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vendredi 23 septembre 2022

Près de 200 personnes malades dans une épidémie à E. coli O157 au Royaume-Uni

«Près de 200 personnes malades dans une épidémie à E. coli O157 au Royaume-Uni», source article de Joe Whitworth paru le 23 septembre 2022 dans Food Safety News.

Les responsables de la santé publique au Royaume-Uni enquêtent sur une épidémie à E. coli O157 qui a rendu malades près de 200 personnes en un mois.

Depuis début septembre, 192 cas génétiquement liés de E. coli producteurs de shigatoxines (STEC) O157 ont été identifiés en Angleterre, Écosse, Irlande du Nord et Pays de Galles.

La majorité des personnes malades sont des adultes, mais il n'y a eu aucun décès lié à l'incident.

Aucune source d'augmentation des infections n'a encore été identifiée.

La Dr Lesley Larkin, responsable de la surveillance, des infections gastro-intestinales et de la sécurité des aliments à l'Agence britannique de Santé (UKHSA), a dit qu'une augmentation des cas à E. coli notifiés aux systèmes de surveillance de la santé publique avait été observée ces dernières semaines.

«Les dernières données montrent les premières indications d'un retour aux niveaux attendus pour cette période de l'année, mais nous continuons à surveiller de près la situation. Le séquençage du génome entier nous montre que cette augmentation des signalements est due à une souche particulière de STEC O157 qui a provoqué une épidémie, et nous enquêtons sur les causes potentielles avec des experts en santé publique et en sécurité des aliments du Royaume-Uni et en Irlande», a-t-elle dit.

«Assurez-vous de vous laver les mains avec de l'eau et du savon est le meilleur moyen d'empêcher ce microbe de se propager. Lors de la préparation des aliments, assurez-vous de bien laver la salade, les fruits et les légumes et de suivre toutes les instructions de cuisson sûres pour la viande.

mercredi 21 septembre 2022

Un recours collectif validé par la justice de 16 millions de dollars dans une éclosion mortelle à E. coli au Canada

Dans le but d’éclairer les lecteurs du blog de ce que la justice peut apporter comme indemnisation ou réparation dans une affaire de contamination à E. coli producteurs de shigatoxines au Canada, voici un exemple récent au Canada, «Un juge valide un recours collectif de 16 millions de dollars dans une éclosion mortelle à E. coli à Edmonton», source article de Wallis Snowdon paru le 20 septembre 2022 dans CBC.ca.

Une personne est décédée, 42 autres sont tombées malades après avoir mangé des produits de porc avariés

Un juge a validé un recours collectif de 16 millions de dollars alléguant que du porc contaminé vendu par une colonie huttérite du centre de l'Alberta a entraîné une épidémie mortelle à E. coli à Edmonton il y a quatre ans.

La poursuite vise à indemniser les personnes qui ont subi des dommages à la suite de l'achat ou de la consommation de produits de porc contaminés de The Meat Shop à Pine Haven, une entreprise de conditionnement et de vente au détail de viande dans la colonie huttérite de Pine Haven près de Wetaskiwin.

La poursuite, certifiée vendredi par le juge de la Cour de justive de King's Bench James Neilson, allègue que le magasin et ses exploitants - la colonie huttérite de Pine Haven et l'église des Frères huttériens de Pine Haven - n'ont pas réussi à prévenir et à contenir l'épidémie.

Une personne est décédée et 42 autres sont tombées malades lors de l'épidémie du printemps 2018. Les cas étaient liés à des produits de porc contaminés par E. coli O157:H7.

Parmi ceux qui sont tombés malades, 14 personnes ont été hospitalisées et cinq ont développé un syndrome hémolytique et urémique.

Environ la moitié des cas concernaient des personnes qui avaient mangé chez Mama Nita's, un restaurant philippin du sud-est d'Edmonton qui a fermé depuis. L'Agence canadienne d'inspection des aliments a retracé les produits de porc jusqu'à The Meat Shop à Pine Haven.

«Les défendeurs avaient une obligation de diligence envers le demandeur et les autres membres du groupe pour s'assurer que ses produits étaient sans danger pour la consommation et que l'ingestion de ces produits ne causerait pas de maladie ou de blessure», déclarent les demandeurs dans leur déclaration.

Ils demandent une indemnisation pour les blessures physiques, l'angoisse mentale, les frais médicaux et la perte de salaire. La poursuite demande également des remboursements au nom des consommateurs qui ont acheté la viande rappelée.

Au total, les plaignants demandent 15 millions de dollars en dommages-intérêts et 1 million de dollars supplémentaires en dommages-intérêts spéciaux.

La poursuite demande également une déclaration selon laquelle le porc rappelé vendu par The Meat Shop était contaminé et que les défendeurs ont fait preuve de négligence dans sa fabrication, sa transformation et son emballage.

Aucune des allégations n'a été prouvée devant les tribunaux.

Le Meat Shop de Pine Haven nie les allégations. Il a engagé une procédure de mise en cause contre Mama Nita's, alléguant que le restaurant devrait être tenu responsable.

Une enquête menée par Alberta Health Services a révélé que 22 des cas confirmés en laboratoire étaient liés au restaurant.

Les enquêteurs ont découvert que 35 des 43 personnes infectées par E. coli avaient été directement ou indirectement exposées à des aliments provenant d'un établissement qui achetait du porc à The Meat Shop.

Un résumé de l'enquête de l'Alberta Health Service, obtenu par les plaignants, détaille comment les inspecteurs ont découvert des problèmes de sécurité des aliments chez Mama Nita's et The Meat Shop.

