Affichage des articles dont le libellé est crime alimentaire. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est crime alimentaire. Afficher tous les articles

mercredi 9 novembre 2022

Ecosse : Criminalité alimentaire ‘probable’ dans les secteurs de la viande et de l'alcool

«Crime alimentaire ‘probable’ dans les secteurs de la viande et de l'alcool, selon une agence écossaise», source Food Safety News.

La viande, les produits de la mer et l'alcool font partie des industries identifiées comme étant à haut risque de criminalité alimentaire, selon une unité écossaise de la criminalité alimentaire.

Une stratégie pour 2022 à 2025 décrit les priorités et les mesures prises pour prévenir la crime alimentaire, détecter et dissuader la criminalité et poursuivre les contrevenants. Cette pratique est souvent motivée par des raisons financières mais peut présenter un risque sérieux pour la santé publique. Les priorités sont revues annuellement.

La Scottish Food Crime and Incidents Unit (SFCIU) fait partie de la Food Standards Scotland.

Les responsables ont dit qu'il était ‘très probable’ que la criminalité alimentaire ait lieu dans le secteur de la viande, mais il était difficile de comprendre l'ampleur des activités criminelles.

Il y a des préoccupations concernant le bétail étiqueté frauduleusement, la fausse déclaration des produits de viande, soit par origine ou par date de péremption, et la substitution.

Les risques potentiels comprennent le vol de bétail, l'abattage illégal, les problèmes de sous-produits animaux et la criminalité alimentaire dans des produits tels que les plats cuisinés. Une action consiste en des initiatives d'échantillonnage et de traçabilité basées sur l'analyse et l’investigation pour vérifier et faire respecter l'authenticité des chaînes d'approvisionnement.

Problèmes de produits de la mer et d'alcool
Les rapports continuent de suggérer une menace pour le secteur des produits de la mer de la part de ceux qui opèrent en Écosse et dans les environs et des produits importés, a dit la SFCIU.

En raison des pressions économiques actuelles, la probabilité de criminalité alimentaire a augmenté tout au long de la chaîne d'approvisionnement, avec le potentiel d'une criminalité de faible niveau jusqu'à une fraude complexe. Les entreprises et les consommateurs écossais sont confrontés à des délits alimentaires tels que l'achat de produits de substitution ou mal étiquetés en termes de date, de qualité ou d'origine.

Les risques possibles sont le thon traité illégalement, l'utilisation frauduleuse de la certification officielle et les produits de qualité inférieure vendus comme étant de qualité supérieur. Une meilleure investigation est également nécessaire pour identifier des saumons d'origine vendus comme écossais.

La SFCIU a dit que l'agence poursuivrait ses efforts avec les pays européens pour lutter contre le thon traité et signaler la fraude aux produits de la mer avec l'Alliance mondiale contre la criminalité alimentaire (Global Alliance on Food Crime).

Il est «très probable» que de l'alcool contrefait soit vendu en Ecosse, selon le document.

Les produits à base de vodka restent le principal sujet de préoccupation, mais il convient également de se concentrer sur les autres boissons alcoolisées.

Les risques potentiels sont l'entrée d'alcool contrefait en Écosse via l'Irlande du Nord, la production de faux alcool dans le pays, la vente de vins et spiritueux contrefaits et les importations de matériel et d'équipement impliqués dans la fabrication de produits douteux.

On s'inquiète également de certains produits importés des chaînes d'approvisionnement évalués à haut risque.

Les problèmes incluent l'importation par le Royaume-Uni d'aliments, de boissons et d'aliments pour animaux qui ne sont pas correctement étiquetés, ou contrefaits, et ces aliments transitent par les ports écossais sans être détectés et entrent sur le marché. Les entreprises sont également confrontées à des perturbations de la chaîne d'approvisionnement, à des pressions du marché et à des défis économiques qui peuvent accroître leur vulnérabilité à la fraude.

Les problèmes à plus long terme incluent la fausse déclaration dans les produits haut de gamme tels que les produits biologiques, la fraude liée aux allergènes et aux ingrédients à base de plantes, et l'évaluation de la manière dont le commerce électronique est utilisé pour commettre des délits alimentaires.

Message
J'apprends le décès de Jim Prevor à l'âge de 61 ans. Il était une figure incontestée du monde des fruits et des légumes aux Etats-Unis. J'ai eu l'occasion d'échanger avec lui plusieurs messages et j'ai beaucoup apprécié sa cordialité. Je conserve le souvenir d'un homme plein de projets. Pour ma part, il restera le Perishable Pundit !

lundi 10 octobre 2022

De la présence d'ecstazy dans des vins français victimes d'une organisation criminelle

Apparemment les grands vins français sont la cible de personnes criminelles ...
Je relaie bien volontiers ce tweet de Joe Whitworth qui relate que «Plus tôt cette année, de la MDMA ou ecstasy cachée dans des bouteilles de champagne a été en quelque sorte vendue comme du champagne en Europe, empoisonnant 11 personnes et tuant 1 personne…

Pour en savoir plus,
- Voir le fil de la notification au RASFF,
Food Safety News a proposé deux articles.

L'affaire a rebondi avec ce communiqué de l'Australian Federal Police du 9 octobre qui signale «Deux arrestations, 300 kg de MDMA liquide cachés dans des bouteilles de Champagne saisies».

dimanche 29 mai 2022

La Food Standards Agency espère renforcer l'unité sur le crime alimentaire

«La Food Standards Agency espère renforcer l'unité sur le crime alimentaire», source article de Joe Whitworth paru le 29 mai 2022 dans Food Safety News.

La Food Standards Agency (FSA) demande des commentaires sur les plans visant à renforcer les pouvoirs de la National Food Crime Unit (NFCU).

La NFCU s'attaque aux cas de fraude graves, organisés ou complexes au sein des chaînes d'approvisionnement alimentaire, en Angleterre, au Pays de Galles et en Irlande du Nord. L'agence dirigeait ou soutenait 36 opérations à la fin du troisième trimestre de 2021. Le budget 2022/23 de l'unité est de 6,82 millions d’euros.

La théorie est qu'une capacité accrue permettrait à la NFCU de détecter et d'investigationr plus efficacement sur la criminalité alimentaire. Les pouvoirs proposés énumérés dans la consultation de 12 semaines comprennent la possibilité de demander des mandats de perquisition, de saisir des preuves et d'interroger des suspects en état d'arrestation.

