jeudi 12 décembre 2019

Seismo, le couteau suisse de la sécurité sanitaire des aliments, édition de décembre 2019


Annonce : S’agissant de l’information à propos des rappels de produits alimentaires, pour le moment, il ne faut pas faire confiance à nos autorités sanitaires (Ministère de l’agriculture et DGCCRF). Ces deux entités ont fait et font toujours preuve d’une incroyable légèreté et d’un manque d’informations fiables vis-à-vis des consommateurs avec comme corollaire une absence de transparence en matière de sécurité des aliments.

LOffice fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires OSAV, département Évaluation des risques, met à disposition une série d’informations compilées et pertinentes dans Seismo Info 12/2019, le couteau suisse de la sécurité sanitaire des aliments !

Vous pouvez, vous aussi, recevoir ces informations, voir ici, ou naviguer dans les archives, ici.

J’en ai sélectionné quelques unes pour vousd’autres ont déjà été présentés sur ce blog ...
Réduction de Listeria
Une étude a testé deux approches pour réduire la présence de Listeria monocytogenes sur les légumes-feuilles : l’utilisation d’un produit contenant des bactériophages (cf. Seismo Info 11/2019) et le recours à des cultures produisant des bactériocines.
Résultat : les bactériophages étaient plus efficaces que les bactériocines. Publication originale, 7 pages.
Selon le résumé de l’article,
Sur la base des résultats obtenus, PhageGuard Listex semble être un agent de décontamination prometteur pour les légumes-feuilles visant à réduire la croissance des bactéries, mais des travaux supplémentaires sont nécessaires.

Lait maternel
Des photo-initiateurs ont été découverts pour la première fois dans du lait maternel dans le cadre d’une étude. Utilisées dans les emballages de denrées alimentaires, ces substances peuvent migrer sur les aliments et être ingérées. Selon les chercheurs, les quantités étaient faibles et ne présentaient pas un danger pour la santé des nourrissons. ScienceDaily, 1 page. Publication originale, 6 pages.

Il y a déjà eu des études en France par l’Anses (1 et 2) et en Belgique (1) sur la présence de photo-initiateurs dans les aliments pour enfants

Bacillus cytotoxicus
Une barre protéinée à base de farine de grillons produite par un fabricant allemand a été rappelée en raison d’une contamination par des micro-organismes producteurs de toxines de type Bacillus cytotoxicus. Mise en garde contre le produit, 1 page.
On lira un article de Wikipédia en langue anglaise sur Bacillus cereus où il est question de Bacillus cytotoxicus.

Cyanure
Des teneurs accrues en cyanure ont été mesurées dans des produits granolas importés au Japon depuis les États-Unis. Elles pourraient s’expliquer par les graines de lin présentes dans ces produits et qui contiennent du cyanure à l’état naturel. MHLW Japan, 5 pages.
Un produit à base de graines de lin a aussi été rappelé dans l’espace germanophone à cause de teneurs trop élevées en cyanure. Mise en garde contre le produit, 1 page.

Fraudes alimentaires
Un sondage en ligne a été mené auprès des autorités allemandes de contrôle des denrées alimentaires pour savoir ce qu’elles entendaient par fraude alimentaire. Il a révélé des différences dans la définition de ce terme entre les différentes institutions. Publication originale, 10 pages.

Arsenic dans du riz
Des composés d’arsenic inorganiques, qui sont réputés cancérigènes pour l’être hu-main, ont été recherchés dans 1180 échantillons de riz provenant du monde entier. Résultat : de fortes teneurs en arsenic ont été mesurées en particulier dans du riz d’Amérique Latine. Publication originale, 9 pages. Information de l’OSAV sur l’arsenic dans des denrées alimentaires, 3 pages. Par ailleurs, une deuxième étude met en garde contre une prochaine augmentation des teneurs en arsenic dans du riz en raison de la hausse généralisée des températures. University of Washington, 3 pages.

