Cela étant, voici un article qui traite de la survie de Escherichia coli O157, Salmonella et Listeria monocytogenes dans des mélanges d'éthanol et de jus à température ambiante, source Food Protection Trends.
«L'hygiène, avant la microbiologie, n'est hygiénique que dans ses intentions. C'est la science des apparences qui repose entre des mains d'aveugles : est sain ce qui est beau, bon, et ne sent pas mauvais.» Pierre Darmon, L'homme et les microbes, Fayard, 1999.
mardi 28 juin 2022
Qu'en est-il de la survie de pathogènes dans des mélanges d'éthanol et de jus à température ambiante ?
lundi 27 juin 2022
Un système d'emballage alimentaire réduit les risques pour la santé et conserve les aliments
«Un système d'emballage alimentaire réduit les risques pour la santé et conserve les aliments», source EurekAlert!
Inspiré de la médecine du champ de bataille, cet emballage alimentaire antimicrobien pourrait réduire le gaspillage alimentaire et les maladies d'origine alimentaire
Alors que les prix des aliments continuent d'augmenter et qu'une crise alimentaire mondiale se profile à l'horizon, il est stupéfiant de penser qu'environ 30 à 40% de l'approvisionnement alimentaire américain se retrouve dans des décharges, principalement en raison de la détérioration. Dans le même temps, l'Organisation mondiale de la santé estime que les maladies d'origine alimentaire dues à la contamination microbienne provoquent environ 420 000 décès par an dans le monde.
Et s'il existait un moyen de conditionner les aliments frais qui pourrait prolonger leur durée de conservation et éliminer la contamination microbienne ?
Désormais, des chercheurs de la Harvard John A. Paulson School of Engineering and Applied Sciences (SEAS) et de la Harvard T.H. Chan School of Public Health ont mis au point un système d'emballage alimentaire biodégradable et antimicrobien qui fait les deux.
«L'un des plus grands défis de l'approvisionnement alimentaire est la distribution et la viabilité des produits alimentaires eux-mêmes», a dit Kit Parker, professeur de bioingénierie et de physique appliquée et auteur principal de l'article. «Nous exploitons les progrès de la science des matériaux et du traitement des matériaux pour augmenter à la fois la longévité et la fraîcheur des aliments et le faire dans un modèle durable.»
L’étude a été publiée dans Nature Food.
Le RJS fonctionne comme une machine à barbe à papa, une solution de polymère liquide est chargée dans un réservoir et expulsée à travers une minuscule ouverture par la force centrifuge lorsque l'appareil tourne. Lorsque la solution quitte le réservoir, le solvant s'évapore et les polymères se solidifient pour former des fibres, avec des diamètres contrôlés allant de l'échelle microscopique à l'échelle nanométrique.
L'idée de traduire la recherche du pansement des plaies à l'emballage des aliments est née d'une collaboration avec Philip Demokritou, l'ancien codirecteur du Center for Nanotechnology and Nanotoxicology (NanoCenter) de la Harvard's Chan School. Le NanoCenter est une initiative conjointe entre Harvard et la Nanyang Technological University de Singapour.
«Il s'est avéré que les pansements ont le même objectif, à certains égards, que les emballages alimentaires - soutenir les tissus, les protéger contre les bactéries et les champignons et maîtriser l'humidité», a dit Huibin Chang, stagiaire postdoctoral au SEAS et premier auteur de l'article.
Pour rendre les fibres sans danger pour les aliments, l'équipe s'est tournée vers un polymère appelé le pullulane. Le pullulane est un polysaccharide comestible, insipide et naturel couramment utilisé dans les rafraîchisseurs d'haleine et les menthes.
