mercredi 6 juillet 2022

Banal rappel de burrata, mais rappel incomplet, la mozarella a été oubliée, c’est ballot, n’est-ce pas RappelConso ?

Nous en sommes en milieu de semaine, tout semble calme en apparence, il fait beau, donc tout devrait aller bien ...

Nos autorités sanitaires avaient bien fait les choses, le 5 juillet 2022, RappelConso, l’application de nos autorités sanitaires, informe du rappel de burrata con latte di Buffala (125g) de marque Giovanni Ferrari, avec un conditionnement en pot en plastique bleu foncé, pour cause de présence de Listeria monocytogenes.

Nos autorités sanitaires ont même notifié au RASFF de l’UE le 5 juillet la détection de Listeria monocytogenes dans de la burrata (125g) d’Italie.

Tout allait donc bien ...

Oui mais voilà pour deux distributeurs, Auchan et Carrefour, il y a d’autres produits concernés et, ça RappeConso ne l’a pas dit ou a oublié de publier l’information ...

Auchan et Carrefour informent bien le 4 juillet du rappel de burrata signalé par RappelConso, mais Auchan et Carrefour informent le 5 juillet des rappels de mozzarella di buffala Campana DOP et mini mozzarella di buffala Campana DOP» vendus sous la marque Giovanni Ferrari à la suite de la suspicion de la présence de Listeria monocytogenes. Voir la photo ci-dessus.

Pour ces deux derniers produits, pas de notification au RASFF de l’UE et pas d’information des consommateurs, merci RappelConso !

Au mieux RappelConso informera les consommateurs, si cela se fait, avec un jour de retard; à mon humble avis, il faudrait poser la question à l'application SignalConso, qui ensuite la posera à l'application RappelConso afin de savoir ce qui se passe ? D'autres suggestions ?

Complément. Les outils numérique de la start-up nation n'ont pas de chance. En effet, selon la CNILles outils numériques dans la lutte contre le coronavirus pointe «l’utilité marginale» de TousAntiCovid.

Mise à jour du 7 juillet 2022. Enfin, linformation est parue sur RappelConso, 1 et 2 avec deux jours de retard ... mais pas de notification au RASFF de l'UE ...

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a censuré le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

L'origine d'une éclosion à Listeria vieille de 7 ans découverte en Allemagne

«Origine d'une éclosion à Listeria vieille de 7 ans découverte en Allemagne», source Food Safety News.

Des responsables allemands pensent avoir résolu une épidémie à Listeria vieille de sept ans qui a entraîné le décès d'un homme.

En utilisant des méthodes de séquençage de nouvelle génération (NGS), l'Office d'État bavarois pour la santé et la sécurité alimentaire (LGL) a aidé à identifier un lien probable entre les infections à Listeria en Basse-Bavière et dans le district d'Altötting depuis 2015 et une entreprise alimentaire.

L'entreprise n'a pas été citée par les autorités mais elles l'ont décrite comme une petite entreprise du district de Passau qui avait divers clients dans la région. Les médias locaux ont rapporté qu'il s'agissait d'une entreprise de produits alimentaires qui approvisionnait les cantines et les maisons de soins, mais pas les distributeurs.

Parallèlement aux résultats de l'analyse NGS, il existe des indications d'un lien épidémiologique avec les malades en fonction de la zone de vente.

Faible niveau de maladie pendant de nombreuses années
Dans 13 cas de maladie en Basse-Bavière et Altötting, dont le décès d'un homme de 85 ans en 2015, le même type de Listeria monocytogenes a été détecté, ce qui indique qu'il existe une source commune d'infection.

Deux cas ont été signalés en 2015, un en 2016, deux en 2017, un en 2018, 2019 et 2020, quatre en 2021 et un en 2022.

Récemment, ce type de Listeria a été détecté dans les opérations de l'entreprise suspecte. Les investigations passées auprès des patients et les enquêtes menées par des autorités n'avaient pas trouvé la catégorie d'aliments responsable de la maladie.

Lorsque le LGL a informé l'autorité locale des résultats de l'analyse, les responsables ont arrêté les opérations de l'entreprise le 24 juin et ont ordonné le retour des produits, des analyses supplémentaires étant en cours au LGL et les enquêtes des autorités locales se poursuivant.

