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lundi 4 décembre 2023

Lituanie : Plusieurs interventions des autorités constatent des non-conformités à l'hygiène

«Plusieurs interventions des autorités constatent des non-conformités à l'hygiène en Lituanie», source article de Food safety News paru le 3 décembre 2023.

Les autorités lituaniennes ont découvert un certain nombre de non-conformités des règles d'hygiène chez différents producteurs lors d'une série d'opérations récentes.

Dans le premier cas, les inspecteurs du Service alimentaire et vétérinaire de l'État (VMVT) ont découvert une conserverie de viande illégale dans le garage d'un immeuble résidentiel.

Les inspecteurs du département de Šiauliai du VMVT ont organisé un achat témoine avec la division de Šiauliai de l'Inspection nationale du travail (VDI) et la police de Šiauliai après avoir reçu un rapport sur une éventuelle production illégale de viande.

Au cours de l'opération, il a été révélé que la personne manipulait de la viande en conserve dans une maison et un garage, sans autorisation. Les cartons remplis de conserves prêts à la vente étaient conservés dans un garage.

Les autorités ont déclaré que la viande en conserve fabriquée dans des conditions insalubres présentait un risque pour la santé. Les aliments en conserve préparés dans des conditions de sécurité des aliments et d'hygiène médiocres peuvent héberger des bactéries et des toxines responsables du botulisme. Ils ont encouragé les consommateurs à vérifier que le fabricant est conforme et que le produit est correctement étiqueté avant l'achat, ou à en informer les autorités.

Un autoclave pour la mise en conserve a été trouvé dans le garage mais aucun document n'a été fourni démontrant la sécurité sanitaire de l'opération. Tout le matériel sera confisqué dans le cadre de l'enquête et des mesures administratives ont été ouvertes contre le suspect.

Dans un autre cas, les inspecteurs du département Telšiai du VMVT ont effectué une inspection inopinée dans une usine de production appartenant à l'UAB Restera.

Lors de la visite, des non-conformités à l'hygiène ont été constatés avec un mauvais entretien ainsi que des moisissures et des salissures sur le site. Les activités de l'entreprise ont été suspendues jusqu'à ce que tous les problèmes soient résolus et elle fait également face à une sanction financière.

Les responsables ont dit que certaines matières premières étaient stockées dans des conditions incorrectes et elles seront donc détruites. Les registres d'autocontrôle, qui détaillent les facteurs importants pour la sécurité des aliments, tels que les enregistrements de nettoyage et les changements de température, étaient mal remplis car il était écrit que les locaux étaient nettoyés quotidiennement.

Viande dangereuse et foyers potentiels
En octobre également, les inspecteurs de Vilnius ont aidé à découvrir des non-conformités en matière d'hygiène dans un atelier de découpe et dans le équipements.

Lors d'une inspection, plus de 4 tonnes de découpes de porc ont été retrouvées. Les produits n'étaient pas étiquetés, les autorités ne pouvaient donc pas vérifier la traçabilité, la durée de conservation, la sécurité sanitaire et la qualité de la viande. Les enregistrements des autocontrôles n’étaient pas non plus remplis.

Pendant ce temps, des agents du département VMVT de Kaunas ont découvert plus de 300 kg de viande potentiellement dangereuse chez un producteur.

Les résultats d'une inspection ont conduit à la suspension du producteur. Des produits carnés non étiquetés et une carcasse qui ne semblait pas avoir été vérifiée par un vétérinaire agréé ont été retrouvés. Il y avait également un manque de documentation et certains équipements étaient en mauvais état.

Le département de Šiauliai du VMVT faisait partie d'une équipe qui a enquêté sur une suspicion d’intoxication alimentaire.

D'après les informations du Centre national de santé publique (NVSC), un nombre indéterminé de personnes ayant assisté à un événement privé ont présenté des symptômes d'infection tels que des nausées, des vomissements et de la fièvre.

Un magasin de kebabs à Radviliškis a été suspendu après qu'une inspection ait révélé l'absence d'eau chaude courante dans la zone de manipulation des aliments, un risque de contamination croisée, des produits alimentaires périmés et de mauvaises pratiques de cuisson.

Lors d'une autre éclosion, les responsables de Marijampole ont évalué la sécurité des aliments dans un jardin d'enfants après que six enfants soient tombés malades.

Une inspection n'a révélé aucune non-conformité de l'hygiène personnelle ou de la sécurité sanitaire des pratiques de production alimentaire, les aliments étant stockés dans des conditions appropriées. Des prélèvements d’aliments, d'eau et de l'environnement ont été envoyés pour analyses.

mardi 18 juillet 2023

Nouvelles arrestations en Italie et en Lituanie dans l'opération d'Europol sur la vente de produits périmés

Le blog vous avait déjà parlé de cette opération ici. Mais voici que «Plus d'arrestations ont eu lieu dans l'opération de suivi de la vente de produits périmés», source article de Joe Whitworth paru le 18 juillet 2023 dans Food Safety News.