Les chercheurs ont dissous le polymère de pullulane dans de l'eau et l'ont mélangé avec une gamme d'agents antimicrobiens d'origine naturelle, notamment de l'huile de thym, de la nisine et de l'acide citrique. La solution est ensuite filée dans un système RJS et les fibres sont déposées directement sur un aliment. Les chercheurs ont démontré la technique en enveloppant un avocat avec des fibres de pullulane. Le résultat ressemble à un fruit enveloppé dans une toile d'araignée.
L'équipe de recherche a comparé leur emballage RJS à une feuille d'aluminium standard et a constaté une réduction substantielle de la contamination par des micro-organismes, notamment E. coli, L. innocua et A. fumigatus.
«Le rapport surface/volume élevé du revêtement permet de tuer beaucoup plus facilement les bactéries dangereuses, car davantage de bactéries entrent en contact avec les agents antimicrobiens que dans les emballages traditionnels», a dit John Zimmerman, stagiaire postdoctoral au SEAS et co-auteur de l’article.
L'équipe a également démontré que leur emballage en fibres augmentait la durée de conservation de l'avocat, un fruit notoirement pointilleux qui peut passer de mûr à pourri en quelques heures. Après 7 jours sur une paillasse de laboratoire, 90% des avocats non emballés étaient pourris tandis que seulement 50% des avocats enveloppés dans des fibres de pullulane antimicrobiennes pourrissaient.
L'emballage est également soluble dans l'eau et biodégradable, se rinçant sans aucun résidu sur la surface de l'avocat.
dimanche 26 juin 2022
Une probable TIAC en Vendée : 17 personnes concernées dont six hospitalisations
De la formation de biofilms de Listeria monocytogenes isolées d’industries de la viande et des produits laitiers
vendredi 24 juin 2022
Luxembourg : Un tiers des opérateurs contrôlés doivent passer à la caisse pour cause de non-respect des règles d’hygiène alimentaire
Le blog vous parlé récemment de la sécurité alimentaire vue par le Luxembourg et voici une suite du ‘terrain’, «Hygiène alimentaire: un tiers des opérateurs contrôlés doivent passer à la caisse», source L’essentiel.lu.
Sur les 1 000 à 1 200 inspections effectuées chaque année par les autorités sanitaires, un tiers débouchent sur des recontrôles, qui coûtent jusqu'à 500 euros.
L'hygiène alimentaire n'est pas toujours respectée de la part des producteurs et distributeurs alimentaires (commerce de détail, restauration et débit de boisson, commerce de gros, fabrication de produits de boulangerie, etc.). «Au Luxembourg, sur les 1 000 à 1 200 inspections effectuées chaque année par les autorités sanitaires (ndlr: l’Administration des services techniques de l’agriculture (Asta), l’Administration des services vétérinaires (ASV) et la Division de la sécurité alimentaire de la Direction de la santé (SécuAlim)), un tiers donnent lieu à des demandes de mesures correctives», explique Patrick Hau.
Le commissaire du gouvernement à la qualité, à la fraude et à la sécurité alimentaire, détaille la procédure: «Les agents constatent une ou des non-conformités, ils vont demander que l'établissement se mette aux normes. Il y aura ensuite un recontrôle, avec différentes activités qui sont taxées (inspection, rapport, échantillons et analyses). La facture peut monter à 300 voire à 500 euros». En cas de non-conformités très graves, Patrick Hau explique que des procédures judiciaires peuvent être lancées. «Cela représente à peu près 20 dossiers par an, depuis 2009, dit-il. C'est plutôt rare, on essaie d'éviter, car les délais sont beaucoup plus longs».
Il faut dire que le domaine de la sécurité alimentaire évolue, aux niveaux réglementaire (exemple: prise en compte du danger de l'acrylamide) et technologique (exemples: méthodes de cuisson, de conservation). À ce titre, l'ASBL Horesca a présenté mardi une mise à jour de son guide de bonnes pratiques d'hygiène. «Il fallait donner des réponses aux entreprises, le téléphone n'arrêtait pas de sonner», confie François Koepp. Le secrétaire général de l'Horesca explique que la plupart des questions posées par les hôtels, les restaurants et les cafés concernent le futur des emballages, les livraisons, ou encore les bonnes températures pour la conservation des aliments.
