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samedi 30 juillet 2022

Conseil de consommation concernant les glycoalcaloïdes

À éviter: pomme de terre ancienne, desséchée, et en forte germination

La Division de la sécurité alimentaire du Luxembourg a émis un nouveau conseil de consommation concernant les glycoalcaloïdes.

Les glycoalcaloïdes sont des substances potentiellement toxiques qui sont présentes dans la famille des plantes solanacées comme les aubergines, les tomates, les poivrons et surtout les pommes de terre.

En grandes concentrations, ces substances présentent un risque pour la santé, surtout chez les enfants. Il est donc conseillé de suivre les recommandations lors de la consommation et préparation de pommes de terre.

Les glycoalcaloïdes
Les glycoalcaloïdes sont des composés naturellement présents dans la famille des solanacées, qui comprend les pommes de terre, les tomates, les aubergines, le coqueret du Pérou (physalis) et les poivrons. Parmi les plantes non alimentaires de la famille des solanaceae, on trouve le tabac, le pétunia et la morelle grimpante ou douce-amère.

Concernant la consommation de produits riches en glycoalcaloïdes, l’EFSA a identifié des risques pour la santé des nourrissons et des jeunes enfants en tenant compte à la fois des consommateurs moyens et intensifs. Pour les adultes, seules les grandes quantités consommées posent des problèmes de santé. Les intoxications aux glycoalcaloïdes peuvent provoquer des symptômes gastro-intestinaux aigus tels que nausées, vomissements et diarrhée.

En 2020, la Division de la sécurité alimentaire a également commencé à faire du monitoring sur les pommes de terre en vue des discussions auprès de la Commission européenne pour fixer des limites maximales. Sur la période 2020-2021, 23 échantillons de pommes de terre ont été prélevés pour effectuer des analyses en glycoalcaloïdes.

Recommandations
Pour réduire au minimum l'exposition aux glycoalcaloïdes issus des pommes de terre, il est conseillé de :
- Éplucher et cuire les pommes de terre.
- Conserver les pommes de terre dans un endroit frais, sec et à l'abri de la lumière.
- Ne pas consommer les pommes de terre anciennes, desséchées, vertes ou en forte germination.
- Retirer généreusement les parties vertes et les «yeux» des pommes de terre.
- Choisir les pommes de terre fraîches et non endommagées en cas de souhait de vouloir manger la peau de la pomme de terre.
- Ne pas consommer les plats de pommes de terre s'ils ont un goût amer.
- Éviter que les jeunes enfants, en particulier, mangent des pommes de terre non épluchées.
- Ne pas réutiliser l'eau dans laquelle les pommes de terre ont été bouillies.

La graisse de friture des produits à base de pommes de terre doit être remplacée régulièrement.

Publication
Les gycoalcaloïdes, conseil de consommation.

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a fermé le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

vendredi 29 juillet 2022

Virus de la variole du singe et recommandations relatives à la réduction du risque de transmission lié à la manipulation et la consommation des denrées alimentaires»

Il s'agit d'une suite de l'article Variole du singe : quel risque de transmission par l’alimentation ?

Un article bien fait du 28 juillet 2022 paru sur CNews traite de la «Variole du singe : le virus peut-il s'attraper au restaurant ?»

Qu’en est-il suite à l’avis publié le 24 juin 2022 par l'Anses (avis portant sur des «recommandations relatives à la réduction du risque de transmission du virus Monkox lié à la manipulation et la consommation des denrées alimentaires») selon lequel la variole du singe pourrait se transmettre dans les établissements de restauration, si ces derniers ne respectent pas les pratiques d’hygiène habituelles.

Extraits choisis de l'avis

Les experts du groupe d’expertise collective d’urgence (GECU) supposent que la contamination de l’environnement (en industrie agroalimentaire, en restauration ou à domicile) ne peut survenir que par le biais de personnes infectées excrétrices, notamment par le biais des contacts avec les lésions, les croûtes et des sécrétions naso ou oro-pharyngées.

La contamination de l’environnement en industrie agroalimentaire ou en restauration ne peut survenir que par l’intermédiaire de personnes infectées (notamment par des croûtes et des sécrétions oro ou naso pharyngées).

