lundi 8 mai 2023

Systèmes alimentaires durables, quésaco ?

J’ai demandé à l’EFSA ce qu’était, selon eux, des «systèmes alimentaires durables».

En effet, à plusieurs reprises le site internet de l’EFSA, il est fait état de «Des aliments sûrs et des systèmes alimentaires durables grâce à des conseils scientifiques transparents, indépendants et fiables».

D’où ma question et la réponse fournie se situe, selon l’EFSA, dans ce document, un rapport, semble-t-il, «Stratégie 2027 de l’EFSA : Science, Sécurité des aliments, Durabilité».

Je crois avoir trouvé dans un paragraphe ce qui m’intéresse, il s’agit de «La sécurité sanitaire des aliments: une composante essentielle des systèmes alimentaires durables».

Voici ce qu'il en est dit …

Pour atteindre les objectifs de développement durable, il nous faut transformer en profondeur nos modes de production et de consommation, en produisant plus avec moins et en réduisant les pertes et le gaspillage alimentaires.

Cette transformation passera vraisemblablement par le développement de sources d’alimentation humaine et animale alternatives (comme, par exemple, les insectes et la viande synthétique), mais aussi de nouvelles technologies de production (comme l’agriculture de précision) qu’il conviendra d’évaluer au regard des risques qu’elles présentent pour les êtres humains, les animaux et l’environnement. Il en va de même pour l’évaluation des risques liés à l’introduction des principes de l’économie circulaire tout au long de la chaîne d’approvisionnement alimentaire, qui pourrait permettre de favoriser la transition vers un système alimentaire plus pérenne. Mais pour parvenir à une consommation durable et réduire la malnutrition, il nous faudra également modifier nos habitudes alimentaires. C’est ce que rappelle la stratégie «De la ferme à la table» de l’UE, qui vise à faciliter le passage à des régimes alimentaires plus sains et à favoriser la reformulation des denrées alimentaires.

La réponse est-il besoin de le dire ne me satisfait pas et je reste très fermement opposé à l’idéologie de la Commission européenne au travers le ‘New Green Deal’.

Et pour rendre un nouvel exemple à la situation aux Pays-Bas évoquée ici, un journaliste néerlandais, Kleis jager, illustrait ce conflit entre agriculteurs et gouvernement en ces termes imagées, «Mentalement et culturellement, on peut très bien dire que cette résistance ou jacquerie est une lutte qui représente les Pays-Bas périphériques contre les «technos bobos mangeurs de quinoa» qui se trouvent à La Haye et les grandes villes à l'ouest du pays.»

Intoxication alimentaire : Cela peut arriver en mangeant une crème glacée en Egypte ou dans un restaurant de luxe en Israël ...

On lit souvent dans les guides touristiques de faire attention à l’hygiène dans certains pays où l’eau potable n’est pas omni présente. 
En particulier, il faut faire attention aux faux amis que sont les crèmes glacées à l’eau.

Ainsi Le Figaro fournit des conseils si vous vous rendez dans ce pays :
- Le niveau d’hygiène est moyen dans l’ensemble. Vous êtes exposés aux maladies transmises par l’eau et les aliments.
- Il est déconseillé de boire l’eau du robinet ; consommer de l’eau en bouteille capsulée.
- Se laver souvent les mains, avant les repas et avant toute manipulation d’aliments et après passage aux toilettes En l’absence d’eau et de savon, un gel ou une solution hydro-alcoolique pourra être utilisé.
- Éviter l’ingestion d’aliments potentiellement à risque (c’est-à-dire tout ce qui est cru ou cuit mais consommé froid), de boissons à risque (eau locale, en bouteille non capsulée, lait froid), de glaçons, sorbets et crème glacée.
- Concernant les fruits et les crudités, il est conseillé de les laver avec de l’eau traitée (bouillie 15 minutes minimum, filtrée ou traitée chimiquement) puis de les peler soigneusement.

