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jeudi 22 juin 2023

Angleterre : Un propriétaire d’un établissement de plats à emporter interdit à vie d’exercer dans une entreprise alimentaire

«Un propriétaire d’un établissement de plats à emporter d’Oldham interdit à vie d’exercer dans une entreprise alimentaire», source The Oldham Times. Oldham fait partie de ce qu’on appelle le Grand Manchester.

Un propriétaire d’un étalissements de plats à emporter d'Oldham s'est vu interdire à vie de posséder une entreprise alimentaire après que des rats ont été retrouvés en train de sauter dans des bacs et des cafards vus courir sur les surfaces de son magasin de poulet frit.

Nzar Hassan, 47 ans, l'ancien propriétaire de Montana Fried Chicken Ltd sur Yorkshire Street, a comparu jeudi devant le tribunal de première instance de Tameside après avoir plaidé coupable à 14 infractions en matière de sécurité des aliments et d'hygiène et à une autre infraction pour tromper les clients en affichant de fausses informations.

Hassan, de Water Road, Crumpsall, Manchester, a été traduit en justice après que des inspecteurs de l'hygiène alimentaire aient découvert que ses plats à emporter avaient été envahis par des cafards et des rats lors d'une série d'inspections entre décembre 2021 et février 2022.

Samantha Cox, inspectrice de l'hygiène du conseil d'Oldham, a visité les lieux le 29 décembre 2021.

Dans une déclaration comme témoin qu'elle a lue au tribunal, Mme Cox a déclaré que lorsqu'elle est allée pour la première fois se laver les mains dans l’établissement de plats à emporter, le robinet d'eau chaude «ne faisait que couler au goutte à goutte», ce qui, selon elle, «n'était pas suffisant pour se laver les mains», en particulier étant donné que le personnel manipule beaucoup de poulet cru.

Elle a ajouté que les robinets étaient «sales» et qu'il n'y avait pas d'installations pour se sécher les mains.

En regardant autour des plats à emporter, Mme Cox a vu des excréments de souris près du réfrigérateur, sur le sol et sur des étagères près du chauffe-poulet.

Elle a également découvert des poubelles d'huiles usées sales, des poubelles extérieures débordant de déchets, des étagères de réfrigérateur recouvertes de carton, des débris alimentaires et du matériel sale et graisseux.

En entrant dans le cellier de l’établissement, Mme Cox a trouvé des excréments de rats et une accumulation de matériaux inutilisés et de déchets. Elle a ordonné au personnel des locaux d'effectuer un nettoyage en profondeur et d'appeler immédiatement la lutte antibisibles.

À la suite de la visite, Hassan a appelé le conseil de la ville pour dire qu'il souhaitait demander une inspection de reclassement et le 26 janvier 2022, une nouvelle visite inopinée a été effectuée.

Au cours de la visite, Mme Cox a noté que bien qu'une partie des déchets ait été retirée de la cave, il y avait encore des excréments de rats sur le sol.

Elle est retournée à l'étage pour remplir des papiers et a vu un cafard vivant courir sur l'une des surfaces des plats à emporter.

Mme Cox a déclaré au tribunal: «J'ai sorti un insecticide de mon sac et j'ai pulvérisé les murs de cette zone et les cafards ont couru de derrière la surface en acier inoxydable dans les interstices du plafond.

«Les cafards sont porteurs de maladies et n'aiment pas la lumière, c'est donc une indication d'une mauvaise infestation si on les voit à la lumière.»

En raison du risque imminent pour la santé publique, elle a ordonné la fermeture immédiate de l’établissement de plats à emporter.

Quelques jours plus tard, le 31 janvier, elle a revisité les lieux et n'a vu aucun signe de cafards, et des preuves que la lutte antiparasitaire avait visité et que le nettoyage avait été effectué, ont donc permis la réouverture de l’établissement de plats à emporter.

Le personnel a été informé que la note cinq étoiles dans la fenêtre devrait cependant être supprimée immédiatement.

Mme Cox est revenue à nouveau le 4 février et a remarqué que du personnel était rassemblé près d’un évier.

Alors qu'elle allait mettre sa blouse blanche, elle a vu un cafard vivant dans la même zone et une boîte de spray anti-insectes achetée en magasin.

Mme Cox a ensuite découvert des pièges à insectes dans la poubelle avec des cafards mourants dessus. Quelques instants plus tard, elle a vu trois rats sauter d'une poubelle ouverte près de la porte arrière.

Elle a ordonné à l'entreprise de fermer à nouveau pour un traitement supplémentaire contre les cafards et a laissé un avis de fermeture et un rapport manuscrit à l’établissement de plats à emporter.