Les experts du GECU rappellent que les bonnes pratiques d’hygiène en agroalimentaire ou en restauration impliquent que les personnes présentant un symptôme cutané infecté (lésions, maladie de peau) ou des symptômes de gastro-entérite ne doivent pas manipuler les aliments. Dans le contexte actuel, toute personne avec des symptômes évocateurs du virus Monkeypox (MPX), dont lésions, papules etc., ne doit pas manipuler des aliments, doit consulter et se faire tester, et en cas de résultat positif doit suivre les recommandations en vigueur.

Les experts du GECU estiment que les personnes contacts travaillant dans la restauration ou dans le secteur agroalimentaire doivent bénéficier d’une sensibilisation aux symptômes évocateurs du MPX, et doivent être invitées à suivre les recommandations en vigueur émises par le Haut Conseil de la santé publique.

Un tableau fournit des exemples de mesures préventives en fonction des différents scénarios de contamination d’une denrée alimentaire par le virus MPX en France.

Il est également souligné que les bonnes pratiques d’hygiène en restauration ou en industrie agroalimentaire reposent aussi sur l’état de santé des opérateurs. Toute personne malade doit connaître l’importance de ne pas manipuler des aliments si elle présente des symptômes de gastro-entérite (diarrhée, fièvre, vomissements, maux de tête) mais aussi de tout cas de symptôme cutané infecté (lésions, maladie de peau ...). Dans le contexte actuel de l’épidémie à MPX, une sensibilisation vis-à-vis des symptômes évocateurs du MPX des personnes contacts travaillant dans la restauration et de l’industrie agroalimentaire pourrait limiter la contamination initiale de l’aliment.

Les personnes contacts doivent faire preuve d’une vigilance particulière quant à l’apparition du moindre symptôme afin d’être en mesure de limiter la transmission du virus, y compris par la manipulation de denrées alimentaires qui pourraient être consommées par une personne tierce. Sur ce point, une sensibilisation des employeurs et des salariés du secteur de la restauration et de l’agroalimentaire apparaît nécessaire, avec l’appui des services de prévention et de santé au travail ou des services de médecine de prévention, afin que chacun puisse mettre en œuvre les obligations qui lui incombent, au regard des dispositions du code du travail, et que soient mises en place des mesures de prévention adaptées.

Lors d’une interview accordée à Sciences & Avenir, l’Anses a donné quelques conseils supplémentaires sur le nettoyage et la désinfection des objets et surfaces et sur la désinfection d ela nourriture et des mains. Le titre de l’article est tout un programme, « Variole du singe : l'Anses alerte sur une possible contamination par les aliments ».

Comment nettoyer les objets et surfaces ?
Bonne nouvelle, les produits ménagers fonctionnement bien sur la variole du singe selon le rapport, qui explique que «les virus enveloppés font partie de ceux qui sont les plus simples à inactiver, les détergents endommageant leur enveloppe lipidique. Les Poxviridae sont sensibles aux désinfectants courants.» De même, le lavage des ustensiles et de la vaisselle au lave-vaisselle et du linge en lave-linge (à des températures supérieures à 60°C) permet d’éliminer le virus. Certaines surfaces ou objets utilisés en commun doivent être désinfectées, voire utilisées avec des gants. Les produits classiques du commerce peuvent tout à fait faire l'affaire pour éliminer la variole du singe. «Les produits de nettoyage/désinfectants ménagers standard (domestiques) peuvent être utilisés, lorsque l’on applique les doses et temps d’action prévus par le fabricant pour obtenir une activité virucide. Les traitements virucides, par exemple ceux qui mentionnent la norme EN 14476 (produits testés sur des virus enveloppés et ceux non-enveloppées) sont donc efficaces aux doses et temps d’action mentionnés», explique l'Anses.

Comment décontaminer la nourriture et les mains ?
Pour décontaminer la nourriture, «la cuisson (12 minutes à 70°C) pourrait être considérée comme efficace pour inactiver le MPXV [monkeypoxvirus, virus de la variole du singe]». Ainsi, un aliment contaminé qui n’aurait pas eu de traitement thermique suffisant (température et durée) ou cuit mais non protégé contre les recontaminations après cuisson peut être source d’exposition.» Enfin pour le lavage des mains, «les mesures habituelles de nettoyage et de désinfection avec de l’eau et du savon ou une solution hydro-alcoolique sont suffisantes».