Au restaurant, les inspecteurs ont détaillé les problèmes de nettoyage-désinfection et de réfrigération, y compris les preuves d'une infestation de souris.

À la colonie huttérienne, les inspecteurs ont relevé trois sujets de préoccupation : un manque de tenue de registres, manipulation inadéquate du produit prêt à consommer et des procédures d'abattage inadéquates.

Les produits prêts à consommer ont été préparés avec le même équipement que le produit cru. Les procédures n'ont pas efficacement minimisé le risque de contamination croisée et l'équipement présentait une accumulation visible de résidus, a révélé l'enquête.

The Meat Shop nie que sa viande de porc ait été contaminée ou que les plaignants aient consommé ses produits. Il reproche à Mama Nita de ne pas avoir correctement cuit le porc pour s'assurer qu'il était propre à la consommation.

Mama Nita's nie toutes les allégations et conteste sa responsabilité. Dans une déclaration de défense, le restaurant affirme que The Meat Shop n'a pas inspecté correctement son porc et nie les pertes médicales continues subies par les plaignants.

Traçage de l'épidémie
Des cas ont commencé à apparaître dans la région d'Edmonton en mars 2018. Les services de santé de l'Alberta et les enquêteurs fédéraux ont commencé à enquêter. L'enquête a désigné The Meat Shop comme la principale source de l'épidémie.

Le 24 avril 2018, l'Agence canadienne d'inspection des aliments a émis un rappel obligatoire qui couvrait tous les produits de porc vendus et distribués par The Meat Shop à Pine Haven entre le 19 février et le 24 avril.

Selon le communiqué de l’allégation, The Meat Shop a fait preuve de négligence dans le contrôle de la qualité, la surveillance et la transformation, l'entreposage, la distribution et la vente du produit qui a été rappelé par la suite.

La poursuite allègue que The Meat Shop n'a pas testé ses produits de manière rigoureuse et n'a pas non plus nettoyé correctement l'équipement ou formé correctement son personnel à la manipulation sûre des aliments.

Il allègue également que The Meat Shop n'a pas rappelé tout le porc contaminé immédiatement après avoir appris que des personnes tombaient malades.

NB : Merci à Joe Whitworth de m’avoir signalé cette information.

jeudi 1 septembre 2022

Près de 50 personnes malades en Écosse lors d'une épidémie à E. coli O157

«Près de 50 personnes malades en Écosse lors d'une épidémie à E. coli O157», source Food Safety News.

Près de 50 personnes font partie d'une épidémie d'infections à E. coli en Écosse, qui a fermé cinq crèches

E. coli a été confirmé dans trois crèches, tandis que deux autres sont fermées pendant que des investigations et des analyses sont effectuées.

Au total, 47 cas ont été confirmés. Les responsables ont précédemment déclaré que E. coli O157 avait rendu malades un certain nombre de jeunes personnes dans la région d'East Lothian. Certains patients ont été hospitalisés, mais la plupart des personnes présentaient des symptômes légers et n'ont pas nécessité de traitement hospitalier

Les cas sont liés à Pear Tree Nursery sur Church Street et Meadowpark Pear Tree Nursery, à la fois à Haddington et Musselburgh Private Nursery, Bridge Street.

La crèche de Church Street a été rouverte le 29 août. La Pear Tree Nursery sur West Road est fermée, mais aucun cas à E. coli n'a été confirmé.

La crèche privée Musselburgh a été fermée par précaution après des cas de maladie, mais désormais E. coli a été confirmé. La crèche Musselburgh à Stoneybank a également été fermée après que des rapports de symptômes et un lien avec sa crèche sœur aient été identifiés.

Le NHS Lothian, des agences locales et nationales, dont Public Health Scotland, ont formé une équipe de management des incidents début août pour einvestiguer sur un cluster de cas à Pear Tree Nursery.

Les responsables ont déclaré que les familles doivent rester à la maison et ne doivent pas se mélanger aux autres tant qu'elles n'ont pas suivi le processus de libération, qui comprend la production de deux prélèvements négatifs.

La majorité des prélèvements sont traités au laboratoire de référence des E. coli à Édimbourg, les résultats prenant deux semaines. Les laboratoires traitent plus de 500 analyses, il peut donc y avoir des retards dans la transmission des résultats au personnel et aux parents.

Les infections à E. coli peuvent se développer de différentes manières, par exemple en mangeant des aliments contaminés, en touchant des animaux infectés ou en entrant en contact avec leurs excréments, en contact avec des personnes atteintes de la maladie ou en buvant de l'eau contaminée.

Briser la chaîne de l’infection
Graham Mackenzie, consultant en médecine de santé publique et président de l'équipe de management des incidents enquêtant sur l'épidémie, a déclaré qu'il était vital que les parents et les soignants s'auto-isolent

«Il est extrêmement important que les familles comprennent qu'il s'agit d'une situation qui évolue rapidement et qui affecte la vie de centaines de personnes. Nous avons besoin que tout le monde travaille avec nous pour mettre fin à cette épidémie le plus rapidement possible», a-t-il déclaré.

«Si vous avez reçu une ordonnance d'exclusion, cela signifie que vous devez vous isoler à la maison, comme nous l'avons tous fait avec la COVID-19. Vous ne devez pas aller au travail ou à l'école, dans les magasins, au parc de jeux, ou aux fêtes et à des spoirées.

Mackenzie a déclaré qu'après deux prélèvements négatifs, les familles peuvent revenir à la normale.

«Il y a de la lumière au bout du tunnel et dès que suffisamment d'exclusions seront levées et que les investigations seront terminées, les crèches pourront rouvrir. Cependant, si les familles choisissent de se mêler aux autres alors qu'elles ont reçu pour instruction de s'isoler, elles se mettent en danger et mettent les autres en danger», a-t-il déclaré.

