiser l'incidence de cette bactérie pathogène dangereuses chez les volailles via des médicaments antimicrobiens, mais la propagation de gènes résistants a favorisé l'émergence de souches résistantes aux antibiotiques. D'autres approches, comme l'utilisation de vaccins ou de probiotiques, ont eu des résultats décevants. Salmonella s'établit tôt dans les intestins des poussins, au fur et à mesure que le microbiote naturel s'établit. Salmonella persiste en supprimant les réponses inflammatoires naturelles des oiseaux, permettant à cette bactérie pathogène de coloniser librement l'intestin du poulet. Souvent, les oiseaux ne montrent aucun signe d'infection, ce qui empêche l'identification des animaux infectés. Une nouvelle étude menée dans l'État de l'Iowa montre qu'il est possible de lutter contre Salmonella en utilisant des interactions naturelles entre les systèmes nerveux et immunitaire des poulets, qui fusionnent dans l'intestin. 

Dans le travail, rapporté ce mois-ci dans la revue scientifique Nature: Communications Biology, les chercheurs ont montré qu'ils pouvaient utiliser le médicament Réserpine pour améliorer la santé intestinale en induisant des changements spectaculaires dans l'immunité intestinale et le métabolisme. 

Ce médicament déclenche la libération du neurochimique naturel, la noradrénaline, des cellules intestinales, qui active ensuite une réponse immunitaire antimicrobienne à un niveau qui réduit considérablement l'incidence de Salmonella et d'autres bactéries intestinales potentiellement dangereuses. L’étude a été dirigée par Melha Mellata, professeur au Département de la science des aliments et de la nutrition humaine à l'Iowa State, et Graham Redweik, récent doctorant du programme interdépartemental d'études supérieures en microbiologie de l'Iowa State, maintenant à l'Université du Colorado-Boulder. Redweik a travaillé sur le projet dans le laboratoire de Mellata avec le soutien d'une bourse prédoctorale de l'Institut national de l'alimentation et de l'agriculture de l’USDA des États-Unis. «Cette étude est importante en raison de l'émergence dde bactéries pathogènes plus résistantes aux antibiotiques», a déclaré Redweik. «Nous recherchions différentes stratégies antimicrobiennes pour vaincre la résistance, mais nous avons eu l'idée d'adopter une approche légèrement différente. La réserpine est un médicament couramment utilisé chez l'homme pour traiter l'hypertension artérielle, mais il n'a pas été beaucoup utilisé chez le bétail. Les essais ont montré que cela peut déclencher une réponse thérapeutique et cela nous donne des indices sur de nouvelles façons de faire face à ces menaces et éviter une dépendance excessive aux antibiotiques dans l'agriculture commerciale. Pour analyser la nouvelle approche, les chercheurs ont examiné l'efficacité du traitement sur des cellules et les organes des poulets en laboratoire et sur des animaux vivants.

Dans tous les cas, le médicament a pu réduire considérablement l'incidence de plusieurs souches de Salmonella, à condition qu'il soit administré tôt, avant que le pathogène ne puisse coloniser les intestins des poussins. «L'utilisation de cette approche consiste vraiment à stimuler la capacité de l'hôte à combattre l'infection par lui-même et à résoudre le problème à sa source», a déclaré Mellata. «Je pense que c'est la première fois que cette voie neurochimique est identifiée comme un moyen de lutter contre Salmonella. Nous considérons cela comme un modèle avant tout. Ces systèmes et les routes entre elles sont complexes. Il existe peut-être d'autres médicaments ou d'autres moyens de tirer parti de cette voie, mais c'est une première étape prometteuse.»

Les chercheurs suggèrent que leurs travaux pourraient avoir des implications pour aider à contrôler d'autres maladies. «

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Crêpes au marché de Noël dans le Var: Salmonella inside !

Image  d'archives
Après des saucissons et une quarantaine d’enfants contaminés par Salmonella, voici plus au sud, Intoxication à la salmonellose sur le marché de Noël: la mairie de Bras lance un appel aux consommateurs de crêpes, source Var Matin du 17 décembre 2021.