Pouvoirs de la PACE
Le Police, Crime, Sentencing and Courts Act 2022 inclut la possibilité de donner des pouvoirs d'investigation supplémentaires aux agents de la criminalité alimentaire de la FSA en Angleterre et au Pays de Galles. Ceux-ci sont connus sous le nom de pouvoirs de la Police and Criminal Evidence Act (PACE).

Une législation distincte couvre ces pouvoirs en Irlande du Nord et la FSA a l'intention d'y organiser une période de consultation publique à une date ultérieure. Cela ne s'applique pas non plus à l'Écosse, car Food Standards Scotland dispose de la Scottish Food Crime and Incidents Unit (SFCIU).

Les exemples de crime alimentaire comprennent le détournement d'aliments insalubres destinés à être éliminés dans la chaîne d'approvisionnement, la transformation illégale d'aliments ou la falsification avec d'autres substances. L'impact, sur les consommateurs et les entreprises, peut être physique et financier.

«Les changements proposés sont un outil crucial pour garantir que les investigations puissent se dérouler plus rapidement, tout en libérant les services de police locaux afin que leurs ressources vitales puissent être détournées vers d'autres priorités», a dit Emily Miles, directrice générale de la FSA.

Dans le même temps, toute utilisation de ces techniques d'investigation sera limitée, en se concentrant sur une réglementation efficace pour prévenir et détecter la criminalité alimentaire, et soumise à des contrôles rigoureux et à un examen externe. Nous restons déterminés à utiliser tout pouvoir renforcé d'une manière proportionnée qui assure la sécurité du public, avec des garanties renforcées et des dispositifs de surveillance pour se prémunir contre leur abus.

Progrès à ce jour
La NFCU, créée en 2015, compte plus de 80 spécialistes mais ne dispose pas de tous les pouvoirs nécessaires pour obtenir les preuves nécessaires pour garantir les poursuites, elle s'appuie donc sur l'aide de la police ou des autorités locales. Cela peut entraîner des retards dans les investigations et détourner des ressources d'autres problèmes de police.

Dans une investigation en cours, le vol facilitant d'autres crimes alimentaires, sous la forme de détournement de déchets, a impliqué le retrait de nourriture d'une valeur de plus de 7,06 millions d’euros. Cela a également conduit à la suspension de l'autorisation de gérer des sous-produits animaux pour une entreprise de plusieurs millions de livres sterling.

D'autres cas ouverts incluent la substitution présumée de la viande et du poisson britanniques par des produits importés moins chers, et une fraude à la distribution où les entreprises britanniques voient leur identité clonée pour sécuriser frauduleusement de gros volumes de produits à crédit auprès d'autres entreprises alimentaires uniquement pour que ces produits soient détournés sur livraison.

L'opération Atlas est récemment devenue le premier cas de la NFCU à suivre le processus du début à la fin. Il s'agissait de Jack Finney qui vendait du 2,4-dinitrophénol (DNP) à l'échelle internationale, ainsi que des stéroïdes et des médicaments sur ordonnance uniquement sur le Dark Web. Il a été accusé de huit infractions, dont certaines en vertu de la loi de 1990 sur la sécurité des aliments, et a été condamné à 28 mois de prison en décembre 2021 à la suite d'un plaidoyer de culpabilité.

Les preuves de la période de commentaires éclaireront les recommandations faites par la FSA au secrétaire d'État à la Santé et aux Affaires sociales, qui décidera du contenu et du calendrier de toute modification de la législation.

Plus de détails sur les pouvoirs et comment répondre à la période de commentaires, qui se termine le 18 août, peuvent être trouvés ici.

Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire s’est comportée et continue de se comporter en censeur et refuse tout assouplissement pour la modique somme de 500 euros. N’ayant pas les moyens d’aller devant la justice, je leur fait ici de la publicité gratuite. Derrière cette revue, il y a des aimables censeurs, les journalistes complices de la direction !

vendredi 28 janvier 2022

Une étude révèle que les risques liés à la sécurité sanitaire sont courants dans les affaires de crime alimentaire

«Une étude révèle que les risques liés à la sécurité sanitaire sont courants dans les affaires de crime alimentaire», source article de Joe Whitworth paru le 28 janvier 2022 dans Food Safety News.

La criminalité liée aux aliments est un événement régulier mais rarement signalé en Finlande, commis dans différents types d'établissements, et une variété de produits sont vulnérables, selon une étude.

L’étude a porté sur des affaires pénales finlandaises liées aux aliments dans le but d'améliorer la connaissance et la prévention de ce type de crime. Comprendre les caractéristiques des cas précédents aide les autorités à concentrer le contrôle alimentaire sur les établissements et activités potentiellement à haut risque et à détecter des pratiques et des produits frauduleux, selon l'étude publiée dans la revue Food Control, Incidence and characteristics of food-related criminal cases in Finland.

En Finlande, les cas de fraude alimentaire ont concerné l'origine, les étiquetage des dates et la composition des produits. Ces dernières années, le nombre de signalements a augmenté, selon les données de l'Autorité alimentaire finlandaise (Ruokavirasto).

Les chercheurs ont enquêté sur 127 cas résolus par la police, les procureurs ou les tribunaux de district concernant une infraction alimentaire, sanitaire ou commerciale de 2008 à 2019. Pour un tiers des unités locales de contrôle des aliments, aucun cas n'a été signalé au cours de cette période.

Les cas de fraude impliquent souvent la sécurité sanitaires
Les non-conformités les plus courantes concernaient des locaux ou des activités non approuvés ou non enregistrés, des informations fausses ou trompeuses sur les produits alimentaires, une traçabilité insuffisante ou des documents incorrects, faux ou trompeurs.

Des risques pour la sécurité sanitaire étaient associés à près de la moitié des cas, tandis que trois impliquaient des maladies avérées causées par des produits alimentaires de mauvaise qualité. Le nombre de personnes tombées malades a varié d'au moins sept à plus de 500. Ces trois cas ont abouti à une condamnation. Quatre autres cas ont été soupçonnés d'être liés à des maladies par les personnes qui les ont signalés aux autorités alimentaires ou à la police, mais ces liens n'ont pas été confirmés.

La durée moyenne des infractions présumées en matière d'alimentation, de santé et de commercialisation était de six jours, mais variait d'un jour à près de six ans. Un quart des infractions présumées ont duré plus de six mois.

Les établissements concernés étaient principalement des locaux alimentaires mobiles et des marchés extérieurs, des magasins et des entreprises de restauration, y compris des restaurants et des cafés. Quelques-unes concernaient un site de production primaire ou un ménage privé. Les cas dans les locaux mobiles et les magasins réunis étaient près de quatre fois plus fréquents que dans les sites de restauration, même si ces derniers sont plus courants et plus inspectés.