«En plus de rester à la maison, il est vital que les frères et sœurs ou les enfants qui quittent la crèche, prennent une nouvelle place de crèche et commencent l'école pour la première fois restent à la maison jusqu'à la fin de leur période d'exclusion s'ils ont été en contact avec quelqu'un avec E. coli ou tout autre microbe gastro-intestinal. Cette épidémie renforce l'importance de se laver les mains régulièrement, en particulier avant de manger ou de préparer des aliments, et après être allé aux toilettes.

L'épidémie en Écosse survient en même temps qu'un avertissement de Public Health Wales concernant une augmentation des cas de diarrhée et de vomissements, en particulier ceux causés par E. coli, dans les régions de Wrexham et Flintshire.

L'agence a déclaré qu'il était important de se rappeler que le lavage des mains est l'un des meilleurs moyens de lutter contre les infections. En le faisant régulièrement, mais surtout avant et après avoir manipulé de la nourriture, les personnes peuvent se protéger et protéger les autres contre la maladie.

Les données des laboratoires britanniques montrent qu'il y a eu 55 cas à E. coli O157 au cours des trois premières semaines d'août. L'agence de santé publique d'Irlande du Nord a récemment publié une brochure d'information pour les patients atteints par E. coli O157.

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a fermé le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

samedi 20 août 2022

De la laitue romaine dans des sandwichs de chez Wendy’s liés à une épidémie dans plusieurs Etats des Etats-Unis

«De la laitue romaine dans des sandwichs de chez Wendy’s liés à une épidémie dans plusieurs Etats des Etats-Unis», source article de Coral Beach paru le 19 août 2022 dans Food Safety News.

Wendy's retire la laitue romaine de ses sandwichs dans certains de ses restaurants car elle a été liée à une épidémie dans plusieurs Etats d'infections causées par E. coli.

Le CDC a rapporté que 37 personnes sont désormais confirmées malades, contre 29 mardi dernier. Les malades vivent dans le Michigan, l'Ohio, la Pennsylvanie et l'Indiana.

Sur 26 personnes interrogées jusqu'à présent par les enquêteurs de la santé publique, 22 d'entre elles ont déclaré avoir mangé des sandwichs dans différents restaurants Wendy's dans la semaine avant de tomber malade.

La chaîne de restaurants utilise un autre type de laitue romaine pour les salades. La FDA rapporte que la laitue romaine utilisée sur les hamburgers de chez Wendy’s est un hybride de laitue romaine et iceberg qui est plus petite que les têtes de romaine ordinaires.

Les restaurants où les personnes malades ont mangé sont connus pour être dans le Michigan, l'Ohio et la Pennsylvanie. La personne malade dans l'Indiana n'a pas encore été interrogée par les enquêteurs, selon le Centers for Disease Control and Prevention.

Au moins 10 des personnes malades ont dû être hospitalisées. Depuis vendredi après-midi, trois d'entre eux dans le Michigan ont été confirmés avec un type d'insuffisance rénale appelé syndrome hémolytique et urémique (SHU), selon le CDC. Aucun décès n'a été signalé.

«Les enquêteurs s'efforcent de confirmer si la laitue romaine est à l'origine de cette épidémie et si la laitue romaine utilisée dans les sandwichs Wendy's a été servie ou vendue dans d'autres entreprises. Wendy's coopère pleinement à l'enquête», selon le CDC.

Le nombre de patients infectés et leurs États de résidence sont l'Indiana avec 1, le Michigan avec 15, l'Ohio avec 19 et la Pennsylvanie avec 2. Les cas de maladie ont commencé à des dates allant du 26 juillet au 8 août.

Les patients sont âgés de 6 à 91 ans, avec un âge médian de 21 ans, et 62% sont des hommes. La complication potentiellement mortelle du SHU attaque généralement les enfants en raison de leur système immunitaire sous-développé.

«Pour le moment, il n'y a aucune preuve indiquant que la laitue romaine vendue dans les épiceries, servie dans d'autres restaurants ou au domicile des personnes est liée à cette épidémie», selon le CDC.

L’Ohio Department of Health a dit jeudi que des patients de l'État avaient été signalés dans les comtés de Wood, Lucas, Mahoning, Clermont, Cuyahoga, Franklin, Lorain et Summit. Le département a signalé que quatre personnes dans l'Ohio avaient été hospitalisées en lien avec l'épidémie. Jusqu'à présent, le comté de Wood a signalé 20 cas de maladie.

Les responsables du Michigan ont signalé plus tôt cette semaine que le Michigan Department of Health and Human Services, le ministère de l'Agriculture, le Michigan Department of Agriculture and Rural Development, et trois services de santé locaux du Kent, Ottawa et Oakland, enquêtent sur une augmentation récente du nombre de cas liés à E. coli. Jusqu'à présent, le département de la santé de l'État signale 98 cas de malad pour le mois d'août.

Les rapports des États sur les maladies peuvent être en retard par rapport aux chiffres signalés par le CDC en raison du temps nécessaire pour les analyses, les analyses de suivi et le processus de déclaration des autorités locales à l'État, puis aux autorités fédérales.

L'avocat en sécurité des aliments de Seattle, Bill Marler, a dité qu'il n'était pas surpris qu'un légume vert à feuilles ait été impliqué dans l'épidémie. Il est déçu que nous «continuions à voir ce qui est essentiellement des intervalles réguliers d'épidémies liées aux légumes verts à feuilles.»

