lundi 8 août 2022

La Nouvelle-Zélande est le dernier pays impliqué dans l'épidémie à Salmonella liée à du tahini

Marque de tahini vendue
en Nouvelle-Zélande

Le tahini de Syrie possède une longue histoire avec Salmonella et, si vous voulez connaître une partie de l’histoire, allez sur le site de Food Safety News, et écrivez ‘tahini, vous aurez plus de 20 répones, c’est dire l’étendue du problème …

L’article qui va suivre va vous montrer que le tahini est toujours présent sur certains marché, ici la Nouvella Zélande.

Voici donc «La Nouvelle-Zélande est le dernier pays impliqué dans l'épidémie à Salmonella liée à du tahini», source article de Joe Whitworth de Food Safety News.

Le tahini de Syrie a été lié à un trio de maladies en Nouvelle-Zélande et des rappels se poursuivent dans toute l'Europe.

Les trois patients ont été infectés par Salmonella Kintambo. Des patients ont déjà été signalés aux États-Unis, Canada et dans toute l'Europe dans le cadre d'une épidémie plus large.

Fin juillet, en Nouvelle-Zélande, le Moyen-Orient a rappelé des lots spécifiques de tahini au sésame de la marque Algota en raison de la présence possible de Salmonella.

Rappel de tahini en Nouvelle-Zélande
Vincent Arbuckle, directeur général adjoint de la sécurité des aliments de la Nouvelle-Zélande, a dit : «Nous pouvons confirmer que nous avons trois rapports de maladie associée. Nous ne sommes pas en mesure de fournir des informations sur ces cas pour des raisons de confidentialité.

«Comme c'est la pratique habituelle pour les rappels qui ont eu lieu dans d'autres pays, nous avons contacté les responsables de la sécurité des aliments en Europe et continuerons de les tenir informés.é

Les produits rappelés ont été vendus dans diverses tailles d'emballage dans un contenant ou un seau en plastique dans un magasin de Wellington. Ils ont le marquage de lot 498 ou 359.

Épidémie mondiale
Auparavant, les États-Unis avaient signalé six cas à Salmonella Mbandaka, un cas en 2020 et cinq cas l'année dernière.

Le Canada comptait huit patients confirmés : cinq à Salmonella Mbandaka, deux à Salmonella Havana et un à Salmonella Orion de 2019 à 2021.

En Europe, 121 personnes avaient été touchées depuis janvier 2019 dans cinq pays, l'Allemagne étant la plus touchée.

Six types différents de Salmonella étaient à l'origine de cas de maladie en Allemagne, Suède, Norvège, Danemark et Pays-Bas. La plus courante est Salmonella Havana, suivie de Salmonella Mbandaka, Salmonella Orion, Salmonella Kintambo, Salmonella Senftenberg et Salmonella Amsterdam.

Depuis la mi-juin 2022, l'Allemagne a publié 11 notifications sur le système d'alerte rapide pour les denrées alimentaires et les aliments pour animaux (RASFF) concernant Salmonella présent dans du tahini, halva et de la pâte de sésame en provenance de Syrie.

En avril, la Norvège a signalé deux cas de maladie dus à Salmonella Senftenberg et Salmonella Orion présents dans la halva de Syrie.

Déposer une plainte en ligne
Pendant ce temps, la New Zealand Food Safety a actualisé un outil en ligne permettant aux personnes de déposer une plainte alimentaire.

Grâce à une série de menus déroulants, les utilisateurs peuvent fournir des informations sur la sécurité des aliments en Nouvelle-Zélande. Cela comprend des conseils sur les plaintes qui peuvent être déposées en ligne et celles qui doivent être envoyées à une autorité locale, pour aider à garantir que les alertes sur les risques de sécurité des aliments sont envoyées au bon contact.

Toute personne remplissant un formulaire en ligne sera contactée par un responsable de la conformité alimentaire.

Il y a eu plus de 90 rappels jusqu'à présent cette année, contre 154 en 2021.

«Les consommateurs jouent un rôle important dans le système de sécurité des aliments - en déposant une plainte, vous contribuez à assurer la sécurité de vos collectivités. Si vous remarquez quelque chose qui ne va pas, nous vous encourageons à nous le faire savoir afin que nous puissions aller au fond des choses. Les consommateurs doivent être rassurés sur le fait que, quelle que soit la raison, si quelque chose d'inhabituel s'est produit ou a été découvert, même si cela semble unique, leur signalement contribue à assurer la sécurité sanitaire de la consommation alimentaire pour tous», a dit Arbuckle.

«Pour la plupart, les entreprises respectent de bonnes normes de sécurité des aliments et travaillent avec nous pour éliminer tout aliment dangereux ou non conforme afin d'éviter qu'il ne devienne un problème plus important. Bien sûr, il y aura des problèmes de sécurité des aliments qui ne seront pas signalés. Gardant cela à l'esprit, nous avons permis aux personnes de nous alerter plus facilement des problèmes potentiels grâce à notre nouvel outil en ligne.»

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a fermé le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

Qui sont les vandales qui en ont après le bûcherons, les retenues d'eau et les wagons de blé ?

Mais qui sont ces gens-là ?
On lira aussi sur le blog d’André Heitz , France, sais-tu encore que tes agriculteurs te nourrissent ?  

Aux lecteurs du blog
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Les restrictions de la publicité sur la malbouffe préviennent des cas d'obésité et des économies de santé

«Les restrictions de la publicité sur la malbouffe préviennent près de 100 000 cas d'obésité et devraient permettre au NHS d'économiser 200 millions de livres sterling», source London Scool of Hygiene and Tropical Medicine (LSHTM).

Les restrictions concernant la publicité sur la malbouffe sur les réseaux de Transport for London (TfL) ont permis d'éviter près de 100 000 cas d'obésité et devraient permettre au NHS (agence de Santé) d'économiser plus de 233,2 millions d’euros (plus de 200 millions de livres sterling), selon une nouvelle étude publiée dans International Journal of Behavioral Nutrition and Physical Activity.

L'étude, menée par l'Université de Sheffield et la London School of Hygiene & Tropical Medicine (LSHTM), a révélé que la politique publicitaire de TfL restreignant la publicité sur les aliments riches en calories provenant du sucre et des graisses ou riches en sel, a conduit les consommateurs à réduire des produits moins sains.

L'équipe a estimé que la politique, qui est en place depuis 2019, a directement entraîné 94 867 cas d'obésité de moins que prévu (baisse de 4,8%), 2 857 cas de diabète de moins et 1 915 cas de maladies cardiovasculaires de moins.

En plus des avantages pour la santé des individus, l'analyse a révélé que la politique de publicité actuelle permettrait au NHS d'économiser 218 millions de livres sterling sur la durée de vie de la population actuelle.

L'étude a été menée par l'Université de Sheffield en collaboration avec des chercheurs de LSHTM, qui avaient précédemment découvert que la politique vis-à-vis de la publicité avait contribué à une diminution de 1 000 calories provenant d'achats malsains lors des achats hebdomadaires des consommateurs.

En voyant ce que les consommateurs achètent dans leurs magasins d'alimentation hebdomadaires via des enquêtes et en comparant les tendances à Londres avec un groupe témoin situé en dehors de Londres où il n'y avait aucune restriction sur la publicité en place, les chercheurs ont pu évaluer l'effet de la politique. sur la santé des personnes et les services de santé.

Steve Cummins, professeur de la santé des populations au LSHTM et auteur de l'étude, a dit : «Ce travail montre les impacts potentiels sur la santé et les économies de coûts de la« restriction de la publicité sur la malbouffe» du maire de Londres sur la base de notre évaluation plus tôt cette année, publiée dans PLoS Medicine, qui a constaté que la politique réduisait les achats moyens riche en énergie des ménages de 1 000 calories par semaine.

«Avec plus de 80 autorités locales à travers le Royaume-Uni qui envisagent désormais la mise en œuvre de politiques similaires, cette étude fournit une preuve supplémentaire de l'efficacité des restrictions publicitaires pour aider à soutenir les décideurs. À la lumière du retard actuel du gouvernement dans la mise en œuvre des politiques de prévention de l'obésité décrites dans la récente loi sur la santé et les soins de 2022, il s'agit d'une politique que les autorités locales peuvent mettre en œuvre maintenant sans avoir besoin d'une réglementation nationale dans le but de lutter contre l'obésité à l'échelle nationale.

La Dr Chloe Thomas, auteur de l'étude de la School of Health and Related Research (ScHARR) de l'Université de Sheffield, a dit : «Nous savons tous à quel point la publicité peut être persuasive et puissante pour influencer ce que nous achetons, en particulier les aliments que nous mangeons. Notre étude a montré à quel point les restrictions publicitaires peuvent être un outil important pour aider les personnes à mener une vie plus saine sans leur coûter plus d'argent.»

«Nous espérons que la démonstration des avantages significatifs de la politique dans la prévention de l'obésité et des maladies exacerbées par l'obésité conduira à son déploiement à l'échelle nationale, ce qui pourrait sauver des vies et de l'argent pour le NHS.»

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dimanche 7 août 2022

Pourquoi certains programmes de formation à la sécurité des aliments réussissent là où d'autres échouent ?

«Pourquoi certains programmes de formation réussissent là où d'autres échouent : résultats et analyse d’une enquête mondiale sur la formation en sécurité des aliments», source alchemy systems.

Les résultats et l'analyse de l'enquête mondiale sur la formation en sécurité des aliments 2022 sont disponibles. Les données de plus de 2 000 entreprises ont été analysées et croisées pour identifier clairement les pratiques et caractéristiques spécifiques qui permettent à certaines organisations d'obtenir de meilleurs résultats grâce à leurs efforts de formation en sécurité des aliments.

L'enquête 2022 a reçu 2 118 réponses individuelles de professionnels du secteur.

En tenant compte de ceux qui ont identifié leurs réponses comme représentant les multiples installations qu'ils gèrent, l'enquête 2022 présente les données de plus de 3 000 installations de production alimentaire dans le monde.

Pour télécharger ce rapport gratuit, il vous faut fournir des coordonnées, puis vous pourrez accéder à des dizaines de données qui tracent un plan clair et éprouvé pour de meilleures pratiques de sécurité des aliments sur le terrain. Vous pouvez utiliser cette étude indépendante pour soutenir vos efforts visant à fournir les ressources nécessaires pour répondre aux besoins en constante évolution de notre industrie en matière de sécurité des aliments.

Ce rapport de 56 pages commence par une inspection de haut niveau sur l'état de la formation à la sécurité des aliments, et présente une série de constats contradictoires. Par exemple, seules 12% des entreprises estiment qu'elles ne sont pas en mesure de fournir de la formation à la sécurité des aliments nécessaire pour adopter des comportements appropriés et cohérents en matière de sécurité des aliments. Pourtant, 60 % de ces mêmes entreprises affirment que malgré toute la formation qu'elles dispensent, elles ont encore des employés qui ne suivent pas leurs programmes de sécurité des aliments sur le terrain.

Parmi les nombreuses conclusions clés du rapport, vous apprendrez :
- des éléments d'action clés que tout établissement peut mettre en œuvre pour améliorer les résultats en matière de sécurité alimentaire
- La quantité de formation en sécurité des aliments nécessaire pour éviter la «zone dangereuse» menant à un plus grand risque d’incidents de sécurité des aliments
- Comment l'adaptation de la formation à des rôles professionnels spécifiques augmente la probabilité de 22% à 81% qu'un employé en première ligne interrompra la production si nécessaire pour prévenir un incident lié à la sécurité des aliments.
- Les employés très motivés sont plus de 2 fois plus susceptibles de respecter systématiquement les protocoles de sécurité des aliments sur le terrain.
• Les cinq actions que les organisations peuvent prendre pour maintenir la motivation des employés et améliorer les résultats en matière de sécurité sanitaire des aliments. Par exemple, 78% des entreprises disposant d'un programme de perfectionnement avancé ont des employés très motivés, contre 43% pour les entreprises sans programme de perfectionnement.

Parce que le risque et les ramifications sont si élevés, la récompense de l'amélioration est également grande.

Vous trouverez ci-dessous un récapitulatif consolidé de cinq meilleures pratiques qui, selon les données, peuvent conduire à une plus grande sécurité des aliments
au sein d'une entreprise.

1. Offrir au moins 16 heures de formation en sécurité des aliments par an aux employés en première ligne, de préférence plus de 30 heures.
2. Inclure des exemples spécifiques au site comme des photos et des vidéos dans le matériel de formation des employés sur la sécurité des aliments.
3. Adaptez la formation que les employés reçoivent au rôle spécifique de cet employé.
4. Utiliser un learning management system (LMS) qui est un logiciel qui accomagne et gère l'apprentissage .
5. Mettre en œuvre et maintenir un programme de perfectionnement.

De plus, les entreprises dont les employés sont très motivés réussissent beaucoup mieux à réduire les risques liés à la sécurité des aliments que les employés sans motivation. Gardez cela à l'esprit lorsque vous envisagez les recommandations ci-dessus et leur impact sur la motivation des employés.

Détaillons le point 3 ci-dessus, Adapter la formation à des rôles spécifiques:
Offrir le même contenu de formation à tous les employés, quel que soit leur rôle, est une pratique dangereuse. Lorsque le contexte de l'apprentissage n'est pas pertinent pour le rôle spécifique d'un employé ou le domaine d'un usine de fabrication, une personne commence à «se déconnecter». C'est naturel puisque ce n'est pas lié à son activité ou ce n’est pas clair de savoir comment il s'appliquerait cela à ses activités quotidiennes.

Par exemple, un employé, qui travaille dans un entrepôt conduit des chariots élévateurs et utilise des palettes, vit un environnement de travail quotidien différent avec des responsabilités différentes de celles d'un employé travaillant sur une ligne de production.

Si ce conducteur de chariot élévateur reçoit une formation sur la sécurité sanitaire des ligne de production - ce qui n'est pas son rôle - il ne s’identifiera pas au contenu et pourrait commencer à perdre en concentration. Ainsi, lorsqu'une formation pertinente est présentée, comme les pratiques sécuritaires d’utilisation des palettes, ils pourrait déjà être déconnecté. Cela pourrait conduire à manquer des informations critiques pour leur travail qui pourraient entraîner des aliments endommagés et contaminés si certains articles sont empilés sur d'autres.

Si cet exemple n'est pas suffisamment illustratif, les faits ci-dessous devraient l'être.
- Il y a 2 fois plus de chances que les employés ne respectent pas les protocoles de sécurité des aliments lors d’une formation non spécifique à leur rôle, 42 % avec formation spécifique à leur rôle, 81 % sans.
- 70 % des entreprises disposant d'une formation métier ont des salariés très motivés. Inversement, les entreprises qui déclarent ne pas adapter la formation à des rôles spécifiques sont 3 fois plus susceptibles d'avoir employés non motivés.
- Dans les entreprises disposant d'une formation spécifique au rôle, 82% auront des employés qui arrêtent la production pour éviter tout risque pour la sécurité des aliments contre seulement 22 % sans.

Autre exemple 
Disparité dans la sensibilisation à la culture de la sécurité alimentaire et l'action sur le terrain
Lorsqu'un risque pour la sécurité des aliments est présent, soit la production est arrêtée, soit elle se poursuit. Comme pour la plupart des mesures de sécurité des aliments, il n'y a pas d'intermédiaire. La production devrait être arrêtée. Cela met en évidence une autre disparité : que 81% des entreprises comprennent parfaitement ce qu'il faut pour construire et maintenir une solide culture de la sécurité des aliments, mais seulement 22% reflètent qu’il s’agit de l'un des résultats les plus importants d'une telle culture.
L'enquête mondiale sur la formation en sécurité des aliments a été conçue en partenariat avec les sponsors de l'étude : Intertek, Alchemy et Campden BRI, en partenariat avec BRCGS, BSI, Cultivate, SGS, Safe Quality Food Institut et TSI.

Commentaire
C'est à lire !

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Nous avons besoin de retenues d’eau !

Eh oui, cela semble être une évidence, notre pays a besoin de retenue d’eau, mais hélas pas pour certains, avec comme argument, le plus souvent une idéologie mortifère … 

On lira avec beaucoup d’intérêt le décryptage d’une fakenews, selon laquelle on pourrait faire pousser les fruits et légumes sans eau …

Il s’agit de l’article très pédagogique et très illustré de non ami André Heitz, sur son blog Agriculture, alimentation, santé publique … soyons rationnel, intitulé, «Produire des légumes sans eau... oups ! sans une goutte d'eau ?».

Voici un extrait,

Le marronnier de l'été, c'est la production de légumes sans eau par des producteurs géniaux. Ne surpassent-ils pas les Israéliens qui ont installé des cultures dans le Néguev ?

En tout cas, ces génies ont oublié de diffuser leur recette aux autres producteurs et aux jardiniers amateurs, forcément ignares et même, maintenant, fainéants. Mais pas d'alerter les rédactions friandes de sensationnel, mâtiné ici d'agribashing.

La dernière séquence en date ne porte pas sur M. Pascal Poot, qui a reçu les cautions lyssenkistes de deux chercheuses de l'INRAE et dont nous avons déjà parlé sur ce blog (voir ici, ici et ici). Non, il s'agit maintenant d'un producteur de légumes sur 17 hectares à Marcoussis, dans l'Essonne.

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Carte postale de vacances en France : 41 rappels du 1er au 5 août 2022, c'est pas mal, non ?

Pendant les vacances, et même surtout après, vous pouvez recevoir une ‘newsletter’ de l’Anses, j’en ai compté au moins six. Je me suis ainsi aperçu que je n’étais pas abonné à aucune de ces ‘newletters’.

L’Anses nous informe ainsi, «Vous êtes nutritionniste, vétérinaire, médecin, professionnel de l’agro-alimentaire, agriculteur, journaliste ou citoyen intéressé par les questions de santé ?»
Nous avons sans doute une newsletter faite pour vous. Découvrez notre offre, ici.

Voilà, c'est dit ! Cela étant, le blog, toujours soucieux de relayer les informations pertinentes de l’Anses, indique qu’il manque une newsletter à cette liste, la carte postale des rappels, à moins qu’il ne faille surtout pas parler de ce qui fâche ...

Première semaine d’août 2022 : 41 rappels de produits alimentaires, selon RappelConso.
41 rappels en cinq jours, du 1er au 5 août 2022 ! Le mois d'août semble bien parti pour atteindre des sommets ...

Liste des produits concernés par ces rappels, selon la répartition de RappelConso :
- Céréales et produits de boulangerie 10
Viandes 9
ait et produits laitiers 7
Plats préparés et snacks 4
Additifs alimentaires 2
Produits de la pêche et aquaculture 2
Autres (farine de maïs) 3
- Aliments diététiques et nutrition 2
- Produits sucrés 1
Soupes, sauces et condiments 1

Voici les causes de tous ces rappels :
alcaloïdes de l’ergot, 7
Listeria monocytogenes, 7
corps étrangers, 6
excès de stabilisateur de chlore, 4
alcaloïde tropaniques, 4
Salmonella, 2
nouvel aliment non autorisé, 2
allergènes, 2
défaut d’étanchéité, 1
colorant (dépassement de seuil), 1
histamine, 1
2-chloro éthanol, 1
surdosage d’additif, 1
conservateur interdit, 1
traitement ionsant non signalé, 1

Étonnant de voir Listeria ex aequo avec les alcaloïdes de l’ergot de seigle, signe des temps lié la présence incongue de plantes indésirables ...
Les corps étrangers sont aussi bien présents.
La présence de datura ou alcaloïdes tropaniques dans des produits bio de maïs est encore là cette semaine avec 4 rappels. Depuis début juillet, il y a eu 13 rappels … mais au niveau européen c'est plus élevé.

RASFF
Au niveau du RASFF de l’UE, pour cette semaine, trois notifications concenent des produits d’origine France : emballage bombé de confit de canard en conserve, tomme de brebis pour cause de présence de Listeria monocytogenes. Un rappel de tomme a eu lieu aussi en Belgique, et la troisième notification est pour du fromage de chèvre au lait cru de France.

A noter encore au niveau européen, le rappel au Luxembourg de barre quatre-quarts le 5 août pour cause de présence de corps étrangers de type métallique, produit rappelé aussi en France, mais là, pas de notification au RASFF de l’UE ...

Situation des intoxications alimentaires au niveau européen
Il s'agit toujours de la première semaine d'août,
Suède, intoxication alimentaire à l’histamine avec du thon du Vienam avec 20 personnes affectées.
- Autriche, une personne atteinte de listériose liée du Gouda d’Allemagne.
- Belgique, 45 personnes malades après avoir consommé de l’eau potable.
- Italie, épidémie à Listeria touchant 33 personnes dont deux décès liée à du fromage Asiago Pressato DOP.

NB : Pas d'arrêt du blog pendant la période dite des vacances.

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samedi 6 août 2022

Le virus de poliomyélite retouvé dans les eaux usées d'un deuxième comté de New York indique une circulation plus large

«La polio et eaux usées dans un deuxième comté de New York indique une circulation plus large», source CIDRAP News.

La polio dans l'État de New York circule plus largement que prévu, des prélèvements d'eaux usées révélant des traces du virus dans un deuxième comté, a annoncé 4 août le New York Department of Health (NYDH).

Des prélèvements positifs ont été détectés dans deux emplacements géographiques en juin et juillet dans le comté d'Orange, situé au nord de la région métropolitaine de New York. De plus, des prélèvements ont permis la détection à partir de juillet dans les eaux usées du comté de Rockland, qui fait partie de la région métropolitaine et où un cas confirmé et des prélèvements d'eaux usées positifs en juin ont été signalés plus tôt.

Le séquençage effectué par les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) sur trois prélèvements d'eaux usées du comté de Rockland et quatre prélèvements d'eaux usées du comté de Rockland montre qu'ils sont génétiquement liés au virus retrouvé chez le résident du comté de Rockland. Le patient a été signalé plus tôt comme étant un homme qui cherchait un traitement pour faiblesse et paralysie. Les responsables ont également déclaré que les prélèvements de l'homme étaient liés à un Sabin-like de type 2 isolé et détecté dans des prélèvements environnementaux de Jérusalem et de Londres, bien que les résultats n'impliquent pas que l'homme ait voyagé dans l'un ou l'autre de ces endroits.

Le département de la santé a déclaré que les résultats dans les deux comtés montrent des preuves de transmission locale.

Mary Bassett, commissaire à la santé de New York, a déclaré que le seul cas détecté n'est que la pointe de l'iceberg. «Sur la base des épidémies de poliomyélite antérieures, les New-Yorkais devraient savoir que pour chaque cas de polio paralytique observé, il peut y avoir des centaines d'autres personnes infectées», a-t-elle dit, exhortant les adultes et les jeunes enfants à se mettre à jour dans leurs vaccinations contre la polio.

Les responsables ont déclaré que les découvertes environnementales n'impliquaient pas le patient du comté de Rockland comme source de transmission et qu'une enquête se poursuivait sur l'origine du virus.

Dans d'autres développements de la poliomyélite, un pays a signalé un cas de poliomyélite cette semaine, le Pakistan avec un autre cas de poliovirus sauvage de type 1 (PVS1). Dans sa mise à jour hebdomadaire du 4 août, la Global Polio Eradication Initiative (GPEI) a dit que le cas du Pakistan provenait de Khyber Pakhtunkhwa, la même région où d'autres cas récents ont été signalés. Le pays a désormais signalé 14 cas de PVS1 cette année.

Mise à jour du 28 septembre
On lira ce que rapporte Santé publique de France le 28 septembre, Virus de la polio détectés dans les eaux usées en Angleterre et aux Etats-Unis : Santé publique France maintient sa vigilance
Suite à la détection de poliovirus dans les eaux usées de zones métropolitaines densément peuplées dans plusieurs pays où le virus de la poliomyélite ne circule plus, Santé publique France maintient sa vigilance face à cette situation inhabituelle.

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Intoxication alimentaire pour 21 personnes ayant fréquenté un restaurant de Saint-Quentin

Source l'Aisne Nouvelle
Dans un précédent article du blog, il était demandé aux personnes de faire attention aux intoxications alimentaiires, car «… à l’étranger, notre sensibilité aux bactéries, virus et parasites est exacerbée et la probabilité d’être confronté aux agents pathogènes s'accroît. «Par exemple, lorsque le climat d’un pays est plus chaud, cela favorise le développement des bactéries et la conservation des aliments peut être défaillante» 

«Vingt-et-une personnes ont été prises en charge ce vendredi 5 août après-midi par les pompiers. Elles étaient en train de manger dans un restaurant marocain de Saint-Quentin quand la plupart ont été prises de vomissements». Source L’Aisne Nouvelle dans une mise à jour au 5 août 2022.

Vers 15h30, la rue Raspail située en plein centre-ville de Saint-Quentin, a été en partie fermée à la circulation. Un gros dispositif de sapeurs-pompiers a été dépêché sur place pour prendre en charge 21 personnes. Il s’agit d’un groupe d’hommes et de femmes d’Essigny-le-Petit venu déguster un bon couscous dans un des restaurants de la ville. Très vite, environ la moitié d’entre eux ont été pris de vomissements. Une victime raconte : «Une personne a commencé à vomir, puis une seconde et une troisième. On a interpellé des pompiers qui passaient à ce moment-là», explique l’homme qui accuse le coup, à sa sortie de l’ambulance des pompiers.

Avec un air dépité, le responsable de L’Arganier d’or qu’il tient depuis huit mois n’écarte aucune hypothèse pour le moment. «Il y a eu des clients du groupe qui ont pris un tajine et pas un couscous, ils sont malades aussi. J’ai aussi appelé d’autres clients qui ne faisaient pas partie du groupe et qui n’ont rien eu.»

Une employée du même restaurant a affirmé n’avoir «rien mangé» mais qu’elle avait aussi eu les mêmes problèmes de santé. De quoi rendre l’affaire encore plus floue.

«Tout ça, c’est bizarre, ajoute le patron. Les services d’hygiène sont passés il n’y a pas longtemps, ils m’ont demandé de changer certains trucs, mais il n’y avait pas de grandes anomalies.»

Le blog a consulté le site Alim’confiance mais n’a rien trouvé sur ce restaurant ...

Sur le site de France3 Hauts de France, les 21 personnes deviennent 23, «23 personnes prises de vomissements et de nausées dans un restaurant à Saint-Quentin, transportées en urgence à l’hôpital».

A Saint-Quentin dans l'Aisne, 23 personnes ont été prises de nausées, de vomissements et de malaise dans un restaurant de la rue Raspail dans l'après-midi du vendredi 5 août. Elles ont toutes été transportées à l'hôpital, dont une en urgence absolue.

Une intoxication alimentaire ?
Selon les sapeurs-pompiers, une intoxication alimentaire est très probablement la cause de ces vomissements soudains. Des relevés de gaz et de monoxyde de carbone au sein de l'établissement se sont révélés négatifs, tandis qu'un examen médical réalisé sur la femme en urgence absolue confirme une intoxication alimentaire la concernant.

L’intervention sur place s'est terminée en fin d'après-midi.

La conclusion vient du site Visa & Voyages, avec un article de Zine Haddadi, «Intoxication alimentaire dans un restaurant marocain en France».

Ce groupe de clients d’un restaurant marocain en France ne s’imaginaient pas vivre une après-midi cauchemardesque alors qu’ils se sont retrouvés pour partager un bon repas dans un restaurant marocain. Venues déguster un couscous dans un restaurant marocain à Saint-Quentin, dans le nord de la France, vingt et une personnes ont été prises de nausées et de vomissements, rapporte ce vendredi 5 août le journal L’Aisne Nouvelle.

Un couscous provoque une intoxication dans un restaurant marocain
L’incident assez insolite a pourtant nécessité le déploiement d’un fort dispositif des pompiers. La rue Raspail, située en plein centre – ville de Saint-Quentin a été partiellement fermée à la circulation.

La dégustation du couscous a viré au cauchemar pour ce groupe de clients. Pas moins de 21 personnes ont été touchées par des symptômes de ce qui semble être une intoxication alimentaire.

Commentaire
En conclusion, pas besoin d’aller dans des pays du Sud pour attraper une intoxication alimentaire, pardon, une suspicion d‘intoxication alimentaire !

Mise à jour du 10 août 2022
Selon le Courrier Picard du 5 août, Quelques jours après, l’enquête, toujours en cours, s’oriente vers une intoxication alimentaire. Le journal indique 21 personnes sont concernées par cet incident.

Mise à jour du 20 août 2022 
Selon le Courrier Picard du 10 août, «Une enquête a été ouverte pour connaître les raisons des vomissements de 21 personnes dans un restaurant marocain du centre-ville de Saint-Quentin, dans l’Aisne. Selon les premiers éléments, il s’agirait d’une intoxication alimentaire.»

Mise à jour du 23 août 2022
Vous avez été très nombreux à vous intéresser à ce sujet, voici «Saint-Quentin : après l’intoxication collective, le restaurant marocain ferme ses portes», source Courrier Picard du 23 août 2022. Article réservé aux abonnés.

Le 5 août dernier, 21 personnes sortant du restaurant l’Arganier d’or à Saint-Quentin avaient été prises de vomissements. L’enquête de l’ARS donne pour origine de l’intoxication alimentaire une bactérie contaminant les légumes. Vingt-et-une personnes avaient été prises en charge vendredi 5 août après-midi par les pompiers. Elles étaient en train de manger dans le restaurant marocain l’Arganier d’or à Saint-Quentin quand la plupart ont été prises de vomissements. L’agence régionale de santé a mené une enquête qui a confirmé la toxi-infection alimentaire collective.  

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a fermé le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

Le redémarrage de l'usine des pizzas Buitoni Nestlé demandé par le maire de Caudry

«Pizza Buitoni: le maire de Caudry interpelle Nestlé sur le redémarrage de l'usine», source BFMTV du 4 août 2022.

L'usine Buitoni à Caudry est fermée depuis cinq mois à la suite du scandale des pizzas contaminées. Le maire de la commune s'inquiète du manque d'informations sur la réouverture et interpelle Nestlé.

Pour les 180 salariés de l'usine Buitoni à Caudry (Nord), l'inquiétude se faire ressentir. Dans cette dernière, fermée depuis cinq mois, une reprise partielle de l'activité aurait été annoncée par la direction pour la fin du mois de novembre prochain.

L'usine de Caudry, où étaient produites les pizzas de la gamme «Fraich'Up», accusées par les autorités sanitaires d'être à l'origine de l'intoxication à la bactérie E. coli de dizaines d'enfants, et de la mort de deux d'entre eux en mars dernier, avait fait l'objet de signalements pour des conditions d’hygiène déplorables.

Un redémarrage après le début de la Coupe du monde
Le redémarrage de l'usine, qui ne cesse d'être repoussé selon le maire de la commune Frédéric Bricout, s'inscrit pour ce dernier dans un mauvais timing. «La direction annonce un redémarrage seulement en semaine 46 (du 14 au 20 novembre) alors que la Coupe du monde aura démarré. C'est un événement qui génère pourtant beaucoup de consommation de pizzas», s'insurge le maire de la commune.

Une date de réouverture qui amène le maire de la commune à s'interroger sur la pérénité de l'usine. Frédéric Bricout a donc décidé d'interpeller Nestlé - la société mère de Buitoni.

«Plutôt que de travailler 35 heures en 3x8 - pour mettre un coup de boost et remettre aux normes l'entreprise, il a été demandé de travailler deux, voire un seul jour par semaines», déplore le maire de Caudry.
Frédéric Bricout demande donc des garanties et un engagement de la part de Nestlé.

Source de l’image.

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