Les produits alimentaires les plus souvent concernés étaient la viande et les produits à base de viande, les fruits et légumes, et le poisson et les produits de poisson. Certains comprenaient plus d'un type d'aliments. Ce résultat est conforme aux incidents signalés en Europe, à l'exception des graisses et des huiles. Les compléments alimentaires n'ont fait partie que d'un seul cas, bien qu'ils aient souvent été refusés par les douaniers en raison de non-conformités dans la composition et l'étiquetage.

Un peu plus de la moitié des incidents ont été détectés lors des inspections de contrôle des aliments, ce qui souligne l'importance d'effectuer des contrôles sur place. Des non-conformités liées aux aliments ont également été constatées lors de visites non liées aux aliments, telles que les inspections de bien-être animal ou de marquage et d'enregistrement des animaux. Les dénonciations aux autorités sur d'éventuels crimes liés à l'alimentation étaient également un mode de détection important, pratiquement aucun n'étant motivé par les résultats de laboratoire.

Peines clémentes
Au total, 27 affaires ont été résolues par la police, 57 par les procureurs et 43 par les tribunaux de district.

Une infraction alimentaire est passible d'une amende et les infractions sanitaires et commerciales d'une amende ou d'une peine d'emprisonnement pouvant aller jusqu'à respectivement six mois et un an. Au total, 76 affaires ont abouti à une condamnation ou à une sanction. Le type de peine le plus courant était une amende. Cependant, ceux-ci avaient tendance à être plutôt faibles et les produits des crimes étaient rarement récupérés.

Seuls six contrevenants ont été condamnés à une peine d'emprisonnement avec sursis. Le produit du crime a été réclamé par le procureur dans sept des 43 affaires portées devant les tribunaux de district.

Les chercheurs ont déclaré que la capacité de détecter et de reconnaître d'éventuelles pratiques frauduleuses devrait être renforcée dans tout le pays, et que le signalement des soupçons à la police devrait être encouragé et harmonisé par des directives nationales.

«La Finlande ne dispose pas actuellement d'un système centralisé de dénonciation anonyme pour fraude alimentaire, mais en développer un pourrait potentiellement augmenter le nombre de dénonciations, car les employés du secteur alimentaire ainsi que les membres du public peuvent hésiter à signaler leurs soupçons s'il existe un risque de leur identité révélée», selon le rapport.

Aux lecteurs du blog
Comme le montre cette notice de la BNF, le blog Albert Amgar a été indexé sur le site de la revue PROCESS Alimentaire. 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue sont aujourd’hui inacessibles. Disons le franchement, la revue ne veut payer 500 euros pour remettre le site à flots, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles.

mardi 5 octobre 2021

Mises à jour sur les affaires de criminalité alimentaire en Angleterre et en Ecosse

«La FSA et la FSS présentent des mises à jour sur les affaires de criminalité alimentaire», source article de Joe Whitworth le 5 octobre 2021 dans Food Safety News.Plusieurs autres sujets sont aussi abordés dont le Brexit et les conséquences de la pandémie sur la sécurité des aliments ...

Les sous-produits animaux, le 2,4-dinitrophénol, la viande bovine et l'alcool font partie des catégories de produits qui ont fait l'objet d'enquêtes sur les délits alimentaires menées par des unités au Royaume-Uni.

Des mises à jour ont été présentées lors des réunions du Business Committee de la Food Standard Agency et du conseil d'administration de Food Standards Scotland (FSS).

La National Food Crime Unit (NFCU) a ouvert quatre nouvelles enquêtes, portant le nombre de cas réels à neuf. Trois ont été fermés jusqu'à présent cette année.

L'Opération Wayfaring s'occupe des ventes de 2,4-dinitrophénol (DNP), un produit chimique vendu sous forme de pilule amaigrissante pour perdre du poids. Une autre enquête sur l'approvisionnement du DNP appelée Opération Atlas est maintenant menée par le Crown Prosecution Service.

L'Opération Bantam enquête sur le détournement de sous-produits animaux dans la chaîne alimentaire par la fraude et le vol. Des infractions de vol probables ont été identifiées par la NFCU et lors d'une inspection inopinée. Ils ont été signalés à la police, ce qui a entraîné des arrestations et l'identification de produits du crime d'une valeur de centaines de milliers. Une enquête policière est en cours.

Une activité similaire a été identifiée par la NFCU dans un autre commerce alimentaire, ce qui a entraîné une intervention de la police en juillet, y compris des arrestations. En août, des enquêtes ont conduit à suspendre l'autorisation de travailler avec des sous-produits animaux une entreprise impliquée dans la manipulation de produits illicites. Cette suspension est en instance d'appel.

Enfin, l'opération Hawk concerne le renseignement selon lequel une entreprise étiquette frauduleusement la viande comme étant britannique.

Focus sur l'Ecosse

En Écosse, des enquêtes sont en cours, notamment sur la contrefaçon d'alcool, de viande bovine et d'autres denrées alimentaires ainsi que sur le bien-être des animaux.

Cinq cas ont été signalés au Crown Office et au Procurator Fiscal Service. Trois sont en cours d'examen dans le cadre de la ‘petition procedure’ plus sérieuse tandis que deux sont en procédure abrégée.

Les enquêtes récentes portent sur des soupçons de fraude alimentaire impliquant la cueillette et l'exportation illégales de coquillages, l’authenticité de la viande bovine, la fraude liée au safran, la contrefaçon de confiseries et de vodka, des fausses déclarations concernant la vente de jambon de Parme par une entreprise écossaise et des enquêtes sur les non-conformités réglementaires dans les locaux agréés par la FSS.

La Scottish Food Crime and Incidents Unit (SFCIU) a mené ou soutenu des enquêtes sur l'importation de vins suspectés de contrefaçon, du viagra à base de plantes, de l'eau de zamzam et d'autres denrées alimentaires interceptées dans les ports et aéroports écossais.

La SFCIU a aidé la police écossaise dans une opération qui a conduit à l'arrestation de deux hommes dans le centre de l'Écosse pour avoir prétendument fourni du DNP et des stéroïdes via des forums en ligne.

Une autre tendance concerne la production, le marketing en ligne et la vente de produits comestibles au cannabis par des groupes criminels organisés. Ces produits contiennent des quantités irrégulières de tétrahydrocannabinol (THC), qui peuvent être toxiques à fortes doses. Les produits comestibles au cannabis sont emballés pour imiter les bonbons de marque et les boissons gazeuses, ce qui les rend plus susceptibles d'être consommés en grande quantité et a conduit à l'hospitalisation d'un certain nombre d'enfants au Royaume-Uni.