«Cela souligne que la FDA et l'industrie des légumes verts à feuilles doivent s'attaquer au problème sous-jacent, qui est la contamination de l'environnement», a dit Marler. «Je soupçonne que nous trouverons un bovin à proximité.»

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vendredi 19 août 2022

Investigation du CDC sur une éclosion à E. coli O157 dans le Michigan et l’Ohio

«Investigation du CDC sur une éclosion à E. coli O157 dans le Michigan et l’Ohio», source CIDRAP News du 18 août 2022.

Le Centers for Disease Control and Prevention (CDC) a dit le 17 août qu'ils aidaient les enquêteurs du Michigan et de l'Ohio à retrouver la source d'une épidémie à Escherichia coli O157:H7.

L'épidémie à E. coli producteurs de shigatoxines (STEC) a, à ce jour, rendu 29 personnes malades dans les deux États, avec 15 cas de maladie signalés
dans le Michigan et 14 dans l'Ohio. Les cas de maladie ont commencé à des dates allant du 26 juillet au 6 août. L'âge des personnes infectées varie de 6 à 91 ans.

Sur les 17 personnes pour lesquelles des informations sont disponibles, neuf ont été hospitalisées et aucun décès n'a été signalé. Aucun aliment n'a été identifié comme la source de l'épidémie, mais les responsables de la santé publique des États et locaux interrogent les personnes sur les aliments qu'ils ont consommés au cours de la semaine précédant la maladie.

Le CDC a dit que le nombre réel de personnes malades dans l'épidémie est probablement plus élevé, car les deux États ont signalé de fortes augmentations des infections à E. coli. Les responsables de la santé publique utilisent PulseNet du CDC, qui gère une base de données nationale d'empreintes ADN de bactéries d'origine alimentaire, pour déterminer combien de ces cas de maladie sont liées à l'épidémie.

Les personnes infectées par les STEC souffrent de crampes d'estomac sévères, de diarrhée (souvent sanglante) et de vomissements, les symptômes commençant généralement 3 à 4 jours après l'ingestion de la bactérie.

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mercredi 13 avril 2022

Effet saisonnier lié aux épidémies à E. coli dans la laitue romaine

Que seraient les Etats-Unis sans leurs épidémies régulières à E. coli liées à de la laitue romaine ? Voici donc «Effet saisonnier de l'automne lié aux épidémies à E. coli dans la laitue romaine en sachet», source ARS USDA.

Des scientifiques de l’Agricultural Research Service (ARS) ont commencé à découvrir un profil des épidémies saisonnières à E. coli O157:H7 liées à de la laitue romaine en sachet.

Le fait que les épidémies d'infection à E. coli O157:H7 liées à de la laitue romaine soient plus fréquemment associées à la laitue cultivée commercialement et récoltée à la fin des saisons de croissance en Californie et en Arizona est reconnu depuis plusieurs années. Bien que la contamination des produits de laitue soit rare, entre 1998 et 2019, 36 épidémies remontant à la laitue ont été enregistrées par les Centers for Disease Control and Prevention. La plupart de ces épidémies concernaient de la laitue romaine récoltée à l'automne sur la côte centrale de la Californie, comme à Salinas, et à la fin de l'hiver dans le sud de la Californie et en Arizona. Ces deux États sont les principales régions productrices de laitue aux États-Unis avec une production agricole évaluée à près de 2,7 milliards de dollars en 2021.

Pour commencer à démêler les causes de ces épidémies saisonnières, notre équipe de recherche a examiné divers facteurs pour identifier les conditions susceptibles d'augmenter la survie de E. coli sur de la laitue fraîchement coupée que nous avons cultivée à Salinas, et transformée et entreposée au froid dans un emballage sous atmosphère modifiée comme cela se fait commercialement», a dit la microbiologiste de l'ARS, Maria Brandl, avec la Produce Safety and Microbiology Research Unit de l’ARS Western Regional Research Center à Albany, Californie, et responsable de l'étude.

L'une des conclusions les plus importantes de cette étude est que E. coli a survécu en moyenne 5,6 fois mieux dans la laitue romaine conditionnée, réfrigérée ey récoltée à l'automne que sur les mêmes variétés récoltées à la fin du printemps.

«Nous avons également constaté que parmi les variétés romaines à durée de conservation plus longue et plus courte dans cette étude, le taux de détérioration de la variété à longue durée de conservation était significativement plus élevé lors de la récolte à l'automne qu'au printemps. J'ai également observé cela dans des études précédentes, mais l'importance pour E. coli sur la laitue n'avait pas été testée. Ici, nous avons montré qu'une plus grande détérioration de la laitue d'automne était associée à une meilleure survie des pathogènes», a expliqué le co-auteur de l'étude, le généticien de l'ARS, Ivan Simko, de la Crop Improvement and Protection Research Unit à Salinas, Californie.

De plus, l'équipe de recherche, qui comprenait la biologiste Susan Leonard et d'autres de la FDA des États-Unis, a démontré que la communauté bactérienne présente sur la laitue romaine en sachet différait selon la saison, l'état de détérioration de la laitue et si la survie de E. coli sur la laitue était élevée ou faible. Cela suggère un potentiel d'utilisation du microbiome comme indicateur de la qualité microbienne de la laitue en sachet fraîchement coupée.

Les chercheurs ont été un peu surpris de trouver de telles différences dans la survie de E. coli dans les laitues récoltées à l'automne par rapport à celles récoltées au printemps, car de nombreuses hypothèses actuelles sur la saisonnalité des épidémies liées à la laitue se concentrent sur les différences de prévalence du pathogène E. coli dans l'environnement.

