samedi 7 décembre 2019

Cryptosporidium dans les Alpes Maritimes : Des résultats négatifs dans l'eau d'approvisionnement signifient-ils pour autant une absence de contamination ?


Annonce : S’agissant de l’information à propos des rappels de produits alimentaires, pour le moment, il ne faut pas faire confiance à nos autorités sanitaires (Ministère de l’agriculture et DGCCRF). Ces deux entités ont fait et font toujours preuve d’une incroyable légèreté et d’un manque d’informations fiables vis-à-vis des consommateurs avec comme corollaire une absence de transparence en matière de sécurité des aliments.

Selon Nice Matin du 6 décembre 2019, « La présence du cryptosporidium (causant la cryptosporidiose) dans l’alimentation d’eau provenant du Canal du Foulon occupe les esprits depuis plusieurs jours. Après la découvert du parasite au Bar-sur-Loup, le 30 novembre, la société Hydropolis s'est chargée du nettoyage du réseau. »

Le blog avait écrit un article sur le sujet ici et ici.

Selon l’ARS PACA du 26 novembre 2019, « 110 personnes ont été diagnostiquées de la cryptosporidiose dans les Alpes-Maritimes. »

Depuis le Jeudi 22 novembre 2019, la présence supposée d'un parasite Cryptosporidiose dans l'alimentation d'eau provenant du Canal du Foulon occupe tous les acteurs de l'eau sur les 9 communes desservies par ce syndicat (Grasse, Valbonne SOPHIA ANTIPOLIS, Châteauneuf, Le Bar sur Loup, Le Rouret, Opio, Roquefort les Pins, Mouans-Sartoux et Gourdon) ainsi que des communes ayant des quartiers alimentés par ces communes (Tourrettes sur Loup, Villeneuve, Mougins). Il en a résulté des recommandations émises par l'ARS (Agence Régionale de Santé, seule autorité compétente en la matière avec la Sous-Préfecture de Grasse) sur la consommation de cette eau.
Suite à la découverte la semaine dernière de ce parasite au niveau du réservoir de la Sarrée au Bar-sur-Loup, les services d'HYDROPOLIS ont effectué le nettoyage de la station de relevage et du réservoir. La purge du réseau de la zone d'activités de la Sarrée s'achève le 06 décembre. Des prélèvements ont été effectués et les résultats nous parviendront semaine prochaine.
Nous vous rappelons que les autres résultats sur la commune du Bar-sur-Loup se sont avérés être négatifs.
Pour la commune de Valbonne, nous avons effectué une campagne similaire comme préconisé par l'ARS pour les secteurs lycée Simone Veil, Darbousson, Bruguet, rue Joseph Bermond (centre ancien), route du parc et route des dolines.
Les résultats nous sont parvenus. Ils sont tous négatifs.
Ces résultats ont été communiqués au Syndicat de production du FOULON et à l'ARS pour analyser les conséquences pour les usagers de ces communes.
En parallèle, notre plan de purge a été transmis au Syndicat de production du FOULON qui coordonne les opérations avec les autres délégataires sur les autres communes.
La date de levée de ces recommandations sera décidée par l'ARS, en fonction de ces résultats et les usagers seront prévenus par leur délégataires et communes. Mais toute notre équipe et les services concernés dans les collectivités impactées sont d'ores et déjà mobilisées sur ce sujet.
Nous rappelons les recommandations initiales de l'ARS, plus particulièrement pour les personnes immunodéprimées ou greffées, de continuer à :
* Consommer de l'eau embouteillée ou de faire bouillir l'eau du robinet pendant 2 minutes avant de la consommer ou de l'utiliser pour la préparation des aliments ;

* Préparer les biberons avec de l'eau embouteillée ;

* Se laver les mains régulièrement avec une solution hydro-alcoolique suivie de séchage, pour éviter la transmission du parasite.
L'eau du robinet peut toujours être utilisée pour la cuisson des aliments, la douche, les usages ménagers (vaisselle, linge...).