Trois autres personnes ont été arrêtées au cours de la deuxième phase d'une enquête sur la réintroduction d'aliments périmés dans la chaîne d'approvisionnement.

Des mesures ont été prises contre ce trio ce mois-ci. L'opération a impliqué Europol, la France, l'Allemagne, l'Espagne, la NAS des Carabiniers de Turin et la police financière italienne (Guardia di Finanza). C'était sous l'égide de l'opération Opson, un effort annuel de lutte contre la contrefaçon d'aliments et de boissons.

Des responsables chargés de l'application de la loi ont effectué 14 perquisitions dans des domiciles privés et des sites commerciaux dans six régions et ont saisi plus de 500 000 aliments et boissons ainsi que du matériel utilisé par les criminels présumés. Selon Europol, bon nombre de ces articles étaient périmés et déjà altérés, ce qui met en évidence le préjudice potentiel pour les consommateurs.

Le réseau criminel présumé a collecté des aliments et des boissons périmés à peu de frais ou gratuitement et a remplacé les dates de péremption par de nouvelles pour permettre leur revente. Après la réintroduction de ces articles dans la chaîne d'approvisionnement, des gains ont été réalisés au détriment des consommateurs. Il n'y a pas d'implication des producteurs alimentaires mais des fournisseurs intermédiaires ou d'autres entités travaillant dans l'élimination des aliments ont été impliqués.

Les enquêtes ont commencé en mars 2022 lorsque la NAS des carabiniers de Turin a trouvé des confiseries chez un détaillant de la ville de Novare qui manquaient de documentation commerciale et avaient une date d'expiration qui s'est avérée très tardive et contrefaite. D'autres travaux ont révélé que les produits provenaient d'une autre entreprise, également située dans la région de Novare.

En octobre dernier, les autorités ont saisi plusieurs tonnes de nourriture dans un entrepôt à Novare, d'une valeur de 1 million d'euros. Il avait déjà été réétiqueté et était prêt à la vente, malgré la date d'expiration des articles.

Première opération

La première journée d'action en mai a impliqué l'Estonie, la France, l'Allemagne, la Lituanie, la Roumanie, Europol et Eurojust.

Cela a conduit à l'arrestation de 24 personnes en Lituanie. Environ 70 perquisitions d'entrepôts et d'autres lieux ont été effectuées. Les agents ont découvert du matériel pour modifier les dates d'expiration. Cela comprenait des solvants ménagers, des imprimantes et des étiquettes. Plus d'un million d'emballages d'aliments et de boissons ont été trouvés et empêchés d'entrer sur le marché.

Exploitant les vulnérabilités de la chaîne d'approvisionnement initialement en raison de la pandémie de la COVID-19, les suspects ont commencé à acquérir des aliments et des boissons périmés. Ils effaçaient alors chimiquement la date imprimée sur chaque article et en réimprimaient un nouveau. Dans d'autres cas, une nouvelle étiquette a été falsifiée et apposée, donnant l'impression que les aliments ou les boissons étaient encore frais et propres à la consommation.

Actif depuis début 2021, le groupe criminel organisé aurait acheté de grandes quantités de produits alimentaires périmés et d'autres denrées périssables en provenance d'Allemagne et de France. Ils ont modifié les dates sur les produits et les ont fournis au marché lituanien, où ils ont été achetés par des milliers de consommateurs.

Le gang, qui fait également l'objet d'une enquête pour fraude à la TVA, aurait réalisé au moins 1 million d'euros de bénéfices grâce à l'arnaque de l'étiquetage des aliments. Un lien reliant les enquêtes lituaniennes et italiennes a été trouvé par les spécialistes d'Europol.

En juin, le Service alimentaire et vétérinaire d'État (VMVT) de Lituanie a signalé que 50 inspections avaient été effectuées et que les activités de 14 entreprises de transformation alimentaire avaient été «restreintes». L'approvisionnement de plus de 220 tonnes de produits alimentaires sur le marché a été bloqué. Les articles saisis comprenaient des bonbons, des boissons non alcoolisées, du pop-corn, des craquelins, des gaufres et des sucettes qui sont populaires auprès des enfants.

Le VMVT a également sélectionné plusieurs produits à analyser pour Listeria, Salmonella et l’ochratoxine A mais tous les prélèvements étaient satisfaisants.

NB : La photo est issue d’Europol.

lundi 6 février 2023

Trois pathogènes retrouvés dans du poulet liés à des cas de maladies infectieuses

«Ce n’est pas un, ni deux mais «Trois pathogènes retrouvés dans du poulet liés à des cas de maladies infectieuses», source Food Safety News.

Trois personnes sont tombées malades en Lituanie après avoir mangé du poulet contaminé par Salmonella, Listeria et Campylobacter.

Le Kaunas Department of the State Food and Veterinary Service (VMVT Kaunas) a reçu des informations du Centre national de santé publique (NVSC) concernant trois cas de maladies causés par des ailes de poulet vendues dans un café.