«Bien que la prévalence puisse également être impliquée, nos résultats indiquent fortement que la laitue romaine récoltée à l'automne et les communautés microbiennes qu'elle héberge ont des caractéristiques intrinsèques qui en font un meilleur endroit pour E. coli pour survivre dans les produits fraîchement coupés. Ce sont les prochains domaines que nous voulons étudier. Par exemple, est-ce quelque chose que nous pourrions essayer de manipuler à long terme grâce à la physiologie et à la sélection des plantes, et à l'ingénierie du microbiome ? Et cette tendance serait-elle également observée pour la survie de E. coli sur le terrain ? Nos observations sont définitivement ouvertes une toute nouvelle branche d'enquête sur la saisonnalité des épidémies», a dit Brandl.

Merci à Joe Whitworth de m’avoir signalé l’information.

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lundi 11 avril 2022

Une étude de l'USDA vise à faciliter la traçabilité lors des investigations dans les épidémies d'origine alimentaire

Microscopie électronique à basse température d'un groupe de bactéries E. coli de forme oblongue.

«Une étude de l'USDA vise à faciliter la traçabilité lors des investigations dans les épidémies d'origine alimentaire», source ARS USDA du 8 avril 2022.

Des scientifiques de l'Agricultural Research Service (ARS) de l'USDA visent à renforcer la capacité des agences chargées de la réglementation à tracer Escherichia coli (E. coli) O157:H7 jusqu'à sa source lors d'une investigation sur une éclosion d'origine alimentaire en étudiant comment l'ADN d'une population spécifique de cette bactérie évolue progressivement dans son milieu naturel.

E. coli O157:H7 est une source fréquente de préoccupation pour la santé publique en raison de son association avec des maladies d'origine alimentaire. Les aliments contaminés par cette bactérie peuvent causer des maladies graves, des hospitalisations et même la mort.

Des découvertes des scientifiques de l’U.S. Meat Animal Research Center (USMARC) à Clay Center, Nebraska, fournissent aux investigateurs des épidémies des informations sur des éléments spécifiques de l'ADN de la bactérie qui peuvent déterminer où rechercher la source de l'épidémie.

Comme ces bactéries se trouvent naturellement dans les intestins des bovins, l'équipe de scientifiques a analysé des échantillons prélevés dans le parc d'engraissement fermé du Centre de 1997 à 2019 et a étudié les génomes (composition génétique de l'organisme) de diverses souches ou sous-types de E. coli O157:H7 retrouvés dans ces échantillons.

«Les échantillons utilisés dans cette étude nous ont donné une occasion unique d'étudier les génomes d'une population spécifique de E. coli O157:H7 dans leur environnement naturel», a expliqué Maggie Weinroth, biologiste informatique à la Poultry Microbiological Safety and Processing Research Unit à Athènes, Géorgie, (travaillant avec l'USMARC au pour cette étude).

«Le parc d'engraissement de l'USMARC a été fermé à toute introduction de bétail, à l'exception de ceux élevés dans le Centre. Cela signifie que les souches de E. coli n’ont pas été influencées par du bétail d’autres endroits depuis 23 ans, ce qui nous permet de nous concentrer sur les changements dans les génomes des bactéries au fur et à mesure de leur évolution au cours de ces années», a déclaré Weinroth.

Les scientifiques ont identifié quatre clades uniques au sein de la population bactérienne spécifique qu'ils ont étudiée. (Les clades sont un groupe d'organismes qui partagent des caractéristiques spécifiques.) Même si tous les clades partagent une partie de leur composition génétique, chaque clade contient également des éléments uniques qui peuvent être partagés, appelés éléments mobiles.

«Regarder uniquement les éléments centraux des séquences génétiques peut ne pas dire toute l'histoire sur l'origine de la bactérie», a déclaré Jim Bono, microbiologiste à l’USMARC. «Nous avons remarqué que les bactéries étaient capables d'échanger des éléments mobiles dans leur génome au fil du temps. Certains de ces éléments sont restés dans toutes les souches et sont devenus une partie de la séquence centrale de l'ADN de cette bactérie spécifique. L'interprétation du rôle de ces éléments mobiles au cours d'une investigation sur une éclosion peut aider à identifier la parenté entre les isolats humains et environnementaux de cette bactérie.

Les scientifiques continueront d'étudier l'ADN des populations spécifiques de E. coli O157:H7 retrouvées dans le parc d'engraissement fermé et enregistreront des variations supplémentaires. Les résultats de cette étude et des études futures continueront de fournir des informations pour des réponses rapides de traçabilité et plus précises lors des investigations sur les éclosions.

L'étude, récemment publiée dans GMC Genomics, a été financée par l'USDA-ARS et une subvention du Beef Checkoff administré par la Foundation for Meat and Poultry Research and Education.

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vendredi 7 mai 2021

Notes du terrain: une épidémie d'infections à Escherichia coli O157:H7 liées à l'exposition à la laitue romaine aux États-Unis en 2019

«Notes du terrain: une épidémie d'infections à Escherichia coli O157:H7 liées à l'exposition à la laitue romaine aux États-Unis en 2019», source Morbidity and Mortality Weekly Report (MMWR) du 6 mai 2021. 

Le 16 septembre 2019, PulseNet, le réseau national de typage moléculaire pour la surveillance des maladies d'origine alimentaire, a signalé un cluster dans plusieurs États de sept cas d’infections à Escherichia coli O157:H7 en Californie (cinq), Oregon (un) et Pennsylvanie (un). Les isolats provenant des cas de maladie humaine ont été séquencés puis analysés en utilisant le typage cgMLST ; les isolats étaient étroitement liés au sein de trois différences d'allèles. Les autorités fédérales, étatiques et locales ont lancé une enquête sur une épidémie dans plusieurs États pour identifier la source et prévenir d'autres cas de maladies.