Par ailleurs, si une personne présente des symptômes qui pourraient ressembler à ceux de la variole du singe (éruptions cutanées, fièvre, maux de tête, fatigue, douleurs musculaires), il faut impérativement consulter. En cas de contamination avérée, le malade doit s'isoler et la vaccination des cas contacts est recommandée.

Mise à jour du 2 août 2022On lira l’avis de l’Académie nationale de Médecine, «Variole du singe : zoonose et infection sexuellement transmissible (IST)» dont j’extrais ce passage,

La transmission interhumaine du MPXV est connue, près de 50% des personnes vivant auprès d’un sujet infecté pouvant être contaminées, soit directement par contact avec des lésions cutanées ou muqueuses, des fluides corporels, des gouttelettes respiratoires, ou indirectement par l’intermédiaire d’objets contaminés. Toutefois, la voie sexuelle n’avait pas été décrite parmi les modes de transmission interhumaine et les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes n’étaient pas considérés comme une population à risque. De rares cas secondaires sont observés aussi chez des femmes et des enfants, mais à la faveur de contacts intimes et répétés avec des partenaires multiples et variés, le MPXV se propage vite dans certaines communautés gays. Cette forme épidémique de variole du singe en fait une nouvelle IST, le virus ayant été isolé dans le sperme de patients. 

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jeudi 28 juillet 2022

Considérations sur la cuisson du steak haché

Un article très utile est paru dans la revue The Conversation le 5 juillet 2022 par des experts de l’Anses, Frédérique Audiat-Perrin, Estelle Chaix et Laurent Guillier, «Aliments contaminés par la bactérie E. coli : quels effets sur la santé et comment prévenir les infections ?»

J’ai retenu la phrase suivante, «Pour les populations sensibles (jeunes enfants et personnes âgées) : cuire à cœur (70°C) les viandes hachées et les produits à base de viande hachée».

C’est intéressant car ce n’est pas la position de Santé publique France, qui n’évoque jamais une température et encore moins l’usage d’un thermomètre.

Ainsi dans son dernier article sur un sujet d’actualité publié le 19 juillet, «Syndrome hémolytique et urémique pédiatrique : les mesures de prévention face aux risques de l’été», Santé publique France rapporte,

Les viandes, et surtout la viande hachée de bœuf, mais aussi les préparations à base de viande hachée, doivent être bien cuites à cœur (et non pas rosées ou saignantes).

Ou une autre version écrite dans le cadre d’une enquête sur une TIAC à STEC O157 liée à des concombres en restauration collective,

Pour limiter le risque de contamination, la cuisson des viandes hachées doit être effectuée à cœur en s’assurant que la viande est cuite au centre et qu’elle n’est plus rosée. 

Selon le CDC des Etats-Unis, «Vous ne pouvez pas savoir si les aliments sont cuits en toute sécurité en vérifiant leur couleur et leur texture.»

Ce préambule important a été fait parce qu’au Luxembourg, il y a eu le 28 juillet 2022, des rappels de steak hachés mais aussi des ‘steaks hachés précuits’ en raison de présence de E. coli O157. Cette idée de steak haché précuit ne peut qu’induire en erreur des consommateurs à risque.

Pour mémoire, il y a eu quatre rappels de steak haché et viande hachée en France en juillet 2022 et deux juin 2022, selon RappelConso. Pourtant, si l’on suit le site des rappels d’Aldi, on découvre qu’il y a eu six rappels de steak hachée et viande hachée en juin 2022 …

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mercredi 20 juillet 2022

Audit par l'UE des contrôles de sécurité sanitaire du lait et des produits laitiers en Pologne et aux Pays-Bas

Qui n’est pas dans le collimateur des audits de la Commission européenne, les contrôleurs sont contrôlés, la France en a fait l’expérience, voir ici.

Food Safety News nous propose «Audit par l'UE des contrôles de sécurité sanitaire du lait et des produits laitiers en Pologne et aux Pays-Bas», plus de problèmes en Pologne qu'aux Pays-Bas. L’article a été adapté par mes soins.

Deux audits de l'unité Santé et sécurité de la Commission européenne ont porté sur le lait et les produits laitiers en Pologne et aux Pays-Bas.

Un audit à distance de la DG Santé, en mars 2021 en Pologne, a révélé que le système était bien conçu mais qu'un manque de formation et des audits internes en affaiblissent l'efficacité.