Faute d’avoir écouté ces judicieux conseils, «382 personnes tombent malades après avoir mangé une glace en Égypte».
Selon le Dr Raji Tawadros, sous-secrétaire du ministère de la Santé de Qena, le nombre de cas suspects d'intoxication alimentaire a atteint 382.
Tawadros a en outre dit que sur ces cas, 295 personnes ont été transférées à l'hôpital Abu Tisht pour y être soignées.

Heureusement, tous les patients en sont sortis et se remettent de l'épreuve. L'incident a déclenché une réponse rapide des forces de sécurité de la province de Qena, qui ont réussi à appréhender le vendeur de crème glacée soupçonné d'être responsable de l'intoxication alimentaire.

Mais alors que penser de cette intoxication alimentaire dans un pays voisin de l’Egypte, Israël. En effet, «Un restaurant de luxe de Tel Aviv fermé par le ministère de la Santé après une épidémie à Salmonella.»

Le ministère israélien de la Santé a fermé un restaurant haut de gamme de Tel-Aviv après une épidémie à Salmonella le mois dernier qui a infecté 16 personnes. Parmi eux, deux femmes enceintes ont été transportées à l'hôpital et se sont révélées plus tard porteuses de la bactérie Salmonella, qui peut être particulièrement dangereuse pour les femmes enceintes.

Cet incident souligne l'importance de mesures appropriées de sécurité des aliments et la nécessité d'une vigilance constante. Salmonella est un type de bactérie qui peut provoquer une intoxication alimentaire, avec des symptômes tels que diarrhée, fièvre et crampes abdominales. C'est un grave problème de santé, en particulier pour les personnes vulnérables comme les femmes enceintes ou les personnes dont le système immunitaire est affaibli.

Le restaurant, qui n'a pas été cité, fait actuellement l'objet d'une enquête par le ministère de la Santé pour déterminer la source de l'épidémie. Les premières investigations suggèrent que l'infection pourrait provenir d'un carpaccio de bœuf servi au restaurant, qui a depuis été retiré du menu.

Selon ce média, Deux femmes enceintes sont hospitalisées à l'hôpital Ichilov après avoir mangé dans un restaurant. À partir d'une analyse de laboratoire, la bactérie Salmonella a été détectée chez l'une des femmes hospitalisées.

Le restaurant est cité
Des inspecteurs du Département de la santé environnementale du district de Tel-Aviv du ministère de la Santé ont effectué une inspection du restaurant «Topolopompo» et ont prélevé des échantillons de nourriture.

À ce stade, le restaurant a été fermé par accord jusqu'à ce que les défauts soient corrigés et que le ministère de la Santé poursuive l'enquête épidémiologique.

Un rapport souligne le rôle de l'hygiène et de la prévention des infections dans la lutte contre la résistance aux antimicrobiens

«Un rapport souligne le rôle de l'hygiène et de la prévention des infections dans la lutte contre la résistance aux antimicrobiens», source article de Chris Dall paru le 5 mai 2023 dans CIDRAP News.

Un rapport du Global Hygiene Council (GHC) appelle les gouvernements et les responsables de la santé à se concentrer davantage sur la prévention des infections dans leurs efforts pour lutter contre la résistance aux antimicrobiens (RAM) et d'autres menaces des maladies infectieuses.

La recommandation est l'une des quatre étapes suggérées pour améliorer et maintenir l'adoption de bonnes pratiques d'hygiène, conduire des changements dans les politiques de santé publique et renforcer la préparation aux futures pandémies. Les étapes ont été identifiées par un panel mondial d'experts convoqué par le GHC en 2022.

Les autres étapes consistent à utiliser les leçons d'hygiène tirées de la COVID-19, y compris l'importance du lavage des mains et du port du masque, pour guider les futures campagnes de santé publique, quantifier les avantages économiques de l'hygiène et établir de bonnes habitudes d'hygiène.

Les experts du GHC ont convenu lors de la réunion que les pratiques d'hygiène visant à prévenir les infections, telles que le nettoyage ciblé des surfaces des zones à fort contact dans les hôpitaux, peuvent contribuer à réduire le besoin d'antibiotiques et doivent être envisagées parallèlement aux interventions spécifiques à la RAM, telles que la gestion des antimicrobiens et le développement de nouveaux antibiotiques. Ils ont également exhorté les pays à adapter leurs plans d'action nationaux sur la résistance aux antimicrobiens pour inclure les recommandations de Water, Sanitation and Hygiene (WASH) de l’OMS pour les environnements domestiques et communautaires.