BVL
L’Office fédéral allemand chargé de la protection des consommateurs et de la sécurité des aliments (Bundesamt für Verbraucherschutz und Lebensmittelsicherheit (BVL)) a publié un rapport annuel sur les toxi-infections alimentaires en Allemagne en 2018. Les foyers causés par les agents pathogènes de type Campylobacter ont représenté la part la plus importante des déclarations (41 %). Rapport, 13 pages.

En 2018, 416 foyers d'origine alimentaire. Au moins 2 476 maladies, 324 hospitalisations et 11 décès ont été associés aux cas d’intoxication alimentaire. Campylobacter a représenté la part la plus importante (41%), Salmonella (31%), Norovirus (5%), Bacillus cereus (2%) et Escherichia coli producteurs de vérotoxines (VTEC) (2%), virus de l'hépatite A (2%), Giardia lamblia (2%), Shigella (2%) et Cryptosporidium (2%).

Le Syndicat National de l'Alimentation et de la Restauration Rapide et l'hygiène des aliments, une relation compliquée


Annonce : S’agissant de l’information à propos des rappels de produits alimentaires, pour le moment, il ne faut pas faire confiance à nos autorités sanitaires (Ministère de l’agriculture et DGCCRF). Ces deux entités ont fait et font toujours preuve d’une incroyable légèreté et d’un manque d’informations fiables vis-à-vis des consommateurs avec comme corollaire une absence de transparence en matière de sécurité des aliments.

L’intérêt des articles sur le Syndicat national de l'Alimentation et de la Restauration Rapide ou SNARR réside dans le fait que ce syndicat est plutôt relativement constant dans son discours toujours aussi approximatif sur plusieurs sujets, depuis le temps que je le suis …, jugez plutôt ...

2017
Les aventures du Guide de Bonnes Pratiques d’Hygiène de la restauration rapide prendront-elles fin en 2017 ? et,

2018

2019

2019
La DGAL publie le 29 novembre 2019 la Liste des guides de bonnes pratiques d'hygiène accessibles en ligne et, Oh surprise, le guide de bonnes pratiques d'hygiène de la restauration rapide n’y figure toujours pas … mais il est aussi publié Une « note d'information aux professionnels », précisant le contenu de ces différentes étapes d'évaluation et de validation des GBPH français.

Quelques éléments glanés sur le site Internet du SNARR ?

Favoriser l’approvisionnement local et de qualité
On nous dit que « 70 % des achats alimentaires du secteur sont réalisés en France, 25 % en Union européenne, et 5 % seulement hors UE. »

Je ne sais pas quels achats alimentaires font les adhérents du SNARR en France, mais ce qu’on nous indique, 
« 20 % des frites surgelées, 35 % des steaks hachés, 18 % du poulet et 35 % de la salade iceberg proviennent de France. »

Je crois que l’on doit mieux faire ...

Tous vigilants sur la sécurité sanitaire
Le SNARR est destinataire des alertes sanitaires et alimentaires de la DGAL et de la DGCCRF. Elles sont transmises en temps réel aux adhérents afin qu’ils prennent les mesures nécessaires.
Le SNARR assure une veille des évolutions réglementaires en matière d’hygiène et de sécurité alimentaire. Il aide les entreprises du secteur à les appliquer. Il publiera un guide de bonnes pratiques validé après avis de l’Anses.

On ne saura pas comment le SNARR aide les entreprises du secteur à appliquer les « évolutions réglementaires en matière d’hygiène et de sécurité alimentaire. »

Quand au guide, il vaut mieux l’oublier depuis le temps qu’on en parle, cela devient un vrai joke pour ce syndicat, ou alors cela s’apparente au monstre du Loch Ness ...

Des process en responsabilité qui s’améliorent
Une formation hygiène est obligatoire pour tous les établissements : le SNARR a facilité sa mise en place dans les petits établissements et fait la pédagogie auprès de ses adhérents.

En fait, la loi prévoit l’obligation de formation d’une personne, si c‘est plus, c’est tant mieux …
Le SNARR va mettre en place également un référentiel d’hygiène en partenariat avec la DGAL en vue de confirmer l’amélioration du niveau d’hygiène dans la profession et de certifier les établissements qui l’appliqueront.
Le SNARR travaille avec les autorités sur la transparence en matière d’hygiène et de sécurité ou d’informations sur les allergènes.

