Annonce : S’agissant de l’information à propos des rappels de
produits alimentaires, pour le moment, il ne faut pas faire confiance à
nos autorités sanitaires (Ministère de l’agriculture et DGCCRF). Ces deux
entités ont fait et font toujours preuve d’une incroyable légèreté et d’un
manque d’informations fiables vis-à-vis des consommateurs avec comme corollaire
une absence de transparence en matière de sécurité des aliments.
L’Office
fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires
OSAV, département
Évaluation
des risques,
met à disposition une série d’informations compilées
et pertinentes
dans
Seismo
Info 12/2019,
le couteau suisse de la sécurité sanitaire des aliments !
J’en
ai
sélectionné
quelques
unes
pour vous
… d’autres
ont déjà été présentés sur ce blog ...
Réduction
de Listeria
Une
étude a testé deux approches pour réduire la présence de Listeria
monocytogenes sur les légumes-feuilles : l’utilisation d’un
produit contenant des bactériophages (cf. Seismo
Info 11/2019) et le recours à des cultures produisant des
bactériocines.
Résultat
: les bactériophages étaient plus efficaces que les bactériocines.
Publication
originale, 7 pages.
Selon
le résumé de l’article,
Sur la base des résultats obtenus, PhageGuard Listex semble être un agent de décontamination prometteur pour les légumes-feuilles visant à réduire la croissance des bactéries, mais des travaux supplémentaires sont nécessaires.
Lait
maternel
Des
photo-initiateurs ont été découverts pour la première fois dans
du lait maternel dans le cadre d’une étude. Utilisées dans les
emballages de denrées alimentaires, ces substances peuvent migrer
sur les aliments et être ingérées. Selon les chercheurs, les
quantités étaient faibles et ne présentaient pas un danger pour la
santé des nourrissons. ScienceDaily,
1 page. Publication
originale, 6 pages.
Il
y a déjà eu des études en France par l’Anses (1
et 2)
et en Belgique (1)
sur la présence de photo-initiateurs dans les aliments pour enfants
Bacillus
cytotoxicus
Une
barre protéinée à base de farine de grillons produite par un
fabricant allemand a été rappelée en raison d’une contamination
par des micro-organismes producteurs de toxines de type Bacillus
cytotoxicus. Mise
en garde contre le produit, 1 page.
On
lira un
article
de
Wikipédia
en langue anglaise sur Bacillus
cereus où
il est question de Bacillus
cytotoxicus.
Cyanure
Des
teneurs accrues en cyanure ont été mesurées dans des produits
granolas importés au Japon depuis les États-Unis. Elles pourraient
s’expliquer par les graines de lin présentes dans ces produits et
qui contiennent du cyanure à l’état naturel. MHLW
Japan, 5 pages.
Un
produit à base de graines de lin a aussi été rappelé dans
l’espace germanophone à cause de teneurs trop élevées en
cyanure. Mise
en garde contre le produit, 1 page.
Fraudes
alimentaires
Un
sondage en ligne a été mené auprès des autorités allemandes de
contrôle des denrées alimentaires pour savoir ce qu’elles
entendaient par fraude alimentaire. Il a révélé des différences
dans la définition de ce terme entre les différentes institutions.
Publication originale, 10 pages.
Arsenic
dans du riz
Des
composés d’arsenic inorganiques, qui sont réputés cancérigènes
pour l’être hu-main, ont été recherchés dans 1180 échantillons
de riz provenant du monde entier. Résultat : de fortes teneurs en
arsenic ont été mesurées en particulier dans du riz d’Amérique
Latine. Publication
originale, 9 pages. Information
de l’OSAV sur l’arsenic dans des denrées alimentaires, 3
pages. Par ailleurs, une deuxième étude met en garde contre une
prochaine augmentation des teneurs en arsenic dans du riz en raison
de la hausse généralisée des températures. University
of Washington, 3 pages.
BVL
L’Office
fédéral allemand chargé de la protection des consommateurs et de
la sécurité des aliments (Bundesamt für Verbraucherschutz und
Lebensmittelsicherheit (BVL)) a publié un rapport annuel sur les
toxi-infections alimentaires en Allemagne en 2018. Les foyers causés
par les agents pathogènes de type Campylobacter ont
représenté la part la plus importante des déclarations (41 %).
Rapport,
13 pages.
En
2018, 416 foyers d'origine alimentaire. Au moins 2 476 maladies, 324
hospitalisations et 11 décès ont été associés aux cas
d’intoxication alimentaire. Campylobacter
a représenté la part la plus importante (41%), Salmonella
(31%), Norovirus (5%), Bacillus
cereus (2%)
et Escherichia
coli
producteurs de vérotoxines (VTEC) (2%), virus de l'hépatite A
(2%), Giardia
lamblia
(2%), Shigella
(2%) et Cryptosporidium
(2%).
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