Retard des contrôles aux frontières

Dans d'autres nouvelles de la réunion de la FSA, les lignes directrices sur les hamburgers de viande bovine qui ne sont pas cuits à cœur ont été mises à jour et une période de commentaires de 12 semaines commencera incessamment.

Le gouvernement retardant l'introduction de la pré-notification des importations de l'UE jusqu'en janvier 2022 a laissé un vide, mais l'analyse et la surveillance des données existantes ont aidé, le risque pour les consommateurs de denrées alimentaires et des aliments pour animaux de l'UE restant faible, a dit la FSA.

La notification préalable permet aux autorités de gérer les incidents de sécurité des aliments sur les importations en identifiant les denrées alimentaires et aliments pour animaux à haut risque qui traversent la frontière. Sans cela, les autorités ne savent pas quand ni où les produits impliqués en provenance de l'UE entrent en Grande-Bretagne, ni leur destination.

Emily Miles, directrice générale de la FSA, a également informé le conseil d'administration des quelques importations de certains produits alimentaires et aliments pour animaux qui avaient voyagé à travers l'Europe vers la Grande-Bretagne en provenance de pays non membres de l'UE via Douvres sans les contrôles sanitaires et phytosanitaires requis après le 1er janvier.

La directrice générale a dit que la FSA avait constaté une réduction significative du volume des envois non conformes.

La FSA modifie la façon dont ses inspecteurs effectuent les contrôles officiels dans les usines de transformation de viande et autres établissements de production primaire. Les membres du Conseil ont souligné la nécessité d'être sensible à la façon dont cela affecterait les petits abattoirs ainsi que les plus grands et la nécessité de travailler avec le personnel de première ligne, comme les inspecteurs de l'hygiène des viandes, pour concevoir les changements.

La prise de décision en matière d'application sera apportée en interne et les tâches des vétérinaires décisionnels de la FSA employés et vétérinaires officiels contractuels travaillant dans les usines seront clarifiées.

Se remettre sur la bonne voie

Un rapport annuel sur les normes alimentaires avec Food Standards Scotland devrait être publié à la mi-2022. Il examinera si les normes sont maintenues, en baisse ou en amélioration.

Au cours de la réunion du business committee de la FSA, il a été révélé que plus de 12 000 notes ou scores en hygiène alimentaire avaient été attribuées en juin, contre 470 en juin 2020 et 16 000 en juin 2019.

Au premier trimestre de l'année, 16 collectivités locales ont indiqué qu'ils pourraient avoir du mal à répondre aux attentes minimales de la FSA en matière de contrôles officiels pour cette période. Le suivi montre que 15 reviendront à la conformité avec une autorité locale sous surveillance au deuxième trimestre.

La FSA a été informée et a enquêté sur 1 978 incidents de contamination des denrées alimentaires, des aliments pour animaux et de l'environnement en Angleterre, en Irlande du Nord et au Pays de Galles en 2020-2021. Il s'agit d'une baisse de 20% par rapport aux 2 478 en 2019-2020.

Le nombre d'alertes d'allergie et de rappels de produits émises est également passé de 178 en 2019-2020 à 141 en 2020-21. Les chiffres reviennent aux niveaux d'avant la pandémie à mesure que les restrictions de confinement sont levées.

La viande et les produits carnés restent la catégorie la plus courante dans les notifications d'incidents alimentaires reçues, tandis que la contamination par des micro-organismes pathogènes est le danger le plus fréquemment signalé pour la sécurité des aliments.

«Nous pensons que la baisse de 20% des notifications d'incidents reçues et la diminution de 21% des alertes en 2020-2021 ont été causées par la pandémie qui a entraîné des changements dans le comportement des consommateurs, la rationalisation des lignes de production alimentaire, moins d'entreprises agroalimentaires en activité et une réduction de la complexité des gammes de produits proposées», selon le rapport.

La FSA et la FSS organisent également virtuellement la conférence intitulée Global Food Safety and Incident Emergency Response du 13 au 15 octobre.

samedi 8 mai 2021

Démantèlement d’une organisation dédiée à la vente frauduleuse de safran de Castilla-La Mancha

Démantèlement d’une organisation criminelle dédiée à la vente frauduleuse de safran de Castilla-La Mancha, source Guardia Civil du 6 mai 2021.

L'opération a permis l'arrestation de 17 personnes et 13 autres ont fait l'objet d'enquêtes et des perquisitions ont été effectuées dans divers locaux, entrepôts commerciaux, ateliers clandestins, bureaux et domiciles des personnes enquêtées.

Une demi-tonne de stigmatesde safran, des véhicules haut de gamme, des machines pour la production de marchandises et d'autres preuves des crimes commis ont été saisis.

L'organisation disposait d'une infrastructure au niveau européen, avec un réseau commercial et financier complexe.

Une opération conjointe de la Gardia Civil, de la police nationale et de la surveillance douanière de l'administration fiscale, a permis de démanteler une organisation criminelle vouée à la vente frauduleuse de safran iranien comme safran espagnol. Jusqu'à présent, 17 personnes ont été arrêtées et 13 autres ont fait l'objet d'enquêtes, accusées de crimes présumés liés au marché et aux consommateurs, de fraude, de contrefaçon, de santé publique, de fraude fiscale, de blanchiment d'argent, de contrebande et d'organisation criminelle.

L'enquête a débuté en 2019 lorsqu'il a été connu de l'existence de plusieurs personnes et entreprises basées à Ciudad Real qui importaient du safran, principalement d'Iran, via un vaste réseau commercial opérant au niveau international. Tout au long des mois que l'enquête a duré, il a été vérifié l'existence d'un groupe de sociétés qui, par l'introduction en Espagne de quantités importantes de safran principalement iranien, l'ont ensuite fait passer pour le safran espagnol. Grâce à la vente de safran entre les entreprises elles-mêmes, ils ont donné une couverture au produit et l'ont étiqueté comme manchego et espagnol, en raison de sa qualité reconnue dans le monde entier grâce à son appellation d'origine de La Mancha, de sorte que sa vente était garantie à la fois sur le marché national et international. 

Restes floraux et colorants non autorisés à la consommation

De même, ce safran a été mélangé pour la plupart avec des restes floraux, des stigmates et des étamines qui ne devraient pas être vendus comme safran, augmentant le volume des ventes; ils ont même utilisé des colorants non autorisés à la consommation par l'Union européenne ou les États-Unis, pour teinter le produit final, confirmant l'achat de plusieurs tonnes de cette substance.