Des responsables de VMVT Kaunas ont inspecté le point de vente et ont constaté plusieurs non-conformités, notamment des cas de contamination croisée, de non-respect des règles d'hygiène dans les locaux et par les employés ainsi qu'une mauvaise gestion des déchets. Les opérations de l'établissement ont été suspendues.

Dans le cadre d'une investigation sur la source de l'infection, les inspecteurs du VMVT ont réalisé des prlèvements de surfaces, d'eau potable et d'ailes de poulet pour des analyses microbiologiques. Des analyses de laboratoire ont retrouvé Salmonella, Listeria monocytogenes et Campylobacter dans le poulet.

Poulet de Pologne
On ne sait pas quel agent pathogène était responsable de la maladie, mais les symptômes des patients comprenaient ceux caractéristiques d'une infection intestinale avec nausées, diarrhée et température élevée.

Une investigation en cours a révélé que les ailes de poulet congelées provenaient de Pologne. Salmonella dans la volaille polonaise a déjà été identifiée comme un problème.

La Pologne a été à l'origine de 263 notifications du système d'alerte rapide pour les denrées alimentaires et les aliments pour animaux (RASFF) en 2021 en raison de la présence de Salmonella dans la viande de volaille, qui dans 154 cas a été notifiée par le pays lui-même.

Au Royaume-Uni, une série d'épidémies impliquant Salmonella dans des produits de poulet panés en provenance de Pologne en 2020 et 2021 a touché plus de 1 000 personnes et un certain nombre de marques.

Un audit de la DG Santé en octobre 2021 avait révélé que plusieurs améliorations avaient été apportées aux contrôles de la volaille polonaise après une inspection en 2019, mais que la contamination par Salmonella restait un problème.

Simulation d'intervention en cas d'épidémie
La véritable épidémie en Lituanie a été annoncée quelques jours seulement après que les agences du pays aient organisé un atelier de simulation d'intervention en cas d'épidémie.

Des responsables du VMVT, du NVSC, de l'Institut national d'évaluation des risques alimentaires et vétérinaires (NMVRVI) et du Laboratoire national de surveillance de la santé publique (NVSPL) ont pris part à l'exercice.

Plus de 100 participants, certains à distance, ont appris le rôle de différentes institutions dans l'identification et la gestion d'une simulation d'éclosion à Salmonella. L'objectif était de partager des informations, d'évaluer l'état de préparation à remplir les rôles établis dans la réglementation et de faire des suggestions pour améliorer les investigations.

L'incident fictif à Salmonella s'est produit dans un jardin d'enfants. Les participants ont discuté des méthodes d'identification et de confirmation de l'épidémie, de sa publicité et de l'échange d'informations inter-agences, y compris aux niveaux national et européen. Ils ont échangé sur le dépistage médical des employés et de l'exclusion des personnes malades du travail et ont souligné l'importance d'utiliser le séquençage du génome entier. Les participants ont également partagé des expériences, des études de cas et des leçons apprises, afin d'améliorer la coopération entre les différentes agences.

vendredi 20 mai 2022

A la demande de la Lituanie, la cour de justice de l’UE statue sur la présence de Salmonella dans les poulets

«Le VMVT de Lituanie a défendu sa position devant la Cour de justice de l'UE sur l'interdiction de la commercialisation de viande de volaille non sûre», source VMVT du 16 mai 2022.

La cour de justice de l'Union européenne (CJUE) a jugé que l'Office alimentaire et vétérinaire de l'État (VMVT pour Valstybinė maisto ir veterinarijos tarnyba) a pris à juste titre sa position pour protéger l'intérêt public dans une affaire contre une entreprise interdite par VMVT de commercialiser de la volaille contenant des salmonelles.

En 2018, VMVT a inspecté la viande de volaille importée de Pologne et, après avoir détecté le micro-organisme pathogène, Salmonella Kentucky, a interdit sa mise sur le marché et infligé une amende. Dans la viande de volaille importée par la même entreprise en 2019, un autre type de micro-organisme pathogène, Salmonella Infantis, a été détecté . L'entreprise s'est de nouveau vue interdire de commercialiser ces produits.

UAB Romega, qui importait la viande, n'était pas d'accord avec les sanctions appliquées et a déposé une plainte auprès du tribunal, demandant d'annuler les décisions prises par VMVT et de demander à la CJUE (Cour de justice de l’Union européenne) des éclaircissements. La société a fait valoir que le règlement de l'UE ne mentionnait pas les noms de tous les micro-organismes interdits, de sorte que la viande contenant de telles bactéries Salmonella retrouvées pouvait être commercialisée.

«Il existe plus d'une centaine de sérotypes de Salmonella qui présentent le plus grand risque pour la santé humaine, mais tous ne sont pas répertoriés dans la législation de l'UE. Sans ambiguïté, tout type de bactérie Salmonella constitue une menace pour la santé humaine. Bien que l'entreprise ait tenté de faire appel du fait que le règlement ne contient pas spécifiquement de bactéries présentes dans la viande qu'elle importe, le tribunal de l'UE a précisé que le critère du caractère raisonnable doit être suivi et que seuls des aliments sûrs doivent parvenir aux consommateurs. Nous n'avons pas et ne ferons pas de compromis sur la sécurité des aliments.», a commenté le directeur du VMVT, Mantas Staškevičius.