Je crois que le référentiel d’hygiène est un conte fée, et quant à la certification, elle n’a aucune valeur réglementaire ... mais je veux bien lire ...

Mais, attention, la restauration rapide a des soucis, « des coûts sous-jacents trop élevés »
De nombreuses mesures pèsent lourdement sur l’activité : la taxe sur les sodas, la contribution au dispositif éco-emballages, la mise aux normes d’accessibilité, les contrôles relatifs à la mention « fait maison », la mise en transparence des contrôles…
Que de soucis ...
Dans la brochure intitutionnelle du SNARR, on trouve ce qui suit, à vous de voir, si ça tient la route ...
Mise à jour du 28 août 2021. Nous en sommes au même point, finalisation avec la DGCCRF au sujet du guide des BPH, selon le bilan d'activité 2020-2021 du SNARR.

La nouvelle stratégie verte de la Commission européenne « De la ferme à la table », mais où est passée la sécurité des aliments ?


Annonce : S’agissant de l’information à propos des rappels de produits alimentaires, pour le moment, il ne faut pas faire confiance à nos autorités sanitaires (Ministère de l’agriculture et DGCCRF). Ces deux entités ont fait et font toujours preuve d’une incroyable légèreté et d’un manque d’informations fiables vis-à-vis des consommateurs avec comme corollaire une absence de transparence en matière de sécurité des aliments.

La Commission européenne présente le 11 décembre 2019 une infographie « De la ferme à la table, Le pacte vert pour l’Europe » (deux pages).
L’alimentation européenne doit rester sûre, nutritive et de qualité élevée. Elle doit être produite de la manière la plus respectueuse possible de la nature.

Elle doit rester sûre mais on ne sait pas comment ... en revanche elle doit être produite de la manière la plus respectueuse possible de la nature ... Ah bon, mais on faisait comment auparavant ... 
La Commission présentera au printemps 2020 sa stratégie « De la ferme à la table », qui vise à :

Mais toujours pas de sécurité des aliments ... sauf au niveau réglementaire ...

En effet au 14 décembre 2019 entre en vigueur le règlement des règlements avec 142 pages, 
Règlement (UE) 2017/625 du Parlement européen et du Conseil du 15 mars 2017 concernant les contrôles officiels et les autres activités officielles servant à assurer le respect de la législation alimentaire et de la législation relative aux aliments pour animaux ainsi que des règles relatives à la santé et au bien-être des animaux, à la santé des végétaux et aux produits phytopharmaceutiques, modifiant les règlements du Parlement européen et du Conseil (CE) no 999/2001, (CE) no 396/2005, (CE) no 1069/2009, (CE) no 1107/2009, (UE) no 1151/2012, (UE) no 652/2014, (UE) 2016/429 et (UE) 2016/2031, les règlements du Conseil (CE) no 1/2005 et (CE) no 1099/2009 ainsi que les directives du Conseil 98/58/CE, 1999/74/CE, 2007/43/CE, 2008/119/CE et 2008/120/CE, et abrogeant les règlements du Parlement européen et du Conseil (CE) no 854/2004 et (CE) no 882/2004, les directives du Conseil 89/608/CEE, 89/662/CEE, 90/425/CEE, 91/496/CEE, 96/23/CE, 96/93/CE et 97/78/CE ainsi que la décision 92/438/CEE du Conseil (règlement sur les contrôles officiels).

Une série de questions & réponses est disponible ici (en anglais), au cas où ... 

Éclosion de salmonellose liée aux serpents et aux rongeurs


Annonce : S’agissant de l’information à propos des rappels de produits alimentaires, pour le moment, il ne faut pas faire confiance à nos autorités sanitaires (Ministère de l’agriculture et DGCCRF). Ces deux entités ont fait et font toujours preuve d’une incroyable légèreté et d’un manque d’informations fiables vis-à-vis des consommateurs avec comme corollaire une absence de transparence en matière de sécurité des aliments.