Début 2020, un examen des isolats humains à l'aide de NGS par l'Institut Robert Koch (RKI) a révélé que quelques cas de listériose par an dans différents districts de Basse-Bavière et d'Altötting de 2015 à 2019 étaient liés. Jusqu'à présent, on pensait qu'il s'agissait de cas isolés sans lien les uns avec les autres.

Dans les cas où seules quelques personnes sont touchées pendant de nombreuses années, il peut être difficile de trouver une source commune car l'interrogatoire des personnes malades est difficile en raison de facteurs tels que la longue période d'incubation, l'âge du patient et la variété des aliments mentionnés.

Ce n'est que lorsqu'il y a suspicion d'une connexion par le biais d'isolats de typage de patients que les habitudes de consommation peuvent être comparées et que des suggestions d'une source de nourriture possible peuvent être déterminées.

Aux lecteurs du blog
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mardi 5 juillet 2022

Les dénominations traditionnelles de la viande pour la fausse viande, c’est terminée !

Les dénominations traditionnelles de la viande pour la fause viande, c’est terminée, selon un nouveau décret.

Le décret n°2022-947 du 29 juin 2022 relatif à l'utilisation de certaines dénominations employées pour désigner des denrées comportant des protéines végétales est paru au JORF n°0150 du 30 juin 2022.

Le texte encadre l'utilisation de dénominations désignant des produits d'origine animale et les denrées alimentaires en contenant pour décrire, commercialiser ou promouvoir des denrées incorporant des protéines végétales. Il couvre les produits incorporant des protéines végétales spécialement formulées à des fins technologiques ou nutritionnelles (ex : préparations à base de viande et de protéines végétales dont la présentation est proche d'un steak par exemple) et/ou des ingrédients d'origine non-animale contenant une teneur non négligeable de protéines (exemple : une galette constituée principalement de lentilles agglomérées et dont la présentation est proche d'un steak). Ainsi, il ne sera pas possible d'utiliser la terminologie propre aux secteurs traditionnellement associés à la viande et au poisson pour désigner des produits n'appartenant pas au règne animal et qui, par essence, ne sont pas comparables. 

L’article 2 est assez explicite :
Il est interdit d'utiliser, pour désigner un produit transformé contenant des protéines végétales :
1° Une dénomination légale pour laquelle aucun ajout de protéines végétales n'est prévu par les règles définissant la composition de la denrée alimentaire concernée ;
2° Une dénomination faisant référence aux noms des espèces et groupes d'espèces animales, à la morphologie ou à l'anatomie animale ;
3° Une dénomination utilisant la terminologie spécifique de la boucherie, de la charcuterie ou de la poissonnerie ;
4° Une dénomination d'une denrée alimentaire d'origine animale représentative des usages commerciaux.

Pour en savoir plus, on lira cet article de Mme Emmanuelle Ducros paru dans l’Opinon, «Ceci n’est (vraiment) pas un bifteck».

Mise à jour du 11 septembre 2022
«Un steak doit rester un steak pour Limagrain», source La France Agricole du 9 septembre 2022.

L’obtention fin juillet 2022, par Protéines France, de la suspension du décret interdisant les dénominations animales pour les substituts de viande à base de végétaux, continue à diviser dans les rangs de l’association. Après Avril, Axéréal et Vivescia, c’est au tour de la coopérative agricole Limagrain de sortir du bois pour expliquer sa position, le 7 septembre 2022 : «Nous sommes convaincus que les dénominations animales comme le steak, les saucisses et les lardons (…) doivent continuer à s’appliquer exclusivement pour des produits issus des filières animales».

Limagrain indique avoir ainsi rappelé à Protéines France, «que nous n’étions pas favorables à cet appel et nous l’avons vivement encouragée à abandonner la procédure en cours».

«Dans une période où la société oublie qui la nourrit, notre première préoccupation est le soutien à la filière élevage dans un contexte décourageant pour les éleveurs. L’intérêt de Limagrain réside d’abord et avant tout dans le développement des protéines végétales à destination de la nutrition animale. Mais concernant la nutrition humaine, elle ne saurait se développer qu’en complément des filières existantes car nous serions tout aussi victimes que les éleveurs d’une substitution à la viande».

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Variole du singe : quel risque de transmission par l’alimentation ?

«Variole du singe : quel risque de transmission par l’alimentation ?», source Anses du 5 juillet 2022.