L’entreprise n'a pas été la seule à contester les décisions de VMVT sur la présence de Salmonella Kentucky et de Salmonella Infantis dans la viande réfrigérée. Après de nombreuses années de contentieux avec les importateurs de poulet, l'interprétation de la CJUE a mis fin à ces litiges.

Merci à Joe Whitworth qui a traité le sujet dans Food Safety News avec cet article EU court rules on Lithuanian Salmonella in chicken case.

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dimanche 6 mars 2022

Du poulet importé lié à des cas à Campylobacter en Estonie

Photo d'illustration
Ah, la réglementation dans l’UE qui est sensée être identique pour tous les Etats membres ? «Du poulet importé lié à des cas à Campylobacter en Estonie», source Food Safety News.

Selon une étude publiée récemment, de la viande de poulet importée présentent un risque plus élevé d'infection à Campylobacter en Estonie que la viande de volaille domestique.

Des chercheurs ont découvert que la prévalence et le nombrement de Campylobacter dans la viande réfrigérée de poulet de chair étaient significativement plus faibles dans les échantillons d'origine estonienne par rapport à ceux de Lettonie et de Lituanie.

Dans l'étude, 429 échantillons de viande de poulet d'origine estonienne, lettone et lituanienne ont été collectés auprès de distributeurs estoniens et analysés entre septembre 2018 et octobre 2019.

Campylobacter a été isolé dans 141 échantillons de viande de poulet de chair. Au total, respectivement trois, 49 et 89 échantillons d'origine estonienne, lettone et lituanienne étaient positifs.

Lien avec la maladie humaine
Parmi les échantillons positifs, 62 contenaient Campylobacter ingérieur à 100 unités formant colonies par gramme (UFC/g) et dans 28 échantillons, le nombre était supérieur à 1 000 UFC/g. Une prévalence plus élevée de Campylobacter dans la viande réfrigérée de poulet de chair d'origine lituanienne et lettone dans le commerce de détail estonien a été observée, selon l'étude publiée dans la revue Poultry Science.

Plus de 1 000 UFC/g ont été retrouvés dans un échantillon de viande de poulet de chair réfrigérée letton et 27 lituanien. Le nombre le plus élevé de 1 500 UFC/g dans un échantillon letton a été détecté en février 2019.

Parmi les échantillons positifs en Lituanie, des dénombrements élevés allant de 1 000 à 5 000 UFC/g se sont produits tout au long de l'année d'octobre 2018 à août 2019.

En Estonie, 348 cas confirmés de campylobactériose ont été enregistrés en 2019. Ce niveau est inférieur à la moyenne de l'Union européenne.

Des isolats de Campylobacter liés à des infections humaines en Estonie ont également été obtenus.

Les génotypes de Campylobacter jejuni trouvés dans la viande de poulet de chair et les échantillons humains indiquent que la viande de poulet réfrigérée importée est probablement la cause de la campylobactériose en Estonie. Seuls les isolats de produits de viande de poulet lituaniens chevauchaient ceux de patients humains en Estonie, ont dit les chercheurs.

Approche estonienne
Une comparaison avec des études antérieures a révélé une diminution de la prévalence de Campylobacter dans des échantillons de viande de poulet réfrigérée d'origine estonienne de 15,8 en 2000 à 2002 à 1,8 dans cette étude. Depuis 2012, la prévalence de Campylobacter dans la viande de poulet de Lettonie et de Lituanie a augmenté, passant respectivement de 25,8 à 36,8% et de 10,6 à 66,9%, mais le nombre d'échantillons prélevés variait.

Les chercheurs ont déclaré qu'une explication possible des résultats estoniens est que des mesures strictes de biosécurité et d'autocontrôle sont appliquées aux niveaux de l’élevage, de l'abattoir et de l'industrie de la viande, ainsi que des mesures de contrôle basées sur l'évaluation des risques sont mises en œuvre à toutes les étapes de la production.

Les trois échantillons positifs parmi les produits estoniens ont été trouvés en juillet. En Estonie, le seul abattoir de poulets de chair et tous les élevages associés appartiennent à une seule entreprise internationale de viande, ce qui n'est pas le cas en Lettonie et en Lituanie.

Les scientifiques ont dit que des recherches supplémentaires étaient nécessaires pour étudier d'autres sources possibles d'infections à Campylobacter en Estonie.

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mercredi 23 février 2022

Le Royaume-Uni interdit les importations de rongeurs nourriciers de Lituanie en raison d'une épidémie à Salmonella chez l'homme

«La FSA se félicite de l'interdiction britannique de toutes les importations de rongeurs nourriciers de Lituanie utilisés comme aliments pour animaux de compagnie», source communiqué de la FSA du 22 février 2022

La Food Standards Agency (FSA) a salué l'interdiction après qu'un lien ait été confirmé entre une épidémie à Salmonella chez des personnes et des rongeurs nourriciers utilisés pour la nourriture des reptiles provenant d'un établissement en Lituanie.