Grâce à cette façon d'agir, ils ont non seulement réussi à augmenter considérablement leurs bénéfices, mais ils ont également causé d'énormes dommages économiques au secteur du safran espagnol, empêchant d'autres entreprises du secteur de concurrencer sur un pied d'égalité, avec les prix fixés par la société enquêtée. entreprises.

Plus de 200 comptes bancaires analysés

Le réseau avait également créé une structure complexe pour dissimuler des avantages au Trésor public et blanchir de l'argent, pour cela il réalisait des opérations financières nationales et internationales complexes, ainsi que de nombreux achats immobiliers. L'enquête approfondie menée a révélé que des membres de cette organisation criminelle avaient acquis plus de 35 maisons en Espagne, par le biais de procurations iraniennes, accordées en faveur des personnes faisant l’objet d’une enquête, ce qui leur permettait d'agir au nom de personnes, qui apparaissaient comme des propriétaires légitimes, et en réalité, c'étaient de simples prête-noms. Il a été constaté qu'ils avaient de l'argent dans n'importe quel pays de l'Union européenne, ainsi qu'aux Émirats Arabes Unis, pour lesquels plus de 200 comptes bancaires ont été analysés, et des informations ont été demandées à 20 pays différents de l'Union européenne.

Enfin, l'enquête a abouti à l'entrée et à l'immatriculation dans divers locaux, entrepôts commerciaux, bureaux et domiciles des provinces de Ciudad Real et Albacete, où ils sont intervenus: 6 véhicules haut de gamme, un van, des montres et des bijoux, une demi-tonne d’étamines et stigmates, des machines de pesée, de mélange et d'étiquetage frauduleux du safran, ainsi que d'autres preuves et indications qui démontrent l'activité illégale. De la même manière, on a constaté l'existence de plus de deux tonnes de safran d'origine iranienne, dont la plupart seraient vendus à l'étranger, ce qui en faisait un produit espagnol. Même dans le registre de l'une des maisons se trouvait un atelier clandestin qui n'avait pas d'autorisation sanitaire pour le conditionnement et l'étiquetage.

L'enquête se poursuit par l'analyse de la grande quantité de documents intervenus. Grâce à lui, le groupe d'entreprises impliquées dans les crimes faisant l'objet de l'enquête a été démantelé.

Des unités du commandement de la garde civile de Ciudad Real, du corps de police national, de l'unité de surveillance des douanes et de l'unité d'audit informatique de l'agence fiscale de Ciudad Real ont participé conjointement à l'opération avec le soutien de l'unité nationale Europol.

NB : On lira aussi l’article d’Europol du 6 mai 2021, Une épice qui vaut son poids en or: un système de trafic de faux safran de plusieurs millions d'euros découvert.

lundi 22 février 2021

La police démantèle un réseau criminel lié au commerce international de fraude à la tva avec de l'huile végétale

«La police démantèle un réseau criminel lié au commerce international de fraude à la tva avec de l'huile végétale», source Europol du 19 février 2021.

12 arrestations en Allemagne et en Pologne et une perte fiscale pour les autorités polonaises estimée à 17,8 millions d'euros.

Le Bureau central polonais de lutte contre la corruption (Centralne Biuro Antykorupcyjne ou CBA) et l'Office allemand des impôts pour les poursuites et les affaires pénales à Berlin (Finanzamt für Fahndung und Strafsachen Berlin), avec le soutien d'Europol, ont démantelé un groupe du crime organisé impliqué dans une fraude internationale à la TVA et au blanchiment d'argent.

Le stratagème de fraude tournait autour du commerce de l'huile végétale et a fait perdre au Trésor polonais environ 17,8 millions d'euros de taxes Lors d'une journée d'action le 18 février 2021, les enquêteurs ont effectué une descente dans 45 lieux en Allemagne et en Pologne, entraînant l'arrestation de douze suspects. On pense que le chef de file présumé du réseau fait partie des suspects arrêtés.

Le gang criminel aurait mis en place un stratagème de fraude impliquant une série de sociétés tampons et des commerçants disparus pour se soustraire au paiement des impôts. Grâce à cette escroquerie, les comptes bancaires des commerçants disparus ne détenaient aucun fonds qui aurait pu être saisi par les autorités financières sur des soupçons de blanchiment d'argent. On pense également que le groupe du crime organisé a émargé au Fonds de développement polonais un programme de soutien en relation avec la crise économique du COVID-19. À la suite de l'enquête, les criminels n'ont pas reçu les fonds.

Europol a activement soutenu l'enquête à partir de 2019 en fournissant un réseau sécurisé pour l'échange international d'informations et l'analyse sur mesure. La coordination opérationnelle d’Europol a contribué à une coopération transfrontalière efficace.

Le Centre européen de lutte contre la criminalité financière et économique (EFECC) d’Europol aide à identifier et à démanteler les réseaux criminels organisés impliqués dans la fraude transfrontalière à la TVA et à localiser et confisquer le produit de la fraude intracommunautaire des opérateurs disparus (MTIC pour missing trader intra community). MTIC est commis à travers une chaîne de sociétés liées lorsque les fraudeurs vendent des biens ou des services d'un pays de l'UE à un autre, profitant du fait qu'il est légitime de ne pas facturer de TVA sur ces transactions transfrontalières. Les escrocs utilisant les MTIC obtiennent 60 milliards d'euros de bénéfices criminels chaque année dans l'UE en évitant le paiement de la TVA ou en réclamant par corruption des remboursements de TVA aux autorités nationales.

Mise à jour du 23 février 2021. On lira Résumé de la fraude alimentaire janvier 2021, source Commission européenne.

Résumé mensuel des articles sur la fraude et l'adultération alimentaires - Janvier 2021. Cas de fraude alimentaire: produits à base de viande et de viande, fruits et légumes, confiserie, fruits et légumes, Lait et produits laitiers, Boissons non alcoolisées, herbes et épices, boissons alcoolisées, poisson et produits de la pêche, aliments, graisses et huiles, miel et autres.

mercredi 9 décembre 2020

Royaume-Uni: Viande et alcool dans le radar de l'unité du crime alimentaire

« Viande et alcool dans le radar de l'unité du crime alimentaire », source article de Joe Whitworth paru le 9 décembre 2020 dans Food Safety News.

Des locaux fonctionnant comme des usines de découpe illégales, de l'alcool contrefait, des allégations de prolongation de dates de péremption et de réétiquetage des produits à l'étranger figuraient parmi les affaires traitées cette année par une unité du crime alimentaire.