Avoir des nouveaux animaux de compagnie peut avoir quelques conséquences …

Ainsi, on apprend selon l’agence de la santé publique du Canada du 10 décembre 2019, Éclosion de salmonellose liée aux serpents et aux rongeurs.

L'Agence de la santé publique du Canada (ASPC) collabore avec ses partenaires provinciaux en santé publique pour enquêter sur une éclosion de cas de salmonellose (infection à salmonelles) dans six provinces. L'éclosion est toujours en cours, car le signalement à l'ASPC de nouveaux cas se poursuit.
Selon les constatations de l'enquête jusqu'à maintenant, l'exposition à des serpents et à des rongeurs a été identifiée comme source probable de l'éclosion. Plusieurs personnes infectées déclarent avoir eu un contact direct ou indirect avec des serpents, avec des rats de compagnie et avec des rongeurs servant à nourrir (nourriture pour reptiles) avant l'apparition de la maladie. L'enquête se poursuit, et il est possible que d'autres sources soient identifiées.
Dans le but de prévenir d'autres cas, nous recommandons aux Canadiens d'avoir de bonnes pratiques de lavage des mains, qu'on les pratique fréquemment et d'avoir de bonnes pratiques de manipulation des serpents, des rats de compagnie, ainsi que leur nourriture et leur environnement.
En date du 10 décembre 2019, il y a 92 cas confirmés d'infection à Salmonella Typhimurium dans les provinces suivantes : Colombie-Britannique (4), Ontario (16), Québec (52), Nouveau-Brunswick (9), Nouvelle-Écosse (5) et Terre-Neuve-et-Labrador (6). Les personnes ont été malades entre avril 2017 et octobre 2019. Six personnes ont été hospitalisées. Aucun décès n'a été signalé. Les personnes malades avaient entre moins d'un an et 88 ans. La majorité des personnes malades (57 %) sont de sexe féminin.

Comment est-il possible de contracter la salmonellose à partir de serpents, de rongeurs?
Les serpents et les rongeurs de compagnie peuvent être porteurs de salmonelles même s'ils ont l'air d'être propres et en bonne santé et qu'ils ne montrent pas de signes de maladie. Même un contact indirect avec ces animaux ou leurs environnements. Par exemple, un enfant qui joue dans une pièce où un reptile s'est promené peut être à risque de contracter la salmonellose.

Ce que vous devriez faire pour protéger votre santé
Les mesures simples qui suivent vous permettront de réduire le risque de tomber malade à la suite d'un contact avec un reptile, un rongeur de compagnie et leur environnement.
  • Lavez-vous toujours les mains tout de suite après avoir touché un reptile ou un rongeur de compagnie ainsi que tout ce qu'il mange ou touche et tout ce qui se trouve dans le milieu où il vit et joue.
  • Nettoyez régulièrement les surfaces et les objets que votre reptile ou votre rongeur a touchés avec de l'eau savonneuse, puis avec un désinfectant pour la maison.
  • N'embrassez jamais un reptile ou un rongeur de compagnie.
  • Ne gardez pas de reptile ou de rongeur dans des maisons, des garderies, des écoles ou d'autres milieux où l'on y retrouve des enfants en bas de 5 ans.
  • Surveillez toujours les enfants quand ils touchent ou jouent avec des reptiles ou des rongeurs. Assurez-vous que les enfants gardent une bonne distance entre leur visage et ces animaux, ainsi que leurs effets. Assurez-vous également que les enfants ne partagent pas leur nourriture ou leur boisson avec ces animaux. Puis, assurez-vous que les enfants lavent soigneusement leurs mains après avoir manipulé ces animaux.
  • Ne donnez pas le bain à un reptile ou à un rongeur dans l'évier, les lavabos ou les baignoires.
  • Ne gardez pas de nourriture pour reptiles ou rongeurs dans la cuisine ou une autre pièce où des gens mangent ou boivent.
  • Gardez les reptiles et les rongeurs, leur nourriture, leurs contenants et leurs jouets loin de la cuisine et tout autre endroit où l'on prépare la nourriture et là où on la mange.
  • Ne gardez pas de rongeurs congelés dans un réfrigérateur où se trouvent des aliments destinés à la consommation humaine. La congélation des rongeurs ne détruit pas les salmonelles.
  • Dégelez et préparez et toujours les rongeurs congelés à l'extérieur de la cuisine à l'aide d'ustensiles et de contenants réservés à cette fin.
  • Renseignez-vous sur les besoins particuliers de votre reptile. Un reptile stressé peut sécréter davantage de salmonelles.
  • Gardez toujours les reptiles et les rongeurs dans des habitats conçus spécifiquement pour eux.
  • Si vous décidez de vous procurer un reptile ou un rongeur, consultez un professionnel de la santé ou un vétérinaire pour savoir lequel vous convient mieux si votre famille inclut un enfant, une femme enceinte, une personne immunodéprimée ou un adulte de 65 ans et plus.