Le sticker de la note cinq étoiles (avis très stisfaisant) était toujours dans la fenêtre bien que le personnel ait été invité à la retirer, a déclaré Mme Cox.

L’étalissement de plats à emporter sont désormais gérés par de nouveaux propriétaires et ont reçu une note d'hygiène alimentaire de quatre étoiles lors de sa dernière inspection le 23 février 2022.

En 2019 Hassan a été poursuivi après que des agents d'hygiène aient trouvé des excréments de souris et des cafards au Montana Fried Chicken.

Des débris alimentaires et de la graisse sur l'équipement ont également été retrouvés dans l’établissement.

La société a été condamnée à une amende de 2 000 £ et condamnée à payer des frais de contribution de 400 £ plus une augmentation de 170 £ de compensation, soit un total global de 2 570 £.

Hassan a également été condamné à une amende de 416 £ et condamné à payer des frais de contribution de 400 £ plus une augmentation de compensation de 42 £, soit un total de 858 £.

Pour ses infractions les plus récentes, Hassan a été condamné à une amende de 2 769 £ et à une ordonnance d'interdiction lui interdit d'exploiter une entreprise alimentaire.

L'homme de 47 ans a également été condamné à payer les frais d'Oldham Council de 1 175 £ et une suramende compensatoire de 196 £. Sa société, Montana Fried Chicken Ltd, a quant à elle été condamnée à une amende de 25 000 £.

Après l'affaire, Cllr Chris Goodwin, membre du cabinet des quartiers du conseil d'Oldham, a déclaré: «Nous attendons de toutes les entreprises alimentaires qu'elles respectent les normes d'hygiène les plus élevées et la plupart le font, mais malheureusement, dans le cas de M. Hassan et de son entreprise, ils ont commis plusieurs infractions. relatives à la sécurité alimentaire, y compris l'affichage d'une mauvaise note d'hygiène, ce qui est totalement inacceptable.»

Malgré sa collaboration avec M. Hassan pour améliorer les règles de sécurité des aliments, M. Hassan a continuellement commis des infractions similaires au fil du temps, et nous nous félicitons de la décision du tribunal et espérons que cela servira d'avertissement aux autres.»

Vous pouvez voir les images de cet établissement de plats à remporter ici.

Merci à Joe Whitwoth d’avoir signalé cette information.

mercredi 7 juin 2023

Seine-Saint-Denis : Déjections de rongeurs, manquements graves à l’hygiène à Aulnay-sous-Bois, deux restaurants d’O’Parinor fermés en urgence

«Déjections, manquements graves à l’hygiène : à Aulnay-sous-Bois, deux restaurants d’O’Parinor fermés en urgence», source Le Parisien du 6 juin 2023.

Les restaurants Quick et Spread du centre commercial d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) sont fermés depuis une semaine sur arrêté préfectoral, à la suite d’un contrôle de la direction départementale de la protection des populations.

Coralie, 23 ans, est déçue : le restaurant Quick dans lequel elle a l’habitude de manger lorsqu’elle vient faire son shopping à O’Parinor, à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), est fermé, ce lundi midi. Face au store métallique resté désespérément clos, Amina, 33 ans, est pour sa part étonnée d’apprendre la raison de la fermeture du fast-food préféré de ses deux enfants de 4 et 11 ans. La maman vient régulièrement avec eux du Blanc-Mesnil, pour « leur faire plaisir ».

La suite est réservée aux abonnés …

Le préfet a pris la décision de fermer l’établissement sans tarder. Depuis le mardi 30 mai 2023, le Quick du centre commercial O’Parinor à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) est sous le coup d’une fermeture administrative. En cause : de graves problèmes d’hygiène relevés à l’occasion d’une visite de contrôle réalisée le 25 mai.  Souce actu.fr.

Souris et absence de nettoyage

« Au cours d’une visite effectuée le 25/05/2023, les services de la direction départementale de la protection des populations de Seine-Saint-Denis ont constaté dans cet établissement de graves manquements aux règles d’hygiène et d’entretien général des lieux et des installations », établit Jacques Witkowski dans son arrêté.

Pêle-mêle, il cite la présence de rongeurs et de déjection de souris, une hygiène manuelle insuffisante « y compris à la sortie des toilettes » ou encore un nettoyage des équipements jugé lacunaire. «Les denrées alimentaires sont manipulées dans des locaux mal aménagés, malaisés à nettoyer et à désinfecter, comportant une source d’insalubrité et dont les revêtements sont souillés, pouvant être source de contamination par des gènes pathogènes», rapporte le préfet. 