Article où l'on se demande à quelle sauce sera mangé le personnel de la Répression des fraudes ?
«Sécurité alimentaire : à quelle sauce sera mangé le personnel de la Répression des fraudes ?», source Sud Ouest.fr avec AFP.
Le projet de «police unique» en charge des contrôles de sécurité alimentaire, qui verra une partie des missions de la DGCCRF transférées au ministère de l'Agriculture, a poussé le personnel cette semaine dans la rue.
Conçu fin 2017 dans le sillage du scandale du lait contaminé de Lactalis, le projet annoncé mi-mai, pour une entrée en vigueur en 2023, vise à accorder la sécurité sanitaire des aliments exclusivement au ministère de l'Agriculture, via la direction générale de l'alimentation (DGAL). Jusqu'à présent, ces missions étaient partagées avec la DGCCRF. Soixante emplois vont être supprimés en conséquence dans le service dépendant de Bercy.
Soutenue également par la CFDT et l'Unsa, la grève a mobilisé, selon différentes sources, entre 10% et 30% des agents sur le territoire.
Dans une vidéo adressée aux agents de la DGCCRF, Bruno Le Maire, qui n'a pas reçu les agents mardi, reconnaît que «cette réforme a pu susciter un certain nombre d'interrogations», mais assure qu'elle répond «à un besoin de simplification». Même si une source proche du dossier assure que «la fraude restera du domaine de la DGCCRF», pour Thibaut Favier (CFDT) «il y a un gros risque que la DGAL récupère (aussi) la recherche des fraudes alimentaires».
Solidaires s'inquiète également de la «privatisation de certaines missions de service public comme les prélèvements et analyses de produits alimentaires bruts ou transformés, ainsi que les contrôles d'hygiène» des restaurants, artisans de bouche, étant donné que la DGAL travaille déjà avec des opérateurs privés.
Le transfert pose également la question du devenir du réseau de laboratoires partagé entre la DGCCRF et les douanes, qui emploie 380 personnes. De même source, on reconnaît que les laboratoires de la DGAL ne savent aujourd'hui pas faire certaines analyses et recourent déjà aux laboratoires de la DGCCRF dans ces cas-là.
Pour ces raisons, selon les syndicats, la vigilance dans les entreprises liées à la DGAL repose grandement sur les auto-contrôles, avec obligation de transmettre à l'administration tout résultat négatif, quand la DGCCRF mise sur les tests inopinés.
On pourra aussi lire ce texte de la CGT du 22 juin 2022, «La sécurité alimentaire nécessite des services de contrôle publics efficaces.»
Les produits laitiers sont-ils toujours nos amis ?
«Les produits laitiers sont-ils toujours nos amis ?», source Académie d’Agriculture de France.
En 1954 Pierre Mendes-France se prêtait à un exercice pédagogique en dégustant un verre de lait devant les caméras. Ce geste n'avait pas qu'une portée symbolique : il avait une vocation économique, pour relancer l'agriculture de l'après-guerre, mais aussi une vocation sanitaire pour lutter contre la dénutrition rampante et contre l'alcoolisme ambiant.Près de 70 ans après, les produits laitiers ne semblent plus être les amis pour la vie aux yeux des Français. Le dénigrement est sournois, insidieux, parfois frontal et brutal. Que reproche-t-on ? En vrac : de ne pas être adaptés à l'homme (théorie et mouvement antispécistes…), de ne pas être bien tolérés (intolérance au lactose, allergie aux protéines du lait de vache), de générer des maladies rhumatismales, des encombrements respiratoires avec des molécules «encrassantes», et de n'avoir aucun bénéfice pour la santé, voire d'être toxiques. Qu'en est-il exactement ?
