Un
nouveau rapport caricatural et manipulateur sur la présence de
pesticides au sein d’habitations
L’association
environnementaliste Générations
Futures vient de publier un énième rapport sur la présence de
résidus de produits phytosanitaires au sein d’habitations à
proximité de zones agricoles. Ce rapport qui n’a rien de
scientifique bafoue le bon sens élémentaire !
Différence
danger/risque: le b.a.-ba volontairement omis par Générations
Futures
Depuis
des années, la politique de Générations Futures n’a pas changé:
faire croire que la présence d’un ou plusieurs résidus de
pesticides dans l’alimentation, dans l’air ambiant, ou dans une
habitation représente un risque majeur pour la santé humaine.
L’association environnementaliste oublie sciemment la différence
danger/risque. Un lion est en soi dangereux. Mais dans un cage,
derrière une grille, il ne présente aucun risque … !!
Un
produit phytosanitaire, autorisé en bio ou en agriculture
conventionnelle, peut être détecté à une quantité infime sans
qu’il représente un risque pour la santé humaine. C’est
justement la fonction des autorités sanitaires de déterminer à
partir de quels seuils ce risque peut apparaître. On remarquera
d’ailleurs qu’à aucun moment Générations Futures ne fait
mention de ces seuils sanitaires qui se basent, eux, sur des données
scientifiques sérieuses.
Des
quantités infimes et/ou non quantifiables
Dans
sa communication caricaturale, Générations Futures relève que
«79,3% des prélèvements analysés présentent au moins un
résidu de pesticide». Lorsqu’on analyse le rapport d’un peu
plus près, on relève aussi que le cumul de l’ensemble des
concentrations maximum est de 125 812 ng/m2 de résidus de
pesticides. Une simple conversion montre un chiffre beaucoup moins
alarmant: 125 812 ng/m2, soit 0,000125812 g, soit un cachet
d’aspirine divisé par 7 948 ! De même, les tableaux communiqués
par Générations futures montrent dans beaucoup de cas l’absence
de quantification des pesticides (<LQ). En clair, une substance
peut être détectée mais à une quantité tellement infime que le
laboratoire mandaté ne peut pas la quantifier.
Une
manipulation politique et médiatique
En
publiant ce rapport aujourd’hui, l’agenda de Générations
Futures est clair: mettre la pression sur le gouvernement alors que
celui-ci est en train de revoir la réglementation sur les zones de
non-traitement (ZNT) suite à la demande du Conseil d’Etat. Des
évaluations complémentaires étant en cours, Générations effectue
un lobbying intense pour les court- circuiter et imposer sa vision
caricaturale de l’agriculture. A ce jour, aucune étude
scientifique sérieuse ne documente d’ailleurs un quelconque risque
pour la santé humaine des traitements à proximité des habitations.
L’étude «Pestiriv» qu’ignore également Générations Futures
menée par Santé publique France et l’Anses, devrait quant à elle
permettre, sur une base méthodologique sérieuse, de déterminer la
véritable exposition des personnes vivant à proximité de cultures.
Derrière
l’ensemble de ces actions politiques, les associations
environnementalistes comme Générations Futures cherchent à mettre
fin à notre modèle agricole. Ne pas cultiver sur des bandes de 100
m, c’est se priver de millions d’hectares de cultures, et
accroitre notre dépendance alimentaire. En bref, mettre fin à la
ferme France !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.