Fermeture jusqu’à nouvel ordre

L’établissement de restauration rapide restera fermé « jusqu’à nouvel ordre ». Sa réouverture est conditionnée à la réalisation des prescriptions et des travaux réclamés par la préfecture. 

Selon la notification préfectorale, la réouverture est conditionnée à la fourniture de plusieurs garanties comme :

des attestations de formation en hygiène alimentaire des membres du personnel, des preuves de la mise en place d’un plan de lutte efficace contre les nuisibles, du nettoyage et de la maintenance de l’ensemble des locaux, de la maintenance des enceintes réfrigérées de l’ensemble du commerce ou encore les certificats médicaux des employés stipulant l’aptitude à manipuler les denrées alimentaires.

Ce n’est pas le seul restaurant de la galerie marchande à avoir échoué lors du contrôle. Quelques mètres plus loin, le fast-food Spread est aussi fermé administrativement jusqu’à nouvel ordre. Les inspecteurs ont constaté des problèmes d’hygiène importants et l’absence de traçabilité des produits. 

mardi 16 mai 2023

Un magasin Carrefour forcé de fermer à Lyon en raison d’une menace importante pour la santé

Les critiques se multipliaient sur Google et les réseaux sociaux : «magasin en ruine», «odeur à vomir»…

Après un contrôle intempestif des services d’hygiène en janvier 2023, certains internautes se sont même réjouis de la fermeture de ce supermarché de proximité en espérant que suivent des améliorations.

Ce mardi 16 mai 2023, le Carrefour City de Debourg, dans le 7e arrondissement de Lyon, fait de nouveau parler de lui. C’est au tour de la préfète du Rhône de signer un arrêté interdisant dès à présent le commerce de rouvrir ses portes, et ce, jusqu’à nouvel ordre.

Un danger pour la santé publique
Il était 9h30 ce mardi quand les services de contrôle d’hygiène de la Direction départementale de la protection des populations (DDPP) ont visité le Carrefour City de Debourg, rue Georges-Gouy (Lyon 7e).

L’agent chargé de vérifier la conformité de l’établissement aux règles d’hygiène a pu à nouveau dresser une longue liste de défaillances et «manquements graves» représentant «une menace importante pour la santé des consommateurs».

Déjections de rongeurs, fuites d’eau, produits périmés…
Les services de contrôle d’hygiène de la DDPP ont pu constater, à l’instar de nombreux clients, un «défaut caractérisé de maintenance et de nettoyage des locaux et équipements», «l’importance présence de déjections de rongeurs notamment dans les rayons» et «les mauvaises conditions de stockage des denrées proposées à la vente».

L’arrêté préfectoral souligne «l’absence d’autocontrôles» du buffet à salades, «la méconnaissance des bonnes pratiques d’hygiène et l’absence de formation du personnel» ainsi que «l’inefficacité du plan de nettoyage et de désinfection des locaux et des équipements».

En janvier dernier, alors que l’établissement était visé par une fermeture administrative délivrée par la mairie de Lyon, le groupe Carrefour assurait à notre rédaction «qu’une fuite dans la toiture a été détectée et a entraîné la présence de nuisibles» et que «des travaux de réfection de la toiture et de dératisation» étaient en cours «afin de rouvrir au plus vite».

Carrefour fermé jusqu’à nouvel ordre
Cinq mois après l’arrêté municipal, c’est donc au tour de la préfecture du Rhône d’éditer une nouvelle fermeture administrative. Le supermarché est sommé de faire intervenir un prestataire dans le but d’éradiquer les nuisibles et de nettoyer et désinfecter l’ensemble des locaux et des équipements.

Ce Carrefour devra «renforcer ses plans de nettoyage et désinfection» pour empêcher la potentielle future prolifération des nuisibles dans les locaux et «stocker ses denrées sèches dans un local fermé».

Le personnel devra également suivre une formation certifiée à l’hygiène.

Une fois toutes ces indications respectées, un agent de la DDPP pourra alors peut-être autoriser l’établissement à rouvrir après un ultime contrôle. Source actu.fr.

Commentaire
J'ai mis le lien sur les avis de ce magasin sur Google, c'est assez unanime. Les réponses du directeur du magasin sont aussi rapportées.

samedi 6 mai 2023

Femeture d'une boucherie pour manque d'hygiène à Garges-lès-Gonesse (Val d'Oise)

Après une pause pour cause d’activités diverses et variés, le dernier article du blog datait du 25 avril, voici revenir la saison des fermetures administrative avec un établissement alimentaire, en l’occurrence une boucherie ...  

Ont été relevés lors du contrôle :
- denrées animales dont les dates limites de consommation sont dépassées
- locaux et équipements sales
- denrées conservées dans des conditions inadéquates
- personnel non suffisamment formé aux bonnes pratiques d’hygiène
- bonnes pratiques d’hygiène non respectées
- locaux non équipés de dispositifs permettant le nettoyage hygiénique des mains
- la traçabilité des denrées non assurée.

