jeudi 23 juin 2022

Comment arrêter les rappels de tartelettes pour cause de présence Salmonella ? A ce jour, 25 rappels !

Après la journée du 22 juin qui a vu le 23e rappel de tartelettes pour cause de présence de Salmonella potentiellement présent dans la farine, voici venir avec le 23 juin deux nouveaux rappels (1 et 2) de tartelettes ou de fonds de tartelettes, ce qui nous fait un total de 25 rappels depuis le 8 juin 2022.

Heureusement qu’il y a pas eu à ce jour de cas de salmonellose parce une telle série de rappels à répétition a de quoi perturber toutes les bonnes volontés et casser la confiance des consommateurs. Qu’en pensez-vous RappelConso ?

Avec ces deux derniers rappels, voir ci-dessous, Rappel conso a corrigé ses bévues précédentes, le motif du rappel n’est plus ‘contamination à la salmonellose’, comme le blog vous l’a narré, mais l’avis de rappel indique ‘présence de salmonelle’ ou ‘suspicion de salmonelles’, c’est au choix ...
Cela étant, le 23 juin, 9 rappels au compteur ...

Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire s’est comportée, continue de se comporter en censeur et refuse tout assouplissement pour la modique somme de 500 euros. N’ayant pas les moyens d’aller devant la justice, je leur fait ici de la publicité gratuite. Derrière cette revue, il y a une direction dégueulasse et un rédacteur en chef complice !

Instaurer ou restaurer la confiance des consommateurs, l'enjeu de l'événement One Health Environnement Society

«Des actions de sécurité des aliments sont essentielles pour instaurer la confiance, déclare Yiannas», source article de Joe Whitworth paru le 23 juin 2022 dans Food Safety News.

Les actions en matière de sécurité des aliments parlent le plus lorsqu'il s'agit de renforcer la confiance, selon le sous-commissaire à la politique et à la réponse alimentaire de la Food and Drug Administration des États-Unis.

«Ce que nous disons sur les questions de sécurité des aliments, ce que nous écrivons sur les questions de sécurité des aliments, mais le plus important est ce que nous faisons», a dit Frank Yiannas lors de la conférence ‘ONE Health, Environment, Society’ à Bruxelles et en ligne.

L'événement, du 21 au 24 juin, était organisé par l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC), l'Agence européenne des produits chimiques, l'Agence européenne pour l'environnement, l'Agence européenne des médicaments et le Centre commun de recherche de la Commission européenne. Centre (JRC).

Yiannas a donné deux exemples de ce que fait la FDA pour accroître la confiance des consommateurs.
«Le premier est la traçabilité des aliments, nous sommes en train de publier une règle finale plus tard cette année. Nous savons, du point de vue de la sécurité des aliments, qu'en cas de crise alimentaire, le fait de remonter rapidement à la source peut nous permettre de retirer le produit du marché et de raccourcir la courbe épidémique, d'effectuer une intervention secondaire et de prévenir d'autres maladies. Nous pensons qu'une meilleure traçabilité alimentaire est une question de transparence et que l'augmentation de celle-ci dans le système alimentaire engendrera la confiance», a-t-il dit.

«Quel est le contraire de la transparence dans l'alimentation ? Pour moi, c'est ce que nous avons dans le système alimentaire d'aujourd'hui, trop d'anonymat, nous ne savons vraiment pas d'où viennent ces produits, dans quelles conditions ils ont été produits, quelles certifications ils ont vraiment obtenues et les consommateurs ne le savent pas non plus.

Problèmes de données et de confiance des consommateurs
La deuxième action implique des données, a dit Yiannas.
«Je dis souvent qu'une meilleure sécurité des aliments commencera et se terminera par des données de meilleure qualité. Nous avons la possibilité d'utiliser des outils pour convertir de grands volumes de données massives existantes en informations préventives exploitables. Il y a ce grand fossé, mais de nouveaux outils tels que l'intelligence artificielle, l'apprentissage automatique et l'Internet des objets sont en train de combler ce fossé», a-t-il dit.

«À l'ère des données, la collaboration impliquera de plus en plus des organisations publiques et privées partageant des données et les convertissant en informations, et l'ensemble du système alimentaire deviendra plus intelligent ensemble. À la FDA, nous travaillons sur des data trusts et avons lancé quelques projets pour y parvenir.»

Yiannas a dit que nous vivons une «méga perte de confiance des consommateurs».
«Les spécialistes des sciences sociales nous disent que les consommateurs font moins confiance aux institutions, aux gouvernements, aux entreprises, aux sociétés et même aux organisations à but non lucratif. En plus de cela, les gens sont de plus en plus polarisés sur les questions de politique, de changement climatique et de gestion de la pandémie. Qu'en est-il de des aliments ? Pensez-vous que nous, en tant que société, sommes de plus en plus polarisés sur les aliments ? Je pense que la réponse est oui», a-t-il dit.

«Après trois décennies dans la profession, je suis triste de dire que je vois de plus en plus les aliments nous diviser. Je pense que les aliments devrait nous unir. Nous entendons des gens dire que je veux des aliments locaux, d'autres disent qu'ils sont d'accord avec des aliments mondiaux. Certaines personnes veulent du bio et d'autres sont d'accord avec les aliments conventionnels, ils ont tendance à être plus abordable. Certains ne mangent que des aliments naturels et d'autres acceptent les aliments transformés. Aujourd'hui, nous avons un problème dans de nombreux pays où trop d’aliments est aussi dangereux que trop peu d’aliments.

«Jamais auparavant dans l'histoire la responsabilité de fournir des aliments sûrs, disponibles et durables à tant de personnes ne reposait sur les épaules de si peu et jamais auparavant les conséquences de ne pas avoir obtenu ce droit n'avaient été plus importantes.»

Plus de 4 200 participants se sont inscrits en ligne pour l'événement de quatre jours et environ 1 000 se sont inscrits pour y assister en personne. Parmi ces derniers, près de 90% viennent d'Europe, le reste d'Afrique, d'Asie et d'Amérique du Nord.

Point de vue de l'EFSA sur One Health et la collaboration
Bernhard Url, directeur général de l'EFSA, a dit que la vitesse du changement crée une incertitude et une anxiété généralisées.

«Le système alimentaire est en crise : faim, obésité, gaspillage alimentaire, épuisement des ressources et perte de biodiversité. Avec cette conférence, nous aimerions explorer comment la sécurité des aliments et des évaluations de santé plus intégrées peuvent contribuer à la transformation des systèmes alimentaires», a-t-il dit lors de l'ouverture de la conférence.

«Le concept One Health vise à équilibrer et à améliorer la santé des humains, des animaux et de l'environnement. Nous pensons que les principes Une seule santé en font un outil idéal pour soutenir notre travail visant à relever la complexité et l'urgence des défis de santé à venir. À l'EFSA, nous pensons qu'en appliquant ces caractéristiques, notre travail sur la sécurité des aliments progressera, sera plus adapté à son objectif et éclairera mieux les politiques visant à transformer le système alimentaire. One Health agit comme un tremplin, il relie la sécurité des aliments à des systèmes alimentaires durables.

Url a dit qu'il était nécessaire de voir une innovation plus rapide dans les méthodologies scientifiques pour faire face aux défis à venir.

«Il y a un problème de confiance, comment pouvons-nous ancrer nos avis scientifiques dans une société qui est prête à les accepter. Même si le résultat n'est pas apprécié en raison de différences de valeur, les gens font confiance dans le processus», a-t-il dit lors d'une table ronde ultérieure

«Tout le monde parle de collaboration et dit oui, nous devons collaborer davantage, c'est une évidence mais ce n'est pas assez fait, alors quels sont les obstacles ? Je pense qu'ici quelque chose est fondamentalement faux, alors rectifions-le.

La collaboration ajoute une couche de complexité, vous perdez de l'autonomie et donnez quelque chose pour un objectif plus important, ce qui signifie que cela prend plus de temps. Il peut y avoir des différences culturelles ou linguistiques, les cycles budgétaires et les objectifs des organisations sont différents. Peut-être devons-nous faire de la collaboration un objectif des organisations et pas seulement quelque chose qui pourrait nous aider en marge.»

Commission européenne sur la réglementation et le rôle de l'EFSA
Stella Kyriakides, commissaire européen à la santé et à la sécurité alimentaire, a dit que la confiance dans le système de sécurité des aliments sous-tend des systèmes alimentaires plus durables.

«La pandémie de COVID-19 et l'invasion de l'Ukraine par la Russie ont mis en évidence à quel point nous avons besoin d'un système alimentaire robuste et résilient fournissant à tout moment une nourriture suffisante et abordable», a-t-elle dit.

«Cela nous a également fait comprendre à quel point notre santé, nos écosystèmes, nos chaînes d'approvisionnement, nos modes de consommation et nos frontières planétaires sont tous liés. La récurrence croissante des sécheresses, des inondations, des incendies de forêt et des nouveaux nuisibles nous rappelle constamment que notre système alimentaire est menacé et doit devenir plus durable et résilient.

Kyriakides a également mentionné le 20e anniversaire du règlement sur la législation alimentaire générale, Food Law, et la création de l'EFSA.

«Les définitions communes, les objectifs et les principes généraux du règlement ont redéfini et façonné la législation et la politique alimentaires de l'UE. Le principal d'entre eux est le principe d'analyse des risques, selon lequel la législation alimentaire doit être fondée sur la science», a-t-elle dit.

«L'excellence scientifique de l'EFSA a permis de donner aux mesures de l'UE une base scientifique solide. Elle a maintenu la confiance dans l'approvisionnement alimentaire de l'UE. Elle a amélioré la sécurité sanitaire et les normes alimentaires de l'UE et a certainement contribué à élever les normes internationales dans le processus. Grâce à l'EFSA et à la Food Law, l'Union européenne peut se targuer de disposer de l'un des systèmes de sécurité des aliments les plus robustes et les plus efficaces au monde.»

Commentaire
Toujours aussi à côté de la plaque notre commissaire européen à la santé et à la sécurité alimentaire, et en plus elle ne voit rien. Elle devrait méditer sur cette phrase de Peguy, Il faut toujours dire ce que l'on voit ; surtout, il faut toujours, ce qui est plus difficile, voir ce que l'on voit.

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Quand Hong Kong se penche sur la cuisson des hamburgers, sécurité des aliments oblige !

Les lecteurs du blog ont vivement apprécié en ce mois de juin les articles sur la cuisson des steaks hachés, Et, si en France, on arrêtait de jouer avec la température de cuisson à cœur des steaks hachés ! et De la cuisson à cœur des viandes hachées.

Cela étant, je ne suis pas certain qu’ils auraient apprécié une cuisson à cœur de leur hamburger commandé dans un restaurant, et pourtant, le Centre for Food Safety de Hong Kong a publié un document sur Handling of Burgers in Local Restaurants – From a Food Safety Perspective (Manipulation des hamburgers dans les restaurants locaux - Le point de vue de la sécurité des aliments).

À Hong Kong, les restaurants de hamburgers ‘de style gastronomique’ sont devenus une tendance alimentaire récente. Certains d'entre eux vendent des galettes de hamburger moins cuites qui donnent un goût et une sensation en bouche considérés comme distincts de leurs homologues bien cuits. Cependant, manger des hamburgers insuffisamment cuits peut entraîner des maladies d'origine alimentaire ou contracter des micro-organismes résistants aux antimicrobiens (RAM). Le Center for Food Safety (CFS) a récemment mené une étude pour explorer les connaissances, les attitudes et les pratiques des manipulateurs d'aliments sur la préparation des hamburgers de bœuf. .

Servir des hamburgers insuffisamment cuits dans les restaurants n'est pas rare
Des éclosions d'intoxication alimentaire associées à des hamburgers ou à du bœuf haché insuffisamment cuits ont été signalées à l'étranger et localement. Lors du hachage, des bactéries dangereuses telles que des Escherichia coli pathogènes et Salmonella ainsi que les bactéries RAM (‘superbugs’) de la surface de la viande crue peuvent être mélangées dans toute la galette de viande. Sans cuisson complète, ces bactéries peuvent rester vivantes à l'intérieur. Que les ‘superbactéries (superbugs)’ provoquent ou non des symptômes aigus, elles peuvent transférer leurs gènes de résistance aux antimicrobiens à d'autres bactéries à l'intérieur du corps humain, entravant l'efficacité des antibiotiques en cas de besoin à l'avenir.

Une enquête téléphonique a été menée par le CFS en 2021, interrogeant plus de 1 000 restaurants qui fournissaient des hamburgers, y compris ceux de restauration rapide et de service à table. Elle a révélé que plus de 40% des restaurants fournissaient des hamburgers insuffisamment cuits sur demande. Les hamburgers insuffisamment cuits étaient plus susceptibles d'être servies dans des restaurants à prix plus élevés.

Idées fausses et pratiques dangereuses de préparation des hamburgers
À la suite d'entretiens en face à face et d'observations de 24 restaurants sélectionnés au hasard, il a été découvert que les manipulateurs d'aliments, en général, manquaient de compréhension des ‘5 clés pour des aliments plus sûrs’, ainsi que des risques microbiologiques des viandes insuffisamment cuites. Certains manipulateurs d'aliments pensaient que les galettes de bœuf de haute qualité pouvaient être consommées insuffisamment cuites. Étant donné que les manipulateurs d'aliments croyaient que les galettes de hamburger bien cuites étaient inférieures en termes de jutosité, de texture et de saveur, certains d'entre eux n'ont pas suffisamment cuit les hamburgers par défaut pour répondre aux goûts des clients. La majorité des manipulateurs d'aliments ne connaissaient pas les combinaisons sûres de température interne et de temps (figure 1).
Figure 1 : Combinaisons température-temps internes sûres suffisantes pour tuer la plupart des bactéries dans les hamburgers.

La plupart des manipulateurs d'aliments n'utilisaient pas de thermomètre pour aliments pour vérifier la cuisson, se fiant plutôt à des indicateurs subjectifs tels que la texture et la couleur. Lorsque les températures ont été mesurées sur place, tous les hamburgers à point (medium) et la plupart des hamburgers à cuits à cœur (medium well) commandés se sont avérés insuffisamment cuits, c'est-à-dire qu'ils n'atteignaient aucune des combinaisons température-temps internes sûres. Lorsque les restaurants interrogés ont été invités à préparer des burgers bien cuits, environ un cinquième d'entre eux étaient encore insuffisamment cuits. En conséquence, cela pourrait mettre en danger les clients qui mangeaient involontairement les hamburgers insuffisamment cuits. En revanche, plusieurs manipulateurs d'aliments ont trop cuit leurs hamburgers, la température interne atteignant plus de 85°C pendant quelques minutes, alors qu'on leur demandait de préparer un burger bien cuit. Cela explique pourquoi ils pensaient que les hamburgers bien cuits étaient secs et seraient donc refusés par les clients. En fait, une cuisson bien cuite à cœur ne signifie pas sacrifier la saveur et la jutosité du hamburger. Il existe quelques conseils culinaires pratiques que le commerce et le public pourraient envisager.

L'utilisation d'un thermomètre pour aliments peut non seulement empêcher les manipulateurs d'aliments de ne pas assez cuire la viande, mais aussi les aider à ne pas trop cuire en même temps. L'étude a montré que les signaux sensoriels utilisés par les manipulateurs d'aliments ne sont pas très fiables pour déterminer la cuisson et assurer la sécurité des aliments. La couleur de la viande cuite est principalement due à la dénaturation de la myoglobine, un type de pigment rouge des muscles, et au brunissement de la réaction de Maillard. La durée d'exposition de la viande hachée à l'air avant la cuisson, le pH et la température finale peuvent influencer la couleur intérieure des produits de viande hachée cuite. Un brunissement prématuré de la surface de la viande peut se produire lorsque l'intérieur des hamburger frits semble brun terne ou bien cuit à cœur avant d'atteindre la température requise pour tuer les micro-organismes dangereux. Par conséquent, le brunissement prématuré peut contribuer à une cuisson insuffisante du bœuf haché si les manipulateurs d'aliments utilisent uniquement la couleur visuelle brune comme indicateur de cuisson.

Que peut-on faire pour réduire le risque ?
Connaître les répercussions d'une mauvaise hygiène alimentaire peut aider les personnes à suivre de plus près les recommandations en matière de sécurité des aliments, réduisant ainsi le risque de contamination des aliments et de maladies d'origine alimentaire. Le CFS a publié des lignes directrices pour le commerce sur la préparation sûre des hamburgers de bœuf, incorporant les concepts des ‘5 clés pour des aliments plus sûrs’ et des bonnes pratiques d'hygiène, pour les manipulateurs d'aliments. Pour préserver la sécurité des aliments, les manipulateurs d'aliments doivent utiliser un thermomètre pour aliments afin de s'assurer que la température à cœur des aliments atteint un niveau sécuritaire pendant un temps précis.

Lors de la commande de hamburgers dans les restaurants, il est recommandé aux consommateurs de demander bien cuit à cœur. Si un restaurant sert un hamburger insuffisamment cuit, renvoyez-le pour qu'il soit bien cuit de sorte qu’il soit bien cuit à cœur.

En complément, Joe Whitworth de Food safety News rapporte dans Survey reveals undercooked burgers often sold in Hong Kong,
La Food Standards Agency (FSA) a également récemment consulté sur des directives révisées pour les hamburgers de bœuf moins que bien cuits. Dix-huit commentaires ont été reçus et certains ont remis en question la position de l'agence.

Le Center for Food Safety de Hong Kong a également signalé quatre foyers de cas en juin. L'un concernait cinq hommes et six femmes, âgés de 14 à 70 ans, et était lié à des huîtres ou du crabe cuits à la vapeur. Les aliments étaient contaminés par Vibrio parahaemolyticus et norovirus. Un autre foyer de cas concernait trois femmes âgées de 21 à 36 ans et était causée par la scombrotoxine (histamine) dans un filet de thon.

Une éclosion à Salmonella a touché quatre personnes âgées de 3 à 51 ans et a été soupçonnée d'avoir été causée par du porc barbecue et du riz frit aux œufs. Une autre a également rendu malade quatre personnes âgées de 25 à 46 ans et était lié à du tiramisu contenant des œufs crus.

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L’activisme politico-écologique menace l’agriculture française, bis !

 Ecoterroristes, imbéciles d'activistes, on se perd en vocabulaire devant cette action ...

On lira dans La France Agricole, Quatre mises en examen suite au blocage d’un train de blé, avec 142 tonnes de blé impropres à la consommation.

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mercredi 22 juin 2022

Une journée normale pour les consommateurs en France : 24 rappels de produits alimentaires

Quelques constats
Le 21 juin est la fête de la musique, et donc pas de rappel à l’horizon pour RappelConso, on passe ainsi du 20 au 22 juin, vraiment très curieux, d’autant que le 22 juin, nous avons cette avalanche de 24 rappels, hum, hum ...

Dans un récent article, Un feuilleton pendant huit jours de 20 rappels pour un banal fond de tartelette pas assez cuit. Salmonella inside !, je rapportais,qu'après deux mises à jour, nous en étions désormais au 22e rappel de fonds de tartelette pour cause de présence de Salmonella.
La journée du 22 juin a apporté une nouvelle information, le 23e rappel de tartelettes bien entendu pour cause de Salmonella et non pas pour cause de salmonellose comme l’a écrit imprudemment Rappel conso, voir ci-dessous. Pour mémoire, le feuilleton de ces rappels de fonds de tartelettes ont débuté le 8 juin, quel succès ...
Autre rappel présent sur la liste de RappelConso, le rappel de confiture de fraises signalé deux jours plus tôt, comme le blog vous l’avait rapporté ici. Tout peut donc arriver un jour ...

Liste des causes de rappels
- allergènes, 10 
- pesticides (teneur en chlorpyrifos supérieure à la limite autorisée par la réglementation européenne), 6 (cela fait suite à une notification au RASFF de l'UE par la Belgique dans des salades de Belgique).
- Listeria monocytogenes, 3
- corps étrangers, 2
- oxyde d’éthylène, 1
- E. coli, 1
- Salmonella, 1 

En conclusion, le consommateur français semble très sollicité par tous ces rappels, mais tout va bien !

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La sécurité alimentaire vue par le Luxembourg

«La sécurité dans mon assiette 2022», source Séculité alimentaire du Luxembourg.

Le Commissariat du gouvernement à la qualité, à la fraude et à la sécurité alimentaire en tant que Focal Point de l’EFSA, a eu le plaisir de vous convier à son événement annuel le 9 juin 2022, La sécurité dans mon assiette.

Messages-clés à retenir
- Le système européen prévoit des contrôles intégrés tout au long de la chaîne alimentaire, donc de la fourche à la fourchette, en commençant à la production primaire végétale et animale, en passant par les transformateurs, le commerce, le secteur HORECA jusqu’à la distribution au consommateur final.
- Tout acteur de la chaîne alimentaire doit s’assurer que les denrées qu’il produit, distribue ou consomme sont conformes.
- Les services de contrôle de l’Etat effectuent des contrôles non-annoncés basés sur l’analyse des risques afin de vérifier que les opérateurs respectent la réglementation. La grande majorité des établissements sont en règle.

Ce dernier point me semble essentiel !

Les présentations disponibles sont les suivantes :

Par ailleurs, les autorités de la sécurité alimentaire du Luxembourg informe de la parution de la nouvelle version du guide de bonnes pratiques d'hygiène alimentaire de l'HORESCA (Hôteliers, Restaurateurs et Cafetiers).

La Fédération HORESCA a édité une nouvelle version de son Guide de bonnes pratiques d'hygiène pour les entreprises du secteur HORESCA dans le cadre de l'application de la réglementation d'hygiène alimentaire. Ce guide est validé par le Ministère de la Protection des consommateurs.

Guide de bonnes pratiques d'hygiène de la Fédération HORESCA, dernière mise à jour 03/06/2022. Le guide fait 96 pages.

Je suis persuadé que ce guide très bien fait intéressera de nombreux lecteurs en France …

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A propos des suspicions de cas d’intoxication alimentaire en France

Il ne s’agit pas d’une suite de l’article du blog du 16 juin 2022, A propos des toxi-infections alimentaires collectives (TIAC) en France, car ici nous n’avons à faire qu’à des suspicions de cas d’intoxication alimentaire ...

«Suspicion d’intoxication alimentaire au pôle scolaire : une vingtaine d'enfants pris de nausées, de maux de ventre et de maux de tête», source Le Bien Public du 21 juin 2022.
Une vingtaine d’enfants ont été pris de nausées, de maux de ventre et de maux de tête au sein du pôle scolaire Claude-Lévi-Strauss de Recey-sur-Ource. Ils avaient mangé le midi à la cantine.

«Suspicion d'intoxication alimentaire : trois personnes transportées», source La Presse de Vesoul du 21 juin 2022.
L'alerte a été donnée à 10 heures par une locataire de la rue des Casernes à Vesoul.
Une mère de deux enfants a donné l'alerte ce mardi matin à 10 heures, au centre de traitement des appels de Vesoul. Un premier Véhicule de secours aux victimes (VSAV) a été dépêché au 18 rue des Casernes à Vesoul, suivi de près par un fourgon de premier secours routier. L'équipage de ce fourgon devait vérifier une éventuelle intoxication au monoxyde de carbone. Un risque qui a été exclu. Une femme et deux enfants âgés de 7 et 14 ans, ont été pris en charge par les pompiers. D'après les premiers éléments, les trois membres de la famille, pris de malaise, auraient été victimes d'une intoxication alimentaire. Ils ont été transportés aux urgences de l'hôpital de Vesoul.

«Suspicion d’intoxication alimentaire : 25 collégiens pris en charge», source L’Alsace du 21 juin 2022.
Présentant des maux de ventre et des nausées, ce lundi 20 juin après le déjeuner à la cantine où 400 repas ont été servis, 25 élèves du collège Jacques-Prévert de Wintzenheim ont été pris en charge.
Vingt-trois élèves de sixième, et deux de cinquième, ont présenté des maux de ventre, des nausées et des maux de tête pour certains, ce lundi à partir de 13h50 pour les premiers cas. Deux ont vomi, et aucun n’a été évacué à l’hôpital.

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Royaume-Uni: Les conseils locaux trouvent plus de problèmes lors des inspections d'entreprises

«Les conseils locaux trouvent plus de problèmes lors des inspections d'entreprises», source article de Joe Whitworth paru le 22 juin 2022 dans Food Safety News.

Une augmentation des problèmes dans les points de vente alimentaires et une augmentation des nouvelles inscriptions entravent les efforts des autorités locales pour revenir aux performances d'avant la pandémie en matière de contrôles alimentaires.

Un rapport de la réunion du comité des entreprises de la Food Standards Agency (FSA) la semaine dernière a fait le point sur la façon dont les conseils gèrent cela dans le cadre d'un plan convenu en mai 2021. Ce document couvre la période de juillet 2021 à mars 2023 avec des orientations et des conseils pour les autorités locales en Angleterre, Pays de Galles , et l'Irlande du Nord sur les contrôles alimentaires officiels.

D'ici fin mars 2022, tous les établissements de catégorie A pour l'hygiène (au moins une visite tous les six mois) devraient avoir fait l'objet d'une visite sur place. Les établissements classés A incluent les entreprises ayant des antécédents de problèmes d'hygiène ou de conformité, ceux qui approvisionnent les groupes de personnes vulnérables, les entreprises avec de nombreux clients; et ceux qui manipulent de la viande crue ou sont impliqués dans des processus à haut risque de contamination.

Le calendrier des contrôles d'hygiène des sites de catégorie B (au moins une fois par an) et les contrôles des règles dans les établissements de catégorie A est le 30 juin 2022.

Les dernières données, qui couvrent la période d'avril 2021 au 31 mars 2022, montrent que les autorités locales ont effectué 96% des visites d'hygiène alimentaire sur les sites les plus à risque, 80% des interventions en hygiène alimentaire sur les sites de catégorie B et 75% des visites sur les normes alimentaires dans les points de vente de catégorie A.

Plus de problèmes trouvés et plus de sites à visiter
Cependant, les autorités ont constaté une baisse de la conformité lors des inspections. Cela signifie qu'ils doivent prendre des mesures d'application plus formelles qu'avant la pandémie et effectuer de nouvelles inspections, ce qui prend du temps. La situation est due à des facteurs tels que le manque de personnel dans les points de restauration, les pressions financières résultant de la pandémie et la non-exécution des inspections prévues par les autorités locales.

Les domaines de préoccupation particuliers sont le nettoyage, la lutte contre les nuisibles, le management de la sécurité des aliments et les problèmes de substitution alimentaire liés aux allergènes.

Le nombre d'établissements nouvellement enregistrés en attente d'une première inspection était de 48 996 pour l'hygiène alimentaire et de 86 581 pour les normes alimentaires. C'est plus que le chiffre au début de la pandémie en avril 2020, qui était respectivement de 30 968 et 73 214.

Des inquiétudes ont été soulevées quant au volume d'enregistrements de nouvelles entreprises car il existe un risque inconnu qui leur est associé. Parmi les établissements nouvellement enregistrés identifiés comme à haut risque, 8 917 et 3 702 attendaient toujours une inspection en hygiène alimentaire et sur les normes alimentaires.

Environ 51 300 entreprises ont été notées de janvier à mars 2022, le nombre le plus élevé en un trimestre depuis le quatrième trimestre 2019/20. Le nombre d'entreprises en attente d'inspection a chuté de 7,9% à 51 600. Il s'agit du niveau le plus bas depuis janvier 2021.

Parmi ceux-ci, le plus grand nombre, représentant 27%, est classé dans la catégorie ‘Autres établissements de restauration’, qui comprend les traiteurs à domicile. Plus de 80% des personnes en attente d'inspection dans cette catégorie sont enregistrées à une adresse privée. Près de 14 000 nouvelles entreprises ont été ajoutées au cours du trimestre et plus de 7 300 fermées.

Les autorités locales sont également soucieuses d'atteindre les objectifs d'intervention en matière d'hygiène et de normes alimentaires au 31 mars 2023. Un grand nombre d'établissements de catégorie inférieure nécessiteront des inspections en hygiène alimentaire et les sites des deux principales catégories de risques devront à nouveau être inspectés.

Un autre problème réside dans les difficultés de recrutement et de rétention du personnel dûment qualifié, avec des réductions budgétaires et des gels de recrutement signalés.

Autres faits
Le conseil d'administration de la FSA a également discuté d'un programme visant à ramener le nombre de fonctionnaires aux niveaux de 2016 en trois ans. Aucun objectif de réduction des effectifs n'a encore été fixé pour la FSA, mais l'agence a été invitée à modéliser des scénarios avec beaucoup moins de personnes.

La responsable de la FSA, Susan Jebb, a déclaré qu'elle était gravement préoccupée par l'impact qu'une baisse des effectifs pourrait avoir sur la capacité de l'agence à fournir des aliments sûrs aux personnes au Royaume-Uni.

«Notre départ de l'UE a apporté une énorme quantité de travail supplémentaire pour la FSA qui ne va pas disparaître. Et si nous voulons saisir les opportunités d'avoir quitté l'UE, nous avons besoin de ressources pour faire plus et non moins», a-t-elle déclaré.

Un projet pilote a été réalisé en avril pour tester l'utilisation de nouvelles techniques d'évaluation à distance pour mener des activités d'audit, y compris la vérification des enregistrements clés. Six autres essais sont prévus avec les autorités locales entre mai et juillet.

En termes de crime alimentaire, l'opération Blackthorne a commencé en mars 2022 après que des informations aient été reçues sur le remplacement du saumon fumé écossais assuré par la Royal Society for Prevention of Cruelty to Animals par un produit de qualité inférieure en provenance de Pologne.

En 2020, il y a eu une réduction significative du signalement des infections gastro-intestinales à la surveillance nationale coïncidant avec la pandémie de la COVID-19. En 2021, les cas de Campylobacter au Royaume-Uni sont revenus aux niveaux de pré-COVID-19, cependant, les E. coli O157 producteurs de shigatoxines et Salmonella sont restés plus faibles pour des raisons qui ne sont pas encore claires. Une enquête sur les maladies infectieuses intestinales pendant la COVID-19 est devrait être publié fin 2022.

Aux lecteurs du blog
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Hérissons de compagnie, ça peut piquer mais surtout Salmonella inside !

«Une éclosion multiprovinciale de Salmonella Typhimurium au Canada associée à une exposition à des hérissons de compagnie, 2017 à 2020», source Relevé des maladies transmissibles au Canada.

Résumé
Contexte : En octobre 2020, une enquête a été ouverte au Canada sur une éclosion d’infections à Salmonella Typhimurium de la même souche qu’une éclosion concomitante aux États-Unis, liée à des hérissons de compagnie. L’objectif de cet article est d’identifier la source de l’éclosion, de déterminer s’il existe un lien entre les éclosions canadienne et américaine et de définir les facteurs de risque d’infection afin de guider les interventions de santé publique.

Méthodes : Les cas ont été établis par le séquençage du génome entier des isolats de S. Typhimurium. Des renseignements ont été recueillis sur les expositions des cas, y compris les contacts avec les animaux. Des spécimens de hérissons et de l’environnement ont été testés pour S. Typhimurium et une enquête de traçabilité a été menée.

Résultats : Il y avait 31 cas dans six provinces, avec des dates d’apparition de la maladie allant du 1er juin 2017 au 15 octobre 2020. L’âge médian des cas était de 20 ans et 52% étaient des femmes. Les isolats ont été regroupés entre 0 et 46 différences d’allèles lors du typage de séquence du génome entier sur plusieurs locus. Sur les 23 cas pour lesquels on disposait de renseignements sur l’exposition, 19 (83%) ont déclaré avoir été en contact avec des hérissons dans les sept jours précédant les symptômes; 15/18 (83%) ont déclaré un contact direct et 3/18 (17%) un contact indirect. L’enquête de traçabilité n’a pas permis d’établir une source commune de hérissons, mais a mis en évidence une industrie dotée d’un réseau de distribution complexe. La souche de l’éclosion a été détectée dans des échantillons prélevés sur un hérisson au domicile d’un des cas et sur un hérisson dans un zoo du Québec.

Conclusion: Le contact direct et indirect avec des hérissons a été établi comme la source de cette éclosion de S. Typhimurium. Les communications de santé publique visaient à sensibiliser aux risques de zoonoses liés aux hérissons et à faire connaître les principales pratiques d’hygiène permettant de réduire la transmission des maladies.

NB : Merci à Joe Whitworth de m’avoir signalé l’information.

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