Résumé des problèmes rencontrés en Pologne
Ces dernières années, peu de formations en lien avec les particularités et les exigences spécifiques du secteur laitier ont été organisées par l’autorité centrale compétente. Cela a un effet négatif sur le niveau de compétence du personnel chargé des contrôles officiels dans le secteur laitier.

En outre, les procédures mises en place pour déléguer des tâches de contrôle officiel aux vétérinaires privés ne sont ni pleinement adaptées ni conformes aux exigences de la législation de l’Union en la matière. Des dispositions précises pour l’échantillonnage et l’analyse officielle du lait cru et des produits laitiers sont en place. Les plans d’échantillonnage officiels concernant les critères microbiologiques pour le lait et les produits laitiers étaient, en général, mis en œuvre de manière adéquate dans les régions couvertes par l’audit, en dehors du manque de lignes directrices en matière d’échantillonnage et d’analyse officielle pour les entérotoxines staphylococciques et la phosphatase alcaline, ce qui s’est traduit par un nombre insuffisant de tests de routine pour ces paramètres. Cela réduit la capacité des autorités compétentes à déceler les cas de nonconformité liés à ces critères. Les laboratoires officiels sont tous accrédités. Ils prennent part à la série d’essais d’aptitude organisée par le laboratoire national de référence, et obtiennent de bons résultats en général. Les mesures prises en cas d’alertes rapides pour les produits laitiers n’étaient pas pleinement satisfaisantes et ne respectaient pas les instructions applicables.

Par ailleurs, les mesures correctrices étaient limitées aux établissements concernés. En outre, les autorités compétentes n’ont pas utilisé les informations recueillies pour améliorer le système général de contrôle en ce qui concerne les problèmes mis en évidence (à savoir, les contrôles des critères microbiologiques).

Les autorités compétentes ont mis en place certains mécanismes de contrôles et des audits internes. Pendant plusieurs années, les audits n’ont pas porté sur les contrôles mis en place dans le secteur laitier. En outre, aucun mécanisme n’est en place afin de veiller à ce que l’autorité centrale compétente reçoive les informations concernant le contrôle annuel des inspecteurs vétérinaires des districts par les autorités régionales compétentes. Cela pourrait nuire à l’efficacité de la planification, par l’autorité compétente centrale, des activités visant à vérifier les contrôles officiels, et augmenter le risque que des lacunes potentielles dans le système de contrôles ne soient pas décelées.

L'équipe d'audit a noté des lacunes dans la compréhension ou les connaissances de certains inspecteurs interrogés dans des domaines tels que l'évaluation des critères microbiologiques pour Listeria monocytogenes dans les produits laitiers et les procédures basées sur HACCP. Ils ont déclaré que cela avait un impact négatif sur le niveau de compétence du personnel pour les contrôles officiels dans le secteur.

Les analyses officielles des produits laitiers pour les critères microbiens en 2018 et 2019, ont détecté Listeria monocytogenes dans 32 lots sur 1 973 échantillonnés et Salmonella dans deux lots sur 695 testés. L'échantillonnage pour les critères d'hygiène des procédés a révélé des staphylocoques à coagulase positive dans 33 des 1 146 lots et E. coli dans 22 lots sur 757 testés.

Les mesures prises en cas d'alertes pour les produits laitiers n'étaient pas entièrement satisfaisantes et non conformes aux instructions, ont déclaré des responsables.

L'équipe d'audit a évalué les actions des autorités concernant deux alertes RASFF en 2019 pour la détection de Salmonella dans du lait en poudre et de Listeria monocytogenes dans du fromage. Dans l'exemple de Salmonella, une hygiène de processus insatisfaisante d'une ligne de production a été identifiée comme cause. Les autorités ont suspendu les opérations sur cette ligne et celle-ci a ensuite été fermée, mais elles n'ont pas prélevé d'échantillons d'autres lots éventuellement fabriqués sur la même ligne, comme l'exigent les directives.

Pour le cas de Listeria, les autorités n'ont constaté de non-conformité qu'après 20 jours. Ce retard était lié à l'incompréhension de l’agence des exigences et des mesures à prendre pour les échantillons positifs en dessous de la limite de 100 unités formant colonie par g.