Epidémie de cryptosporidiose dans les Alpes-Maritimes : 149 cas confirmés au 10 décembre 2019


Annonce : S’agissant de l’information à propos des rappels de produits alimentaires, pour le moment, il ne faut pas faire confiance à nos autorités sanitaires (Ministère de l’agriculture et DGCCRF). Ces deux entités ont fait et font toujours preuve d’une incroyable légèreté et d’un manque d’informations fiables vis-à-vis des consommateurs avec comme corollaire une absence de transparence en matière de sécurité des aliments.

Suite aux précédents articles parus sur le blog (1 et 2), le site Internet de 20 minutes du 11 décembre 2019 et un communiqué de l’ARS (proposé par le site de la société Hydropolis) du 10 décembre rapportent les faits suivants :
Une épidémie de cryptosporidiose touche les Alpes-Maritimes depuis la mi-novembre, avec 149 cas confirmés au 10 décembre 2019.
Pour protéger les Azuréens de cette infection intestinale due à un parasite, la préfecture vient de prendre un arrêté « réglementant la consommation de l’eau du robinet ».
Le parasite a été identifié dans certains réservoirs et canalisations et un plan de purge a été lancé par les gestionnaires de l’eau sur les communes concernées.
Et même si « le nombre de nouveaux cas diminue du fait du respect des recommandations d’usage de l’eau », indique l’Agence régionale de santé, la source de cette infection due à un parasite n’est toujours pas endiguée.

La préfecture des Alpes-Maritimes a donc décidé de prendre un arrêté « réglementant la consommation de l’eau du robinet » dans onze communes du département (Grasse, Bar-sur-Loup, Châteauneuf-de-Grasse, Gourdon, Mouans-Sartoux, Mougins, Roquefort-les-Pins, Le Rouret, Tourrette-sur-Loup, Valbonne et Villeneuve-Loubet), a-t-elle annoncé.

L’arrêté « interdit d’utiliser l’eau délivrée par les réseaux présentant un risque de contamination par le parasite du genre cryptosporidium sans ébullition préalable de deux minutes pour la consommation humaine et pour l’hygiène bucco-dentaire ».

« Les services de l’Etat recommandent également « de n’utiliser que de l’eau en bouteille pour la préparation des biberons et l’alimentation des personnes immunodéprimées ».

Les élus du Conseil Municipal conviés jeudi 28 novembre à 17h pour un point d’étape ont pu comprendre que les décisions sont prises par l’ARS en pleine responsabilité à la lumière de 2 critères (la courbe épidémiologique et les analyses quotidiennes de l’eau). Les délais entre les prélèvements et les résultats prennent en moyenne une dizaine de jours – ce qui explique un décalage dans la communication et une prudence dans l’annonce des résultats.
Ainsi, ce qui peut s’apparenter à un manque de transparence n’est autre que l’analyse scientifique et responsable de l’ARS. 
...le Centre Hospitalier de Grasse rapporte 18 cas enregistrés dont 6 hospitalisations depuis le début de l’épisode.

Il n’y a, bien entendu, pas un manque de transparence, mais dès lors, comment se fait-il que l’on est accès au communiqué de l’ARS du 10 décembre sur le site de la société Hydropolis, et non pas sur site de l’ARS PACA ?