Selon le rapport, seuls 11 des 77 plans d'action nationaux sur la résistance aux antimicrobiens répertoriés sur le site Internet de l'OMS intègrent les recommandations WASH pour les milieux communautaires.

Le rapport exhorte les futures campagnes de santé publique et les politiques de prévention et de contrôle des infections à garantir l'accès à l'eau potable et aux ressources d'hygiène pour aider à prévenir la propagation des infections, y compris celles qui sont résistantes aux médicaments, et à fournir des informations claires et pratiques sur les pratiques fondées sur des données probantes.

«Une augmentation prévue du risque d'endémies, d'épidémies et de pandémies coïncide avec l'augmentation de la résistance aux antimicrobiens (RAM), souvent appelée la pandémie silencieuse», a dit la présidente du GHC, Elizabeth Scott, dans le rapport. «Il n'y a jamais eu autant besoin de réduire la propagation des maladies infectieuses en utilisant des pratiques d'hygiène efficaces pour protéger la santé publique.»

Les pandémies les plus mortelles au 20e et 21e siècle :

- 1918-1919 : Grippe espagnole ; décès : 40-50 millions
- 1981 à ce jour : VIH/SIDA ; décès : 40,1 millions
- 2019 : RAM ; décès : 4,95 millions
- 2020 à ce jour : COVID-19 ; décès : 6,5 millions

L’hygiène est la clé pour prévenir la transmission.

Le gouvernement néerlandais va-t-il présenter des excuses à ses agriculteurs ?

«Lettre de l'éditeur : Le gouvernement néerlandais va-t-il présenter des excuses ?», source article de Dan Flynn paru le 8 mai 2023 dans Food Safety News.

À l'occasion du 150e anniversaire de la grande famine irlandaise* due à la pomme de terre, qui a tué un million d'Irlandais, le Premier ministre britannique de l'époque, Tony Blair, a publié un communiqué qui a été considéré comme une excuse par le gouvernement de Sa Majesté, pour avoir transformé le mildiou de la pomme de terre en une catastrophe humaine.

La déclaration de Blair a critiqué «ceux qui gouvernaient à Londres» pour la tragédie infligée aux Irlandais. «La famine a été un événement déterminant dans l'histoire de l'Irlande et de la Grande-Bretagne. Cela a laissé de profondes cicatrices», a déclaré Blair. «Le fait qu'un million de personnes aient dû mourir dans ce qui faisait alors partie de la nation la plus riche et la plus puissante du monde est quelque chose qui cause encore de la douleur alors que nous y réfléchissons aujourd'hui. Ceux qui gouvernaient à Londres à l'époque ont laissé tomber leur peuple.»

Dans l'histoire, la famine a souvent été le résultat de politiques gouvernementales qui ont mal tourné. Les gouvernements prennent souvent des décisions idiotes et stupides même en pensant qu'ils sont les personnes les plus intelligentes de la planète.

En ce qui concerne l'agriculture, nous devrions tous être prêts à lancer un signal d'avertissement si quelque chose est proposé ou se produit qui pourrait avoir des ramifications qui menacent la production alimentaire. Aux Pays-Bas, que j'ai visités deux fois au cours des quatre dernières années, le gouvernement est sérieux quant à la mise en œuvre d'une décision politique déconcertante.

Cela pourrait signifier «fermer» deux exploitations agricoles néerlandaises sur trois au nom de la réduction de moitié des émissions d'azote d'ici 2030. Cela fait partie du plan du gouvernement néerlandais visant à réduire les émissions de carbone. Les exploitations agricoles aux Pays-Bas seraient les deuxièmes seulement après celles de Malte pour les émissions d'azote en raison de l'utilisation de combustibles fossiles et de déchets animaux qui produisent de l'ammoniac.

Lors de visites, j'ai été impressionné par les exploitations agricoles néerlandaises. L'agriculture aux Pays-Bas est importante. Elle représente huit à neuf fois plus de production que Malte. Une réduction significative de la production agricole devrait au minimum nécessiter une déclaration d'impact environnemental.