Commentaires
  • La phrase « La présence suposée d’un parasite dans l’alimentation en eau » a dû être apprécié par les 110 personnes malades ...
  • Il n’existe pas de ‘parasite Cryptosporidiose’, Cryptosporidiose est le nom de la maladie liée à Cryptosporidium
  • Les résultats négatifs ne signifient pas qu’il n’y pas de contamination par Cryptosporidium, il y a sans doute des biofilms tenaces de Cryptosporidium bien décrits dans la littérature scientifique …

Mise à jour par l'ECDC de la situation mondiale de la polio et ses implications pour l'UE/EEE


Annonce : S’agissant de l’information à propos des rappels de produits alimentaires, pour le moment, il ne faut pas faire confiance à nos autorités sanitaires (Ministère de l’agriculture et DGCCRF). Ces deux entités ont fait et font toujours preuve d’une incroyable légèreté et d’un manque d’informations fiables vis-à-vis des consommateurs avec comme corollaire une absence de transparence en matière de sécurité des aliments.

« Mise à jour sur la situation mondiale de la polio et ses implications pour l'UE/EEE », source communiqué de l’ECDC du 6 décembre 2019.

Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), un pays de l'UE/EEE (Roumanie) et deux pays voisins (Bosnie-Herzégovine et Ukraine) restent à haut risque d'une épidémie de poliomyélite persistante en partie en raison d'une couverture vaccinale insuffisante.

Quatorze autres pays de l'UE/EEE courent un risque intermédiaire de flambées prolongées de poliomyélite.

Le vaccin oral contre la polio est produit à partir du virus de la polio sauvage atténué vivant (WPV pour Wild Polio Virus), qui en de très rares occasions peut se transformer en souches pathogènes dérivées du vaccin cVDPV pour vaccine-derived pathogenic virus). Récemment, l'OMS a signalé des flambées de cVDPV en Afrique et en Asie, par exemple aux Philippines. La survenue de fambées de cVDPV de type 1 et 2, qui n'apparaissent et ne circulent qu'en raison du manque d'immunité de la population vis-àvis de la polio, montre le risque potentiel de propagation internationale.
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En outre, l'endémicité du WPV en Afghanistan, Pakistan et Nigéria constitue un risque supplémentaire d'importation de la maladie dans l'UE/EEE.

Pour limiter le risque de réintroduction et de transmission durable du poliovirus dans l'UE/EEE, il est crucial de maintenir une couverture vaccinale élevée dans la population générale et d'augmenter le recours à la vaccination dans les poches des populations sous-immunisées.

L'UE/EEE est restée indemne de poliomyélite depuis 2002. Cependant, le risque de réintroduction du virus existe tant qu'il existe des groupes de population non ou sous-vaccinés dans les pays européens et que la poliomyélite n'est pas éradiquée.

L'ECDC surveille tout signalement de cas de polio dans le monde afin de mettre en évidence les efforts d'éradication de la polio et d'identifier les événements susceptibles d'augmenter le risque de réintroduction du poliovirus dans l'UE.

Commentaire. Le risque de réintroduction de la polio dans les pays développés est due aussi grâce aux imbéciles anti-vaccins et malheureusement aussi à la complaisance tout aussi imbécile de médecins et de personnels de santé ...

La surveillance obligatoire des pathogènes prioritaires est manquante en Europe, selon une étude


Annonce : S’agissant de l’information à propos des rappels de produits alimentaires, pour le moment, il ne faut pas faire confiance à nos autorités sanitaires (Ministère de l’agriculture et DGCCRF). Ces deux entités ont fait et font toujours preuve d’une incroyable légèreté et d’un manque d’informations fiables vis-à-vis des consommateurs avec comme corollaire une absence de transparence en matière de sécurité des aliments.

« La surveillance obligatoire des pathogènes prioritaires est manquante en Europe, selon une étude », source CIDRAP News.

Un examen des documents nationaux montre que moins de la moitié des pays européens ont mis en place une surveillance obligatoire accessible au public d'au moins un des pathogènes prioritaires de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), ont rapporté des chercheurs européens dans Clinical Microbiology and Infection.

L'examen a révélé que sur 28 États membres de l'Union européenne et de 4 États membres de l'Association européenne de libre-échange, 21 (66%) avaient un mandat national pour enquêter sur au moins l'un des pathogènes résistants aux antibiotiques critiques et hautement prioritaires, mais seulement 15 (47 %) avait des informations accessibles au public qui pouvaient être évaluées.

Les pathogènes les plus fréquemment surveillés étaient Enterobacteriaceae résistants aux carbapénèmes (12, 38%), Staphylococcus aureus résistants à la méthicilline (12, 38%) et Enterococci résistants à la vancomycine (8, 25%). Aucun pays n'a exigé de déclaration liée à la résistance de Salmonella, Campylobacter, Helicobacter pylori et Neisseria gonorrhea.

Les examinateurs ont également constaté des différences significatives dans le type de données collectées et diffusées par les 15 systèmes de surveillance obligatoires. Ces différences comprenaient la définition hétérogène des échantillons cliniques, le dépistage et le type d'échantillon inclus. Seule la moitié des systèmes ont collecté des données sur les résultats cliniques, les facteurs de risque liés au patient et le mécanisme de résistance. En outre, seuls 9 pays (28%) avaient l'obligation de signaler les éclosions causées par des pathogènes prioritaires de l'OMS, dont 6 offraient un accès au public et 1 fournissait des chiffres hebdomadaires.

Les auteurs de l'étude affirment que l'augmentation de la résistance aux antimicrobiens (RAM) et le risque croissant de propagation de pathogènes résistants par les voyages et les transferts de patients hospitalisés entre les pays, souligne la nécessité d'améliorer la surveillance obligatoire et de normaliser la collecte et la communication des données.

« Les résultats de cette revue devraient faire avancer le débat sur la surveillance obligatoire des bactéries résistantes aux antibiotiques hautement prioritaires et la restructuration des stratégies de surveillance actuelles au niveau national en Europe », écrivent les auteurs. « Rendre les protocoles de surveillance et les résultats librement accessibles est considéré comme un pilier de la stratégie européenne contre la RAM et devrait devenir une priorité immédiate. »

Encore une usine qui ferme à la suite d’une contamination de produits de charcuterie, une édition aux Pays-Bas


Annonce : S’agissant de l’information à propos des rappels de produits alimentaires, pour le moment, il ne faut pas faire confiance à nos autorités sanitaires (Ministère de l’agriculture et DGCCRF). Ces deux entités ont fait et font toujours preuve d’une incroyable légèreté et d’un manque d’informations fiables vis-à-vis des consommateurs avec comme corollaire une absence de transparence en matière de sécurité des aliments.

Le blog vous avait entrenu des déboires de l’entreprise Offerman aux Pays-Bas, 1, 2, 3 et 4.

Cela se passe donc aux Pays-Bas, où Offerman, qui fait partie du groupe belge Ter Beke Fresh Food, a définitivement fermé ses portes début octobre et des employés ont été embauchés dans d'autres branches de ce fournisseur de «Fresh Food», mais sans aucune indemnité de transport.

Mardi 10 décembre, les membres du syndicat FNV Voedingsindustrie décideront de prendre des mesures auprès du transformateur de viande Offerman Terbeke à Aalsmeer.

Après la fermeture de l'usine de viande en raison des cas d'infection à Listeria à Aalsmeer, les négociations pour un plan social ont commencé. Cependant, il est vite devenu clair pour le syndicat qu'Offerman n'est pas prêt à conclure de bonnes conventions sociales pour les employés.

Les problèmes étaient connus de l'Autorité néerlandaise de sécurité des aliments et des produits de consommation, qui a donc effectué plusieurs inspections dans l'entreprise. Néanmoins, de la viande contaminée s'est retrouvée sur les étagères de Jumbo et Aldi, entre autres.

Petit problème de mathématiques, au rythme des produits alimentaires contaminés par Listeria monocytogenes et rappelés dans l'UE, combien d'entreprises alimentaires seront encore en vie d'ici quelques années ...

De la lutte contre les associations activistes anti-viande


Annonce : S’agissant de l’information à propos des rappels de produits alimentaires, pour le moment, il ne faut pas faire confiance à nos autorités sanitaires (Ministère de l’agriculture et DGCCRF). Ces deux entités ont fait et font toujours preuve d’une incroyable légèreté et d’un manque d’informations fiables vis-à-vis des consommateurs avec comme corollaire une absence de transparence en matière de sécurité des aliments.

Avec trente députés de son groupe, Marc Le Fur (LR), élu des Côtes-d'Armor, a déposé le 4 décembre 2019, une proposition de loi visant à exclure du bénéfice de la réduction d'impôt, les dons effectués à certaines associations anti-viande.
Proposition de Loi visant à exclure du bénéfice de la réduction d’impôt de l’article 200 du code général des impôts les dons effectués à des associations dont les membres ont été reconnus coupables d’actes d’intrusion ou de violence vis-à-vis des professionnels de l’agriculture,
Exposé des motifs
Depuis plusieurs mois, les professionnels de l’agriculture ne cessent d’alerter les pouvoirs publics et les parlementaires sur la recrudescence d’actes de malveillance envers les agriculteurs de la part d’associations activistes. Ce développement de l’agribashing et de ses dérives n’est d’ailleurs pas nié par les pouvoir publics puisqu’à la suite l’agression physique d’un agriculteur en train de traiter ses cultures en mars 2019 dans l’Ain, le Ministre de l’agriculture « inquiet » des agressions qui se multiplient à l’encontre des agriculteurs a annoncé au mois d’avril 2019 le lancement d’un observatoire contre l’agribashing, testé dans un premier temps dans la Drôme.
Par ailleurs, depuis plusieurs mois des actions chocs d’une grande violence de la part des mouvements activistes antispécistes, qui témoignent d’une forme de radicalité inquiétante se sont multipliées vis-à-vis des professionnels de la viande (éleveurs, abatteurs, professionnels de l’agroalimentaire, bouchers-charcutiers. Or ces associations sont financées par des dons et bénéficient par conséquent de la réduction d’impôt de l’article 220 du code général des impôts.
C’est pourquoi, la présente proposition de loi vise à exclure du bénéfice de la réduction d’impôt de l’article 200 du code général des impôts les dons effectués à des associations dont des membres ont été reconnus coupables d’actes d’intrusion et/ou de violence vis à vis des professionnels ou d’incitation à de tels actes.
Le b du 1 de l’article 200 du code général des impôts est complété par une phrase ainsi rédigée : « Le bénéfice de la réduction d’impôts au titre du présent b est exclu pour les dons effectués à des associations dont des membres ont été reconnus coupables d’actes d’intrusion sur les propriétés privées agricoles ou d’actes de violence vis-à-vis de professionnels agricoles ou d’incitations à de tels actes. »

Complément du 14 décembre 2019. On lira cet article de Gil Rivière-Wekstein sur son blog, 

L’agribashing dans le viseur de Didier Guillaume.

Un produit de la pêche norvégien lié à des infections à Listeria


Annonce : S’agissant de l’information à propos des rappels de produits alimentaires, pour le moment, il ne faut pas faire confiance à nos autorités sanitaires (Ministère de l’agriculture et DGCCRF). Ces deux entités ont fait et font toujours preuve d’une incroyable légèreté et d’un manque d’informations fiables vis-à-vis des consommateurs avec comme corollaire une absence de transparence en matière de sécurité des aliments.

« Un produit de la pêche norvégien lié à des infections à Listeria », source article de Joe Whitworth paru le 7 décembre 2019 dans Food safety News.
Une marque de truite fermentée, salée et crue a été rappelée en Norvège après avoir été liée à plusieurs cas d’infection à Listeria.

Haadem Fisk a retiré du ‘Hel rakfisk i spann’ en seau de 4 kg avec le numéro de lot 924 en raison de la contamination par Listeria. Il a été vendu à travers le pays.

L'Autorité norvégienne de sécurité alimentaire (Mattilsynet) a mis en garde les consommateurs contre la consommation de poisson de ce lot. Les autorités n’ont pas divulguer pas le nombre de personnes malades, mais Food Safety News en a déduit qu'il n'y avait qu'un petit nombre de cas d'infection potentiellement liés.

Le rakfisk est du poisson cru normalement vidé et mis dans une saumure et laissé pendant des semaines ou des mois. Pour la plupart de la population, la principale saison de consommation est de novembre à février.

Après la découverte de l'éclosion, des échantillons de rakfisk ont ​​été envoyés à l'Institut vétérinaire pour analyse, qui a révélé une très forte concentration de Listeria. Rien n'indique que d'autres produits de Haadem Fisk soient contaminés, mais d'autres échantillons de la production ont été prélevés.

Réponse de l'entreprise
Un communiqué de Haadem Fisk a identifié des seaux de 4 kg affectés avec des numéros de lot de 923 à 931.

« Il y a eu un cas où la listériose est suspectée après avoir consommé du rakfisk de Haadem Fisk. On a trouvé des listérias dans le seau qui sont soupçonnés d'avoir causé la maladie et d'autres seaux de la période de production. Le problème s'est probablement posé pendant la production. Par conséquent, après consultation avec Mattilsynet, nous recommandons que les seaux de ce lot soient jetés ou retournés au point de vente. »

Haadem Fisk a souligné l'importance de bonnes pratiques d'hygiène lors de l'ouverture des seaux rakfisk, du stockage des produits entre 0 et 4°C et de ne pas les consommer après la DLUO.

Le communiqué de la société indique qu'il prend la question au sérieux et prendra des mesures pour découvrir ce qui s'est passé. Il fonctionne depuis plus d'un demi-siècle sans aucun signe de listériose.

« Après cet événement, toutes les routines seront revues, à la fois en interne dans l'entreprise et après que le rakfisk ait quitté nos installations de production. Il a également été décidé de notre part que le nombre d’analyses de laboratoire devrait être multiplié dans toutes les parties de la production afin que l'on puisse être sûr que les produits de Haadem Fisk présentent un faible risque. »

L’avis de l’Autorité norvégienne de sécurité des aliments est que les personnes appartenant à des groupes à risque, telles que les personnes âgées, les personnes en mauvaise santé, les femmes enceintes ou les systèmes immunitaires faibles, devraient éviter ces produits.

Heidi Lange, de l'Institut norvégien de santé publique (Folkehelseinstituttet), a déclaré que l'agence a reçu un isolat du produit qui sera séquencé de son génome complet et comparé aux isolats de patients dans sa base de données, mais jusqu'à présent, l'agence n'a identifié aucun cas.

Le plat traditionnel norvégien a été également à l'origine d'une épidémie à Listeria l'année dernière lorsque 13 personnes sont tombées malades. La plupart des personnes malades avaient plus de 70 ans et avaient un système immunitaire compromis. Le producteur, Slidre Ørretsenter, a retiré toutes les variétés de rakfisk du marché à l'époque, mais a récemment déposé son bilan.

Détection de niveaux élevés de Listeria
Taran Skjerdal, de l'Institut vétérinaire, a déclaré que dans l'épidémie actuelle, il avait reçu des échantillons d’aliments du producteur et des autorités alimentaires.

« Premièrement, nous utilisons la détection et le dénombrement, car plus la dose est élevée, plus il est probable que quelqu'un tombe malade, donc la concentration est importante. Lorsque nous avons l'isolat, nous pouvons poursuivre le séquençage du génome complet et comparer avec les isolats de patients ou d'autres isolats humains en Norvège et ailleurs pour rechercher un lien », a-t-elle déclaré à Food Safety News.

Skjerdal a déclaré que l'analyse a trouvé plusieurs centaines de milliers d'unités formant des colonies de Listeria par gramme de produit.

« Selon les modèles dose-réponse utilisés aujourd'hui, le taux de listériose est plus élevé pour les personnes normalement en bonne santé. C'est la nature de la truite fermentée qui fait que lorsque quelque chose ne va pas, ça va terriblement mal », a-t-elle déclaré.

« Nous avons deux échantillons dont la concentration a été si élevée lorsque vous voyez que vous n'avez pas besoin d'analyser le lot. Lors de l'éclosion de l'an dernier, la concentration dans les cas de maladie était tombée à mille ou moins dans certains cas, mais nous avions des échantillons aussi élevés ou plus élevés. »

Origine de la contamination
Le rakfisk peut être contaminé à plusieurs étapes de la production, selon Skjerdal.

« En production, cela commence par la truite normalement issue de l'aquaculture mais en eau douce, c'est-à-dire sans eau de mer. Ces étangs pourraient être contaminés, de sorte qu'il pourrait découler du poisson avant qu'il ne soit placé dans ce seau et que la saumure ne pénètre. S'il est contaminé à ce stade, il pourrait y avoir une croissance rapide avant le début du processus de maturation », a-t-elle déclaré.

« S'il n'y a pas de contamination à ce niveau, ces seaux ne sont normalement pas ouverts à moins que le producteur ne change la saumure, c'est donc une opportunité de contamination. Plusieurs producteurs n'ouvrent pas le seau avant de le reconditionner dans quelque chose de plus convivial et certains envoient le seau directement. Le consommateur peut également contaminer le produit lorsqu'il ouvre et ferme le seau. »

« Pour obtenir une concentration vraiment élevée, il est probable que la contamination soit arrivée tôt, car vous n'atteignez ce niveau que si la bactérie a le temps de se développer aux bonnes conditions de température. »

Skjerdal a déclaré que le rakfisk et Listeria avaient été étudiés auparavant par l'Institut vétérinaire et d'autres.

« Avant que la législation alimentaire européenne n'introduise une limite de 100 UFC/g, nous avions une autre limite de 1 000 UFC/g de Listeria dans le rakfisk en raison de sa nature. La raison pour laquelle il était si élevé était qu'il était impossible d'éviter des niveaux élevés en raison de la façon dont le poisson est produit. Ensuite, l'accent a été mis sur la façon de détecter ces niveaux dans les poissons sans tout analyser. Il est possible d'analyser la saumure salée et non le poisson lui-même. Il y a des décennies, des études étaient en cours à ce sujet », a-t-elle déclaré.

« Plus tard, il a été étudié si une flore protectrice pouvait être ajoutée en lavant le seau dans une solution avec du yaourt, car cela introduirait des bactéries lactiques qui rivalisent bien avec Listeria. Cela n'éliminerait pas la Listeria mais cela éviterait la concentration élevée. Il est probable que des études à ce sujet seront reprises maintenant. »

« Bien que nous n’ayons pas encore, pour l'épidémie en cours, le séquençage du génome entier sur les souches, il s'agissait d'une séquence génétique différente de celle des autres souches de Listeria. Ce n'est peut-être pas inattendu puisque la production est si différente de celle des produits de la mer et de l'agriculture, il semble que ce soit des variétés spéciales, mais c'est de la spéculation pour le moment. »

Investigation dans une chaîne de restaurants de Seattle après plusieurs cas d'infection à E. coli O157:H7


Annonce : S’agissant de l’information à propos des rappels de produits alimentaires, pour le moment, il ne faut pas faire confiance à nos autorités sanitaires (Ministère de l’agriculture et DGCCRF). Ces deux entités ont fait et font toujours preuve d’une incroyable légèreté et d’un manque d’informations fiables vis-à-vis des consommateurs avec comme corollaire une absence de transparence en matière de sécurité des aliments.

« Des restaurants de Seattle avec d'excellents antécédents d'inspection sont la cible du développement d’une éclosion à E. coli », source Food safety News du 6 décembre 2019.

L'épidémie à E. coli impliquant plusieurs restaurants de la région de Seattle a augmenté pour inclure 13 cas, contre six au départ. Le nombre de personnes hospitalisées a atteint trois contre une initialement. Six restaurants Evergreens, contre quatre au départ, peuvent avoir propagé l'infection.