Le 12 décembre 2019, à l'heure où j'écris ces lignes, toujours de communiqué mis à jour par l'ARS ...

Un plan de purge établi par les gestionnaires de l’eau sur les communes concernées a démarré. À Grasse, « les équipes régionales de Suez avec un important renfort national sont fortement mobilisées sur le terrain chaque jour pour respecter la programmation et achever le nettoyage des réseaux le 20 décembre », indique la municipalité.

mercredi 11 décembre 2019

La Nouvelle-Zélande indique que sa stratégie alimentaire aidera à concentrer les ressources


Annonce : S’agissant de l’information à propos des rappels de produits alimentaires, pour le moment, il ne faut pas faire confiance à nos autorités sanitaires (Ministère de l’agriculture et DGCCRF). Ces deux entités ont fait et font toujours preuve d’une incroyable légèreté et d’un manque d’informations fiables vis-à-vis des consommateurs avec comme corollaire une absence de transparence en matière de sécurité des aliments.

« La Nouvelle-Zélande indique que sa stratégie alimentaire aidera à concentrer les ressources », source Food Safety News.

La Nouvelle-Zélande a dévoilé une stratégie et un plan d'action pour aider à concentrer ses ressources afin de pouvoir répondre rapidement aux problèmes actuels et se préparer aux menaces émergentes.

La stratégie définit un plan d'action à l'horizon 2024 et comprend cinq priorités:

1. Veiller à ce que le système de sécurité alimentaire de classe mondiale de la Nouvelle-Zélande demeure solide.
2. Soutenir de manière proactive les consommateurs dans leurs choix alimentaires.
3. Contribuer activement à une nouvelle réflexion dans les forums internationaux.
4. Travailler en partenariat véritable avec les Maoris.
5. Etre innovant et tourné vers l'avenir pour relever de nouveaux défis.

Bryan Wilson, directeur général adjoint de New Zealand Food Safety, en a parlé lors du premier sommet de l'organisation sur la sécurité alimentaire à Auckland. La sécurité alimentaire de la Nouvelle-Zélande fait partie du ministère des industries primaires (MPI).

Réduire les maladies d'origine alimentaire dans un contexte plus large
« C'est le début de beaucoup plus de travail pour nous assurer de suivre le rythme des attentes changeantes des consommateurs, des chaînes d'approvisionnement alimentaires complexes et de la science en constante évolution », a-t-il déclaré.

« La réduction des maladies d'origine alimentaire sera toujours le cœur de métier de la sécurité alimentaire en Nouvelle-Zélande. La stratégie nous permet de considérer ce travail dans un contexte plus large afin que nous puissions faire notre part pour réaliser la vision selon laquelle l’aliment néo-zélandais donne confiance et est reconnu par tous, partout. »

« Les cinq priorités qui sous-tendent notre stratégie jusqu'en 2024 nous ouvriront la voie pour minimiser les risques d'origine alimentaire pour les consommateurs et répondre à leurs attentes par d'autres moyens, par exemple en les informant sur l'origine et l'authenticité de leurs aliments. »

Les participants au sommet d’une journée cette semaine ont entendu Damien O’Connor, ministre pour la sécurité alimentaire; Ray Smith, directeur général du MPI; Dr Guilherme da Costa, président de la Commission du Codex Alimentarius et Dr Amy Kircher, directrice du Food Protection and Defence Institute, Université du Minnesota.

La Nouvelle-Zélande exporte des produits alimentaires dans plus de 200 pays. Depuis le début de l’année 2018 jusqu’à juin 2018, la valeur des importations de produits alimentaires a atteint 6,9 milliards de dollars néo-zélandais (4,5 milliards de dollars américains), 80 % des aliments fabriqués étant exportés. Le pays héberge également deux comités du Codex: l'hygiène de la viande et les produits laitiers.

Wilson a déclaré que la stratégie a été testée avec des partenaires, des consommateurs, des clients, des co-régulateurs et des représentants de l'industrie.

