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mercredi 15 février 2023

Trois ans après son apparition, l'OMS abandonne son plan pour la phase 2 de l'étude sur l'origine du SARS-CoV-2

«L'OMS abandonne son plan pour la phase 2 de l'étude sur l'origine du SARS-CoV-2», source article de Lisa Schnirring paru le 14 février 2023 dans CIDRAP News.

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a abandonné les plans pour la deuxième phase de son étude sur les origines du virus SARS-CoV-2 en raison des difficultés rencontrées pour mener des études clés en Chine, a rapporté la revue Nature, citant Maria Van Kerkhove, responsable technique de l'OMS pour le COVID-19.

Une équipe internationale dirigée par l'OMS a passé 4 semaines en Chine en janvier 2021 pour enquêter sur la source du virus. Ils ont publié leurs conclusions complètes en mars 2021, qui couvraient quatre possibilités, avec un saut vers l'homme à partir d'un porteur animal intermédiaire très probablement. Tout en faisant pression sur la Chine pour plus de transparence, le groupe prévoyait de faire une deuxième phase de l'étude.

L'étude des origines du virus a cependant été entravée par des tensions politiques à plusieurs niveaux. En juillet, l'OMS a envoyé à la Chine un plan proposé pour la deuxième phase de l'étude, qui comprenait des prélèvements sur les marchés d'animaux sauvages et des audits de laboratoires dans la région de Wuhan, mais la Chine a rejeté les plans, selon Nature.

Les prélèvements sur des chauves-souris se poursuit
D'autres efforts sont toujours en cours pour apprendre de nouveaux indices sur la propagation initiale, tels que des prélèvements chez les chauves-souris, ainsi que des tests sanguins et des eaux usées archivés, a rapporté Nature, ajoutant que des chercheurs disent que trop de temps s'est écoulé pour recueillir des données qui pourraient aider à mieux identifier la source.

Sur twitter, Peter Daszak, qui faisait partie de la mission conjointe de l'OMS et est le président d'EcoHealth Alliance, a dit qu'une politisation intense a fait dérailler la phase 2 de l'étude. «Un barrage constant de harcèlement médiatique, motivé par une politique polarisée, a effectivement stoppé le progrès scientifique. Il ne nous reste AUCUNE nouvelle donnée, juste des intrigues, des rumeurs, des ouï-dire et des postures politiques vindicatives.»

À l'été 2021, l'OMS a créé un groupe permanent appelé le Groupe consultatif scientifique sur les origines des nouveaux agents pathogènes (SAGO pour Scientific Advisory Group for Origins of Novel Pathogens) afin de poursuivre la recherche de la source du SARS-CoV-2 et d'autres nouveaux agents pathogènes.

La société a déclaré que l'essai était également destiné à soutenir des licences en Europe et au Brésil.

mardi 14 février 2023

Alors que le monde entier désinfectait des surfaces, un groupe a tenté d'avertir très tôt de la propagation du virus par voie aérienne. Retour sur un fiasco

Un peu
comme en France où certaines personnes nous ont dit qu’un masque, ça sert à rien, «Je dis pardon parce que nous nous sommes trompés» sur les masques en début de pandémie, reconnaît Olivier Véran.
«Nous avions tort», confie l'ancien ministre de la Santé, qui revient sur la question du port du masque au début de la crise sanitaire. Cela datait du 12 septembre 2022.

«COVID-19 : Alors que le monde entier désinfectait des surfaces, un groupe a tenté d'avertir très tôt de la propagation du virus par voie aérienne», source article de Mary Van Beusekom paru le 13 février 2023 dans CIDRAP News. Voici un retour sur ce qu'il faut bien appeller un fiasco ...

Un grand groupe mondial d'experts a dit avoir averti l'Organisation mondiale de la santé (OMS) au début de la pandémie de COVID-19 que le SARS-CoV-2 se propageait par les particules en suspension dans l'air, mais leurs préoccupations n'ont été reconnues que 3 mois plus tard, selon un compte rendu publié la semaine dernière dans Clinical Infectious Diseases.

Le groupe a dit que, le 7 février 2020, via Junji Cao de l'Académie chinoise des sciences, à Lidia Morawska de l'Université de technologie du Queensland en Australie qu'il craignait que les autorités ne reconnaissent le risque de transmissions via des aérosols de SARS-CoV-2. Les aérosols sont de minuscules particules chargées de virus expulsées par la bouche et le nez qui peuvent parcourir de longues distances dans les courants d'air.

Des voix non entendues, un tweet de déni
Les deux experts en aérosols ont rédigé un commentaire appelant à la reconnaissance et à la communication des risques, mais deux revues influentes l'ont rejeté, indiquant que les autorités savaient déjà comment le SARS-CoV-2 se propageait. Deux mois plus tard, Environment International a publié l'article.

Après que l'OMS ait tweeté avec insistance le 29 mars 2020 que la COVID-19 ne se propage pas dans l'air, Cao et Morawska ont réuni un groupe d'experts pour convaincre l'OMS du contraire. Le groupe était composé de 36 experts ayant une formation en transmission aéroportée dans les domaines de la physique des aérosols, de la virologie, de la santé publique, de la médecine clinique, de la prévention et du contrôle des infections, de l'ingénierie du bâtiment et de la gestion des installations.