Les produits laitiers sont de plus en plus dénigrés : ils ne sont pas adaptés à l’Homme, pas bien tolérés (intolérances, allergies…), génèrent des maladies rhumatismales, des encombrements respiratoires…
Cette fiche N°08.04. Q02, par Jean-Michel Lecerf, membre de l’Académie d’agriculture de France répond à toutes ces critiques de façon précise et les effets bénéfiques sur la santé sont réels et documentés.
L’auteur conclut par des recommandations concernant une consommation suffisante de produits laitiers à tous les âges.
Cette fiche répond à toutes ces critiques de façon précise et les effets bénéfiques sur la santé sont réels et documentés. L’auteur conclut par des recommandations concernant une consommation suffisante de produits laitiers à tous les âges.
Fiche téléchargeable ici.
L'ASCA de Belgique publie son rapport d'activités 2021. Y'a pas photo avec notre pays !
Chacun pourra vérifier et constater avec les données du rapport d’activité de la DGAL 2021. C’est bien triste, mais c’est ainsi, et ce qui est plus grave, c'est que cela ne va pas s'arranger ...
Ce qu’il y a aussi d’intéressant dans ce rapport d’activités 2021 de l’AFSCA, c’est qu’il ne se perd pas dans une littérature inutile et va à l’essentiel.
Voici donc des extraits du «Rapport d’activités de l’AFSCA 2021 : L’année 2021 a été synonyme pour l’AFSCA d’un retour progressif vers un mode de fonctionnement pré Covid-19», source communiqué de l’AFSCA du 23 juin 2022.
Coup d’œil sur quelques chiffres-clés du rapport d’activités 2021 :Le consommateur reste au centre des préoccupations de l’AFSCA- 10 000 consommateurs ont contacté l’AFSCA pour poser des questions sur la sécurité alimentaire ou pour signaler un problème avec un produit ou une entreprise alimentaire. Cela représente en moyenne 19 questions et 16 plaintes par jour. Sur les 3 929 plaintes, 40% d’entre elles étaient fondées.- 90% des consommateurs qui ont contacté l’AFSCA se sont dits satisfaits du suivi accordé à leur plainte ou question. L’écoute active du consommateur est donc un moyen efficace pour sécuriser la chaîne alimentaire.
Contrôle et surveillance de la chaîne alimentaire- 114 486 missions de contrôle ont été effectuées en 2021 (104 729 en 2020) et le taux de conformité reste toujours élevé : 85,7% des check-lists d’inspection sont conformes (86,1% en 2020).- L’AFSCA a réalisé 68 848 échantillonnages en 2021, soit une moyenne de 271 échantillonnages par jour ouvrable en Belgique. 97,5% d’entre eux étaient conformes (97,7 % en 2020).- Si un risque pour la sécurité alimentaire est décelé, l'AFSCA peut prendre une série de mesures telles que l'émission d'un avertissement (16 849 en 2021), la rédaction d’un procès-verbal d’infraction (9 465 en 2021), la saisie des produits ou, dans des cas exceptionnels, l'imposition d'une fermeture temporaire (248 en 2021).- En concertation avec l’AFSCA, les entreprises alimentaires ont procédé aux rappels ou envoyé un avertissement de 492 produits : 210 avaient trait à la problématique de l’ETO (oxyde d’éthylène), un désinfectant gazeux dont l'utilisation est interdite en Europe.
A noter qu’il y a eu en France, selon le rapport d’activités 2021 de la DGAL, 48 775 inspections en sécurité des aliments.
Soutien et accompagnement des plus petites entreprises de la chaîne alimentaire- Des formations gratuites ont été dispensées par l’AFSCA en 2021 à plus de 4000 professionnels du secteur alimentaire et 97% d’entre eux en sont sortis ravis.- Durant le dernier trimestre de 2021, l’AFSCA a lancé un nouveau format : la formation en ligne. Pas moins de 700 membres du personnel du secteur de la restauration et des cuisines de collectivité ont suivi cet e-learning gratuit.