La mise à jour annuelle de la National Food Crime Unit (NFCU) a été présentée lundi lors de la réunion virtuelle du Comité des affaires de la Food Standard Agency. La NFCU mène actuellement quatre enquêtes et participe à 33 autres en menant, soutenant ou coordonnant la perturbation du crime alimentaire.

Colin Sullivan, chef des opérations à la FSA, a déclaré aux participants de la réunion que les collègues de la NFCU avaient contribué à la réponse au COVID-19 et se préparaient à la fin de la période de transition lorsque le Royaume-Uni quittera l'Union européenne.

«Cela a comprend une meilleure compréhension de tout changement dans le paysage des menaces ou des risques liés au crime alimentaire alors que le Royaume-Uni développe de nouvelles relations commerciales en dehors de l'UE», a-t-il déclaré.

Investigations mises en évidence

L'un des domaines d'implication du NFCU est la vente illégale de 2,4 dinitrophénol (DNP). Deux décès liés à la toxicité du DNP ont été notés entre janvier et septembre 2020 après quatre décès en 2019. Les efforts du NFCU ont conduit au retrait ou à la suspension d'au moins 95 sites Internet et 350 listes de lieu de vente.

L'Opération Orchid a étudié une entreprise qui opérait à partir de plusieurs sites au Royaume-Uni, fournissant des produits carnés à des détaillants nationaux. Il est allégué que l'entreprise a prolongé les dates de péremption et réétiqueté les produits étrangers comme étant d'origine britannique, obtenant un prix plus élevé et trompant les consommateurs sur l'authenticité et la sécurité sanitaire. On estime qu'il s'agit d'une fraude de plusieurs millions de livres sterling. Treize suspects ont été interrogés sous caution et 160 000 courriels et 60 000 documents ont été examinés.

L'Opération Birch a enquêté sur la contrefaçon d'alcool mis sur le marché dans plusieurs régions du Royaume-Uni. La NFCU a identifié deux envois de 32 000 bouteilles en verre que les contrevenants ont commandés à un fabricant légitime. Des échantillons de produits contrefaits ont confirmé qu'ils étaient impropres à la consommation.

Dans l'opération Atlas, la NFCU a donné des renseignements à une enquête multi-agences qui a aidé l'Unité régionale du crime organisé des West Midlands, la Force frontalière britannique et la Food and Drug Administration américaine à établir l'identité d'une personne vendant du DNP sur le dark web.

L'opération Bantam a découvert un site soupçonné d'être une usine de découpe illicite. Cela a abouti à la saisie de 5 tonnes de sous-produits animaux qui étaient illégalement transformés et présentés à la vente comme propres à la consommation humaine.

La NFCU a coordonné l'action dans un établissement commercial (non alimentaire) qui a censé de fonctionner comme une usine illégale de découpe et de distribution de viande. L'application par une autorité locale a conduit à la saisie de 2,7 tonnes de carcasses de bœuf et d'agneau et à un avis interdisant l'utilisation du site pour la découpe et la distribution de viande.

Résultats de l'examen interne et des pouvoirs de sécurité

Un examen interne a fait neuf recommandations, mais a révélé que la compréhension de l’unité du crime alimentaire se développe bien.

La nécessité pour la NFCU d'accéder aux pouvoirs prévus par la loi de 1984 sur la police et les preuves criminelles (PACE pour Police and Criminal Evidence Act) était évidente et cela affecte négativement le moral du personnel, un enquêteur expérimenté a dû quitter l'agence en le mentionnant comme une contrainte grave à sa satisfaction professionnelle.

Au cours de l'examen, des études de cas ont montré que les agents de police avaient été incapables, indisponibles ou réticents à demander des mandats au nom de l'unité. Il y a également eu des retards lorsque la NFCU a dû attendre que des agents soient disponibles ou lorsque la police a retiré son soutien en raison d'autres priorités.

Heather Hancock, présidente de la FSA, a déclaré qu'il y avait toujours de la frustration dans la NFCU ne disposant pas des pouvoirs de la PACE

«(Nous en avons besoin) pour que l'unité puisse fonctionner correctement, indépendamment et ne pas dépendre de la gentillesse d'autres forces pour prêter leurs pouvoirs et travailler avec nous dans les cas importants. Il est vraiment frustrant que nous n'ayons pas encore réussi à obtenir l'accord du gouvernement pour nous donner ces pouvoirs», a-t-elle déclaré.

«Il est difficile de savoir pourquoi pas puisque le Trésor et le gouvernement ont soutenu l'expansion de la NFCU en tant qu'élément essentiel de notre planification de préparation au Brexit et reconnaissant également la nécessité de continuer à suivre les leçons tirées de la saga du horsegate.»

Les hypothèses originales étaient que 10 enquêtes à grande échelle pourraient être gérées par la NFCU en un an. Les données du premier trimestre 2020 montrent que plus de 30 opérations sont ouvertes, en plus de 40 préexistantes.

Des mesures coercitives avec les autorités locales ont consisté à saisir des coquillages récoltés par des travailleurs prétendument victimes de traite sur la côte d'Essex; récupération de deux tonnes de viande intraçable dans le Wiltshire; et l'interception de carcasses de poulet en décomposition dans le sud de Londres. La NFCU fera l'objet d'un examen externe d'ici avril 2022.

jeudi 1 octobre 2020

Quatre secteurs identifiés comme vulnérables à la criminalité alimentaire en Écosse

« Quatre secteurs identifiés comme vulnérables à la criminalité alimentaire en Écosse », source
article de Joe Whitworth paru le 1er octobre 2020 dans Food safety News.

La viande rouge, le poisson, l'alcool et les coquillages sauvages ont été mis en évidence comme étant à haut risque et vulnérables à la criminalité alimentaire en Écosse.

L'unité écossaise de la criminalité alimentaire et des incidents liés à l'alimentation (SFCIU pour Scottish Food Crime and Incidents Unit) de la Food Standards Scotland a déclaré que ces domaines de préoccupation avaient déjà été identifiés et continuaient d'être ciblés par des criminels, ce qui a un impact sur les consommateurs et les entreprises responsables.

Les secteurs identifiés comme prioritaires en matière de criminalité alimentaire pour 2020 et 2021 ne sont pas répertoriés comme à haut risque car ils posent un problème direct de sécurité sanitaire aux consommateurs ou parce qu'ils sont moins vigilants.

Préoccupations sectorielles spécifiques
Pour la viande rouge, il y a des inquiétudes concernant le bétail étiqueté frauduleusement, les fausses déclarations par origine ou la date de durabilité, le bétail volé, l'abattage illégal et la substitution du produit.