Du fait de ces manquements, et en raison du risque de contamination ou de développement de micro-organismes et d’intoxication alimentaire, la boucherie de cet établissement a fait l’objet d’une fermeture.

N’hésitez pas à cliquer sur «Voir plus » pour découvrir ce qui se passait dans cette boucherie, photos à l'appui, c'est édifiant ...

Un internaute se demande, «J'ai deux questions à poser. Est ce que vous êtes là seul préfecture en France qui fait son travail ? Et est ce que vous communiquez sur toutes les fermetures d'établissement ou seulement certaines car ça en ferait pas beaucoup ...»

On attend toujours une réponse à cette question ...  

mercredi 3 mai 2023

Angleterre : McDonald's condamné à une amende après qu'une femme ait trouvé une souris dans un emballage de hamburger

Un peu de pub pour cette grande entreprise de fast food en Angleterre, mais aussi pour cette grande entreprise chargée de la lutte contre les nuisibles ...

«McDonald's condamné à une amende après qu'une femme ait trouvé une souris dans un emballage de hamburger», source communiqué du conseil de Waltham Forest Echo du 2 mai 2023.

Le géant de la restauration rapide a été condamné à payer près d'un demi-million de livres sterling (somme à peu équivalente en euros -aa) pour avoir enfreint les lois sur l'hygiène alimentaire dans sa succursale de Leytonstone.

A la Thames Magistrates 'Court, le géant de la restauration rapide a été condamné à payer 475 000 £ pour avoir enfreint les lois sur l'hygiène alimentaire, ainsi que 22 000 £ pour couvrir les frais de justice du conseil.

La juge du district, Susan Holdham, a déclaré: «McDonald's est une entreprise très réputée. Lorsque les clients se rendent chez McDonald's, ils s'attendent et sont en droit d'attendre les normes les plus élevées en matière d'hygiène alimentaire. Ce n'est pas un burger ou un bar à kebabs de rue - les enfants vont chez McDonald's comme un régal.

«Les locaux étaient sales, c'était de la graisse et de la saleté accumulées causées par un nettoyage inexistant ou inefficace sur de longues périodes.»

La juge Holdham a demandé pourquoi ni le personnel de la succursale, ni la société tierce partie de lutte contre les nuisibles, la société Ecolab, n'avaient précédemment signalé avoir vu des excréments ou des souris mortes.

Le tribunal a appris que la société américaine de sécurité des aliments Ecolab avait un contrat pour inspecter la succursale de Leytonstone à la recherche de nuisibles deux fois par mois, mais avait «raté» des signes évidents comme une souris «momifiée» au-dessus d'une friteuse.

La juge a déclaré qu'il était également «très grave» qu'Ecolab ne puisse pas expliquer pourquoi sa dernière visite avant la fermeture de la succursale, effectuée à 6 heures du matin le 20 septembre, n'a duré qu'une demi-heure.

Cependant, elle a décrit l'infestation comme «un échec au niveau local» et a noté que McDonald's avait par ailleurs un «bon» bilan de sécurité des aliments. Bien qu'elle gère directement environ 166 restaurants au Royaume-Uni, l'entreprise n'a qu'une seule condamnation pour un problème d'hygiène en 2012.

Ian Thomas, représentant McDonald's, a déclaré que le problème d'hygiène avait causé une «grande consternation» dans l'entreprise et qu'il était désormais utilisé comme exercice de formationt. Il a ajouté que le directeur des opérations de la société, Gareth Pearson, était personnellement venu au tribunal pour «comprendre ce qui s'était passé».

À la suite de l'audience, un porte-parole de McDonald's a déclaré que l'entreprise s'excusait «sans réserve» pour l'incident d'hygiène et tout bouleversement causé.

Ils ont ajouté : «Nous nous engageons à respecter les règles les plus élevées en matière de santé, de sécurité, de qualité et d'hygiène. Dans ce cas, nous n'avons pas atteint les règles que nous nous étions fixées dans tous nos restaurants.

«Bien que nous ayons mis en place de vastes systèmes de sécurité des aliments, ceux-ci n'ont malheureusement pas été correctement mis en œuvre dans ce restaurant à cette occasion.

«A la suite de l'incident, un examen complet de la politique et des procédures a été entrepris aux niveaux local et national pour s'assurer qu'un problème de cette nature ne se reproduise plus.»