L'interdiction, imposée jusqu'à nouvel ordre par le ministère de l'Environnement, de l'Alimentation et des Affaires rurales, fait suite à une enquête conjointe de l'UKHSA, la FSA, du DEFRA et de l'APHA sur une épidémie à Salmonella affectant plus de 900 personnes au Royaume-Uni.

La FSA et ses partenaires continuent d'exhorter les gens à redoubler de prudence lorsqu'ils manipulent des rongeurs congelés, y compris les produits pour souris et les emballages, en raison du risque de .

Les personnes doivent être extrêmement vigilantes et se laver soigneusement les mains à l'eau et au savon immédiatement après le contact, lors de la manipulation non seulement du produit, mais aussi de leurs reptiles et de l'équipement et de l'environnement associés, en raison du risque de maladie.

D'autres conseils généraux sur la réduction du risque de contracter Salmonella sont disponibles en ligne.

Tina Potter, responsable des incidents à la Food Standards Agency, a déclaré
«Comme nous avons continué à voir une augmentation du nombre de cas à Salmonella Enteritidis liés à des rongeurs nourriciers importés de Lituanie au cours des derniers mois, nous nous félicitons de la décision du Defra d'interdire l'importation et la vente de ces produits dans tout le Royaume-Uni.

«Même si cette interdiction a été introduite pour garantir la protection de la santé publique, nous ne saurions trop insister sur l'importance de bonnes pratiques d'hygiène lors de la manipulation d'aliments crus ou congelés pour animaux de compagnie, ainsi que du reptile lui-même.»

«L'aliment doit être stocké de manière appropriée, idéalement dans un compartiment de stockage ou un congélateur dédié, sans contact avec la nourriture humaine et il doit toujours être décongelé naturellement à température ambiante sur du papier journal ou des serviettes en papier, à l'écart de la nourriture humaine et des surfaces de préparation des aliments. Toutes les surfaces et le matériel utilisé doit être soigneusement désinfecté.»

«Les maîtres-chiens et les propriétaires d'animaux doivent toujours se laver soigneusement les mains avec du savon et de l'eau tiède immédiatement après avoir manipulé les aliments congelés et décongelés et manipulé votre reptile et son équipement.»

Conseils aux propriétaires de reptiles sur l'alimentation de leurs animaux de compagnie
Les propriétaires de serpents et d'autres personnes utilisant des souris congelées comme nourriture peuvent avoir des inquiétudes quant au maintien du bien-être de leur animal, car l'interdiction d'importer peut entraîner des pénuries à court terme. Il devrait y avoir suffisamment de souris pour maintenir le bien-être des animaux pour tous les serpents et autres animaux, y compris les oiseaux qui doivent être nourris avec des souris, si les propriétaires adaptent leurs routines d'alimentation actuelles. Des conseils détaillés pour les propriétaires de reptiles seront publiés en ligne.

Conseils aux parents et tuteurs d'enfants manipulant des reptiles
Les enfants ont été particulièrement touchés, nous exhortons donc les parents et les tuteurs à s'assurer que tout le monde se lave soigneusement les mains avec de l'eau chaude savonneuse chaque fois qu'ils manipulent et nourrissent avec des souris leurs animaux de compagnie et manipulent leurs reptiles afin de réduire le risque de contracter Salmonella. Le vivarium et les zones où les reptiles peuvent se déplacer pourraient être contaminés par Salmonella. Une bonne hygiène doit être respectée.

Vous trouverez de plus amples informations sur les bonnes pratiques d'hygiène lors de la manipulation des souris nourricières sur notre site Internet.

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dimanche 11 juillet 2021

Les autorités saisissent des aliments potentiellement dangereux en Lituanie; une épidémie découverte

«Les autorités saisissent des aliments potentiellement dangereux en Lituanie; une épidémie découverte», source Food Safety News.

Les autorités lituaniennes ont ouvert une investigation après qu'une recherche ait trouvé des produits alimentaires périmés.

La police de la ville de Kaunas a commencé l'opération après avoir trouvé un homme chargeant des caisses d'alcool d'une voiture à l'autre mi-mai. Un homme de 70 ans et un autre de 50 ans font l'objet d'une investigation.

Une inspection d'un entrepôt voisin a révélé d'autres boîtes contenant des boissons alcoolisées, diverses autres boissons, de la nourriture, des confiseries, des vêtements, des chaussures et d'autres articles.

Le département de Kaunas du Service national de l'alimentation et des soins vétérinaires (VMVT) examine également les résultats. Leurs investigateurs ont retrouvé environ une tonne de 36 denrées alimentaires différentes, des produits en conserve aux produits surgelés d'origine animale, en passant par du café, du thé et des sucreries.

Une inspection de l'entrepôt a révélé qu'environ 300 kg de produits congelés d'origine non animale étaient périmés, certains articles n'avaient pas de preuve d'achat et certains n'étaient pas étiquetés en lituanien. Les autorités ont signalé que des produits avaient été retrouvés dans des conditions insalubres avec des appareils ménagers stockés à côté de la nourriture.