Le 1er avril, les experts, connus sous le nom de Groupe 36, ont envoyé une pétition au directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus et à son équipe de direction du programme des urgences sanitaires. Le personnel du programme a envoyé une réponse écrite le 16 avril affirmant que la propagation du SARS-CoV-2 dans l'air était principalement limitée aux procédures générant des aérosols telles que l'intubation.

Un tournant
Le groupe 36 a ensuite engagé plus d'experts pour soutenir un commentaire publié le 6 juillet dans Clinical Infectious Diseases. Lors d'une conférence de presse le lendemain, l'OMS a reconnu que le SARS-CoV-2 se propage par des aérosols. L'OMS, cependant, n'a pas directement lié la «ventilation» à la transmission aérienne», ce qui, selon les auteurs du groupe 36, n'a pas suffisamment averti les autorités nationales ou le public sur l'importance d'une bonne ventilation.

Morawska et ses collègues ont déclaré que 3 mois entre l'avertissement et la reconnaissance pourraient ne pas sembler très longs dans le contexte de la pandémie, mais «ces 3 premiers mois étaient critiques, car c'était à ce moment-là que des mesures de contrôle étaient développées et introduites dans des pays du monde entier. C'était aussi le moment où l'intérêt du public était le plus aigu et où les messages autour de la transmission étaient intégrés dans les actions que des millions de personnes prenaient dans leur vie quotidienne.»

De plus, ce n'est qu'en mai 2021 que l'OMS a modifié sa page Internet sur la transmission de la COVID-19 pour reconnaître la propagation par voie aérienne. Avant cela, l’OMS avait déclaré: «Les preuves actuelles suggèrent que le virus se propage principalement par les gouttelettes respiratoires parmi les personnes qui sont en contact étroit les unes avec les autres.» Le Centers for Disease Control and Prevention des États-Unis a emboîté le pas en modifiant ses directives peu de temps après pour mettre davantage l'accent sur la transmission par voie aérienne.

C'était aussi l'époque où l'intérêt du public était le plus aigu et où les messages concernant la transmission étaient intégrés dans les actions que des millions de personnes prenaient dans leur vie quotidienne.

Le groupe 36 était l'un des principaux avertissements vocaux concernant la propagation aérienne au début de la pandémie, mais pas le seul. En novembre 2022, alors que la scientifique en chef de l'OMS, Soumya Swaminathan, conférencière à la conférence de presse de l'OMS du 7 juillet 2020, a annoncé son départ de l'agence, elle a déclaré que la décision de l'OMS de retarder la reconnaissance du rôle des aérosols dans la propagation SARS-CoV-2 était son plus grand regret.

«Nous pensons que ce récit devrait être rendu public pour servir d'avertissement sur ce qui se passe lorsque des preuves scientifiques sont rejetées en faveur de croyances qui sont devenues des dogmes sans une base de preuves solide», a écrit le groupe 36 dans le nouveau document. «On peut dire que ces événements inquiétants appartiennent au passé, passons à autre chose. Pourtant, la conséquence de ce 'passé' a été la perte de nombreuses vies, ainsi que d'énormes conséquences économiques.»

lundi 26 décembre 2022

Le livre de l'aventure de l'ARNm, «Le marathon du messager»

Il se lit comme un roman policier scientifique, vous allez ainsi pénétrer au cœur des travaux de brillants scientifiques, d’entreprises de biotechnologies et des filières de finacement, il est à offrir pour les étrennes à venir, c’est «Le marathon du messager», livre de Jérôme Lemonnier et Nicolas Lemonnier, avec la collaboration de Steve Pascolo et Chantal Pichon, qui rapporte l’histoire des vaccins à ARN messager. Collection : edp sciences, Hors Collection Janvier 2022.

À l’heure où nous écrivons ces mots, une véritable course contre la montre est en train de se jouer tout autour du globe, dont les principaux protagonistes sont, d’un côté, le Sars-CoV-2 et, de l’autre, les chercheurs – et tout spécialement ceux spécialistes des vaccins à ARN messager. L’histoire de ces vaccins inédits est avant tout européenne, grâce aux travaux décisifs de chercheurs allemands et français, commencés dès 1993 et poursuivis jusqu’à nos jours. Contre la pensée unique ambiante, ces chercheurs ont en effet imposé un nouveau concept thérapeutique, en définissant les clés biotechnologiques qui allaient ouvrir la voie à la préparation de l’ARN messager thérapeutique dans la lutte contre les cancers et les infections virales. Toutefois, revues scientifiques et leaders d’opinion américains taisent cette vérité. En s’appuyant sur le succès incontestable des vaccins anti-Covid mis sur le marché par Pfizer et Moderna, ils donnent une vision clairement déformée de l’histoire de ces nouveaux vaccins. Face à cette manipulation – voire cette usurpation – il est grand temps que les Européens rétablissent la vérité, en rappelant le rôle essentiel qui a été le leur dans la mise au point des vaccins à ARN messager.

Cet ouvrage s’adresse aux scientifiques comme au grand public.