Khevyn Limbajee, membre du cabinet du Waltham Forest Council pour la sécurité sanitaire communautaire, a déclaré: «Nous sommes reconnaissants de la rapidité de la réflexion du client dans cette affaire pour avoir signalé l'affaire au conseil pour enquête.»

«Il y avait un risque important pour la santé des résidents et des visiteurs de Waltham Forest et, en tant que tel, le conseil n'avait d'autre choix que de prendre des mesures formelles dans cette affaire.»

Commentaire
Etrange cette affaire où apparemement Ecolab ne faisait pas bien son travail, mais de plus, McDonald’s ne remarquait pas vraiment cette situation dégradée. A quoi donc peuvent bien servir les soi disant règles élevées en matière d'hygiène ?

NB : Merci à Joe Whitworth d’avoir signalé cette information.

lundi 24 avril 2023

Différences entre une inspection en Angleterre et en France

Suite à l’actualité récentes de fermetures pour raison sanitaire à Argenteui (Val d’Oise) et à Montpellier, voici ce qui est arrivé à un gérant d’un établissement de restauration en Angleterre. Vous allez constater avec cet exemple britannique les trois principales différences, à mon sens, avec une inspection en sécurité des aliments en France …

 «Les infractions à la réglementation en matière de sécurité des aliments et d'hygiène coûtent plus de 20 000 £ à Subway», source Enfield Council du 24 avril 2023. 20 000 £ = 22 600 euros.

Les franchisés d'un restaurant de restauration rapide Subway à Enfield ont été condamnés à une amende de 11 782 £ (13 311,50 euros) pour avoir enfreint la réglementation en matière d'hygiène alimentaire, de lutte antinuisibles et de contamination, à la suite d'investigations menées par l'Enfield Council.

Le lundi 27 mars 2023, à Highbury Corner Magistrates Court, SRAJ Subs Limited, qui exploite la franchise du restaurant Subway au 42 Church Street à Enfield Town, et ses trois administrateurs, Md Abdul Basher, Sk Zakir Hossain et Sk Kabir Hossain ont plaidé coupables pour toutes les charges.

SRAJ Subs Limited a été condamné à une amende de 6 000 £ (6 779 euros), Md Abdul Basher à une amende de 2 751 £ (3 108 euros), Sk Zakir Hossain à une amende de 1 347 £ (1 522 euros) et Sk Kabir Hossain à une amende de 1 684 £ (1 902 euros). La société a été condamnée à payer une contribution aux frais du conseil de 9 146,77 £ (10 334 euros). Le total final, y compris les amendes et les frais de l'affaire, était de 20 928,77 £ (23 646 euros).

L'entreprise a été poursuivie pour avoir enfreint le Règlement de 2013 sur la sécurité des aliments et l'hygiène alimentaires (Angleterre) en matière de lutte antinuisibles, de prévention de la contamination, de non-maintien des locaux propres et en bon état et de non-mise en œuvre et de maintien d'une ou de plusieurs procédures permanentes basées sur les principes du Hazard Analysis Critical Control Points (HACCP).

Les infractions ont été découvertes pour la première fois lors d'une visite de routine au restaurant par des membres de l'équipe de sécurité des aliments d’Enfield's Council le 13 novembre 2021, où ils ont identifié des mouches dans un siphon, un manque de propreté, des excréments de souris et une souris vivante collée à un piège fait d’une planche collante..

Le résultat de la visite a été la fermeture volontaire immédiate des locaux car ils présentaient un risque imminent pour la santé publique et ont reçu une note d'hygiène alimentaire de zéro.

Des visites ultérieures dans les locaux ont révélé un trou dans le mur, des excréments de souris dans le placard situé au premier étage dans le coin salon des clients, des espaces autour des tuyaux qui devaient être scellés, des excréments de rats près d'un tuyau d'évacuation arrière dans la zone de la vaisselle, un tue-mouches électrique qui ne fonctionnait pas correctement et il y avait toujours des signes de mouches dans le siphon et des excréments de souris dans la zone de travail.
D'autres inspections de routine ont été effectuées en 2022 et 2023.

La dernière inspection a eu lieu le 23 mars 2023 et a donné la note de 1, «des améliorations majeures sont nécessaires». Ce restaurant n'est donc pas sorti d'affaire ...

NB : L’illustration est fournie par l’Enfield Council et j’avoue ne pas savoir si c’est un rat ou un surmulot.
Merci à Joe Whitworth qui m’a signalé cette information.