Cela dit, les chrétiens-démocrates au pouvoir et les libéraux prévoient de racheter 3 000 exploitations agricoles. C'est la partie la plus déconcertante parce qu'ils pouvaient tout simplement attendre. En effet, il y a plus de 45 000 exploitations en moins aux Pays-Bas aujourd'hui qu'en l'an 2000, selon les propres statistiques du gouvernement.

Le recensement de l'agriculture est tombé à 52 207 exploitations agricoles aujourd'hui contre 97 389 en 2000. C'est une perte annuelle moyenne de 2 264 exploitations agricoles. Le gouvernement néerlandais, que la Commission européenne s’est rangée aligné derrière le plan de reprise des exploitations agricoles, se concentre sur les exploitations agricoles d'élevage et la prise de contrôle des terres.

La production agricole représente un septième des exportations annuelles des Pays-Bas, y compris les fleurs et les plantes ainsi que les productions laitières et de viande. Seuls les États-Unis expédient plus de produits agricoles dans le monde.

Pour atteindre ses objectifs de réduction d'azote, le gouvernement néerlandais met à disposition 32 milliards d'euros, ce qui pourrait signifier des rachats d'exploitations agricoles de l'ordre de 1 million d'euros.

Les Néerlandais connaissent des bouleversements politiques à ce sujet et le bloc agricole a fait quelques gains. Mais ces démocrates multipartites ne changent pas rapidement. Et une majorité de Néerlandais qui vivent principalement dans les villes sont probablement en faveur du programme vert du parti au pouvoir.

Il est aussi à noter qu'environ un tiers des émissions d'azote aux Pays-Bas proviennent de la Belgique, de l'Allemagne et de l'Angleterre.

Tout cela peut être nécessaire, mais nous pourrions aussi avoir des années à parcourir avant qu’un futur Premier ministre néerlandais puisse présenter lui aussi des excuses.

Commentaire
La fin de cet article est sans doute prémonitoire puis que selon cet article du Figaro, «Aux Pays-Bas, la colère des agriculteurs devient l'image d'une périphérie qui subit», du journaliste néerlandais Kleis Jager, «Les Néerlandais (les politiciens aux Pays-Bas) se sont enfermés dans leur propre piège en adoptant une interprétation sévère des règles européennes.»
Cela donne une petite idée de ce peut faire comme dégâts le fameux ‘New Green deal’ de la Commission européenne, qui au nom de soi disant bonnes intentions idéologique et environnementales, détruit des territoires ...

*Selon Wikipédia, «Cette grande famine en Irlande, entre 1845 et 1852, fut en grande partie le résultat de cinquante années d'interactions désastreuses entre la politique économique impériale britannique, des méthodes agricoles inappropriées et l'apparition du mildiou sur l'île. À l'époque, le mildiou anéantit presque intégralement les cultures locales de pommes de terre, qui constituaient la nourriture de base de l'immense majorité de la population, la paysannerie irlandaise.»

5 personnes malades dont 2 cas de SHU en France liés à du lait cru fermenté


- Danger observé : E. coli STEC O26:H11 hautement pathogène
- Nombre de personnes affectées : 5
- Symptomes/maladies : une intoxication alimentaire collective + 2 cas de syndrome hémolytique et urémique (SHU).

Les analyses microbiologiques, réalisées le 3 mai 2023, indiquent la détection de souches de E. coli O26 avec l’antigène flagellaire H11 et les gènes de virulence eae et stx1.

La notification indique aussi que les opérateurs sont la France et la Belgique, mais n’indique pas l’origine du produit. Il est également noté que le produit a été distribué seulement en France.

Il est aussi rapporté que le produit n'est probablement plus sur le marché.

Cette notification est intervenue un vendredi 5 mai à 17h34, veille d’un long week-end, et il me semble que nous n’aurons pas d’informations complémentaires avant mardi 9 mai 2023.

A suivre ...