Une augmentation du nombre de personnes infectées par le virus Monkeypox responsable de la «variole du singe» a récemment été enregistrée, en France comme ailleurs, principalement en Europe. Ce virus peut être transmis par contact direct avec une personne malade, ainsi que par les gouttelettes respiratoires. L’Anses a été saisie en urgence afin d’évaluer également le risque de transmission de ce virus par les aliments.

Un risque qui ne peut être complètement exclu
A ce jour, une transmission du virus par ingestion d’un aliment contaminé n’est pas avérée.

Sur la base des données disponibles, l’Agence indique néanmoins que le risque de transmission du virus Monkeypox à l’être humain par les aliments ne peut pas être exclu. Un aliment peut ainsi être contaminé directement par une personne malade, en particulier si celle-ci le manipule alors qu’elle présente des lésions ou des croûtes sur la peau. L’aliment peut aussi être contaminé après contact avec une surface elle-même contaminée. La transmission à l’être humain par l’intermédiaire de l’aliment pourrait ensuite se produire par ingestion ou manipulation de l’aliment contaminé.

Appliquer des bonnes pratiques d’hygiène pour prévenir le risque de transmission
De manière générale, en cas d’infection par le virus, les autorités recommandent de s’isoler. L’Agence rappelle que lorsque l’on présente des blessures infectées sur les mains, quelle qu’en soit l’origine, il ne faut ni manipuler des aliments, ni cuisiner pour d’autres personnes. Cela s’applique également en cas de symptômes évoquant la variole du singe (éruptions cutanées, fièvre, maux de tête, fatigue, douleurs musculaires…).

Par ailleurs, l’Agence recommande aux professionnels de la restauration ou de l’industrie agroalimentaire de:
- sensibiliser les travailleurs aux symptômes de ce virus pour qu’ils puissent se déclarer rapidement en cas d’infection et permettre la gestion efficace des personnes contact ;
- le virus étant persistant dans l’environnement, appliquer les bonnes pratiques d’hygiène, de nettoyage et de désinfection des matériels et des locaux pour limiter la contamination dans les espaces ayant pu être fréquentés par des personnes contaminées.

Cette saisine fait suite à celle relative au risque de transmission du virus aux animaux de compagnie.

On lira aussi la fiche Monkeypox de Santé publique France. Cette fiche conseil qui informe sur la circulation actuelle en France et dans le monde du virus du Monkeypox (orthopoxvirus simien) : mode de transmission, symptômes, conduite à tenir en cas d'infection. Elle invite à consulter le site sexosafe.fr pour plus d'informations.

La photo est issue du site de Santé publique France.

Mise à jour du 8 juillet 2022. On lira aussi sur le site de l'OSAV de Suisse, des FAQs sur la variole du singe :

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Opération Alimentation Vacances dans le Val d'Oise

Deux opéartions de contrôles ont eu lieu ces derniers temps dans le Val d’Oise, ce qui rappelle le bon vieux temps des oéprations Alimentation Vacances.. Merci à Bruno Longhi de m’avoir signalé ces information, 1 et 2.

1. «Val-d'Oise: 400 kg de viande avariée jetés après un contrôle au marché de Sarcelles», source article de Constance Bostoen du 3 juillet 2022 dans BFMTV. La photo est issue du contrôle à Sarcelles.

Une vaste opération de contrôle a eu lieu au marché de Sarcelles vendredi. Bilan, plusieurs centaines de kilos de viande ont été jetés par les commerçants.

400 kilos de marchandise partis à la poubelle. La direction départementale de la protection de la population (DDPP) s'est rendue sur le marché de Sarcelles ce vendredi pour une vaste opération de contrôle.

Et certains commerçants, n'étant pas dans les clous, ont dû jeter plusieurs centaines de kilos de viande. Dans une des boucheries, la température de la viande est notamment mise en cause par la directrice adjointe de la DDPP: «Les escalopes de veau sont à 14,6°C. La température réglementaire est entre 0 et 4°C», rappelle-t-elle.

Soixante contrôles effectués
Dans cette opération, une vingtaine de policiers ont accompagné les agents. Sur les soixante contrôles effectués, 400 kilos de viande avariée ont été jetés, 15 procès-verbaux ont été dressés, ainsi que 2 mises en demeure.