Autre investigation et épidémie possible

Une autre opération à Kaunas a conduit à la confiscation de 2 tonnes de produits dans un entrepôt en raison de problèmes de traçabilité et d'inquiétudes sur les conditions de stockage.

Une inspection a révélé plus de 2 000 kg de beurre produit en Allemagne qui a été stocké à une température trop élevée alors que l'étiquetage n'était pas conforme à la législation.

Divers produits alimentaires ont été saisis, certains n'avaient pas de documents de preuve d'achat ou n'étaient pas étiquetés en lituanien et d'autres articles étaient périmés. Cela comprenait du poisson, du salami et des chips. Des boissons alcoolisées sans le timbre lituanien ont également été retrouvées.

Ailleurs, début mai, les responsables du VMVT ont été informés d'une éventuelle épidémie d'origine alimentaire à l'université des sports lituanienne Kedainiai Ausra Progymnasium.

Douze enfants qui mangeaient à la cantine de l'école sont tombés malades et plusieurs d'entre eux ont été soignés à l'hôpital. Les inspecteurs ont appris qu'un employé de cuisine se sentait mal depuis plusieurs jours.

Une investigation sur une épidémie d'infection d'origine alimentaire suspectée a été lancée et a impliqué une inspection sur place et le prélèvement d'échantillons.

samedi 2 janvier 2021

La Lituanie ordonne la destruction des œufs contaminés par Salmonella en provenance d'Ukraine

«La Lituanie ordonne la destruction des œufs contaminés par Salmonella», source Food Safety News. Adaptation par mes soins -aa.

Les autorités lituaniennes ont ordonné la destruction de certains œufs d'Ukraine en raison de la détection de Salmonella.

Le Service alimentaire et vétérinaire de l'État (VMVT) a interdit la vente d'œufs blancs de taille moyenne en paquets de 10 avec une durée de conservation jusqu'au 26 décembre 2020. Plus de 38 000 boîtes d'œufs ont été concernées.

Une enquête sur la commercialisation de produits potentiellement dangereux a été ouverte après de plusieurs notifications au système d'alerte rapide de l'Union européenne pour les denrées alimentaires et les aliments pour animaux (RASFF) et sur la base des informations du distributeur Lidl Lietuva.

Il y a eu trois notifications au RASFF par la Lituanie, un rejet aux frontières le 11 décembre 2020, une information pour attention le 4 novembre 2020 et une notification d’alerte le 20 août 2020.

Les responsables lettons ont notifié un rejet aux frontières selon la notification aux RASFF avec des informations selon lesquelles Ovostar Europe en Lettonie a importé les œufs d'Ukraine et les a distribués. Les analyses de laboratoire ont révélé une contamination microbiologique par Salmonella Coeln.

Les œufs de ce lot ont été achetés et distribués sur le marché lituanien par Lidl Lietuva. Le produit a été vendu dans les magasins de Lidl Lietuva à partir du 4 décembre 2020, selon un avis de rappel.

Œufs de l’avis de rappel
Contrôles lettons intensifiés

VMVT a interdit à Lidl Lietuva de mettre sur le marché des œufs de ce lot. Des échantillons d'un autre lot d'œufs ukrainiens ont également été prélevés en Lituanie et analysé pour la recherche de Salmonella, mais les résultats ont été négatifs.

Au total, 78 échantillons d'œufs ont été analysés lors de contrôles planifiés et inopinés par les inspecteurs du VMVT en 2020 et Salmonella n'a pas été détecté.

VMVT procède également à des inspections pour s'assurer que seuls des œufs sûrs sont mis sur le marché en visitant des élevages de poules pondeuses avec environ 200 échantillons prélevés chaque année. S'il y a des manquements, les œufs sont conservés dans l’élevage ou au site de production pour les empêcher d'atteindre le consommateur.

Les autorités lettones ont confirmé à la mi-décembre que Salmonella avait été détectée dans un échantillon prélevé d'œufs de poule frais originaires d'Ukraine et à destination de la Lituanie. L'échantillon a été réalisé dans le cadre de contrôles intensifiés sur les produits en provenance d'Ukraine.

En 2020, 509 échantillons d'œufs et de produits d'œufs originaires d'Ukraine ont été testés dans un laboratoire soumis à des contrôles frontaliers plus stricts, dont 198 ont été examinés pour Salmonella et 311 échantillons pour les résidus de médicaments.

Seuls deux échantillons d'ovoproduits ont été positifs pour Salmonella. Les responsables ont déclaré que les types de produits dans lesquels une contamination est détectée continueront de faire l'objet d'un examen approfondi.

jeudi 16 avril 2020

Les responsables lituaniens saisissent 75 tonnes de viande de volaille ‘dangereuse’ de Pologne


« Les responsables lituaniens saisissent 75 tonnes de viande de volaille ‘dangereuse’ », source Food Safety News.

Les autorités lituaniennes ont interrompu l'approvisionnement de 75 tonnes de ce qu'elles ont décrit comme de la viande de volaille «dangereuse» au premier trimestre 2020.