Eh oui, le vaccin à ARN messager a une origine européenne, voire aussi française …

Le livre est dédié à François Jacob et François Gros.

En effet, «Il y a tout juste soixante ans, le 13 mai 1961, François Jacob et François Gros, chercheurs à l’Institut Pasteur de Paris, invités dans deux laboratoires américains pour valider leur hypothèse, relataient simultanément la découverte de l’ARN messager dans le même numéro de la prestigieuse revue Nature

Vous l’aurez compris à l’instar du messager Euclès qui revint hors d’haleine du champ de bataille de Marathon afin de relater la victoire grecque sur les Perses en l’an 430 avant Jésus-Christ, et qui tomba mort en disant, «Réjouissez-vous, nous avons vaincu». Cette bonne nouvelle ressemble, d’une certaine manière, à l’ARN messager.

«Le marathon du messager constitue une approche analytique, critique et objective de l’histoire des vaccins à ARN messager. Le propos et la démonstration sont fondés sur une grande richesse de sources documentaires disponibles, à savoir des brevets et des articles médicaux que l’on peut facilement retrouver sur Internet. Le caractère objectif de l’analyse nous paraît être la meilleure réponse à tout soupçon de partialité ou d’arbitraire.» ont écrit les auteurs dans l’avant-propos.

Le livre nous rappelle fort opportunément que nous connaissons déjà parmi les vaccins, un vaccin à ARN messager, bien avant celui contre la Covid-19. Le ROR (rougeole/oreillons/rubéole), mis au point dans les années 1960, mérite une mention particulière, puisqu’il s’agit du premier vaccin à ARNm à proprement parler. Pour les puristes, on dira que dans le cas du ROR, il s’agit d’un vaccin à ARN naturel, alors que dans le cas du Sars-CoV-2, il s’agit d’un ARN de synthèse.

Un volet important du livre est consacré à CureVac (Cure pour guérir, Vac pour vacciner), strat-up allemande avec un français comme directeur scientifique, Steve Pascolo, créée en 2000 par des pionniers de l’ère nouvelle de l’ARN messager.

Des travaux acharnés ont été nécessaires pour qu’un ARN messager de synthèse puisse être administré à l’homme afin de le prémunir ou de le soigner contre des infections virales ou contre des cancers. La compétition aidant, les trois biotechs majeures que sont CureVac, BioNTech et Moderna ont contribué, de l’an 2000 jusqu’à nos jours, à l’optimisation de la molécule d’ARNm, de sa conception au transport préalable à son injection. Le rôle déterminant des Drs Ugur Sahin et de Özlem Türeci de BioNTech doit être souligné.

En 2008, Steve Pascolo se montre conscient d’une telle vaccination à ARNm contre mes maladies infectieuses lorsqu’il écrit, «Le fait que la molécule d’ARNm soit active de manière naturellement transitoire dans le cytoplasme lui permet d’être considérée comme une alternative éventuellement plus sûre et puissante que l’ADN dans une vaccination génique. Il a été ainsi démontré que l’ARNm optimisé (…) était un moyen puissant de vaccination génique lorsqu’il était délivré nu, dans des liposomes, enrobé dans des particules ou tranfecté in vitro dans des cellules dendritiques. Les essais cliniques réalisés sur l’homme indiquent que cet ARNm induit la réponse immunitaire attendue spécifique à l’antigène ciblé.»

Ce livre tord aussi le cou aux rumeurs et aux marchand de superstitions. Il raconte dans le détail de rôle essentiel joué par la prééminence des journaux scientifique et médicaux anglo-saxons, et en particulier , le pouvoir charismatique des KOL, Key Opinion Leaders.

Un certain nombre de scientifiques avaient entendu parlé de nouveaux vaccins à ARNm, mais peu connaissaient leur état d’avancement. Même parmi les biologistes, la plupart ignoraient le travail de fond biotechnologique, son financement, et les presque trente années nécessaires à l’avènement des vaccins à ARNm comme la première solution à la première pandémie de la Covid.

Et tout à coup, plus de vintg ans de «mutisme» général ont été balayés par l’annonce faite en mars 2020 par Moderna, et en avril 2020, par Pfizer/BioNTech, de premières injections de vaccins à ARNm anti-Covid.

La suite, vous la connaissez, puisque vous avez été vaccinés ...

vendredi 4 novembre 2022

Taïwan : La COVID-19 s'est probablement propagée via les sols et les murs de l'hôtel servant pour la quarantaine, selon une étude

«La COVID-19 s'est probablement propagée via les sols et les murs de l'hôtel servant pour la quarantaine, selon une étude», source CIDRAP News.

Le variant Omicron du SARS-CoV-2 a probablement été transmis via les sols et les murs d'un hôtel de quarantaine à Taïwan en décembre 2021, ajoutant à un grand nombre de preuves que la transmission par aérosolz joue un rôle important dans les épidémies et les clusters, selon un article paru Emerging Infectious Diseases.

Taïwan a exigé que les voyageurs internationaux entrants soient mis en quarantaine dans les hôtels pendant 7 à 14 jours après un test PCR négatif avant un voyage en avion vers l'île. Dans les semaines précédant les célébrations du Nouvel An lunaire de 2022, ces hôtels étaient très demandés et de nombreux hôtels commerciaux se sont convertis en hôtels de quarantaine.