A noter que ce soutien et accompagnement est totalement inconnu en France …
Contamination environnementale aux substances PFAS – l’Agence est restée vigilante et a effectué toutes les enquêtes nécessairesEn juin 2021, une contamination historique a été mise en évidence lors des travaux de la liaison Oosterweel et semblait provenir de l'entreprise 3M de Zwijndrecht. On pouvait craindre que ces substances soient présentes dans le sol, l'eau, l'air et ... également dans les denrées alimentaires. L'AFSCA a donc immédiatement entamé une enquête sur une éventuelle contamination aux PFAS des denrées alimentaires.La première enquête a porté sur les entreprises alimentaires situées dans une zone de 15 km autour de l'entreprise polluante. L’AFSCA a analysé des œufs, du lait et de la viande provenant d’entreprises agricoles. Les résultats ont permis de conclure qu'aucune mesure supplémentaire n'était nécessaire pour ces entreprises à ce moment-là.La deuxième enquête a été menée afin d'obtenir une image générale des valeurs de PFAS dans toutes sortes de denrées alimentaires présentes sur le marché belge. Les recherches ont d'abord été menées en Flandre à des endroits où rien n'indique qu'une contamination ait eu lieu dans le passé. Entre août et novembre 2021, 175 échantillons de denrées alimentaires ont été prélevés dans diverses exploitations agricoles en Flandre. Pour ces denrées également, il n'a pas été nécessaire de prendre des mesures supplémentaires.
Contrairement à ce que rapporte l’Anses dans un document du 12 mai 2022, PFAS : des substances chimiques dans le collimateur, «La problématique des PFAS traversant largement les frontières, c’est aujourd’hui à l’échelle européenne que leur surveillance et leur évaluation sont menées.» Les autorités belges réalisent bien des contrôles. Quid en France ?
L’AFSCA n’hésite pas à être transparente sur qui n’a pas bien fonctioné, ça change de chez nous, où chacun sait tout va bien ...
Tous les détails du rapport d'activités 2021 de l'AFSCA sont ici.
Danemark: Trois foyers de cas à Listeria avec des origines inconnues. Huit décès rapportés
Les autorités danoises enquêtent sur trois éclosions distinctes à Listeria monocytogenes qui ont touché près de 30 personnes et huit décès rapportés.
Le Statens Serum Institut, la Danish Veterinary and Food Administration (Fødevarestyrelsen) et le DTU Food Institute tentent de trouver les sources de ces éclosions.
Une éclosion avait déjà été signalée mais le Statens Serum Institut a mis à jour le nombre de personnes malades. Cet incident a touché neuf personnes, toutes ont été hospitalisées et quatre sont décédées. Cinq cas sont des hommes et quatre sont des femmes.
Les patients sont âgés de 33 à 93 ans et tous avaient une maladie sous-jacente ou un autre problème du système immunitaire avant l'infection qui les rendait particulièrement vulnérables, comme la méningite ou la septicémie. Huit sont originaires de la région de Hovedstaden du pays. Les dates de prélèvements vont du 13 mai au 6 juin 2022.
Le séquençage du génome entier a révélé que les souches étaient étroitement apparentées et de séquence type (ST) 37.
S'exprimant plus tôt en juin, Nikolas Hove de Fødevarestyrelsen a dit qu'il était rare de voir autant de cas d'infections à Listeria en si peu de temps et que les responsables s'efforçaient de déterminer quels aliments étaient à l'origine de la maladie, afin que l'épidémie puisse être arrêtée.
Fødevarestyrelsen a écrit à un certain nombre de grandes organisations industrielles appelant leurs membres à renforcer la surveillance interne de Listeria. S'ils trouvent la bactérie dans l'environnement ou les produits, ils peuvent la faire typer gratuitement au laboratoire de Fødevarestyrelsen.
Les patients sont sept hommes et cinq femmes de plus de 70 ans et ils vivent à travers le pays. Trois personnes dans l'éclosion sont décédées et toutes ont été hospitalisées.
Le séquençage du génome entier de bactéries isolées de personnes malades a révélé qu'elles étaient étroitement apparentées et de séquence type 11.
Le Statens Serum Institut est chargé de séquencer les isolats des patients et de les interroger, eux ou leurs proches, pour identifier les sources possibles d'infection.
Le Danemark enregistre en moyenne quatre cas de listériose par mois.
Lors de la troisième éclosion, sept personnes ont été infectées par le même type de Listeria depuis octobre 2021. Un cas a été enregistré en 2021 et il y en a eu deux en avril, un en mai et trois en juin 2022.
Les malades sont quatre hommes et trois femmes de plus de 50 ans et ils vivent dans tout le pays. Une personne est décédée et tous les malades ont été hospitalisés.
Le séquençage du génome entier a été utilisé lors de l'éclosion impliquant des isolats de patients atteints de séquence type 8.
Le Statens Serum Institut a demandé si d'autres pays avaient des cas à Listeria correspondants via le réseau du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC), mais aucun pays n'a encore répondu en disant qu'il avait des infections avec les mêmes souches épidémiques.
Un substitut de viande ressemble à de la viande de poulet, mais ses protéines ne sont pas aussi bien absorbées par les cellules humaines
«Les cellules humaines absorbent moins de protéines d'une viande d’origine végétale que de poulet», source ACS News.
De nombreuses personnes ont désormais adopté le mouvement de la viande à base de végétaux. Des plantes riches en protéines, telles que le soja, sont des ingrédients courants, mais on ne sait pas exactement quelle quantité de nutriment entre dans les cellules humaines. Dans le Journal of Agricultural and Food Chemistry de l'ACS, les chercheurs rapportent que les protéines d'un substitut végétal modèle n'étaient pas aussi accessibles aux cellules que celles de la viande. L'équipe dit que ces connaissances pourraient éventuellement être utilisées pour développer des produits plus sains.
Les consommateurs peuvent désormais acheter presque tous les types de viande alternative, du bœuf haché aux bâtonnets de poisson. Pour imiter l'apparence et la texture de la vraie chose, les plantes sont déshydratées en poudre et mélangées avec des assaisonnements. Ensuite, les mélanges sont généralement chauffés, humidifiés et traités dans une extrudeuse. Ces produits sont souvent considérés comme plus sains que les viandes animales car les plantes utilisées pour les fabriquer sont riches en protéines et faibles en graisses indésirables. Cependant, des essais en laboratoire ont montré que les protéines contenues dans les substituts ne se décomposent pas en peptides aussi bien que celles des viandes.
Osvaldo Campanella, Da Chen et leurs collègues ont voulu aller plus loin et voir si les cellules humaines peuvent absorber des quantités similaires de peptides à partir d'une alternative à la viande modèle comme elles le peuvent à partir d'un morceau de poulet.
Les chercheurs ont créé une alternative à la viande modèle à base de gluten de soja et de blé avec le processus d'extrusion. Une fois ouvert, le matériau contenait de longs morceaux fibreux à l'intérieur, tout comme le poulet. Des morceaux cuits du substitut et de la viande de poulet ont ensuite été broyés et décomposés avec une enzyme que les humains utilisent pour digérer les aliments. Des essais in vitro ont montré que les peptides de substitution à la viande étaient moins solubles dans l'eau que ceux du poulet et qu'ils n'étaient pas non plus aussi bien absorbés par les cellules humaines. Avec cette nouvelle compréhension, les chercheurs disent que la prochaine étape consiste à identifier d'autres ingrédients qui pourraient aider à stimuler l'absorption des peptides des substituts de viande à base de plantes.
Les auteurs remercient le financement du College of Food, Agricultural, and Environmental Sciences à l’Ohio State University.