Le Service alimentaire et vétérinaire de l'État (VMVT) a effectué plus de 800 inspections ciblées de viande de volaille importée au cours du trimestre. La plupart d'entre elles étaient liées au risque de grippe aviaire en Pologne à la fin de l'année dernière et à la protection du secteur avicole lituanien.

Sur les 19 lots de volailles dangereuses, 18 provenaient de Pologne. L'agence a signalé qu'aucun micro-organisme pathogène humain n'avait été détecté dans la volaille lituanienne cette année.

Les inspecteurs ont récemment interdit la vente de trois lots totalisant 25 tonnes de volaille polonaise fraîche contaminée par Salmonella. Après détection de tout type de Salmonella en Lituanie, la vente de produits est interdite.

La viande de volaille, comme les autres produits alimentaires, est inspectée par des spécialistes chez des grossistes, des usines de transformation et des marchés. Selon les données du VMVT, la volaille importée en Lituanie en provenance d'autres pays représente environ 20% du marché, la majeure partie provenant de Pologne, suivie de Lettonie.

En 2019, VMVT a interdit la fourniture de près de 200 tonnes de viande de volaille au marché lituanien, contaminé par Salmonella. La plupart des produits impropres à la consommation ont été importés de Pologne, mais 12% étaient des volailles hongroises et lituaniennes.

Problème national
En février de cette année, la chaîne de magasins Maxima a temporairement suspendu les ventes de viande fraîche réfrigérée et de produits semi-finis en raison de la détection de Salmonella dans des autocontrôles.

Les inspections du VMVT chez le distributeur, le transformateur de viande fournisseur, Biovela Group, et un entrepôt logistique n'ont trouvé aucune raison de prendre d'autres mesures. Les responsables ont noté qu'il n'était pas possible d'évaluer les lots liés à une contamination suspectée à Salmonella car les dates d'expiration étaient passées et le nettoyage et la désinfection avaient été effectués.

Une investigation a demandé à Maxima de fournir à VMVT des informations sur les produits dangereux identifiés dans les délais fixés par la législation, qui ne sont pas plus tard que 24 heures, pour assurer une traçabilité précise des matières premières et des produits manufacturés. Il a été demandé au Groupe Biovela de renforcer le contrôle de l'hygiène du processus de production et de resserrer les procédures d'autocontrôles. Les deux sociétés pourraient être condamnées à une amende par les autorités.

Selon le Center for Communicable Diseases and AIDS (ULAC), 747 personnes atteintes de salmonellose ont été enregistrées en 2019, soit 49 de moins que l'année précédente. En janvier 2020, le nombre était à peu près le même que la période correspondante en 2019 avec 27 contre 31 cas.

L'incidence la plus élevée en 2019 a été enregistrée chez les enfants de moins de six ans, ce qui était jusqu'à 10 fois plus élevé que la moyenne de la population. Sept éclosions de salmonellose ont été étudiées dans des écoles maternelles.

NB : Selon le RASFF de l’UE, il y a eu en 2019, 190 notifications pour la présence de Salmonella dans de la viande de volaille de Pologne et depuis le début de l’année 2020, 69 notifications.

lundi 3 février 2020

Lituanie : La DG Santé détecte des 'points faibles' dans le système de contrôles officiels relatifs à la sécurité microbienne des aliments d'origine non animale




Ce rapport décrit les résultats d'un audit de la DG Santé et sécurité alimentaire en Lituanie qui a eu lieu du 3 au 12 septembre 2019 conformément aux dispositions du règlement (CE) n°882/2004 du Parlement européen et du Conseil du 29 avril 2004.

Les objectifs de l'audit visait à évaluer le système de contrôles officiels dans le domaine de l'hygiène alimentaire pour prévenir la contamination microbiologique de la production d'aliments d'origine non animale, notamment en tant que production primaire, produits surgelés, germes et les graines destinées à la production de germes.

Dans l'ensemble, il existe un système d'enregistrement des producteurs et des transformateurs d'aliments d'origine non animale et d'enregistrement et d'agrément des établissements producteurs de graines germées.
Les contrôles officiels sont appuyés par des échantillons officiels prélevés au niveau de la production, de la transformation et de la vente au détail. En ce qui concerne les échantillons officiels, la capabilité et la capacité de laboratoire appropriées sont disponibles.

Cependant, la planification fondée sur les risques a révélé des lacunes importantes concernant la hiérarchisation des contrôles officiels des denrées alimentaires d'origine non animale et l'organisation de ces contrôles. Des lacunes importantes ont été identifiées en ce qui concerne l'agrément des établissements producteurs de graines germées. En outre, le système de contrôle officiel présente un certain nombre de lacunes, notamment en ce qui concerne la fourniture d'instructions spécifiques, l'assistance technique et la formation du personnel.

Par conséquent, les contrôles officiels ne peuvent pas être mis en œuvre correctement et efficacement.