Vanessa Hummel-Fourrat, directrice de la DDPP, prévient: «On peut faire fermer le stand jusqu'à ce qu'il se mette en conformité. On peut mettre une amende, soit pénale, soit administrative, avec des montants qui peuvent aller entre 1 000 et 30 000 euros, si il y a des pratiques commerciales trompeuses.»

2. «Trois fast-food de Saint-Ouen-l'Aumône fermés après une opération de contrôle sanitaire», source article de Thomas Hoffmann du 29 juin 2022 dans La gazette Val d’Oise.

Une opération de contrôle sanitaire des commerces de restauration rapide réalisée mardi 28 juin 2022 à Saint-Ouen-l’Aumône a donné lieu à la fermeture de plusieurs enseignes.

Mardi 28 juin 2022, une vaste opération de contrôle sanitaire des commerces de restauration rapide a été réalisée à Saint-Ouen-l’Aumône (Val-d’Oise). Trois inspecteurs de la direction départementale de la protection des populations (DDPP) de la préfecture du Val-d’Oise se sont ainsi rendus dans différentes enseignes de restauration rapide de la ville.

Propreté des lieux, conservation des aliments, date de péremption, traçabilité des produits…
Des opérations qui se multiplient ces dernières semaines afin de s’assurer de la qualité et de l’hygiène des produits consommés quotidiennement par des milliers de Valdoisiens.

Les inspecteurs de la Ddpp n’ont rien laissé passer faisant ainsi jeter aux restaurateurs par dizaines de kilos des paquets de viandes hachées, des brochettes de poulet et de cuisses d’agneau qui n’étaient pas conservées à bonne température voire stockées à l’air libre, à côté de déjections de souris.

Au total, sur neuf établissements inspectés, l’un d’eux a eu un avertissement, cinq ont été mis en demeure et trois ont fait l’objet d’une fermeture administrative à savoir Pepper Grill, Ma’Chick et Grill d’Oise, tous installés rue du général Leclerc.

«Les mesures de fermeture seront levées dès que l’établissement sera de nouveau aux normes», précise la préfecture du Val-d’Oise.

Selon la préfecture du Val-d'Oise, La «street food» est devenue désormais une forme très appréciée et fréquente d'alimentation, surtout pour le département le plus jeune de France.

Commentaire
C’est bien, mais cela serait encore mieux s’il y avait un peu plus de contrôles en sécurité sanitaire des aliments. Les opérations de Sarcelles et de Saint-Ouen L’Aumône ne peuvent pas cacher la forêt de la faiblesse du nombre de contrôles. Signalons qu'aucun restaurant n'a été contrôlé en 2021 (septembre à décembre) et en 2022 dans le Val d'Oise, selon l'application Alim'confiance.

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La filière volailles et la France, une rupture consommée ?

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République tchèque: Les autorités mettent en garde contre l'augmentation des infections à STEC

«Les autorités mettent en garde contre l'augmentation des infections à E. coli», source article de Joe Whitworth paru le 5 juillet 2022 dans Food Safety News.

Une augmentation des infections à E. coli producteurs de shigatoxines (STEC) a déclenché une alerte des autorités sanitaires en République tchèque.

L'Institut national de la santé publique (SZU) a indiqué qu'au cours des six premiers mois de cette année, 25 cas ont été enregistrés et 15 d'entre eux se sont produits au cours des deux derniers mois.

Huit ont été signalés en mai et sept en juin. Cela représente plus de la moitié de tous les cas jusqu'à présent en 2022. La majorité des personnes malades sont des enfants de moins de cinq ans. En 2021, 46 cas ont été enregistrés.

Les personnes malades viennent de tout le pays, mais surtout de Prague, des régions de Moravie du Sud et de Bohême du Sud. Douze cas d’infection ont été causées par E. coli O26 et six par E. coli O157.

Les personnes peuvent être infectées par contact avec des animaux, en mangeant de la viande insuffisamment cuite, en buvant du lait non pasteurisé ou par contact avec une personne infectée.

Augmentation estivale
SZU a dit que la maladie est souvent associée à des activités saisonnières, telles que des barbecues ou des visites dans des fermes d'animaux ou des zoos. L'agence a exhorté les gens à faire attention à l'hygiène et à la préparation correcte des aliments.