«Les actions correctives ont été limitées aux entreprises alimentaires et aux districts concernés et aucune preuve n'était disponible que les informations acquises aient été utilisées pour améliorer les aspects pertinents du système de contrôle et pour empêcher une éventuelle récurrence ailleurs», selon le rapport.

Faits saillants de l'audit aux Pays-Bas
L'autre évaluation virtuelle aux Pays-Bas en octobre 2021 a identifié des problèmes avec le système d'agrément des entreprises alimentaires.

L'Autorité néerlandaise de sécurité des aliments et des produits de consommation (NVWA) et l'Autorité néerlandaise de contrôle des produits laitiers et des œufs (COKZ) manquent de personnel, ce qui a une incidence sur l'efficacité des contrôles officiels.

Le personnel impliqué dans les contrôles officiels dans le secteur laitier a déclaré que la surcharge de travail a parfois entraîné des retards dans les inspections, principalement en ce qui concerne le suivi, les rapports et la mise en œuvre.

La formation, les capacités de laboratoire et la coopération entre les différentes agences ont été notées comme des points positifs.

L'équipe d'audit a déclaré que les inspecteurs utilisaient principalement la note la plus basse pour les non-conformités, bien que certaines d'entre elles nécessitent un avertissement et une action de suivi. Ils ont également constaté des retards, parfois jusqu'à trois mois à compter de la date d'inspection, dans la remise des rapports et des avertissements écrits, ce qui a eu une incidence sur la correction en temps opportun des non-conformités.

En 2020, un projet a examiné 46 échantillons de fromage à pâte molle et affiné au lait cru pour détecter les E. coli producteurs de shigatoxines (STEC). Il a été retrouvé dans deux échantillons de croûte de fromages affinés. Une autre étude a porté sur le lait cru pour livraison directe aux consommateurs. En 2020, sur 100 échantillons de lait cru de vache, cinq étaient positifs pour un nombre élevé de staphylocoques à coagulase positive, quatre pour les STEC et le seul échantillon de lait cru de chèvre était positif pour les STEC.

L'équipe d'audit a suivi cinq notifications au RASFF sur Listeria monocytogenes, Salmonella et E. coli dans le fromage, et une pour des allergènes non déclarés dans un fromage, signalées en 2020 et 2021. Toutes les enquêtes et le suivi ont été jugés efficaces.

En réponse, les autorités néerlandaises ont dit que les lacunes en matière d'approbation concernaient les soi-disant transformateurs laitiers agricoles. Il s'agit d'un groupe de plus de 500 agriculteurs qui transforment une partie ou la totalité de leur production de lait cru en produits régionaux, souvent de manière artisanale. Ils ne représentent que 4% du flux total de lait aux Pays-Bas, les 96% restants n'étant pas concernés.

COKZ examinera la procédure relative aux approbations et l'ajustera d'ici septembre 2022. L'agence développera également un système d'assurance pour assurer une évaluation en temps opportun pour ceux qui ont une approbation conditionnelle. COKZ s'assurera également qu'une nouvelle inspection soit effectuée dans les trois mois suivant la visite initiale et que les lacunes soient communiquées à la fin de l'inspection.

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mardi 5 avril 2022

Une épidémie de Listeria liée à des poissons fumés rend 12 personnes malades au Royaume-Uni

«Une épidémie de Listeria liée à des poissons rend 12 personnes malades au Royaume-Uni», source Food Safety News du 4 avril 2022.

Une dizaine de personnes font partie d'une épidémie de Listeria au Royaume-Uni liée au poisson fumé.

La UK Health Security Agency (UKHSA), Food Standards Agency (FSA) et la Food Standards Scotland enquêtent sur l'épidémie à Listeria monocytogenes.

Le séquençage du génome entier a identifié 12 cas liés de listériose depuis 2020, dont six depuis janvier 2022. Les personnes malades vivent en Angleterre et en Écosse. La majorité a déclaré avoir mangé du poisson fumé. Une femme enceinte a également été touchée.

Le poisson fumé est un produit alimentaire réfrigéré prêt à consommer qui peut être déjà cuit et donc souvent il ne nécessite pas de cuisson supplémentaire.

Changement dans les recommandations au public
Le professeur Saheer Gharbia, directeur adjoint par intérim des infections gastro-intestinales et de la sécurité des aliments (One Health) à l'UKHSA, a déclaré: «L'infection à Listeria chez la plupart des personnes passe généralement inaperçue ou peut provoquer une maladie gastro-intestinale très bénigne. Cependant, cela peut avoir des conséquences plus graves pour certaines personnes, en particulier celles qui ont des problèmes de santé préexistants qui affaiblissent leur immunité et les femmes enceintes.»