En raison de la mise en évidence d'une intoxication alimentaire sur le marché de Noël de Bras, la commune invite les personnes ayant consommé des crêpes et présentant des signes de gastro-entérite à se signaler.

… il arrive qu'une petite gourmandise joue de mauvais tours aux consommateurs.

Ce fut le cas ce dimanche 12 décembre, sur le marché de Noël de la commune de Bras, en Provence verte.
Des personnes ayant consommé des crêpes ont été victimes d'une intoxication alimentaire à Salmonella (TIAC: foyer de toxi-infections alimentaires collectives).
Une enquête est actuellement menée par l'Agence régionale de santé et la DDPP du Var (Direction départementale de la protection des populations).

Pour l’instant, pas d’information sur le site de l’ARS PACA. On lira le communiqué de la mairie de Bras, Alerte Salmonelle.

L'hypothèse des œufs serait, à mon sens, une piste sérieuse. Article de Var Matin du 17 décembre alors que les faits se sont déroulés le 12 décembre, petit retard ...

Merci à Joe Whitworth de Food Safety News de m’avoir signaler cette information.

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Le couscous est-il menacé par Listeria ?

Que se passe-t'il avec le coucous de chez Carrefour Le Marché ?
Voici déjà trois rappels en moins de 30 jours pour cause de présence de Listeria monocytogenes, jusqu'à quand !

Avec ce rappel du 17 décembre 2021, cela cinq rappels liés au couscous et Listeria depuis le 1er avril 2021 ...
On peut aussi se demander, mais que fait la police sanitaire ?

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Salmonella à l'origine d'un quart des foyers d’intoxications alimentaires dans l'UE en 2020 avec un total de 20 000 personnes malades

«Salmonella à l'origine d'un quart des foyers d’intoxications alimentaires dans l'UE en 2020 avec un total de 20 000 personnes malades», source article de Joe Whitworth paru le 17 décembre 2021 dans Food Safety News.

Salmonella a causé près d'un quart des foyers d’intoxications alimentaires en Europe en 2020, selon un rapport de l’EFSA et de l’ECDC.

Les principales sources de foyers de cas de salmonellose étaient les œufs, les ovoproduits et la viande de porc. Norovirus dans les crustacés, les coquillages, les mollusques et les produits les contenant et Listeria monocytogenes dans le poisson et les produits de la pêche étaient d'autres agents et paires d'aliments préoccupants.

Au total, 3 086 foyers d’intoxication s alimentaires ont été signalées en 2020, une baisse de 47 % par rapport à 2019, et 20 017 cas, une baisse de 61,3%. Il y a également eu 1 675 hospitalisations et 34 décès au cours de la dernière année, contre respectivement 4 298 et 60 en 2019. L'agent était inconnu pour plus de 1 200 foyers d’intoxications alimentaires qui ont touché 6 139 personnes. Ceux-ci ont été notifiées principalement par la Belgique et les Pays-Bas.

Le nombre de foyers en Belgique, en France, en Allemagne, aux Pays-Bas et en Slovaquie représentait plus des trois quarts du total. La France en comptait 1 009, les Pays-Bas 559 et la Belgique 331.

A noter, qu’en France, en 2020, 1 009 toxi-infections alimentaires collectives (baisse de 43%) ont été déclarées, affectant 6 812 personnes (baisse de 56%), dont 396 se sont présentées à l’hôpital (hospitalisation ou passage aux urgences) et 9 sont décédées. 

Impact différent lié à la COVID-19

Ces données inférieures sont principalement dus à la pandémie de la COVID-19 entraînant une réduction de l'exposition des personnes aux aliments contaminés et une sous-déclaration plus élevée des épidémies. Le retrait du Royaume-Uni de l'UE n'a contribué que marginalement à la baisse, selon le rapport.