Depuis 2018, 165 cas d’infection à STEC ont été rapportés en République tchèque et 47 personnes ont été hospitalisées. Parmi elles, 37 étaient des enfants de moins de 5 ans et un est décédé.

Les symptômes des infections à E. coli varient d'une personne à l'autre, mais comprennent souvent de graves crampes d'estomac et de la diarrhée, souvent sanglante. Certains patients peuvent également avoir de la fièvre. Le temps qu'il faut pour commencer à avoir des symptômes après avoir été infecté est généralement de trois à quatre jours et la plupart des patients se rétablissent dans les cinq à sept jours.

Environ 5 à 10% des personnes diagnostiquées avec des infections à E. coli développent une complication d'insuffisance rénale potentiellement mortelle, connue sous le nom de syndrome hémolytique et urémique (SHU). Les symptômes du SHU comprennent de la fièvre, des douleurs abdominales, une sensation de grande fatigue, une diminution de la fréquence des mictions, de petites ecchymoses ou des saignements inexpliqués et une pâleur.

Cette condition peut survenir chez les personnes de tout âge, mais elle est plus fréquente chez les enfants de moins de cinq ans en raison de leur système immunitaire immature, les personnes âgées en raison de la détérioration du système immunitaire et les personnes dont le système immunitaire est affaibli, comme les patients atteints de cancer.

Rapport annuel du SZPI
Entre-temps, l'Autorité tchèque d'inspection de l'agriculture et des aliments (SZPI) a révélé que près d'un quart des denrées alimentaires contrôlées étaient non conformes en 2021.

Le rapport annuel couvre des compléments alimentaires, des contrôles des ventes alimentaires en ligne, l'authenticité du miel, de l'huile d'olive et du safran et l'oxyde d'éthylène dans les épices et les graines de sésame.

L'agence a trouvé 3 202 lots non conformes d'aliments et d'autres produits. Près de 27% des denrées alimentaires en provenance de pays tiers ne sont pas conformes à la législation nationale ou européenne. Près de 20% des lots provenant des pays de l'UE avaient des non-conformités ainsi que 16,2% des produits nationaux. Le pourcentage le plus élevé de lots non conformes concernait le chocolat et la confiserie,les produits déshydratés, les arômes liquides, les vinaigrettes, le sel et la moutarde.

La principale catégorie jugée microbiologiquement dangereuse était les produits de viande, suivis des produits laitiers et de la boulangerie. La principale non-conformité à la sécurité sanitaire était la croissance de moisissures visibles et l’altération due à l'activité microbienne.

Salmonella a été découvert dans cinq lots de poulet réfrigéré et deux lots d'aliments prêts à cuire de viande. Vibrio parahaemolyticus a été retrouvé dans deux lots de crevettes. Listeria monocytogenes a été détectée dans trois lots de produits d'épicerie fine d'une usine de production.

Des E. coli producteurs de shigatoxines ou E. coli entéropathogènes (EPEC) ont été trouvés dans trois lots de steak tartare sur le marché ainsi que dans un plat froid de steak tartare d'un restaurant. Des EPEC ont également été détectés dans des graines germées de radis du marché. Campylobacter a été détecté dans deux lots de plats cuisinés chauds kebab et doner.

En 2021, 2 407 procédures administratives contre des entreprises alimentaires ont été conclues, au cours desquelles des amendes totalisant 3,69 millions d’euros ont été infligées. Le SZPI a imposé 11 285 interdictions de commercialisation de produits alimentaires l'an dernier, et la valeur des articles interdits s'élevait à 2,43 millions d’euros.

Légende de l’image. Milieu CHROMagar™ STEC pour la détection des E. coli producteurs de shigatoxines

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Les mesures sur la COVID-19 ont toujours un impact sur les statistiques des maladies infectieuses d'origine alimentaire en Norvège

«Les mesures sur la COVID-19 ont toujours un impact sur les statistiques des maladies d'origine alimentaire en Norvège», source Food Safety News.

L'impact de la pandémie de coronavirus se fait encore sentir dans les données sur les infections d'origine alimentaire, la majorité d'entre elles ayant diminué en Norvège l'année dernière.

En 2021, la plupart des maladies infectieuses transmises par les aliments, l'eau et les animaux et soumises à déclaration ont diminué. Selon l'Institut norvégien de santé publique (FHI), cela est probablement dû à la diminution des mesures de contrôle des voyages et des infections à la suite de la pandémie de la COVID-19.