Les informations destinées aux femmes enceintes ont été mises à jour pour leur indiquer de bien cuire le poisson fumé avant de le manger, même si l'emballage indique qu'il a été déjà cuit. Les conseils pour éviter la listériose sont modifiés pour inclure le poisson fumé en tant que produit à haut risque qui doit être bien cuit avant d'être consommé par toute personne appartenant à un groupe à haut risque.

Tina Potter, responsable des incidents à la FSA, a déclaré que les membres du public n'ont pas besoin d'éviter les produits à base de poisson fumé, mais doivent s'assurer que les risques soient réduits autant que possible.

«Vous pouvez le faire en conservant le poisson fumé prêt à consommer réfrigéré à 5°C ou moins, en utilisant toujours les produits selon leur DLC, en suivant les instructions de stockage et d'utilisation sur l'étiquetage et en cuisinant. ou en réchauffant du poisson fumé jusqu'à ce qu'il soit bien cuit à cœur», a-t-elle déclaré.

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Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. Le départ du blog de la revue a été strictement motivé par un manque de réactivité dans la maintenance du blog, la visibilité de celui-ci devenant quasi nulle. J’accuse la direction de la revue de fuir ses responsabilités et le but de ce message est de leur dire toute ma colère. Elle ne veut pas céder, moi non plus, et je lui offre ainsi une publicité gratuite.

mardi 29 mars 2022

Les aliments surgelés sont-ils sur la sellette en France ?

A l’heure où ont lieu en France des investigations en France sur des aliments suspectés d’être à l’origine de «Cas graves de syndrome hémolytique et urémique (SHU) chez l’enfant», et où l’on suspecte des «lots de pizzas surgelées Fraîch’Up de la marque Buitoni en raison d’une possible contamination par la bactérie Escherichia coli O26» qui ont été rappelées, voici que le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation informe les consommateurs sur twitter le 29 mars 2022 avec cette question, «Pourquoi ne faut-il pas recongeler un produit décongelé ?»

Bien entendu, il ne s’agit pas ici de contester le bien fondé de cette information très utile, mais de se demander si elle n’entre pas dans le contexte de cette crise liée aux 52 de cas de SHU qui se sont produits dans 12 régions en France, tout en sachant également que cette information utile avait préalablement été diffusée le 20 janvier 2021.
A vous de voir …
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lundi 28 mars 2022

Syndrome hémolytique et urémique, un terme activement recherché ...

Alors que de nouvelle informations sont attendues suite au communiqué de Santté publique de France du 18 mars 2022 sur des "Cas graves de syndrome hémolytique et urémique (SHU) chez l’enfant : retrait - rappel préventif de lots de pizzas surgelées Fraîch’Up de la marque Buitoni en raison d’une possible contamination par la bactérie Escherichia coli O26".

Par ailleurs, comme l'a signalé le blog via un comparatif, les recommandations de Santé publique de France pour la prévention du syndrome hémolytique et urémique ont sensiblement évolué ...

Dans ce contexte, il apparait presque normal que les internautes aient plus recherché le terme 'syndrome hémolytique et urémique', comme le montre cette analyse de Google Trends, pour les sept derniers jours.

Complément. Dans le même sens, l'hygiène alimentaire est aussi très recherchée ..
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mardi 22 mars 2022

Rappel des recommandations ou nouvelles recommandations pour prévenir les SHU ?

Vous allez voir comment les recommandations dans la prévention du syndrome hémolytique et urémique (SHU) sont devenues subrepticement quelque peu différentes ...

Cela vous a peut-être échappé, mais entre les recommandations dans la prévention du SHU en France, il y a des différences et/ou des compléments entre le texte initial (collonne de gauche) proposé dans «Une prévention du SHU basée sur l’hygiène et l’éviction de certains aliments à risque», mis à jour le 12 mars 2022, et ce que Santé publique de France appelle le 18 mars 2022, «Rappel des recommandations pour prévenir les SHU» (colonne de droite).

Pour ma part, il ne s’agit donc pas d’un rappel de recommandations, mais bien de nouvelles de recommandations (surlignées), à vous de voir ...