L’article détaille trois cas-patients qui vivaient dans des chambres non adjacentes à différents étages de l'hôtel de quarantaine au cours de la dernière semaine de décembre 2021 et n'ont eu aucun contact direct pendant leur séjour. Tous les trois ont été testés négatifs pour le virus dans les 72 heures suivant l'embarquement des vols à destination de Taïwan, mais ont été testés positifs aux tests PCR pendant leur séjour à l'hôtel.

Les cas-patients ont voyagé respectivement de Chine, de New York et du Japon et les auteurs en ont déduit que le voyageur de New York avait probablement un cas émergent de COVID-19 en raison de la souche Omicron au moment du voyage.

On a découvert que d'anciens tunnels et unités de climatisation transmettaient des aérosols dans tout l'hôtel. Une expérience de cas traceur à petite échelle a montré de multiples fuites d'air dans le bâtiment étaient suffisantes pour propager des aérosols de virus.

«Dans le cadre d'environnements intérieurs sous-ventilés avec des systèmes de climatisation à recirculation, l'aérosol expiré peut rester en suspension pendant une période prolongée et se disperser sur une longue distance», ont conclu les auteurs. «Il est donc plausible qu'une forte concentration d'aérosols chargés de virus se soit accumulée dans une pièce mal ventilée et ait pu être transportée par le flux d'air à travers différentes pièces à travers des défauts structurels.»

lundi 5 septembre 2022

Le SARS-CoV-2 peut survivre à long terme sur de la viande congelée, selon une étude

«Le SARS-CoV-2 peut survivre à long terme sur de la viande congelée, selon une étude», source ASM News.

Des substituts du SARS-CoV-2 peuvent survivre jusqu'à 30 jours sur des produits carnés au réfrigérateur ou au congélateur. Ces résultats sont publiés dans Applied and Environmental Microbiology, une revue de l'American Society for Microbiology. L’article est disponble en intégralité.

«L’étude a été menée en utilisant du poulet, du bœuf, du porc et du saumon, et des virus de substitution avec des pointes (spikes) similaires à celles du SARS-CoV-2, comme substituts», a dit la première auteure Emily S. Bailey. Les chercheurs ont conservé les produits à la fois à des températures de réfrigération (4°C) et de congélation (-20°C).

«Bien que vous ne puissiez pas conserver la viande au réfrigérateur pendant 30 jours, vous pouvez la conserver au congélateur aussi longtemps», a déclaré Bailey. «Nous avons même découvert que les virus pouvaient être cultivés après [avoir été congelés] pendant cette période.» Bailey est professeur adjoint, Département de santé publique, Collège de pharmacie et des sciences de la santé, Université Campbell, Buies Creek, Caroline du Nord.

Les chercheurs ont entrepris cette étude après avoir appris que des épidémies de COVID-19 se produisaient en Asie du Sud-Est sans transmission communautaire préalable. Les rapports de ces communautés «suggèrent que les produits de viande conditionnés, produits dans des zones où le SARS-CoV-2 circulait, auraient pu être la source du virus», a dit Bailey. «Notre objectif était de déterminer si des virus similaires pouvaient ou non survivre dans cet environnement.»

L’étude est importante car le SARS-CoV-2 peut se répliquer dans l'intestin, ainsi que dans les voies respiratoires», a dit Bailey.

Dans l'étude, les chercheurs ont utilisé 1 virus à ARN avec une enveloppe lipidique et 2 coronavirus animaux, le virus de l'hépatite murine et le virus de la gastro-entérite transmissible comme substituts.

Les 3 virus ont déjà été utilisés comme substituts du SARS-CoV-2, généralement avec des réductions plus importantes de leur nombre observées à la réfrigération qu'aux températures de congélation. La réduction des effectifs variait également selon l'aliment utilisé.

«Des efforts continus sont nécessaires pour prévenir la contamination des aliments et des surfaces de transformation des aliments, des mains des employés et des ustensiles de transformation des aliments tels que les couteaux», ont écrit les chercheurs. De plus, il doit être pris en compte «l'absence ou l'insuffisance de la désinfection de ces aliments.»

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a fermé le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

dimanche 10 juillet 2022

La Chine relie sept clusters de la COVID-19 à des emballages alimentaires

«La Chine relie sept clusters de la COVID-19 à des emballages alimentaires», source Food Safety News.

La Chine a lié sept clusters de la COVID-19 et près de 700 cas à des matériaux d'emballage d'aliments surgelés importés contaminés.

Des scientifiques ont dit que les travaux soutiennent la spéculation selon laquelle des aliments de la chaîne du froid agissent comme une voie pour le SARS-CoV-2 et pourraient présenter un risque de transmission du virus entre les pays et les régions.

Ils ont ajouté que les manutentionnaires et les transformateurs d'aliments surgelés importés devraient être efficacement protégés, surveillés quotidiennement pour détecter les symptômes de la COVID-19 et testés pour l'acide nucléique du SARS-CoV-2 à intervalles réguliers.