Vitrolles : La compétition de volley-ball est arretée net en raison d'une probable intoxication alimentaire

Il y avait déjà eu le lundi 25 janvier 2022, Coupe d'Afrique des Nations et intoxication alimentaire, norovirus inside ?, le lundi 19 septembre 2022, Coupe d'Europe de football et intoxication alimentaire, puis le jeudi 23 mars 2023, On connaît déjà le vainqueur de France – Pays-Bas en football, norovirus inside !

On change de sport, car il va s’agir ici de Volley …

CDF M13 féminine : l'organisation contrainte d'arrêter la compétition.
Par principe de précaution, la Fédération Française de Volley a dû prendre la décision d'interrompre les phases finales de la Coupe de France M13 Féminine qui se déroulaient ce week-end à Vitrolles.
En effet, suite à une probable intoxication alimentaire, une trentaine de personnes, parmis lesquelles des joueuses, membres des staffs et de l'organisation, ne sont plus en mesure d'assurer le bon déroulement des matchs.
Ainsi, malgré la déception de tous, il a été décidé d'arrêter la compétition et d'organiser au mieux le retour de chacunes des équipes participantes dans les meilleures conditions.
La FFvolley et le club organisateur restent mobilisés et disponibles pour faciliter le travail des autorités sanitaires sur place.
«Je comprend le sentiment de déception mais la priorité reste avant tout la santé de tous. Je suis de près le déroulement des différentes étapes sur place et suis rassuré de savoir qu'il n'y a aucun cas grave à l'heure actuelle» assure Eric Tanguy, Président de la FFvolley.

A Vitrolles, la compétition de volley-ball stoppée net par une intoxication alimentaire, car 19 personnes ont présenté des symptômes d'intoxication alimentaire, poussant à interrompre les finales féminines de la Coupe de France M13 de volley-ball. Source La Provence.

Les finales féminines de la Coupe de France M13 de volley-ball, organisées par le club de Vitrolles depuis hier et jusqu'à demain, ont dû être interrompues ce dimanche. En effet, 19 personnes, membres de staffs, officiels et joueuses, présentaient des symptômes d'intoxication alimentaire (nausées, diarrhées, maux de tête), probablement dus au repas pris en commun hier soir aux environs de 20 heures.

Plusieurs ambulances ont été dépêchées sur place et tous les malades pris en charge mais aucun ne nécessitait un transport à l'hôpital. L'équipe istréenne, ne disposant plus que d'une seule joueuse valide a dû déclarer forfait. Pour les mêmes raisons, les équipes de Marignane, Vallée de la Gresse notamment, ont également été contraintes de se retirer du tournoi au point que toutes les rencontres de ce matin ont été annulées.

Des matches ont quand même pu reprendre cet après-midi avant que la Fédération ne prenne la décision d'arrêter la compétition «par principe de précaution».

Commentaire
Je ne comprends pas pourquoi on se réfère au principe de précaution pour arrêter une compétition de volley. Ce n'est pas la pratique du volley qui est en cause, mais une probable intoxication alimentaire, laissons le pricnipe de précaution dormir tranquille ...

Royaume-Uni : Enquête sur la présence de Salmonella et Escherichia coli et la résistance aux antimicrobiens dans des produits de poulet surgelés, partiellement cuits, panés en vente au détail

Voici une troisième étude parue dans Journal of AppliedMicrobiology, «A survey of Salmonella, Escherichia coli and antimicrobial resistance in frozen, part-cooked, breaded or battered chicken products on retail sale in the United Kingdom» (Une enquête sur la présence de Salmonella et Escherichia coli et la résistance aux antimicrobiens dans des produits de poulet surgelés, partiellement cuits, panés en vente au détail au Royaume-Uni).

Résumé
Objectif
Les produits de poulet panés et surgelés ont été impliqués dans des épidémies à Salmonella et peuvent être perçus à tort comme prêts à consommer, entraînant une mauvaise manipulation ou une cuisson insuffisante par les consommateurs. Cette étude visait à évaluer la prévalence de Salmonella et de E. coli résistants aux antimicrobiens (RAM) dans ces produits.