La chute n'a pas affecté tous les pathogènes de la même manière. Les foyers d’intoxications alimentaires causés par des pathogènes associés à des affections cliniques graves telles que le botulisme, la listériose, la trichinellose et E. coli ont moins diminué que celles causées par d'autres agents ou pas du tout. Les foyers d’intoxications alimentaires dus à norovirus et au virus de l'hépatite A ont fortement chuté en 2020 avec respectivement 130 et sept, contre 458 et 20 en 2019.

Les foyers généraux d’intoxications alimentaires étaient plus fréquents que les foyers d’intoxications alimentaires domestiques. Cependant, par rapport à 2019, les foyers généraux d’intoxications alimentaires ont diminué dans une plus grande mesure que les foyers domestiques.

57 autres foyers d’intoxications alimentaires, 1 496 cas de maladies, 155 hospitalisations et 14 décès ont été signalés par sept États non membres en 2020. Le Royaume-Uni a enregistré 30 foyers d’intoxications alimentaires touchant 1 148 personnes avec quatre décès.

Un foyer d’intoxications alimentaires causé par des œufs de table contaminés par Salmonella Enteritidis a été signalée au Royaume-Uni dans le prolongement de l'année précédente, impliquant 59 cas. Deux décès ont été enregistrés dans un incident lié à du saumon fumé causé par Listeria monocytogenes. Deux foyers d'origine laitière causés par Campylobacter et un par STEC O157 ont été signalés ainsi qu'un foyer de cas à Clostridium perfringens lié au fromage à tartiner.

Foyers d’intoxications alimentaires à Campylobacter et à Salmonella

Des foyers de cas à Campylobacter ont été signalés par 17 États membres. Au total, 317 foyers d’intoxications alimentaires comprenaient 1 319 maladies, 112 hospitalisations et aucun décès. Onze avaient des preuves solides et 306 des preuves faibles. Comme les années précédentes, les vecteurs alimentaires les plus courants des épidémies à forte évidence étaient de la viande de poulet à griller et le lait cru. En 2019, 319 foyers de cas ont été enregistrés avec 1 254 cas.

Deux grandes épidémies causées par Campylobacter jejuni ont été signalées par le Danemark et la Suède impliquant 161 cas avec respectivement 33 hospitalisations et 150 cas. La contamination du lait dans une usine de transformation a été impliquée dans le premier événement, tandis que l'autre a été causée par de la viande de poulet.

Au total, 694 foyers d’intoxications alimentaires à Salmonella ont été signalées par 22 pays, causant 3 686 cas de maladies, 812 hospitalisations et sept décès. Plus de la moitié d'entre elles sont dues à Salmonella Enteritidis. Les trois véhicules alimentaires principalement impliqués dans les foyers avec des preuves solides étaient les œufs et les ovoproduits, la viande et les produits de porc et les produits de boulangerie. En 2019, 1 284 foyers d’intoxications alimentaires ont causé 10 240 cas de maladies.

Salmonella Muenchen était responsable d'une épidémie en Allemagne avec 161 cas dus à la contamination de morceaux ou de flocons de noix de coco. En Italie, Salmonella Enteritidis est à l'origine d'une épidémie liée à du fromage qui a causé 86 cas, huit hospitalisations et un décès. Une épidémie en Hongrie liée aux bonbons et au chocolat a impliqué 78 cas et sept hospitalisations.

Le rôle des produits avicoles en tant que risque d'infection à Salmonella a été confirmé par une épidémie dans plusieurs pays due à Salmonella Enteritidis affectant 193 personnes dans huit pays de l'UE et au Royaume-Uni de 2018 à 2020.

Listeria à l'origine de la moitié des décès dans les épidémies

Listeria monocytogenes a causé 16 foyers d’intoxications alimentaires impliquant sept pays et 120 cas, 83 hospitalisations et 17 décès. Au total, 34 personnes ont été hospitalisées en Allemagne, 24 aux Pays-Bas, 14 en Finlande, sept en Italie et deux en France et en Autriche. En 2019, 21 foyers d’intoxications alimentaires ont entraîné 349 maladies.