Sept clusters et 689 cas étaient liés à des aliments importés de la chaîne du froid de juin 2020 à mi-juillet 2021, selon l'étude publiée dans China CDC Weekly.

Résultats des prélèvements
Des investigations sur un cluster au marché de Xinfadi à Pékin en juin 2020 ont révélé que cinq échantillons de saumon dans un emballage fermé d'origine dans l'entrepôt frigorifique de l'entreprise étaient positifs pour le SARS-CoV-2.

Un cluster à Dalian, en juillet 2020, a été associé à des aliments importés de la chaîne du froid. Le porteur a été infecté par contact avec l'emballage extérieur de morue congelée contaminée par le SARS-CoV-2. Les virus actifs et infectieux n'ont pas été isolés des échantillons d’aliments à Pékin et Dalian.

Deux dockers infectés qui ont transporté de la morue congelée importée pendant 10 heures dans deux entrepôts de stockage séparés sur le même cargo à Qingdao, auraient été infectés par le virus. Un prélèvmenet actif de SARS-CoV-2 a été isolé à partir d'un échantillon d'emballage extérieur contaminé de la morue congelée.

Les premiers cas infectés de deux clusters dans la municipalité de Tianjin en novembre 2020 étaient des porteurs qui étaient en contact étroit avec des emballages extérieurs contaminés d'aliments surgelés importés, ou exposés à l'environnement contaminés par le virus lors de la manipulation d'aliments surgelés.

La séquence virale qui a conduit aux clusters de la COVID-19 de la ville de Yingkou, province du Liaoning et de la ville de Liuan, province de l'Anhui, en mai 2021, était liée au cluster de la COVID-19 de Dalian en juillet 2020.

La morue congelée contaminée par le SARS-CoV-2 a été conservée en chambre froide pendant 11 mois à Dalian depuis juillet 2020, mais a tout de même infecté des salariés lors de la manipulation. Les chercheurs ont dit que cela montre que le SARS-CoV-2 peut maintenir son infectivité pendant au moins 11 mois à une basse température de -18°C.

L'étude soutient la spéculation selon laquelle des cas infectés de la COVID-19 parmi les groupes de manipulation et d'exploitation des aliments de la chaîne du froid sont probablement liés au risque professionnel.

Résultats de surveillance
Une autre investigation, publiée dans la même revue, a analysé près de 56 millions de prélèvements d’aliments surgelés entre juillet 2020 et 2021.

Sur les 56 millions de prélèvements, 1 455 étaient positifs pour l'acide nucléique du SARS-CoV-2. Sur 1 398 aliments et matériaux d'emballage positifs pour le SARS-CoV-2, tous sauf sept étaient importés.

Les chercheurs ont dit que les résultats étayent la spéculation selon laquelle les aliments de la chaîne du froid pourraient agir comme porteur du SARS-CoV-2, et les manipulateurs ou opérateurs d'aliments couraient un risque élevé d'exposition au virus.

La pandémie de coronavirus a eu un impact sur le système alimentaire mondial avec des conséquences directes et indirectes, provoquant une inquiétude généralisée et des difficultés économiques pour les consommateurs, les entreprises et les communautés, bien qu'il ne s'agisse ni d'un problème de sécurité des aliments, ni d'une maladie d'origine alimentaire.

À Hong Kong, plus de 34 000 prélèvements d'aliments et leurs emballages ont été analysés pour le virus et moins de 10 se sont révélés positifs.

La Chine a lancé en juillet 2020 un programme national de dépistage de la contamination par le SARS-CoV-2 sur les aliments surgelés emballés produits, dans le pays ou à l'étranger.

Les prélèvements positifs provenaient de produits de la mer, de viande de volaille et d'autres aliments. La contamination de l'emballage extérieur par l'acide nucléique du SARS-CoV-2 était beaucoup plus courante que l'emballage intérieur ou l'aliment lui-même.

Les prélèvements positifs provenaient de 11 pays européens, de six pays sud-américains, de neuf pays asiatiques, de deux nord-américains et de deux pays africains.

«La survie et la récupération du SARS-CoV-2 dans certains aliments ont mis en évidence l'importance de pratiques sûres de manipulation des aliments pour réduire tout problème de santé publique lié aux aliments contaminés par le SARS-CoV-2», ont dit les chercheurs.

Mise à jour du 13 juillet 2022. Dans ce contexte, voir cet article paru dans Applied and Environmental MicrobiologyPersistence of Coronavirus Surrogates on Meat and Fish Products during Long-Term Storage. Article disponible en intégralité.

La capacité des substituts viraux du SARS-CoV-2 comme le Phi 6 et les coronavirus animaux à survivre à des degrés divers sur certains produits de viande et de poisson lorsqu'ils sont conservés au réfrigérateur ou congelés est une découverte importante et préoccupante. Des efforts continus sont nécessaires pour prévenir la contamination des aliments et des surfaces de transformation des aliments, des mains des travailleurs et des ustensiles de transformation des aliments tels que les couteaux, et il est nécessaire de mieux remédier au manque ou à une désinfection inadéquate de ces aliments avant le conditionnement de la viande.