Méthodes et résultats
Des échantillons de produits de poulet enrobés, surgelés, crus ou partiellement cuits ont été prélevés entre avril et juillet 2021 auprès de distributeurs au Royaume-Uni et analysés pour la recherche de Salmonella spp., Escherichia coli générique, E. coli producteur de bêta-lactamase à spectre étendu (BLSE), résistant à la colistine et aux carbapénèmes. Un isolat de chaque type bactérien de chaque échantillon a été sélectionné pour la détermination de la concentration minimale inhibitrice pour une série d'antimicrobiens. Salmonella a été détectée dans 5 échantillons sur 310 (1,6%), identifiée comme Salmonella Infantis dans trois échantillons et S. Java dans deux échantillons. Un isolat de S. Infantis était multirésistant, tandis que les autres isolats de Salmonella étaient chacun résistants à au moins une classe d'antimicrobiens. Des E. coli génériques ont été détectés dans 113 échantillons (36,4 %), avec une résistance à plusieurs antibiotiques démontrée dans 20,0 % d'entre eux. E. coli avec le phénotype BLSE a été détecté dans 15 (4,8 %) des échantillons et le phénotype AmpC (céphalosporinase) dans 2 (0,6 %). Un E. coli résistant à la colistine a été isolé d'un échantillon ; celui-ci possédait le gène mcr-1. Aucun E. coli résistant aux carbapénèmes n'a été détecté. Les cinq échantillons positifs à Salmonella de cette étude, ainsi que 20 produits positifs à Salmonella d'une étude antérieure en 2020/2021, ont été cuits conformément aux instructions des fabricants. Après la cuisson, Salmonella n'a été détecté dans aucun échantillon.

Conclusion
Cette enquête démontre la contamination continue des produits de poulet enrobés, surgelés par Salmonella et fournit des données sur la prévalence de la RAM dans ces produits.

dimanche 7 mai 2023

Charleville-Mézières : 15 cas de légionellose en moins de trois mois, une personne est décédée

Charleville-Mézières : 15 cas de légionellose en moins de trois mois, des «investigations» en cours, source TF1 du 5 mai 2023.

- Depuis février, 15 cas de légionellose ont été enregistrés dans la région de Charleville-Mézières.
- Un septuagénaire est décédé, en avril, après avoir été infecté.
- Cette maladie, qui touche en particulier les personnes âgées, se transmet exclusivement par les gouttelettes d'eau.

Depuis le 10 février 2023, 15 cas de légionellose ont été diagnostiqués chez des patients âgés de 50 à 89 ans résidant dans l’agglomération de Charleville-Mézières ou s'y étant déplacés, dans les 14 jours précédant leurs signes cliniques. Tous ont été hospitalisés : 14 sont guéris ou sont en voie de guérison, un homme d’une soixante-dizaine d’années est décédé fin avril des suites de l’infection. Source communiqué l'Agence régionale de santé du Grand-Est du 4 mai 2023.  

Pour l'heure, les experts ne sont pas parvenus à identifier la cause de ces contaminations.

Une maladie non contagieuse
L'alerte est lancée par les autorités sanitaires après la survenue d'une quinzaine de cas de légionellose en seulement quelques semaines, contre 10 chaque année en temps normal dans les Ardennes. Une situation qui «suggère une source commune de contamination», indiquent les autorités.  «Des investigations sont en cours afin d’identifier l’origine de la contamination et de mettre en place les mesures de contrôle», poursuivent-elles. Pour le moment, les recherches menées se sont avérées infructueuses. «Des contrôles complémentaires sont en cours», ajoute l'ARS.

La contamination se fait principalement par voie respiratoire, par l’inhalation de gouttelettes contaminées diffusées en aérosol (douche, bain bouillonnant, etc). Elle peut également provenir des systèmes de refroidissement (tours aéro-réfrigérantes) de certaines installations industrielles et des réseaux d’eau chaude. La consommation d’eau du robinet n’est pas à remettre en cause, la contamination se faisant exclusivement par voie respiratoire.  

La légionellose ne se transmet pas de personne à personne.

NB : La photo est issue du site d’Air Liquide.