Pour le poisson, les problèmes sont centrés sur les produits de qualité inférieure vendus comme premium, les fausses déclarations d'origine, en particulier le saumon, l'importation de thon traité illégalement, l'utilisation frauduleuse de la certification officielle au Royaume-Uni et ailleurs, l'impact de la sortie de l'UE sur la chaîne d'approvisionnement écossaise et le potentiel de problèmes de durabilité.

La contrefaçon d'alcool entrant en Écosse via l'Irlande du Nord est aussi une préoccupation. Tout comme l'importation ou la contrebande de fausse vodka et la production d'alcool illicite dans le pays, la vente de vins et spiritueux contrefaits et l'importation et l'utilisation de matériel et d'équipement pour aider à la production d'alcool d'imitation.

Enfin, il existe de graves risques pour la sécurité des aliments associés aux coquillages récoltés illégalement et aux conditions d'hygiène. Les fausses déclarations sur la qualité et l'origine des mollusques, la falsification des documents d'enregistrement et de débarquement et les liens avec l'esclavage moderne et l'exploitation sont d'autres problèmes.

Ron McNaughton, chef de la SFCIU à la Food Standards Scotland, a déclaré qu'aucune chaîne d'approvisionnement n'est à l'abri de la menace potentielle de la criminalité alimentaire.

« L'industrie des aliments et des boissons est l'une des trois lignes de défense contre la criminalité alimentaire, aux côtés des consommateurs, des ser ices réglementaires et des forces de l'ordre, soutenant de manière significative la SFCIU dans les enquêtes sur la criminalité et le développement d'approches pour prévenir la criminalité alimentaire afin de protéger le puits. a gagné la réputation des produits écossais », a-t-il déclaré.

Revue révisée de la criminalité alimentaire
Pendant ce temps, le plan britannique d'évaluation de la criminalité alimentaire a été révisé par la FSS et la Food Standards Agency (FSA). Il examine les domaines de la chaîne d'approvisionnement qui peuvent être vulnérables à la criminalité alimentaire et identifie les menaces émergentes à traiter, en mettant à jour une publication de 2016.

L'Unité nationale de lutte contre la criminalité alimentaire (NFCU) a été créée par la FSA en décembre 2014 et compte plus de 80 employés, tandis que la SFCIU a été créée en 2015 et comptait 16 employés à la fin de 2019. Une demande d'accès à l'information du parti politique libéral démocrate a montré un financement de la NFCU est passé d'environ 420 000 £ en 2015/16 à plus de 5,7 millions de £ en 2020/21. Les deux agences ont été critiquées pour le manque de poursuites publiques.

L'évaluation a révélé que la plupart des délits alimentaires concernent soit la vente de quelque chose de peu ou pas de valeur pour la chaîne alimentaire comme comestible et commercialisable, ou la vente de denrées alimentaires, de boissons ou d'aliments pour animaux en tant que produit avec un plus grand volume ou des attributs plus souhaitables. Cela pourrait inclure le remplacement des ingrédients par des matériaux moins chers et de qualité inférieure, l'allongement des dates de péremption ou la commercialisation de produits dangereux comme propres à la consommation.

Darren Davies, chef de la NFCU, a déclaré que la vulnérabilité peut exister n'importe où le long du parcours, de la ferme à l'assiette, au Royaume-Uni ou à l'étranger.

« Alors que nous sommes confrontés à de nouveaux défis tels que la pandémie de COVID-19, nous visons à créer un environnement hostile pour ceux qui se livrent à la criminalité alimentaire et continuerons de travailler avec nos partenaires pour garantir que les aliments sont sûrs et ce qu'ils prétendent être », a-t-il déclaré .

Le document indique qu'il n'y a aucune preuve suggérant que le Royaume-Uni sera plus exposé à la criminalité alimentaire en raison de sa sortie de l'UE.

Les problèmes persistent autour des denrées alimentaires connues pour être à haut risque de fraude alimentaire telles que l'huile d'olive et certaines herbes et épices. D'autres sujets de préoccupation sont l'échantillonnage de l'industrie de la pêche identifiant des niveaux de non-conformité inférieurs aux contrôles des autorités locales, les œufs sujets à une fausse déclaration de date, de qualité et de provenance, et le détournement des déchets. Les tests des autorités locales ont également identifié des produits CBD qui ne contiennent pas de cannabidiol ou de niveaux de THC.

La stratégie de contrôle du NFCU pour 2020 et 2021 comprend des produits non alimentaires comme le 2,4-dinitrophénol (DNP), commercialisé comme aide à la perte de poids. La consommation de DNP a été liée à 31 décès depuis 2007 au Royaume-Uni et à un en 2020.

La récolte illégale de coquillages, le secteur de la viande rouge, la demande de produits des pays et cultures d'origine, le rôle du commerce électronique et le COVID-19 sont d'autres domaines d'intérêt.

mardi 29 septembre 2020

Publication au Royaume-Uni d'une évaluation de la criminalité alimentaire

 « La FSA et le FSS publient une évaluation de la criminalité alimentaire au Royaume-Uni », source Food Standards Agency.

La National Food Crime Unit (NFCU) de la Food Standards Agency et la Scottish Food Crime and Incidents Unit (SFCIU) de Food Standards Scotland ont publié une évaluation des menaces de criminalité alimentaire au Royaume-Uni.

L'évaluation stratégique de la criminalité alimentaire examine les domaines de la chaîne d'approvisionnement alimentaire qui peuvent être vulnérables à la criminalité alimentaire, et identifie les menaces émergentes qui doivent être traitées.

L'évaluation a révélé que la plupart des délits alimentaires sont liés à deux grandes activités, soit vendre quelque chose de peu ou pas de valeur pour la chaîne alimentaire comme comestible et commercialisable, ou vendre des aliments, boissons ou aliments pour animaux passables en tant que produit avec un plus grand volume ou des attributs plus souhaitables.

Dans la pratique, cela pourrait inclure le remplacement d'ingrédients par des matières moins chers et de qualité inférieure, une extension erronée des dates de péremption ou la commercialisation délibérée de produits dangereux comme étant propres à la consommation humaine.

Darren Davies, chef de l'Unité nationale de lutte contre la criminalité alimentaire, a déclaré:

Notre évaluation démontre que si le Royaume-Uni possède certains des aliments les plus sûrs et les plus authentiques au monde, la menace posée par les criminels demeure. La vulnérabilité peut exister à n'importe quel endroit le long du parcours de la ferme à la fourche, à la fois au Royaume-Uni ou à l'étranger.

Nous nous engageons à prévenir et à protéger les consommateurs et les entreprises légitimes contre la fraude alimentaire et nous sommes prêts à mener, coordonner ou soutenir une action vigoureuse contre ceux qui commettent ces crimes.

Alors que nous sommes confrontés à de nouveaux défis tels que la pandémie de Covid-19, nous visons à créer un environnement hostile pour ceux qui se livrent à la criminalité alimentaire et continuerons de travailler avec nos partenaires pour garantir que les aliments soient sûrs et ce qu’ils prétendent être.

Le NFCU a identifié les domaines de travail prioritaires pour cette année dans sa stratégie de contrôle. Ces domaines comprennent la lutte contre la vente de produits non alimentaires dangereux vendus pour la consommation humaine, la prévention de l'entrée de crustacés illégaux dans la chaîne alimentaire et une meilleure compréhension de l'utilisation des plateformes en ligne pour faciliter la criminalité alimentaire. L'Unité poursuivra son travail avec les autorités locales, les forces de l'ordre et l'industrie alimentaire pour prévenir et protéger contre les incidences de délits alimentaires et prendre des mesures lorsqu'elles se produisent.

Qu'est-ce que la criminalité alimentaire?

Nous définissons la criminalité alimentaire comme une fraude grave et une criminalité connexe dans les chaînes d'approvisionnement alimentaire. Cette définition inclut également les activités ayant un impact sur les boissons et l'alimentation animale. Cela peut être gravement dangereux pour les consommateurs, les entreprises du secteur alimentaire et l'industrie alimentaire en général.

À propos de l'Unité nationale de la criminalité alimentaire

La National Food Crime Unit (NFCU) est une fonction d'application de la loi dédiée à la Food Standards Agency (FSA). L'unité assure le leadership sur la criminalité alimentaire en Angleterre, au Pays de Galles et en Irlande du Nord. L'unité travaille en étroite collaboration avec le Scottish Food Crime and Incidents Unit au sein de Food Standards Scotland.

La NFCU a été créée en 2015 à la suite d'un examen de l'incident de 2013 sur la viande de cheval. Le NFCU est chargé de protéger les consommateurs et l'industrie alimentaire contre la criminalité alimentaire dans les chaînes d'approvisionnement alimentaire.

mardi 7 juillet 2020

La Food Standards Scotland met en garde les entreprises alimentaires et les consommateurs vis-à-vis du crime alimentaire pendant la pandémie de COVID-19


« La Food Standards Scotland exhorte les entreprises alimentaires à être vigilantes sur le crime alimentaire pendant la pandémie du COVID-19 », Food Standards Scotland du 3 juillet 2020.

La Food Standards Scotland met l'accent sur les entreprises alimentaires et des boissons en Écosse pour être attentif aux activités potentielles du crime alimentaire dans leurs chaînes d'approvisionnement, car sa Scottish Food Crime and Incidents Unit (SFCIU) sait, via des rapports récents, que les circonstances du COVID-19 ont créé un facteur ou une motivation pour le crime alimentaire.

Ron McNaughton, chef du SFCIU, a déclaré:
« La grande majorité de l'industrie écossaise des produits alimentaires et des boissons est légitime et s'est superbement adaptée aux défis posés par l'épidémie actuelle, mais malheureusement, une petite minorité utilise la pandémie pour commettre des fraudes, ce qui pourrait avoir un impact sur la réputation des entreprises et la santé publique. »

Pour réduire les risques pour votre chaîne d'approvisionnement à l'heure actuelle:
Faites preuve de diligence raisonnable - cartographiez votre chaîne d'approvisionnement et recherchez les points d'étranglement présentant une opportunité pour les points particuliers ou les faiblesses où les systèmes / processus sont soumis à une pression accrue ou ont des ressources réduites.
Apprenez à connaître vos fournisseurs - en particulier si vous faites face à des changements, comme un nouveau fournisseur.
Suivez vos produits de l’origine jusqu'au consommateur - pour avoir confiance en l'authenticité du produit fini.
Signalez le crime alimentaire - veuillez faire part de vos préoccupations à notre ligne d'assistance gratuite et anonyme en partenariat avec Crimestoppers au 0800 028 7926 pour protéger vos entreprises alimentaires et vos consommateurs.

La Food Standards Scotland a un guide conjoint, développé avec le Chartered Institute of Environmental Health et la Food Standards Agency sur l'amélioration de la résilience à la fraude pour les entreprises alimentaires et des boissons.


La Food Standards Scotland informe les consommateurs écossais qu'il pourrait y avoir un risque accru de crime alimentaire pendant l'épidémie de COVID-19.

Si la majeure partie de l’industrie alimentaire écossaise reste légitime et s’est bien adaptée aux circonstances actuelles, il existe une petite minorité d’individus désireux de faire des économies et de profiter de la pandémie.

Le Scottish Food Crime and Incidents Unit (SFCIU) est conscient que les circonstances du COVID-19 ont créé un facteur ou une motivation dans les rapports récents du crime alimentaire.

Le SFCIU exhorte désormais les consommateurs à être conscients de trois signes clés ‘révélateurs’ qui peuvent aider à éviter d'être victimes de fraudeurs alimentaires cherchant à exploiter le confinement. Cela comprend :

1. Le prix semble trop beau pour être vrai
Si on vous propose un ou des produits à l'arrière d'une camionnette ou à l'extérieur de votre maison pour une fraction du prix habituel que vous paieriez chez votre boucher, poissonnier ou supermarché local, le vendeur pourrait essayer de vous tromper.

2. Entreprises alimentaires non enregistrées sur les réseaux sociaux ou en ligne
Il y a eu une augmentation du nombre d'entreprises alimentaires opérant à domicile et beaucoup annoncent des services de livraison en ligne et via les plateformes des réseaux sociaux. Les traiteurs, comme toutes les entreprises alimentaires, doivent s'inscrire auprès de leur autorité locale avant de commencer à faire du commerce. Si vous achetez des aliments dans des entreprises alimentaires non enregistrées, ils peuvent ne pas avoir été transformés et préparés dans les conditions d'hygiène nécessaires pour fournir des aliments sains.

3. Faux alcool, ‘déguisé’ en tant que marques légales bien connues
Ce ne sont pas seulement les produits alimentaires qui peuvent être ciblés. Faites attention à la vente de faux alcool ou de produits illégalement fabriqués dans des distilleries non agréées ou dans des foyers. Ces boissons sont souvent conditionnées pour ressembler à des marques bien connues, et si le prix est extrêmement bas, ce n'est peut-être pas le produit qu'il prétend être.