Les enquêteurs des État et locaux ont interrogé des patients pour évaluer les expositions courantes avec des aliments, les restaurants et les épiceries. Une fois que les enquêteurs ont identifié les légumes verts à feuilles comme une source suspectée d’infection, un questionnaire ciblé a été développé pour recueillir des informations détaillées sur les expositions des patients au restaurant et aux légumes verts à feuilles. Au 30 septembre 2019, le California Department of Public Health (CDPH) a identifié cinq des six patients qui ont déclaré avoir consommé dans l'un des quatre emplacements d'une chaîne de restaurants nationale, y compris deux patients non liés qui ont déclaré avoir mangé dans le même emplacement de la chaîne de restaurants. Tous les patients ont déclaré consommer des salades contenant de la laitue romaine.

Un cas a été défini comme l'isolement de E. coli O157:H7 avec le profil cgMLST correspondant à la souche épidémique d'une infection à E. coli O157:H7 de juillet à octobre 2019. Au total, PulseNet a identifié 23 cas dans 12 États: Californie (huit), Arizona (trois), Illinois (deux), Pennsylvanie (deux) et un chacun en Floride, Géorgie, Maryland, Nevada, New York, Caroline du Nord, Oregon et Caroline du Sud. Les dates d'apparition de la maladie allaient du 12 juillet au 8 septembre 2019. L'âge des patients variait de 3 à 81 ans (médiane = 43 ans); 82% étaient des femmes. Soixante pour cent des patients ont été hospitalisés et aucun décès n'a été signalé. Cette activité a été examinée par le CDC et menée conformément à la loi fédérale applicable et à la politique du CDC.

Parmi les patients pour lesquels des informations étaient disponibles, 16 sur 17 ont déclaré avoir mangé des légumes verts à feuilles et 11 (85%) sur 13 ont déclaré avoir mangé de la laitue romaine la semaine précédant la maladie. Ce pourcentage était plus élevé que les 47% (p <0,02) des personnes qui, dans l'enquête de 2006-2007 sur les personnes en bonne santé, ont déclaré avoir consommé de la laitue romaine au cours de la semaine précédant leur interview. Parmi les 11 patients qui ont déclaré consommer de la laitue romaine, six (cinq de Californie et un de l'Illinois) ont déclaré avoir mangé de la laitue romaine en salade dans l'un des cinq lieux de la chaîne nationale de restaurants ; les cinq autres patients ont déclaré en avoir consommé dans d'autres restaurants ou en avoir acheté dans les épiceries.

Le CDPH et la FDA ont mené une enquête de traçabilité pour déterminer l’origine de la laitue romaine fournie aux lieux de la chaîne de restaurants signalés en Californie. Le traçabilité a identifié deux exploitations agricoles en Californie comme sources courantes de laitue romaine pour ces lieux. La FDA, le CDPH, le California Department of Food and Agriculture et le CDC ont lancé des enquêtes au niveau de l’exploitation agricole le 10 octobre 2019. Les enquêteurs ont effectué une évaluation environnementale et ont recueilli des échantillons de sol, d'excréments d'animaux et d'eau pour des analyses de laboratoire; E. coli O157:H7 n'a pas été détecté. Aucun avertissement public n’a été émis parce que toute la laitue romaine récoltée dans les deux exploitations agricoles avait dépassé sa durée de conservation, n’était plus disponible à l’achat et ne se trouvait probablement plus chez des personnes, ce qui indique qu’il n’y avait pas de risque permanent pour le public.

Les récentes épidémies à E. coli producteurs de shigatoxines associées à la laitue romaine mettent en évidence les défis persistants en matière de sécurité des aliments associés à la consommation de légumes verts à feuilles réfrigérés. Une fois que les données épidémiologiques et de traçabilité ont indiqué que la laitue romaine provenant d'un endroit précis était la source probable de cette épidémie, une enquête sur le terrain a été rapidement amorcée, y compris une évaluation environnementale pour identifier les sources et les voies de contamination possibles. Bien que la souche épidémique n'ait pas été identifiée lors des enquêtes sur le terrain, les enquêtes dans l’exploitation agricole sont un élément important pour comprendre comment un aliment aurait pu être contaminé et pour définir des approches potentielles pour éviter des événements de contamination similaires à l'avenir. Il est important de prévenir la contamination au niveau de l’exploitation agricole, car la laitue romaine est souvent consommée crue et le lavage peut éliminer certaines bactéries dangereuses, mais pas toutes.

vendredi 12 mars 2021

Un nouveau petit ARN (ARNs) favorise la motilité et la virulence de Escherichia coli entérohémorragique O157: H7 en réponse à l'ammonium

Des chercheurs identifient un nouvel sARN (petits ARN régulateurs ou sARN)) chez E. coli O157: H7 qui contribue à la motilité et à la virulence bactériennes en régulant la synthèse flagellaire. Son expression est induite par la forte concentration d’ammonium dans le côlon. L'étude lest parue dans mBio, une revue de l'American Society for Microbiology.

Résumé
Escherichia coli entérohémorragiquede sérotype O157:H7 (O157) est un pathogène intestinal humain critique, d'origine alimentaire, qui provoque une diarrhée hémorragique aiguë grave, des crampes abdominales et même la mort. Les petits ARN (ARNs) sont des molécules régulatrices non codantes qui détectent les changements environnementaux et déclenchent diverses voies de signalisation liées à la virulence; cependant, peu de ces ARNs ont été identifiés dans O157.