Costco Taiwan à l'amende en raison d'une mise sur le marché de baies surgelées contaminées par le virus de l'hépatite A

«Kaohsiung inflige une amende de 7,5 millions de dollars taiwanais à Costco Taiwan pour des baies contaminées par le virus de l'hépatite A», source Taiwan News. Costco Taiwan est dans cette affaire le distributeur.

Le Kaohsiung City Government Department of Health a annoncé vendredi 5 mai qu'il infligera une amende de 7,5 millions de dollars taiwanais (218 000 euros) à Costco pour avoir vendu des sachets de baies mélangées testées positives pour le virus de hépatite A.

Le Department of Health de Kaohsiung a publié une communiqué selon lequel le virus de l’hépatite A a été détecté dans Kirkland Signature «Three Berry Blend» de framboises, myrtilles et mûres surgelées importées par Costco Taiwan. Il a été vendu plus de 17 tonnes du produit aux consommateurs de tout le pays.

Après avoir été chargé par la Food and Drug Administration d'examiner l'ampleur de l'impact, la gravité et les circonstances connexes de la non-conformité, l'amende imposée à Costco Taiwan a été portée à 7,5 millions de dollars NT conformément à l'article 15 et à l'article 44 de l’Act Governing Food Safety and Sanitation. Il a dit que les produits qui ne respectent pas les normes de sécurité sanitaire seront confisqués et détruits.

En outre, le département de la santé a déclaré que Costco Taiwan n'avait pas coopéré en fournissant la liste des magasins ayant reçus le produit, ce qui a permis de savoir plus tard que plus de 2 400 clients à Kaohsiung avaient acheté le produit. Avant d'évaluer les infractions supplémentaires, une amende de 300 000 NT$ (5 800 euros) a été imposée à Costco Taiwan conformément à la loi sur le contrôle des maladies transmissibles.

En mars, les États-Unis ont signalé cinq cas d'hépatite A, qui ont été supposés être liés à des fraises surgelées disponibles dans le commerce après une enquête. La Food and Drug Administration des États-Unis a annoncé le 17 mars que l'industriel avait volontairement rappelé plusieurs marques de fraises et de fruits biologiques surgelés.

Le ministère de la Santé de Kaohsiung a reçu un avis de la Food and Drug Administration de Taiwan le 11 avril et a immédiatement lancé une inspection conjointe des baies mélangées surgelées de Costco. Le même jour, il a ordonné à l'entreprise de retirer les produits des rayons à titre préventif, a inspecté et échantillonné cinq sachets de produits similaires et a découvert que l'un des sachets était positif pour le virus de l'hépatite A.

Le 28 avril, des informations ont annoncé que l'un des sachets de baies mélangées avait été testé positif pour le virus de l’hépatite A. Costco Taiwan avait vendu 17 431 kg de ces sachets, qui pesaient 1,81 kg chacun.

Lundi (1er mai), Costco Taïwan a annoncé que les contionnements du Three Berry Blend étaient importés du Chili et avaient la date d'expiration du 19 septembre 2023. Il a dit que lorsqu'il a été avisé que les baies mélangées avaient échoué à l'inspection à la frontière, il a immédiatement retiré le produit des entrepôts et du commerce électronique et émettait des avis de rappel aux membres.

Le distributeur a déclaré mercredi 3 mai qu'il avait cessé d'importer des baies surgelées et qu'il avait cessé de les vendre le 30 avril.

En outre, la Food and Drug Administration (FDA) lors d'une conférence de presse a dit que des échantillons d'un lot de 15 236 kg de myrtilles de chez Kirkland Signature et importés par Costco Taiwan avaient également été testés positifs pour le virus de l’hépatite A et empêchaient Costco  Taïwan d'importer des baies congelées jusqu'à ce que 2 juin, rapport SET News.

Costco a dit qu'il enverra des notifications aux magasins qui ont acheté des myrtilles surgelées avec des dates d'expiration du 24 février 2024 et du 25 février 2024 pour arrêter de consommer le produit et de le retourner au magasin Costco le plus proche.

Etats-Unis : Une étude révèle des taux élevés de métaux toxiques dans certains mélanges jus de fruits et de soft drinks

«Etats-Unis : Une étude révèle des taux élevés de métaux toxiques dans certains mélanges jus de fruits et de soft drinks», source Université Tulane.