Commentaire
Avez-vous trouvé les principales différences avec la France ?
- La principale différence est que l’on tape fort au porte-monnaie, même si l'entreprise semble persévérer dans le manque d'hygiène.
- La seconde différence est qu’en quelques clics rapides, vous avez accès au rapport d’inspection et à la note obtenue par le Subway restaurant at 42 Church Street, Enfield Town.
- La troisième différence est que l’on peut réaliser rapidement une nouvelle inspection. En allant sur ce lien, vous pouvez payer pour une nouvelle inspection.

jeudi 6 avril 2023

Fermeture pour raison sanitaire d'une boulangerie à Epinaysur-Seine (Seine-Saint-Denis). Ratatouille inside !

Par ailleurs, le préfet de Seine-Saint-Denis a dressé un bilan de l’action pour le mois de mars, en ce qui concerne l’hygiène des aliments, voir le détail ci-dessous.
6 fermetures envisagées, 8 avertissements, 3 mises en demeure.

vendredi 31 mars 2023

Les sanctions sont méritées chez des récidivistes de la malpropreté. A propos de deux exemples chez nos voisins britanniques

Rien ne vaut un bonne amende ou interdiction à vie pour les récidivistes de la malpropreté afin de leur donner le goût d’appliquer la réglementation et d’assurer la sécurité sanitaire des consommateurs et d’éviter de jouer au chat et à la souris avec les agents chargés de faire respecter la réglementation.
En voici deux exemples aimablement fournis par Joe Whitworth et jugez plutôt ...

«Angleterre : Des non-conformité en matière d’hygiène et dans la lutte anti-nuisibles coûtent 84 000 euros à un supermarché», source Enfield Council du 28 mars 2023.

1. Fresh Valley Foods Ltd, opérant sous le nom de Yasar Halim Supermarket, et son propriétaire ont été condamnés à une amende totale de 74 000 £ (84 000 euros) pour avoir enfreint les réglementations en matière d'hygiène, de la lutte antinuisibles et de la contamination.

Le mardi 21 mars 2023, la société qui possède un supermarché situé à Hedge Lane, Palmers Green, a été condamnée à une amende de 48 000 £ (54 700 euros) et le propriétaire Mehmet Yasar Halim a été condamné à payer 26 000 £ (29 560 euros) par la Highbury Corner Magistrates Court, après une enquête de l’Enfield Council.

Les autres coûts comprenaient une suramende compensatoire de 190 £ (216 euros) et les frais du Conseil totalisant 4 400,62 £ (5002,58 euros).

Mehmet Yasar Halim a été reconnu coupable de ne pas avoir d'analyse des dangers et des points critiques pour leur maîtrise (HACCP), qui est un moyen de gérer les dangers pour la sécurité des aliments, aucun contrôle des nuisibles et aucune protection contre la contamination, malgré plusieurs visites et avertissements du service de santé environnementale des agents de l’Enfield Council.

Le supermarché et le propriétaire ont reçu un rapport détaillé de l’Enfield Council. sur les améliorations qui devaient être apportées aux locaux, mais des infestations de rats et de mouches, y compris des excréments, étaient toujours présentes lors des visites de suivi des agents.

Le dispositif Alim’confiance en France ne permet pas une nouvelle inspection, même si vous payez une visite des inspecteurs …

2. «Pays de Galles : Peines de prison avec sursis pour des exploitants d'une entreprise de fruits de mer basée dans le Pembrokeshire», source Pembrokeshire County Council du 30 mars 2023.

Le non-respect répété de la législation sur la sécurité des aliments et les non-conformités délibérées des avis statutaires signifiés par les agents de santé environnementale pour protéger la santé des consommateurs ont entraîné des peines de prison avec sursis pour deux exploitants du secteur alimentaire du Pembrokeshire.

Colin James Brown et Donna Brown, qui dirigent Shores Seafood au 16 India Row à Monkton, Pembroke, ont également reçu des ordonnances leur interdisant de gérer indéfiniment une entreprise alimentaire.

L'audience de détermination de la peine a eu lieu à la Swansea Crown Court le 24 mars 2023, après que le couple a plaidé coupable lors d'audiences antérieures à quatre infractions en vertu du Règlement de 2006 sur l'hygiène alimentaire (Pays de Galles) tel que modifié et du Règlement général sur les aliments de 2004 tel que modifié concernant :
- défaut de prendre des mesures pour protéger les aliments du risque de contamination
- mettre des aliments dangereux sur le marché
- ne pas se conformer à un avis d'action corrective
- exploiter leur entreprise sans autorisation après que l'autorisation de fournir leurs produits de la mer ait été suspendue.

La poursuite a été intentée par le Pembrokeshire County Council.

Le tribunal a appris que les infractions s'étaient produites au cours d'une période où l'entreprise, qui vendait des crabes et des homards, avait produit périodiquement des aliments contaminés par des niveaux élevés de bactéries dangereuses, Listeria monocytogenes, qui peuvent avoir de graves effets sur la santé par une maladie appelée listériose, en particulier dans les segments vulnérables de la population.

