mardi 6 septembre 2022

L'OMS veut de une aide pour estimer le fardeau des maladies d'origine alimentaire

«L'OMS veut de une aide pour estimer le fardeau des maladies d'origine alimentaire», source article de Joe Whitworth paru le 6 septembre 2022 dans Food Safety News.

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a lancé un appel à l'aide dans le cadre des travaux visant à estimer la charge des maladies d'origine alimentaire.

L'OMS recherche le soutien de consultants indépendants ou de groupes d'experts ayant une expérience pertinente pour entreprendre des examens systématiques et d'autres études sur les maladies d'origine alimentaire. Le processus fait partie de la collecte et de l'évaluation des preuves disponibles.

Un appel porte sur l'examen et la synthèse des preuves des maladies diarrhéiques et des décès causés par 14 agents pathogènes couramment transmis par les aliments. L'autre couvre l'élicitation d'experts mondiaux pour l'attribution de la charge de morbidité à la transmission d'origine alimentaire et à des aliments spécifiques.

Le groupe de référence de l'OMS sur l'épidémiologie du fardeau des maladies d'origine alimentaire (FERG pour Foodborne Disease Burden Epidemiology Reference Group) a été reconvoqué en mai 2021 pour mettre à jour les estimations mondiales publiées en 2015. Ce groupe s'est déjà réuni trois fois en juillet et octobre 2021, et en avril 2022. Un nouveau rapport est attendu en 2025.

Selon les estimations de 2015 du FERG de l'OMS de 2007 à 2015, les maladies d'origine alimentaire ont causé 600 millions de cas de maladie et 420 000 décès en 2010.

Sur la base de ces données, bien que les enfants de moins de 5 ans ne représentent que 9% de la population, ils supportent 40% du fardeau des maladies d'origine alimentaire. Il existe également des différences régionales, les Africains étant les plus touchés.

Pour postuler à l'appel, suivez ce lien. La date limite est le 30 septembre.

Maîtrise de Salmonella dans la viande de volaille
Pendant ce temps, des experts se réuniront à Genève ce mois-ci pour parler de la maîtrise avant et après abattage de Salmonella dans la viande de volaille.

La réunion est nécessaire après que le Comité du Codex sur l'hygiène alimentaire a demandé à la réunion conjointe d'experts FAO/OMS sur l'évaluation des risques microbiologiques (JEMRA) de rassembler des informations scientifiques sur Salmonella et Campylobacter dans la viande de poulet avant une mise à jour des directives pertinentes pour maîtriser ces agents pathogènes dans de tels produits.

Une autre session sur la maîtrise avant et après abattage de Campylobacter est prévue pour 2023.

L'objectif de l'événement du 12 au 16 septembre est de recueillir, d'examiner et de discuter des mesures de contrôle pertinentes, de la production primaire à la consommation. Il est prévu d'inclure les aspects de la production, de la transformation, de la distribution, de la manutention, de la préparation et de la vente au détail.

L'accent sera mis sur l'identification et l'évaluation de solutions pour réduire la salmonellose associée à la consommation de viande de volaille, en tenant compte de leur efficacité et de leurs aspects pratiques.

Les experts doivent examiner la littérature accessible au public et les directives des autorités et des associations industrielles pour évaluer l'état actuel des connaissances sur le contrôle de Salmonella dans la viande de volaille et examiner les mesures de réduction et d'intervention utilisées en différents points de la chaîne alimentaire et juger de leur efficacité.

Complément
Un article paru le 12 octobre dans Food Safety News indique, «WHO continues efforts to estimate scale of foodborne infections».

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a fermé le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.