mardi 16 mars 2021

Le principe de précaution et le vaccin AstraZeneca-Oxford

En plein accord avec le tweet ci-dessus et en souhaitant que cela ne rermettra pas en cause la vaccination en France ...

Complément du 17 mars 2021. On lira Principe de précaution: «Le variant français», l’éditorial du Figaro du 17 mars 2021 par Vincent Trémolet de Villers.

Fera-t-on un jour le terrible bilan du principe de précaution? Il a fait mourir nos anciens seuls dans les Ehpad et privé leurs familles de funérailles. Il a repoussé le port du masque (pas fiable à 100 %), l’utilisation des tests (il y a des faux négatifs), l’homologation des vaccins. À ceux qui pensaient naïvement que la première vague entraînerait la création de lits supplémentaires, l’embauche de réanimateurs, on a répondu que c’était très compliqué, qu’il fallait des années, qu’il valait mieux au fond ne rien faire que mal faire. Nous n’avons rien fait: un an plus tard, la France s’inquiète de l’engorgement des hôpitaux. Par précaution, pour la troisième fois en douze mois, les pouvoirs publics devraient imposer aux gens de s’enfermer chez eux. Pour couronner le tout, 30 cas de thromboses, sur 20 millions d’Européens ayant reçu une injection du vaccin AstraZeneca, ont provoqué, par précaution (et injonction allemande), sa suspension pour quelques jours.

En conclusion, il indique :

Des précautions, encore des précautions, toujours des précautions : c'est la formule du variant français. Il nous désarme, nous déclasse, nous déprime,. Seul antidote : le courage. 

Voir aussi, «La suspension d’AstraZeneca le prouve, la politique n’arrive plus à distinguer le danger et le risque», source Figaro Vox du 17 mars 2021.

Entretien - Plusieurs pays européens, dont la France, ont suspendu le recours au vaccin AstraZeneca. Le principe de précaution, flou et obsédant, paralyse le raisonnement politique, argumente le philosophe Pierre-Henri Tavoillot.

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