mercredi 20 décembre 2023

Indre-et-Loire : Fermeture administrative d'une boulangerie-pâtisserie à Ambillou pour non-respect des règles d'hygiène

Les habitants d'Ambillou, au nord-ouest de Tours, vont devoir trouver un nouveau point d'approvisionnement en pains et en gateaux pour Noël. La préfecture annonce la fermeture administrative de la boulangerie-pâtisserie de la commune, à cause d'un manque d'hygiène.

Une décision prise après un contrôle qui a montré un non-respect des règles d'hygiène. Un laisser-aller susceptible de présenter un risque avéré pour la santé des consommateurs. 

Le préfet du 37 ne détaille toutes les non-conformités, mais c’est un bon début, à poursuivre ...

Commentaires des internautes
- Aucune indulgence à avoir..! Bravo !
- Les salauds !!!

Toulouse : Près de 30 cas d'intoxications alimentaires après un repas dans un restaurant

Après le triste épisode de 6 enfants contaminés à la crèche des Minimes de Toulouse par des STEC, voici que l’on apprend qu’«Environ 30 personnes tombent malades après un repas dans un food court». Source actu.fr.

Environ 30 personnes sont malades après un repas pris aux Halles de la Cité samedi 16 décembre. L'ARS évoque «une suspicion d’infection alimentaire collective».

Que s’est-il passé samedi 16 décembre 2023 en soirée, aux Halles de la Cité, de Toulouse ?
Plusieurs dizaines de personnes sont tombées malades suite à un diner pris dans ce food court implanté depuis cinq ans en bas du théâtre éponyme, en centre-ville, a appris Actu Toulouse de sources concordantes.

«Une suspicion d’infection alimentaire collective», selon l’ARS
Interrogée, l’Agence régionale de santé (ARS) Occitanie confirme ce jeudi 20 décembre avoir «été alertée pour une suspicion d’infection alimentaire collective concernant des clients ayant fréquenté le food court».

Environ une trentaine de clients ayant déjeuné (dîné en réalité, NDLR) à des tables différentes samedi 16 décembre dans cet établissement ont souffert de troubles intestinaux.

«Aucun cas grave», rassure l’ARS
Diarrhées, douleurs abdominales, vomissements… Selon nos informations, ce sont les maux principaux dont souffriraient les malades. «Certains d’entre eux ont consulté un médecin pour un traitement symptomatique et aucun cas grave n’a été identifié», rassure l’ARS.

Origine pour l’heure indéterminée
D’où provient cette intoxication ? Si sur les réseaux sociaux comme sur la page Google de l’établissement, les supputations vont bon train, à ce stade, les équipes de l’ARS «poursuivent leurs investigations», en collaboration avec les autres services de l’État, notamment la Direction départementale de la protection des populations, pour «déterminer l’origine de cette infection».

Tous les clients rappelés par les Halles
Les gestionnaires du lieu, qui ont «fait preuve de bonne foi» et «se sont montrés proactifs», d’après l’une des victimes, ont rappelé toutes les personnes qui avaient réservé ce soir-là, essentiellement des groupes.

Analyses en cours
Contactée, la direction des Halles de la Cité assure aussi avoir «tout mis en œuvre pour identifier la source du problème». Après avoir «pris attache immédiatement» avec l’ARS et les services vétérinaires, elle a également «déposé à un laboratoire spécialisé, un échantillonnage des nourritures servies ce soir-là». Des analyses dont les résultats ne devraient être connus qu’en «fin de semaine».

Commentaire
Il me semble qu’il existe une suspicion sur ce que rapporte l’ARS !
Si les gestionnaires des Halles avaient été proactifs, il n’y aurait pas eu d’intoxication alimentaire, pardon de supicion d’intoxication alimentaire.
Fournir «à un laboratoire spécialisé, un échantillonnage des nourritures servies ce soir-là» n’a aucune valeur juridique.

Val d'Oise : Fermeture administrative d'une épicerie à Groslay en raison d'un risque de contamination ou de développement de micro-organismes et d’intoxication alimentaire

- présence de rongeurs et de leurs déjections
- locaux sales
- denrées conservées dans des conditions inadéquates
- gestion des déchets inadéquats, source de contamination des denrées alimentaires

Du fait de ces manquements l’établissement présente un danger grave pour la santé publique en raison du risque de contamination ou de développement de micro-organismes et d’intoxication alimentaire.

La mesure de fermeture sera levée dès que l’établissement sera aux normes en vigueur.

Commentaires d’internautes
- Je comprends même pas comment on peut envisager qu’il réouvre après avoir nettoyé toute cette merde.
- Ils ont même osé se servir dans un paquet de chips vendu aux clients.
- La préfecture du Val d’Oise est en croisade contre les crasseux qui pensent pouvoir gérer des commerces alimentaires. Bravo.
- Même le préfet du Gard s'y est mis. Merci.
- Le Préfet du 95, je vous vois bien Président de la république ! Vous remettriez en ordre ce pays ! Bravo à tous pour votre travail !
- Cette facon de faire comprendre le pourquoi de ces decisions est interessante.
- A ce niveau c'est un coup de lance flammes qu'il faut, pas une fermeture.
- Comment est-ce possible d’être aussi sale dans un pays qui a de l’eau à volonté, des produits nettoyant etc ?
- Y a t’il une sanction pour le proprio du commerce ? Interdiction de gérer ?

Danger Clostridium botulinum : 9 avis de rappel le 19 décembre

Tout le monde a encore à l’esprit les 15 cas d'intoxication par le botulisme, dont 1 décès, pendant la Coupe du monde de rugby organisée à Bordeaux, France.

Qu’en est-il du danger Clostridium botulinum dans les avis de rappel selon RappelConso au 20 décembre 2023

23 avis de rappels ont été publiés en 2023, mais 10 en décembre 2023, dont neuf le 19 décembre pour des produits halal comprenant de très nombreuses références.
Il est rapporté le rique et le motif de tous ces rappels sont les suivants :

- Risque : Clostridium botulinum (agent responsable du botulisme)
- Motif : Grisaillement en surface d’une partie de nos productions, lié à un ingrédient fournisseur non conforme. Cette situation ne permet pas d'exclure un risque de Clostridium botulinum.

- Regal aux olives Prix cool de marque Crystal
Date début/Fin de commercialisation : du 04/12/2023 au 11/12/2023

- Classic saveur délice de marque Isla Délice
Date début/Fin de commercialisation : du 22/11/2023 au 18/12/2023

- Régal aux olives de marque Crystal
Date début/Fin de commercialisation : du 04/12/2023 au 11/12/2023

- Cachir Prix cool de marque Crystal
Date début/Fin de commercialisation : du 22/11/2023 au 13/12/2023

- Cachir de marque Crystal
Date début/Fin de commercialisation : du 06/12/2023 au 11/12/2023

- Mortadélice / tranchettes de marque Isla Délice
Date début/Fin de commercialisation : 24/11/2023 au 18/12/2023

- Mortadélice 2kg de marque Isla Délice
Date début/Fin de commercialisation : 17/11/2023 au 18/12/2023

- Mousse de volaille de marque Isla Délice
Date début/Fin de commercialisation : 24/11/2023 au 07/12/2023

- Saveurdélice de marque Isla Délice
Date début/Fin de commercialisation : 22/11/2023 au 13/12/2023

Commentaire
Un inspection sanitaire sur les sites de production serait la bienvenue ...

Complément
Rappel également au Luxembourg le 20 décembre 2023 de plusieurs produits de la marque Isla Délice.

Mise à jour du 21 décembre 2023
Le réseau d'alerte rapide ou RASFF a encore frappé en retard avec cette notification de la France le 21 décembre 2023. Le produit a été distribué dans six pays dont la France.

Mise à jour du 22 décembre 2023
Deux nouveaux rappels le 22 décembre 2023 pour risque de développement de Clostridium botulinum :
- Régal aux olives halal 120 g
- Cachir goût de bœuf 500 g

- Rappels en Belgique le 21 décembre 2023 et 22 décembre 2023 de différents produits de la marque Isla Délice. Problématique : présence possible de la bactérie Clostridium botulinum.

France : Une proposition de loi pour interdire la viande de synthèse

On peut lire dans l’exposé des motifs,

Inquiète de cette évolution rapide et avant que la Commission européenne ne se prononce sur ces technologies, la commission des affaires économiques du Sénat a lancé une mission d’information à la mij-anvier 2023 pour étudier ces produits et procédés de l’industrie cellulaire.

Dans son rapport intitulé «Aliments cellulaires : être vigilant pour mieux encadrer et maîtriser la technologie» publié le 5 avril 2023, la mission d’information sur la «viande in vitro» a clairement réaffirmé son opposition anthropologique, éthique et culturelle au développement des aliments cellulaires. La vision purement utilitaire de l’alimentation est en effet à l’opposé de la tradition française qui voit d’abord dans l’alimentation un fait culturel et social.

En outre, les sénateurs ont rappelé que ce n’est pas parce qu’une innovation technologique est techniquement possible qu’elle doit nécessairement être développée. Il y a quelques années, la France et l’Europe ont su poser des limites quand elles leur ont semblé nécessaires en matière de bioéthique. Ainsi, alors la brebis Dolly a été le premier mammifère cloné en 1996, le clonage animal destiné à la consommation a été interdit en 2015.

Généralement appelés par abus de langage «viande in vitro», «viande cellulaire» ou «viande de culture», les «aliments cellulaires» sont, selon les entreprises du secteur, des «produits d’origine animale, issus de cellules animales», avec pour différence majeure que la viande grossit en dehors de l’animal.

Les entreprises du secteur se justifient en précisant que leurs produits sont destinés à se substituer à la viande importée bas de gamme, produite dans de mauvaises conditions environnementales et de bien-être animal. Mais remplacer de la «malbouffe» par une autre «malbouffe» n’est pas un progrès !

Ces entreprises sont encore aujourd’hui en phase de recherche et développement, mais bien évidemment, cela représente d’ores et déjà une menace réelle pour l’élevage français, déjà fragilisé.

Au sein de l’Union Européenne, c’est la Commission européenne qui est compétente pour autoriser les nouveaux «aliments», après avis de l’autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), les États ne disposant pas individuellement d’un droit de veto. A ce jour, les ministres français chargés de l’agriculture et de l’alimentation se sont toujours prononcés contre cette technologie, mais Bpifrance, la banque publique d’investissement, a soutenu les deux entreprises françaises de ce secteur, Vital Meat et Gourmey, à hauteur d’environ 6 millions d’euros sous forme de prêts, d’avances remboursables ou de subventions, ce qui démontre malheureusement les hésitations des pouvoirs publics…

Le 18 mars 2021, la commission spéciale chargée d’examiner ce qui allait devenir la loi «climat résilience», a adopté un amendement «L’aile ou la cuisse» n°CS 896 du député LR Julien Aubert visant à interdire les aliments cellulaires dans la restauration collective, qu’il s’agisse de restauration scolaire, dans les hôpitaux, les EHPAD, les établissements pénitentiaires….

Lors des débats parlementaires, le ministre de l’agriculture et de l’alimentation, M. Julien Denormandie a précisé quela viande cellulaire, que j’appelle aussi «viande paillasse», autrement dit un gigot sans agneau, un blanc de poulet sans poulet, est, à mes yeux, une perte de repères totale de notre société. Seule une science sans conscience pourrait envisager la viande de laboratoire, d’éprouvette comme une solution.»

Il est urgent d’aller plus loin en interdisant la production, la commercialisation et la vente de viande de synthèse en France.

C’est d’ailleurs ce que l’Italie vient de faire par l’adoption, le 16 novembre 2023, d’un projet de loi interdisant la production, la vente, l’importation et l’exportation de «viande de synthèse» afin de préserver son alimentation et son système nutritionnel, en maintenant la relation entre la nourriture, la terre et le travail humain.

Tel est l’objet de la présente proposition de loi que nous vous demandons de bien vouloir adopter.

L’Espagne voit une baisse des alertes alimentaires en 2022

«L’Espagne voit une baisse des alertes alimentaires en 2022», source article de Joe Whitworth paru le 20 décembre 2023 dans Food Safety News.

Selon un rapport annuel publié récemment, le nombre de notifications dans le système espagnol d'alerte alimentaire a diminué en 2022.

Les 880 notifications du Système coordonné d’échange rapide d’informations (SCIRI) sont en baisse par rapport au record de 1 081 alertes en 2021.

L'Agence espagnole de la sécurité des aliments et de la nutrition (AESAN) coordonne les actions nationales liées aux produits alimentaires et aux matériaux en contact avec les aliments qui peuvent présenter un risque pour la santé publique. L’agence a dit que la baisse des notifications pourrait être liée à l’influence réduite des mesures liées à la pandémie de COVID-19 et à la diminution des alertes à l’oxyde d’éthylène.

Moins d'alertes et de notifications d'informations ont été émises en 2022, et les 617 avis ont été principalement répartis entre les produits d'origine animale et végétale, les matériaux en contact avec les denrées alimentaires en troisième position.

En fonction du type de produit alimentaire, le poisson et les produits de poisson arrivent en tête, suivis des produits de viande et les compléments alimentaires.

Agents pathogènes problématiques
La plupart des notifications concernant les mollusques bivalves vivants n'ont pas nécessité d'action immédiate de la part des autorités car on pensait que ces produits n'étaient plus sur le marché.

Les dangers chimiques sont à l’origine de 297 alertes, suivis des dangers biologiques avec 181. Par rapport à 2021, les premiers ont diminué tandis que les seconds ont augmenté.

Salmonella a augmenté et reste le principal danger biologique avec 79 mentions. Listeria est à la deuxième place avec 31, suivi par norovirus, l'histamine et E. coli. Salmonella Enteritidis était le type le plus mentionné, suivi de Typhimurium en deuxième position et Infantis en troisième. Trois alertes à l’histamine concernaient des personnes malades.

Salmonella Agona dans des concombres a touché 108 personnes et Salmonella Ball a été identifiée dans de la viande hachée chez 54 patients. Deux sont tombés malades à cause de Salmonella dans le lait du lait 2ème âge.

Autres dangers et thèmes
Les dangers chimiques comprennent les additifs, les produits phytosanitaires, les médicaments vétérinaires et les métaux lourds. Les dangers phytosanitaires représentaient 30% des notifications avec 89 cas, soit une baisse par rapport à 2021. Les alertes étaient dominées par l'oxyde d'éthylène et le chlorpyrifos.

Pour les mycotoxines, 22 notifications ont été enregistrées : 18 pour les aflatoxines, trois pour l'ochratoxine A et une dans laquelle les deux étaient présentes. On les retrouve dans divers produits, comme les figues séchées et les fruits à coque. Il y a eu une diminution significative des notifications d'additifs, notamment pour l'acide ascorbique, utilisé principalement dans les produits de la pêche comme le thon pour lui donner une couleur rouge. En 2022, 32 notifications provenaient de corps étrangers tels que du métal, du verre et du plastique.

Au total, 53 alertes alimentaires liées à la détection de différents allergènes non déclarés ont été traitées par l’AESAN via le SCIRI. Les produits laitiers en sont la principale cause, suivis des fruits à coque et du sésame. Deux incidents mis en évidence concernaient des traces d'arachide dans de la lécithine de soja et de sésame dans du cumin.

Plus de 400 notifications indiquaient que l'origine du produit était un autre État membre de l'UE et, dans près de 200 cas, il s'agissait d'un pays tiers. Pour les pays de l’UE, la France arrive en tête, l’Italie et la Pologne occupent la deuxième place ex æquo et les Pays-Bas sont troisièmes. La Chine était derrière la plupart des notifications en raison des matériaux entrant en contact avec les aliments. L’Inde arrive en deuxième position, suivie par les États-Unis en troisième position et le Royaume-Uni en quatrième position.

Les refus à la frontière sont tombés à 255 contre 324 en 2021. Beaucoup étaient liés à des produits de la pêche. Les raisons du rejet comprenaient des agents pathogènes tels que STEC, Vibrio cholera, Anisakis et des insectes présents dans les produits. Le Maroc était à l'origine du plus grand nombre de notifications, suivi de la Chine, de l'Inde et du Brésil.

Commentaire
Il n'existe pas, à ma connaissance, un tel document pour la France ...

Seine-Saint-Denis : Bilan des contrôles sanitaires en novembre 2023

Au titre de l’hygiène, le bilan des 41 établissements contrôlés pour novembre 2023 (28 en octobre) est le suivant : 22 débits de boissons et restauration, 15 commerces de bouche et 4 établissements de services.
Le résultat : 5 fermetures envisagées, 7 avertissements, 10 mises en demeure. 

mardi 19 décembre 2023

STEC dans une crèche de Toulours, six enfants hospitalisés, des familles portent plainte

«Bactérie E. coli dans une crèche de Toulouse: six enfants hospitalisés, des familles portent plainte», source O.-F. du 19 décembre 2023.

Une intoxication alimentaire est survenue dans à la crèche des Minimes de Toulouse (Haute-Garonne) en novembre 2023. Six enfants ont été hospitalisés mais ils se portent tous mieux aujourd’hui. Alors que l’enquête a révélé la présence de la bactérie E. coli dans des fromages au lait cru fabriqués dans le Jura, deux familles ont porté plainte vendredi 15 décembre.

Deux familles ont porté plainte après une contamination à la bactérie E. coli dans une crèche de Toulouse (Haute-Garonne) en novembre 2023. Selon France Bleu Occitanie, qui révèle l’information, les deux plaintes ont été déposées vendredi 15 décembre. D’autres familles auraient également pu lancer une procédure par la suite.

Plusieurs enfants de l’établissement, qui en accueille 54, avaient ressenti les premiers symptômes le 10 novembre. D’après l’Institut Pasteur, les symptômes provoqués par E. coli apparaissent entre trois et huit jours après l’infection. Au total, six enfants de moins de trois ans avaient dû être hospitalisés, certains dans un état grave. Ils sont tous sortis de l’hôpital depuis, indiquent nos confrères.