Malgré les efforts considérables déployés par les agents du Council pour travailler avec l'entreprise afin d'identifier les sources potentielles de contamination bactérienne et d'assurer la mise en œuvre des dispositions de management de la sécurité des aliments, le County Council a suspendu son autorisation de fournir ses fruits de mer à d'autres entreprises en avril 2021 à la suite d’inquiétudes quant à la capacité de l'entreprise à fournir des aliments sûrs.

Le Council a également signifié des avis de mesures correctives à l'entreprise empêchant la production de denrées alimentaires après qu'il est devenu clair que l'entreprise n'était pas en mesure de mettre en œuvre les contrôles nécessaires de manière continue et sans son intervention continue.

Cependant, en juillet 2021, le Council a appris que les exploitants de Shores Seafood continuaient de fournir leurs produits dans des établissements alimentaires locaux du Pembrokeshire en plus loin, en violation directe et flagrante des avis d'exécution en place dans l'entreprise.

Les agents de santé environnementale ont contacté les entreprises ayant reçu les produits dès que l'information a été révélée et ont retiré les produits du marché.

Ils ont également découvert des preuves que des entreprises avaient été approvisionnées en produits Shores Seafood à plusieurs reprises depuis qu'il leur avait été interdit de le faire.

Un rappel de produit a également été publié par la Food Standards Agency à la suite d'informations fournies par le County Council de Pembrokeshire, pour s'assurer qu'aucun produit ne restait à vendre.

À la suite de ces infractions, Colin Brown a été condamné à neuf mois de prison avec sursis pendant deux ans et a également dû effectuer 200 heures de travail non rémunéré. Donna Brown a été condamnée à six mois de prison avec sursis pendant deux ans, avec une condition d'activité de réadaptation de 15 jours.

Colin Brown et Donna Brown ont tous deux reçu des ordonnances leur interdisant de gérer indéfiniment une entreprise alimentaire, ce que le juge a indiqué comme étant à la fois nécessaire et proportionné.

En résumant la situation, le juge Walters a déclaré que les faits de l'affaire étaient «extrêmement peu attrayants et que l'autorité locale était engagée dans une opération du chat et de la souris avec l'entreprise ».

Commentaire
Je peux me tromper mais je ne crois pas qu'en France les sanctions auraient été de ce niveau.

lundi 13 mars 2023

Val d'Oise : Deux nouvelles fermetures administrative d’établissements alimentaires pour manque d'hygiène

Deux nouvelles fermetures d’établissements proposant des denrées alimentaires décidées par le Préfet du Val-d'Oise :

1. Le restaurant « Le Plein Air », rue des Quinconces, à Arnouville.
Ont été relevés lors du contrôle :
- détention de denrées alimentaires dont les dates limites de consommation sont dépassées
- locaux et équipements sales
- locaux non équipés d’un dispositif permettant un nettoyage hygiénique des mains
- la traçabilité des denrées non assurée.

2. La boulangerie «Gourmandise et Création», 114 avenue de Verdun, à Argenteuil.
Ont été relevés lors du contrôle :
- présence d’un animal domestique, de déjections animales diverses et de nuisibles (souris) dans les locaux
- locaux et équipements sales
- denrées conservées dans des conditions inadéquates
- la traçabilité des denrées non assurée
Du fait de ces manquements, les établissements présentent un danger grave et imminent pour la santé en raison de la probabilité importante de contamination ou de développement de micro-organismes et d’intoxication alimentaire.
Les mesures de fermetures seront levées dès que les établissements seront aux normes en vigueur.

La semaine dernière, la préfecture du Val-d’Oise avait déjà prononcé la fermeture administrative de deux boucheries à Cergy et à Saint-Ouen-l’Aumône, et de la cuisine de l’Ehpad Les Tamaris, à Saint-Leu-la-Forêt, à la suite de contrôles sanitaires.

Commentaire
Pourquoi autanr de fermetures dans le Val d'Oise ?

mardi 8 novembre 2022

La biodiversité et les rats de Paris ont leur programme de recherche ! Vers une déconstruction des idées sur les rats ?

Dans un article de l’Anses sur «Vecteurs et ravageurs, contrôle et biodiversité», il est question du lien entre perte de biodiversité et (ré)émergence de maladies a déjà fait l’objet de nombreux travaux, en particulier sur le sujet des maladies à transmission vectorielle (paludisme, fièvre du Nil Occidental, borréliose de Lyme…).  