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a censuré le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

jeudi 5 mai 2022

Le cuivre est efficace contre le SARS-CoV-2 sur les surfaces, l'argent ne l'est pas

«Le cuivre est efficace contre le SARS-CoV-2 sur les surfaces, l'argent ne l'est pas», source Ruhr-University Bochum.

Le cuivre et l'argent sont connus pour leurs propriétés antibactériennes. Des chercheurs de Bochum ont exploré leur efficacité contre les virus.

Les ions d'argent et de cuivre éliminent de nombreux agents pathogènes. C'est pourquoi les implants et les instruments médicaux, par exemple, sont recouverts de ces métaux. Des chercheurs de virologie moléculaire et médicale et de recherche sur les matériaux de la Ruhr-Universität Bochum (RUB), en coopération avec la recherche chirurgicale de l'hôpital universitaire Bergmannsheil de Bochum, ont étudié si ces métaux peuvent également aider à contenir la pandémie de Covid-19 en rendant Sars-Cov -2 inoffensif. Ils ont montré qu'un revêtement de cuivre élimine le virus. Mais il n'en va pas de même pour l'argent. L'équipe a publié ses découvertes dans la revue Scientific Reports du 3 mai 2022, Nanoscale copper and silver thin film systems display differences in antiviral and antibacterial properties.

À la suite de la corrosion, le cuivre et l'argent libèrent des ions chargés positivement dans leur environnement, qui sont dangereux pour les bactéries de plusieurs manières et préviennent leur croissance ou les tuent complètement. Cet effet a longtemps été exploité, par exemple en enduisant les implants de ces métaux pour prévenir les infections bactériennes. Certaines astuces peuvent être utilisées pour libérer encore plus d'ions et intensifier cet effet. Par exemple, l'équipe dirigée par le chercheur en matériaux, le professeur Alfred Ludwig, utilise un système dit de pulvérisation avec lequel les couches les plus minces ou les minuscules nanopatchs de métaux peuvent être appliqués sur un matériau de support. Selon la séquence ou la quantité dans laquelle les métaux individuels sont appliqués, différentes textures de surface sont créées. Si un métal précieux tel que le platine est également appliqué, l'argent se corrode encore plus rapidement et libère plus d'ions antibactériens. «En présence d'un métal plus noble, le métal plus vil se sacrifie, pour ainsi dire», comme Ludwig expose le principe de l'anode sacrificielle. L'efficacité de tels systèmes d'anodes sacrificielles contre les bactéries a déjà été démontrée et publiée à plusieurs reprises par l'équipe de recherche chirurgicale dirigée par le professeur Manfred Köller et la Dr Marina Breisch.

Cependant, la question de savoir si les virus peuvent également être rendus inoffensifs de cette manière n'a pas encore été étudiée en détail. «C'est pourquoi nous avons analysé les propriétés antivirales des surfaces recouvertes de cuivre ou d'argent ainsi que diverses anodes sacrificielles à base d'argent, et avons également examiné les combinaisons de cuivre et d'argent en ce qui concerne les effets synergiques possibles», explique la professeure en virologie, Stephanie Pfänder. L'équipe a comparé l'efficacité de ces surfaces contre les bactéries avec l'efficacité contre les virus.

Les nanopatchs d'argent laissent le virus indifférent
Marina Breisch décrit l'effet des surfaces sur Staphylococcus aureus comme suit: «Les surfaces à effet d'anode sacrificielle, en particulier les nanopatchs constitués d'argent et de platine ainsi que la combinaison d'argent et de cuivre, ont efficacement arrêté la croissance bactérienne.» Une image différente a émergé avec Sars-Cov-2 : de fines couches de cuivre ont considérablement réduit la charge virale après seulement une heure. Les surfaces d'argent pulvérisées, en revanche, n'ont eu qu'un effet marginal, et les nanopatchs d'argent n'ont pas non plus impressionné le virus. «En conclusion, nous avons démontré un effet antiviral clair des surfaces recouvertes de cuivre contre le Sars-Cov-2 en une heure, tandis que les surfaces recouvertes d'argent n'avaient aucun effet sur l'infectiosité virale», déclare Stephanie Pfänder.

La coopération interdisciplinaire réussie entre la recherche sur les matériaux, la microbiologie clinique et la virologie va être approfondie dans de futures études, afin d'identifier d'autres matériaux avec l'effet antimicrobien le plus large possible.

Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire s’est comportée et continue de se comporter en censeur et refuse tout assouplissement pour la modique somme de 500 euros. N’ayant pas les moyens d’aller devant la justice, je leur fait ici de la publicité gratuite. Derrière cette revue, il y a des aimables censeurs !

Coronavirus et verre à boire: les détergents commerciaux et les lave-verres manuels éliminent efficacement le virus du verre, selon le BfR

«Coronavirus sur un verre: les détergents commerciaux et les lave-verres manuels éliminent efficacement le virus du verre», source BfR 16/20, du 03.05.2022.