Ces six restaurants comprennent:
  • Pioneer Square (106 1st Ave S, Seattle)
  • University District (4609 Village Ter NE, Seattle)
  • Downtown (823 3rd Ave, Seattle)
  • Chinatown-International District (504 5th Ave S, Seattle)
  • Sammamish Highlands (600 228th Ave NE, Sammamish)
  • Seattle-Tacoma International Airport (17801 International Blvd, Seattle)
Le Seattle-King County Public Health poursuit l'investigation et signale que toutes les dates de repas ont eu lieu entre le 5 et le 11 novembre 2019. L'épidémie à E. coli producteurs de shigatoxines (STEC) potentiellement associée aux restaurants Evergreens de Seattle a été signalée pour la première fois le 26 novembre 2019.

La santé publique n'a pas encore de résultats concluants sur la cause de l'épidémie et rapporte que les restaurants Evergreens ont d'excellents dossiers d'inspection.


Résumé
Seattle-King County Public Health continue d'enquêter sur une éclosion à E. coli producteurs de shigatoxines (STEC) O157:H7 potentiellement associée à six restaurants Evergreens de Seattle. Il n'y a pas encore de résultats concluants sur les causes de l'épidémie.

Des tests génétiques sur des isolats de dix des treize cas indiquent que les souches sont étroitement liées, suggérant une source commune. Les trois autres cas concernaient des personnes malades présentant des symptômes évocateurs d'une infection à E. coli mais n'ayant jamais été testées.

Actuellement, les données disponibles indiquent que ces souches étroitement liées chez les personnes qui ont mangé à Evergreens sont différentes de la souche provoquant actuellement d’une épidémie nationale à E. coli associée à de la laitue romaine cultivée à Salinas, Californie.

La maladie
Depuis le 20 novembre 2019, nous avons appris que treize personnes dans l’État de Washington (12 dans le comté de King et une dans le comté de Snohomish) ont développé des symptômes compatibles avec une maladie à E. coli après avoir consommé des aliments dans six restaurants Evergreens différents du Comté de King.

Les débuts de maladie se sont produits du 8 au 15 novembre 2019. Les dates des repas étaient du 5 au 11 novembre 2019.

Trois personnes ont été hospitalisées. Tous ceux qui ont signalé une maladie se sont rétablis.

Les symptômes de E. coli comprennent la diarrhée (sanglante ou non), des crampes d'estomac et des nausées.

Actions
Du 21 novembre au 4 décembre 2019, les enquêteurs de la santé environnementale ont visité 5 des sites Evergreens où des personnes malades ont déclaré avoir mangé et envisagent de visiter le 6e établissements. Au cours de leurs inspections sur le terrain, les enquêteurs n'ont pas observé de facteurs de risque environnementaux ou comportementaux associés à la propagation de E. coli, tels que de mauvaises pratiques de lavage des mains ou un mauvais contrôle du temps et de la température des aliments. Seattle-King County Public Health a identifié un employé qui a présenté des symptômes compatibles avec une infection à E. coli après avoir mangé à Evergreens mais qui n'a pas été testé. Il n'y a aucune preuve indiquant que la personne est à l'origine de l'épidémie.

Les enquêteurs du Seattle-King County Public Health ont examiné avec le personnel de cinq emplacements les bonnes pratiques de désinfection pour aider à prévenir la propagation de E. coli. Conformément aux recommandations du CDC, les restaurants Evergreens ont jeté tous les produits de laitue romaine de leurs magasins, y compris la romaine en rayon et dans les réfrigérateurs. Au cours de leurs visites, les enquêteurs ont également examiné l'exigence selon laquelle les employés des restaurants ne sont pas autorisés à travailler en cas de vomissements ou de diarrhée; la direction du restaurant a revu sa politique en matière de maladie avec tous les employés.

Conformément à notre protocole, les enquêteurs du Seattle-King County Public Health ont revu cinq restaurants Evergreens où des cas malades ont déclaré avoir mangé pour confirmer que ces mesures avaient été prises. Par prudence, les enquêteurs en santé environnementale prévoient de visiter tous les restaurants Evergreens (15 emplacements au total) dans le comté de King au cours des deux prochaines semaines.