Comme les années précédentes, Campylobacter était à l'origine des cas les plus rapportés, suivi par E. coli et Salmonella. Cependant, FHI a dit que la pandémie rendait difficile l'interprétation des tendances.

Un rapport précédent a révélé 25 foyers de cas d'origine alimentaire en 2021 en Norvège, ce qui est similaire au nombre de 2020 mais en baisse par rapport à 46 en 2019 et 52 en 2018.

Résultats sur Campylobacter et Salmonella
La plupart des maladies ont été causées par Campylobacter avec 2 055 signalées en 2021 contre 2 422 en 2020.

La proportion de cas infectés à l'étranger n'était que de 11% en 2021 et 2020 par rapport à 2017 à 2019, avant la pandémie, où elle représentait environ la moitié des cas.

Sur les 1 196 cas domestiques, 526 ont été hospitalisés. Sur 223 malades à l'étranger, ils ont été principalement infectés en Espagne, y compris aux îles Canaries et à Majorque, Turquie et Pologne.

Pour la salmonellose, les 390 cas en 2021 et 440 en 2020 ont plus que diminué de moitié par rapport à avant la pandémie. La baisse est principalement due à moins d'infections à l'étranger, liées à moins de voyages.

Le principal pays d'infection signalé pour les personnes malades à l'étranger était l'Espagne, y compris les îles Canaries et Majorque.

Près de la moitié des 390 cas ont été hospitalisés. Salmonella Enteritidis a causé le plus de maladies, suivie de Typhimurium, Newport et Salmonella Typhimurium monophasique.

Il y a eu une augmentation de la proportion de personnes hospitalisées pour campylobactériose et salmonellose. Une explication possible est que moins de personnes sont allées chez le médecin en raison de la pandémie, de sorte que seules celles présentant des symptômes graves et durables ont été diagnostiquées, a dit FHI.

Les cas à E. coli augmentent mais ceux à Listeria diminuent
En 2021, 438 cas d'infection à E. coli ont été rapportés, contre 331 en 2020. Le nombre global est toujours inférieur à celui d'avant la pandémie, mais il est stable pour les infections domestiques. E. coli O103 était à l'origine du plus grand nombre de cas, suivi de O157, O26 et O146.

L'infection a entraîné l'hospitalisation de 145 patients et sur trois cas qui ont développé un syndrome hémolytique et urémique (SHU), deux étaient des enfants. Il s'agissait de E. coli O157, O26 et O113.

En 2021, 20 cas de listériose ont été signalés dont 14 infectés en Norvège. Tous ont été hospitalisés.

Il y avait plus de cas dans les groupes d'âge 60-69 ans et 80-89 ans. Sept patients étaient des femmes et 13 étaient des hommes. Le nombre de signalements a chuté par rapport à 37 en 2020, et il n'y a eu aucune épidémie en 2021.

Les cas signalés de cryptosporidiose ont diminué en 2021 à 355, soit le même niveau que les années précédant un pic en 2020 à 483 cas. Plus de 80 personnes ont été hospitalisées l'année dernière. En 2020 et 2021, cependant, le nombre d'infections domestiques a augmenté par rapport aux années précédentes.

En 2021, 85 cas de yersiniose ont été signalés, tous sauf deux à cause de Yersinia enterocolitica. C'était principalement en février, avril et mai et 36 ont été hospitalisés. En 2020, 83 cas ont été enregistrés.

L'année dernière, il y avait la plupart des cas dans les groupes d'âge 20-29 ans, 30-39 ans et 0-9 ans. Quarante-cinq cas étaient des femmes et 40 étaient des hommes. En 2020 et 2021, le nombre de personnes malades à l'étranger a diminué, tandis que les infections nationales ont augmenté.

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Modifications du contrôle des importations de l'UE, de l’open bar à bienvenue chez les bisounours

L’open bar des importations serait-il en train de se tarir avec la Commission européenne de l’UE? Pas vraiment au niveau des importations, comme cela a été montré avec un novel accord commercial avec la Nouvelle Zélande qui pénalise la filière ovine française et européenne. Pour le reste les contrôles seront soit modifiés soit renforcés, on ne change pas une Commission européenne qui va dans le mur, et en plus, toute seule …

Voci donc un article de Joe Whitworth paru le 5 juillet 2022 dans Food Safety News qui rela te les détails de ces contrôles dans «Les modifications du contrôle des importations de l'UE mentionnent l'oxyde d'éthylène et les aflatoxines».