L'étude du BfR fournit des données sur la stabilité des coronavirus sur les surfaces en verre et l'inactivation des virus par des processus de rinçage conventionnels

Que ce soit à la maison, à la cantine ou au restaurant, la question demeure de savoir si le nouveau coronavirus SARS-CoV-2 peut également être transmis par la vaisselle ou les verres à boire. En général, les infections à coronavirus se transmettent directement d'une personne à l'autre via des gouttelettes et des aérosols. Bien que les infections par frottis ne puissent être exclues, il n'existe toujours aucune preuve fiable de transmission indirecte du virus via des objets et des surfaces contaminés. Néanmoins, les verres à boire méritent une attention particulière car ils entrent en contact direct avec la bouche et la cavité buccale. Un projet de recherche de l'Institut fédéral allemand d'évaluation des risques (BfR) offre désormais de nouvelles perspectives. «Les coronavirus sont relativement stables sur le verre, nos études le confirment. Un nettoyage suffisant des verres à boire est donc important», déclare le professeur Andreas Hensel, président du BfR. «Nos données montrent que les détergents commerciaux pour vaisselle et les lave-verres manuels peuvent éliminer efficacement les coronavirus des verres à boire.»

L'étude a été publiée dans la revue scientifique Food Microbiology le 6 avril 2022.

Le coronavirus humain 229E, qui peut entraîner des maladies respiratoires bénignes chez l'homme, a été utilisé dans les investigations. Ce virus est apparenté au SRAS-CoV-2 et souvent utilisé comme virus modèle pour les coronavirus humains. Les résultats montrent qu'après séchage sur du verre, les coronavirus peuvent rester infectieux pendant des jours, voire des semaines. La présence de lumière est un facteur majeur à cet égard. Les coronavirus infectieux peuvent être détectés jusqu'à sept jours lorsqu'ils sont stockés à la lumière du jour et jusqu'à 21 jours dans l'obscurité. En tant que virus enveloppés dont le matériel génétique est entouré d'une couche lipidique, les coronavirus sont sensibles aux substances qui dissolvent les lipides comme l'alcool et les tensioactifs, qui sont contenus dans les savons et les détergents à vaisselle comme solvants des graisses. Les investigations du BfR ont montré que la plupart des détergents à vaisselle disponibles dans le commerce inactivent suffisamment les coronavirus en 15 secondes dans de l'eau de vaisselle à une température de 23°C. Une température plus élevée de 43°C et un temps d'exposition plus long de 60 secondes n'étaient nécessaires que pour un détergent avec une teneur totale en tensioactifs inférieure. Un lave-verres manuel conforme à la norme DIN 6653-3 pourrait éliminer efficacement les coronavirus des verres même en utilisant de l'eau froide.

Les résultats de l'étude du BfR montrent que les coronavirus peuvent être suffisamment éliminés des verres à boire à la fois lors du lavage à la main et lors de l'utilisation de lave-verres manuels. Cela nécessite un rinçage approprié, qui comprend, entre autres, un changement d'eau suffisamment fréquent, l'utilisation de concentrations de détergent recommandées par le fabricant et un brossage manuel suffisant pour éliminer l es salissures .

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samedi 8 janvier 2022

La Chine intensifie les contrôles après la découverte de coronavirus dans des fruits

«La Chine intensifie les contrôles après la découverte de coronavirus dans des fruits», source Food Safety News.

La Chine a resserré les règles d'importation après avoir découvert le virus à l'origine de la COVID-19 sur des emballages de fruits du Vietnam et de Thaïlande.

Au moins neuf villes chinoises ont enregistré des tests positifs au coronavirus concernant le fruit du dragon du Vietnam et le longane (ou œil du deagon) de Thaïlande, selon des médias.

La Chine avait déjà arrêté au moins certaines importations de fruits du dragon du Vietnam jusqu'à fin janvier en raison des découvertes de coronavirus fin décembre.

Les autorités ont maintenant commencé à contrôler les produits alimentaires importés, à fermer temporairement les magasins d'alimentation et à mettre en quarantaine les personnes qui ont acheté les fruits en cause.

En septembre de l'année dernière, la Chine a détecté le virus SARS-CoV-2 sur les emballages et les boîtes contenant des fruits du dragon importés du Vietnam et a suspendu les importations pendant une semaine.

Ces mesures sont prises malgré des organisations telles que l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) affirmant que le virus qui cause la COVID-19 n'est pas un problème direct de sécurité des aliments.

Les données actuelles indiquent que ni les aliments, ni les emballages alimentaires ne sont une voie de propagation de virus tels que le SARS-CoV-2. Les coronavirus ne peuvent pas se multiplier dans les aliments ou sur les surfaces. Une fois dans l'environnement, les virus se dégradent et deviennent moins infectieux, selon les recommandations.

La détection de restes de virus ou d'acide ribonucléique (ARN) viral sur les aliments et les emballages montre des preuves d'une contamination antérieure, mais il n'y a aucune confirmation que le SARS-CoV-2 est transmis par les aliments ou les emballages et provoque des maladies chez les personnes qui les touchent.

Mécontentement mondial
Les États-Unis étaient l'un des nombreux pays à avoir exprimé pour la première fois des inquiétudes concernant l'approche de la Chine face à la COVID-19 lors d'une réunion de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) en novembre 2020.