Des fromages retirés du marché
La crèche concernée avait été fermée une dizaine de jours par la mairie de Toulouse. Elle a rouvert après un grand nettoyage réalisé par le Centre d’appui pour la prévention des infections associées aux soins (Cpias), rappelle la radio locale.

Une enquête avait également été ouverte afin de déterminer l’origine de l’intoxication. Celle-ci a révélé que la bactérie E. coli était présente dans des fromages au lait cru, servi aux enfants. Les autorités sanitaires ont demandé le retrait du marché de morbier, de tomme ou encore de raclette fabriqués dans le Jura.

Commentaire
Depuis le début de cette affaire de la crèche de Toulouse, on a pris soin d’éviter de dire que cet E. coli était un E. coli producteur de shigatoxines (STEC). Par ailleurs, autre motus de la presse et de la ville de Toulouse, les 6 cas d’enfants ont été atteints d'un syndrome hémolytique et urémique (SHU) en raison de la présence de STEC.

Etats-Unis : Le CDC met en garde contre une épidémie croissante et mortelle à Salmonella liée à des melons cantaloups

Il s’agit d’une suite du précédent article paru le 8 décembre 2023.
«Le CDC met en garde contre une épidémie croissante et mortelle à Salmonella liée à des melons cantaloups», source article de Stéphanie Soucheray paru le 18 décembre 2023 dans CIDRAP News.

Avec 72 nouveaux cas, l'épidémie à Salmonella liée aux melons cantaloups aux États-Unis a désormais dépassé les 300 cas, et une autre personne est décédée, portant le total des décès à 4. Jusqu'à présent, la moitié des patients interrogés ont été hospitalisés, selon une une mise à jour de la fin de la semaine dernière du Centers for Disease Control and Prevention (CDC).

«Le CDC est préoccupé par cette épidémie car les cas de maladie sont graves et des personnes vivant dans des établissements de soins de longue durée et dans des garderies sont tombées malades. Ne mangez pas de melons cantaloups prédécoupés si vous ne savez pas si des melons cantaloups de la marque Malichita ou Rudy ont été utilisés», a prévenu le CDC.

Salmonella peut être plus dangereuse pour les personnes âgées, les enfants de moins de 5 ans et les personnes dont le système immunitaire est affaibli. Jusqu’à présent, au cours de cette épidémie, 40 personnes malades résidaient dans des établissements de soins de longue durée et 30 enfants ont fréquenté des garderies avant de tomber malades.

Fermeture d'une usine fruitière mexicaine
Au total, 302 personnes dans 42 États ont été malades et les médias ont rapporté qu'une usine au Mexique a été fermée en raison de l'épidémie. Un article de Reuters indique que cinq personnes au Canada sont également décédées dans cette épidémie. Aux États-Unis, trois personnes sont décédées au Minnesota et une personne dans l’Oregon.

Les cas de maladie ont commencé entre le 16 octobre 2023 et le 28 novembre 2023 et 129 personnes ont été hospitalisées.

Les melons cantaloups entiers de marque Malichita et Rudy ont été identifiés aux États-Unis et au Canada comme sources de l'épidémie et ont été rappelés. Les fruits concernés peuvent porter des autocollants indiquant «4050» et «Product of Mexico/produit du Mexique».

Le melon cantaloup prédécoupé vendu chez un certain nombre de distributeurs, notamment Kwik Trip, Aldi, Vinyard, Kroger et Sprouts, a également été rappelé.

Allemagne : Huile d’olive, 42% de non-conformités

Dans le cadre d'une récente enquête menée par l'Office d'enquête chimique et vétérinaire de Stuttgart (CVUA), plus d'une centaine de bouteilles d'huile d'olive extra vierge ont été analysées et ont révélé des irrégularités dans 40% d'entre elles. La situation était encore plus alarmante pour les huiles achetées en ligne, puisque presque toutes les bouteilles ne répondaient pas aux normes requises.

L'Office fédéral allemand pour la protection des consommateurs eu 1 er août 2022t la sécurité alimentaire (BVL) a identifié l'huile d'olive comme l'un des dix aliments les plus contrefaits en Allemagne, ce qui a incité les autorités locales à effectuer des contrôles de qualité réguliers.

Entre janvier et août 2023, le laboratoire central des huiles et graisses alimentaires du CVUA a examiné 141 échantillons d'huile d'olive extra vierge, constatant que 59 échantillons (42%) présentaient des irrégularités d'étiquetage, des défauts graves ou une pure falsification. Source Affidia.

Commentaire