lundi 4 avril 2022

L'UE maintient l'interdiction des coquillages réfrigérés en provenance de Turquie

«L'UE maintient l'interdiction des coquillages réfrigérés en provenance de Turquie», source Food safety News.

Une interdiction a été prolongée en Europe sur certains coquillages en provenance de Turquie jusqu'à fin 2023.

La Commission européenne a pris cette décision malgré une évaluation favorable sur papier des mesures prises par les autorités turques.

Cela signifie que les importations de mollusques bivalves vivants et réfrigérés, tels que les palourdes, huîtres et moules, originaires ou expédiés de Turquie ne sont pas autorisées. Cela s'explique en partie par leur très courte durée de conservation qui exclut des tests aux frontières de l'UE.

Les mollusques bivalves congelés de Turquie sont autorisés sous réserve d’analyses de E. coli et les mollusques congelés et transformés doivent subir un échantillonnage pour la présence de biotoxines marines.

Des mesures ont été prises dans un premier temps, car les audits de la Commission européenne ont identifié des lacunes dans les contrôles officiels effectués par les autorités turques sur la production de mollusques bivalves destinés à l'Europe, et parce que les États membres ont signalé des envois non conformes en provenance de Turquie qui ne respectaient pas les normes microbiologiques.

Impossible de vérifier les actions proposées
Le dernier audit de septembre 2015 a révélé que d'importantes lacunes subsistaient dans le système de contrôle. Des inquiétudes ont également été exprimées quant à la performance des laboratoires officiels de contrôle.

En janvier 2020, les autorités turques ont envoyé des informations sur les mesures correctives pour résoudre les problèmes. Cela a été évalué favorablement sur papier, mais un audit en personne pour vérifier la mise en œuvre n'a pas encore été possible en raison des restrictions liées à la pandémie de la COVID-19. Tant que les conclusions de cet audit n'auront pas été examinées, les mesures fixées dans le règlement de l'UE resteront en place.

Les envois doivent rester sous la surveillance des autorités du poste de contrôle frontalier concerné jusqu'à ce que les résultats des tests soient reçus et évalués.

S'il s'avère que le produit présente un risque pour la santé humaine, l'autorité doit saisir et soit détruire l'envoi, soit le soumettre à un traitement spécial.

Toutes les dépenses encourues par les pays de l'UE pour l'application des règles sont à la charge de l'opérateur ou du représentant responsable de l'envoi lors de sa présentation au poste de contrôle frontalier de l'UE.

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