jeudi 25 février 2021

Un nouveau logo pour l'hygiène alimentaire en restauration commerciale ?

D'après ce tweet il paraît  qu'il faut opter pour une totale transparence. Cela me rappelle une ancienne publicité d'une marque de lessive qui était sensée laver plus blanc que blanc ...

Mais on n'est pas obligé d'y croire ... 

Alerte de l'Anses sur la qualité nutritionnelle dégradée de la restauration rapide

Les nutritionnistes sont comme les sociologues, ce sont sont militants et ont toujours un avis sur quelque chose, en voici un nouvel exemple avec la restauration rapide (fast-food) en ligne de mire …

L'Anses rapporte dans un communiqué du 25 février 2021 qu'il faudrait «Faciliter l’accès à la restauration collective et améliorer la qualité nutritionnelle en restauration rapide».

En France, chaque semaine, 83 % des enfants et adolescents et près de 80 % des adultes actifs et étudiants prennent un ou plusieurs repas en dehors de leur domicile. L’Anses a réalisé un état des lieux des consommations alimentaires et apports nutritionnels de ces repas pris hors foyer. La restauration collective – restaurants scolaires et d’entreprise – apparaît plus conforme aux recommandations alimentaires actuelles que les autres catégories de restauration hors foyer.

L’Agence préconise donc d’en faciliter l’accès au plus grand nombre. A l’inverse, l’Anses alerte sur la qualité nutritionnelle dégradée de la restauration rapide, pourtant de plus en plus fréquentée par les Français.

Concernant la restauration rapide précisément, l'Anses rapporte

La restauration rapide : des risques d’apports nutritionnels dégradés chez les forts consommateurs
Chez les adolescents, la restauration rapide se classe en deuxième place en termes de fréquentation de RHF et de contributions aux apports. Pour cette population, elle semble constituer un concurrent direct aux restaurants scolaires, pourtant de meilleure qualité d’un point de vue nutritionnel.
Bien que sa contribution aux consommations et apports reste encore limitée (5 % ou moins), sa fréquentation au moins une fois par semaine a doublé entre 2006 et 2014, aussi bien chez les adultes que chez les enfants et adolescents, laissant présager une contribution plus importante à l’avenir dans l’ensemble de la population.
Chez les adultes et les adolescents forts consommateurs de restauration rapide, les groupes d’aliments comme les sandwiches, pizzas, tartes, et les boissons rafraîchissantes sans alcool sont consommés en quantités importantes. Ils constituent ainsi les premiers contributeurs à la totalité de leurs apports nutritionnels. L’amélioration de l’offre en restauration rapide se situe donc en tête des priorités pour faire progresser la qualité de l’alimentation des adeptes de la RHF.

Même la restauration traditionnelle est «un levier llimité» ...

Dans un tweet, l'Anses alerte sur la restauration rapide pour les forts consommateurs

Les nouveaux agriculteurs à la mode de chez Free

Voici un tweet de Jean-Paul Peras qui en dit sur ce que sont ces 'nouveaux' agriculteurs à la mode, à la mode de chez Free ... tout est dit ...

mercredi 24 février 2021

Le vaccin COVID-19 avec une seule dose de Johnson & Johnson est efficace et sûr, selon le staff de la FDA

Vaccin Johnson & Johnson

Et voici que selon ReutersLe vaccin COVID-19 avec une seule dose de Johnson & Johnson est efficace et sûr, selon le staff de la FDA.

Le vaccin COVID-19 à une seule dose de Johnson & Johnson s'est révélé sûr et efficace dans les essais, a déclaré le staff de la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis dans des documents publiés mercredi, ouvrant la voie à son approbation pour une utilisation d'urgence.

Le panel d'experts indépendants de la FDA se réunit vendredi pour décider d'approuver ou non le vaccin. Bien qu'elle ne soit pas tenue de suivre les conseils de ses experts, la FDA l'a fait lors de l'autorisation des vaccins Pfizer Inc et Moderna Inc.

Le vaccin de J & J a été efficace à 66% dans la prévention du COVID-19 contre plusieurs variants dans un essai mondial impliquant près de 44 000 personnes, a déclaré la société le mois dernier.

Son efficacité variait de 72% aux États-Unis à 66% en Amérique latine et 57% en Afrique du Sud, où un nouveau variant s'est répandu, bien que le vaccin soit globalement efficace à 85% pour arrêter les cas graves de la maladie.

Commentaire. On va donc déclencher le chronomètre afin de savoir dans combien de mois, il sera autorisé au sein de l'UE ... 

Mise à jour du 3 mars 2021. On écoutera sans modération cette vidéo ci-dessous,

Les voyageurs sont vulnérables aux bactéries résistantes aux antibiotiques, selon une étude

On voyage beaucoup moins ces temps-ci, mais si vous avez voyagé ou si vous souhaitez voyager de nouveau voici une étude qui devrait vous intéresser.

«Les voyageurs du monde entier vulnérables aux bactéries résistantes aux antibiotiques, selon une étude», source communiqué de l'Université de Birmingham.

Les voyageurs internationaux sont particulièrement vulnérables aux souches virulentes de bactéries résistantes aux antibiotiques- en capturant souvent plusieurs types différents lors d'un voyage en passant du temps en compagnie d'autres touristes, révèle une nouvelle étude.

La propagation mondiale de bactéries intestinales multirésistantes Gram négatif (MDR-GN pour multidrug resistant gram-negative) constitue une menace sérieuse pour la santé humaine dans le monde, les clones MDR de E. coli et de Klebsiella pneumoniae menaçant davantage d'infections résistantes aux antibiotiques dans le monde.

Les chercheurs ont suivi un groupe de voyageurs européens en visite en République démocratique populaire du Laos pendant trois semaines, analysant les retours quotidiens d’informations et d’échantillons de selles pour dresser un tableau complet de la santé intestinale des touristes.

Les souches bactériennes ont colonisé plusieurs voyageurs séjournant dans les mêmes hôtels et passant du temps en compagnie les uns des autres. Dans un cas exceptionnel, deux participants séjournant dans un logement séparé ont partagé une souche identique après que l’un a pris une douche dans la salle de bain de l’autre.

Le groupe international de chercheurs, dirigé par des scientifiques des universités de Bâle, Birmingham, Helsinki et Oslo, et le Wellcome Sanger Institute ont publié leurs résultats dans The Lancet Microbe.

Alan McNally, professeur en génomique évolutive microbienne à l'Université de Birmingham et auteur principal de l'étude, a commenté: «Les voyages internationaux sont étroitement liés à la propagation des bactéries MDR-GN, dont la transmission est la plus élevée en Inde et en Asie du Sud-Est, en Afrique et dans le Sud. Amérique. Les voyageurs qui visitent ces régions à haut risque courent un risque important d'acquérir la bactérie.»

«La colonisation par des bactéries MDR-GN est un processus hautement dynamique. Nous avons constaté une «concurrence» constante entre les souches en circulation acquises par des hôtes individuels et les bactéries «indigènes» des voyageurs. Les voyageurs peuvent attraper la bactérie même lors de courtes visites et propager davantage les souches après leur retour à la maison.»

L'impact des voyages sur la propagation mondiale de E. coli multirésistants est bien documenté - jusqu'à 80% des voyageurs revenant de régions à haut risque sont colonisés par des bactéries MDR-GN, la colonisation pouvant durer jusqu'à un an. Les études antérieures sur les voyageurs analysaient uniquement des échantillons avant et après le voyage, plutôt que la période réelle de voyage.

Les chercheurs ont constaté que sur le groupe de 20 volontaires européens en visite au Laos, 70% avaient été colonisés à la fin de l'étude. Un échantillonnage quotidien a révélé que tous les participants avaient acquis des bactéries bêta-lactamases à spectre étendu (BLSE) à un moment donné pendant leur séjour à l'étranger.

Les enzymes BLSE créent une résistance dans le corps à la plupart des antibiotiques bêta-lactamines, y compris les pénicillines, les céphalosporines et l'aztréonam. Les infections par des micro-organismes producteurs de BLSE se sont avérées difficiles à traiter.

Tous les participants sauf un ont acquis plusieurs souches de bactéries avec 83 souches uniques identifiées (53 E. coli, 10 Klebsiella, 20 autres espèces BLSE-GN) et certaines de ces souches étant partagées par jusqu'à quatre sujets.

Jukka Corander, co-auteur principal de l'étude, du Wellcome Sanger Institute, Royaume-Uni, et professeur à la faculté de médecine de l'université d'Oslo, a commenté: «Notre étude révèle la véritable échelle et la complexité à laquelle les bactéries résistantes aux antibiotiques colonisent le tractus intestinal. pendant le voyage, ce qui démontre qu’elle a été sérieusement sous-estimée auparavant.»

«De plus, plusieurs de nos participants ont perdu une partie de leurs souches BLSE-GN acquises lors de voyages alors qu'ils étaient encore à l'étranger, ce qui indique que des études antérieures utilisant uniquement un échantillonnage avant et après le voyage ont sous-estimé la mesure dans laquelle les voyageurs sont colonisés par des souches BLSE-GN.»

Complément. Un communiqué de l'Univesité d'Helsinki rapporte que «L'exposition aux superbactéries chez les visiteurs des tropiques s'est avérée beaucoup plus étendue qu'on ne le pensait auparavant». Il s'agit ici du communiqué de chercheurs finlandais ayant participé à l'étude ci-dessus.

Les «bonnes bactéries» dans le lait maternel changent avec le temps

«Les «bonnes bactéries» dans le lait maternel changent avec le temps», source communiqué de l'Université Mc Gill.

Des scientifiques découvrent un écosystème bactérien complexe et dynamique dans le lait maternel humain à l'aide de la technologie génomique mise au point pour la Station spatiale internationale.

Le cocktail de bactéries bénéfiques transmis de la mère au nourrisson par le lait maternel change considérablement au fil du temps et pourrait agir comme un rappel quotidien pour l'immunité et le métabolisme du nourrisson. L'étude, menée par des scientifiques de Montréal et du Guatemala et publiée dans Frontiers in Microbiology, a des implications importantes pour le développement et la santé des nourrissons.

Les chercheurs ont découvert une série d'espèces dans le microbiome jamais identifiées auparavant dans le lait maternel. Jusqu'à présent, on en savait relativement peu sur le rôledu microbiome bactérien dans le lait maternel. On pense que ces bactéries protègent le tractus gastro-intestinal du nourrisson et améliorent certains aspects de la santé à long terme, comme la prévention des allergies.

«Certaines espèces bactériennes que nous avons observées dans notre échantillon de lait maternel avaient une fonction commune de destruction de substances étrangères ou de xénobiotiques et pourraient jouer un rôle dans la protection contre les toxines et les polluants», explique le co-auteur Emmanuel Gonzalez, spécialiste en bioinformatique à l'Université McGill. La découverte met en lumière la manière dont les mères contribuent à jeter les bases de l'immunité infantile.

Diagramme en fleurs représentant les principaux groupes bactériens (phylums) dans le microbiome du lait des mères mam-mayas guatémaltèques. Cliquez sur l'image pour l'agrandir.
Différences entre la lactation précoce et tardive
Pour en savoir plus sur le microbiome du lait maternel, les scientifiques ont analysé des échantillons de lait maternel à l'aide d'une technologie d'imagerie à haute résolution, lancée à l'origine par l'Université McGill et l'Université de Montréal pour détecter les bactéries sur la Station spatiale internationale.

Ils ont analysé des échantillons de lait maternel de mères mam-mayas vivant dans huit communautés rurales éloignées des hauts plateaux occidentaux du Guatemala. Cela leur a donné une fenêtre unique pour observer le microbiome du lait maternel au fil du temps, en particulier entre le début et la fin de la lactation (6-46 jours contre 109-184 jours).

Contrairement à la plupart des mères en Amérique du Nord, presque toutes les mères mam-mayas allaitent pendant la période recommandée de six mois par l’Organisation mondiale de la santé. En Amérique du Nord, seulement 26% des mères le font. «Ce temps d'alimentation plus long nous a permis d'observer des changements importants dans les bactéries fournies aux nourrissons au fil du temps, ce qui pourrait avoir un impact sur la santé à long terme», explique Gonzalez.

La technologie génomique utilisée par les scientifiques a révélé une gamme d'espèces du microbiome partagées entre les mères mam-mayas, offrant un aperçu d'une communauté diversifiée de bactéries transmises aux nourrissons.

«L'étude des microbiomes de diverses communautés est importante pour comprendre les variations présentes chez les humains», explique la co-auteure Kristine Koski, professeure à l'École de nutrition humaine de McGill. «La plupart des études sur le microbiome du lait maternel ont été menées auprès de mères de pays à revenu élevé, ce qui donne une image incomplète des bactéries importantes transmises aux nourrissons au début du développement.»

Selon les scientifiques, travailler aux côtés des communautés sous-représentées sera essentiel pour obtenir une image précise du microbiome du lait maternel et des facteurs qui le façonnent. Ils espèrent que ces découvertes aideront à encourager une recherche plus inclusive et plus solide.

La Chine enregistre une forte augmentation des incidents d'intoxication par des champignons

«La Chine enregistre une forte augmentation des incidents d'intoxication par des champignons», source article de Joe Whitworth paru le 24 février 201 dans Food Safety News, adapté par mes soins -aa.

La quantité d'empoisonnements par des champignons et le nombre de personnes touchées ont doublé cette année en Chine par rapport à 2019.

En 2020, le nombre d'enquêtes a atteint 676, portant sur 102 espèces de champignons vénéneux, dont 24 nouvellement recensées en Chine.

Les incidents d'intoxication par des champignons dans 24 divisions administratives provinciales ont impliqué 1 719 patients et 25 décès. En 2019, 276 incidents ont impliqué 769 patients et 22 décès.

En 2020, le nombre de cas variait de un à 27, et 14 foyers de cas concernaient plus de 10 patients. La plupart des incidents ont été signalés dans le Hunan, le Yunnan, le Guizhou, le Zhejiang et le Sichuan. Parmi ceux-ci, 93 patients dans 24 incidents avaient consommé des champignons vénéneux achetés sur un marché ou donnés par des amis; 51 personnes dans 12 foyers de cas avaient été empoisonnées après avoir consommé des champignons séchés et 404 patients de 131 incidents avec sept décès ont consommé des champignons mélangés. Les experts du journal China CDC Weekly ont vivement conseillé aux personnes d'éviter de mélanger des champignons sauvages et de l'alcool.

En effet, comme le rapporte l'Anses, «Certains champignons sont toxiques lorsqu’ils sont consommés avec de l'alcool.»

Principaux types d'intoxication

Il y a également eu plus de cas où les patients ont consommé une combinaison de champignons vénéneux, ce qui augmente la difficulté et le risque de diagnostic et de traitement en raison des différents symptômes.

Comme en 2019, des intoxications par des champignons ont eu lieu tous les mois mais principalement de juin à octobre. Il y a eu deux pics en juin et septembre impliquant respectivement, 428 et 412 patients, et huit et trois décès,.

Les espèces les plus mortelles parmi celles identifiées étaient Lepiota brunneoincarnata avec cinq décès et Russula subnigricans et Amanita subpallidorosea avec quatre décès chacune. Les molybdites de Chlorophyllum ont causé le plus d'empoisonnements, étant mentionnés dans 154 incidents avec 304 patients.

Lepiota brunneoincarnata, l'espèce la plus dangereuse en 2020, était responsable de 15 incidents, 29 patients et cinq décès en tant que seule cause ou en association avec d'autres espèces.

Un total de 56 espèces causant des gastro-entérites ont été identifiées à partir d'intoxications en 2020. Parmi elles, Baorangia major, Chlorophyllum demangei, Entoloma caespitosum, Gymnopus densilamellatus, Lactarius atromarginatus, Lactifluus deceptivus, Micropsalliota furfuracea, Neonothopanus namboleti, Pulverobolus namboleti, ont été récemment découverts comme mortels et ont été ajoutés à la liste des champignons vénéneux.

Contrôler le problème

28 autres espèces causant des troubles psycho-neurologiques ont été liées à des incidents, notamment Clitocybe subditopoda, Gyromitra venenata, Mallocybe fulvipes et Pseudosperma yunnanense, qui étaient de nouvelles espèces ajoutées à la liste des champignons vénéneux.

Gyromitra venenata a été découvert lors d'incidents dans les provinces du Yunnan et du Guizhou et ont été les premiers empoisonnements signalés à cause de la gyromitrine en Chine depuis 2000. La dermatite rare au champignon Shiitake a également été signalée. L'intoxication par hémolyse causée par Paxillus involutus a été enregistrée pour la deuxième fois depuis le début de ce siècle, entraînant un décès en Mongolie intérieure.

Des enquêtes épidémiologiques, une identification rapide et précise des espèces, la détection des toxines et un diagnostic et un traitement appropriés sont essentiels pour contrôler l'empoisonnement par des champignons, ont dit les chercheurs.

«Le nombre croissant d'identifications de champignons vénéneux suggère que ce que nous connaissons seulement une partie de la variété de champignons vénéneux. De nombreuses espèces doivent être formellement décrites et leur comestibilité n'est pas claire», ont-ils dit.

«Promouvoir les connaissances sur la consommation sûre de champignons est essentiel pour réduire les intoxications aux champignons. Il n'est pas sage de ramasser et de consommer des champignons sauvages.»

En France, selon le Vigil’Anses n°2, Le bulletin des vigilances de l’Anses, Juin 2017, un bilan des intoxications par des champignons en 2016,

Pendant la période de surveillance, de juillet à décembre 2016, 864 cas de consommation de champignons (avec ou sans symptômes) ont été rapportés au réseau des Centres anti-poison, dont 616 étaient symptomatiques et, au final, 603 pour lesquels les symptômes étaient en lien, à des degrés divers, avec les champignons consommés.

Sur le retard dans la campagne de vaccination en France et dans UE ...

Voici l'histoire en deux tweets, jugez plutôt ...

Ce n'est pas un retard mais un fiasco ! 

Mise à jour du 3 mars 2021. On écoutera sans modération cette vidéo ci-dessous, où il est question de 'Waterloo vaccinal', 

mardi 23 février 2021

Rebattage des missions entre la DGCCRF et la DGAL, sans aucune tranparence pour les consommateurs

Le blog-notes d'Olivier Masbou nous fait part d'un rebattage des missions entre la DGAL et la DGCCRF sous le titre humoristique, «Les gabelous récupèrent le contrôle des imports».

Selon une information transmise aux syndicats de la DGCCRF, une grande partie du contrôle des importations, notamment des fruits et légumes frais en provenance des pays tiers, devrait passer sous la responsabilité des Douanes, d’ici la fin de l’année.

D'où le terme gabelou qui signifie le douanier chargé de collecter l'impôt sur le sel, la gabelle.

Ce «transfert des missions» selon la formule retenue, a déjà été initié dans les Hauts de France (Dunkerque en particulier). Il sera généralisé progressivement à l’ensemble du territoire national.

Pour la Normandie (Le Havre) et pour le grand port de Marseille, le transfert pourrait être réalisé au 1er juillet. Roissy devrait suivre rapidement. Ce transfert de mission sera réalisé sans transfert d’emplois.

Les agents de la DGCCRF, actuellement en charge de cette fonction, seront redéployés vers d’autres missions.

Selon nos sources, ce transfert ne pourrait être qu’une première étape du démantèlement de la DGCCRF. Sur le contrôle import, d’autres produits pourraient connaître le même sort que les fruits et légumes. Et des missions de la DGCCRF devraient être transférées à la DGAL.

Cette dernière a déjà récupéré une partie de l’hygiène. Il semble qu’elle prenne en plus le contrôle des pesticides et des contaminants. Mais ce dernier projet serait en sommeil pour l’instant.

Dans un rapport récent du Sénat du 17 février 2021, dont le blog a parlé ici, «Défaillance des contrôles aux importations : l'exemple du sésame», il était entre autres questions dans les recommandaions d'«augmenter les moyens de la DGCCRF afin d’accroître les effectifs dédiés aux contrôles, d’en augmenter le nombre tout en consolidant les dépenses de fonctionnement pour conserver des capacités d’analyse efficaces.»

Encore un espoir déçu !

Pour vous rafraîchir les idées sur ce sujet, oh combien opaque, je vous propose quelques articles sur le sujet parus en 2019 et 2020,

Combattre les bactéries qui aggravent l'eczéma avec des bactéries

Staphylococcus aureus
«Ultime effort : Combattre les bactéries qui aggravent l'eczéma avec des bactéries», source UC San Diego News Center.

Des chercheurs de la faculté de médecine de l'UC San Diego utilisent la bactériothérapie pour améliorer les symptômes de la dermatite atopique.

Dans une nouvelle étude de la faculté de médecine de l'Université de Californie à San Diego, des chercheurs ont identifié une souche universelle de bactéries dérivées de la peau humaine saine qui peut traiter le type le plus courant d'eczéma, également connu sous le nom de dermatite atopique.

Dans l'article publié le 22 février 2021 dans Nature Medicine, l'équipe de recherche a étudié l'innocuité et les mécanismes de cette bactérie dans le cadre d'un premier essai clinique de phase I en double aveugle chez l'homme visant à traiter des personnes atteintes d'eczéma. Sur les 54 participants, les deux tiers ont signalé une amélioration de leurs symptômes, y compris moins de plaintes de démangeaisons et d'inflammation.

«La principale question à laquelle nous voulions répondre était de savoir si c'était sûr. Il s'agissait d'une étude de sécurité», a déclaré Richard Gallo, professeur de dermatologie et directeur du département de dermatologie de l'École de médecine de l'UC San Diego. «Nous avons trouvé exactement ce que nous espérions trouver. L'eczéma des participants qui ont reçu le traitement bactérien s'est amélioré et il n'y a eu aucun événement indésirable.»

Les chercheurs ont criblé plus de 8 000 isolats de bactéries staphylococciques provenant de la peau d'individus sans eczéma et identifié quelques souches qui inhibaient la croissance de Staphylococcus aureus, une bactérie pathogène qui aggrave les affections cutanées, telles que l'eczéma. Ces souches ont été évaluées pour des caractéristiques supplémentaires, telles qu'une capacité réduite à endommager la peau et une sensibilité aux antibiotiques courants.

Le screening a abouti à l'identification d'une seule souche de bactérie appelée Staphylococcus hominis A9 qui pourrait être utilisée pour le traitement de la dermatite atopique.

«C’est ainsi que nous avons trouvé la souche universelle. Il s'agissait de l'une des 8 000 souches qui ont été testées pour leur capacité à tuer Staphylococcus aureus et à traiter la dermatite atopique», a déclaré Gallo. «Et cela a fonctionné

Les premiers tests ont été réalisés sur des modèles animaux où des souris ont reçu une version expérimentale de l'eczéma. Les chercheurs ont ensuite mélangé Staphylococcus hominis avec une lotion non parfumée et ont appliqué le mélange sur les souris deux fois par jour pendant trois jours. Après le traitement, également connu sous le nom de bactériothérapie, les souris étaient essentiellement guéries de l'eczéma.

Le succès de ces modèles animaux a conduit à l'essai clinique de phase I utilisant la bactériothérapie pour traiter 54 participants à l'essai souffrant d'eczéma. Les deux tiers des participants ont montré une forte réduction des populations de S. aureus sur leur peau et une amélioration de leur eczéma.

«Cette recherche est une approche unique pour cibler le Staphylococcal aureus dangereux sur la peau de la dermatite atopique avec des bactéries bénéfiques», a dit le co-auteur de l'étude Donald Leung, allergologue et immunologue au National Jewish Health et co-auteur de l'étude. «Nous espérons que cela aidera les patients atteints d’eczéma à débarrasser leur peau des bactéries dangereuses responsables de l’inflammation. Des études futures détermineront si cette nouvelle crème peut être utilisée pendant de longues périodes pour réduire la gravité de l’eczéma et améliorer la qualité de vie du patient.»

Une peau humaine saine est vivante avec des bactéries ,il y a plus de micro-organismes vivant dans et sur le corps humain que de cellules humaines. La plupart des microbes résident sur la peau humaine sans causer de dommages, mais chez certaines personnes, les pathogènes bactériens peuvent nuire à la santé d’une personne.

Selon la National Eczema Association, près de 18 millions de personnes aux États-Unis souffrent de dermatite atopique, la forme la plus courante d'eczéma, qui est une éruption cutanée chronique avec démangeaisons qui apparaît généralement sur les bras, les jambes et les joues.

«À partir de nos recherches, nous avons déterminé que cette approche thérapeutique rationnelle pour la dermatite atopique semble être sans danger pour les gens à utiliser pour traiter leur eczéma», a dit Gallo. «Et c’est facile aussi, car c’est juste une crème et évite les effets secondaires des stéroïdes et autres médicaments qui ciblent le système immunitaire.»