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dimanche 13 août 2023

Seine-Saint-Denis, les contrôles sanitaires marquent le pas en juin

Le blog vous en avait parlé ici.

Pour le mois de mai, en Seine Saint-Denis, s’agissant des actions liées au manque d’hygiène, les données de mai ont identiques à celle d'avril 2023 :

- 6 fermetures envisagées
- 10 avertissements
- 6 mises en demeure
Il y a eu 21 débits de boissons et de restaurants contrôlés.

S’agissant des actions liées au manque d’hygiène, les données de juin sont inférieures à celles de mai 2023, 19 débits de boissons et de restaurants contrôlés.

- 1 fermeture envisagée
- 11 avertissements
- 2 mises en demeure

A suivre ...

mercredi 2 août 2023

A propos des contrôles renforcés en juillet dans le Pas-de-Calais

La DDPP renforce les contrôles durant la période estivale.

Pour ce faire, des actions de contrôles et de préventions renforcés sont mises en œuvre par les services de l'État, sous l'autorité de Jacques Billant, préfet du Pas-de-Calais. 
Les contrôles portent cette année sur les priorités suivantes :

- l’hébergement touristique (hôtels, campings, gîtes, chambres d’hôtes, l’hébergement atypiques…) ;
- les activités et produits liés au bien-être et aux loisirs (locations de vélos, canoë-kayak, parcs de loisirs, parcs d’accrobranches, …) ;
- les marchés de plein air, les commerces saisonniers ;
- la sécurité alimentaire dans les établissements de restauration ;
- l’offre en ligne des activités collaboratives entre particuliers par l’intermédiaire des sites internet ;
- la protection animale (garderies d’animaux de compagnie, refuges, pensions, centres équestres)

Quelques chiffres :

Au 31 juillet 2023, 178 interventions ont eu lieu dans le cadre de cette opération. Elles ont conduit à 58 avertissements, 5 mesures de police administrative, 6 procédures contentieuses et à 1 arrêté de fermeture administrative d’une aire de jeux.

Commentaire

En Seine-Saint-Denis, il y a eu en juillet 179 entreprises contrôlées que dans le domaine sanitaire, ici 178 interventions dans de nombreux secteurs, ce qui n’est pas la même chose ; très peu de détail sur les actions mises en œuvre. Comme disait la maire de Lille, quand c’est flou, c’est qu’il y a un loup ...

A propos d'une intoxication alimentaire suivie d'une inspection sanitaire en Inde

Des non-conformités flagrantes ont été constatées dans un restaurant populaire de chettinad à Thyagaraya Nagar, Chennai. Après que six personnes se soient plaintes d'une intoxication alimentaire, la police locale a alerté les autorités de sécurité des aliments, qui ont effectué une inspection au restaurant.

Au cours de l'inspection, les responsables ont découvert un couvercle en plastique à l'intérieur d'un récipient de sambar ainsi que 10 kg de viande rassis à l'intérieur d'une boîte de congélation. Les autorités ont annulé la licence du restaurant et un avis d'arrêt de vente a également été émis.

mardi 1 août 2023

Articles les plus lus par les lecteurs du blog en juillet 2023

Fréquentation pratiquement identique à celle de juin, c'est donc un bon résultat !

C'est presque un polar de l'été qui vient en tête des articles les plus lus en ce mois de juillet 2023.

Merci encore de l'intérêt que vous avez trouvé à lire ce blog qui sera encore présent en août ...

lundi 31 juillet 2023

A propos d'une intoxication alimentaire en Inde

Au Virudhunagar Ayyanar Hotel à Chennai (Madras, Inde), 6 personnes qui avaient mangé de la nourriture ont vomi et se sont évanouies !

Les responsables de la sécurité alimentaire ont été choqués de trouver des papiers dans le bouillon de l'hôtel.

En réponse à ce tweet, de nombreux internautes demandent aussi de regarder ailleurs, c'est presque pareil ... 

vendredi 21 juillet 2023

Toulouse : Il existe désormais des opérations de contrôles pédagogiques des établissements de restauration !

S'agissant des métiers de bouche et des restaurants voir des entreprises alimentaires, chaque préfet a son truc. Dans le Val d'Oise, ça cartonne à juste titre pour les fermetures administratives des indélicats vis-à-vis de l'hygiène alimentaire et de la sécurité des aliments, et le blog vous en parle très régulièrement …

Mais il n’en va pas de même à Toulouse en Haute-Garonne, où «le préfet a participé à une opération de contrôle pédagogique d'établissements hôteliers et de restauration.»

Bienvenue chez les bisounours, Monsieur le préfet !

mercredi 19 juillet 2023

Les contrôles évoluent lentement dans le département du Nord

La préfecture du Nord nous apprend par un tweet du 19 juillet 2023 :
En 2021, 21 contrôles ont été opérés, 84 ont été comptabilisés en 2022 et sur le seul premier semestre 2023, ce chiffre atteint 91 soit une augmentation de 8%. 13 établissements en infraction ont été fermés par décisions administratives.
Ces résultats sont le fruit d'un travail mieux coordonné et d'une plus grande synergie opérationnelle des services partenaires.


De quesl types de contrôles parle-t-on ? 
Cet ensemble de contrôles est donc à relativiser en ce qui concerne l’hygiène alimentaire puisque dans les chiffres fournis, tout est confondu, comme le montre la figure ci-dessus, et on peut penser que l’hygiène est certes une priorité, mais une parmi d’autres ...
Cela étant, n'en déplaise à la préfecture du Nord, le nombre de contrôles ne me paraît très élevé.
Pas de transparence sur les lieux fermés de façon administrative ...

dimanche 9 juillet 2023

Food Standards Agency : Les projets concernent les évaluations en ligne de l’hygiène des aliments et le redressement suite à la COVID-19

«Les projets de la FSA couvrent les évaluations en ligne de l’hygiène des aliments et le redressement suite à la COVID-19», source Food Safety News du 9 juillet 2023.

Le taux de scores en hygiène alimentaire affichés par les entreprises en ligne est très faible, selon un projet de la Food Standards Agency (FSA).

La FSA souhaite rendre obligatoire l'affichage des évaluations du système de notation de l'hygiène alimentaire (FHRS pour Food Hygiene Rating Scheme) des entreprises en ligne. L'affichage physique est obligatoire au Pays de Galles et en Irlande du Nord, mais pas en Angleterre.

Un échantillon de 1 500 comprenait des hôtels, des pubs, des restaurants, des cafés, des cantines et des plats à emporter. Le projet était en 2021 mais les résultats n'ont été rendus publics que récemment.

Plus de la moitié de l'échantillon avait un site internet d'entreprise et il a été estimé que la prévalence de l'affichage en ligne était d'environ 3%. Les plats à emporter étaient plus susceptibles que les autres types de points de vente d'afficher une note, tandis que les pubs étaient moins susceptibles.

Tous les sites internet affichaient une note de 5, à l'exception d'un, qui n'était en fait pas le site internet de l'entreprise. Une comparaison avec les notes réelles a révélé que deux sites ont été notés 4.

Vers l'affichage en ligne

Les données de Google Places ont été comparées à un échantillon d'entreprises issues des données ouvertes du FHRS. Seul le site internet d'un établissement a été inclus, de sorte qu'une page des réseaux sociaux ou une présence sur un agrégateur tel que Deliveroo n'ont pas été prises en compte. Les images du site internet ont été comparées aux images de référence des évaluations FHRS, bien que des faux positifs et des faux négatifs aient été retrouvés avec l’'algorithme utilisé.

Une législation pour l'affichage en ligne obligatoire est à l'étude. Une version a été rédigée en Irlande du Nord en 2017, mais a échoué en raison de la suspension du parlement. Une évaluation d'impact pour le déploiement de l'affichage obligatoire, y compris en ligne en Angleterre, a suggéré un coût pour les entreprises d’être en conformité et aussi pour les autorités locales chargées de l'application.

Les chercheurs ont examiné un sous-échantillon de 100 entreprises sans site internet d'entreprise. Parmi ceux-ci, 37 avaient une page Facebook et sept affichaient une note. Cependant, c'était le score erroné dans quatre cas.

«Les difficultés rencontrées pour trouver la présence en ligne des entreprises alimentaires fourniraient un certain soutien pour exiger des entreprises qu'elles fournissent ces informations, au moment de l'enregistrement ou de l'inspection, et pour que les autorités locales les soumettent avec leur déclaration FHRS», indique le rapport.

Deuxième évaluation du plan de redressement

La FSA a également publié la deuxième partie d'une évaluation sur un plan de relance en raison de la pandémie. Le plan COVID-19 de relance des autorités locales a débuté en juin 2021 et s'est appliqué en Angleterre, au Pays de Galles et en Irlande du Nord jusqu'à la fin mars de cette année.

La première période d'évaluations s'est déroulée entre avril et juillet 2022 en Angleterre, au Pays de Galles et en Irlande du Nord. Une deuxième période de janvier à mars 2023 en Angleterre comprenait sept collectivités locales.

Cinq des sept autorités locales sont entrées dans la période de récupération en juillet 2021, certains agents étant toujours détournés vers l'application des réglementations liées à la COVID-19 et la gestion des épidémies locales. Cependant, au moment des évaluations, tous les agents avaient repris le travail d'application de la législation alimentaire.

La plupart des autorités ont pu atteindre ou dépasser les jalons du plan de rétablissement. Lorsque les délais d'intervention sur site avaient été dépassés, c'était pour des raisons indépendantes de leur volonté.

À partir d'avril 2023, les autorités locales ont dit qu'elles entreraient dans le nouvel exercice avec un nombre important d'interventions en retard en matière d'hygiène alimentaire à faible risque et de normes alimentaires à risque moyen et faible en raison de la pandémie.

Une autorité a signalé une augmentation significative de la charge de travail pendant la période de reprise, en raison d'un plus grand nombre d'activités associées à la délivrance de certificats sanitaires d'exportation après la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne.

Tous les conseils locaux évalués ont signalé une augmentation des niveaux de non-conformité des entreprises alimentaires pendant la période de reprise, en raison du roulement élevé du personnel et des problèmes de recrutement d'employés pour certaines entreprises et de l'impact de la crise du coût de la vie. Parmi les autres raisons présumées de la diminution de la conformité figuraient un manque de connaissances commerciales et le temps prolongé entre les interventions.

Une augmentation significative des demandes de réévaluation a été constatée en raison des plates-formes d'agrégation exigeant une note FHRS minimale de 3. Les incitations financières pour les entreprises liées à l'utilisation de plates-formes de vente de produits alimentaires en ligne ont été un moteur important pour améliorer les niveaux de conformité en matière d'hygiène alimentaire pour certaines entreprises.

Les trois quarts des collectivités ont eu recours occasionnellement ou tenté à des interventions à distance. Lorsqu'elles étaient utilisés, les conseils adoptaient une approche basée sur les risques et, dans la plupart des cas, elles étaient destinés à des contrôles de vérification à faible risque, dans des entreprises à faible risque ou pour fournir des conseils aux entreprises avant des interventions sur site. Le verdict a été que les contrôles à distance introduisaient des étapes supplémentaires dans le processus et n'amélioraient pas l'efficacité des inspections sur site.

La plupart des autorités ont soutenu le plan de relance, mais une a estimé qu'il était axé sur les questions d'hygiène alimentaire et qu'une reconnaissance limitée était accordée aux contrôles des normes alimentaires.

Commentaire

En France après avoir réduit considérablement les inspections depuis plus de 10 ans, la police sanitaire va faire appel au privé pour rattraper le retard et peut-être atteindre fin 2024 le niveau actuel des inspections en Belgique
On lira aussi l'article du 27 juin 2023 de Que Choisir , « Sécurité sanitaire des aliments. Vers une privatisation rampante des contrôles».  Ça va coûter un pognon de dingue, soit environ 32 millions d’euros ...

France : 26e rappel de fromage de chèvre pour cause de suspicion ou de présence de STEC depuis le début de l'année 2023

Le 8 juillet 2023, 26e rappel de fromage de chèvre en France depuis le début de l’année 2023 pour cause présence ou de suspicion de  Escherichia coli producteurs de shigatoxine ou STEC pour Shiga-toxin producing E. coli.

Ce dernier rappel comme indiqué ci-dessous est lié la présence de E. coli STEC hautement pathogène. Non inclus ceux rappelé pour cause de présence de Listeria monocytogenes Il a été commercialisé du 26/06/2023 au 03/07/2023 ...

vendredi 7 juillet 2023

La FSA met en évidence son travail sur la sécurité des aliments, lors d'une conférence

«La FSA met en évidence son travail sur la sécurité des aliments lors de la conférence CIEH», source article de Joe Whitworth paru le 6 juillet 2023 dans Food Safety News.

Il s’agissait de la Chartered Institute of Environmental Health (CIEH) Food Safety Conference qui s’est tenue les 27 et 28 juin 2023.

Selon la Food Standards Agency (FSA), les changements dans le comportement des consommateurs, la réglementation et les problèmes de ressources sont des facteurs ayant une incidence sur la sécurité des aliments.

Katie Pettifer, directrice de la stratégie et de la conformité réglementaire à la FSA, a récemment déclaré que le changement devenait un thème après avoir parlé lors de l'événement l'année dernière de la façon dont le changement constant était la nouvelle norme.

«Le premier changement est que les temps sont devenus encore plus difficiles pour les entreprises et les consommateurs. Entre mai de l'année dernière et cette année, les prix alimentaires ont augmenté de plus de 18%. L'impact de la hausse des prix des denrées alimentaires et du carburant s'accompagne également d'une série de défis pour les chaînes d'approvisionnement en raison du Brexit et de la guerre en Ukraine», a-t-elle dit lors de la conférence sur la sécurité des aliments du Chartered Institute of Environmental Health (CIEH).

«Nous commençons également à voir des perturbations dues au changement climatique. C'est une période inquiétante pour ceux d'entre nous qui travaillent pour assurer la sécurité des aliments. Les données de la FSA nous indiquent qu'environ 25% des personnes ont réduit les temps et les températures de cuisson chaque mois, et plus de 20% ont éteint les réfrigérateurs ou les congélateurs pour économiser de l'argent. Nous avons entendu de nombreuses histoires de la part des équipes de sécurité des aliments des autorités locales sur des entreprises qui prennent également des raccourcis.»

Gestion de la charge de travail

Un deuxième changement est que les équipes alimentaires locales remettent sur les rails les inspections en sécurité des aliments après la pandémie.

«Lorsque j'ai pris la parole en juin dernier, j'ai dit que nous pensions que les règles d'hygiène alimentaire semblaient être restées élevées, mais il y avait de grandes inconnues car de nombreuses entreprises n'avaient pas été inspectées depuis un certain temps. Le personnel détourné pendant la pandémie a repris le travail d'hygiène alimentaire. Les interventions sont de retour sur la bonne voie dans les catégories à haut risque et le nombre d'entreprises non notées a diminué toute l'année», a dit Pettifer.

«En avril, nous avons pu mettre fin à notre plan de relance des autorités locales et revenir aux attentes normales du Food Law Code of Practice. Je sais, d'après ce que j'ai entendu de la part de nombreux professionnels de la santé environnementale, que beaucoup de travail peut être nécessaire pour aider à remettre les entreprises sur la bonne voie lorsqu'elles sont réinspectées après une longue pause et que les ressources sont épuisées. Il est difficile de recruter et de recycler du personnel professionnel.»

Tirer le meilleur parti des ressources limitées a également été mentionné.

«Nous avons besoin que les collectivités locales utilisent au mieux leurs ressources, en particulier lorsqu'elles sont sollicitées. Nous connaissons les normes alimentaires qui n'existaient pas dans le passé. Nous modifions donc le modèle de contrôle des normes alimentaires», a dit Pettifer.

«Il sera davantage basé sur les risques, se concentrera davantage sur les entreprises les moins conformes, sera davantage axé sur le renseignement et nous avons introduit un budget d'échantillonnage dirigé par la FSA pour le soutenir. Il permettra aux autorités locales de faire plus de choix sur le bon type d'intervention à utiliser. Les autorités locales qui ont piloté le modèle ont été trois fois plus efficaces pour détecter les cas de non-conformité que dans le système actuel.»

Le modèle de normes sera déployé au cours des deux prochaines années et un projet pilote démarrera bientôt au Pays de Galles. Une période de commentaires sur le modèle d'hygiène alimentaire mis à jour a récemment a pris fin. Les pilotes commenceront en 2024.

Authenticité alimentaire et future approche réglementaire

Pettifer a également mentionné les développements concernant les contrôles des importations alimentaires et la législation nationale, tels que l'élevage de précision, et a parlé de la fraude alimentaire et de l'authenticité.

«La première ligne de défense, ce sont les entreprises elles-mêmes ; elles ont l'obligation légale de s'assurer que les aliments qu'ils produisent et vendent sont authentiques. Deuxièmement, les équipes alimentaires des autorités locales, qui effectuent des inspections et d'autres contrôles pour s'assurer que les entreprises respectent les règles, et troisièmement, la FSA. Il y a certains contrôles que nous effectuons directement. Pourtant, pour la plupart de l'industrie, notre rôle est de superviser la prestation des autorités locales, de surveiller les performances et d'évaluer au niveau national si le système fonctionne », a-t-elle dit.

«Il y a plus de 600 000 entreprises alimentaires dans un secteur qui emploie 4 millions de personnes, mais dans les autorités locales d'Angleterre, du Pays de Galles et d'Irlande du Nord, il y a 1 800 professionnels des normes commerciales et de la santé environnementale travaillant sur les aliments et pour le travail de la FSA dans cette troisième ligne de défense, il y a encore moins de monde.

La FSA a également essayé de nouvelles formes de réglementation qui pourraient être utiles à l'avenir.

«Nous sommes depuis trois mois dans un projet pilote avec certains des principaux supermarchés pour tester s'il est possible de faire une évaluation de la qualité de leurs systèmes et processus de sécurité des aliments au niveau de l'entreprise et d'intégrer cela dans la façon dont ils sont réglementés, plutôt que de regarder les résultats au niveau du magasin. Le pilote est aux côtés de l'inspection prévue pendant un an. Nous aurons une évaluation indépendante avant de décider des prochaines étapes», a dit Pettifer.

«Nous avons examiné comment nous pouvons renforcer la première ligne de défense en matière d'hygiène alimentaire avec les trois grandes plateformes de livraison d’aliments. Nous voulons qu'ils usent de leur influence pour améliorer la sécurité des aliments. Nous avons travaillé avec eux sur une charte couvrant des domaines tels que la garantie que toutes les entreprises sur leur plate-forme soient enregistrées et ont un score minimum en hygiène alimentaire.

Le DNP et la criminalité alimentaire

Andrew Quinn, chef adjoint de la National Food Crime Unit (NFCU), a fait le point sur l'ajout du 2,4-dinitrophénol (DNP) à la loi sur les poisons en octobre.

«Une autre bonne nouvelle est que nous avons été contactés récemment par nos partenaires de la FDA, qui ont obtenu une condamnation contre William Merlino, qui avait 85 ans. Il a été condamné à 33 mois de prison pour avoir vendu du DNP. Cette enquête a résulté du fait que la NFCU a identifié Merlino comme le fournisseur de DNP d'un individu britannique décédé des suites de son ingestion.»

Une enquête d'un an menée par la FDA a révélé que Merlino, un médecin à la retraite, emballait et vendait du DNP comme médicament amaigrissant et utilisait Twitter pour faire de la publicité, eBay pour vendre et des e-mails pour communiquer avec des clients aux États-Unis, au Canada et au Royaume-Uni. Merlino a exploité son entreprise à domicile de novembre 2017 à mars 2019, gagnant 54 000 dollars grâce aux ventes à des centaines de personnes.

Quinn a également présenté un examen indépendant de la NFCU, la publication d'une évaluation de la criminalité alimentaire repoussée jusqu'en 2024 et une consultation publique à venir concernant l'accès aux pouvoirs de l'article 18 du Police and Criminal Evidence Act (PACE).

dimanche 2 juillet 2023

Plus de 100 000 missions de contrôles en Belgique, selon le rapport d’activités 2022 de l’AFSCA. En France, on attendra fin 2024 pour espérer atteindre ce chiffre ...

On pouvait se demander d’où venait le chiffre de 100 000 contrôles par an fin 2014 comme nous le promet le ministre de l’Agriculture : «Augmenter de 80% le nombre d’inspections en remise directe dès 2024, soit un total de 100 000 contrôles par an».

Vous connaissez le dicton, «Les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent.» Nous jugerons donc sur pièces ..

En attentant, ce chiffre est déjà atteints depuis plusieurs année en Belgique, petit pays à côté du notre, «109 666 missions de contrôle ont été effectuées en 2022», de quoi relativiser un peu plus l’objectif de 100 000 contrôles prévus chez nous ...

Je sais bien que comparaison n’est pas raison mais tout de même, songez qu’en 2022 en France, la DGAL rapporte 48 960 inspections en sécurité des aliments, une misère …, mais tout ça sera bientôt du domaine du passé, hum, hum ...

Ces données belges sont extraites du communiqué sur le «Rapport d’activités de l’AFSCA 2022 : En 2022, l’AFSCA a été un interlocuteur privilégié pour les consommateurs.» Le rapport complét est ici.

Coup d’œil sur quelques chiffres-clés du rapport d’activités 2022 : 

En 2022, l'AFSCA a été plus populaire que jamais auprès des consommateurs  
- Avec près de 5 000 plaintes et quelques 6 600 questions, le Point de contact de l’AFSCA a enregistré un nombre record de signalements en 2022. Cela représente en moyenne 26 questions et 20 plaintes par jour. Sur ces 4 998 plaintes, 50% d’entre elles étaient fondées.  
- 88% des consommateurs qui ont contacté l’AFSCA se sont dit satisfaits du suivi accordé à leur plainte ou question et recommanderaient le point de contact de l’AFSCA. Chaque plainte et chaque question contribuent ainsi à la protection des consommateurs et constituent donc un moyen efficace pour sécuriser la chaîne alimentaire. 

Contrôle et surveillance de la chaîne alimentaire 

- 109 666 missions de contrôle ont été effectuées en 2022 (114 486 en 2021) et le taux de conformité reste toujours élevé : 85,3% des check-lists d’inspection sont conformes (85,7% en 2021). 
- L’AFSCA a réalisé 70 260 échantillonnages en 2022, soit une moyenne de 278 échantillonnages par jour ouvrable en Belgique. 97,8% d’entre eux étaient conformes (97,5 % en 2021). 
- Si un risque pour la sécurité alimentaire est décelé, l'AFSCA peut prendre une série de mesures telles que l'émission d'un avertissement (15 966 en 2022), la rédaction d’un procès-verbal d’infraction (10 026 en 2022), la saisie des produits ou, dans des cas exceptionnels, l'imposition d'une fermeture temporaire (294 en 2022). 
- En concertation avec l’AFSCA, les entreprises alimentaires ont procédé aux rappels ou envoyé un avertissement pour près de 400 produits : 289 produits ont fait l’objet d’un rappel auprès des consommateurs (versus 2441 rappels en France -aa). Cela représente une diminution sensible par rapport à 2021. Cette diminution est directement liée à la problématique européenne de l'oxyde d'éthylène qui s’est résolue en grande partie en 2022. 
- Avec ses (aéro)ports, la Belgique est un point d’entrée important en Europe : 127 402 envois ont été contrôlés aux postes de contrôles frontaliers belges et plus de 96% de ces envois ont été admis sur le marché européen. 
- La demande croissante d’ouverture de marchés d’exportation et l’importance des potentiels obstacles (sanitaires et phytosanitaires) à l’exportation nécessitent une approche proactive de la part de l’AFSCA qui stimule toujours plus la collaboration et l’étroite concertation avec tous les partenaires concernés (entreprises, administrations fédérales et régionales). En 2022, ce sont 36 nouveaux marchés qui ont pu s’ouvrir. 

Soutien et accompagnement des plus petites entreprises de la chaîne alimentaire  

- 135 formations gratuites ont été dispensées par l’AFSCA en 2022 à près de 2750 professionnels du secteur alimentaire et 3200 membres du personnel du secteur de la restauration et des cuisines de collectivité ont suivi l’e-learning gratuit de l’AFSCA.  
- Plus de 7 personnes sur 10 ayant suivi cet e-learning affirment qu’elles pourront mettre ces acquis en oeuvre dans le mois qui suit la formation. 

Les incidents en 2022 dans des entreprises du secteur alimentaire offrent aussi des perspectives d’avenir 

En 2022, plusieurs incidents sont survenus dans des grandes entreprises du secteur agroalimentaire. Ainsi, à quelques mois d'intervalle, deux fabricants de chocolat belges, ont été confrontés à une contamination par Salmonella. Il s'agit de Ferrero et de Barry Callebaut.

Par ailleurs, un acteur important du marché laitier a notifié un problème avec Listeria monocytogenes dans l’une de ses implantations. Il s'agit de Micobel.

De tels incidents de sécurité alimentaire démontrent une fois encore que l'autocontrôle basé sur des bonnes pratiques d'hygiène et les principes HACCP sont et restent primordiaux pour maintenir un niveau élevé de sécurité alimentaire. En collaboration avec le secteur, l'AFSCA réfléchit actuellement à la manière dont notre pays peut franchir une nouvelle étape dans le contrôle préventif de la sécurité alimentaire. C’est dans cette optique que l’Agence a proposé, fin 2022, une nouvelle approche de l'autocontrôle qui envisage également une éventuelle adaptation et un renforcement des contrôles. 

Pas moins de 29 foyers de grippe aviaire en Belgique : un triste record en 2022  

En 2022, le virus de la grippe aviaire a généré une année de travail intense pour l'AFSCA, le secteur de l’élevage avicole et les autres acteurs concernés. Pas moins de 29 foyers ont été identifiés et confirmés chez des volailles et des oiseaux captifs. Un triste bilan certes, mais plus limité que dans les autres États membres.  

Par ailleurs, quelques 220 oiseaux sauvages infectés (compétence des régions) ont également été trouvés dans tout le pays tout au long de l'année.  

Force est de constater que la grippe aviaire est de plus en plus présente tout au long de l’année. L'AFSCA conseille donc aux particuliers d'être vigilants et de toujours protéger leurs animaux des oiseaux sauvages (par exemple en les couvrant d'un filet) et appelle les détenteurs professionnels à respecter strictement les mesures de biosécurité en vigueur. 

Contamination environnementale aux substances PFAS – fin de l'enquête sur les valeurs de référence en Wallonie  

En juin 2021, une contamination historique a été mise en évidence lors des travaux de la liaison Oosterweel et semblait provenir de l'entreprise 3M de Zwijndrecht. On pouvait craindre que ces substances soient présentes dans le sol, l'eau, l'air et ... également dans les denrées alimentaires.  

Dès lors, en 2021, l'AFSCA a effectué un vaste contrôle de fond sur les aliments d'origine végétale et animale provenant de zones de Flandre qui peuvent être considérées comme non contaminées.  

En 2022, l'AFSCA a réalisé un exercice similaire en Wallonie. L'objectif de cette étude était d'obtenir une image de la présence de PFAS dans les produits alimentaires commerciaux originaires de Wallonie, plus spécifiquement des zones où il n'y a pas de contamination historique connue par les PFAS. Tous les résultats d'analyse sont inférieurs aux normes européennes qui s'appliquent depuis 2023. Il a donc été possible de conclure que les exploitations concernées ne doivent prendre aucune mesure supplémentaire pour le moment et que les produits sont propres à la consommation.  

 Le baromètre de la sécurité alimentaire 2022 est à la baisse 

Le baromètre de la sécurité alimentaire indique une diminution de 9,1% pour 2022 par rapport à 2021.  
Cette diminution est en grande partie due à une augmentation significative, par rapport à 2021, du nombre de notifications de toxi-infections alimentaires collectives (TIAC) ; à savoir 830 en 2022 (contre 547 en 2021) et de personnes touchées par une TIAC, soit 4 247 personnes en 2022 (contre 2 070 en 2021). 

Cette augmentation sensible du nombre de notifications de TIAC, et par conséquent du nombre de personnes touchées en 2022, peut s’expliquer en partie par la reprise des activités dans les différents secteurs alimentaires après la pandémie du Covid-19 et l’engouement des consommateurs à fréquenter à nouveau les établissements HoReCa.  

Par ailleurs, les divers incidents alimentaires survenus en 2022 ont sans doute eu pour effet de sensibiliser davantage les consommateurs à l’importance de la sécurité alimentaire. Ceux-ci ont ainsi été incités à notifier plus systématiquement toute suspicion de toxi-infection alimentaire.   

NB : L'image est issue du rapport d'activités 2022 de l'AFSCA.

samedi 1 juillet 2023

Articles les plus lus par les lecteurs du blog en juin 2023

Fréquentation identique qu'en mai, c'est dire, merci pour votre fidélité

Parmi les articles de ce top 10 de juin, nous retrouvons les sujets habituels sur les rappels, la sécurité des aliments, mais aussi des articles scientifiques et tetchniques...
Le rappel tardif de rosette de Lyon a suscité un intérêt, mais le plus étrange est qu'il y a une suite, un nouveau rappel est en cours, sans l'aide de RappelConso, étonnant, non ?...

A noter fin mai-début juin, de nombreuses visites pour cet article qui n'était pas dans le top 10 de mai 2023, Coupe d'Europe de football et intoxication alimentaire. Curieux ...
  1. Des experts soulignent la puissance du WGS avant le lancement d'un guide de l'OMS
  2. Une nouvelle étude soulève des inquiétudes quant à la sécurité sanitaire des édulcorants artificiels couramment utilisés
  3. Rappel très tardif de rosette de Lyon pour cause de présence de Salmonella
  4. Des pesticides dans le bio ? Mais c'est connu depuis des années !
  5. Une nouvelle approche est nécessaire pour améliorer la sécurité des aliments sur les marchés informels des pays en développement
  6. Phages et aliments : lutter contre les bactéries de la ferme à la fourchette
  7. Incidents de sécurité des aliments au premier trimestre 2023, selon le réseau INFOSAN
  8. Sécurité des aliments : Une conférence de presse pour tenter d'expliquer la nouvelle police sanitaire unique en France
  9. Produits phytopharmaceutiques. Normes élevées d'évaluation des risques également en cas de mélanges, selon le BfR
  10. Un forum se concentre sur les contrôles à l'importation au Royaume-Uni

lundi 26 juin 2023

Bilan de mai 2023 des mesures prises en matière d'hygiène en Seine-Saint-Denis

La Préfecture de Seine-Saint-Denis avait publié le bilan du CODAF (comité opérationnel départemental anti-fraude) d'avril 2023.

Voici celui du mois de mai 2023 et le moins que l’on puisse dire est qu'il n'y a pas de baisse de forme de la Préfecture de Seine-Saint-Denis ...

La Préfecture de Seine-Saint-Denis nous informe sur twitter de ses actions en matière d’hygiène et de sécurité des aliments mais aussi en ce qui concerne le travail illégal.

Pour le mois de mai, seuls 36 établissements ont été contrôlés lors des opérations CODAF. 33 établissements ont fait l’objet d’une mesure de fermeture, tous types de contrôles confondus.

S’agissant des actions liées au manque d’hygiène, les données de mai ont identiques à celle d'avril 2023 :

- 6 fermetures envisagées
- 10 avertissements
- 6 mises en demeure

En mars 2023, il n’y avait eu  que 17 mesures prises : 6 fermetures, 8 avertissement et 3 mises en demeure. Les mesures adoptées au titre de l’hygiène sont donc en hausse par rapport à janvier et février avec respectivement 13 et 9 mesures prises, contre 17 en mars 2023. Cela va donc crescendo depuis mars

Depuis janvier 2023,

- 154 établissements ont été contrôlés lors des opérations CODAF,
- 138 établissements ont fait l’objet d’une mesure de fermeture, tous types de contrôles confondus.

samedi 24 juin 2023

Un forum se concentre sur les contrôles à l'importation au Royaume-Uni


«Un forum se concentre sur les contrôles à l'importation au Royaume-Uni», source Food Safety News du 24 juin 2023.

Les membres des secteurs de la logistique et de la santé portuaire ont discuté des contrôles des importations alimentaires lors du premier d'une série de forums de parties prenantes.

Plus de 20 importateurs et agents ont rejoint l'une des plus grandes autorités sanitaires portuaires de Grande-Bretagne en mai pour avoir un aperçu des contrôles effectués sur les marchandises entrant au Royaume-Uni.

La Suffolk Coastal Port Health Authority (SCPHA) a organisé son premier Port Health Stakeholder Forum à East Suffolk House, Melton, alors que la Grande-Bretagne se prépare à de nouveaux contrôles sur les marchandises de l'UE.

La SCPHA, qui fait partie du East Suffolk Council, inspecte les denrées alimentaires, les aliments pour animaux et les produits d'origine animale importés dans les ports de Felixstowe, Harwich et Ipswich pour leur entrée au Royaume-Uni.

Dale Weeding, responsable des relations commerciales chez SCPHA, qui a dirigé l'événement, a souhaité la bienvenue au premier forum trimestriel.

«Nous voulons montrer que la SCPHA est un facilitateur du commerce car elle respecte la législation visant à protéger la santé publique et animale, ainsi qu'à effectuer des contrôles sur les produits biologiques et la pêche illégale, non déclarée et non réglementée, tout en soutenant pleinement les importateurs qui respectent les normes sanitaires du Royaume-Uni».

Contrôles à venir

Le panel du SCPHA, comprenant la responsable des opérations Hannah Panting, le responsable technique Simon Rowell, le spécialiste technique Andrew Robinson et le chef d'équipe Dan Longson, ont répondu aux questions sur les contrôles qui doivent être introduits par le ministère de l'Environnement, de l'Alimentation et des Affaires rurales (Defra) sur les importations de l'UE à partir d'octobre. 2023.

Comme indiqué dans le projet de Border Target Operating Model (BTOM), les importations de l'UE entreront dans de nouvelles catégories de risque qui détermineront le niveau de contrôles requis de la part des autorités sanitaires portuaires.

La fréquence des contrôles sera basée sur le risque lié au produit et au pays d'origine. Cela sera mis en œuvre entre la fin octobre de cette année et le 31 octobre 2024. Les certificats phytosanitaires seront numérisés à partir de 2023 avec une adoption en fonction de l'état de préparation des partenaires commerciaux.

Panting a dit : «Le projet de BTOM comprend une projection de 1 à 30% des contrôles physiques requis pour les produits de l'UE, en fonction de leurs niveaux de risque associés. Notre objectif est de comprendre quels produits relèvent des différentes catégories de risque proposées.»

Rowell a ajouté: «Bien que l'UE ait des normes similaires à celles du Royaume-Uni, nous devons toujours être conscients des menaces potentielles pour la biosécurité. Maintenant que la période de consultation avec Defra est terminée, nous attendrons la publication du BTOM final.»

Le panel a également discuté de la manière dont la SCPHA commencera à contrôler les produits d'origine animale importés au port international de Harwich en juin, élargissant son mandat actuel d'examen des produits d'origine non animale et d'interception du porc illégal retrouvé par la Border Force.

Les volumes d'échanges à Harwich seront surveillés au cours des prochains mois pour s'assurer que les ressources allouées correspondent à la demande.

Le SCPHA accueillera le prochain Forum des parties prenantes de Port Health le 20 juillet. Les organisations sont invitées à s'inscrire pour y assister gratuitement via Eventbrite.

Accords commerciaux à l'honneur

Entre-temps, une enquête parlementaire a été lancée pour examiner l'impact que la politique commerciale post-Brexit du gouvernement a eu - et aura - sur les producteurs alimentaires, les consommateurs et les entreprises.

Suite à sa sortie de l'Union européenne, le Royaume-Uni a signé des accords de libre-échange (ALE) avec l'Australie et la Nouvelle-Zélande. Le Royaume-Uni a également rejoint le Partenariat transpacifique global et progressiste. Des négociations sont en cours pour des ALE avec le Canada, l'Inde et le Conseil de coopération du Golfe.

L'enquête examinera des domaines tels que les impacts positifs et négatifs des accords conclus jusqu'à présent et les opportunités et les risques des futurs accords ainsi que la sécurité des aliments, les normes et le bien-être des animaux.

Le comité de l'environnement, de l'alimentation et des affaires rurales (EFRA) accepte les soumissions écrites jusqu'au 28 juillet.

jeudi 22 juin 2023

Val d'Oise, le département qui rend visible les actions en matière d'hygiène des aliments

 Contrôle sanitaire au marché de Garches ...
- 2 fermetures administratives des établissements «Au plaisir» et «la boucherie El Azzouzi»
- 300 kg de viande conservée en température ambiante saisis et détruits
- 1 procès verbal pour pratique commercial trompeuse
-v7 avertissements

Sur 13 établissements alimentaires contrôlés :
- 11 avertissements
- 40 produits cosmétiques dangereux détruits
- 1 consignation de produits industriels dangereux

Sur 26 établissements non alimentaires contrôlés :
- Fraudes, arnaques, conservation des produits, tromperie sur les prix…. L’État assure la sécurité du quotidien des consommateurs.
- Dans le Val d’Oise, le choix a été fait de rendre visible ces actions des services de l’Etat avec pour objectif d’alerter les consommateurs et de responsabiliser restaurateurs et vendeurs.
- Ce matin, intervention simultanée des agents de la direction départementale de la protection des populations, de la police nationale et municipale. 

samedi 17 juin 2023

La Seine-Saint-Denis est-elle le département largement en tête pour les fermetures administratives des établissements alimentaires ?

Le blog parle à juste titre souvent du Val d’Oise et des fermetures des établissement de restauration et de vente de produits alimentaires, mais la Seine Saint-Denis (93) n’est pas en reste. Simplement la communication n’est pas aussi souvent au rendez-vous qu’en Val d’Oise qui en fait une action légitime de transparence vis-à-vis des consommateurs ...

Ainsi la préfecture de Seine-Saint-Denis, le 93, comme l’on dit, a publié sur twitter le bilan du CODAF (comité opérationnel départemental anti-fraude) d'avril 2023.

Je n’ai retenu que les actions liées au manque d’hygiène :

- 30 fermetures envisagées (soit 1 par jour !)
- 12 avertissements
- 2 mises en demeure

Depuis janvier 2023,
- 118 établissements ont été contrôlés lors des opérations CODAF,
- 105 établissements ont fait l’objet d’une mesure de fermeture.

On comprend à la lecture de ce bilan d’avril 2023 du CODAF que si la préfecture de Seine-Saint-Denis se mettait à parler sur twitter des fermetures administratives pour manque d’hygiène, il n’y aurait que cela à publier tous les jours, voire plusieurs fois par jour …

Le 16 décembre 2022, le blog relayait une information du journal Le Parisien selon laquelle, En Seine-Saint-Denis, tous les trois joursen moyenne, un restaurant ou commerce de bouche est frappé d’unefermeture administrative.

Il faut donc croire que cela a augmenté depuis …

Comment en est-on arriver là, il y a sans doute de nombreuses raisons, mais je préfère le dire comme Bob Dylan en 1964, «The Times They Are a-Changin'».