La Commission européenne a mis à jour la liste des produits importés soumis à des contrôles pour les aflatoxines, les pesticides et la contamination microbienne.

Les changements sont basés sur les incidents signalés via le portail du système d'alerte rapide pour les denrées alimentaires et les aliments pour animaux (RASFF) et les informations issues des contrôles officiels effectués par les États membres sur les denrées alimentaires et les aliments pour animaux d'origine non animale au cours du second semestre 2021.

Le règlement, qui est entré en vigueur au début du mois, modifie temporairement le rythme des contrôles officiels et impose des mesures d'urgence à l'entrée dans l'UE de certaines marchandises en provenance de certains pays tiers. Les règles sont modifiées tous les six mois pour tenir compte de nouvelles informations sur les risques pour la santé et le non-respect de la législation de l'UE.

Depuis avril 2016, l'huile de palme du Ghana fait l'objet de contrôles officiels accrus en raison du risque de contamination par les colorants Soudan. En raison des non-conformités continues, tous les envois doivent être accompagnés d'un certificat officiel contenant les résultats d'échantillonnage et d'analyses démontrant la conformité aux exigences de l'UE. Les contrôles d'identité et physiques ont également été fixés à un taux de 50 %.

Des modifications ont également été apportées concernant l'oxyde d'éthylène et les mélanges d'additifs alimentaires contenant de la caroube ou de la gomme de guar en provenance d'Inde, de Malaisie et de Turquie. Une fréquence des contrôles d'identité et physiques devrait être fixée à 20% pour ces produits entrant en Europe.

Les livraisons d'huile de palme du Ghana et des additifs susmentionnés de Malaisie et de Turquie, qui ont été expédiées avant l'entrée en vigueur du règlement de l'UE, peuvent entrer en Europe jusqu'au 3 septembre 2022 sans les résultats d'échantillonnage et d'analyses et le certificat officiel.

Les règles révisées précisent que seules les épices séchées en provenance d'Inde doivent être soumises à des contrôles officiels aux postes de contrôle frontaliers pour l'oxyde d'éthylène avec une fréquence de contrôle de 20%.

Mycotoxines et résidus de pesticides
Il n'y a aucun changement à la fréquence de 20% des contrôles sur les arachides, le beurre d'arachide et la pâte d'arachide pour les aflatoxines en provenance des États-Unis.

Les contrôles sur les noisettes de Géorgie en raison des aflatoxines ont été portés à 30%.

La noix de muscade d'Inde fait l'objet de contrôles accrus en raison du risque de contamination par les aflatoxines depuis juillet 2019. Cependant, l'amélioration de la conformité signifie qu'un certificat officiel indiquant les résultats de l'échantillonnage n'est plus nécessaire. Des contrôles d'identité et physiques sont exigés pour 30% des envois entrant dans l'UE.

Les contrôles sur la noix de muscade d'Indonésie pour les aflatoxines ont été augmentés à 30%.

Les oranges d'Égypte seront soumises à des contrôles d'identité et physiques pour les résidus de pesticides à une fréquence de 20%.

Le riz d'Inde et du Pakistan sera contrôlé pour les résidus de pesticides à une fréquence de 5%. Les contrôles sur les haricots yardlong et la goyave en provenance d'Inde pour les résidus de pesticides ont été fixés à un taux de 20%.

Les envois de poivrons, autres que doux, en provenance de Thaïlande seront contrôlés pour les résidus de pesticides à un taux de 30%.

Les melons Galia du Honduras sont toujours contrôlés à un taux de 10% pour Salmonella Braenderup suite à une importante épidémie en 2021. Les graines de sésame du Nigeria, d'Éthiopie et du Soudan et le poivre noir du Brésil restent soumis à des contrôles de présence de Salmonella à une fréquence de 50%.

Mise à jour du 6 juillet 2022. On lira l’article de Joe Whitworth dans Food Safety News, «EU sees rise in fraud exchanges and RASFF alerts in 2021». Tout augmente, cela doit être lié à l’inflation ...

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a censuré le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !