dimanche 5 juin 2022

Impact de l'eau chlorée sur l'inactivation des pathogènes pendant le tempérage du blé et la qualité de la farine qui en résulte

Voici un article utile sur le plan pratique paru dans Journal of Food Protection, Impact de l'eau chlorée sur l'inactivation des pathogènes pendant le tempérage du blé et la qualité de la farine qui en résulte.

Le tempérage consiste à ajouter de l'eau au grain sec et à le laisser reposer pendant un certain temps avant d'être moulu.

Cet article prend un relief particulier dans le contexte de la crise liée aux pizzas Buitoni Nestlé ...

Résumé
Les épidémies d'agents pathogènes entériques liés à la farine de blé ont conduit l'industrie de la meunerie à rechercher des solutions pour résoudre ce problème de sécurité des aliments. L'eau chlorée à 400-700 ppm a été utilisée dans l'industrie de la minoterie comme auxiliaire de tempérage pour maîtriser la croissance des levures et des moisissures dans les bacs de tempérage. Cependant, l'efficacité de l'eau chlorée pour inactiver les pathogènes entériques sur les grains de blé restait inconnue. Cinq souches de Escherichia coli producteurs de shigatoxines (STEC) et deux souches de Salmonella ont été inoculées sur du blé tendre vitreux panifiable à hauteur de 7 log UFC/g et conservées à température ambiante pendant 1 mois. Le blé inoculé a été tempéré avec quatre concentrations (0, 400, 800, 1200 ppm) d'eau chlorée (pH 6,5). La réduction due au chlore a été déterminée en calculant le changement de densité cellulaire à chaque niveau de chlore en utilisant la réponse à 0 ppm comme référence. Du blé non ensemencé tempéré avec de l'eau chlorée a été utilisé pour mesurer les paramètres de qualité de la farine. Les changements de densité des pathogènes sur 18 heures variaient de -2,35 à -0,30 log UFC/g avec de l'eau chlorée à 800 ppm et n'étaient pas significativement différents des changements à 400 ppm et 1200 ppm. Des différences significatives (p<0,05) dans l'étendue de la réduction ont été observées entre les souches. Cependant, l'effet de l'eau chlorée sur la réduction des microbes indigènes sur les grains de blé était minime, avec une réduction moyenne de 0,39 log UFC/g pour toutes les concentrations. Aucun changement significatif (p>0,05) n'est survenu dans la qualité de la farine et la fonctionnalité du gluten, ou pendant la panification pour les céréales tempérées à 400 et 800 ppm d'eau chlorée. Il y avait des changements faibles mais significatifs (p <0,05) dans la teneur en protéines de la farine, la viscosité finale et l'absorption d'eau lorsqu'ils étaient tempérés avec de l'eau chlorée à 1200 ppm. Les données ont montré que le niveau d'eau chlorée actuellement utilisé dans l'industrie pour le tempérage pourrait réduire le nombre de pathogènes entériques de 1,22 log UFC/g pour les STEC et de 2,29 log UFC/g pour Salmonella, sans effets significatifs sur la qualité de la farine et la fonctionnalité du gluten.

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Une étude évalue le lien entre les résultats des inspections et les foyers de cas d’intoxication alimentaire

«Une étude évalue le lien entre les résultats des inspections et les foyers de cas d’intoxication alimentaire», source Food Safety News. Ce que dit en gros cette étude, c’est que des résultats d'inspection moins bons ne sont pas toujours associés à un risque élevé d'intoxication alimentaire. 

Des chercheurs ont essayé de savoir si les résultats d'inspection peuvent être utilisés pour prédire où les toxi-infections alimentaires peuvent se produire.

L'étude a examiné si les résultats des inspections de routine étaient associés à la survenue de foyers de cas d’intoxication alimentaire dans la restauration commerciale et la restauration collective.

L'hypothèse était que des résultats d'inspection plus bas seraient associés à un risque élevé d’intoxication alimentaire.

La restauration collective comprend les cuisines centrales et industrielles, la restauration et les sites de préparation de produits alimentaires précuits destinés à la vente.

Aucune différence majeure n'a été observée dans la restauration commerciale, mais dans la restauration collective, des résultats d'inspection nettement plus bas ont été détectés dans des établissements qui ont eu des cas d’intoxication alimentaire, selon l'étude publiée dans International Journal of Environmental Health Research.

Résultats des inspections et nature des établissements
Au total, 143 foyers de cas d’intoxication alimentaire ont été associés à des restaurants et des établissements de restauration collective de 2015 à 2018 et 150 points de vente liés à des foyers faisaient partie de l'étude. Les rapports de 121 sites inspectés de mai 2013 à décembre 2018 ont été inclus. Des sites de restauration autres que les établissements à l’origine de cas d’intoxication alimentaire ont été choisis comme témoins.

Le délai moyen entre les inspections et les foyers de cas d’intoxication alimentaire était de plus de sept mois et demi et le principal agent causal des cas d’intoxication alimentaire était soit inconnu, soit norovirus.

Les résultats de la dernière inspection de routine avant l'incident dans les établissements touchés par un foyer de cas d’intoxication alimentaire ont été comparés aux résultats d'une inspection de routine choisie au hasard dans chaque point de vente témoin.

Le système finlandais de notation de la sécurité des aliments utilise une échelle avec quatre points: excellent, bon, à corriger et médiocre.

Les foyers de cas d'ntoxication alimentaire confirmés sont classés en «preuves solides» (A), «preuves probables» (B), «preuves possibles» (C) ou «preuves peu claires» (D) sur la base des résultats épidémiologiques descriptifs et analytiques, des résultats des analyses de laboratoire. et des facteurs contributifs possibles.

Les scientifiques ont identifié les établissements touchés par un foyer de cas d’intoxication alimentaire dans les données et sélectionné leur inspection de routine la plus récente avant l'éclosion. Cependant, ils ont noté que la correction des non-conformités peut signifier que les non-conformités détectées lors de la dernière inspection ne sont plus présentes au moment de l'éclosion.

Les résultats des inspections des restaurants sur les «vêtements de travail» et «l'hygiène des mains» étaient plus favorables dans les établissements touchés par un foyer de cas d’intoxication alimentaire que les établissements témoins.

Principaux résultats en restauration collective
En restauration collective, des différences ont été observées dans la propreté des installations, des surfaces et des équipements. Des différences ont également été observées dans l'adéquation et l'entretien des installations et de l'équipement. Cela suggère qu'un environnement de manipulation des aliments bien entretenu et propre est essentiel pour prévenir les maladies d'origine alimentaire, ont déclaré les chercheurs.

Les résultats d'inspection concernant les pratiques de travail du personnel ou la gestion de la température des aliments en cuisine ne différaient pas entre les établissements touchés par un foyer de cas d’intoxication alimentaire et des établissements témoins en restauration collective.

Cependant, pour la «gestion de la durée de conservation et la période de vente des aliments», la proportion des notes «Bon» et «À corriger» était plus élevée dans les établissements touchés par un foyer de cas d’intoxication alimentaire associés à des foyers de cas avec des preuves au moins modérées que dans les établissements témoins.

Ce domaine couvre le temps de mise en place des aliments pour le service, les températures pendant la vente ou l'affichage pour le service, ainsi que les enregistrements de température et les éventuelles actions correctives par l'entreprise alimentaire. L’abus de temps et de température lors du stockage des aliments a été identifié comme un facteur contributif commun dans les épidémies d'origine alimentaire enregistrées, selon l'étude.

Les chercheurs ont dit que les entreprises doivent faire attention à la propreté de l'environnement et de l'équipement de manipulation des aliments.

«La correction efficace des non-conformités en matière de propreté de l'environnement et des équipements de manipulation des aliments et le maintien constant d'une situation favorable sont essentiels pour assurer un haut niveau de sécurité des consommateurs dans la restauration commerciale», selon les chercheurs.

Commentaire
Difficile de faire une étude similaire en France, mais pas impossible, car selon Santé publique France, «Depuis sa mise en place en 1987, la surveillance des TIAC par la déclaration obligatoire a permis de déclencher des investigations pour en identifier les causes et mettre en place rapidement des mesures correctives au sein des établissements afin d’améliorer la sécurité des aliments.» Alors qu’attend on ?

Cela étant, les inspections en restauration commerciale en 2022 sont peu nombreuses au regard du nombre d’établissements, ainsi, il y en a eu 929 en avril, 1 309 en mars , 1041 en février et 990 en janvier, selon Alim’confiance open data soft. Les chiffres de mai ne sont pas consolidés. Pour la restauration collective, selon la même source, 690 en avril, 996 en mars, 776 en février et 751 en janvier.

Par ailleurs, autre aspect, chez ce qui pourrait une toxi-infection alimentaire collective (TIAC) se transforme le plus souvent en épidémie de gastro et le tour est joué …

Pourtant, dans les bilan des TIAC, Santé publique de France rapporte, «Toutefois, les TIAC ne sont que la partie la plus visible d’un problème plus vaste. Le fardeau des infections d’origine alimentaire reste important avec entre 1,28 à 2,23 millions de personnes affectées chaque année, dont la majorité des cas surviennent de façon sporadique sans lien apparent entre eux.»

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samedi 4 juin 2022

Une étude détaille l'émergence de Salmonella résistant aux antibiotiques chez le poulet brésilien

Des chercheurs découvrent que le vaccin contre Salmonella chez la volaille a contribué à l'augmentation des bactéries résistantes aux antibiotiques au Royaume-Uni.

«Une étude détaille l'émergence de Salmonella résistant aux antibiotiques chez le poulet brésilien», source CIDRAP News.

Une analyse des isolats de Salmonella provenant de poulets brésiliens suggère que l'introduction d'un vaccin contre Salmonella et l'utilisation croissante d'antibiotiques par les agriculteurs brésiliens ont abouti à des souches de Salmonella plus résistantes aux antibiotiques mais moins susceptibles de provoquer des maladies humaines, ont rapporté des chercheurs britanniques et brésiliens dans PLOS Genetics.

Le Brésil est le plus grand exportateur de viande de poulet au monde, et des recherches antérieures ont révélé que de grandes quantités de viande de poulet contaminée par Salmonella étaient importées au Royaume-Uni et dans les pays européens depuis le Brésil. Pour identifier les sérotypes de Salmonella les plus répandus dans la viande de poulet importée du Brésil et pour déterminer si ces souches contribuent à l'augmentation des cas d'intoxication alimentaire au Royaume-Uni, des chercheurs ont examiné 183 génomes de Salmonella de poulets au Brésil, ainsi que 357 génomes de Salmonella prélevés sur des poulets. et de la viande de poulet importée au Royaume-Uni, de la volaille domestique et des résidents du Royaume-Uni qui avaient confirmé des infections à Salmonella.

L'analyse a révélé que Heidelberg et Minnesota étaient les sérotypes les plus courants chez les poulets brésiliens et dans la viande de poulet importée au Royaume-Uni. La comparaison avec plus de 1 200 génomes accessibles au public de ces deux sérotypes au Brésil a suggéré qu'ils sont apparus au début des années 2000, à peu près au même moment où le pays a introduit un vaccin contre Salmonella pour la volaille.

En outre, les génomes des clades de Heidelberg et du Minnesota partageaient des gènes de résistance aux antibiotiques sulphanomide, bêta-lactamines et tétracyclines, qui résultaient probablement de l'utilisation accrue d'antibiotiques par des agriculteurs brésiliens. Ces gènes, suggèrent les auteurs, pourraient avoir permis à Heidelberg et au Minnesota de devenir les sérotypes dominants de Salmonella chez les poulets brésiliens.

Cependant, les données de surveillance britanniques n'ont montré aucune augmentation des cas humains à Salmonella Heidelberg ou à Salmonella Minnesota, et aucune propagation aux volailles domestiques.

«Bien que cela ne pose aucun risque immédiat pour la santé des pays importateurs comme le Royaume-Uni, des bactéries étaient résistantes aux antimicrobiens, ce qui souligne l'importance d'adopter une approche «One Health» qui voit des liens entre la santé des personnes, des animaux et l'environnement, en particulier lors de l'évaluation des chaînes d'approvisionnement alimentaire mondiales», a déclaré la co-auteure de l'étude Alison Mather du Quadram Institute Bioscience au Royaume-Uni dans un communiqué de presse.

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Le Vietnam disposerait d’un vaccin contre la peste porcine africaine

Un précédent article du 1er octobre 2021 rapportait, «Un vaccin offre enfin aux producteurs de porc une défense contre le virus de la peste porcine africaine».

Voici la suite, «Le Vietnam disposerait d’un vaccin contre la peste porcine africaine», source article de Jim Romahn paru sur son blog Agri 007.

Le Vietnam a annoncé mercredi avoir développé avec succès un vaccin contre la peste porcine africaine.

Il vise à être le premier pays à produire et exporter commercialement un vaccin contre la peste porcine africaine.

Le Vietnam a perdu 20% de ses porcs après la première épidémie en février 2019.
Il est originaire d'Afrique avant de se propager en Europe et en Asie et a tué des centaines de millions de porcs dans le monde, frappant particulièrement durement la Chine.

«Il s'agit d'une étape importante pour l'industrie vétérinaire», a déclaré le vice-ministre de l'Agriculture, Phung Duc Tien, dans un communiqué.

«Avec une immunité de six mois, le vaccin sera un bouclier pour l'industrie porcine et la production porcine dans le monde.»

Le vaccin est en développement depuis novembre 2019, en partenariat avec des experts américains, avec cinq essais cliniques en cours.

Son innocuité et son efficacité ont été confirmées par l’Agricultural Research Service de l’USDA, a déclaré Tien.

«Ce succès ouvre de grandes attentes et la marge d'exportation du vaccin contre la peste porcine africaine produit au Vietnam est immense», a ajouté M. Tien.

Il n'a pas fourni de délai pour l'exportation du vaccin, ni d'estimation de la capacité de production du Vietnam.

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Suède: épidémie à Salmonella Newport liée à des écrevisses cuites congelées importées dans de la saumure à l'aneth

Photo d'illustration

Un article est paru dans Eurosurveillance qui traite d’une première, à savoir une épidémie à Salmonella Newport liée à des écrevisses cuites congelées importées dans de la saumure à l'aneth en Suède, de juillet à novembre 2019. Cet article est intéressant car il traite aussi d ela méthodologie utilisée lors de l’investigation.

L'enquête épidémiologique a identifié une marque importée spécifique d'écrevisses entières cuites congelées dans de la saumure à l'aneth comme véhicule suspect de l'infection à Salmonella Newport ST46.

Le véhicule de l'infection a ensuite été confirmé microbiologiquement dans des échantillons provenant de lots d'écrevisses rappelés et dans un échantillon provenant du contrôle aux frontières. Malgré le rappel complet du produit, deux cas supplémentaires avec la souche épidémique ont été identifiés, un en 2020 et un en 2021. Cela démontre la difficulté d'éliminer complètement le risque associé aux aliments contaminés avec des dates de péremption longues, car la possibilité de associer un aliment dans le congélateur à un rappel ou à l'annonce d'une épidémie diminue avec le temps.

Il s'agit, à notre connaissance, du premier foyer de cas à Salmonella lié à des écrevisses précuites congelées en saumure à l'aneth. Les épidémies à Salmonella Newport ont déjà été liées à des véhicules animaux et végétaux, par exemple le bœuf, la pastèque et les graines germées de haricot mungo. On ne sait pas comment le produit a été contaminé. Salmonella a déjà été détectée dans des écrevisses sauvages et il est possible que les écrevisses aient été insuffisamment cuites. Cependant, étant donné que Salmonella a été détecté dans deux lots, indiquant une contamination persistante, il est plus probable que le produit ait été contaminé après la cuisson, par l'ajout d'aneth contaminé ou par une contamination environnementale lors de la préparation. Nous avons utilisé une étude de cas basée sur le questionnaire exploratoire national suédois sur Salmonella pour identifier une source possible dans cette épidémie. Outre la rapidité d'exécution, McCarthy et Gieseke ont proposé que les avantages des études cas-cas par rapport aux études cas-témoins sont une réduction des biais de sélection et de rappel. En effet, les cas d'éclosion et les cas témoins sont identifiés à partir du même système de surveillance et parce que les cas témoins sont susceptibles de mieux se souvenir de leurs expositions que les témoins sains. Des études cas-cas ont été utilisées auparavant, à la fois pour comparer des cas sporadiques avec différentes maladies gastro-intestinales, pour établir une comparaison de base de cas avec différentes maladies, et dans les enquêtes sur les épidémies. Dans cette enquête sur l'épidémie, la justification de la réalisation d'une étude cas-cas était que l'écrevisse est un plat de saison, traditionnellement consommé en Suède lors des fêtes d'écrevisses en août et septembre. Les écrevisses sont généralement servies froides et les écrevisses précuites congelées sont prêtes à être consommées après décongélation, sans réchauffage.

Dans cette enquête sur l'épidémie, l'approche d'étude de cas a été couronnée de succès, identifiant un véhicule suspect d'infection sur lequel on pouvait agir en temps opportun et confirmé par une enquête microbiologique. Compte tenu des circonstances suédoises, avec l'utilisation de questionnaires nationaux, les études de cas pourraient être un outil utile lors de futures épidémies de maladies d'origine alimentaire et hydrique. La détection du signal d'éclosion montre la force d'un programme national de surveillance microbienne dans lequel Salmonella est typée en temps opportun dans le but d'identifier les épidémies, en particulier avec des cas largement répartis géographiquement. Cependant, le programme de surveillance microbiologique de l’agence nationale de santé de Suède (PHAS) ne comprend que l'analyse WGS des isolats provenant de cas domestiques. Par conséquent, il est possible que nous n'ayons pas détecté tous les cas d'épidémie, s'ils étaient considérés comme infectés à l'étranger.

Conclusion
Cette enquête a démontré l'utilisation réussie d'une étude de cas et de tests microbiologiques ciblés pour identifier les écrevisses importées congelées et précuites dans la saumure à l'aneth comme étant la source de l'éclosion. Cela montre l'importance de mettre en œuvre et de maintenir des systèmes de management de la sécurité des aliments efficaces dans l'ensemble de la chaîne de production, en particulier des aliments prêts à consommer.

Elle montre également la difficulté d'éliminer complètement le risque lié aux aliments contaminés avec des dates limites de consommation longues, comme en témoignent les deux cas supplémentaires bien après le rappel. L'action immédiate prise par l'entreprise de vente au détail vendant le produit, qui comprenait à la fois un rappel approfondi et une analyse des produits alimentaires, était importante pour confirmer le véhicule de l'infection et arrêter l'épidémie.

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L’Obscurantisme vert. La véritable histoire de la condition humaine

Le Figaro nous propose un entretien avec Yves Roucaute (article réservé aux abonnés).

Le philosophe, dans un livre iconoclaste, démonte une par une les idées fausses de l’écologie punitive et remet l’humain au centre de l’univers.

Assez de ces petits bonshommes verts qui ne cessent de condamner l’humanité pour mieux idolâtrer la planète. Épistémologue, l’universitaire, féru d’art moderne et contemporain, préfère défendre la vraie écologie, celle qui sauve les humains, dotés d’une réelle créativité. Maniant, non sans humour, la science et la réflexion philosophique, l’auteur de nombreux ouvrages publie L’Obscurantisme vert. La véritable histoire de la condition humaine (Éditions du Cerf).

Il nous explique dans cet entretien, si science sans conscience est ruine de l'âme; une conscience sans science peut être perdue.

La fiche du livre aux éditions du Cerf indique:
Sauver la planète ? Sauver l’humanité, voilà l’urgence pour le philosophe Yves Roucaute !
Aux obscurantistes verts qui font grand commerce de l’idolâtrie, de la culpabilité et de l’apocalypse, il oppose les faits. Et, au tribunal du bon sens et de la lucidité, il convoque ses témoins : l’histoire de la Terre, la grande aventure humaine, les sciences et les technologies.

Avec humour, Yves Roucaute démonte une par une les idées fausses. Les cyclones, séismes et variations climatiques ? Pires hier qu’aujourd’hui. Peut-on vivre en harmonie avec la nature sans la dominer ? Non. Le CO2 ? Rien de diabolique. L’éolien ? Beaucoup de vent pour rien. Le nucléaire ? Une alternative. Les produits bio ? Tous chimiques. La «Transition écologique» ? Une chimère. Le productivisme ? Une évidence. Et la société de consommation ? Une espérance. L’écologie ? Yves Roucaute est pour, mais une écologie non punitive, alimentée par le savoir, tournée vers l’avenir.

Réaliste, la vraie écologie rappelle aux nations que puissance rime avec croissance et décroissance avec décadence. Métaphysique, elle appelle à briser les spiritualismes d’occasion. Morale, elle remet l’humain au centre de l’univers. Voici une ode à la créativité, à la liberté, à la vie apte, enfin, à réenchanter le monde.

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Semaine cahotique de la sécurité des aliments en France, mais tout va bien !

Semaine cahotique et des scènes tout aussi cahotiques de la sécurité des aliments en France, triste spectacle en vérité, rappels oubliés et augmentation sigificative du nombre de cas de salmonellose dans la crise Ferrero et les chocolats Kinder qui n'en finit pas de toucher des enfants, sans que cela ne choque personne, pas de réaction, pas de question, pas d'investigation, rien ... 