De plus, le système ne permet pas aux inspecteurs d'acquérir et de maintenir une expérience suffisante dans ce domaine afin d'effectuer des contrôles efficaces. Cela a un impact considérable sur la mise en œuvre des contrôles officiels et sur leur efficacité.

En conséquence, les non-conformités sont rarement détectées et l'application des exigences pertinentes est sérieusement affectée. Le système actuellement en place n'est pas suffisamment capable de vérifier et, le cas échéant, de faire appliquer, que les denrées alimentaires d'origine non animale sont produites dans des conditions conformes au règlement (CE) n°852/2004 pour prévenir la contamination par des pathogènes. Il en va de même pour les exigences de production applicables aux germes, prévues par le règlement (UE) n°208/2013, le règlement (UE) n°211/2013 et l'annexe I, chapitre 3.3, du règlement (CE) 2073/2005.

Dans le même temps, l'audit a permis de constater que la législation relative aux germes n'était en pratique pas correctement appliquée par les exploitants du secteur alimentaire. Il en résulte la mise sur le marché de denrées alimentaires non conformes. Le rapport fait des recommandations aux autorités compétentes afin de remédier aux lacunes identifiées et d'améliorer la mise en œuvre des mesures de contrôle.

Dans ce contexte, on rappellera l'article de l'EFSA de mars 2015, « Aliments d’origine non animale: quels sont les risques? »

samedi 17 août 2019

La Lituanie enregistre une forte augmentation de cas à Campylobacter et à Salmonella cette année


« La Lituanie enregistre une forte augmentation de cas à Campylobacter et à Salmonella cette année », source Food Safety News.

Selon le Centre pour les maladies transmissibles et le sida (ULAC)le nombre de personnes atteintes d'infections à Campylobacter et à Salmonella a augmenté d'environ 20% en Lituanie depuis le début de l'année.

Un total de 434 cas de salmonellose et 630 patients atteints de campylobactériose ont été rapportés au cours des sept premiers mois de cette année.

Par rapport à la même période de l’année dernière, l’incidence de la salmonellose a augmenté de 18% et celle de la campylobactériose de 23%.

Des épidémies à Salmonella ont été enregistrées dans six établissements préscolaires, touchant 57 enfants cette année.

Tendances au fil du temps
La campylobactériose et la salmonellose sont les zoonoses d'origine alimentaire les plus couramment signalées en Lituanie et dans toute l'Europe. La Lituanie enregistre plus de 1 000 patients atteints de ces maladies chaque année, mais le nombre réel d’infections n’est pas connu car tous les patients ne consultent pas un médecin.

La plupart des gens sont infectés par la salmonellose et la campylobactériose par le biais du poulet, des œufs et de produits similaires.

Selon les données de l'ULAC, 794 patients avec une salmonellose, 925 avec une campylobactériose et 20 avec listériose ont été enregistrés en Lituanie l'année dernière.

Les infections liées à des zoonoses d'origine alimentaire ont diminué l'année dernière par rapport à 2017, la plupart étant due à la toxoplasmose, suivie de la salmonellose, de la yersiniose et de la campylobactériose.

Au cours de la dernière décennie, l'incidence de la salmonellose a diminué, la campylobactériose a augmenté, reflétant une tendance similaire dans d'autres pays de l'UE. Le nombre de cas de listériose variait de cinq en 2009 à 20 en 2018.

Problèmes rencontrés avec des volailles polonaises
Plus tôt cette année, le State Food and Veterinary Service (VMVT) a révélé qu'au cours des cinq premiers mois de 2019, il avait interdit la vente de près de 80 tonnes de poulets en raison de contrôles alimentaires renforcés.

De janvier à mai, plus de 500 échantillons de poulets frais et congelés ont été examinés et 40 ont montré une contamination microbienne par divers types de Salmonella, tels que Infantis, Livingstone, Enteritidis et Kentucky.

L'agence a constaté que la majorité des poulets non conformes microbiologiquement provenait de Pologne et était liée à deux épidémies d'origine alimentaire.

Les épidémies dans des écoles maternelles de Kaunas et de Šiauliai ont fait que 18 enfants ont développé une infection à Salmonella, à cause  de plats préparés à partir de poulets polonais contaminés.

En juillet, des cuisses de poulet congelées en provenance de Pologne et contaminées par Salmonella étaient suspectées d'avoir causé huit cas de maladie à des personnes de Šiauliai, une ville du nord de la Lituanie. Les malades faisaient partie d'une fête d’un mariage dans une maison de campagne « Lakštingalų salae » (ou Île Nightingale » en anglais).

Une enquête a révélé plus de 70 kg de matières premières non étiquetées, dont certaines avaient une date de péremption en 2017 et 2018. Les cuisses de poulet congelées avaient une date de péremption en décembre 2019.

Enfin, des contrôles effectués sur des fruits et légumes au cours du premier semestre de 2019 ont mis en évidence des résidus de pesticides anormaux dans deux échantillons d'aneth cultivé en Lituanie. Des contaminants chimiques ont été détectés dans des oranges d'Egypte, des pamplemousses de Turquie, des épinards d'Italie et du persil de Géorgie.