Une nouvelle étude a révélé que certaines boissons couramment consommées contenaient des niveaux de métaux toxiques qui dépassent les normes fédérales en matière d'eau potable.

Cinq des 60 boissons testées contenaient des taux de métaux toxiques supérieurs aux normes fédérales pour l'eau potable, selon l'étude de l'Université Tulane. Deux jus mélangés avaient des taux d'arsenic supérieurs à la norme de 10 microgrammes/litre. Un jus de canneberge, un mélange de jus de carottes et de fruits et un lait d'avoine avaient chacun des taux de cadmium dépassant la norme de 3 parties par milliard.

Les boissons échantillonnées, qui comprenaient celles que l'on trouve couramment dans les magasins, jus de fruits simples et mélangés, laits de plantes, sodas et thés, ont été mesurées pour 25 métaux et oligo-éléments toxiques différents. Les jus de fruits mélangés et les laits de plantes (comme l'avoine et l'amande) contenaient plus souvent des concentrations élevées de métaux toxiques que les autres boissons, selon les résultats publiés dans le Journal of Food Composition and Analysis «Toxic metals and essential elements contents in commercially available fruit juices and other non-alcoholic beverages from the United States».

Au total, sept des 25 éléments dépassaient les normes d'eau potable dans certaines boissons, notamment le nickel, le manganèse, le bore, le cadmium, le strontium, l'arsenic et le sélénium. Alors que du plomb a été détecté dans plus de 93% des 60 échantillons, la plupart contenaient des taux très faibles, inférieurs à 1 partie par milliard. Le niveau le plus élevé (6,3 microgrammes/kg) a été trouvé dans une boisson pour sportifs à la chaux, bien qu'il soit inférieur aux normes de l'EPA et de l'OMS pour l'eau potable.

Tewodros Godebo, auteur principal et professeur adjoint de sciences de la santé environnementale à l'École de santé publique et de médecine tropicale de l'Université Tulane, a dit que l'étude était importante car il en existe peu évaluées par des pairs examinant le contenu des boissons américaines.

«Il était surprenant qu'il n'y ait pas beaucoup d'études concernant les éléments toxiques et essentiels dans les boissons gazeuses aux États-Unis», a dit Godebo. «Cela crée une prise de conscience qu'il doit y avoir plus d'études.»

Ces boissons gazeuses sont souvent consommées en plus petites quantités que l'eau, ce qui signifie que les risques pour la santé des adultes sont très probablement faibles. Mais Godebo a dit que les parents devraient être prudents quant aux boissons qu'ils offrent à leurs enfants.

«Les personnes devraient éviter de donner aux nourrissons et aux jeunes enfants des jus de fruits mélangés ou des laits de plantes en grande quantité», a dit Godebo. «L'arsenic, le plomb et le cadmium sont des cancérigènes connus et bien établis pour causer des dommages aux organes internes et des dommages cognitifs chez les enfants, en particulier au début du développement du cerveau.»

Godebo a dit que la plupart de ces éléments retrouvés dans les boissons proviennent vraisemblablement de sols contaminés.

«Ces métaux sont d'origine naturelle, il est donc difficile de s'en débarrasser complètement», a dit Godebo.

Hannah Stoner et Julia Ashmead, étudiantes à l'Université Tulane qui ont participé à l'étude, ont dit qu'elles espéraient que les résultats encourageraient les personnes à réfléchir davantage à ce qu'ils consomment.

«Je ne pense pas qu'il faille avoir peur», a dit Stoner. «En toxicité, c'est souvent le dosage qui fait la différence donc tout avec modération. Mais cela crée une prise de conscience qu'il doit y avoir plus d'études.

Godebo a dit que la prochaine étape consiste à mener une évaluation des risques basée sur les données collectées pour voir les impacts de la consommation de métaux toxiques chez les enfants et les adultes.

«Nous sommes curieux de continuer à explorer ce qu'il y a dans nos boissons et aliments vendus dans le commerce aux consommateurs», a dit Godebo.