Rappels
J'avais indiqué dans un article sur les rappels de mai 2022 que je cessais provisoirement la revue des rappels hebdomadaires et mensuels. Que se passe-t-il donc pour que j'écrive de nouveau un article sur le sujet, la raison est simple, il s'en passe des choses dans le monde des rappels de cette première semaine de juin 2022, jugez plutôt ...

Le 3 juin, rappels d’huiles de sésame & de noix Auchan Gourmet de la marque MMM Auchan pour cause d’inversion de l’étiquette arrière entre les deux produits. Chacune de ces références contient un allergène différent. Cela se passe au Luxembourg et il y aura donc une notification au RASFF de l’UE, un jour peut-être ...

En France, Auchan rappelle le 2 juin ces deux huiles suite à une inversion de l’étiquette arrière entre les deux produits. Le souci ici, et ce n’est pas la première fois, est que RappelConso a ‘oublié’ ces rappels d’huiles … inquiétant, non ?

Cette semaine, encore, dans la série pas de chance ou jamais deux sans trois, l’entreprise retenue est Les Entrées de la Mer avec sa choucroute de la mer et sa sauce beurre blanc qui a rappelé le 3 juin pour cause d’erreur de DLC. Il faut positiver comme l’on dit avec cette entreprise qui avait déjà rappelé sa choucroute de la mer et sa sauce beurre blanc, le 26 janvier et le 24 janvier pour cause de présence de Listeria monocytogenes. Il y a du progrès …

Sujet de préocuppation plus important, s’il en est, le rappel le 3 juin de Valençay AOP, bûches de chèvres, crottins, rond plat, pyramide blanche pointue, fromage blanc de chèvres au lait cru pour cause de présence de Escherichia coli producteurs de shigatoxines (STEC) O26. Les produits ont été commercialisés du 09/05/2022 au 28/05/2022, c’est-à-dire bien avant la date de rappel … à suivre ...

Ferrero et l’épidémie de salmonellose chez des jeunes enfants en France qui continue de grandir
Le blog vous avait informé sur l’épidémie de salmonellose chez des jeunes enfants en France en lien avec la consommation de produits de la marque Kinder. Point au 2 juin, malgré les rappels, +31 cas par rapport au 4 mai.

Au 2 juin, selon le point de Santé publique France, quelques constats,
- +31 cas par rapport au point du 4 mai.

Santé publique France indique qu’il y a eu des retraits et rappels successifs des produits concernés de la marque Kinder, produits par l'usine Belge avec fermeture de celle-ci par les Autorités Belges, et que cela devrait limiter la survenue en France de nouveaux cas de salmonellose en lien avec ces chocolats. Mais ce n’est pas le cas !

Depuis la fin de la semaine 14, soit 4 semaines après la séquence des rappels, il y a encore de nouveaux cas de salmonellose, et voici ce qu’en dit Santé publique France, «L’éventuelle identification de nouveaux cas avec des dates d'isolement à distance des mesures de retrait rappel fera l’objet d’investigations le cas échéant.» On se moque du monde !

C’est la même chose quand Santé publique France indique «Cinquante et un cas ont été interrogés par Santé publique France», soit le même nombre qu’il y a un mois, c’est-à-dire que rien n’a avancé sur ce point, faute de personnels, on a le droit de savoir ...

Bien triste semaine pour la sécurité des aliments en France, toutes autorités sanitaires confondues, et dire qu’il va falloir s’habituer à cela …

Mise à jour du 7 juin 2022. Enfin, tout va bien, RappelConso signale le 7 juin, le rappel du 2 juin de perles saumonées, tout peut donc arriver ...

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vendredi 3 juin 2022

France: Épidémie de salmonellose chez des jeunes enfants en lien avec la consommation de produits de la marque Kinder. Point au 2 juin, malgré les rappels, +31 cas par rapport au 4 mai

Dans un article du 10 mai 2022, le titre rapportait, France: Épidémie de salmonellose chez des jeunes enfants en lien avec la consommation de produits de la marque Kinder. Point au 4 mai, malgré les rappels, +22 cas par rapport au 27 avril.

Qu’en est-il aujourd’hui de la situation, après les écrans de fumée du directeur général (1 et 2) et du directeur marketing, avec la publication par Santé publique France le 3 juin d’un point au 2 juin 2022, de l’épidémie de salmonellose chez des jeunes enfants en lien avec la consommation de produits de la marque Kinder.

Au total, à la date du 02/06/2022 : 118 cas de salmonellose avec une souche appartenant à l’épidémie ont été identifiés par le Centre national de référence (CNR) des salmonelles de l’Institut Pasteur en France (figure 1). 

Figure 1 : Courbe épidémique : nombre de cas confirmés de salmonellose à Salmonella Typhimurium, variant monophasique (cluster 1 HC5_296366 et cluster 2 HC5_298160), par semaine d’isolement (avec en rouge la semaine correspondant au retrait rappel des produits de l’usine d’Arlon en Belgique) - France métropolitaine, semaines 2 à 18, 2022 (N=118).

Si je compte bien cela fait +31 cas par rapport au point de situation du 4 mai 2022, cela ressemble de plus en plus à l’histoire de la salmonelle qui monte, qui monte … près de 4 semaines après les phases successives de rappels.

La semaine 14 (en rouge) a commencé le 4 avril 2022 et s’est terminée le 10 avril 2022. Selon la DGCCRF, les rappels de produits de la marque Kinder ont eu lieu,

Les retraits et rappels successifs des produits concernés de la marque Kinder, produits par l'usine Belge avec fermeture de celle-ci par les Autorités Belges, devraient limiter la survenue en France de nouveaux cas de salmonellose en lien avec ces chocolats.

L’éventuelle identification de nouveaux cas avec des dates d'isolement à distance des mesures de retrait rappel fera l’objet d’investigations le cas échéant. 

Malgré les rappels successifs le nombre de cas de l’épidémie de salmonellose chez des jeunes enfants continue de grimper sensiblement, très étonnant, si, comme on nous le présente, les rappels ont été réellement efficaces.
On peut donc douter de l’explication servie depuis quelque temps ...

Les 118 cas sont répartis sur 12 régions métropolitaines (Ile-de-France (24 cas), Grand-Est (19 cas), Auvergne-Rhône-Alpes (17 cas), Provence-Alpes-Côte d'Azur (17 cas), Hauts-de-France (9 cas), Bourgogne-Franche-Comté (7 cas), Occitanie (7 cas), Normandie (6 cas), Nouvelle-Aquitaine (6 cas), Bretagne (3 cas), Corse (2 cas) et Pays de la Loire (1 cas)) avec un âge médian de 4 ans, et concernent 57 filles et 61 garçons.

Cinquante et un cas ont été interrogés par Santé publique France. Tous les cas, sauf 1, rapportent, avant le début de leurs symptômes (survenus entre le 20/01 et le 04/04/2022), la consommation de chocolats de la marque citée ici.

Le chiffre de 51 cas intérrogés est exactement le même que celui fourni le 4 mai, ce qui signifie que l’interrogation n’a pas eu lieu ou n'a pas avancé pendant presque 1 mois !

 Vingt-deux personnes ont été hospitalisées pour leur salmonellose, toutes sorties depuis. Aucun décès n'a été rapporté.

Ces données sont strictement les mêmes que celles du 4 mai 2022, date du précédent point de situation.

A suivre ...

Curiosité. Santé publique France aime bien les nouveautés, ainsi neuf communiqués depuis le 19 mai sur des cas de variole du singe (monkeypox) en France et dans le monde. La sécurité des aliments n'a pas toujours eu les mêmes attentions ...

Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire s’est comportée et continue de se comporter en censeur et refuse tout assouplissement pour la modique somme de 500 euros. N’ayant pas les moyens d’aller devant la justice, je leur fait ici de la publicité gratuite. Derrière cette revue, il y a des aimables censeurs, les journalistes complices de la direction !

L'EFSA publie les dernières études d’un programme d'évaluation des risques

«L'EFSA publie les dernières études d’un programme d'évaluation des risques», source Food Safety News.

Une étude a évalué le risque d'Anisakis à partir de poissons au Portugal et les connaissances des personnes sur le parasite.

Les chercheurs ont recueilli des informations sur la perception du risque et les attitudes de la population portugaise face à la contamination des poissons par Anisakis et sur leur connaissance des méthodes de prévention de l'infection.

Les nématodes parasites du genre Anisakis sont l'agent causal de l'anisakiose. L'homme est infecté par la consommation de poisson cru ou insuffisamment cuit contaminé par le parasite. L'infection peut entraîner des symptômes gastro-intestinaux et allergiques. Il y a peu de rapports d'anisakiose au Portugal, mais des preuves d'allergie à Anisakis existent, indiquant qu'une exposition a lieu.