L’Australie, le Canada, l'Union européenne, l'Inde et la Russie ont également exprimé leur malaise face à la situation. Un problème commercial spécifique à l'OMC a été soutenu par le Brésil, Japon, Kenya, Mexique, Nouvelle-Zélande, Paraguay, Suisse et Royaume-Uni.

Les restrictions chinoises liées à la COVID-19 depuis juin 2020 incluent des exigences de déclaration de l'exportateur, la suspension des importations en provenance d'installations avec des cas de travailleurs avec la COVID-19, des tests et des rejets au point d'entrée en cas de résultats positifs aux tests de présence d'acides nucléiques.

Des mesures supplémentaires comprenaient le test et la désinfection des produits importés, une déclaration commerciale obligatoire ou la modifications de contrats commerciaux, des audits virtuels pour maintenir ou regagner l'accès au marché, et les demandes d'usines de fabrication d'aliments à l'étranger de suspendre volontairement les exportations après la détection du SARS-CoV-2 chez des travailleurs.

La Chine aurait trouvé le virus de la COVID-19 dans les importations de produits alimentaires en provenance d'Inde, des États-Unis et du Canada à la suite de tests de présence d'acides nucléiques sur des aliments et des emballages importés. En juin 2021, les douanes avaient détecté 26 échantillons positifs du virus de la COVID-19 liés à des exportations de produits emballés tels que des ailes de poulet, des produits de la mer et du poisson.

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jeudi 11 novembre 2021

Des chercheurs découvrent un nouveau moyen de détecter le coronavirus à travers les systèmes de ventilation des bâtiments

«Détection aéroportée. Des chercheurs de l'ECU découvrent un nouveau moyen de détecter le coronavirus à travers les systèmes de ventilation des bâtiments», source communiqué de l’East Carolina University.

Des chercheurs de la Brody School of Medicine de l'East Carolina University ont trouvé un nouveau moyen de détecter le virus qui cause la COVID-19 en analysant l'air traversant les systèmes de ventilation des bâtiments. La découverte pourrait conduire à une détection plus précoce du virus, à des protocoles de quarantaine améliorés, à une transmission réduite et à moins d'épidémies.

Le Dr Sinan Sousan, professeur au Département de santé publique et de recherche de Brody au North Carolina Agromedicine Institute, et expert en exposition environnementale et professionnelle à l'air, et la Dr Rachel Roper, professeur au Département de microbiologie et d'immunologie avec une importante connaissance sur l'étude des coronavirus, a été le fer de lance des efforts pour savoir si le SRAS-CoV-2 pouvait être détecté dans les systèmes de chauffage, de ventilation et de climatisation (CVAC) dans les dortoirs des étudiants.

Leurs travaux ont été récemment publiés dans The American Journal of Infection Control (texte complet en accès libre) et représentent une percée dans la manière dont le virus peut être détecté avant qu'un individu ne soit positif.

«Je pense que c'est important parce que vous voulez savoir si quelqu'un dans le bâtiment est infecté, potentiellement contagieux et infectant d'autres personnes, c'est donc une mesure de santé publique vraiment importante», a dit Roper à propos de l'étude, ajoutant que cette méthode pourrait également être utilisée pour rechercher d'autres virus et pathogènes en suspension dans l'air, tels que le virus de la grippe.

Les chercheurs ont collecté des échantillons dans deux grands dortoirs pour étudiants et une suite d'isolement hébergeant des étudiants, qui avaient été testés positifs pour la COVID-19, plusieurs fois par semaine pendant plus de trois mois à partir de janvier 2021.

L'équipe de Sousan a collecté un total de 248 échantillons d'air, testant quatre méthodes de collecte qui déposaient des échantillons dans de petits filtres, des solutions salines et des cartouches qui ont ensuite été conservés et transportés au laboratoire de Roper pour une analyse par RT-PCR. Les tests ont révélé la présence du SRAS-COV-2 dans les échantillons d'air de la salle d'isolement dans 100% du temps. Dans les dortoirs où les étudiants n'étaient pas déjà en isolement de la COVID-19, les chercheurs ont pu détecter le virus dans les échantillons d'air dans 75% du temps lorsque les étudiants du même étage ont ensuite été testés positifs via un écouvillon nasal.

L'astuce du succès consistait à capturer des échantillons d'air avec un virus suffisamment concentré pour être détecté et à maintenir la stabilité du virus dans les échantillons pour le ramener au laboratoire avec de l'ARN intact pour l'analyse PCR, a dit Roper.

De la même manière que pour tester les eaux usées d'un bâtiment, la mise en œuvre d'un échantillonnage de l'air du bâtiment à plus grande échelle pourrait permettre une détection plus précoce du virus, en particulier dans les espaces partagés.

«La détection dans l'air fournit un préavis d'expositions potentielles à des endroits spécifiques dans un bâtiment», a dit Mike Van Scott, vice-chancelier par intérim de la division de la recherche, du développement économique et de l'engagement d'ECU. «Il était fortuit que le SRAS-CoV-2 puisse être détecté dans les eaux usées, mais le prochain virus respiratoire que nous rencontrerons pourrait ne pas être aussi stable, et la détection dans l'air nous permettrait de réagir rapidement.»


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