Neuf foyers d’intoxications alimentaires ont été signalées avec des preuves solides et huit avec des preuves faibles. Six foyers avec des preuves solides ont été causés par des poissons et des produits de la pêche, deux chacun aux Pays-Bas et au Danemark et un chacun en Autriche et en Allemagne; deux ont été causées par la viande et les produits à base de viande en Finlande et un par le fromage aux Pays-Bas. Une épidémie en Suisse a causé le plus grand nombre de décès jamais détectés dans un événement en Europe avec 10 et a été attribué au fromage.

Neuf pays ont signalé 34 foyers d’intoxications alimentaires à STEC, 208 cas, 30 hospitalisations et un décès en 2020. En 2019, 42 foyers d’intoxications alimentaires ont touché 273 personnes.
Des STEC O157, O145 et O26 ont été identifiés respectivement dans trois, deux et une épidémie. Près de la moitié d'entre eux ont été enregistrés en Irlande. Six foyers à O157 et un à O145 ont été signalés par le Royaume-Uni.

Les sources dans les cinq foyers avec des preuves solides étaient l'eau deux fois, et la viande et les produits à base de viande, les produits laitiers autres que le fromage et les fromages à base de lait de vache une fois.

Toxines, virus et parasites

Un foyer de brucellose a été signalé par l'Autriche à cause de Brucella melitensis dans des produits de viande de mouton, touchant deux personnes du même foyer, qui ont contracté l'infection à l'étranger. Tous deux ont été hospitalisés.

Il y a eu cinq foyers d’intoxications alimentaires à Trichinella avec des preuves solides et une avec des preuves faibles conduisant à 119 cas de maladies, 13 personnes ont été hospitalisées et aucun décès. Le plus important foyer de cas était en Italie avec 79 cas. En 2019, cinq foyers ont rendu malades 44 personnes.

Dans les foyers avec des preuves solides, les véhicules alimentaires étaient des saucisses crues fraîches à base de viande de sanglier, de viande de porc et de produits dérivés, d'autres produits de viande rouge ou mélangés et de la viande de porc fraîche. Deux foyers avec des preuves solides ont été signalées par la Serbie avec huit cas confirmés, sept hospitalisations et aucun décès.

En République tchèque, une épidémie a causé 131 cas d'hépatite A, dont 91 ont nécessité une hospitalisation. Une autre épidémie importante en Allemagne a impliqué 41 cas avec neuf hospitalisations. Aucune information sur le véhicule en cause n'était disponible pour l'un ou l'autre événement. Il y a eu cinq épidémies d'encéphalite à tiques impliquant 12 patients, tous nécessitant une hospitalisation. Le lait cru de brebis et/ou le lait cru de chèvre était le véhicule dans chacun d'eux.

Deux épidémies à Anisakis ont touché six personnes, trois de Cryptosporidium ont rendu malades 34 personnes et une épidémie à Enterocytozoon bieneusi a touché 77 personnes au Danemark. Yersinia était à l'origine de 16 foyers avec 236 cas de maladies. Shigella a causé cinq épidémies avec 58 patients et Vibrio parahaemolyticus a eu quatre foyers d’intoxications alimentaires avec 56 cas.

Bacillus cereus a été lié à 71 foyers d’intoxications alimentaires avec 835 personnes malades, Clostridium botulinum avec neuf incidents et 34 cas, Clostridium perfringens dans 32 foyers d’intoxications alimentaires avec 682 personnes malades et Staphylococcus aureus dans 43 foyers d’intoxications alimentaires avec 402 patients.

Au total, 43 foyers d’intoxications alimentaires liés à la présence d’histamine et de scombrotoxines ont touché 183 personnes et 23 incidents de biotoxines marines ont rendu malades 120 personnes. Dans neuf foyers, une intoxication alimentaire a été causée par la ciguatoxine, l'agent causal de l'intoxication du poisson à la ciguatera. Trois foyers d'intoxication aux lectines ont été signalés par le Danemark, impliquant 55 personnes.