« La stratégie nous aidera à concentrer nos ressources sur ce qui est important afin de pouvoir répondre rapidement aux problèmes actuels, prévoir et se préparer aux menaces émergentes », a-t-il déclaré.

« Il est important de noter que la stratégie et le plan d'action ne sont pas une fin, mais un début. Nous surveillerons et examinerons activement nos progrès chaque année. La bonne nouvelle est que les aliments de la Nouvelle-Zélande jouissent déjà d’une excellente réputation au pays et auprès de nos partenaires commerciaux. »

Consultation et sécurité sanitaire des œufs
Entre-temps, New Zealand Food Safety sollicite des commentaires sur les modifications proposées aux avis sur les exigences applicables aux agences reconnues et aux personnes (Requirements for Recognized Agencies and Persons Food Notice).

La Food Act 2014, entré en vigueur en mars 2016, a introduit une approche fondée sur les risques pour gérer la sécurité sanitaire des aliments. Cela exige que les entreprises aient la responsabilité de s'assurer que leurs aliments soient sûrs et appropriés, et que des vérificateurs spécialisés vérifient que les règles alimentaires soient respectées.

En mai 2017, les Requirements for Recognized Agencies and Persons Food Notice fixe les règles applicables aux personnes et aux organisations qui souhaitent pouvoir exercer des fonctions de vérification en vertu du Food Act 2014. L'avis s'applique aux vérificateurs individuels et aux agences pour lesquelles ils travaillent, tels que les conseils et les entreprises privées.

En juillet 2019, la New Zealand Food Safety a lancé un processus de vérification à distance pour les entreprises alimentaires et un processus de reconnaissance pour devenir vérificateur à distance.

Les projets de modifications reflètent les changements dans le secteur de la vérification depuis mai 2017. Les commentaires doivent être soumis avant le 20 décembre 2019.

Enfin, le modèle du programme de gestion des risques (PGR pour risk management program) pour les œufs a été revu afin de mettre à jour les exigences législatives actuelles.

Le format révisé définit ce que les opérateurs doivent savoir, ce qu'ils doivent faire, les enregistrements dont ils ont besoin afin de le montrer à leur vérificateur et les exigences réglementaires pertinentes.

Le modèle reflète l'avis sur les produits d'origine animale: les spécifications des produits destinés à la consommation humaine sont entrées en vigueur le 2 décembre 2019. Le modèle de RMP pour la récolte, le mirage ou le conditionnement des œufs s'appliquera à partir du 3 février 2020 et les opérateurs devraient le mettre en œuvre à partir de cette date.

Nouvelle éclosion à E. coli associée à des préparations de salade aux Etats-Unis et au Canada


Annonce : S’agissant de l’information à propos des rappels de produits alimentaires, pour le moment, il ne faut pas faire confiance à nos autorités sanitaires (Ministère de l’agriculture et DGCCRF). Ces deux entités ont fait et font toujours preuve d’une incroyable légèreté et d’un manque d’informations fiables vis-à-vis des consommateurs avec comme corollaire une absence de transparence en matière de sécurité des aliments.

« Préparations de salade liées à une nouvelle éclosion à E. coli aux États-Unis et au Canada », source CIDRAP News du 10 décembre 2019.

Le Centers for Disease Control and Prevention (CDC) des États-Unis a averti le 9 décembre les consommateurs d'éviter certaines préparations de salade prédécoupée Fresh Express désormais liées à une épidémie à Escherichia coli O157:H7 dans plusieurs États des États-Unis ainsi que des cas dans cinq provinces canadiennes.

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Le CDC suit également une épidémie à E coli O157:H7 liée à de la laitue romaine cultivée à Salinas, Californie. Au 4 décembre, 102 personnes dans 23 États ont été malades au cours de cette épidémie et 58 personnes onnt été hospitalisées.

Les responsables du CDC tentent de déterminer si la laitue romaine contenue dans les préparations de salade est à l'origine de la nouvelle épidémie signalée.