Ici, nous rapportons un nouvel ARNs, EsrF qui détecte des concentrations élevées d'ammonium dans le côlon et améliore la pathogénicité de O157 en favorisant la motilité bactérienne et l'adhésion aux cellules hôtes.

Plus précisément, EsrF s'est avéré interagir directement avec la région 5' non traduite de l'ARNm de la flagelline, flhB et augmenter son abondance, régulant ainsi à la hausse de l'expression des gènes flagellaires essentiels, y compris flhD, flhC, fliA et fliC, conduisant à une augmentation de la motilité et de la virulence de O157. Pendant ce temps, un modèle de lapin infantile d'infection à O157 a montré que la suppression de esrF et de flhB atténue considérablement la pathogénicité de O157. En outre, NtrC, le régulateur de réponse du système à deux composants NtrC/B, s'est avéré exercer une régulation directe et négative de l'expression de esrF.

Pendant ce temps, des concentrations élevées d'ammonium dans le côlon libèrent l'effet inhibiteur du NtrC sur esrF, améliorant ainsi son expression et favorisant par la suite la colonisation bactérienne dans le côlon de l'hôte.

Nos travaux révèlent une nouvelle voie de signalisation, centrée sur l'ARNs, liée à la virulence de O157 qui détecte des concentrations élevées d'ammonium. Ces résultats fournissent de nouvelles perspectives pour les recherches futures sur la pathogenèse de O157 et les stratégies de traitement ciblées.

Importance

Le processus par lequel les bactéries détectent les signaux environnementaux pour réguler leur virulence est complexe. Plusieurs études se sont concentrées sur la régulation de l'expression du locus de l'île de pathogénicité d'effacement des entérocytes chez la bactérie pathogène intestinale typique, O157. Cependant, peu d'études ont abordé la régulation d'autres facteurs de virulence en réponse aux signaux intestinaux.

Dans cette étude, nous rapportons notre découverte d'un nouvel ARNs O157, EsrF, et démontrons qu'il a contribué à la motilité bactérienne et à la virulence in vitro et in vivo grâce à la régulation de la synthèse flagellaire bactérienne. En outre, nous montrons que des concentrations élevées d'ammonium dans le côlon induisaient l'expression de esrF pour favoriser la virulence bactérienne en libérant la répression de esrF par NtrC. Cette étude met en évidence l'importance de l'ARNs dans la régulation de la motilité et de la pathogénicité de l'O157.

dimanche 24 janvier 2021

Décontamination de Escherichia coli O157:H7 sur de laitue romaine à l'aide d'un nouvelle lysine de bactériophage

«Décontamination de Escherichia coli O157:H7 sur de laitue romaine à l'aide d'un nouvelle lysine de bactériophage», source International Journal of Food Microbiology.

Faits saillants

  • Nous avons développé une nouvelle lysine de phage, PlyEc2, afin de tuer E. coli pathogène sur des produits.
  • PlyEc2 a montré une puissante activité de destruction contre les principaux pathogènes d'origine alimentaire in vitro
  • Une seule dose de PlyEc2 peut tuer 99,7% des E. coli O157:H7 présents sur de la laitue contaminée
  • La décontamination avec PlyEc2 préserve l'attrait sensoriel de la laitue traitée
  • Les lysines peuvent décontaminer efficacement les aliments peu transformés des bactéries Gram-négatif

Résumé

Les légumes crus sont un aliment essentiel pour une alimentation saine, mais leur consommation accrue augmente le risque de maladies d'origine alimentaire. La contamination des salades vertes par Escherichia coli producteurs de shigatoxines (STEC) O157:H7 a causé des maladies graves et d'importantes pertes économiques presque chaque année aux États-Unis au cours des 10 dernières années. Pour réduire le risque d'infections causées par des produits contaminés, des approches basées sur un virus bactérien - communément appelé bactériophage ou phage - ont récemment commencé à susciter l'intérêt parmi d'autres stratégies antimicrobiennes. Les phages pénètrent dans les cellules bactériennes pour se reproduire et provoquent la lyse cellulaire afin de libérer leur descendance phagique à la fin de leur cycle d'infection. Cet effet lytique est causé par des lysines, des enzymes codées par phages qui ont évolué pour dégrader la paroi cellulaire bactérienne entraînant une lyse hypotonique. Lorsqu'elles sont appliquées à l'extérieur sous leur forme purifiée, ces enzymes sont capables de tuer les bactéries sensibles au contact d'une manière similaire. Leurs propriétés bactéricides uniques ont fait des lysines des agents antimicrobiens efficaces dans une variété d'applications, du traitement des infections multirésistantes chez l'homme au contrôle de la contamination bactérienne dans plusieurs domaines, y compris la sécurité microbiologique des aliments. 