  • Cuire à cœur la viande, surtout la viande de bœuf hachée ;
  • Ne pas faire consommer par les jeunes enfants du lait cru et des fromages à base de lait cru à pâte molle (camembert, reblochon, saint nectaire, etc.) ; préférer les fromages à pâte pressée cuite (type Emmental, Comté, etc.) ou les fromages fondus à tartiner et les fromages au lait pasteurisé ;
  • Laver soigneusement les légumes, fruits et herbes aromatiques, en particulier ceux consommés crus ;
  • Bien séparer les aliments crus des aliments cuits ou prêts à être consommés ;
  • Consommer rapidement les restes alimentaires et les plats cuisinés en les réchauffant suffisamment ;
  • Nettoyer méticuleusement les ustensiles de cuisine (surtout lorsqu’ils ont été en contact préalablement avec de la viande crue), ainsi que le plan de travail ;
  • Se laver systématiquement les mains avant de préparer les repas et en sortant des toilettes ;
  • Ne pas se baigner dans des lieux de baignades publics en cas de gastro-entérite ;
  • Ne pas participer à la préparation des repas en cas de gastro-entérite ;
  • Les enfants ne doivent pas boire d’eau non traitée (eau de puits, torrents, etc.) et éviter d’en avaler lors de baignades (lac, étang, etc.) ;
  • Éviter le contact des très jeunes enfants avec les ruminants (vaches, veaux, moutons, chèvres, daims, etc.), et leur environnement.
  • le lavage des mains doit être systématique avant la préparation des repas ;
  • les viandes, et surtout la viande hachée de bœuf, mais aussi les préparations à base de viande hachée, doivent être bien cuites à cœur (et non pas rosées à cœur);
  • le lait cru, les fromages à base de lait cru et les produits laitiers fabriqués à partir de lait cru ne doivent pas être consommés par les enfants de moins de 5 ans ; préférer les fromages à pâte pressée cuite (type Emmental, Comté, gruyère, Beaufort), les fromages fondus à tartiner et les fromages au lait pasteurisé ;
  • les préparations à base de farine (pizza/pâte à cookies/gâteau/à tarte...) ne doivent pas être consommées crues ou peu cuites ;
  • les légumes, la salade, les fruits et les herbes aromatiques, en particulier ceux qui vont être consommés crus doivent être soigneusement lavés avant consommation, après épluchage le cas échéant. ;
  • les aliments crus doivent être conservés séparément des aliments cuits ou prêts à être consommés ;
  • les plats cuisinés et les restes alimentaires doivent être rapidement mis au réfrigérateur et suffisamment réchauffés et consommés rapidement ;
  • les ustensiles de cuisine (surtout lorsqu’ils ont été en contact préalablement avec des aliments crus), ainsi que les plans de travail, doivent être soigneusement lavés ;
  • les enfants ne doivent pas boire d’eau non traitée (eau de puits, torrent, etc.) et éviter d’en avaler lors de baignades (lac, étang, etc.) ;
  • enfin, il faut éviter le contact des très jeunes enfants (moins de 5 ans) avec les vaches, veaux, moutons, chèvres, daims, etc., et leur environnement ; en cas de contact avec ces animaux le lavage des mains doit être systématique.
Il y aurait également des commentaires à faire. Ainsi, comme le rapporte l'Anses«Une température à cœur de 70°C pendant 2 minutes doit être atteinte lors de la cuisson des steaks hachés de bœuf.» Le recours à un thermomètre alimentaire serait un vrai plus ét éviterait les notions de couleurs de la cuisson des steaks. La couleur est un indicateur trompeur.
Pour le reste, ce qui est mentionné dans la collone de droite est conforme à ce qu'on trouve dans les recomamndations des principaux pays.

Complément du 24 mars 2022Selon 60 millions de consommateurs,
Interrogée par 60 Millions de consommateurs, l’entreprise explique que cette pizza a été retrouvée par les autorités dans le congélateur d’une famille ayant eu un cas d’infection. C’est dans cette pizza – qui n’avait été ni consommée ni cuite – que les enquêteurs ont détecté des «traces» du colibacille.
Fraîch’Up est la seule gamme de pizzas surgelées à pâte crue vendue par Buitoni. Elle se caractérise par une pâte épaisse, qui lève en cuisant. Or, ce type de pizza demande une cuisson beaucoup plus longue qu’une pizza surgelée classique: au four traditionnel, il faut compter de 17 à 19 minutes à 240°C; et, en chaleur tournante, de 16 à 18 minutes à 230°C.

Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. Le départ du blog de la revue a été strictement motivé par un manque de réactivité dans la maintenance du blog, la visibilité de celui-ci devenant quasi nulle. J’accuse la direction de la revue de fuir ses responsabilités et le but de ce message est de leur dire toute ma colère. Elle ne veut pas céder, moi non plus, et je lui offre ainsi une publicité gratuite. 

vendredi 24 décembre 2021

Recommandations de l'Anses pour bien passer les fêtes de Noël ou du Jour de l'an

Je vous souhaite un très bon et très joyeux Noël, de belles fêtes de fin d’année

L’Anses nous rappelle, il était temps, «A l’approche des fêtes de fin d'année, retrouvez quelques conseils pour bien préparer vos repas !» Je précise que par 'fêtes de fin d'année', l'Anses entend sans doute, la fête de Noël et du jour de l'an, mais par ces temps inclusifs provisoires et bien tristes, tout cela semble passer à la trappe !

Dans «Repas de fêtes – toutes nos astuces pour limiter les risques d’intoxication», vous retrouverez un pannel de conseils et de recommandations très utiles, dont ceux, ci-après, qui concerne la sécurité des aliments.

Dix gestes simples pour prévenir les risques microbiologiques dans votre cuisine
En 2017, 27% des foyers de toxi-infections d’origine alimentaire déclarés en France sont survenus dans le cadre familial (39% en 2018, 32% en 2019 et 35% en 2020 -aa). La méconnaissance des voies d’entrée, des transferts, de la multiplication et de la survie des micro-organismes dans la cuisine est réelle chez les consommateurs. Afin de l’’aider à limiter les risques de contamination dans sa cuisine, en particulier pendant les fêtes de fin d’année, retrouvez nos dix conseils à suivre.
Poisson cru, poisson cuit : comment le conserver et le consommer ?
Le poisson possède des qualités nutritionnelles précieuses qui en font un invité de choix des menus de toute la famille, surtout pendant les fêtes. Pourquoi manger du poisson, comment le stocker, le consommer ou encore le cuisiner pour profiter de ses bienfaits nutritionnels sans vous intoxiquer ? On vous explique tout.

Respecter la chaîne du froid, même en hiver !
Garder les aliments à basse température permet de ralentir la croissance des micro-organismes et de limiter la survenue de toxi-infections alimentaires, tout en préservant les qualités nutritionnelles et le goût des aliments. Voici quelques conseils pour garantir la chaîne du froid en continu.

Dates limites de consommation (DLC) et dates de durabilité minimale (DDM) : 2 termes à ne pas confondre !
«A consommer avant le», «à consommer jusqu’au», «à consommer de préférence avant le» … ces mentions figurent sur les emballages des produits alimentaires. Mais quelle est la différence ? Certaines dates limites peuvent-elles être dépassées sans présenter de risque pour notre santé ? Quels sont les aliments et boissons impérissables ? Nos réponses pour éviter les erreurs.

Consommation et conservation des œufs : vrai ou faux ?
Vous avez préparé une mayonnaise pour accompagner vos fruits de mer ou une mousse au chocolat pour le dessert ? A travers notre «vrai ou faux», découvrez notamment comment conserver les restes des plats à base d’œufs pour éviter les intoxications.

Boissons énergisantes et alcool : un mauvais cocktail
Les boissons dites énergisantes regroupent des boissons qui se présentent comme possédant des propriétés stimulantes tant au niveau physique qu’intellectuel. Elles contiennent généralement des ingrédients tels que caféine, taurine, glucuronolactone, vitamines, ou encore des extraits de plantes (guarana, ginseng). La consommation conjointe de boissons énergisantes et d’alcool favorise des situations à risque dues à une surestimation par la personne de ses aptitudes, ce qui peut l’amener à poursuivre sa consommation d’alcool et à augmenter la prise de risques.

Aux lecteurs du blog
Grâce à la revue PROCESS Alimentaire, vous n'avez plus accès aux 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le lien suivanthttp://amgar.blog.processalimentaire.com/. Triste histoire de sous ...