Cette éclosion locale pourrait être le résultat d'un produit contaminé livré et servi aux restaurants Evergreens. Seattle-King County Public Health a recueilli des prélèvements de divers produits dans deux établissements Evergreens des personnes malades ont mangé. Les analuse de recherche de E. coli de ces produits alimentaires au laboratoire de santé publique de l'État de Washington se sont avérées négatives.

Seattle-King County Public Health travaille avec le Département de l'Agriculture de l'État de Washington et la Food and Drug Administration des États-Unis pour retrouver les distributeurs et les sources d'ingrédients consommés par les personnes qui sont tombées malades. Le traçabilié est utilisée pour identifier d'autres points de contamination en amont de la chaîne d'approvisionnement.

Analyses de laboratoire
Dix des 13 personnes déclarant une maladie ont été testées positives pour E. coli O157:H7. Les 10 isolats partageaient des empreintes génétiques de E. coli étroitement apparentées, ce qui suggère qu'ils ont une source commune d'infection. Les tests génétiques effectués sur ces 10 isolats ne correspondaient pas à l'empreinte génétique de la souche actuellement associée à l’épidémie nationale liée à la laitue romaine. Les trois autres personnes tombées malades n'ont pas subi d’analyse de dépistage des STEC, mais leurs symptômes suggèrent une infection à E. coli.

À propos des STEC
Les bactéries E. coli vivent normalement dans les intestins des humains et des animaux. Il existe de nombreuses souches de bactéries E. coli, et la plupart d'entre elles sont inoffensives ou bénéfiques pour la santé humaine. Les STEC sont des souches de E. coli qui produisent des shigatoxines (comme E. coli O157:H7) et peuvent provoquer des maladies graves chez les humains.

L'infection par des STEC peut se produire par la consommation de viande bovine hachée insuffisamment cuite et d'autres produits de viande bovine lait, de fromages et jus non pasteurisés (crus), les fruits, les légumes, les graines germées et les herbes crues contaminées, l’eau contaminée par des excréments d'animaux ou par contact direct avec des animaux de la ferme ou leur environnement. Les aliments prêts à consommer peuvent également être contaminés par des STEC par contact avec de la viande bovine crue ou du jus de viande bovine crue dans la cuisine.

Les symptômes des STEC comprennent la diarrhée (qui devient souvent sanglante) et des crampes d'estomac, accompagnées d'une fièvre légère ou nulle. La maladie dure généralement plusieurs jours et les gens peuvent transmettre l'infection à d'autres personnes même après disparition des symptômes.
  • Les infections à STEC disparaissent généralement en 5 à 7 jours, mais les individus récupérés peuvent encore propager des bactéries. Jusqu'à un tiers des enfants peuvent continuer à excréter des STEC pendant aussi longtemps que 3 semaines.
  • Les personnes atteintes d'une suspicion d'infection à STEC ne devraient pas travailler dans la manipulation des aliments, les soins aux patients ou les services de garde d'enfants, et les enfants malades d’une suspicion d'infection à STEC ne devraient pas fréquenter la garderie avant d'avoir consulté un professionnel de la santé et subi un test de dépistage de l'infection à STEC, même si leur maladie semble légère. Les personnes atteintes d'une infection à STEC qui travaillent dans ces établissements sensibles ou y participent doivent être approuvées par Seattle-King County Public Health avant de revenir.
Prévention
Conseils généraux pour réduire le risque de contracter des STEC:
  • Évitez de manger des aliments à risque élevé, en particulier de la viande bovine hachée insuffisamment cuite et d'autres produits à base de viande bovine, du lait ou du jus ou des fromage non pasteurisé (cru) et des graines germées crues.
  • Utilisez un thermomètre pour aliments pour vous assurer que le bœuf haché a atteint une température interne sûre de 71°C.
  • Se laver les mains avant de préparer des aliments, après avoir mis une couches à un bébé et après un contact avec des vaches, des moutons ou des chèvres, leur nourriture ou leurs friandises, ou leur milieu de vie.
  • Bien laver les produits frais avant de les consommer.