Trois patients ont une insuffisance rénale
La nouvelle épidémie a rendu malades huit personnes dans trois États, dont trois patients qui ont développé un syndrome hémolytique et urémique, un type d'insuffisance rénale. Aucun décès n'a été signalé. Quatre cas ont été signalés au Minnesota, trois au Wisconsin et un au Dakota du Nord.

Les patients ont signalé l'apparition des symptômes du 5 au 15 novembre 2019, et leur âge varie de 21 à 91 ans, avec un âge médian de 32 ans. Cinq des patients sont des femmes, selon le CDC.

Des sept personnes qui ont été interrogées, toutes ont déclaré avoir mangé des légumes verts à feuilles au cours de la semaine avant de développer des symptômes, et six ont déclaré avoir mangé ou peut-être mangé une préparation de salade prédécoupée de tournesol croquant de Fresh Express.

Le Canada signale 16 cas
L'investigation est également menée avec l'Agence de la santé publique du Canada (ASPC), qui a identifié 16 cas à E. coli dans cinq provinces de l'Est probablement liés aux mêmes préparations de salade. Des patients canadiens ont signalé l'apparition de symptômes entre le 5 novembre et le 22 novembre, et quatre ont été hospitalisés. Comme aux États-Unis, aucun décès n'a été signalé.

Des investigations sont toujours en cours pour déterminer quel composant de la préparation de salade prédécoupée est contaminé.

« La laitue romaine est l'un des ingrédients des préparations de salade, mais nous ne savons pas encore si cette épidémie est liée à une épidémie actuelle liée à de la laitue romaine de la région de culture de Salinas, en Californie », a déclaré le CDC. « Les informations préliminaires indiquent que la laitue romaine contenue dans les préparations de salade consommée par certains malades provenait probablement de la région de culture de Salinas. »

Les acheteurs et les vendeurs devraient jeter les préparations de salade de tournesol croquant Fresh Express, avec une DLC au 7 décembre 2019 inclus, a indiqué le CDC. Les préparations sont clairement marqués sur le devant du sachet et sont étiquetés UPC 0 71279 30906 4, en commençant par le code de lot Z.

« Vérifiez votre réfrigérateur pour cette préparation de salade », a déclaré le CDC. « Ne pas la consommer. Jetez-la. Même si une partie du sachet a été consommée et que personne n'est tombée malade, jetez le reste. »

Une alternative aux repas végétariens dans les cantines existe ...


Annonce : S’agissant de l’information à propos des rappels de produits alimentaires, pour le moment, il ne faut pas faire confiance à nos autorités sanitaires (Ministère de l’agriculture et DGCCRF). Ces deux entités ont fait et font toujours preuve d’une incroyable légèreté et d’un manque d’informations fiables vis-à-vis des consommateurs avec comme corollaire une absence de transparence en matière de sécurité des aliments.

Après l'article, Menu végétarien une fois par semaine dans les cantines scolaires, l'empire du bien a encore frappé !, voici « Alternative au repas végétarien : Des parents organisent un barbecue au collège », source La France Agricole du 10 décembre 2019.
Au cœur du Charolais, dans la Saône-et-Loire, des parents d’élèves proposent de la viande grillée au lieu du « stick » de soja.
Le vendredi est le jour du menu obligatoire végétarien au collège de Génelard, dans la Saône-et-Loire. Et le 6 décembre 2019, douze parents d’élèves de tous milieux sociaux se sont invités à midi dans la cour d’école. Ils y ont installé une plancha et ont proposé aux enfants de la bonne viande charolaise
« Collège : contre le plat végétarien imposé, les parents apportent de la viande et une plancha », pour Le Journal de saône-et-Loire du 6 décembre 2019.
Ce vendredi midi a été animé au collège Jules-Ferry de Génelard !
En effet, à l'initiative des parents d'élèves, de la viande a été proposée aux élèves dans un style plancha pour protester contre le repas végétarien proposé à la cantine de l'établissement.
Peu avant 13 heures, les forces de gendarmerie sont arrivées, à la demande du chef d'établissement, pour demander aux parents d'élèves de quitter l'établissement. Ce qu'ils ont fait sans opposer la moindre résistance, la maréchaussée étant restée en retrait.