Une augmentation du nombre de personnes infectées par le virus
Monkeypox responsable de la «variole du singe» a récemment été
enregistrée, en France comme ailleurs, principalement en Europe. Ce
virus peut être transmis par contact direct avec une personne
malade, ainsi que par les gouttelettes respiratoires. L’Anses a été
saisie en urgence afin d’évaluer également le risque de
transmission de ce virus par les aliments.
Un risque qui ne peut être complètement exclu
A ce jour, une transmission du virus par ingestion d’un aliment
contaminé n’est pas avérée.
Sur la base des données disponibles, l’Agence indique néanmoins
que le risque de transmission du virus
Monkeypox à l’être humain par les aliments ne peut pas être
exclu. Un aliment peut ainsi être contaminé directement par une
personne malade, en particulier si celle-ci le manipule alors qu’elle
présente des lésions ou des croûtes sur la peau. L’aliment peut
aussi être contaminé après contact avec une surface elle-même
contaminée. La transmission à l’être humain par l’intermédiaire
de l’aliment pourrait ensuite se produire par ingestion ou
manipulation de l’aliment contaminé.
Appliquer des bonnes pratiques d’hygiène pour prévenir le
risque de transmission
De manière générale, en cas d’infection par le virus, les
autorités recommandent de s’isoler.
L’Agence rappelle que lorsque l’on présente des blessures
infectées sur les mains, quelle qu’en soit l’origine, il ne faut
ni manipuler des aliments, ni cuisiner pour d’autres personnes.
Cela s’applique également en cas de symptômes évoquant la
variole du singe (éruptions cutanées, fièvre, maux de tête,
fatigue, douleurs musculaires…).
Par ailleurs, l’Agence recommande aux professionnels de la
restauration ou de l’industrie agroalimentaire de:
- sensibiliser les travailleurs aux symptômes de ce virus pour
qu’ils puissent se déclarer rapidement en cas d’infection et
permettre la gestion efficace des personnes contact ;
- le virus étant persistant dans l’environnement, appliquer les
bonnes pratiques d’hygiène, de nettoyage et de désinfection des
matériels et des locaux pour limiter la contamination dans les
espaces ayant pu être fréquentés par des personnes contaminées.
Cette saisine fait suite à celle relative au risque
de transmission du virus aux animaux de compagnie.
On
lira aussi la fiche
Monkeypox de Santé publique France.
Cette fiche
conseil qui informe sur la circulation actuelle en France et dans le
monde du virus du Monkeypox (orthopoxvirus simien) : mode de
transmission, symptômes, conduite à tenir en cas d'infection. Elle
invite à consulter le site sexosafe.fr pour plus d'informations.
La photo est issue du site de Santé publique France.
Aux lecteurs du blog
La
revue PROCESS
Alimentaire
censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles
initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur
le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de
la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue
PROCESS
Alimentaire
a censuré le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette
revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions
du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !
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