Aux lecteurs du blog
Grâce à la revue PROCESS Alimentaire, vous n'avez plus accès aux 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le lien suivanthttp://amgar.blog.processalimentaire.com/. Triste histoire de sous ...

jeudi 16 décembre 2021

Il était une fois des moulins à vent, des bovins et ... des experts de l'Anses

Les arguments contre les éoliennes ne manquent pas, et à titre personnel, je suis opposé aux éoliennes ...

Les éoliennes font trop de bruit
Les éoliennes émettent des infrasons
Les éoliennes gâchent le paysage
Une éolienne consomme beaucoup d’énergie pour fonctionner
Les éoliennes tuent les oiseaux
Les éoliennes ne produisent pas assez d'électricité
L'énergie éolienne est trop chère
Les éoliennes sont dangereuses
L’énergie éolienne est imprévisible
L’énergie éolienne nécessite une capacité de production de réserve
Les éoliennes ne réduisent pas la pollution
Les éoliennes font fuir les touristes

Malgré cela la com de l’Anses estime le 16 décembre 2021 que s’agissant du troubles dans deux élevages bovins, le lien avec les éoliennes est hautement improbable

Etonnant !

Les exploitants de deux élevages de bovins de Loire-Atlantique, situés à proximité d’un parc éolien, ont rapporté différents troubles chez leurs animaux, dont une diminution de la production et de la qualité du lait, des troubles du comportement ou une augmentation de la mortalité.

Pour autant, nous dit le communiqué, l’Anses conclut que les troubles rencontrés ne sont très probablement pas liés à la présence des éoliennes. L’Agence recommande l’établissement d’un protocole de diagnostic global adapté, pour pouvoir répondre rapidement en cas de survenue de troubles dans d’autres élevages proches d’éoliennes.

Pourtant, la justice a reconnu le syndrome éolien chez l'homme mais l'Anses ne semble pas le reconnaître pour les bovins ...

En effet, selon la défense des tenants des éoliennes contre des riverains qui avaient porté plainte, il existe un effet «nocebo» et une absence de preuves ...

Les promoteurs soutiennent que la preuve de troubles anormaux de voisinage n’est pas rapportée. Les six éoliennes ne se trouvent pas à la même distance de la maison des riverains requêrants, ce qui a une incidence sur le bruit reproché. Pour les défendeurs, le cas de chaque éolienne doit être pris en considération individuellement. Par ailleurs, ils rappellent que les très basses fréquences ne sont pas encadrées par la réglementation. Pour les infrasons (moins de 20 Hz), ils sont mêmes inaudibles par l’Homme.

Concernant les effets sur la santé, les défendeurs soulignent que l’anormalité d’un tel trouble doit être apprécié objectivement et collectivement: le trouble doit donc être objectivement anormal pour un groupe de personnes, par exemple de riverains, et non pour le couple seul. Les conclusions du sapiteur ne sont fondées que sur les seules déclarations des riverains. Ils invoquent l’effet «nocebo», les symptômes étant apparus lorsque le bois les séparant visuellement des éoliennes a été coupé. Sur la valeur du bien immobilier, pour les défendeurs, le couple de riverains n’apporte pas suffisamment de preuves des sommes qu’ils disent avoir perdues.

Bref, de mon humble point de vue, dans ce combat contre les moulins à vent, l’Anses ne sort pas grandi. Si vous souhaitez tout savoir lisez l’avis et le rapport relatifs à l’imputabilité à la présence d’un champ d’éoliennes de troubles rapportés dans deux élevages bovins. Mais attention, il comprend 252 pages, mais heureusement, la vacance de Noël approchent !

Cela étant, on lira aussi un document de France Culture, Morts suspectes de centaines de bovins : de nouveaux éléments désignent les lignes électriques.

En effet, plusieurs actions en justice ont cependant été intentées par les éleveurs concernés. Fin novembre, le tribunal judiciaire de Nantes a ordonné une expertise des câbles électriques du site, qui doit être rendue au plus tard le 31 juillet 2022.
A suivre ...

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