Le Portugal a l'un des niveaux de consommation de poisson les plus élevés au monde et le merlu européen est l'un des plus populaires. Il n'y a pas de tradition de consommation de poisson cru ou insuffisamment cuit au Portugal, mais ces produits deviennent de plus en plus populaires et les méthodes de cuisson courantes telles que les grillades n'atteignent pas toujours des températures suffisantes pour tuer les larves de parasites.

Il y a eu une augmentation des rapports d'anisakiose au cours des dernières décennies. Cela est probablement dû à des facteurs tels que des mesures d'inspection accrues pour les produits de la pêche conduisant à des taux de détection plus élevés de produits de la mer contaminés et à des techniques de diagnostic améliorées détectant davantage d'infections humaines.

Quarante-cinq merlus européens d'âges divers ont été mesurés, pesés et les viscères et les muscles ont été examinés à la recherche de larves d'Anisakis. Au total, 473 larves d'Anisakis au stade 3 ont été trouvées.

Parmi les 746 répondants à l'enquête, la plupart ont cité la «transmission de parasites» comme un risque associé à la consommation de poisson cru. Beaucoup de personnes n'avaient pas entendu parler d'Anisakis ou de méthodes de prévention. Parmi ceux qui connaissaient ces méthodes, la majorité ont cité la «cuisson à cœur» et la «congélation» comme étant les plus importantes.

Seules 7% des personnes ont évité d'acheter ou de manger du poisson à cause de la présence de vers. Au total, 35% des personnes interrogées seraient prêtes à payer entre 1 euros et 2,5 euros supplémentaires pour un produit de poisson traité pour éliminer les larves et les allergènes d'Anisakis.

Autres évaluations publiées
Les travaux ont été effectués dans le cadre du programme de bourses de l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) (EU-FORA), qui offre aux scientifiques des organisations de sécurité des aliments à travers l'Europe l'opportunité d'approfondir leurs connaissances et d'acquérir de l'expérience dans l'évaluation des risques alimentaires.

Un projet a examiné la prévalence de Salmonella dans les carcasses de porc. Il a été réalisé dans un abattoir en Italie entre octobre 2018 et octobre 2021 et 757 carcasses de porc ont été prélevées.

Au total, 19 échantillons positifs ont été retrouvés. Le type était Salmonella Derby huit fois, Salmonella Typhimurium et Salmonella London trois fois, Salmonella Give et Salmonella Brandenburg deux fois et Salmonella Goldcoast une fois.

La prévalence de Salmonella était plus élevée dans les échantillons provenant d’élevages distants de plus de 200 km. Les raisons possibles pourraient être le séjour plus long des animaux dans des véhicules de transport avec une hygiène inadéquate et leur contact étroit. Le taux de positivité a également augmenté pour les animaux plus lourds, mais dans une moindre mesure.

Une autre étude a évalué la résistance aux antimicrobiens (RAM) chez Campylobacter en Italie sur une décennie. Plus de 2 734 souches de Campylobacter jejuni isolées d'animaux domestiques et sauvages et d'humains entre 2011 et 2021 ont été analysées.

La proportion de souches complètement sensibles était très similaire dans les isolats d'humains et d'animaux domestiques, tandis que les souches d'animaux sauvages avaient une prévalence significativement plus élevée. Les échantillons de volaille ont montré un niveau élevé de résistance à l'acide nalidixique, à la ciprofloxacine et à la tétracycline.

L'analyse a révélé qu'une meilleure connaissance des niveaux de résistance de Campylobacter jejuni était nécessaire, et une surveillance obligatoire de Campylobacter chez différents animaux a été suggérée.

D'autres travaux ont évalué les risques pour la santé associés à la consommation de préparations botaniques de kratom. Il est disponible via des plateformes en ligne sous forme de compléments alimentaires. Le kratom a été considéré comme une plante potentiellement préoccupante pour la santé par la FDA et l'EFSA.

L'évaluation a indiqué que la consommation a le potentiel d'entraîner des effets neurologiques indésirables, y compris la dépendance et le syndrome de sevrage et d'autres manifestations de toxicité, telles que la toxicité hépatique.

La caractérisation des risques réels est rendue difficile par des incertitudes considérables, notamment la variabilité de la composition des préparations de kratom, des informations insuffisantes sur les relations dose-réponse ou les effets d'une utilisation à long terme.

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