vendredi 3 avril 2020

Pendant l'épidémie de COVID-19, au secours, les marchands de peurs reviennent !


Dans un article récent, j’avais indiqué « Pendant l'épidémie de COVID-19, au secours, l'agribashing revient ! », mais voici aussi, via deux tribunes publiées dans Libération, que les ‘marchands de peurs’ sont aussi présents ...
L’après-confinement doit s’opérer intelligemment en tenant compte de la résilience des territoires: fertilité des sols, respect de la biodiversité, exclusion des intrants chimiques... à l’exemple de l’agriculture biologique.

On a oublié le sulfate de cuivre comme pesticides, comme intrant chimique, dans le bio, mais, ça alors, comment vont-ils faire dans le bio ?

On apprendra par cette tribune que des signataires de cette tribune sont des 'paysans bio', moi qui pensait, sans doute à tort, qu’être paysan tout cours était à lui tout seul un beau métier ...
Historiquement, les grandes tragédies telles que la pandémie actuelle ont souvent apporté des changements importants. Alors des scientifiques cherchent à comprendre, la consommation d’animaux semble bien être en cause.

Vous lirez cela tranquillement, mais, là on rentre dans une tribune ‘matraquage’ avec un amalgame pseudo-scientifique ayant comme corollaire la consommation d’animaux.

Mais les signataires qui osent tout, se comparent à Semmelweis et vous incitent à changer de « trajectoire », parce que comme Semmelweis, ils sont persuadés d'avoir raison, mais finiront-ils comme Semmelweis, l'article ne le dit pas, dommage ...

Le meilleur vient sans doute de cette aimable invitation à changer d’alimentation, « Devant les innovations alimentaires, laits végétaux et autres steaks végétaux, qui nous permettraient de conserver nos habitudes culinaires et gustatives, nous faisons la fine bouche et imaginons toutes sortes de raisons de poursuivre sur notre lancée sans rien changer. »

Ben oui, pourquoi bouder, mais sans faire la fine bouche, je préfère une bonne entrecôte à un steak végétarien aux multiples composés ...

Complément du 4 avril 2020. Le blog Alerte Environnement rapporte cette image ci-dessous que je partage sans modération ...

La première étape consiste à réaliser qu’au-delà du phénomène d’agribashing, désormais reconnu de façon presque unanime, l’agriculture subit une véritable guerre de sape, qui vise à détruire notre modèle agricole. Et s’il est indispensable de construire un dialogue avec les consommateurs, il reste tout aussi nécessaire de neutraliser ces attaques répétées.
Ensuite, comme le révèle la crise du coronavirus, qui touche désormais le monde entier, le rôle incontournable de notre production alimentaire doit être pris au sérieux. Le président Emmanuel Macron a eu parfaitement raison de marteler, lors de son discours à la nation du 12 mars, que « déléguer notre alimentation est une folie ! ». L’indépendance de la France et de l’Europe exige que l’agriculture soit à nouveau considérée comme un secteur hautement stratégique, dont l’objectif est de nourrir tous les Français, et tous les Européens. Il s’agit donc, pour l’État comme pour les acteurs du monde agricole, de définir une véritable stratégie pour remettre du dynamisme dans nos filières, et pour laisser s’exprimer leurs potentiels. Dans le but, d’abord, de reconquérir les marchés français abandonnés au profit des importations, faute de compétitivité. Mais aussi pour consolider et promouvoir nos filières qui exportent.

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