Nous décrivons ici une nouvelle lysine, à savoir PlyEc2, avec une puissante activité bactéricide contre les principaux pathogènes Gram négatif, notamment E. coli, Salmonella, Shigella, Acinetobacter et Pseudomonas. PlyEc2 a montré une activité bactéricide élevée contrae les STEC à une concentration de 12,5 μg/ml dans différentes conditions de pH. Cette lysine a également permis de réduire le titre bactérien de plusieurs souches bactériennes pathogènes in vitro de plus de 5 unités logarithmiques, aboutissant à une stérilisation complète. Surtout, PlyEc2 s'est avéré être un puissant agent de décontamination des produits dans sa capacité à éliminer 99,7% des STEC O157:H7 contaminant dans notre modèle de feuille de laitue romaine. PlyEc2 a également pu éradiquer 99,8% des bactéries contaminant la solution de lavage, réduisant considérablement le risque de contamination croisée pendant le processus de lavage. Un panel d'évaluation sensorielle a constaté que le traitement avec PlyEc2 ne modifiait pas la qualité visuelle et tactile des feuilles de laitue par rapport à des feuilles non traitées. Notre étude est la première à décrire un traitement à la lysine très efficace pour maîtriser la contamination par des pathogènes Gram négatif sur de la laitue réfrigérée sans ajout d'agents déstabilisants de la membrane.

jeudi 7 janvier 2021

Une vaccination orale de bovins réduit le portage de Escherichia coli O157:H7, selon une étude

Un article récent, sélectionné par les éditeurs de la revue Applied and Environmental Mircobiology est intitulé, «La vaccination orale répétée de bovins avec Escherichia coli O157:H7 avec une shigatoxine négative réduit le portage de E. coli O157:H7 après un challenge

Une vaccination orale de bovins réduit le portage de Escherichia coli O157:H7

Le pathogène d'origine alimentaire humaine Escherichia coli O157:H7 (O157) fait partie du microbiome gastro-intestinal normal transitoire des bovins en bonne santé. Les aliments contaminés d'origine bovine, ainsi que les aliments contaminés par les déchets bovins, sont des sources d'infection à O157. Shringi et coll. ont immunisés des bovins avec des doses orales répétées de E. coli commensaux vivants négatifs pour la shigatoxine LEE+ O157 (LEE pour locus of enterocyte effacement ou en Français, Locus d’effacement des entérocytes) ou non-O157. Lorsque les deux groupes ont été soumis à un challenge avec des O157 sauvages, les bovins vaccinés portaient un dénombrement inférieur de O157 pendant une durée plus courte. Une optimisation plus poussée d'un vaccin oral, facilement ajouté à l'alimentation du bétail, pourrait réduire le portage de O157, ce qui réduirait la contamination des aliments par O157 et diminuerait les maladies humaines.

Résumé

La vaccination sous-cutanée de bovins contre Escherichia coli entérohémorragique O157:H7 réduit l'ampleur et la durée de l'excrétion fécale, mais la contention répétée et souvent nécessaire du bétail peut augmenter les coûts et dissuader l'adoption par les producteurs. En revanche, des vaccins oraux vivants peuvent être administrés à plusieurs reprises dans les aliments, sans contrainte animale. Nous avons cherché à savoir si l'immunisation orale par des souches de E. coli O157:H7 stx-négatif LEE+ réduisait la colonisation de la jonction rectoanale (JRA) de souches de type sauvages de E. coli O157:H7 après challenge.

Deux groupes de bovins ont reçu des doses orales deux fois par semaine pendant 6 semaines avec 3 × 109 UFC d'un pool de trois souches de E. coli O157:H7 stx-négatif LEE+ (groupe vaccin) ou de trois souches de E. coli non-O157:H7 stx-négatif LEE- (groupe témoin).

Trois semaines après la dose orale finale, les animaux des deux groupes ont été soumis à un challenge oral avec un cocktail de quatre souches de type sauvage de E. coli O157:H7 stx+ LEE+. Par la suite, les souches de type sauvage à la JRA ont été dénombrées chaque semaine pendant 4 semaines. Les anticorps sériques contre la protéine de sécrétion de type III, le récepteur de l'intimine transloquée (Tir) et la protéine EspA ont été déterminés par dosage immunoenzymatique (ELISA) à J0 (préimmunisation), à J61 (post-immunisation, pré-challenge) et à J89 (après le challenge).

Les bovins du groupe vacciné présentaient des nombres inférieurs de souches de type sauvage à la JRA que les bovins du groupe témoin aux J3 et 7 après le challenge (P ≤ 0,05). De plus, les bovins du groupe vacciné excrètent des souches de type sauvage pendant une durée plus courte que les bovins du groupe témoin. Tous les bovins ont subi une séroconversion à la protéine de sécrétion de type III, Tir et à l'EspA, soit après l'immunisation (groupe vaccin), soit après le challenge (groupe témoin).

Des titres d'anticorps accrus contre Tir et la protéine de sécrétion de type III après immunisation étaient associés à une diminution du nombre d'organismes de E. coli O157:H7 de type sauvage à la JRA.

Importance

La bactérie E. coli O157:H7 provoque chez l'homme des maladies d'origine alimentaire pouvant entraîner une diarrhée sanglante, une insuffisance rénale, des lésions vasculaires et la mort. Les bovins en bonne santé sont la principale source de ce pathogène humain. La réduction de E. coli O157:H7 chez les bovins réduira la maladie humaine. En utilisant une comparaison randomisée, un vaccin bovin pour réduire le portage du pathogène humain a été testé. Une souche détoxifiée de E. coli O157:H7, sans gène responsable de la maladie, a été administrée à des bovins sous forme de vaccin oral pour réduire le portage de E. coli O157:H7 pathogène. Après la vaccination, les bovins ont été exposés à E. coli O157:H7 causant la maladie. Les bovins vaccinés avaient diminué E. coli O157:H7 pendant les 7 premiers jours après le challenge et excrétaient des bactéries pendant une durée plus courte que les bovins témoins non vaccinés. Les résultats soutiennent l'optimisation de l'approche de la vaccination des bovins qui réduirait la maladie humaine.

NB : On lira E. coli producteurs de shigatoxines (STEC): définitions, virulence et propriétés des souches entérohémorragiques (EHEC), Bulletin épidémiologique, santé animale et alimentation n°50/Spécial Risques alimentaires microbiologiques.