En revanche, les impacts du retour d’une certaine biodiversité en ville sur les maladies à transmission vectorielles restent à ce jour assez peu connus et méritent d’être mieux appréhendés. De même, les impacts sur la biodiversité de la lutte contre les vecteurs (moustiques, tiques, pucerons…) susceptibles de transmettre des agents pathogènes aux humains, aux animaux ou aux plantes doivent eux aussi être davantage explorés.  

Malheureusement l’Anses ne parle pas de rats et/ou de surmulots de Paris, mais il est annoncé un prochain colloque scientifique le 9 novembre 2022 sur ces sujets, à suivre donc ...

C’est d’autant plus dommage qu’il y avait eu un communiqué de l’Académie nationale de médecine du 15 juillet 2022 qui annonçait clairement la couleur «Entre le bien-être du rat d’égout et la santé publique, faut-il choisir ?». Voir l’article que le blog a consacré à ce sujet.

Cela étant, la Mairie de Paris méconnaît les recommandations de ce communiqué mais veut nous apprendre «à cohabiter avec eux». Il y avait même à la fête de la Science cette année une action sur le sujet, «Biodiversité urbaine : le rat à Paris».

Il existe surtout, et c'est sans doute cela le plus triste, un projet de recherche ARMAGUEDON, Approche interdisciplinaire en génomique, écologie urbaine et éco-épidémiologie pour une meilleure gestion des rats à Paris (378 928 euros), qui vise à «lutter contre les préjugés pour aider les Parisiens à mieux cohabiter avec les rats». Il s'agit de : 
- Décrire la biologie et l'écologie des rats de Paris.
- Comprendre les risques de transmissions de maladies et d'infections des rats aux hommes.
- Lutter contre les préjugés pour aider les Parisiens à mieux cohabiter avec les rats.

Comme on ne veut pas lutter contre le problème des rats par pure idéologie, alors on l'habille sous la forme d'un projet de recherche et le tour est joué ... 

A l’heure où en tant que Parisien, j’apprends une augmentation significative des impôtsfonciers, voici que la Ville de Paris dépense annuellement 4,7 fois plus en subventions aux associations (283 M€) qu’en soutien aux travaux d’isolation (60 M€).

Comme vous le voyez ci-dessous toutes ces subventions, ça donne forcément des idées où l'humour et les rats ne sont pas absents ...

NB : Le logo Armaguedon, Crédits: ©AIS/UMS 2AD. La photo en haut à droite est libre de droit.

Complément
Parmi les mesures de salubrité publique préconsiées par le ministère de la Santé pour lutter contre la leptospirose, il y a la dératisation en milieu urbain, mais selon ce programme de recherche, sans doute, faudra-t-il entamer un dialogue avec les rats pour une meilleure cohabitation. L’étape suivante sera certainement de s’excuser auprès des rats pour la mauvaise image véhiculée par les Parisiens et de tout le mal qu’on leur a fait, ce s'appelle un travail de déconstruction !

jeudi 6 octobre 2022

Un rongeur dans un burger pour une cliente d'une chaîne de fast-food

«Une cliente porte plainte contre Quick après avoir trouvé une souris dans son burger», source BFMTV.

Plusieurs photos de cette mauvaise découverte ont été postées sur Twitter. L'enseigne a présenté ses excuses à la cliente et assure avoir pris les mesures nécessaires pour éviter que cet incident se reproduise.

Un sandwich à la garniture inhabituelle. Une cliente a eu la mauvaise surprise de découvrir un rongeur dans le burger qu'elle avait commandé dans un établissement de la chaîne de restauration rapide Quick à Rouen, en Seine-Maritime. Elle a fait part dimanche de son mécontentement sur Twitter et a reçu des excuses de la part de l'enseigne.

«Un incident totalement exceptionnel»
La chaîne de restauration rapide a répondu sur Twitter à la cliente, disant «regrett(er) sincèrement cet incident». Dans un communiqué publié mardi sur son site, Quick revient sur cette découverte.

«Cet incident est totalement exceptionnel mais nous considérons qu’il est inacceptable. Nous présentons toutes nos excuses à la cliente qui nous a alertés et plus largement à l’ensemble des clients de nos restaurants», assure la chaîne.

Nous avons pris dès hier les mesures suivantes :
- Destruction de tous les lots de salades susceptibles d’être concernés ;
- Renforcement du protocole de vérification et des mesures de contrôle des salades dans l’ensemble des restaurants ;
- Demande à l’ensemble de nos fournisseurs de salades d'intensifier les processus de contrôle à tous les niveaux de la production
- Nous avons également informé les autorités compétentes de cette situation et nous agirons avec elles en toute transparence.

La cliente assure avoir porté plainte auprès du fast-food et précise à France 3 avoir entamé une procédure judiciaire avec un avocat.